André Boisclair n'a pas l'étoffe d'un chef. L'homme n'est tout simplement pas à sa place. Sous sa gouverne, le Parti Québécois a fait une chute vertigineuse, passant de 50 % à 28 % d'appuis. Mais Boisclair n'est pas LE problème. Il n'en est que la manifestation. Un effet, et non la cause.<p>LE problème au PQ remonte à très loin. Le problème, c'est celui d'une base militante qui veut l'indépendance, mais qui se donne des chefs qui finissent par vouloir se contenter d'autre chose. D'où la collision frontale qui a opposé chacun des chefs du PQ à ses militants, incluant ce qui attend Boisclair. L'unique exception à cette règle: Jacques Parizeau, le seul à avoir toujours visé le même objectif que sa base, soit l'indépendance pure et simple.<p>Bref, le PQ "mange ses chefs", comme le veut le cliché, lorsque les militants finissent par constater que le patron veut passer à autre chose. René Lévesque l'a fait avec son "beau risque". Pierre-Marc Johnson, avec l'"affirmation nationale". Lucien Bouchard avait ses "conditions gagnantes" et Bernard Landry préférait le déséquilibre fiscal.<p>Et maintenant, Boisclair s'empresse de se servir de sa cuisante défaite pour remettre la souveraineté, et non seulement le référendum, aux calendes grecques. Alors, comment se surprendre que, hormis Bouchard, qui s'est sauvé avant que son parti ne l'empale, chacun de ces chefs ait été congédié par sa base?<p>Si Jean Charest avait mis son fédéralisme en veilleuse après sa défaite électorale de 1998, je vous passe un papier que les libéraux, eux aussi, se seraient servi leur chef en escalope bordelaise…<p>En d'autres termes, méfiez-vous des clichés sur les "méchants purs et durs" "tueurs de chefs", ces ingrats qui ne méritent même pas leurs chefs! Et méfiez-vous de ceux qui disent vouloir "changer" le PQ, alors qu'ils n'aimeraient rien de mieux que d'échanger son option pour un nationalisme plus traditionnel. <p>La question à 20 millions $!<p>Mais, vous me demanderez, comment se fait-il qu'un parti de militants indépendantistes se soit presque toujours retrouvé avec des chefs qui finissaient par vouloir autre chose? La question à 20 millions $!<p>On arrive enfin au VRAI problème, soit le gigantesque malentendu qui s'est installé entre René Lévesque et ses militants dès le début, et qui perdure toujours.<p>En 1968, le PQ s'est présenté comme le véhicule de l'indépendance. Il n'y avait même pas de référendum de prévu. L'élection d'un gouvernement péquiste devait mener à l'indépendance. Le malentendu, le vice de fabrication au départ, c'est que Lévesque lui-même visait plutôt une nouvelle entente négociée d'"égal à égal" avec le Canada, une nouvelle confédération entre ce qu'on appelait les "deux peuples fondateurs".<p>C'est d'ailleurs ce qui fut soumis au référendum de 1980. C'était du SUPER autonomisme. Lévesque fut un premier ministre exceptionnel. Mais contrairement à un Pierre Bourgault ou un Parizeau, il n'était pas indépendantiste. Ce qui fut aussi le cas pour Pierre-Marc Johnson, Lucien Bouchard, Bernard Landry (qui, en 2003, prônait une "union confédérale"), et Boisclair. <p>La plupart de ces chefs ont été de grands nationalistes, de grands défenseurs du Québec. Mais face aux obstacles, ils ont tous eu le réflexe de chercher à diluer l'option de leur parti ou de s'occuper à autre chose. <p>Je sais qu'il fait chic dans les beaux salons de caricaturer les militants d'un parti qui se prétend pourtant être le seul vrai "parti de base" en Amérique. Mais que l'on épouse ou non l'option indépendantiste, pourrait-on, au moins, avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaître que si ces chefs viennent à voir l'option du PQ comme un boulet, ou à considérer leurs propres militants comme de dangereux radicaux bons pour l'asile, ce sont peut-être ces mêmes chefs qui devraient se choisir un autre parti?<p>Et ça tombe bien. Il y a justement un parti nationaliste, non indépendantiste, pas radical du tout, propre de sa personne et en pleine montée qui recrute en ce moment. Ça s'appelle l'Action démocratique. <p>Et maintenant?<p>Alors, que reste-t-il pour les indépendantistes? Plutôt que de chercher un "sauveur", un charismatique illuminé ou un jeune pour faire jeune, choisir un chef qui veut VRAIMENT travailler à l'indépendance. <p>Refaire le pont entre la souveraineté et ce qu'on appelait le "projet de société". Bref, retrouver son âme sociale-démocrate. Renouer avec la défense de l'identité québécoise. Le silence assourdissant du PQ sur les accommodements raisonnables a envoyé bien des souverainistes à l'ADQ.<p>Avec l'ADQ, le centre-droit et le terrain de l'affirmation nationale sont en de très bonnes mains. Mais si le PQ, comme l'annonce Boisclair, retourne jouer sur ce même terrain, il finira un jour dans le grand cimetière des partis politiques. <p>Face à l'ADQ de Mario Dumont, il deviendra tout simplement inutile.<p>
Tout à fait juste comme analyse. Tous les chefs péquistes font face à ce grand dilemme, c-à-d choisir entre le pouvoir ou la pureté des idéaux. Si on choisit le pouvoir, on doit diluer les idéaux indépendantistes dans l’espoir d’y revenir le moment propice venu ( conditions gagnantes). Si on choisit la pureté indépendantiste, on se condamne à rester dans l’opposition, donc à ne pas pouvoir la réaliser.
Quand vous faites l’éloge de M. Parizeau, vous oubliez de mentionner qu’il s’en allait droit dans le mur en 1995 et ce n’est que le »pragmatique » Bouchard qui a sauvé la campagne référendaire.
Le PQ peut devenir idéaliste et pur, il fera comme le NPD au fédéral, dans les bonnes années il frise le 20% du vote, et parfois il baisse à 11-12%, mais il n’a jamais menacé de prendre le pouvoir et de mettre en vigueur ses politiques. Il se contentera de victoires morales dans des dossiers obscurs, un peu comme le Bloc à Ottawa.
Les carottes sont cuites pour le mouvement et son choix ne sera pas facile et ne mènera pas à l’indépendance bientôt.
Hummm! Je ne suis pas entièrement d’accord avec vous. Au contraire, je pense que non seulement André Boisclair n’a pas l’étoffe d’un leader politique mais qu’en plus c’est la raison principale pour laquelle le Parti Québécois a fait cette fameuse chute vertigineuse. Je pense que d’être politicien et pouvoir réussir dans le milieu c’est un peu comme d’être un bon vendeur, plus vous avez du bagout et plus vous vendez !
Longtemps, nous avons entendu dans le langage des membres du Parti Québécois qu’il y a avait « ceux qui comprenaient » et les autres. De plus en plus, alors que passaient les années et les élections, le PQ s’est érigé en parti doctrinaire voué à la souveraineté, s’arrogeant l’exclusivité de cette option. Toutefois, il a su quelque peu diluer les termes: d’indépendance à souveraineté, de référendum à consultation populaire, de social-démocratie à parti centriste de gauche…
Longtemps, les membres du PQ s’imaginaient les seuls à pouvoir se draper dans le fleurdelisé et cela toute l’année. Le nationalisme et tout ce qui pouvait légèrement fleurté autour du concept était leur territoire.
Un certain cynisme s’est installé au fil des ans. « Ceux qui ne comprennent pas » devenaient des êtres pour qui la politique s’avérait un concept abstrait et difficile à maîtriser. C’est exact que leurs chefs, de René Lévesque à Bernard Landry, possédaient de la stature. Que leurs membres pouvaient décliner les crédos autant politique, économique et social de manière à laisser croire qu’en-dehors du PQ point de salut.
