Que le prochain gouvernement soit minoritaire ou majoritaire, qu'il soit libéral ou péquiste, nos problèmes resteront entiers. Et ce n'est pas l'argent du budget Harper qui va régler quoi que ce soit. <p>La campagne électorale aura eu cela de bon qu'elle aura été un puissant révélateur de certains de nos problèmes les plus importants, dont celui de la fragmentation de la société québécoise et de la multiplication des points de conflit. C'est comme si, dénués de projet national pour le moment, et à défaut de nous battre avec Ottawa qui calme de plus en plus le jeu, nous commencions à nous retourner les uns contre les autres.<p>À travers cette campagne de cour d'école où les chefs se sont traités de menteur, de coquille vide, de catastrophe, et j'en passe, des clivages bien plus réels sont apparus. <p>Le pseudo-débat sur les accommodements raisonnables a fait surgir celui qui éloigne de plus en plus le Montréal multiculturel des régions. Plutôt que de se mettre à l'écoute l'un de l'autre, on sent monter une animosité mutuelle. <p>Chez plusieurs Montréalais, il y a ce brin troublant de condescendance envers les régions, incluant celle de Québec. On leur donne l'impression qu'il serait devenu ringard de vivre dans un environnement essentiellement francophone. Ça tient de l'inconscience la plus totale de l'importance des régions dans la préservation du français, et de bien plus encore.<p>Dans les régions, un écoeurement certain envers Montréal s'exprime par la caricature, dont celle de la "gau-gauche du Plateau Mont-Royal". Comme si de vivre sur le Plateau était devenu un crime contre l'humanité, ou qu'on perdait de vue la nécessité évidente d'avoir une métropole forte et diversifiée.<p>Et les chefs d'encourager ce clivage. Dans cette élection, Montréal n'est même plus un enjeu. On n'en a que pour les régions, là où ces fameuses luttes à trois vont décider du vainqueur.<p>Quant aux analystes surpris par la montée de l'ADQ, certains auront aussi préféré qualifier ces appuis d'adolescents ou d'immatures, plutôt que de tenter de comprendre ce que ça pouvait cacher. <p>Ce qui nous amène aux clivages économiques. Ici comme ailleurs, ils se creusent de plus en plus. C'est vrai que beaucoup de monde en arrache. Mais la classe moyenne en arrache aussi. D'où sa réceptivité à Mario Dumont, le seul chef donnant l'impression de s'en préoccuper.<p><b>LES GIROUETTES</b><p>La campagne aura aussi révélé des chefs politiques aux convictions flexibles et changeantes. Dumont n'aura pas été la seule "girouette" à virer de bord pour des raisons électoralistes.<p>Jean Charest, pourtant premier ministre, n'aura pas hésité une seconde à jouer avec la question explosive de la partition du Québec. Une vraie honte. Quant à André Boisclair, il aura été de droite une semaine, du centre la suivante, pour finir à gauche avec son appel aux "progressistes, féministes et altermondialistes"!<p>Du débat des chefs au passage obligé au spectacle de la grand-messe de T<i>out le monde en parle</i>, aucun ne se sera démarqué par la force ou la constance de ses convictions. Le "clientélisme" aura dominé cette campagne comme aucune auparavant. Nos chefs ne font plus dans le "qui m'aime me suive", mais dans le "je suivrai qui voudra m'aimer". <p>Quant à la "gauche", elle demeure surtout divisée entre Québec solidaire, le Parti vert et le SPQ Libre du PQ. Les trois principaux partis peuvent donc dormir tranquilles.<p><b>UN QUÉBEC DOMESTIQUE?</b><p>La campagne aura aussi montré la confusion des genres qui perdure dans le mouvement souverainiste – une confusion qui s'accentue depuis le dernier référendum.<p>On aurait pu croire qu'après avoir vu Stephen Harper leur confisquer leurs combats pour l'UNESCO, la "nation" et le déséquilibre fiscal, les chefs souverainistes auraient appris leur leçon: qu'ils se concentreraient sur leur option et cesseraient de jouer sur le terrain des fédéralistes. Pas tout à fait.<p>Si, le lendemain du budget Harper, le chef du PQ ramenait la souveraineté dans le décor, dans les heures qui l'ont suivi, c'est le réflexe provincialiste qui a pris le dessus. Et voilà qu'on ouvrait un nouveau front avec Ottawa: récupérer des points d'impôt ou la TPS. Encore ce réflexe d'améliorer le fonctionnement de la fédération. Le "rendez-nous notre butin", ça sent pas mal l'autonomisme.<p>Non, non, disent-ils, plus le butin revient, plus ça aidera à faire l'indépendance! Vraiment? Si l'indépendance se faisait par points d'impôt interposés ou par chèques d'Ottawa, ça se saurait. Et l'on ne verrait pas Jean Charest, Mario Dumont et Stephen Harper mener le même combat.<p>En 1962, Hubert Aquin, un de nos penseurs les plus "lucides" – dans le vrai sens du mot -, craignait ce qu'il appelait la "domestication" du Québec. À voir les trois chefs remercier Harper en choeur pour son budget, il y a de quoi s'en inquiéter.<p>Sur un plan, disons, plus optimiste, il reste qu'en révélant des problèmes et des clivages importants, cette campagne nous aura rendu un très grand service. À condition, bien sûr, de ne pas les oublier le 27 mars au matin. <p>Et à condition de vouloir les regarder avec lucidité. Pas celle de Lucien Bouchard… Celle d'Hubert Aquin. <p>
La campagne électorale se termine en queue de poisson, on s’agite avant de vôter, avant de se noyer dans les promesses, on tourne la tête de gauche à droite, on critique la tenue vestimentaire des chefs, mais on oublie les foulards, les turbans et les tapis de prière à la cabane à sucre, pourquoi personne ne parle pas d’un ticket modérateur qui soignerait le budget de la santé, pourquoi les gens ont peur d’un autre référendum, ce n’est pas un suppositoire, c’est notre seule arme tranchante sans combat sanglant. Les 46% de souverainistes du Québec vont-ils se laisser mener par les partis fédéralistes, les Québécois vont-ils tomber à genoux devant la dernière déclaration de Stephan Harper, cette menace de négocier nécessairement avec un gouvernement provincial d’allégeance fédéraliste, encore de l’ingérance, comme toujours Ottawa agite le bras canadien, la main mise sur nos champs de compétence, pendant ce temps les trois gros autobus arrêtent dans les villages, séduisent le terroir, creusent le fossé entre les régions éloignées de la métropole, nous avons la révélation que nous ne sommes pas encore un peuple matûre, « Je me souviens » pour ne pas oublier d’où on vient pour ne jamais y retourner.
Selon toutes évidences, nous n’apprendrons jamais de nos erreurs. Car il n’y a pas que les chefs de partis qui jouent à la girouette, il y a hélas nous, les électeurs.
On arrive à ce désolant constat lorsque l’on regarde les sondages. On préfère avoir l’A.D.Q. au pouvoir, mais on considère Jean Charest comme le plus apte à diriger le Québec. Et ça change d’une semaine à l’autre. Pourtant, tout le monde s’entend pour dire que la crise dans les hôpitaux persiste et que les »défusions » sont un fiasco monumental.
Ouais ! Définitivement, ce sont les électeurs les vraies girouettes dans toute cette mésaventure.
Mme Legault, votre papier m’a fait sourire a plusieurs reprises, notamment lorsqu’il est question du fossé social et culturel entre Montréal et les régions.
Vivant la moitié de mon temps dans un milieu rural de l’Estrie, et la seconde dans la grande métropole, je suis témoin des différences marquées entre l’un et l’autre.
