Sur le fil

Les gouaches de Dallaire

<p>Lentement mais sûrement, la Ville de Gatineau honore à juste titre la mémoire de l'illustre peintre <a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_gatineau/pop_dallaireW.jpg"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_gatineau/pop_dallaireW.jpg" align="right" border="0" alt="" /></a>d'origine hulloise Jean Dallaire. Si on espère toujours la concrétisation de l'Espace Dallaire – un des projets de la «liste B» qui pourrait être mis sur la glace lors de l'adoption du budget 2010, malheur! -, voici une initiative qui pourrait nous aider à prendre notre mal en patience en ce qui a trait à la reconnaissance de cet artiste notoire. Mine de rien, la Galerie Montcalm de Gatineau (qui a déjà consacré deux expos au créateur du fameux <em>Coq licorne</em>, en 1989 et en 2000) manigance depuis un moment déjà, en coulisses, la mise sur pied d'une imposante exposition qui trouvera sa niche… sur la Toile! Effectivement, la Ville veille depuis 1989 sur une collection de 89 gouaches de la série <em>Félix Leclerc chante Cadet Rousselle</em>, réalisée alors que Dallaire œuvrait, de 1952 à 1957, à l'Office national du film (ONF) à titre d'illustrateur de films fixes. En 2000, l'ONF déterrait de ses innombrables archives 439 autres gouaches traitant pour la plupart des personnages clés de l'histoire du Canada (James Wolfe, Samuel de Champlain, Jacques Cartier, Jean Talon), qu'elle confia à la Municipalité… La collection étant trop vaste pour sa salle de montre, la Ville a jugé bon employer un outil aujourd'hui incontournable – le Web étant tout indiqué pour donner la superficie voulue à la collection… </p>
<p>Le site bilingue <a class="" title="dallaireseries.gatineau.ca" href="http://dallaireseries.gatineau.ca/" target="_blank">dallaireseries.gatineau.ca</a> permettra ainsi à l'internaute non seulement de voir des œuvres inédites du peintre connu pour son ludisme et son humour mordant, mais aussi de découvrir le fin illustrateur fortement influencé par la cinématographie qu'il était. Les séries didactiques, accompagnées des textes d'exposition originaux, permettent en outre un plongeon dans l'histoire du Canada en seulement quelques clics de souris. À lire également: les analyses de la commissaire <strong>Dominique Laurent</strong> et de l'historien de l'art <strong>Jean-Pierre Latour</strong>.</p>
<p>En attendant que l'Espace Dallaire si prometteur voie le jour, faites le plein de culture en parfaisant vos connaissances sur le plus éminent peintre gatinois.</p>
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<p><strong>Dallaire fils, créateur du Bixi</strong></p>
<p>Dans un autre ordre d'idées, une gente dame a téléphoné aux bureaux de <em>Voir</em> cette semaine à la suite de la parution de ma chronique Pop culture  à propos du Bixi. Elle a voulu porter à notre attention que la conception de la fameuse bicyclette – en libre service depuis le 8 juin dans la région de la capitale et depuis le 12 mai dans la métropole québécoise – est l'œuvre du designer industriel <strong>Michel Dallaire</strong>, fils du prodigieux peintre Jean Dallaire. On peut déjà qualifier le gris vélo, construit par la prospère compagnie saguenéenne Devinci et récipiendaire d'un Gold Edison Award (catégorie Énergie et développement durable), de star nationale depuis sa mise en circulation. Il ne faudrait toutefois pas passer outre à la notoriété de son créateur, récipiendaire du prix Paul-Émile-Borduas 1991, qui est aussi à l'origine de la torche olympique des Jeux de 1976, du design du métro de la ligne rouge du métro de Boston – construit par Bombardier -, du mobilier de la Grande Bibliothèque du Québec, du détecteur de mouvement pour bébés Angelcare, et j'en passe. Merci à notre lectrice pour la judicieuse suggestion.</p>
<p>© gracieuseté de François Dallaire</p>
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