Mais voilà que ceux qui n’avaient pas compris viennent de faire comprendre au PQ – pas seulement à son chef- qu’ils comprennent la société de manière différente. Quel sacrilège politique! Rapidement, pour contrer une vague ou encore pour recentrer les discussions, les membres du PQ vont abattre ce chef qu’ils ont démocratiquement élu… au premier tour de scrutin. Ils vont sans doute se retourner vers leurs vieux mentors que sont les Landry, Parizeau et Marois, revivifier l’aile gauche du parti, accuser Québec Solidaire et le Parti Vert, apostropher les souverainistes n’ayant pas voté et que sais-je encore… Tout pour ne pas heurter la doctrine. C’est-à-dire exactement là où les gens leur ont fait savoir qu’une idée ou idéologie lorsqu’elle ne se change pas en réalité au moment opportun, risque de devenir obsolète.
Mais au PQ on ne voit pas les choses ainsi…
À ce que je sache, tous les partis ou organisations de la gauche sont chaotiques de par la volonté de respecter la « démocratie absolue » qui oblige à chaque décision un consensus. Évidemment cela engendre des discussions, du lobbying et toutes sortes de manifestations qui font en sortes qu’il y a toujours un regroupement de personnes qui ne sont pas d’accord avec la décision finale et qui un de ces 4 décident de remplacer celui qui s’est fait proposer ou élire pour diriger toute la gang.
Cette analyse de l’idée de l’indépendance est juste du point de vue des chefs politiques qui l’ont véhiculée. Mais vu sur le terrain, c’est autre chose. Le peuple québécois de vieille souche est plutôt frileux. Il a des réflexes d’anciens colonisés perspicaces pour choisir son bourreau depuis qu’il a acquis, après l’insurrection de 1837, le droit d’être représenté. Le contexte historique nous a rendus génétiquement prudents. Nous avons gagné en 1939 le référendum contre notre participation à la Deuxième Guerre mondiale. Qu’en est-il advenu? Nous avons servi de chair à canon au débarquement de 1944 en Normandie. Les chefs politiques connaissent l’écho des régions. Ils savent pertinemment que la souveraineté passe par les « provinciaux » comme disent dédaigneusement les Français. Ce n’est pas un parti politique qui propose l’indépendance, c’est le peuple à travers ses élus. Sous cet angle, on comprend l’ajustement des politiciens. Si Jacques Parizeau en est venu à un poil de faire triompher la souveraineté, il faut dire que c’est à cause de l’échec du lac Meech et de Montréal. Malgré la prudence populaire à l’égard de cette option, les gens étaient prêts à l’endosser. Lors du dépouillement des votes du référendum de 1980, le OUI l’emportait, plus légèrement qu’en 1995, jusqu’au moment où est apparu le résultat de notre métropole. L’erreur de J. Parizeau, c’était de faire porter le fardeau de la défaite par les groupes ethniques et le pouvoir économique. S’il avait dit que le référendum était perdant à cause de la ville de Montréal, personne ou presque n’aurait relevé son allégation. Le Québec est divisé en deux : Montréal et Laval, deux îles contre le continent. Cette dualité a tué l’idée d’indépendance plus que les chefs péquistes qui se sont usés à la défendre. Après 30 ans d’attente, la fatigue a paralysé les souverainistes plus qu’autre chose. Le PQ survivra-t-il à la prochaine élection?
Je pense que si André Boisclair n’a pas compris le message , il a un problème. Les Québécois ne veulent pas d’un chef opportuniste qui n’a pas de la graine de leader. Il est le pire chef que le PQ aura jamais eu. En juin , il n’aura d’autre choix que de se tasser parce que la pression sera trop forte sur ses épaules. Il est déjà critiqué et le jour J ne vient que passé. Il n’aura été qu’un mauvais souvenir dans les anales du Parti qui ne rend plus honneur à son fondateur de l’époque. René doit se retouner dans sa tombe quand il voit la tournure des événements.
Certain voit Pierre Curzi comme prochain chef. Je dois bien admettre que j’ai un doute sur ce potentiel candidat. Est-ce que Francois Legault serait le mieux placé pour gouverner le PQ?
L’ADQ sera encore plus fort aux prochaines élections et je ne pense pas que le PQ redeviendra au top avant un bon bout. Je dirais même que plusieurs candidats du PQ deviendront candidats pour l’ADQ. La gaffe de Boisclair est d’avoir mal joué ses cartes en se qui concerne la souveraineté. Il n’a pas compris que le Québec ne veut pas en entendre parlé pour l’instant. Si le Mariage PLQ et ADQ donne des bons résultats , le PQ n’en sera que perdant encore plus.
Je me questionne même sur le futur du PQ. Est-ce qu’il est rendu dépasser? A-t-il encore sa raison d’être? Les prochaines élections nous aideront à répondre à quelques questions essentielles.
Remarque fort pertinnente entendue cette semaine à la radio de R.-C. : « Le projet de l’Indépendance est plus populaire que le P.Q. et le P.Q. est plus populaire que Boisclair. »
Je ne suis certes pas la fille la plus politisée du Québec, loin s’en faut. Mais si je peux me permettre de profiter de cet espace qui m’est alloué pour dire ce qui personnellement me fatigue de Boisclair, je dirai ceci : il s’adresse à notre émotivité plutôt qu’à notre intelligence. J’en veux pour exemple la fois où il nous a promis, sur le typique ton en crescendo du politicien caricatural, que nous aurions une équipe digne de celle de René Lévesque.
Que du vent !
Il cherche à nous émouvoir, et non pas à nous faire réfléchir. Il aurait été plus à sa place au cinéma… ou en info-publicité !
C’est pourquoi mon vote est allé à Françoise David. Logique, rigoureuse, articulée.
Par contre, si de deux maux il faut savoir choisir le moindre, j’aurais nettement préféré le théâtral Boisclair à l’arnaqueur Charest !
Le Parti Vert et Québec Solidaire semblent avoir fait bonne figure, malgré le peu de votes obtenus dans chacun des comtés. Dans ceux de ma région, le nombre de votes obtenus par chacun de ces deux partis tournait autour de 1000, ce que je trouve bien. Si le Parti Québécois tient à rester à droite, il risque de disparaître au profit de Québec Solidaire.
Vous faites allusion à Pierre Bourgault. Si je me rappelle de ce que j’ai entendu de cette époque, il semble que son parti, le RIN (Ralliement pour l’Indépendance Nationale), était plus radical que le MSA (Mouvement Souveraineté-Association) formation dirigée par René Lévesque. René Lévesque a fusionné les deux partis pour former le Parti Québécois afin de faire taire les radicaux, paraît-il. Se pourrait-il que le PQ disparaisse afin de faire renaître le RIN, aussi radical qu’à l’époque? Deux partis souverainistes, de gauche tous les deux, un plus modéré (QS) et l’autre, plus radical (RIN) qui irait chercher les purs et durs du PQ. Si nous sommes prêts à élire des gouvernements minoritaires au Québec, pourquoi ne pas avoir les deux partis indépendantistes de gauche au pouvoir et à l’opposition officielle? Ce serait mieux que deux partis de droite à ces mêmes positions, comme on le vit actuellement.
Je ne pense pas que le PQ va mourir avec l’idée de l’indépendance puisque encore 40% des québécois appuient ce projet et le parti politique pour s’y rendre manque peut-être un peu de gaz en ce moment, mais il s’agit de faire le plein et c’est reparti. C’est pas Dumont qui va arrêter 170 de combat pour faire du Québec un pays. L’idée a toujours vécu et vivra toujours dans l’esprit au moins du tiers de la population. Ce n’est pas une idée dépassée dans le sens qu’elle fait partie de notre histoire et personne ne peut nier ça.