Ce que vous dîtes concernant la langue française est des plus véridique. Je suis toujours étonnée, lorsque je franchis la porte d’une boutique montréalaise, d’être abordée en anglais. Il y a même des super marchés où les employés peinent à me répondre dans la langue officielle de la Province, alors qu’en Estrie, je me demande comment une personne unilingue anglaise arriverait sans heurt à faire ses courses à Sherbrooke. Bien sûr, la personne anglophone trouvera toujours des gens qui s’efforceront de l’accueillir dans sa langue, alors que les francophones unilingues ne trouveront pas automatiquement la pareille, surtout à Montréal…
Montréal n’appartient plus a un groupe uniforme québécois, et ça depuis longtemps. Elle est un amalgame de différentes cultures en provenance d’un peu partout sur le globe. C’est une richesse en soi, pour autant que personne n’oublie qu’on se doit d’aller les uns vers les autres pour vivre en harmonie. Les discussions et les arrangements sont nécessaires. Puisque l’immigration est présente à Sherbrooke, le débat sur les accommodements raisonnables s’y applique également, même si l’échelle y est moins grande. Pourtant, a trente minutes de la ville, le sujet devient une bête curieuse. La majorité étant composée de francophones et d’anglophones ( ayant parfois eux-mêmes leurs propres problèmes de coexistance ) de souche canadienne, l’humeur n’est pas au compromis et les réponses semblent un peu trop évidentes.
L’écart est là et bien profond. Les enjeux électoraux sont de plus en plus divisibles entre Montréal et les Régions, et il est évident que les futures élections n’y changeront rien…
La campagne tire à sa fin et personne ne peut dire qui sera le prochain gouvernement. Est-ce que l’ADQ va persisté ou est-ce que les Libéraux vont revenir en force à la ligne d’arriver? Une chose dont je suis convaicu par exemple , c’est que le PQ ne passera pas encore cette année. Le jour ou l’on a préféré André Boisclair à la place de Pauline Marois , le PQ venait de se tirer une balle dans le pied. Demandez aux Libéraux fédéraux et ils vous diront la même chose avec Stéphane Dion.
Je retiens de cette campagne que les Québécois sont tannées de se faire dire le même discours 4 ans après 4 ans. Baisse d’impôt , argent dans les hôpitaux et déséquilibre fiscal (Qui relève du fédéral pourtant). Le québec est en voie de voter pour un vrai changement. Mario Dumont est-il capable de gouverner le Québec? Je pense bien que oui. Des idées nouvelles et les valeurs aux bonnes places. Je ne veux plus des baisses d’impôts à Charest. De toute façon , c’est 40 cennes par paye que je vais faire.
La souveraineté avec André Boisclair? Laissez-moi rire un peu. Je suis en faveur de la souveraineté mais ce n’est pas avec ce chef qu’on va y parvenir. Le prochain référendum sera probablement le dernier , il ne faut pas rater notre coup. C’est pour ça que tout les souverainiste devraient votés pour l’ADQ pour que dans 4 ans avec un nouveau chef , on sera mieux armé pour devenir souverain.
Au lendemain de l’élection soit le 27 mars , André Boisclair devra remettre sa démission et on pourra commencé le vrai travail pour l’indépendance du Québec. On devrait dire comme aux olympiques…Québec 2011.
En attendant , que Mario Dumont essaie de remonter les finances du Québec et qu’il nous débarasse des commissions scolaires qui ne servent à rien. Qu’il aide les familles et surtout qu’il tiennent sa promesses de faire payer les prisonniers qui en ont les moyens.
On garde notre objectif mais on attend pour Québec 2011!!!
Il ne faut pas confondre élection provinciale et campagne référendaire. Cette élection en cours concerne l’élection d’un gouvernement qui ne peut être que provincial. Ceux qui confondent les termes en rêvant que le fait de penser qu’une élection provinciale peut être référendaire se trompent. Jamais des résultats d’élections avec plusieurs partis politiques en lice ne pourraient être déterminants pour affirmer une quelconque souveraineté, encore moins une indépendance qui n’aurait de nationale que le nom parce qu’elle ne serait reconnue par qui que ce soit à part ses promoteurs. Les partis en lutte se sont donc positionnés pour cet enjeu de gouvernement provincial et ils ont eu raison. Il n’y a pas là sujet de se formaliser. C’est à la campagne référendaire qui pourrait venir ensuite à régler le tir en conséquences.
Entre-temps, ce n’est pas sur la question nationale autour de laquelle tournent les enjeux, mais sur la capacité des équipes et des chefs de parti à gouverner. C’est alors que tous et chacun tire à lui les conclusions qu’il estime être les meilleures pour lui. Dans ce raisonnement à courte vue, les positions se font farouchement individualistes. Chacun espère à la fois payer moins d’impôts et retirer davantage de bénéfices des deniers publics. Chacun regarde l’endroit où il lui serait le plus facile de piger dans la caisse.
Cette immaturité, le parti libéral vient encore de l’encourager en promettant encore des baisses d’impôts alors que les finances publiques sont précaires et en déséquilibre. Le parti de l’ADQ va aussi dans le même sens en disant qu’un budget libéral qui réduirait les impôts à même les revenus de péréquation pourtant dédiés au maintien des services en santé et en éducation pourraient être dépensés chez des dépanneurs. Pour un peu, on se croirait à la belle époque où les votes étaient mis en bouteilles.
Je ne sais pas pour vous, mais moi dans mon quotidien, lorsqu’il y a des interrogations peu importe le sujet, ça finit immanquablement par être le signe de piastre qui explique , ou justifie la fin et les moyens…Je m’explique! Pensez-y, on dit que tout a une fin dans la vie et je pense qu’on peut aussi dire que c’est l’argent qui décide de tout dans la vie.
Ramener à la plus simple expression, les chances de chaque parti pour remporter les élections sont donc directement proportionnelles à la mise en application de cette règle simple et à en contrôler le timing (révéler les annonces les plus percutantes juste avant les élections ).
Que ce soit Jean Charest qui promet de consacrer totalement l’argent de la péréquation de Harper à baisser les impôts de la classe moyenne ou encore mr. Dumont qui sort une note sur le bris prévisible prochain du pont de la Concorde à Laval juste avant les élections pour ne relater que ces quelques exemples visent à nous convaincre que tel ou tel programme de tel parti au bout de la ligne ,nous fera gagner plus d’argent individuellement ou collectivement à plus ou moins long terme et ça fonctionne!
Comme quoi ,une fois de plus ça prouve que l’argent est le nerf de la guerre !
On pourrait même prévoir que le prochain ministre sera celui qui aura le mieux composer avec ces réalités toutes humaines : l’instinct de conservation, du progrès et du mieux-être !
Josée, vous avez raison de déplorer le simplisme des catégorisations mutuelles dans ce débat « Montréal contre les régions ». J’ajouterais qu’ayant vécu dans diverses régions et résidant aujourd’hui à Montréal, j’estime que ce sont les Montréalais qui connaissent moins les « autres » plutôt que l’inverse, justement parce qu’on vient régulièrement d’aussi loin que la Gaspésie pour étudier en ville, et quand on vit en région on est aussi familier de ces trajets de 12 heures en voiture pour aller chercher ce qu’on ne trouve souvent que dans la métropole. Donc, si le ressentiment des « ruraux » est une réalité, il est à mes yeux plus compréhensible que la condescendance des « urbains » qui s’imaginent connaître le monde et ignorent leur propre pays.
Vous-même n’échappez pas à la tentation de simplifier les termes du débat, quand vous évoquez un clivage économique comme piste d’explication. Or, la région de Québec est appremment celle oû l’économie se porte le mieux présentement et oû le chômage est le moins élevé. Alors, d’oû vient-il le sentiment d’exclusion? Je n’ai pas de réponse. Mais peut-être que Boisclair met le doigt dessus quand il dit que le nationalisme et l’idée d’indépendance ne peuvent plus se nourrir de la conviction d’être exploité qui a alimenté le mouvement séparatiste à ses débuts; il a fait le pari qu’on pouvait le renouveler à partir de bases plus positives telles que la fierté et l’ambition (moteurs du patriotisme américain, par exemple); mais dans beaucoup de régions du Québec (y compris dans la capitale) oû il n’y a presque pas d’anglophones en dehors de la saison touristique, et pas d’anglais en dehors de la télévision, il peut être facile d’oublier la réalité continentale.
