Suis-je autorisée entre deux séances de bonheur estival à souffler d’exaspération contre la France que j’aime tant? Non pas contre celle qui marche sur le Plateau, guide touristique en main à la recherche des maisons colorées de la rue Laval, encore moins contre celle qui immigre, jamais assez à mon goût. Non, cette France qui me fait lever les yeux au ciel et monter la pression artérielle est composée de journalistes cultivateurs de clichés.
Régulièrement, alors qu’on croit enfin constituer aux yeux du monde une nation moderne, avant-gardiste et culturellement influente, un journaliste bien intentionné s’étant fait offrir un voyage au Nouveau Monde nous inflige un article qui nous fâche.
Le 2 juillet dernier, le site LePoint.fr, sous la plume d’Anne-Sophie Jahn, titrait: «En pleine saison des festivals à Montréal, nous avons voulu rendre hommage aux musiciens québécois. Rap, folk, rock… Tabarnak! Ils sont bons.»
Cette phrase m’exaspère. Lus au premier degré, les mots «rendre hommage» et «ils sont bons» devraient nous réjouir. Mais surgit «Tabarnak! Ils sont bons», comme dans: «On ne l’aurait pas cru, quelle surprise, ça alors.»
Chère Anne-Sophie, titreriez-vous «Putain de bordel de merde de cul de ta mère qu’il est bon le dernier Louise Attaque» sur le site LePoint.fr?
Je vous précise qu’il m’arrive de «tabarnaker» de temps en temps, mais pas à tout va, pas à l’antenne, et surtout pas pour qualifier une œuvre ou un artiste.
Dans son texte, la journaliste cite Antoine Corriveau, Radio Radio, Lise and the Hot Kitchen, Emilie & Ogden, The Barr Brothers et les Hay Babies…
Déjà qu’expliquer à nos amis européens que le Québec n’est pas le Canada, que le Canada n’est pas le Québec et que la distance qui nous sépare de la frontière ouest est la même que celle qui sépare Montréal de Paris est un exercice périlleux, alors, l’hommage aux artistes «québécois»…
Extrait du chapitre sur les Hay Babies: «Elles chantent en chiac, un mélange vernaculaire de français et d’anglais, parlé dans leur province de l’est du Canada. Quand la musique francophone se limitait à Garou et à Céline Dion, elles n’écoutaient que de la musique anglophone comme Neil Young ou Bob Dylan.»
Ce tabarnak du Point 2016 me donne envie de reproduire ici, en partie, un échange radiophonique de janvier 2014. André Manoukian, chroniqueur à l’émission matinale de France Inter écoutée par 3 668 000 auditeurs, se fendait d’une critique de l’album Punkt de Pierre Lapointe, un sommet du genre.
Nos cousins du Québec, résistants francophones dans l’océan nord-américain, s’ils parlent un mélange d’archaïsmes fleuris qui nous fait toujours bien marrer, proposent en chanson un mélange d’optimisme naïf du Nouveau Monde teinté de révérences envers un passé mythique qui n’existe plus que dans leur cœur.
Mamannnnnnnnn!!!!!!! Au secours.
Où sont les nouveaux Félix Leclerc, les nouveaux Robert Charlebois? Après s’être enlisée seule sur le sable de la FM des années 1980, la néo-pop québécoise nous livre Pierre Lapointe. Alors, ne boudons pas notre plaisir et installons-nous dans notre cabane à sucre et dégustons ces délicieux beans, ces haricots rouges mijotés dans du sirop d’érable. Vous reprendrez bien un peu de saucisses Dominique (gloussements).
L’histoire ne dit pas qui est Dominique
Je meurrrrrrsssss… encore.
Pierre Lapointe a gardé la naïveté primordiale et on lui pardonne de dire «faites l’amour et pas la guerre». Parce que la naïveté du Nouveau Monde pourrait bien nous sauver, nous les cyniques blasés de la vieille Europe dont le moral fout le camp et qui voit revenir ses vieux démons sous de nouveaux visages. Une petite cure de jouvence à l’air salin des Laurentides (sic) pour nettoyer nos sinus. Eh oui, tu as raison, Pierre Lapointe, il semble que le message ne soit pas passé il y a 40 ans, alors répète-le jusqu’à plus soif.
D’un jet, inspirée par des décennies de débordements de poncifs venus d’outre-mer, j’ai répondu ceci à Manoukian:
Cher André Manoukian, cher collègue,
Parce que le bûcheron de base et sa Maria Chapelaine ont maintenant accès à Internet et aux réseaux sociaux, j’ai eu l’occasion de vous entendre faire l’éloge du disque Punkt de Pierre Lapointe cette semaine. Il est de notoriété publique, et on m’en fait parfois même la remarque, pour ne pas dire le reproche, que j’ai pour la France, sa culture et les Français une affection profonde. Je me sens, de ce fait, non seulement le droit mais le devoir de vous signaler, ainsi qu’à bon nombre de vos concitoyens et à une majorité de vos collègues qui trop souvent cultivent comme vous des raccourcis étroits, que vos cousins québécois en ont ras la tuque de votre insistance bornée à reproduire inlassablement un flot de clichés éculés quand il est question de parler de nous. Vos dires sont fondés sur de bons sentiments, je n’en doute pas. Et c’est bien là le problème, quand les bons sentiments se rapprochent de trop près de la condescendance…
André Manoukian, vous, je ne sais pas, mais nous vivons en 2014, saisissez vous ce que je dis? Ces mots-là sont-ils bien français?