Dumont parait très fort et rafraichissant en ce moment, mais nous verrons assez rapidement qu’il ne sait même pas ou il s’en va avec son autonomie. C’est un parti avec des concepts politiques très vagues pour justement rien promettre et s’il ne réussit rien, bien il aura tenu ses promesses. Avec une équipe inexpérimentée, je ne pense pas que Dumont va bien paraitre, lui peut-être, mais pas tous ceux qu’il va représenter. Il y a plusieurs députés qui sont là et ne comprennent même pas pourquoi!
L’idée de la souveraineté a connu des creux encore pire que maintenant et c’est pourquoi c’est pas mort. Si Dumont veut se lancer dans une réforme constitutionnelle, ça va seulement aider la souveraineté comme Meech et Charlottetown. De toutes façons, il y aura des élections en 2008, on verra ou sont rendus les québécois dans leur jugement de Dumont et de son équipe inexpérimentée et influençable!
Je ne vois pas pourquoi l’idée de la souveraineté disparaitrait au Québec quand elle commence à faire son bout de chemin en Colombie-Britannique et en Alberta. Les Québécois se battent depuis plus de 40 ans et ils vont peut-être arriver 2e ou 3e à la ligne d’arrivée de la souveraineté. Le Canada est voué à l’échec à la grandeur du pays parce que justement ce pays est beaucoup trop diversifié culturellement pour en faire qu’un seul. Il y a de plus en plus de pays dans le monde et tous fonctionne mieux en étant un pays, pourquoi pas le Québec?? Pensez-y.
Mais si le problème c’est Boisclair ! Autour de moi, le jour des élections, j’ai entendu des gens dire qu’ils votent habituellement pour le PQ, mais qu’ils ne le feront pas cette fois-ci parce qu’ils n’aiment pas Boisclair ! Pourquoi ? Parce que le gars semble mettre plus d’ardeur à cultiver son image qu’à se battre pour l’indépendance du Québec. Parce qu’il fait le pitre à la télé, parce qu’il a l’allure d’un vendeur d’assurances plutôt que celle du reposant père de famille hétéro plus susceptible de plaire à la majorité des électeurs. Connerie ? Pas du tout ! Soyons honnêtes ! Au Québec comme ailleurs dans notre monde occidental, nous sommes nombreux à n’avoir aucun préjugé envers les homosexuels, les candidats originaires d’ailleurs que le Québec. Mais il y a encore une part de l’électorat qui est soit franchement homophobe et raciste, soit qui n’est pas prête à voter pour un homosexuel, un Noir ou un Asiatique. Ou une femme !
Et puis ça fait belle lurette qu’il n’y a pas de chef rassembleur au PQ ! Quelqu’un qui ait VRAIMENT à coeur de se battre POUR l’avenir de son pays, au lieu de se battre plutôt pour son avenir personnel en tant qu’homme politique. Ça fait un moment que le discours du PQ vise à attaquer ses concurrents, et non à convaincre les Québécois que l’indépendance est encore à notre portée. Résultat : nombreux sont ceux qui n’y croient plus et votent ailleurs. Non plus pour la souveraineté, mais contre le Parti Libéral. Ça dilue les votes, et le PQ y perd ses plumes.
Et je profite de cette tribune pour crier mon ras-le-bol de ces campagnes électorales racoleuses ! De ces coups bas, ces pancartes partout qui pourrissent le paysage. Ces personnages politiques qui se prostituent devant les sorties de métro en allant serrer hypocritement des mains, qui rivalisent d’audace et de stupidité pour attirer l’attention ! Au lieu de perdre votre temps et le nôtre en investissant à fond dans la pub, battez-vous plutôt pour votre cause !
Si la séparation du Québec avait eu à passer elle serait passée avec René Lévesque maintenant c’est dépassé, on n’y croit tout simplement plus.
Quant à la déchéance du parti québécois on se demande si elle est attribuable à André Boisclair?
la réponse est OUI et NON.
NON parce que depuis René Lévesque la déchéance s’est faite peu à peu au fil des ans, des mandats et des chefs.
Les gens n’y croient plus autant, le rëve de plusieurs est devenu inaccessible.
Et OUI et c’est dommage, les québécois sont quelques peu hostile face à l’homosexualité du chel du PQ, les gens ne comprennent pas que cet état d’être n’empêche pas d’avoir du talent, qu’est-ce-que vous voulez les Québécois sont comme ça.
Mais il serait plus facile de croire que M.Boisclair n’a tout simplement pas l’étoffe d’un chef.
Le PQ est en train de creuser son propre tombeau et on en a eu la preuve avec les élections du 26 mars. À force de trop vouloir l’indépendance du Québec, on dirait qu’ils oublient qu’il faut d’autres enjeux pour être élus et il leur manque un petit quelque chose qui les rendrait plus sympatique aux yeux de la population. Un parti qui devra malheureusement revoir ses priorités et surtout revoir leur raison d’être, parce qu’avec des résultats aussi pourri que lundi derniers, les péquistes comprennent qu’ils ne sont plus dans les bonnes grâces des québécois. Ils devront s’ajuster ou sinon disparaîtrent. Reste à voir comment les prochains mois se dérouleront pour tout le monde…
La part de responsabilité de Boisclair dans ce que l’on décrit peut-être trop rapidement comme un immense échec (rappelons-nous, quand même, que les trois organisations sont arrivées côte à côte) est difficile à cerner. D’une part, c’est vrai, il n’est pas aimé. Sa candidature, aux dires de « vieux » péquistes, a été retenue plus parce que l’on croyait qu’il serait celui qui rallierait les jeunes que pour ses compétences intrinsèques. D’autre part, Boisclair a clairement annoncé qu’un référendum aurait lieu s’il était élu. Et si c’était les électeurs qui avaient pris peur? Et si, contrairement à ce que vous semblez prétendre, le problème n’était pas que Boisclair ne soit pas assez « radical » pour ses partisans, mais l’inverse? Et si les élceteurs se complaisaient eux aussi dans le statu quo?
J’avais tort et je dois me remettre en question, j’ai jugé ,en me fiant aux écrits de journalistes complaisants qui malheureusement ne font plus (pas tous) leurs travail d’analyse en profondeur pour aller vraiment au fond des choses, et au-delà de ça il y un constat que je dois faire …c’est à quel point j’étais déconnecté (je crois qu’en vieillissant nous sommes en mesure d’avouer des réalités du quotidien dont nous savons l’existence, mais dont nous ne voulons pas entendre parler) et je ne crois pas être le seul. Ces faits sont qu’il était clair que Boisclair ne serait pas en mesure de convaincre l’électorat de par son langage qui n’est compris que de certaines gens donc qui ne rejoint pas la masse. Cette masse il faut s’en rendre compte elle est la voix du peuple (la majorité). Que les idées que véhiculait le PQ n’étaient pas très nouvelles. Que la notion de peuple a été reprise par M.Dumont au dépens du PQ (sans que ce dernier ne réagisse (que ce passe-t-il au PQ).Comme d’autres partis le PQ s’est tranquillement assis sur ces lauriers sans tenir compte que nous vivons dans un monde en constante évolution et que nous devons s’y adapter, et ce, d’une façon efficace et responsable sans gaspiller.