Un groupe semble avoir été oublié durant cette campagne électorale: les pauvres. Et je ne parle pas que des prestataires de l’aide sociale, aptes ou inaptes au travail. Je pense aussi aux retraités et personnes âgées qui ont un revenu de retraite, privé ou gouvernemental, assez bas pour ne pas payer d’impôt, dont certains ont droit, en tout ou en partie, au supplément de revenu garanti. Je pense aussi aux travailleurs, avec ou sans conjoint, avec ou sans enfants, devant se contenter d’un emploi à temps partiel ou ayant la chance d’avoir un emploi à temps plein, mais qui doivent se contenter, dans les deux cas, d’un salaire tellement bas qu’il ne paient pas d’impôt.
Le PLQ et l’ADQ parlent et promettent des réductions d’impôts. Qui en profite? Les riches et la classe moyenne, sûrement pas les pauvres! Et les nouvelles déductions non remboursables, comme pour les frais d’isncriptions aux activités sportives des enfants? Les familles riches qui envoient leurs enfants faire beaucoup de sports seront les plus grands bénéficaires, car ils peuvent permettent à leur progéniture de faire beaucoup de sport, et comme leur taux d’imposition est élevé, leurs déductions risquent d’être très intéressantes.
Quant aux familles de classe moyenne, elles doivent se restreindre à moins de sport, et les déductions ne seront pas aussi intéressantes que pour les riches. Et les pauvres? Pourquoi n’auraient-ils pas droit à une aide gouvernementale pour inscrire leurs enfants à un sport?
Comment le gouvernement paiera-t-il ces baisses d’impôts et ces nouvelles déductions fiscales? En augmentant les tarifs de services (Hydro-Québec, Centres de la Petite Enfance) dont mêmes les pauvres ne peuvent se passer. Donc, la baisse d’impôt et les déductions fiscales sont payées par les pauvres. Les riches et la classe moyenne se rattrape avec ces baisses d’impôt et ces déductions.
Pourquoi les partis politiques méprisent les pauvres? Ils ne peuvent donner, et sont inintéressants.
Il y a environ 40% (je suis peut-être trop généreux) des Québécois qui comprennent vraiment les enjeux de la politque québécoise. Les 60% restants votent selon la mode ou selon l’humeur qu’ils ont quand ils sont dans l’isoloir. C’est triste de voir que notre société est peuplé de mous qui chialent mais qui dans le fond ne savent même plus ce qu’ils veulent et ne savent plus pourquoi ils chialent. C’est le paradoxe de la population québécoise, très impliquée en théorie, mais amorphe en pratique. Combien peuvent dire qu’ils connaissent la plate-forme des 5 partis principaux ? Qui peut seulement nommer les 5 chefs ? Qui peut nommer les 5 candidats de son comté ? Et après on veut nous faire à croire que les Québécois s’impliquent en politique. Tous les simagrés que les politiciens font dans les médias font seulement d’eux des clowns pour avoir leur 15 secondes de gloire dans le journal télévisé! Je ne comprends pas pourquoi cette campagne est la plus vide de l’histoire quand le contexte est le meilleur pour avoir un vrai débat d’idée sur l’avenir du Québec.
C’est vraiment triste de voir comment nous les Québécois ont s’accroche à rien et que nous retenons seulement des niaiseries sans importance. Je veux un débat d’idées, pas de l’obstinage pendant 2 heures dans ce qui est supposé être un débat. Je ne veux pas une campagne de salissage à l’américaine, je veux un débat d’idée, je veux un avenir pour le Québec … battez-vous politiciens pour que vos idées passent, il ne faut pas seulement sourire et dire votez pour moi, il faut construire des idées pour le Québec à venir.
Je suis sur que je ne suis pas seul à vouloir des visions d’avenir et non pas une guerre de cours d’école. C’est complètement ridicule de voir un combat à 3 devenir une perte de temps pour tout le monde. En souhaitant un gouvernement majoritaire qui pourra construire de nouvelles idées et pas seulement penser comment gagner dans 4 ans!
Bonne fin de campagne et allez voter en grand nombre !
J’aime beaucoup votre analyse. On a occulté Montréal de cette campagne électorale. Pourquoi ? Parce qu’on sait qu’à Montréal, les jeux sont faits et qu’ils sont toujours faits d’avance. Pourquoi s’y attarder ? On a vu André Boisclair séduire Gérald Tremblay cette semaine. Doit y avoir du brasse-camarade en haut lieu.
Montréal est en partie responsable de cette situation. Il est vrai que la métropole prend de plus en plus sa place au Canada. C’est bien, mais les concessions que les montréalais ont consenties, les Québécois n’y sont pas prêts. Ailleurs, en région, on ne vit pas au rythme de Montréal et c’est très bien ainsi. On n’est pas plus habitants pour autant. L’équilibre doit se trouver entre une ouverture, une tolérance et un respect de nos valeurs fondamentales.
La raison pour laquelle l’ADQ connaît son grand succès n’est pas rationnelle. Quelque chose ne fonctionne plus avec les vieux partis. On veut protester et on veut que ça se sache. On veut être écoutés. On le sait que le programme de l’ADQ est faible, mais cette formation politique est en ébullition. On a des chances que le message passe. Ensuite, on verra bien. Un gouvernement minoritaire serait très bien pour les prochains mois. C’est ce que je souhaite.
Votez pour qui vous voulez, mais ne votez pas pour les Libéraux du Conservateur en chef !!!
Je ne me cache pas, mon choix est clair, net et précis.
Si le prochain gouvernement n’est pas adéquiste, je serai extrêmement déçu et pas que pour moi.
Minoritaire ou majoritaire, ça n’a pas d’importance du moment que le «cauchemar Libéral» se termine. Loco Locass a bien tenté de réanimer la flamme avec la chanson «Libérez-nous des libéraux» et pourtant je ne voterai pas PQ. même si je suis profondément et indéniablement souverainiste.
Un État souverain, quel beau rêve.
Chaque fois qu’on m’a donné la chance, j’ai voté pour faire du Québec un pays, chaque fois j’ai été déçu, mais il est clair que je voterai toujours pour cette option peu importe les risques économiques, les risques de guerre civile, etc. Rien ne peut me faire changer d’idée, car mon pays ce n’est pas que l’hiver c’est le Québec !!!
Le PQ tente de convaincre, une fois de plus, qu’ils sont les seuls, comme le Bloc québecois, à pouvoir défendre les intérêts des québecois, à pouvoir faire avancer la cause souverainiste.
Mario Dumont propose «un Plan A pour le Québec, soit un plan d’affirmation, d’autonomie, d’action et d’avenir». Pour moi, ça c’est du concret. Toujours selon la plate-forme électorale : «L’ADQ veut redonner le goût aux Québécois d’évoluer vers
une plus grande autonomie politique et financière vis-à-vis d’Ottawa.»
Mois je vote ADQ parce qu’ils ont pour objectif de rédiger et d’adopter la constitution du Québec. De plus, ils proposent d’inscrire dans la constitution du Québec, l’appellation «État autonome du Québec».
Je ne vais pas copier la totalité de la plate-forme de l’ADQ, mais Jean «Je suis prêt» Charest ne mérite pas un second mandat, ni majoritaire ni minoritaire.
La semaine prochaine, il ne faut pas que les Libéraux soient encore en position de faire du mal au Québec, il ne faut pas qu’il soient en position de vendre d’autres monts comme le mont Orford…
Le problême avec la campagne actuelle c’est que nous avons un combat de coqs entre trois chefs et on oublie vite les candidats dans chaque comté . On s’en sert uniquement pour leur trouver des squelettes dans le placard . Tiens un tel a déjà été condamné il y a vingt ans pour une pécadille . Tiens un autre associe les juifs à des gens qui déclenchent des guerres pour faire plus d’argent . Un autre est gay et ‘les gars de la shop’ ne voteront pas pour un pédé .etc etc . Et c’est comme cela depuis le début de la campagne .
On dirait que nos chefs doivent traverser un champs de mines et il importe plus d’éviter de faire un faux pas , car sinon , kaboum . On assiste surtout à une lutte entre les régions , Québec et surtout Montréal .
Les régions se sentent éloigner du Plateau Mont-Royal . Montréal est très loin du Mont Orford et des éoliennes de la Gaspésie . Québec , ville de fonctionnaires , pas en région et non plus la métropole .