P.-S. Je vous propose une chronique que nous ne ferions pas au sujet d’un disque français. «Mais où sont les nouveaux Maurice Chevalier, les nouveaux Richard Anthony? Ne boudons pas notre plaisir, et tel Louis de Funès dans Le petit baigneur, installons-nous, béret vissé, clope de papier mais collée au coin des lèvres, dans ce mignon troquet aux vespasiennes odoriférantes et délectons-nous de cuisses de grenouilles à l’ail, de cervelles au beurre noir et d’andouillettes AAA que nous dégorgerons au gros rouge qui tache et écoutons cette merveilleuse Émilie Simon qui fleure bon le camembert et nous rappelle les joies de la valse musette de la Renault 5 et des macarons à la pistache de chez Ladurée.»
Précisions, à l’intention d’Anne-Sophie Jahn et des journalistes de l’Hexagone, que JAMAIS la musique francophone ne s’est limitée à Garou et Céline Dion. Cherchez, écoutez quand on vous parle, cessez de nous prendre pour des clowns en flanelette, ouvrez les écoutilles et critiquez l’œuvre plutôt que de parler sempiternellement d’accent, de poutine et autres tipis.
Le journaliste de Libération Patrice Demailly l’a bien fait, lui, dans un papier du 9 juillet dernier: «Et la santé de la chanson au Québec? Foisonnante et éclectique, exigeante et populaire. Excitante lorsqu’elle impose sa singularité.» Il cite Keith Kouna, Patrick Watson, Half Moon Run, Koriass et poursuit: «Voilà des symboles d’un éclatant ressort créatif. Loin des clichés du folk boisé ou des chanteuses s’époumonant hardiment.» Voilà qui est dit.
On ne vit pas dans des tipis. Mais, oui, j’ai écrit ces mots avec mon sang sur de l’écorce de bouleau blanc.
Bien dit Monique !
Je vous aime
Absolument génial ! Aussi drôle que vrai, merci du fond du cœur de remettre les clichés journalistiques à leur place. Avec un tel humour, la diplomatie n’a plus qu’à aller se cacher.
Merci, vous avez écrit ce que beaucoup de québécois pensent.
Et vlan! Dans l’béret! Bravo et merci, Monique.
Je suis sans voix! Vous avez exprimé la pensée d’une foule de gens. Merci de toujours si bien vous porter à la défense des artistes d’ici. Encore merci.
Pour une majorité de Français, l’Amérique du nord se résume aux États-Unis (ses grandes villes et ses grands espaces) et éventuellement au Canada (juste ses grands espaces).
Pour la minorité qui n’ignore pas l’existence du Québec, l’attachement de ce dernier à la langue de Molière, s’il est louable, apparaît plutôt pittoresque pour ne pas dire désuet (et on ne parle même pas de l’accent).
« Baladodiffusion », « courriels » et autres « égoportraits » font bien rire les Français qui y préfèrent les termes anglais et se lamentent de leur non-bilinguisme.
Nicolas Sarkozy ne disait il pas qu’il ne voyait pas de problème à ce que l’on communique en Anglais dans les grandes entreprises française en France.
Salutations.
Je suis Français et je vis à Québec depuis trois ans (et j’ai l’intention d’y vivre de nombreuses années). J’ai découvert la variété et la richesse de la chanson d’ici – à commencer par Alex Nevsky, qui fut le premier concert vu à Québec (j’avais eu la chance de voir Galaxie à Montréal lors de ma première visite). Bon, il est vrai que je suis d’avantage attiré par la chanson diffusée sur Radio Canada ou les radios communautaires que par les grandes radios commerciales – c’était évidemment le cas en France, où élevé avec Brel et Ferré (et d’autres bien sûr) je suis devenu allergique à ce que j’appelle la variétoche (qui n’a ni frontière ni langue particulière par ailleurs). Plutôt Claire Diterzi et Dominique A que Pagny ou Jenifer pour résumer.
J’ai moi-même pu avoir certains préjugés sur la chanson québécoise dans ma jeunesse, parce qu’on a tous des préjugés avant qu’ils ne soient mis à mal par l’expérience. Il faut dire qu’entre Felix Leclerc, les deux disques de Beau Dommage appartenant à mes parents et Céline Dion que je subissais de temps en temps quand je me trouvais sur le mauvais poste de radio ou de télé, la culture musicale québécois était pour moi un continent inconnu dont je ne soupçonnais pas l’existence – hormis quelques Collocs ou Cowboys Fringuants qui pouvaient passer le filtre de mon ignorance (et la troupe originale de Starmania bien entendu).