Ma réponse est sans équivoque ,,,dû aux idées véhiculées à l’intérieur du parti par des gens qui sont complètement déconnectés de la réalité et qui flotte encore sur des idéaux que nous n’avons plus les moyens d’assumés, qui en 2007 n’ont plus leurs places il s’est installés tranquillement un clivage certain avec ce que désire le peuple (la majorité) et la réalisation de leurs aspirations.
Allons au fond des choses ,donnons une chance aux coureurs que sont tous les députés adéquistes et appronfondissons leurs programme , apprenons à bien connaître les gens de leurs parti, ce qu’ils sont et ce qu’ils comptent faire. Arrêtons de prendre pour acquis que nous disent certains journalistes superficiels. Après seulement, nous pourrons vraiment porter jugement !!!
Qui peut encore dire que l’ADQ n’a pas d’équipe ??? Je ne sais pas si vous avez remarqué. maintenant tout le monde le dit : «cette équipe manque d’expérience.»
André Boisclair n’a pas «claqué la porte», il a dit qu’il restait.
La question que tout le monde se pose en ce moment, c’est de savoir combien de temps il sera chef de ce parti en perdition !!!
De ma tour d’ivoire, j’entend les péquistes dire et répéter sans arrêt : «En perdition, en perdition, pas du tout, ce n’est qu’une défaite et le combat se poursuit ».
Des petites nouvelles pour eux autres : «le Parti Québécois a fait une chute vertigineuse, passant de 50 % à 28 % d’appuis.»
Et la «grosse» bombe dans les nouvelles ce matin. «Duceppe au PQ; Landry au Bloc ?»
Pas vraiment une grosse surprise mais une question pour le moins intéressante !!!
Autre question pertinente, est-ce que oui ou non Boisclair est le problème au PQ, en ce moment ??? Est-ce que le PQ aurait mieux fait lors de la dernière élection, avec un chef différent ? À mon avis, le PQ n’aurait pas mieux fait avec Pauline Marois, mais c’est totalement gratuit comme opinion, car dans les faits, on ne le saura jamais !!!
Enfin, Jean Charest est toujours premier ministre du Québec. J’ai du mal à comprendre ce qu’il a fait pour mériter ce deuxième mandat, mais en démocratie il faut accepter les résultats de l’élection.
Visitez le site officiel du premier ministre du Québec…
http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca
P.S. J’aimerais beaucoup voir Gilles Duceppe diriger le PQ, car pour être chef d’un parti, il faut généralement être un vrai chef !!!
Le problème avec le PQ, ce sont ses militants. Ils ne semblent pas être au courant des opinions de la population. C’est bien beau vouloir l’indépendance, encore faut-il être en mesure de livrer la marchandise, c’est-à-dire faire un pays qui saura se tenir, pas juste sur papier.
Et ça, la population est très capable d’évaluer la capacité de ce »pays » à être un pays. Elle en arrive à ce désolant constat que ça reste encore une théorie. Et une théorie, ça ne mène pas très loin. Voilà pourquoi le PQ aura toujours de la difficulté à se rallier le peuple. L’indépendance est un concept, mais un concept mal vendu.
Ici, la question nationale est plus complexe que l’arbre proverbial qui cache la forêt. Elle contient plusieurs strates ambiguës, du patriotisme à la gauche citoyenne.
Il y a plus de 40 ans, quand René Lévesque quitte les Libéraux, une fois la Révolution tranquille lancée et l’électricité nationalisée, l’affirmation nationale tient de la revanche historique des vaincus de la Conquête. Avec le déclin d’une Église en décalage intégriste, elle suit la revanche des berceaux, le babyboom et son écho. Cette affirmation n’exclue personne, comme en témoigneraient plusieurs péquistes des débuts, la plupart francisés, issus de vagues d’immigration pré-accomodements, raisonnables ou non. Le combat des Québécois (qui cessent de s’appeler Canadiens-français) est le leur. Cependant, nombre d’immigrants assimilés par le fédéral vers l’anglais ne savent même pas ce qui ce passe en français dans la société qui les accueille sans en avoir la juridiction.
Les événements d’octobre 1970 précipitent les choses, dans un imbroglio d’idéalisme pro-ouvrier et de manipulation policière que l’on ne démêlera peut-être jamais. Mais la Loi des mesures de guerre et l’injustice fédérale marquent le Québec et prouvent qu’il a raison de résister.
En 1980, après la campagne de peur de Trudeau, le Québec se dit NON à lui-même, ce que même le Canada devrait regretter, parce que ce NON est loin d’être québécois, ou d’être quoi que ce soit d’autre, d’une mare à l’autre, qu’un refus de maturité politique. C’est le ‘bully’ des Plaines d’Abraham qui rappelle au ‘feluette’ du Québec qu’il reste le plus fort, gardant le Canada pro-élite financière dans un pathétique refus de modernité démocratique ou d’évolution constitutionnelle. ‘Meanwhile’, le Canada s’enrichit d’une immigration qui le renforce et affaiblit le Québec, malgré la brave loi 101. Le soir du NON volé de ’95, la gaffe de Parizeau est la pointe d’un iceberg de confusion. Le PQ ne s’en remet pas vraiment.
D’où le malentendu du 26 mars.
Maintenant qu’ils ont tassé une partie importante de la société perçue comme des «mendiants» (étudiants, «élites» syndicales, groupes communautaires, artistes, assistés sociaux et fonctionnaires); maintenant qu’ils ont élu un parti qui souhaite la diminution du rôle de l’État en faveur des lobbies d’affaires; maintenant qu’ils pourront décider tout de suite et de façon indviduelle de leurs conditions de vie; maintenant qu’ils ont cru au mirage d’une vision politique nationaliste «soft», l’équivalent d’une chaise vide; maintenant, dis-je, que pour protester contre un état qu’ils jugent omniprésent, ces adéquistes qui se croient libérées n’ont plus qu’un seule option : ils se sont peinturés dans le coin. Ils deviennent, au nom d’une utopique autonomie, les nouveaux mendiants modernes de la confédération.
Ceux qui ne «veulent pas de chicane» vont devoir faire le gros dos comme un matou amadoué devant les visées du gouvernement central, l’hydre à deux tête, qui n’a fait que courtiser le Québec de façon stratégique, le temps de faire espérer ces tristes vainqueurs qui se croient dorénavant maîtres du jeu.
Ah, mais j’y pense ! Ils ne sont pas vainqueurs. Il reste une petite minorité de fédéralistes anglophones dans le West Island pour avoir donné à Jean Charest le pouvoir de gouverner 80% de francophones. Fini les chicanes avec Ottawa ! Maintenant, c’est entre nous que la chicane va pogner. Ce qui donne un sérieux coup de fouet à une gauche trop divisée mais qui pourrait se révéler indispensable.
Malgré qu’il ne soit pas à sa place, Boisclair n’est pas seul responsable de la défaite du PQ. Les militants qui l’ont élus et ses conseillers ont fait preuve d’un pauvre jugement. Il a alors suffit qu’un politicien habile et talentueux embarque les plus vulnérables d’entre nous dans sa chimère d’un Québec sans chicane et sans accommodements pour enfin profiter d’un mode de scrutin qui l’avait toujours desservi. J’ai bien hâte de voir la suite.
Madame Legault votre analyse rencontre mon opinion.
La tentative de « succursaliser » notre Assemblée nationale par le gouvernement Harper
a presque réussi avec l’élection d’un gouvernement minoritaire.
L’ADQ et son «autonomisme» n’ira pas plus loin, et souhaitons que les Québécoises et
Québécois vont enfin comprendre que se sont tous les pouvoirs que nous voulons,
c’est-à-dire, la souveraineté.
Nos impôts nous en disposerons à notre guise et il n’y aura plus de déséquilibre fiscal et
linguistique.
