Tenue de ville

Def Leppard à Québec le 11 avril

<p><img src="http://www.voir.com/blogs/franois_garipy/tenue%20de%20ville_def.jpg" border="0" alt="" /><em>Def Leppard</em></p>
<p><br />C’est bien la première fois que le guitariste d’un groupe ayant pressé 50 millions de disques me téléphone pour faire la promotion d’un show dans cette chronique. À la loto <strong>Def Leppard</strong> des entrevues, j’ai pigé <strong>Vivian Campbell</strong>. Tant mieux, l’Irlandais paraît très gentil et connaît les sentiers de l’interview comme peu.<br />Le bilan de Def Leppard ne se résume pas qu’à l’art du refrain d’aréna à son paroxysme, c’est aussi une quête rock presque parfaite de l’absolu. L’une des belles depuis une trentaine.<br /><em> </em><em>Voir: Lorsqu’on a gratté pour Def Leppard, mais avant aussi pour Dio, Whitesnake, en plus d’avoir poussé Sweet Savage et d’autres projets, est-ce qu’on se considère comme un mercenaire du rock?<br /></em>Vivian Campbell: «Définitivement (voire defleppardivement?), mais tu sais, je suis membre en règle de Def Leppard depuis 1992 et j’ai le sentiment de faire partie intégrale de la formation. Jamais les autres membres du groupe n’ont cessé de me faire sentir comme leur égal.»</p>
<p><em>Les vieux fans comme moi ne considèrent plus Def Leppard comme un groupe métal depuis la parution de l’album </em>Pyromania<em> en février 83, qui s’est écoulé à 15 millions d’exemplaires. C’est la même idée au sein du groupe?<br /></em>«Tout à fait d’accord avec cette affirmation. Def Leppard est un groupe rock qui cherche à plaire avec des chansons accrocheuses et une attitude sympathique… Mais avec le recul historique, qui considère encore nos deux premiers albums comme du métal?»</p>
<p><em>Quel genre de concert préparez-vous pour Québec? Êtes-vous du genre à tester sur nous votre nouvel album en tablettes le mois prochain?<br /></em>«Pas du tout. Pour être franc, nous ne jouons qu’une seule nouvelle pièce de <em>The Sparkle Lounge</em> [disponible le 29 avril]. Le reste se résume à l’idée d’enfiler nos succès. De toute façon, la plupart des gens qui viennent à nos concerts ne veulent que ça, comme nous d’ailleurs!»</p>
<p><em>Est-ce que Def Leppard est démocratique ou certains membres sont plus influents?<br /></em>«Tant d’un point de vue business qu’artistique, nous avons tous une influence sur la destinée du band. Mais il demeure que <strong>Joe Elliott</strong> [le chanteur] est celui qui a imaginé en premier Def Leppard, ce qui lui assure un statut particulier. Et c’est bien comme ça.»</p>
<p><em>On se délecte, par les temps qui rockent, à lire les «bios défonces» de Nikki Sixx, Axl Rose et d’autres. À quand celle de Def Leppard avec détails croustillants sur les groupies enrôlées – surnommées Dick Lickers – et les rumeurs de gros câlins sous la scène durant les concerts?<br /></em>«(Rires) J’écris depuis longtemps: un jour peut-être, alors. Mais je n’en suis pas à cette étape de ma vie. Def Leppard est encore très actif quand on compare ce groupe à d’autres. Mais il faut savoir aussi qu’écrire la vie d’une rockstar, c’est impliquer bien des gens – bien des femmes surtout…»</p>
<p>Def Leppard sera en compagnie de <strong>Styx</strong> et son chanteur <strong>Gowan</strong>, de même que de <strong>REO Speedwagon</strong> le vendredi 11 avril au Colisée de Québec.</p>
<p>WEBSTER ET CIE <br />C’est le printemps, même que <strong>Webster </strong>se joint à <strong>Caya </strong>et <strong>Otages</strong> pour un concert hip-hop à l’Espéranto de Lévis le samedi 5 avril. À vendre sur place, futurs t-shirts vintage et CD confidentiels. Seulement que huit balles à votre arrivée. (55, côte du Passage, Lévis)</p>
<p>GLOBAL METAL<br />Véritable objet de fierté dans la communauté métal, <em>A Headbanger’s Journey</em>, le premier film du cinéaste anthropologue canadien <strong>Sam Dunn</strong>, a déjà engendré une suite du nom de <em>Global Metal</em>, un documentaire sur la diversité du genre dans certains pays comme la Chine, l’Inde, le Japon, le Brésil et d’autres. Je vous conseille vivement le visionnement du jeudi 27 mars à 21h30 ou du vendredi 28 à 16h45 au Cinéma Charest. La fébrilité de la première canadienne, dans le cadre du Festival de cinéma des 3 Amériques, ajoutera à cet exaltant documentaire sur la fascinante culture métal. </p>
<p>MÉTATUK<br />Au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald de la rive sud du fleuve, les musiciens de <strong>Métatuk </strong>montent sur scène, toujours en selle sur une démarche fusion unique. Musique libre pour 15 $, le 28 mars à 20h. (2172, chemin du Fleuve, Saint-Romuald)</p>
<p>MASHUP POTATOS AU CERCLE<br />Imaginez une cliquette de disc-jockeys entraînés, comme des héros traversés par une force les dépassant, qui invitent les gens au premier anniversaire d’une association fondée sur l’art de faire la fête. Platinisme électro de variétés le 11 avril au Cercle, sous la supervision des sages du clan Fokus. Une strophe de huit huards à la porte dès 21h. Aussi, <strong>Guns n Bombs </strong>de Californie sans portier ce samedi 29. (228, rue Saint-Joseph Est)</p>
<p>DEVRAIENT FONDRE UN JOUR DANS MON IPOD, COMME TOUT CE QUI EXISTE<br />Fink – <em>If Only</em><br />Chocolat – <em>Jean Ferrat</em><br />Jerry Vale – <em>Send Me the Pillow You Dream On<br /></em></p>