Cette ignorance, ainsi que les stéréotypes qui en découlent, sont maintenus par certains qui, sans que je ne sache trop pourquoi, ont encore intérêt à maintenir l’image d’Epinal du Québec – en même temps, ces poncifs sont parfois véhiculés par les services de promotion touristique de la province. Mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Quelque temps après la chronique de Manoukian – qui dit parfois des conneries – j’ai entendu Didier Varot sur la même antenne à la même heure faire une belle chronique de Peter Peter.
Pour finir, je pense qu’il faut faire preuve de patience avec les Français et leur connaissances du Québec, faire preuve de pédagogie et expliquer patiemment les choses une à une : non, les mots d’église ne sont pas de gentils synonymes de saperlipopette ; non, même si l’hiver est rude, Québec ne se situe pas dans « le Grand Nord » (et l’hiver dure moins de 6 mois).
PS : Je me souviens d’une campagne de publicité de la chaine de télé Canal + qui avait pour slogan : « Tabernacle ! Canal + s’installe au Canada ». Je n’ai jamais su à quel degré il fallait lire cela, s’il s’agissait d’un signe de bêtise ou une forme d’humour à un haut niveau de sophistication.
C’est noté « patience avec les Français et leur connaissances du Québec, faire preuve de pédagogie et expliquer patiemment ».
De toute façon, on n’a pas le choix, mais on a le droit aussi de leur faire — un peu –la leçon, parce que dans ce domaine, les Francos sont champions. J’en fus jusqu’à mes 20 ans….
Bravo pour ce bel article qui fait ressortir une réelle distorsion entre nos réalités, entre la France et le Québec, frères entretenant une relation d’amour haine parfois… Nous sommes à l’inverse bourrés de préjugés sur la France aussi, mais nous ne les exprimons peut-être pas dans la sphère culturelle. Merci pour ce beau texte plein de fierté, nous en avons bien besoin ici.
Je suis française à Quebec et j’ai bien ris de cette petite guerre! Votre réponse, piquante, m’a fait mourir de rire !!! C’était quand même bien vu de mettre les points sur les i! Pardonnez l’ignorance de ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans la Belle Province ! J’étais pourtant une lectrice de Le Point. En France, nous n’y connaissons rien en culture québécoise et lorsque l’on parle du Canada, tabarnak est le premier mot que l’on nous sort du chapeau!! Nous ne mesurons sa réelle impolitesse qu’une fois ici. De même, pour la plus part de mes concitoyens, le Canada c’est Montréal ! Que pouvons nous faire face à l’ignorance qui engendre la bêtise ?!
Vous fustigez les clichés ? Bien vous en fasse.
Je suis d’accord avec vous, les généralisations sont souvent signe d’une certaine ignorance.. Ok, tabarnak, ce n’est pas très élégant , mais pas méchant..
Mais vous savez, je pourrais , en Plus de 10 ans de vie au Québec , relever, énumérer et me scandaliser devant le nombre de descriptions irrespectueuses et caricaturales qui sont véhiculées dans les médias quebécois sur les français. À commencer par radio Canada, qui est plus que bien rodée dans ce genre d’exercice.
Je me suis souvent demandé comment vous réagiriez, au Québec, si un français se permettait de dire le quart de ce qui est dit dans les émissios de G. A Lepage, ou de celles de René Homiroy.
C’est drôle comme parfois, on voit bien la paille du voisin plutôt que la poutre qu’on a dans l’oeil.
et oui les clichés ont la vie dure, où que l’on soit..
Respirez un peu par le nez, ayez un peu de sens de l’humour, vous verrez, ça va bien aller.
Je suis bien d’accord avec vos propos
Les Québécois en général , sont vite pour monter sur leurs grands chevaux , lorsque ça vient de l’hexagone .
Ils sont en général , beaucoup plus »tolérants » lorsque ça vient du ROC (rest of Canada)
Nous sommes sous occupation Canadienne , depuis pas mal plus de temps que l’occupation de 39-45
Il y a beaucoup de collabos , (qui ne s’en rendent même pas compte), ici , qui sentent une menace dès qu’il y a un rapprochement entre la France et le Québec , (madame Giroux ne fait pas partie des personnes que je décris)
.on sent les mêmes clichés ici …et sont beaucoup moins tendres …je trouve que c’est remuer bien des braises pour au fond quelque chose qui n’est pas du tout contre mais qui révèle au contraire le regard tendre des Français sur le Québec …chacun ses petites guéguerres ..moi Française qui ai vécu des deux côtés je vois les préjugés (pour ne pas dire le racisme ) déployé non stop ici ..j’ignore pourquoi …j »ai vécu dans 5 autres pays et jamais je n’ai jamais vu autant de préjugés contre les Français …notre accent démodé ( moi qui croyais que le Français venait de France !) , lesFrançais sales et avec des poils sous les bras (sûr que vous n’avez pas confondu avec les singes au zoo de Vincennes ?) des critiques sur les fromages, le vin , les croissants, les baguettes qui étaient bien meilleur ici (de personne n’aillant jamais allés en France cela va sans dire ) …et pour souligner une chose , des hosties, des tabarnak et autres j’en entends TOUS LES JOURS..ceux qui sont honnêtes le reconnaîtront ..et c’est bien spécifiques car je ne les ai jamais entendu nulle part ailleurs sur la planète ..Alors sûr que personne n’est que ça …mais si on remplaçait la haine par l’amour …Parce qu’une pour une s québécoise qui dit aimer la France j’e n’ai pas vu l’amour, la taquinerie et la tendresse ..J’ai vu l’expression d’une vieille rancoeur tenace qui dort en elle et qui attend le moindre prétexte pour s’exprimer ..au point de voir le mal dans un compliment!