Enfin, c’est d’égal à égal que se feront les négociations avec le Canada sur des ententes
« bilatérales ». Ce sera terminé les faux cadeaux et transferts de fonds ainsi que les faux
sièges à l’UNESCO.
Le mouvement d’émancipation nationale va bientôt reprendre l’initiative et c’est le parti
Libéral (Parti des anglos) qui va disparaître.
C’est pour quand l’union de tous les nationalistes pour un référendum de la dernière chance???
Un indépendantiste depuis 1929 !!!!!!!!!!!!!!
Le PQ a connu une baisse de votes. Ce que je prédis, ce n’est pas la disparition d’un parti mais on assiste plutôt à l’apparition d’un 3e parti sur l’échiquier du pouvoir. Et avec l’arrivée de ce 3e parti qui courtise de tous les côtés dont celui des souverainistes, il faut croire que le projet de souveraineté sera mis en veilleuse pendant encore quelques années.
Et avec les résultats de lundi, le Bloc doit se sentir bien fragile face à de nouvelles élections.
Il faut croire que les Québécois ont apprécié la présence d’un gouvernement minoritaire à la tête du Canada pour qu’ils se soient donnés de tels résultats au niveau provincial.
Les citoyens veulent un gouvernement surveillé qui doit marcher droit au risque que de voir la trappe sous ses pieds s’ouvrir. Ils veulent aussi des démonstrations d’efficacité et de bon sens.
Pour cette raison, il y a fort à parier que les prochains gouvernements seront sûrement minoritaires. Mario se sûrement retrouvera un jour à la tête du Québec mais il faudra certainement quelques élections ou bien des démonstrations d’ici là! Et, à moins d’un cher fort et charismatique, la souveraineté risque bien de se retrouver en second plan au moins aux prochaines élections.
« (…)Ou bien nous continuons de tourner en rond…nous sombrons lamentablement dans la chicanerie politique et l’avachissement culturel, tout en traînant la queue économiquement:(…)
Ou bien nous relevons le défi fécond de la responsabilité nationale pour nous ranger enfin parmi les peuples normaux, nous assurant du même coup la liberté avec la sécurité, et la dignité avec les conditions essentielles de la prospérité:(…)
C’est elle qui est la première raison d’être de notre action et que vous retrouverez au coeur de ce programme qui nous définit par nos objectifs.
D’abord la souveraineté du Québec, à la fois but et moyen.
But: car elle est l’étape d’accomplissement normal de notre évolution, le terme de long processus défensif de la survivance.
Moyen: Puisque cette fin d’une époque constitue en fait le vrai commencement, celui de la maturité, celui de la certitude de vivre et de la capacité du progrès continu.
(………)
Mais déjà, il nous semble qu’une chose saute aux yeux. Le Québec souverain, et lui seul, aura les moyens et la volonté de devenir une société sûre d’elle-même, saine et progressiste, à l’égal de quelques autres petits pays qui se trouvent justement à l’avant-garde de l’humanité.
Ce qui n’exclut absolument pas ces formes nouvelles d’association dont le monde d’aujourd’hui nous offre également des modèles en plein essor, et que notre programme propose d’adapter aux intérêts politiques et économiques les plus évidents du Canada aussi bien que du Québec. »
« La solution, Programme du parti Québécois, présenté par René Lévesque.
Éditions du Jour 1970.
Le repos du guerrier semble l’option immédiate, la maturation d’un projet de société est presque achevée…
Faut être fataliste pour raser le PQ d’un coup de plume accéré.
C’est le peuple qui a pensé ce programme…
René Lévesque n’est certes plus mais il demeure que son courage a irradié, et que sa volonté fut transmise…
ADQ pas radical et propre de sa personne? faudra VOIR.
Quelle tristesse pour André Boisclair. Alors qu’il s’adressait à ses militants à la suite de leur cuisante défaite, ceux-ci scandaient « On veut un pays! On veut un pays… » Quelle tristesse pour André Boisclair de constater qu’il étais le chef d’une bande de militants inconscients de la condition actuelle de leur option.
L’élection du 26 mars à confirmé que nous étions rendu à une autre époque et que les Québécois ont changés. Du haut de leur prétention, les ténors Péquistes vivent dans le deni de ce qu’ils sont devenus; Des vieux « Has been » dépassés par les évènements. Cette petite classe d’intellos parvenus nostalgiques est tombée le 26 mars et n’est pas prêt de se relever. Pendant que le PQ descent aussi bas que leur ténors. L’aile fédéraliste du PQ, le Bloc Québécois lui semble se dire que cela n’aura aucun impact sur la prochaine campagne électorale fédérale. C’est le début d’un temps nouveau que nous somme sur le point de vivre au Québec! C’est une autre génération qui est sur le point d’émerger. Une génération alter mondialiste, qui n’ont qu’une seule patrie, la planète.
Alors que Monsieur Boisclair parlait d’un vieux rêve nostalgique , Alors que Monsieur Charest parlait contre les souverainistes et du danger de voter pour l’ADQ. Super Mario parlait aux familles, aux personnes âgés et des sujets qui touchaient réellement les gens.
Les vieilles formules Péquistes et Libérales sont dépassés. Mario Dumont est peut-être le seul chef qui est capable d’être populiste. Les autres sont emprisonnés entre leurs veilles habitudes et une bataille qui n’a jamais vraiment eu lieu!
Les affirmations et interrogations de Josée Legault sont justifiables, après le résultat du scrutin du 26 mars. Le grand perdant est le Parti Québécois, avec André Boisclair. La chute du P.Q est visible, depuis quelques années, et, je remonterais à Lucien Bouchard, qui a plus détruit que construit le Québec, sans oublier, un autre destructeur, Bernard Landry. La population québécoise n’oublie pas les destructeurs de pays. A l’inverse, l’ascension de Mario Dumont s’est accélérée, depuis quelques années. Il faut se souvenir que nous sommes dans un système électoral uninominal à 1 tour ce qui, en aucun cas, favorise l’avénement de trois partis. Nous sommes actuellement, dans une situation anormale et, un des trois partis devra disparaitre, pour toujours. En considérant la chute progressive du Parti Québécois, on est en droit d’envisager le P.Q, dépourvu de son option référendaire, essentielle à sa survie, dans une phase d’élimination naturelle du système électoral en place. Il faudra attendre longtemps, pour la proportionnelle. Qu’André Boisclair soit le leader ou pas, la disparition du P.Q sur la scène politique, est concevable.
Je suis en désaccord avec l’analyse de Mme Legault. Je voulais simplement mentionner que si une bonne partie des électeurs habituels du PQ l’ont déserté, c’est tout simplement parce qu’une bonne part des électeurs qui votaient auparavant pour ce parti, le faisait pour la souveraineté, oui, mais aussi parce qu’il était le seul parti à se positionner légèrement plus à gauche que les autres partis aspirants au pouvoir. Or, Boisclair était sans doute l’un des aspirants à la chefferie le plus à droite, les idées sociales-démocrates, dans la mesure où elles existent encore au pq, n’ont pas été mises de l’avant pendant la campagne électorale. Tant la génération de mes parents que la mienne (j’ai 26 ans) ne se reconnaissent plus autant dans ce parti. Il n’y a plus de parti centre-gauche crédible qui représente la position qu’occupe encore une bonne partie de l’électorat. J’en fais partie, la majorité de mes connaissances, peu importe leur âge, en font aussi partie. Parmi les partis susceptibles de gouverner, nous avons en maintenant deux qui tendent à droite et un, le pq, dont la position est ambigüe. Qu’il se tourne vers une gauche réaliste (oui ca existe), avec des projets visant à bonifier le bien commun (les garderies à 5 dollars, à titre d’exemple, sont une excellente idée que personne ne remet en question) et ils seront réélus. Sinon, le taux de participation aux prochaines élections sera encore plus bas, puisqu’aucun parti ne représentera ce que pensent une partie importante de l’électorat.