Qu’est-ce que cela nous donne . Des régions qui ne veulent pas de kirpan dans leurs écoles et des oreilles de crisse au tofu dans leurs cabanes à sucres . Il y a bien le petit Mario qui vient d’une région et qui parle notre langage , on votera donc pour lui . À Québec on n’a pas digéré , et avec raison , la loi matraque sur la convention collective des fonctionnaires . On vote Mario comme on a voté Harper .
À Montréal , on croit toujours aux belles promesses et surtout aux peurs des Libéraux . Pauvre de nous ,
Reste André Boisclair . Trop propre , trop poli , trop Plateau , pour bien du monde . On espère récupérer ceux qui ont cru et qui sont désabusés pour qu’ils reviennent dans le giron de la souveraineté .
J’ai hâte à lundi soir pour entendre : si la tendance se maintient nous aurons un gouvernement minoritaire …
J’abonde dans votre sens lorsque vous dites qu’une fois la campagne électorale terminée, que l’on aura élu un gouvernement, que la poussière retombera, nos problèmes resteront entiers. Puis-je souhaiter que les gens qui se présenteront aux bureaux de votation lundi prochain s’approprient cette idée en faisant le meilleur geste qui soit afin de garder tout près d’eux le véritable pouvoir: élire un gouvernement minoritaire.
Le débat sur les régions est enclenché et le demeurera tant et aussi longtemps que les régions elles-mêmes ne se prendront pas en main. Attendre de Québec tout comme Québec a attentdu d’Ottawa, c’est se peinturer dans le coin.
Les girouettes dont vous parlez ne sont-elles pas les icônes des politiciens? Personne de véritablement sensé ne croit ou n’imagine que l’économie et les « acts of actuality » sont les oeuvres des politiciens. Les ficelles ne sont pas entre les mains de quelque Charest/Dumont/Boisclair ou autre. Elles sont bien confortablement installées dans celles des banquiers, de tous ceux qui ont une influence directe sur les cours du pétrole ou des mines ou de l’industrie. Les politiciens ne sont que les révélateurs de cette clique qui ne se présente habituellement pas sous les feux de la rampe mais qui manipulent beaucoup solidement et peuvent changer nos vies. Choisir une girouette, lundi prochain, c’est à peu près le choix véritable que nous puissions avoir.
Vous relevez une idée d’Hubert Aquin dont nous commémorions le quarantième anniversaire de son décès la semaine dernière, à savoir la domestication du Québec. Juste de souligner les paroles de ce visionnaire disparu et, pire encore, auquel plus personne dans le monde politique ne s’identifie. Il est de ceux pour qui la voie du Québec passe par l’affirmation nationale se manifestant par l’indépendance. Sans association ou tout autre artifice d’ordre électoral.
Le 26 mars révélera que ce Québec a encore besoin de l’oxygène contenu dans les grands projets d’avenir en attente.
Une fois de plus, rétablissons les faits :
Le gouvernement fédéral fait un budget et redistribue l’argent des provinces aux provinces. Que le gouvernement provincial se réjouisse ou non des montants, cet argent est versé quand même. Cracherons-nous sur cet argent qui nous revient de droit, pour des principes déformés et ridiculisés par certains éditorialistes? Ouvrez les yeux et les oreilles : personne n’a remercié le gouvernement fédéral pour un cadeau gratuit.
Quant au fait que M. Boisclair en appelle à tout le monde et – contrairement à ce que vous prétendez – à Montréal, posez-vous la question : voulez-vous d’un gouvernement qui ne sert que les fédéralistes ou les « familles de la classe moyenne », ou encore un gouvernement qui rallie tout le monde dans un projet commun?
En ce qui concerne les clivages entre les différents sous-groupes de notre société, n’oubliez pas que ce sont les médias qui en sont les principaux vecteurs. À chaque scandale, vous creusez le fossé davantage. Passez un mois sans consulter un seul média. Vous verrez comment les choses sont différentes, tout-à-coup, et autrement moins dramatiques.
Cessez donc de remâcher votre discours de « tout va mal et c’est la faute du gouvernement ». Un gouvernement, c’est comme un gouvernail : ça oriente et navigue dans une direction précise. Si l’équipage – les québécois dans ce cas-ci – se plaint que le pont est sale parce qu’on a passé dans une tempête de crabes, c’est à eux de le laver. Arrêtez d’attendre que Harry Potter arrive au pouvoir, ou encore que Robin des riches prenne au pauvres pour redonner au classes moyennes supérieures.
Vous êtes malheureux? Interrogez-vous sur ce qui cloche dans votre vie et arrangez-vous! Ce n’est certainement pas la faute des politiciens, quels qu’ils soient.
À chaque nouvelle campagne électorale, on sort la même cassette: on veut un débat d’idées et non pas du tirage de cheveux entre chefs ! Mais, lorsqu’on y pense, c’est à qui la faute ?
Je ne veux surtout pas simplifier la question, mais il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des médias dans tout ceci. Et qu’on le veuille ou non, les médias en campagne électorale sont en mode Échos Vedettes: Qui a dit du mal de qui ? Qui a dit une bêtise ? Qui est gai ? Qui a déjà consommé de la drogue il y a des lunes ? Qui a contredit son parti en 94 ?
Pourtant, chaque parti a lancé sa plate-forme électorale. Bien que ces documents sont parfois vident de sens avec de beaux énoncés comme: « Nous ferons une meilleure gestion du système de santé » (c’est quoi une meilleure gestion du système de santé ???), les plate-formes renferment néanmoins les engagements et « promesses » des partis. Or, quand procède-t-on à une comparaison des 5 partis sur chaque enjeu aux nouvelles ? Jamais. Ce serait beaucoup trop long et fastidieux. Et surtout, ça ne capte pas l’attention de l’auditoire. C’est bien plus punché un petit topo 1 min 30 sec voyant la réaction d’André Boisclair à des questions comme: « Croyez-vous que votre homosexualité soit un boulet pour votre parti ? » Mais, sur ce point, est-ce la faute des médias ou bien la nôtre, auditeurs qui ne veulent que les petits scandales…? Les idées sont là, elles ne sont justent pas communiquées.
En terminant, le citoyen moyen a raison d’être amer envers la politique. La vraie politique n’existe plus, il ne reste que la « petite politique ». À quand remontent les derniers discours sortis des « trippes » non composés par 46 stratèges ? Une vraie réponse à une question, sans chercher à la contourner et ne pas répondre ? Ah oui, et arrêter de demander 1000 démissions de ministres… personne n’a jamais démissionné et personne ne le fera jamais…on fait juste perdre du temps d’antenne…qu’on pourrait utiliser pour les vrais débats d’idées !
Pour paraphraser Hubert Aquin auquel vous faites allusion, les Québécois seraient «fatigués culturellement». Déchirés entre leur confort et leurs convictions, ils ne se sentiraient pas la capacité d’exercer leur liberté politique. Celle d’agir sur leur réalité culturelle en lui offrant une réalité politique. Selon Aquin, un des premiers, sinon le premier intellectuel québécois à éclairer cette ambigüité, le nationalisme québécois moderne devait être universel et non pas ethnique.
Que signifient donc ces luttes fratricides entre Québécois ? D’où provient ce vent d’autodestruction ? Comment est né ce clivage entre les régions et la métropole qu’exploitent d’imprudents démagogues ?
Cette rivalité pour ne pas dire cette animosité entre Québécois n’est pourtant pas récente mais que vient-elle faire dans la campagne électorale actuelle ? À qui profite ce dénigrement entre compatriotes ? Sommes-nous donc si différents ? Montréalaise d’origine, j’ai habité il y a une vingtaine d’années, une municipalité de quelques milliers d’habitants située à environ une quarantaine de kilomètres de Montréal. À ma grande surprise, des Montréalais qui s’y étaient établis depuis des décennies étaient toujours considérés comme des «étrangers» et exclus des débats de la politique municipale, même s’ils payaient leur taxe et s’intégraient aux activités locales.
Quel est d’ailleurs ce mythe du Plateau ? Un quartier urbain dynamique que j’habite et que j’assume. Personne sur le Plateau ne s’en prend aux régions, ni aux pauvres ni aux étrangers. Des gens des régions habitent Montréal, l’enrichissent et intègrent sa culture. Si, en plus de justifier leur existence culturelle distinctive au sein du Canada, les Québécois perdent leurs énergies à se tirer des roches entre eux, la fatigue va nous terrasser culturellement, politiquement et inutilement sur un moyen temps.