Seule une profonde thérapie qui en déterminerait la cause pourrait remédier à ce mal ..Nous le Français on n’oublie jamais que vous êtes nos cousins et si on souligne vos différences et on vous taquine on le fait avec un brin de tendresse et d’humour …Faudrait vous décoincer un peu et ne pas oublier qu’on est différents et qu’on a les mêmes ancêtres ..Vous faites ce qu’on fait les américains vis à vis des Anglais …alors respirons et aimons nous ..avec nos belles différences ..L a haine et l’aggressivité sont assez présent s dans le quotidien pour qu’on le fleurisse de jolies choses ..histoire de voir les aspects positifs des choses et de combattre l’ignorance des deux côtés !
@Isabelle :
euh…. vous n’avez pas remarqué que « de l’humour » y en a plein le papier de Monique?
Bravo Monique ;-)
Ah, ce doux syndrome d’Oeudipe national.
Je dirais plutot : ce doux et sempiternel syndrome d’infériorité !
Très beau coup de gueule bien mérité ! Un oubli toutefois : nous avons tous encore, dans cette vieille France, une baguette de pain sous le bras ;).
Compatriotes journalistes, il faut sortir de ces poncifs qui ne sont que de la désinformation…
J’allais le dire ?
Merci Madame Giroux MERCI
Commençant bientôt ma 10e année en sol français j’en ai, je l’avoue, ras le béret des remarques idiotes de tout un chacun concernant le « Canada ». J’ai le malheur de travailler avec le grand public alors c’est près de 10x par jour que j’ai droit à des: Vous êtes canadienne?hihihihihi (oui ils rient niaisement) et ce au beau milieu d’une explication- politesse n’est ce pas?. De Ah bin Tabernacle! Salut! Auquel je répond dorénavant : Salut ENCULÉ! Parce que il y a des limites au manque de culture générale. Et cette semaine un tarla a dû se croire tellement québécois ; il s’est mis à me chanter « le phoque en Alaska » de Beau Dommage. 2x parce que je l’ai ignoré la première fois.
En effet nous devons blâmer et les poursuivre comme vous l’avez fait ainsi que JMF Bazzo tous journaliste et en particulier ma bête noire, Michel Drucker, qui nous font passer pour des enfants de coeur au près des français. Essayer donc de leur dire que nous sommes bien moins cousins que le premier algérien ou marocain venu. Ca les choque et les fait réfléchir….
C’est un bonheur que de vous lire de temps en temps.
Cordialement
Les Français n’ont toujours pas compris la subtilité du « sacre » TABARNAC.
Ca ne vaut pas la peine d’en faire tout un « chiar » et d’en écrire un roman !
Jean
PS ( ce n’est pas un robot qui aurait écrit comme je viens de le faire!)
Que je vous adore Monique :-) Un gros merci pour ce superbe moment !
MERCI pour cet article salutaire! je trouve incroyablement exaspérant toute cette condescendance, et à chaque fois que j’ose émettre un mot à ce propos, en soulignant par exemple le côté inapproprié d’une chronique de Sophie Aram (toujours sur Inter) qui croit très drôle d’imiter l’accent québécois, on me répond rho làlà, c’est de l’humouuuuur… ben non. Et puis c’est même pas drôle…
Très bonne description de la situation, et représentant ma propre opinion
Quel bel article, j’ai souris et rigolé jusqu’à la fin… Cela reflète bien et même très bien ce que j’en pense..
évidemment ..Qui ignore la haine des Québécois pour ce peuple dont ils descendent pourtant ? Et que fait on quand on hait quelqu’un comme un ennemi ? On se réjouit de tout ce que l’on peut dire de mal .. comme on se réjouit des souffrances d’un ennemi (enfin pour ceux qui en ont) ..
Je ne connais pas la haine alors j’observe un peu interdite ce phénomène ..moi j’aime trop les gens et leurs différences pour cela ..je prône le contraire : l’amour ..et je pense qu’au delà des frontières il y a des frères humains avec leurs petits défauts et leurs belles différences ..Et souligner une différence avec tendresse me semble moi une preuve d’amour . Et je ne crois pas qu’entendre Tabarnak ici soit moins réel qu’entendre merde ou putain en France .Sauf que moi je l’assume !
Monique Giroux réagit ici publiquement comme nous sommes nombreux à le faire pour nous-mêmes ou en petit groupe si souvent! Merci pour cet audacieux texte à un collège, un texte qui vient du cœur pour mettre à jour ces clichés véhiculés avec tant d’énergie et si peu de connaissances. Il fera parler, c’est certain, mais s’il peut ouvrir quelques oeillères… Bravo et merci Monique!