Votre analyse ne tient compte que d’un élément identifiant le pq, soit la souveraineté, et évacue complètement son autre identifiant traditionnel, soit la gauche réaliste et le bien commun. Il est absolument nécessaire de tenir compte de ce deuxième facteurs pour comprendre les résultats de la dernière élection.
Je veux bien croire à votre argumentation que monsieur Boisclair n’est pas l’homme de la situation et que plusieurs de ses prédécesseurs ont, eux aussi, fait preuve de manque de convictions. Mais alors comment expliquer-vous que tous ceux qui les ont élu aient été aussi facilement et collectivement bernés.
Tous ces chefs ne se sont pas élus d’eux-mêmes!
N’y a-t-il pas au PQ suffisamment de colloques, de rencontres et d’occasions de toutes sortes pour que tous ses membres, que je veux bien croire intelligents, soit collectivement incapables de prendre correctement la mesure de leurs chefs?
Doit-on conclure qu’une majorité sont naifs, indifférents ou irresponsables?
La vraie réponse réside dans le fait que, tant pour une majorité de membres que pour les chefs eux-mêmes, le pouvoir prend préséance sur l’OPTION et que sans lui l’OPTION est irréalisable, alors que sans l’OPTION le pouvoir est en soi irrésistible.
Ceci dit, quand on réalise avec horreur que les deux nous échappent, on se voit résignés à espérer que sous une autre gouverne, on fera mieux « la prochaine fois ».
Les Québécois sont plus ambivalents et hésitants que jamais , face à la souveraineté. Ils ont le désir d’en finir avec les problèmes.
Mario Dumont maintenant chef de l’opposition a toujours dit qu’un débat de société sain et honnête s’impose. Pour lui la notion d’entraide et de solidarité reste important.
Les Québécois ne sont plus qu’une minorité à vouloir suivre le PQ, ils ont bien démontré à André Boisclair qu’il ne le suivrait pas dans son projet. Nous avons élu un gouvernement minoritaire le 26 mars dernier, et le PQ n’est pas l’oppositoin. Selon les règles, le chef André Boisclair devrait quitter. S’il croyait pouvoir forger une alliance avec un tiers parti ( c’est-à-dire ADQ ) qui lui permettrait de faire son indépendance, il a tout simplement fait une gaffe monumentale, qui l’a mené a sa perte. Il devrait démissionner. Il a choisi de rester en poste mais jusqu’à quand?
Les purs et durs du parti ont obtenu le départ de Bernard Landry, vont-ils faire de même avec Boisclair? Ah, les radicaux du PQ! Ils ont fait de la peine à René Lévesque. Ils ont mené la vie dure à Lucien Bouchard. Ils ont montré la porte à Bernard Landry. Ils ne seront pas plus tendres envers André Boisclair. Le résultat des élections a secoué le PQ, ont fait mal au parti, à son chef et à la souveraineté.
Personne ne s’attendait à ce que l’ADQ réussisse à prendre autant de sièges au Parlement, cependant je ne suis aucunement surpris de la descente aux enfers du Parti Québécois. Depuis quelque années, les jeunes commencent à dire que l’idée de la souveraineté est dépassée. C’est certain qu’il y aura toujours des souverainistes au Québec mais la nouvelle génération est plus réaliste et actuelle. Les idées farfelues qui durent depuis 30 ans ne sont plus la priorité en 2007. De plus, le PQ qui était étiqueté comme un Parti de vieux a voulu rajeunir son image en choississant comme chef André Boisclair. Cet homme n’a rien pour réussir en politique (du moins comme chef), il n’a pas de charisme et il n’est pas rassembleur. Il a divisé son parti au moment ou il aurait pu faire en sorte de lui redonner le pouvoir. Avec les erreurs répètés de Jean Charest et du PLQ et l’inexpérience de Mario Dumont et de l’ADQ, le PQ aurait pu sortir grand gagnant de ces élections. À mon avis, c’est eux qui ont le plus perdu ! Si le PQ veut survivre Boisclair devra partir. Je ne crois plus à l’idée d’avoir un pays et je ne crois plus au PQ. La construction du Québec est terminée, il faut maintenant avancer ! L’ADQ aura sa chance de faire bouger les choses, elle devra saisir cette opportunité et faire en sorte d’être élue dans deux ans. Le PLQ doit prouver qu’ils écoutent la population. Le Québec est en crise avec les accommodements raisonnables et plein de sujets d’actualité bien plus importants que l’indépendance, il faut se faire une idée et passer à autre chose… quelque chose de réaliste !
André Boisclair n’a pas le charisme qu’il faut pour rallier les troupes, le parti québecois est devenu un vieux parti qui doit se renouveler, et quand je vois la sortie dernièrement de
de Bernard Landry qui critique, pourquoi n’est-il pas resté au parti lui??? Tout n’est pas la faute à Boisclair mais les gens en ont assez.Assez de se faire avoir par la parti libéral,assez d’etre surtaxé de toujours payer sans rien avoir en retour.Alors inutile de se demander pourquoi l ADQ est rentré au dernières élections,les gens se disent qu’ils n’ont plus rien à perdre, donnons une chance à Mario Dumont pour voir ce dont il est capable.Alors durant ce temps le PQ devra se mettre à jour, voir ou sont les intérêts des québecois, se trouver une équipe dynamique qui sera unie et qui saura nous donner le goût peut-être de voter pour eux et surtout un chef qui aura l’étoffe pour être premier ministre et que nous aurons envie de suivre,mais je crois que ce n’est pas pour demain
Que le PQ ne soit pas un parti indépendantiste est une lapalissade que personne ne veut voir, surtout pas les indépendantistes qui depuis trente ans se bercent d’illusions plutôt que d’avoir à lutter réellement pour leur cause, ce qui impliquerait de trop grands sacrifices, sacrifices qu’ils ne sont pas prêts à faire. Simplement pare que, consciemment ou non, ils ne croient pas que leur objectif soit réalisable. Car qu’on le veille ou non, nous souffrons tous du syndrome de la défaite, celles de 1760, 1837, 1980, 1995. Les Québécois ont des attitudes de perdants jusque dans le choix de leurs chefs et de leurs stratégies.
C’est donc aux militant de s’interroger sur leurs sentiments profonds – jusqu’aux peurs enfouies qui les paralysent – et débusquer, et résoudre les contradictions qu’ils nourrissent depuis toujours, contradictions qui les empêchent d’une pensée lucide, suivie d’une démarche conséquente.
Ainsi, pourquoi, des indépendantistes ont-ils accepté sans s’interroger de suivre un chef notoirement associationiste (René Lévesque, fondateur du Mouvement Souveraineté-Association) sans que jamais cela sonne une cloche dans leur cerveau obnubilé par un rêve qu’ils n’ont jamais su inscrire dans le concret parce qu’ils n’ont jamais osé se poser les bonnes questions dont celle-ci, primordiale : jusqu’où suis-je prêt à aller?
Il est un sentiment commun à la plupart des Québécois : la peur!
Et il est une croyance tout aussi généralisée : Nous ne pourrons jamais nous débarrasser de cette peur viscérale, du moins collectivement. D’où ces audaces suivies de perpétuels reculs, et ces longs épisodes d’attentisme où l’on espère un sauveur dont le charisme sera assez fort pour nous secouer de toutes nos turpitudes.