Plus les années passent, plus il m’apparaît évident qu’il règne une grande camaraderie dans l’univers politique. Malgré les petites pointes que se lancent les chefs pour faire bonne impression, leurs couleurs me semblent très délavées. En réponse au sondage, on présente de nouvelles avenues en surveillant l’appât et qui mord à l’hameçon. Mais le jeu est vieux comme le monde et la recette éprouvée.
On cherche le moins pire des candidats pour qui voter, on espère un certain changement après l’élection, avec un portefeuille mieux nanti, mais la réalité demeure la même. La fameuse baisse d’impôt ne viendra jamais, nous sommes trop endettés. On se doit les fesses.
La campagne actuelle demeure risible, comme toutes les autres. La dernière, qui m’a vraiment impressionné, demeure celle de 1976, avec un balayage en règle et l’arrivée en force d’un nouveau parti, plein d’espérance.
Au moins la démocratie existera encore le jour de l’élection. Par la suite, un gouvernement minoritaire marquera peut-être un certain changement pour le Québec, puisque jamais connu auparavant, mais la camaraderie politique reprendra son air d’aller avec ses décisions loin du peuple et pour la gloire du pouvoir, peu importe le parti élu.
Savourons donc la démocratie le 26 mars, puisque le lendemain elle sera au rancart!
Allons-nous être capable de se brancher dans une élection qui s’en va à gauche, à droite? Sommes-nous encore capable de suivre les idées de nos politiciens? Il y a sûrement au Québec des gens qui trouvent qu’il y a trop d’impôts, mais qui sont contre l’effet que M. Cha-rest retourne l’argent au québécois en baisse d’impôt, y comprenons-nous qu’elle chose? Qu’il n’y a pas assez de libertés individuelles, ou qui pensent que tout fout le camp depuis qu’on a sorti Dieu des écoles et permis l’avortement. Au Québec ses gens-là n’ont pas de parti à leur image et préfère s’abstenir. Ces derniers jours, le premier ministre Stephen Harper, qui parle un français correct, répète son message de <>. Pas que le Québec soit une forteresse imprenable, au contraire. C’est Mario Dumont et l’action démocratique qui attire en ce moment. Certaines questions, entre autres, la sécurité et l’immigration sont néanmoins quasi absentes du discours politique au Québec. L’ADQ ne cache pas ses options clairement à droite sur les plans fiscals et économiques. L’intérêt que ce parti suscite, sa montée dans les sondages ont montré que la dynamique d’un vrai changement existe partout dans la province. Dans le Québec d’aujourd’hui, aucun groupe politique organisé n’est réactionnaire. Tous les parties politiques vont vers le progrès. Au fil des ans et des régimes politiques, on a compris que le libre marché et les libertés individuelles sont le meilleur garant du progrès économique et social, de la prospérité.
Les Québécois ne veulent pas d’un parti qui laisserait tomber les pauvres. De toute façon, je crois qu’on est rendu à un point où l’on vote pour une personne digne de confiance dans chacun de nos comtés plutôt que pour un parti. MOI, JE VOTERAI POUR LA PERSONNE EN QUI J’AI LE PLUS CONFIANCE ET ON VERRA QU’ELLE PARTI REMPORTERA SUITE À ÇA.
C’est vrai que la tendance montréalaise est arrogante. Ici les gens ont l’impression qu’ils s’auto-suffisent et qu’ils n’ont pas besoin des autres. La première chose qui m’a marqué en arrivant à Montréal est la manque de culture géographique. Beaucoup trop de montréalais n’ont jamais sorti de Montréal et des environs que ce soit parce qu’ils n’en ressentaient pas le besoin ou pour autres raisons. Oui il y a autre chose que la Métropole. Et oui vous avez besoin des autres. Le marché Jean Talon est certainement agréable à errer mais il ne faut pas oublier que les produits qu’on y vend ne proviennent pas du Centre Ville.
Quel attraction vivons-nous en ce moment !?!
Un Jean Charest qui se fait baiser,un Mario Dumont indécis dans ses directions ou, un parti québéçois qui veut se montrer au nu !…
Moi, je vote québéçois..moi,je vote pour André Boisclair car, je veux que nous nous dirigons vers un référendum gagnant !
Quelle personne sensée aimerait dire la vérité aux électeurs? Nous sommes et serons à la traine du fédéral qui a les cordons de la poche entre les dents. De plus Mr Harper ou Dion seraient complètement désarmés si par exemple les pétrolières décidaient de monter le prix de l’essence au prix européen de 2.00 et plus le litre, même lui est un pantin dans les mains des financiers.
Voila pourquoi nous n’avons à nous mettre sous la dent que des peccadilles comme la hauteur les chaines de trottoirs ou la possibilité pour les femme voilée de le rester même pour s’identifier aux élections.
Nous avons de moins en moins de prise sur l’avenir de nos enfants, ils vont s’en tirer, mais par la peau des dents et nous ne sommes pas un pays pauvre sans eau, sans électricité, sans éducationsuniversitaire presque universelle, sans systèmes de filets sociaux…
Un Chavez pourrait y arriver, mais qui veut en premier s’appauvrir pour après être maitre de nos ressources….
En plus les vieux partis n’ont que des solutions redondantes, des mirages électifs… L’ADQ a des idées soi disant neuves, comme dans la mode féminine, il ressort des cassettes 8mm de voila 40 ans… Presque tout ses électeurs étaient même pas conçu en ce temps là, de vêpres et d’angelus.
Je voterai encore PQ pour avoir un instant comme à la loterie l’impression que quelque chose bougera… Je ne peux pas voter PLQ qui est au pouvoir les mains serrées dans leurs petits gants de commandites provinciales du mensonge électoral.
Non, mais arrêter de chercher des bibittes et d’inventer des complots. C’est les journalistes qui essaient de créer le chaos à cause qu’ils n’y à rien qui se passe dans la campagne électoral. Les chefs de partis font du surplace alors les journalistes comme d’habitude créer la nouvelle. Tant qu’à ça faites nous donc part de la monter du scepticisme envers les journalistes par la population, mais ça pas un journaliste va en parler !
Pas besoin d’être un génie pour voir la pensée de Mademoiselle Legault. Chacun à le droit à son opinion, mais quand toutes les opinions des médias se ressemblent, il y a de quoi à se questionner !
Oui, madame Legault, vous avez tendance à vous faire la négatrice des problématiques de la campagne électorale. Au contraire, pour la première fois, depuis fort longtemps, nous avons eu droit à une campagne historique et palpitante de revirements, avec trois majeurs et deux mineurs. L’élément le plus extraordinaire de cette campagne est, de toute évidence, le vent de fraicheur de Mario Dumont, sa combativité, sa persévérance et sa brillante performance, avec des petits moyens financiers, quand on fait la comparaison avec les deux autres vieux partis. Vous devriez ne pas trop vous poser de questions sur le futur du Québec car, plus rien ne sera pareil, après la date du 26 mars 2007. Le Québec a besoin d’un souffle nouveau, venu, cette fois, des régions, qui ont été trop longtemps snobées et abandonnées à leur sort ( souvent misérable!). Le message de Mario Dumont a été entendu, haut et fort, par les régions et, le soir du 26 mars, c’est le vote des régions qui sera gagnant. Ce qui ne veut pas dire que Montréal sera forcément perdant. L’avenir du Québec doit passer par une nouvelle révolution ou mutation naturelle et, on devrait pas craindre tourmente et changements, puisqu’ils sont vitaux. Quant à la problématique des sujets électoraux tabous non résolue, demeurons positifs. Chaque chose se règle, en son temps…
Comment ls divers partis politiques médiatiser tel le PQ, l’ADQ et le PLQ, peuvent-ils être autre chose qu’une fabrication médiatique? Sondage après sondage les chefs et leurs équipes s’ajustent, ajustent le discours en fonction de charmer l’électorat. Les promesses qui ne peuvent tenir une fois au pouvoir pcq le discours est calqué sur les sondages, rythmés par ce qui fait vendre du journal. Dumont a très bien compris que parlez-en en bien parlez-en en mal, mais parlez-en lui donnait plus de presse, à mon humble avis il est celui qui réussit le mieux è se servir des médias. La période électorale en est un de séduction, mensonge, secret etc… tout est permis du moment que cela soit vendeur et que les médias en fassent leurs choux gras, l’affaire est toute entendue. Soyons plus critiques et ne laissons pas les sondeurs influencer nos choix, allons au-delà de l’image et questionnons la manière de faire des chefs et demandons leurs comment vont-ils faire pour en arriver à assurer une meilleure qualité de vie aux citoyens. Ce que les sondages ne nous disent jamais c’est le comment et le pourquoi des buts visés par les partis politiques médiatico-dépendants.