La France et son insupportable condescendance colonialiste. Triste qu’un pays avec tant d’attraits cultive chez son peuple une attitude si hautaine envers le reste du monde. Le Québec à plus à voir aujourd’hui avec une Amérique du Nord en français qu’avec une colonie française en Amérique, pour peu que la France se souvienne qu’elle a perdu la guerre il y a déjà quelques siècles. Quoi qu’il en soit une telle attitude perpétuée au fil des siècles jusqu’au XXIe se doit d’être critiquée alors chapeau Mme. Giroux!
Le Québec n’est pas un peuple de colons, et les « résistants francophones » résistent justement contre cette attitude de colonisé qu’il est si facile de développer ici avec les colonialistes Canadiens d’un côté et les Français de l’autre. Nous sommes un peuple, et comme tout peuple nous avons notre culture, nos accents (qui ne sont ni meilleurs ni pires qu’ailleurs), et notre fierté. « Cousins français », nous ne sommes pas des gamins attardés.
seuls les Québécois qui souffrent d’infériorité le pensent ..jamais les Français n’ont pensé ça des Québécois ..souligner les différences est une attitude naturelle à tous ..dès lors que cela est vrai (pas commes les françaises qui ont du poil sous le s bras ou qui ne se lavent pas ..car ça est faux) ..Dire que les Québécois ont pour tradition les temps ds sucres ou qu’ils disent tabarnak à tout va comme les Français disent merde , qu’ils ont à nos oreilles un accent ne me semble pas dénué de vérité …Je rappelle que les colonialiste Français sont vos ascendants …Personne ne critique les différences mais elles sont exotiques aux oreilles des Français et nous portons sur le Québec un regard tendre et familier ..Alors si on s’aimait au lieu de regarder les choses avec tant d’exaspération ..Si on louait nos différences ..Tout ceux qui sont allés vivre en France ont compris …leur inculture et leur incompréhension de ce peuple qu’ils traitent d’arrogants ..Ils ont vu qu’ils se critiquent eux mêmes avec beaucoup d’ardeur ..ce que l’on fait rarement ici …alors je pense que sans être allés vivre là bas tous les jugements sont des pré-jugés et comme tout préjugé totalement déformé et inauthentique .On en peut pas critiquer ce qu’on n’a pas vu ou goûté . Là est la vérité ..Transformer des propos gentils en attaque personnelle révèle ce fond de haine qui dort en chaque Québécois pour leurs cousins français .Il faudrait en chercher la raison profonde.
Merci de rembarrer mes compatriotes et leurs exaspérantes allusions à ce Québec qui n’est plus ou même qui n’a jamais été cette image dans laquelle pourtant nombre d’entre eux veulent encore croire !
Je ne désespère pas qu’un jour le Québec soit reconnu à sa juste valeur par les Français !
je dirais plutôt le contraire ..hâte que le QUébec aime les Français autant qu’eux les aiment
Oh que c’est bien envoyé ça, madame Giroux! Je me suis délecté de la première à la dernière ligne!
normal la haine des Québécois est bien tenace ! Il faut l’alimenter avec de l’agressivité ..partie d’un compliment !
et les Français avec des poils sous les bras ? J’aimerais bien voir ça ..je n’en ai jamais vu moi qui ai habité 40 ans en France !
Celle-là, je me l’imprime, je me l’encadre, je me la fais tatouer sur le sein Michel, je l’envoie à ma frangine qui vit à Montrouge et à ma daronne qui crèche à Marseille.
Bravo NiqueMo pour ce morceau d’anthologie !
Vont-ILS finir par entraver kèkchose?
Je le subodore, parce que y a pas que des pisse-copies (hé, ho, c’est dit gentiment!) dans cette bonne vieille Gaule….
Voilà quoi, voilà, bon voilà, c’est vrai quoi, voilà… comme on dit chez là-bas.
Bec et bisou.
Alors… citons, recitons et récitons…:
«Mais où sont les nouveaux Maurice Chevalier, les nouveaux Richard Anthony? Ne boudons pas notre plaisir, et tel Louis de Funès dans Le petit baigneur, installons-nous, béret vissé, clope de papier mais collée au coin des lèvres, dans ce mignon troquet aux vespasiennes odoriférantes et délectons-nous de cuisses de grenouilles à l’ail, de cervelles au beurre noir et d’andouillettes AAA que nous dégorgerons au gros rouge qui tache et écoutons cette merveilleuse Émilie Simon qui fleure bon le camembert et nous rappelle les joies de la valse musette, de la Renault 5 et des macarons à la pistache de chez Ladurée .»
et oui la France c’est aussi ça..et nous ne renions pas que nous sommes aussi ça ..faut assumer ce que nous sommes !
