Ellen Allien à Québec

<a href="http://www.voir.ca/blogs/franois_garipy/tenue%20de%20ville_ellen.jpg"><img src="http://www.voir.ca/blogs/franois_garipy/tenue%20de%20ville_ellen.jpg" border="0" alt="" /></a> Ellen Allien
Jamais un compositeur de musique électronique pour plancher de danse ne m’a semblé aussi fascinant. Pas même Plastikman ou Felix da Housecat, ni même Tiga. En résumé, je considère les efforts musicaux d’Ellen Allien et son label Bpitch Control comme le raffinement suprême en musique électronique. Pour souligner son troisième passage à Québec le 9 mai au Cercle, nous avons gentiment correspondu par Internet la semaine dernière.
Voir: Tu assumes pleinement que ton nouvel album SOOL soit de facture minimale, alors que d’habitude, tu crées une musique toujours très dense. Comment t’est venue l’idée? Ellen Allien: «L’idée de départ pour SOOL était de ne pas surproduire, mais de plutôt utiliser des sons intelligents, élégants et abstraits pour les marier avec les voix que j’avais travaillées préalablement en vue de cet album. En fait, j’ai essayé d’éviter à tout prix les sons cheesy. Le résultat donne exactement ce que j’ai actuellement le goût d’entendre, tant dans les clubs qu’à la maison…»
Que veut dire SOOL? «Sool est ma planète imaginaire sur laquelle j’aimerais vivre… Mais dans la vraie vie, Sool est une région très pauvre en Somalie. Avec ce disque, je voulais faire ressortir le contraste entre les pauvres et nous, les riches qui vivons dans un monde fantastique, un monde rendu possible par le simple fait que d’autres souffrent de notre confort.» À quel genre de concert aurons-nous droit à Québec? «Je vais laisser beaucoup de place à ma musique, de même qu’à celle de mon label Bpitch, mais il est important de dire que je serai à Québec avec Sascha Funke, qui vient lui aussi de faire paraître un disque du nom de Mango.»
Avec quels outils Ellen Allien travaille-t-elle en studio? «Je travaille principalement avec le logiciel Logic et bien des claviers synthétiseurs, un genre de mélange d’analogique et de numérique… Aussi, j’aime bien les collaborations. Sur mon dernier disque, j’ai travaillé avec Smash TV alias Holger Zilske et aussi Apparat.»
De ton point de vue privilégié d’artiste et de patronne de label, comment doit-on entrevoir l’avenir de la musique enregistrée? «La seule chose que je peux affirmer sur le sujet, c’est que l’avenir de la musique passe indubitablement par le numérique et rien d’autre!»
LANCEMENT LOST FINGERS Ce lundi 5 mai au Cercle, le trio The Lost Fingers, avec à sa tête Byron Mikaloff (jadis de One Ton, mais toujours avec Bunka Busta…), lance un premier album de revisites des grands succès des années 80 à la manière manouche. (228, rue Saint-Joseph Est)
RAVE DE LA SEMAINE Je vous en parlais la semaine dernière, les raves sont maintenant rares à Québec. C’est donc à vous de planifier votre nuit du vendredi 2 mai avec Eve-N, Cotton, Stabba avant minuit, puis Shango et sa bande par la suite. Deux salles seront aménagées dès 21h. Billets en vente chez Platine et Exo, une présentation de Chris Paris d’Old School. (825, côte d’Abraham) 
MOSSA AU SONAR Le Montréalais Mossa passe par la console du Sonar le mercredi 16 mai pour un concert qui devrait animer les friands de musique house bien distillée. Aussi de la partie, M.I.M. et X-Cube, mais aussi l’ami Bleupulp de Lévis, qui ne cesse de pondre des sons via <a href="http://www.pertin-nce.com/">www.pertin-nce.com</a>. Aussi concernant Mossa, si vous êtes à la recherche d’une façon de découvrir ce compositeur qui n’a rien à envier à Akufen, Champion et les autres, tendez l’oreille en direction de Some Eat It Raw, vous ne serez pas déçus. (1147, avenue Cartier)
PINCH OF LOVE 3 Le plus gros rassemblement de moustachus au Québec est annoncé devant Chez Dagobert, sur la Grande Allée, le jeudi 22 mai prochain. Une confirmation qui m’est venue de mon collègue David Marcoux d’Énergie, qui assure que plus de 5000 personnes ont participé à l’événement l’an dernier. (600, Grande Allée Est)
U2 3D AU IMAX Loin de moi l’idée de vous remplir avec U2 3D, le nouveau film-concert de U2 tourné dans plusieurs villes d’Amérique du Sud dans le cadre de la tournée Vertigo. Les critiques sont tout simplement unanimes: il s’agit d’une œuvre majeure, peu importe votre intérêt pour la bande à Bono Vox. Juste vous mentionner qu’avec le recul du fan de U2 que je suis, n’ayant jamais manqué une visite du groupe dans la province de Québec depuis 1987, je peux affirmer que rien n’égale la formidable sensation d’assister à cette mitraille de stimuli en surround 5.1 sur un écran de 70 pieds sur 100. Tellement captivant qu’on a l’impression d’être un ange survolant le concert, un ange auquel on aurait greffé une troisième oreille. Dès le 9 mai, seulement 14 $ la dose. GOLF HABS GOLF DANS LE IPOD CETTE SEMAINE Gui Boratto – Addicted vol. 2 Les Moquettes Coquettes – Carla Brunette Dave Matthews Band – Crash Into Me