Je trouve votre analyse extrêmement pertinente. Cependant, je ne la partage pas en ce qui concerne l’aspect du clivage entre Montréal et les régions.
Les régions, y compris celle de Québec souffrent d’un sévère complexe d’infériorité. Un indécrottable résidu de colonisé bien croûté dans nos gènes et qui engendre une ère nouvelle.
En l’occurrence, celle de la société Wal-Mart, celle du « je prends ce qu’il me faut et je fous le camp », celle qui croit que la richesse se partage naturellement, celle qui pense que « le boss est gentil et qu’il va nous en donner ». Bref, une génération de cancres « universifiés » qui n’ont aucune idée des forces qui s’affrontent en ce monde.
Je n’ai pas une très haute opinion des gens de ce que vous appelez « les régions ». Mais si vous aviez entendu pendant des années les imbécillités d’André Arthur et Jeff Filion, vous penseriez la même chose. Vous sauriez qu’il n’y a rien à comprendre. Vous sauriez aussi
que toute tentative de « psychologiser » ou même de comprendre une population aveuglée par la hargne est une pure perte de temps.
Vous sauriez finalement que ce n’est pas un hasard si là où leurs antennes rejoignent l’auditoire, ça vote conservateur et adéquiste. Quand on en est rendu à suivre de pareils idiots dans une société, c’est que ça ne vole plus très haut et que le problème est infiniment plus profond qu’on ne le croit.
Pourquoi les gens qui souhaitent l’indépendance du Québec ne sont-il pas plus nombreux à appuyer Québec Solidaire ? Les nationalistes, les autonomistes, les indépendantistes, ne veulent-ils qu’une indépendance théorique, légale, constitutionnelle ? Qu’est-ce que ce type « d’indépendance » va vraiment changer ? En quoi l’absence éventuelle de quelques drapeaux canadiens suffira à nous rendre « Maître chez-nous » ?
À quoi bon vouloir se libérer des contraintes fédérales si nous continuons d’être à la merci des transnationales et des familles néo-aristocratiques possédant l’essentiel des richesses ? En attendant, la paupérisation de la classe moyenne se poursuit, d’un budget à l’autre, au rythme des baisses d’impôt octroyées aux entreprises. À quoi bon être une nation, si à travers nos votes nous continuons de revendiquer la soumission aux intérêts financiers ? Votre pays est soumis et vous croyez être libre ?
En fait, le Québec ne sera jamais indépendant qu’à partir du moment où il aura un gouvernement réellement préoccupé par les intérêts de la population. Sa nation existera le jour où elle sera véritablement représentée. Référendum ou pas, Québec Solidaire nous offre une indépendance factuelle – et pas seulement théorique. Nous serions indépendant du gouvernement fédéral mais, plus encore, nous serions indépendant des marchés financiers, des fiducies de placements, des spéculateurs et des industriels. C’est la seule véritable indépendance qui puisse être !
Le clivage Montréal – régions va être accentué par l’inégalité inhérente de notre carte électorale qui fait qu’un vote en Gaspésie en vaut deux à Montréal.
Mais ce clivage que certains dénoncent n’est tout de même pas unique au Québec. Le grand Toronto représente presque 50% de la population de l’Ontario, Vancouver 50% de la Colombie Britannique. Paris et Londres comptent respectivement pour un fort pourcentage de leurs pays. Los Angeles représente 50% de la Californie. Je pourrais continuer longtemps. Toutes ces villes se démarquent culturellement et ethniquement de leur arrière-pays. Et puis ce n’est pas dramatique. Le Québec en sort plus fort en ayant une métropole multiculturelle, tolérante et ouverte sur le monde. Ça compense pour les Hérouxville, les Brockville et les Kamloops qui restent un peu plus fermé sur elles-même. So what? On va pas à Hérouxville pour le festival des films arabes et on peut même trouver de la tarte au sucre facilement sur le Plateau.
Je pense que tout ce débat a pris de proportions irréalistes. J’ai vu une fois un tchador complet à Montréal en 20 ans et j’en ai jamais vu à mon lieu de vote le jour des élections. Pourquoi alors demander au candidats ce qu’ils pensent d’une situation qui ne se produira peut-être jamais? Le parti Rhinocéros me manque!
Ce que vous appelez la condescendance des Montréalais à l’égard des régions n’est pas un phénomème purement Québécois. C’est une réalité que vivent tous les pays du globe. Ceux qu’on dit développés comme ceux qui y aspirent. Tous vivent ce clivage entre la cité, la métropole, le lieu de rencontre avec le monde et le lieu d’ancrage, le lieu-témoin de la culture paysane. Les métropoles sont devenues des antènes, des portails culturels. Des lieux d’accueil et de départ.
Et je ne dis pas ça de manière péjorative. La notion de paysannerie, pour moi est une notion actuelle. Pas juste une image folklorique du bon vieux temps. Parce qu’on sait bien que ce bon vieux temps sur la terre, en région, n’a jamais existé. Il fut un temps dur, comme il l’est toujours. La ruralité c’est aussi la vie dure, n’en déplaise aux urbains s’en font souvent une image idylique. Je viens de la ruralité et je n’ai pas nécessairement envie d’y retourner. Ceci dit, je n’ai rien contre l’idée de vivre en région. Je veux bien que les choses y soient différentes et qu’on y porte une attention particulière. Mais je ne crois pas qu’il faille opposer ce qui est complémentaire.
Mais s’il y a une chose qui m’exaspère, c’est le discours populiste. Celui qui prétend qu’il existe un complot de la ville contre les régions. Que les crypto-socialistes du plateau Mont-Royal sont les seuls à avoir du pouvoir sur la politique québécoise. Qu’ils ont comme un droit de véto sur nos choix collectifs.
Je veux bien qu’il y ait des différences dans nos perceptions du bien commun. Que la vie en région ait ses distinctions qui justifient l’opprobre. Mais on ne peut pas juste s’opposer. Il faut aussi comprendre qu’on doit vivre ensemble. Que la ville sans les régions c’est une utopie comme l’inverse. Qu’on jette par dessus bord tous les préceptes de la social-démocratie parce qu’on veut s’affirmer m’apparaît comme une ineptie qui ne mène nulle part. Nous devons relever le défi de nous développer ensemble.
À ma façon, j’ai voulu aborder ce clivage de Québec/Montréal en faisant appel à l’histoire sous une forme poétique. Ces luttes intestines, nous devons les dépasser par l’imaginaire. La forme et le ton pourront être perçus naïfs et dépassés. J’assume en croyant que nous pouvons bâtir des ponts par des mots.
Sise sur un cap,
Québec, ville française.
Le regard vers le golfe.
Au milieu du pays blanc et bleu.
La nation te regarde
Nous, montréalais de toujours,
nés sur une île,
fiers de notre ville et de notre montagne,
nous t’aimons Québec car tu es mémoire de nos origines.
Il est vrai qu’un soir de 95, ton timide oui
nous a surpris et nous t’en voulions
d’avoir choisi d’être une capitale provinciale
plutôt que nationale.
Après, nous avons regardé ton histoire : Québec,
tu n’a jamais été conquise, seulement occupée
et cela pendant peu de temps.
Nous, montréalais dans une ville anglaise, nous nous sommes battus pour
que notre langue soit respectée, qu’elle rayonne vers le sud.
Nous avons vaincu le mépris des assimilateurs.