Madame Belleau: je vous suis depuis belle lurette. Toutefois, c’est la première fois que j’ai le plaisir de vous joindre. Votre analyse est tout à fait à propos. Comme vous le soulignez, la rupture, dans ce mouvenet, date du sabordement du RIN au profit du PQ. Le seul leader indépendantiste véritable que ce parti ait connu fut Jacques Parizeau. Malgré son apport indéniable au mouvement, Lévesque était branle-dans-le manche quant à l’indépendance. Et ceux qui l’on suivi, bien davantage. Je suis de ceux qui pensent que la stratégie légaliste ne mène nulle part. À cause du contexte d’enfermement de la situation démographique actuelle du Québec. Cela ne veut pas dire que l’indépendance doit se faire à coups de fusil. Peut-être que des gestes comme la rédaction d’une constitution du Québec pourrait contribuer à commencer de brasser la cage. Mais il faudra bien davantage. La stratégie reste à imaginer et, malheureusement, je ne suis pas stratège. Une chose à retenir: ne pas dépenser d’énergie à tenter de convaincre les nouveaux arrivants. Je suis loin de leur en faire grief: si j’étais l’un d’eux, j’aurais intérêt à faire partie du groupe canadien dominant, i.e. le groupe anglophone. Parizeau avait raison contre les tenants de la rectitude politique: c’est un problème qui NOUS concerne. Georges Chauvette, Laval, professeur à la retraite
Je comprends bien le raisonnement de Josée Legault et les multiples réactions des militants et des dirigeants du PQ. Je ne suis pas impliqué en politique, mais une question me revient régulièrement, et après les derniers événements et à la lecture de cet article la voici qui ressurgit!!
Et si les militants du PQ étaient eux mêmes divisés sur le projet de la souveraineté;
Et si plusieurs d’entre eux adhéraient plutôt à un projet social-démocrate;
Et si les militants pro-souveraineté fondaient un « Parti pour la souveraineté »;
Et si le PQ se positionnait « simplement » comme principal parti de gauche;
Et si un tel positionnement permettait à des partisans des autres partis de se rallier au PQ;
Combien de sympathisant[E]s le PQ irait-il chercher?
Combien de sympathisant[E]s le « Parti pour la souveraineté » irait-il chercher?
J’ai 50 ans et pendant longtemps j’ai cru au rêve péquiste: un pays indépendant et avant gardiste. Je croyais bien que le colonialisme anglais allait finalement prendre fin. Le bill 101 le triomphe de René me faisait croire à des jours meilleurs mais j’avais sous estimé l’impact du fédéral, notre sentiment de peur, de colonisé. La défaite au référendum n’a fait qu’engager ale PQ dans une guerre d’idéologies qui on doit l’admettre l’a mené à sa propre perte. Un parti n’ayant pas le courage de ses convictions et qui continue de vaciller pdepuis 20 ans. Les souvereinistes mous et les plus endurcis se font la guerre depuis 1980 et maintenant le peuple ne suit plus.
Le virage ADQ est un désaveu à ce parti volcanique qui au lieu de vendre l’idée d’indépendance au peuple québecois (surtout les francophones) s’est efforcé à se déchirer et jeter le blâme sur les autres. Certains croyaient que Boisclair amènerait du renouveau mais les vieux dinosaures ont la couenne dure.
René Lévesque était passionné par le Québec. Il a été un des piliers fondamentaux de l’équipe de tonnerre, qui a fait du Québec une société plus juste, plus forte. Il a amené un épanouissement socio-économique avec son projet de nationalisation hydroélectrique. Il a fait partie, à la même époque que cette Révolution tranquille, à l’épanouissement culturel du Québec. Et, il a tenté avec son projet de souveraineté d’aller jusqu’au bout de cette affirmation nationale, de cette Révolution tranquille, commencé il y avait déjà vingt ans.
Il y est allé par la voix démocratique, mais le Québécois ont exprimé leur opinion. «Il faut accepter cette victoire du clan fédéraliste», dit-il le soir de la défaite. Il est allé jusqu’au bout de son rêve, et a remarqué que le rêve s’arrêtait. Cependant, le vrai rêve avait déjà été réalisé, le Québec s’était développé incroyablement pendant vingt ans et ne devait pas arrêter là. Il a sorti son idée de Beau risque, mais elle n’a pas bien été accueillie par les purs et durs, ces derniers semblent contrôler les entrées et les sorties des chefs du PQ. René Lévesque savait que la souveraineté était irréalisable après le refus québécois en 1980, d’avoir un pays complètement indépendant. Cependant, la majorité des Québécois se sont toujours mis d’accord en disant qu’il faut s’affirmer nationalement.
René Lévesque l’avait dit, mais d’autres ont persisté. On est de retour à la case départ. Le PQ fait face à un constat d’échec et l’option souverainiste est remise en question.
Oui, le PQ est un parti cruel envers ses chefs. Il en a mangé plusieurs. Mais là, la situation paraît claire: on ne veut pas d’André Boisclair. Plusieurs ont dit: il a fait une campagne superbe. Je regrette de le dire, mais il avait fait des gaffes monumentales toute l’année.
Déjà, la course à la chefferie a affaibli le parti. C’était laid de voir les prétendant(e)s se déchirer, s’accuser, faire des allusions. Boisclair a négligé la vieille garde pour se rallier les jeunes. En faisant cela, et en le faisant mal, il a négligé les vieux et créé une guerre de générations à l’intérieur même du parti. Le chef a-t-il, pour une fois, mangé son parti?
Mais Boisclair n’est pas tout. Vous avez raison. Où est passée notre fierté? Où sont nos bardes pour nous le rappeler? Où sont les artistes pour nous faire vibrer ? Où est notre langue? Où est notre culture ? Lâchez-nous avec le porte-feuille. Prenez-nous par le coeur; là est la passion. On a besoin d’un chef charismatique. Un pasteur, un berger rassembleur, un papa. Hé oui…
Trop de factions au PQ. Une cohorte a formé QS.
Trop de façade aussi; pas assez de vérité.
L’élection de lundi dernier est un appel au changement. La saison des idées ressemble à l’hiver. Mais…le printemps est bien là.
Et vlan!
En plein dans le mille!
J’ai plaisir à voir que quelqu’un quelque part dans la sphère publique médiatique arrive enfin à voir clair!
Comment le PQ, qui renie l’identité frankoise (québécoise-française) au nom d’un multiculturalisme francophone à la Trudeau, peut-il prétendre vouloir sauver les Frankois?
Rien, aucune réaction sur la nation de Stephen Harper (qui pourtant a clairement fait allusion aux Frankois dans sa motion, donc à la notion ethnique-culturelle de peuple); un silence de mort sur la menace culturelle des accommodements raisonnables.
Et, c’est vrai, un seul homme avait vraiment un préjugé favorable et aucune honte pour son groupe national d’appartenance : Jacques Parizeau. Il a toujours pensé ce qu’il disait, dit ce qu’il pensait, et surtout, il a toujours travaillé pour l’indépendance de son peuple. Et c’est Claude Morin qui a détruit dans l’oeuf l’élan de libération des Frankois avec son étapisme.
Se demander si Boisclair est responsable de la position actuelle de son parti est une perte de temps. En fait, il faut tenter plutôt de comprendre pourquoi tant d’électeurs ont choisi Mario Dumont. Je pense que ce dernier a démontré clairement qu’il était à l’écoute des gens et de leurs besoins. Combien, par exemple, ont demandé un bulletin scolaire centré sur les connaissances et exprimé en pourcentage ? Le parti libéral comme le parti québécois ont fait la sourde oreille. Le principal problème est leur manque d’écoute flagrant ; ils font ce qu’ils veulent sans se soucier du peuple.