On aurait pu aussi renommer cet article: »Old woman yells at clouds »
@Alexandre : … et votre comme en terre « Grossièretés hors-sujet, je suis un troll mais je m’exprime »
On a souvent parlé de colonialisme en voulant décrire la relation que le Québec subit avec le ROC ou la Reine… Mais celui de vouloir absolument être vu comme égal et «moderne» par les franchouillards relève de la même relation coloniale et paternaliste, culturelle celle-là. Qu’est-ce qu’on en a à foutre de ce que la critique française ou la classe journalistique française pensent? On souhaite l’indépendance mais on reste le petit cousin écorché vif quand on se perd à se plaindre de leur lecture «criblée de clichés» de nos réalisations artistiques. Un peu de vertèbres dans la colonne par l’amour de notre musique.
Que Monique Giroux se rassure, ces parisiens font exactement la même chose avec nous, les Bretons. Ne pas assimiler Paris à la France. Ni à Montmartre le soir, au soleil couchant du sacré coeur…. émoticône wink;) Paris est surtout une grosse ville pleine de gros cons prétentieux et tellement convaincus qu’ils sont encore la lumière de ce monde… C’est dommage pour eux, surtout !
Bravo Monique,
Je suis française mais j’approuve votre coup de colère à 200%…
Que ceux qui veulent écrire sur le Québec et les Québécois aillent faire un petit séjour en immersion et découvrent combien les Québécois sont en adéquation avec leur paysage, aussi nature qu’eux…. Comme cela fait nous fait du bien, à nous habitants du vieux monde, de découvrir la spontanéité des coeurs québécois…
Merci. Bien dit.
Et vlan dans des dents, merci Monique, je vous aime
J’ai eu la chance de faire le tour du monde et je peux vous dire qu’une personne sur deux, que ce soit dans le creux de l’Indonésie ou bien dans le milieu du Pacifique, elle vous dira « crisse de tabarnak » aussitôt que vous lui direz que vous êtes Québécois.
Par contre qui échappe aux clichés ? Les Simpsons et les Américains dépictent les Français comme vêtu de chandails rayés, bérêt avec la moustache portant la baguette sous le bras en s’exclamant « sacré bleu » ! Les Écossais ont leur « robe », les X ont leur Y, etc.
Par contre ce que je peux vous dire c’est que le monde nous perçoit comme de très bonnes personnes et généreuses. Le Québec est vu comme progressiste même par rapport aux autres provinces. J’ai été étonné que tout le monde que j’ai croisé (ou presque) en savait un peu sur le Québec.
Bref prenez les clichés avec un grain de sel, nous rayonnons beaucoup plus que l’on ose le croire, parfois même c’est peut-être nous qui nous collons ces clichés.
Pourquoi se soucier de ce que les français pensent de nous?
Bonjour,
j’admire votre plume. Le texte coule et il est agréable à lire. Cependant, à mon grand dame, ce genre de réaction me met toujours fort mal à l’aise.
Entendons-nous, je n’ai pas votre talent pour l’écriture. Cependant, je suis québécois et mon long séjour en France pourra, je le crois, rendre ma réaction légitime.
Première partie:
Encore une fois, je lis un texte qui me rappelle que je fais partie d’un peuple colonisé et vaincu par une puissance qui nous a souvent montré qu’on n’était des porteurs d’eau. Encore une fois, on doit défaire ce que l’autre fait pour justifier notre existence. Pour décrire ce que nous aimerions qu’il voit de nous. Mais est-ce bien la réalité. Malheureusement, si beaucoup de français croient que tous les québecois jurent par des ‘tabernacles’ ou ‘tabarnak’ si vous préférez, à tout-va, c’est peut-être parce que c’est ce qu’on leur a montré. Je ne peux m’empêcher de penser à un certain humoriste, dont je tairai le nom mais que vous reconnaitrez peut-être, qui vociférait 10 jurons par phrase pendant sa prestation. Tellement que je n’ai pu me rendre à la fin du spectacle. C’était pourtant une vitrine du Québec. Je ne dirai pas une vitrine culturelle ça serait anachronique.
Deuxième partie:
Plutôt que de tenter de faire changer la vision des autres en leur faisant la leçon, si on tentait de montrer ce que nous sommes. Ce que nous faisons. Il me semble que ça serait plus ‘rentable’. Je souhaite qu’on arrête un peu de critiquer les autres (après tout c’est leur opinion ou leur vision, qu’est-ce qu’on en a à faire?). Qu’on se montre tel que nous sommes. Qu’on mette notre énergie à publiciser tous les talents québécois. Les journalistes étrangers ne sont pas des juges. On ne leur doit rien et surtout pas des justifications. Il décrivent ce qu’ils entendent et ce qu’ils voient (bien entendu il faut aussi vendre ses papiers).
Voilà ma petite contribution à cette discussion. Espérant que je ne serai pas fusiller sur place parce que je ne vois pas les choses avec la même lorgnette que vous. (J’ai probablement la mienne)
Bruno
Je suis bien d’accord avec vous sauf pour une chose. Ne prenez pas la France pour l’Europe s’il vous plait. Pas besoin d’expliquer à un Belge que le Québec n’est pas le Canada et que l’ouest et l’est sont séparés d’autant de km que Bruxelles et Montréal.