Aujourd’hui, cette longue marche s’est terminée
par la victoire. Montréal est une ville française et cosmopolite mais
les luttes de soixante-dix qui nous ont amené ces changements exigent vigilance car ils
restent fragiles. Comme montréalais, nous restons sur le front, non pas contre les autres
mais plutôt pour consolider nos acquis.
Notre épiderme est donc sensible et frileux et
lorsque Québec nous tourne le dos, comme un amant éconduit,
nous ressentons l’affront et le dépit. Le mystère Québec, c’est ce malentendu
Il profite à ceux qui veulent que la marche s’arrête et que le pays tombe dans
l’oubli ou l’indifférence.
A 14 ans, J’ai dansé mon premier slow avec Hubert Aquin, dans le salon, chez mes parents.
Un être brillant , érudit et drôle,mais complètement psychosé , qui disjonctait au possible.Il s’est d’ailleurs enlevé la vie par la suite.
A vous lire, chère Josée, je sens oh combien vous êtes désabusée de la politique et surtout de la politicaillerie. Moi, je ne le suis pas. J’en prend, j’en laisse et ca fait mon bonheur.
Je suis née en 1961 d’un père déjà souverainiste à cet époque. Je me souviens d’ailleurs de ma terreur de petite fille de 9 ans en 1970, lorsque mon père a disparu quelques temps et que nous enfants nous avons été cachés chez ma grand mère.J’ai toujours voté péquiste et je continuerai. J’ai baigné dans ses rêves de liberté et d’autonomie et je continue d’y croire.
« Un jour, un jour »…
Outrel’influence de mon passé familial, je crois qu’en ce moment de ma vie, à 45 ans avec peu de revenus, outre une pension d’invalide, et atteinte d’un cancer généralisé mais contrôlé,…que le programme du PQ me convient parfaitement et répond drôlement plus à mes attentes que celui de PL ou de l’ADQ que j’abhorre.
Voila mon opinion. Et en passant,oui chère Josée, je suis d’accord: il y a d’autres endroits de vie que Montréal au Québec.Il serait bien d’y penser vraiment.
Le problème aujourd’hui, c’est nous sommes devenus une société individualiste, de plus en plus à l’image des américains. Nous ne sommes pas encore rendus à ce point, mais pas loin. Alors, tout un chacun veut que SES priorités deviennent LES priorités du prochains gouvernement. Et les candidats aux élections, les chefs des grands partis, voulant plaire à plus de monde possible, essaient de promettre à tout un chacun que LEURS priorités deviendront LEURS priorités si ils sont élus. Mais en voulant faire plaisir à tout le monde, on finit par ne faire plaisir à personne. Quand on essaie trop de ménage et la chèvre et le chou, ça finit que personne n’est content.
Mais que faire pour que ça change? On pourrait espérer que la société devienne moins indivudualiste et se donne des buts communs, une vision commune. Mais ce n’est pas en le souhaitant que ça va se produire. Il faut un gouvernement qui saura attirer les gens dans une vision commune. Mais pour que ça marche, il faut un chef qui a du charisme, qui sait comment parler aux foules, qui sait être rassembleur. Avec Charest, Dumont et Boisclair, on repassera du côté du charisme.
Dans le fond, est est trop gâtés, il ne nous manque finalement de rien. Alors pas facile de se motiver dans ces conditions. Peut-être que si un gouvernement avait assez de courage pour nous « mettre dans la marde », alors on se regrouperait pour faire front commun et trouver cette cause commune. Mais espérer que ça aille mal pour qu’en fin de compte ça aille mieux, c’est pas dans notre mentalité…
Il est bien vrai que des trois chefs présentement dans cette campagne électorale ,aucun ne sait réellement démarqués plus que tout.
Oui Dumont a gagner des points surtout au moment du débat des chefs avec son fameux document sur le viaduc de la Concorde…. mais a part de ca…. absolument rien n`est vraiement ressortit de cette élection si ce n`est que nous sommes plus divisés que jamais.
Ni le parti Libéral, ni le Parti Québécois ne nous ont présenter de nouveaux projets de sociétés….pourtant ils auraient dut le faire.
Les Québécois s`apprête a élire un gouvernement minoritaire…. et je crois que ca va être salutaire ….ca va forcer les élus a écouter plus attentivement la population.
« La politique, c’est l’art de consulter les gens sur ce à quoi ils n’entendent rien, et de les empêcher de s’occuper de ce qui les regarde. » – Paul Valéry
Le psychodrame autour du clivage entre Montréal et les régions est en grande partie une pelure de banane destinée à diviser pour régner.
Qu’il y ait des différences entre les deux mouvances est aussi évident que souhaitable mais de monter les uns contre les autres n’est qu’une manouvre machiavélique qui sert à fragmenter le vote franco.
Un aliéné politique ou économique est une victime qu’elle soit dans la métropole ou en province. http://www.centpapiers.com/spip.php?article1001
Le clivage est définitivement entre la droite néo-con/libérale et quelque prétention à une conscience sociale-démocrate.
Un excellent article du fantastique Chris Hedges décrit le processus en cours en s’inspirant des limbes qu’habite Ralph Nader aux US of A.
http://www.truthdig.com/report/item/20070226_an_unreasonably_principled_man/
Le parallèle entre les actions de Nader aux states et la sociale-démocratie péquiste et libérale pre-néocon au Québec est troublant. The Corporation utilise les même ruses la bas qu’ici pour favoriser le ras-le-bol qui engendre les Ducon et Sbires Inc.. http://www.thecorporation.com/
La trash-radio remplace le fondamentalisme born-again comme outil d’aliénation mais les rouages sont identiques.
Remember there’s a big difference between kneeling down and bending over. -Frank Zappa
Mon opinion sur la politique actuelle est la suivante: Les trois chefs qui se disputent la course sont aussi pourris l’un que l’autre. Cependant, on n’a pas le choix d’en élire un. Il nous faudra donc élire le moins pire de trois et espérer que le prochain gouvernement soit minoritaire afin de limiter les dégats.
Bien entendu, c’est certain qu’il n’y aura pas de gros projets qui vont démarrer dans un gouvernement minoritaire. Moi, tout ce que je veux, c’est que la province soit gouvernée avec justesse. Pour cela, il est nécessaire d’avoir une opposition forte. En ce qui concerne les gros projets, on attendra d’avoir un meilleur chef qu’un des trois proposés.
J’attendais le budget fédéral pour voir les réactions des partis. OUI PAPA ! Les enfants sont bien contents. Il y a tout de même André Boisclair qui a dit qu’il s’agissait de notre argent. Tant qu’à M. Charest, il semble prendre tout le mérite de ses résultats mais le fait est que sans M. Duceppe au combat à Ottawa le déséquilibre fiscale serait à l’image de la pensée même de Stéphane Dion ,soit inexistant. Chose certaine cette argent ne nous est offert que dans la mesure où l’on remerciera PAPA, soit en élisant des fédéralistes au Québec, ce qui ne sera pas sans lui donner de la force en prévision de sa propre campagne électorale.
Je pense que ce n’est pas pour rien que les partis qui prennent le pouvoir au Québec ne peuvent tenir plus de 2 mandats car rendu là le monde n’en peuvent plus. Quand on arrive comme c’est le cas actuellement, au 2ième mandat, le monde panique à l’idée de revoir le parti qui était là 4 ans plus tôt. Là, une nouvelle tendance se profile un 2ième mandat oui mais minoritaire, expérience oblige. Dans cette situation le gouvernement n’a pas le choix de prendre en compte les intérêts de la population représentés par l’opposition. Un bel exemple de cela en est l’accord de Kyoto que l’opposition à Ottawa parviendra à faire respecter.
OUI PAPA !
Le résultat des élections provinciales, hier soir, m’a profondément troublée. À la lumière d’un tel clivage (oui, je sais, le mot est usé après cette campagne de répétitions, mais reste celui qui décrit le mieux la situation!), j’ai beaucoup de difficulté à envisager un avenir pour le Québec. Un avenir qui, sans plaire à tout le monde et avec ses détracteurs, évidemment, suivra tout de même le désir général des habitants de notre province. Mais que choisir, aujourd’hui, après l’élection d’un gouvernement libéral avec opposition adéquiste, quand les trois principaux partis ont reçu chacun l’appui d’environ 30% de la population (qui a fait l’effort d’aller voter, naturellement)? Comment trouver un point commun aux projets de Charest, Dumont et Boisclair? Comment rallier ceux qui veulent couper le bs pour donner aux familles, ceux qui veulent un système de santé à 2 vitesses et ceux qui veulent nationaliser l’énergie éolienne?
Bien sûr, cette campagne et cette élection auront eu le mérite de mettre le doigt sur un problème. Un immense problème. Mais même en le scrutant, arriverons-nous à le régler? Pourrons-nous convaincre nos voisins que ce qu’il faudrait, pour que tout aille mieux, c’est que nous soyons tous d’accord sur un projet d’avenir, ou au minimum, sur une direction générale. Comment concilier social-démocratie et libéralisme?
Je n’ai pas la réponseà toutes ces questions. Et je l’avoue, j’ai beaucoup de difficulté à concevoir quelle forme pourrait prendre une solution. Camarades, j’espère que vous saurez mieux que moi résoudre cette énigme!
Je suis un ancien Montréalais et je dois vous avouer que j’ai perdu mon innocence en déménageant en région.
Les gens de Montréal prennent les gens qui demeurent en région pour des Cajuns innocents qui ne connaissent rien de la vie, de la vraie vie. Quand j’ai souligné à mon patron que je voulait quitter Montréal pour aller vivre en région, il m’a traité d’épais en me comparant Montréal à la LNH et les régions aux ligues mineures. Quel imbécile! Imaginez-vous la joie que j’ai eu en lui expédiant ma démission entre les dents.
Avec l’élection de Mario Dumont, les Montréalais sont probablement encore en train d’essayer de comprendre ce qui s’est passé le 26 au soir. Peut-être ne savent-ils pas que depuis quelques années, les industries ferment les unes après les autres en région et que personne ne fait rien pour les retenir?
Franchement, le résultat de cette élection a de quoi surprendre et donne raison, en partie, à l’analyse de Josée Legault. Le clivage entre Montréal et le reste du Québec est très visible et pas nécessairement très réjouissant. Également , chacun des 3 principaux partis a maintenant son mot à dire dans les décisions du gouvernement, puisqu’aucun de ces partis n’est majoritaire.
Je crois que c’est une forme de démocratie beaucoup plus intéressante que ce que nous avions avant, puisque cette fois, un parti qui désire faire passer un projet de loi devra toujours s’associer à un autre parti. Ce sera le PQ si la décision est de gauche et l’ADQ pour une décision de droite. Dans tous les cas, ce sont les québécois qui, ultimement, seront gagnants, à condition que les 3 partis jouent correctement leur rôle qui n’est pas de s’opposer systématiquement aux idées des autres, mais plus de choisir ce qui est mieux pour les citoyens.
Ce résultat sera aussi excellent pour enfin voir ce que l’équipe de Dumont peut nous offrir, au delà du simple chef. Ceci dit, ne nous leurrons pas. D’ici un à deux ans, de nouvelles élections seront déclenchées. Et si l’un des partis réussit à se démarquer, il pourra être élu majoritairement. Sinon, les électeurs iront vers le « small is beautiful » pour encore quelques mandats!!!
Le résultat des élections est maintenant connu et 24 hres plus tard,je ne l’ai toujours pas digéré…Je m’attendais à un gouvernement minoritaire certes mais retrouver l’ADQ dans l’opposition me fait suer.Si les régions désiraient leur revanche,elles l’ont obtenue mais je ne suis pas convaincue qu’elles apprécieront le résultat éventuellement.L’inexpérience de l’équipe de Mario Dumont n’est pas de bon augure.Quant aux libéraux,le discours de leur chef ,un brin trop triomphaliste,ne porte pas à croire qu’il a réalisé qu’il venait de recevoir un camouflet…
Des journaux ont titré que le résultat a enthousiamé les adéquistes qui prétendent avoir recréé la belle folie de 1976.Pardon?En 1976,nous rêvions d’un pays à bâtir alors que la victoire des adéquistes est fortement tributaire des frustrations d’un assemblage d’individus hétéroclites:les frustrés des régions,les frustrés du référendum,les frustrés des accommodements raisonnables, les frustrés des soins de santé,les frustrés des commissions scolaires,les frustrés des garderies…Mario Dumont a su adroitement exploiter chacune de nos faiblesses,chacune de nos individualités.Comparer la victoire de l’intérêt personnel à la victoire de l’intérêt collectif de 1976,c’est comparer des pommes avec des carottes…
Et même si je suis de gauche,je n’ai qu’une chose à dire aux membres de Québec Solidaires:la division des forces n’a jamais rien donné et ne donnera jamais rien…Un mouvement a besoin de toutes ses forces qu’elles soient de droite ou de gauche…Les progressistes qui ont quitté le Parti québécois sous prétexte que sa tendance était trop à droite empêchent celui-ci d’évoluer et c’est dommage…Si nous rassemblions tous les souverainistes qui ont voté pour d’autres partis que le Parti québécois sous divers prétextes comme VLB,je me demande si les adéquistes l’auraient eu aussi facile…Tant pis pour nous!et tant pis pour eux!Mario le démagogue leur démontrera qu’ils ont eu tort…
Et vlan dans le front de la gauche gauche du PQ.
Il était temps…le PQ des fonctionnaires s’est fait ramasser, les syndicalistes se sont fait ébranler et c’est tant mieux. Cela va réveiller ( j’espère) les politicos correctos du PQ. Ceux qui ne sont pas capables de parler avec leurs tripes en pensant toujours qu’ils risquent d’heurter la sensibilité des gens. Le peuple n’est pas innocent il est juste très écoeuré des politiciens qui n’ont rien à dire. Ils vont finir par comprendre qu’un chat se nomme un chat,,,point final.
Si Boisclair s’accroche au pouvoir c’est le début de la fin pour le parti et même si il quitte les dommages sont colossaux, la descente aux enfers est entamée………………Bonne chance aussi au Bloc à Ottawa…selon moi c’est le début de la fin pour eux aussi….
Seul nouvelle réconfortante ….recul cuisant pour Charest….plus que 17% des intentions de votes francophones au Québec …il sera probablement vu comme le parti des Anglais au Québec. Ce qu’il a toujours été, mais hier le peuple francophone lui a dit clairement.
Salut à tous
Pourquoi commencer à séparer le Québec en région et en ville. Montréal vs Québec vs les autres régions. Les régions n’ont pas voté contre le PQ, ni la souveraineté mais contre André Boisclair. Il n’inspire pas les gens de région.
On s’associe à un leader si on trouve en lui quelques choses qui nous ressemble. Quelque chose en lui qui nous inspire, une espèce d’aura. André, malheureusement, n’avait rien d’un gars de région. Ce qu’on retient le plus de lui, c’est son homosexualité, la cocaïne et son allure intellectuel et sophistiquée « du Plateau ». J’ai vient de la région, je vie maintenant en ville, laissez-moi vous dire que ce ne sont pas des caractéristiques très valorisées en région. Je ne suis pas capable imaginer André Boiclair en train d’écouter le hockey avec sa grosse bière ou encore habiller en chemise à carreaux entrain de vider un chevreuil. Ou encore entrain de jouer avec sa femme et ses enfants sur le parterre. Par contre, même si c’est toujours difficile, je peux plus imaginer Jean Charest ou encore plus Mario Dumont dans ces situations.
À Trois-Rivières, André a dit qu’il était content de voir du vrai monde. Voyons! Ça prend bien un gars du plateau pour dire ça. Même s’il pensait bien faire en voulant complimenté les gens de région, il a laissé voir qu’il y avait dans sa tête, une différence entre les gens de la ville et les régions. Le « vrai monde » étant ces gens qui travaillent dans les usines, qui ne sont pas dans les tours à bureau de Montréal.
Enfin, la souveraineté est un projet ambitieux. Dans l’histoire, quand les États-Unis sont devenus indépendant, quand l’Inde est sortie de la colonisation, etc. Ils étaient mené par des grands hommes, de très grands hommes. Pouvons-nous imaginer André Boisclair à la place de Washington ou Ghandhi? . C’est pourquoi, il a mangé une râclée lundi dernier.