Si vous en voulez encore des clichés, lisez « L’homme idéal existe, il est Québécois » de Diane Ducret.
Oui, je suis entièrement d’accord avec vous .
Quand je vais en France, j’en ai marre de me faire répéter à tout vent….
par ces qqes Français qui ont rencontré des Québécois à Myami comme ils disent,
tabarnak ou que le repas québécois est de la poutine…. quelle gastronomie!!!
Je ne trouve vraiment pas cela drôle….ça m’horripile. …
Tabarnak que je suis écoeurée pour continuer la boutade.
Bonne journée et merci de me représenter pour changer la donne….
Bravo Monique
Je jubile! Quelle délicieuse sémantique et avec quel brio!
Merci! Ça fait du bien.
Une française, échue au Québec
Échue…?
Ahhh..Monique! Je vous aime :)
J’adore. Dit avec respect et grande élégance. Bravo chère Monique.
Trop de clichés, c’est sur. Epouse d’un Québécois je suis exaspérée d’entendre toujours les mêmes âneries quand on rencontre un nouveau français en France.
Cependant de nombreux clichés sont véhiculés par le Canada / Québec lui même via ses publicités en France pour attirer du monde et c’est très cons. Et puis les clichés des Québécois envers les français sont pas mal non plus…
La musique des moutons, n’est pas la meme que celle des loups ?
Et vlan dans les flancs ! Monique. Je suis vraiment impressionnée par votre plume. Ça me plait énormément !
Vous êtes absolument géniale!!
c’est simplement de la condescendance francaise, des restes des années glorieuses de la supériorité culturelle qu’a connu la France dans le passé…Le Qc pour la France restera le pti cousin qui etait tout petit et gentil et maintenant qui commence a grandir et finalement « pas si petit que ca! ». Comme la maman qui verra son fils toujours petit meme s’il a 50ans. La France porte cette meme condescendance vis a vis de tous les autres pays francophones, nous les maghrebins subissons ce fléau depuis longtemps…
Bonjour,
J’ai animé sur une radio associative à Montpellier pendant 3 ans une émission de radio hebdomadaire consacré à la chanson québécoise alternative fin des années 90 qui s’appelait « Tabarnak ». Je voulais un titre un peu provocateur et qui sonne québecois. Les artiste québécois que j’ai rencontré on tous été très pédagogues avec moi et se sont amusés à enregistrer une annonce pour mon émission. Je pense aujourd’hui que se nom d’émission ne m’a pas permis d’obtenir des subventions, notamment de la part du gouvernement du Québec à Paris, dont le directeur de l’époque m’avait envoyé un courrier qui ressemblait à l’article de Monique Giroux.
Mais bon, j’étais jeune libre et insouciant !
J’ai mis en ligne quelques émissions en ligne
http://marwiok.free.fr/radio/flash_mp3_player/mp3player.html
Aujourd’hui, je continue de diffuser en radio de la chanson québecoise trop peu diffuser en France. J »ai changé de nom d’émission pour qlq chose de moins provo : « Rock Patente, puis les nuits du chat et pour la rentrée « Arrête ton char »
Alors permettez-moi aujourd’hui de m’excuser d’avoir utiliser le nom d’un ustensile du curé pour mon émission, mais qu’est ce que je me suis amusé et que de belles rencontres avec les artistes québécois.
Merci encore !
Ah comme c’est rafraîchissant de lire une telle critique TABAR…oups ! Il fut un temps, une époque, une ère où même en allant aux États-Unis où ma marraine tenait lieu de résidence, on était toujours surpris qu’on n’arrive pas avec des plumes sur la tête et le tipi sous le bras ! ‘Ben oui, icitte au Québec’, quoique remplis d’un langage coloré de poutine et de bière, plusieurs d’entre nous savent encore lire et écrire sans jurons ou expression ‘jurassique’. Bref, j’ai adoré cette petite mise au POINT et cette petite montée de crème !
Bien envoyé Monique! Bravo!
Merci Monique! Ouf! ¸ Ça fait du bien de constater que bien des gens en ont ras l’pompon de ces clichés vieillots et franchement défraîchis. Mon accent? mes sacres? je les garde et j,en suis fière….On a mûrit loin de la vieille France, on a concocté NOTRE culture qui en vaut bien d’autres….Et ce n’est pas quelques journalistes passéistes accrochés a de vieux clichés qui peuvent se permettre de la juger et de l’évaluer… On est différent et américanisé? Tant mieux! C’est ce que nous sommes et pas plus dans le giron de la « Mere-Patrie » que dans celui des Etats-Unis…Nous sommes autonomes et n’avons que faire de leur jugement fallacieux teinté d’un humour douteux!
Merci Monique, vous me faites tellement de bien!
Je trouve le texte très bon. J’ai souvent l’impression que les Français et les Américains prennent le Québec/Canada comme une contrée sauvage vivant selon les standards de 1492.
Par contre, je trouve que la prémisse est erronée. Je crois que la chroniqueuse voulait dire »Ils sont bons en tabarnak! » pour exprimer à quel point elle les trouvait bons. Je n’y vois aucunement une expression de surprise du genre »Ah bien voyons donc, ils sont bons ?!? » Même que, dépendamment de l’intonation, et c’est là toute la subtilité du parlé versus l’écriture, le sacre peut être bien placé. Remplacez le ‘tabarmak’ par ‘wow’ et c’est bon. Le sacre étant une façon de démontrer, non pas une stupéfaction mais plutôt, son extase devant le talent et les performances.
Ceci-dit, nous percevons toujours les commentaires selon le bagage d’expériences qui nous est propre et il est normal d’être à fleur de peau concernant la condescendance que nous subissons plus souvent qu’autrement. Mais ce n’est pas très différent du sort réservé à Radio-Radio qui se fait toujours lancer des expressions en chiac sans aucun contexte et les animateurs (trices) qui se plaisent à leur faire répéter et traduire leurs expressions.
Le journaliste aurait pu mettre un expressions pour signifier son niveau de contentement au lieu de mettre un sacre dans son titre.
Les français trouvent que dire Tabarnak c’est drôle. Non, ce n’est pas drôle, c’est un des plus gros jurons des canadiens francophones.
L’utilisation de ce mot en journalisme est presque toujours mal employé et démontre un très mauvais renseignement des journalistes qui s’emploient.
Rien de mieux parfois qu’un exemple pour expliquer une situation. … Je me souviens à l’époque des immenses rassemblements lors des luttes pour les Droits civiques des Afro-américains, un homme disait à la foule … »Nous devons démontrer aux Blancs que nous pouvons être des premiers de classe et réussir en affaires mieux qu’eux! » Alors, un autre homme prit la parole pour s’adresser aux mêmes gens » Non, nous n’avons pas à être meilleurs qu’eux, nous devons simplement arrêter de se comparer et prendre notre place » …Il renchérit » Débarrassons-nous de nos complexes d’infériorité et soyons nous-même avec nos spécificités et nos différences. Nous n’avons pas à être comme eux , nous devons seulement être nous-même et quand ce jour arrivera , l’opinion des autres ne nous dérangera plus car nous allons rayonner de notre propre essence. »
Alors, peu importe les propos chauvins des uns ou les préjugés des autres ….Vivons pleinement notre « Québécitude ». Ce n’est pas l’opinion des autres qui importe, c’est ce que nous pensons de nous même!
Les écrits pour le moins pittoresques d’Anne Sophie Jahn et d’André Manoukian portent à croire que ces messieurs-dames n’auraient jamais mis les pieds en terre à défricher québécoise et n’auraient été plaqués sur écrans que sur la base de ouï-dires, de colportages et de clichés pêchés dans un Tout pour un euro de quartier, et inviteraient expressément au voyage, au départ de Saint Malo, à bord de goélettes suintant le goudron, vers les terres lointaines d’un pas-si-Nouveau-Monde réputé toujous à découvrir, sinon à adopter.
Il se trouve que j’aime beaucoup Pierre Lapointe et que j’adore Emilie Simon ?
Eh oui… C’est bien triste en effet. Mais n’oublions pas que Paris (et ses journaleux) n’est pas la France, chers Montréalais … Comme Montréal n’est pas le Québec.
Bien vu. Encore un effort et vous admettrez aussi que « certains » Parisiens ce n’est pas « les Parisiens », qu’un producteur faisant office de chroniqueur n’est pas « les journaleux », etc.
Que je vous aime!!!! MERCI!!!! Je pense souvent que la différence entre les français en France et nous, et bien, nous on est des français heureux… Merci Monique! XX
Merci Monique d’être une voix qui est lue et respectée et de dire haut et fort aux français qu’ils utilisent des expressions à mauvais escient.
L’autre jour, le community manager de L’obs a publié sur Facebook un article sur les quebecois. Il a terminé la description du post par « Tabarnak ». J’étais extrêmement frustrée de voir ça publié de cette manière innocente. J’ai écrit un commentaire bien entendu, mais a t’il même été lu ? La prochaine fois, j’enverrai un courriel au courier des lecteur.
Cher Monique, j’apprécie tellement ta note ci-dessus !
Beaucoup plus de gens de la presse écrite et parlé du Québec devraient s’élever contre ces TABARNAK de Français qui se croient le nombril de monde.
Tout, de tv ou radio ,n’entre chez moi et ce depuis un bon moment !
A bon entendant, salut
Vous interprétez beaucoup trop ce ‘tabarnak’, dans ce cas c’est plutôt un clin d’oeil, la plupart des Francais de France qui ne sont jamais venus ici n’ont aucune idée de ce que ‘tabarnak’ veut dire et comment on l’utilise, mais tout le monde l’a déjà entendu.
Donc sous-entendre que en disant ca, la journaliste veut dire que blablabla c’est vraiment surinterpréter ce qu’est réellement le texte original.
Pour le reste, il y a des vérités, il y a certes autres chose que Garou ou Celine Dion au Québec. En attendant, c’est plutot la faute des artistes QC qui vont en France et qui surjouent leurs rôles de Québecois un peu benets pour se rendre sympathiques. Ils ont aussi une part de responsabilité la-dedans