Même s’il y avait eu l’être le plus charismatique à la tête du PQ, j’aurais quand même voté pour le parti qui accepte de considérer sérieusement nos demandes. Maintenant, il reste à savoir si Mario Dumont cherchera à réaliser les promesses faites durant la campagne électorale. Ce parti a beaucoup à apprendre, c’est vrai, mais il peut se vanter d’être capable de montrer aux autres comment écouter.
Où s’en va le Parti des Québécois? C’est un parti né d’un rêve mais qui se meurtrit au contact de la réalité.
La présence de Boisclair est à mon avis décisive pour comprendre la dégelée du Parti qui aurait normalement dû constituer le premier choix pour tous ces québécois échaudés en premier lieu par l’arrogance de Charest durant ses années au pouvoir. Le vide de Boisclair a souvent été mentionné pour justifier ses maigres appuis. Le paradoxe dans cette histoire est que son discours fut le plus étoffé des chefs prétendants (excluant QS et le Parti Vert). La vérité est avant tout que son homosexualité a créé des problèmes d’identifications au commun des Québécois. Il suffit de prendre en compte la moue dubitative qu’ont les gens lorsqu’on leur demande s’ils tiennent à ce que ce soit Boisclair qui devienne le père de la nation québécoise pour réaliser que le PQ a été victime de son chef. La marge qu’il faut poser dès lors est la distance de la relation entre un sentiment d’identification et celui d’homophobie…
Mais la gangrène profonde qui ronge la politique québécoise et qui ouvre la porte au populisme, c’est le manque réel d’alternative politique qui viendra soulever les passions d’un peuple avide de changements. Celle-ci ne parvient pas à trouver sa souche dans les groupuscules d’intellectuels qui se rassemblent dans les cercles universitaires, économiques ou médiatiques. En cela l’élection qui vient d’avoir lieu aura eu le mérite d’en dévoiler quelques pistes. Il semble que la famille, l’environnement et la protection de l’identité ont attiré beaucoup de plus de votes que les traditionnels sujets que sont la santé et l’éductation.
En regardant de près le plan de match du PQ lors des dernières élections, on se rend très vite compte que l’équipe n’était pas du tout dans le même monde que ses deux compétiteurs . Et la raison est fort simple, aucune campagne digne de ce nom . Les gens ont voté selon ce qu’ils ont jugé de mieux pour eux, et la démocratie a fait son oeuvre . On a pas cru bon de voter pour l’équipe d’André Boisclair , parce qu’il n’a pas su démontrer avec certitude qu’il avait les atouts pour changer la politique existante. On ne fait pas un parti avec une seule ligne. Soit l’indépendance. On explique en long et en large nos objectifs clairs et précis sur ce qu’on a à apporter aux québécois et aux québécoises et surtout donner des chiffres sur ce qu’aurait l’air le Québec en tant que pays. C’est bien beau casser les oreilles des citoyens avec l’indépendance, mais encore faut-il rassurer les gens que l’économie n’en sera pas affectée ,qu’on gardera une saine cohabitation avec nos voisins canadiens et que notre position mondiale sera toujours au beau fixe . Comment serions-nous perçu en ce qui attrait à l’importation et l’exportation de nos richesses? En clair, en étant vague , on crée un doute dans la tête des gens. Et c’est ce qui fait peur , l’incertitude de réussir en tant que pays distinct . Selon moi, on a les atouts , mais toujours faut-il embarquer les ethnies , les anglophones et les indécis dans l’aventure . Et sur ce point , on est loin d’une entente . Faudra que le PQ repositionne ses priorités et crée un mouvement favorable. Ou sinon à quoi bon changer? On sait tous que la santé , l’économie et l’éducation sont problématique en ce moment , sauf qu’aucun n’a prit de longueur d’avance. Seul Mario Dumont a gagné des points, parce qu’il avait des objectifs clairs et une vision différente qu’à l’habitude. Ce qui fait qu’il se retrouve à l’opposition et que le PQ a subi une de ses pires raclées depuis son apparition et se retrouve bon troisième. À une prochaine fois…
J’apprécie cet article de Josée legault mais je cherche toujours vers quel parti me diriger si je désire que s e réalise un jour l’indépendance du québec? Le problème pour moi, demeure entier…
Au Québec, depuis toujours jusqu’à tout récemment l’autre avait un nom anglophone et une langue différente. Contre la menace de l’autre, nous nous sommes donnés des instruments pour garder notre identité nationale dont la formation d’un parti politique, le Parti Québécois.
Dans ce parti, se sont regroupés les partisans de la formation d’un pays, ceux qui voulaient faire contrepoids aux politiques du gouvernement central mais aussi ceux qui avaient et qui ont toujours des idées de gauche. Tous ces gens avec des idées et des intérêts différents tentent de cohabiter au sein d’un même parti. L’affirmation nationale et la sociale démocratie ne riment pas toujours mais tant qu’un seul parti permettait de représenter ces tendances, un bon nombre d’électeurs ont voté pour. Et tous les chefs du Parti Québécois démocratiquement élus ont du tenter de concilier les différents intérêts dont celui d’être élu par une majorité pour gouverner. Le succès n’a pas toujours été au rendez-vous et les têtes ont tombé.
Depuis peu, l’autre pour un bon nombre de mes concitoyens n’a plus un nom anglophone mais plutôt, il vient de partout dans le monde et il menace son identité, ses traditions et son avenir. Pour plusieurs, les accommodements raisonnables sont devenues des épées de Damoclès sur ses traditions et sur le modèle québécois. Face à cela, le PQ n’a pas réagi et « bye bye vote ». Pour protéger l’identité nationale face à ce « nouveau danger », Mario Dumont s’est levé et s’est proposé en héros. Il incarne le « Assez, c’est assez » et les votes ont afflué.
Le mutation des votes nationalistes en votes autonomistes ne promet pas un bel avenir au PQ, tant que la crainte de l’étranger fera la une des journaux. Et contre cela, il n’y a pas de Duceppe ou de Curzi qui puissent y faire grand chose.
Votre chronique d’aujourd’hui aura au moins ça de bon qu’elle suscite beaucoup de réactions. Beaucoup qui comme moi vous diront que votre analyse ne nous correspond pas! D’accord avec Sophie Côté. Pas d’accord la vieille aile bourgeoise du PQ.
Pas d’accord avec l’équation que vous faites entre indépendance et sociale-démocratie. Je veux vivre à gauche, un centre-gauche modéré, une sociale-démocratie. J’ai fait une croix sur l’indépendance depuis belle lurette et je reste tout de même à gauche. Je veux des progrès sociaux, un monde vert, alternatif, coopératif, etc. Les Verts et les Solidaires n’y arriveront pas avant 100 ans. Les libéraux et l’ADQ ne cherchent pas ces alternatives. Moi je ne peux pas attendre 100 ans. Seul un parti qui accède au pouvoir peut amener de tels changements. C’est pourquoi je pense moi aussi qu’il est temps de renouveler le PQ. Le seul parti progressiste qui ait encore une chance de se faire élire.
Les « vrais » indépendantistes (parfois nostalgiques du FLQ), ceux qui rêve encore de prendre les armes contre les « anglâs » sont une minorité qui entraîne les autres dans un rêve inateignable. Et ils me font honte comme tous les autres partis sur la terre basés sur la haine de l’autre. Ils nous disent que RIEN n’est possible sans l’indépendance. Ils nous piègent et nous contraignent au RIEN. Comme le BLOC qui divise la gauche canadienne et empêche l’évolution du NPD vers le pouvoir. Qu’on arrête de sous-estimer les Québécois et de dire qu’ils n’ont rien compris quand ils ne choisissent pas l’OPTION QUÉBEC. Nous questionnons/critiquons sciemment un parti qui se cantonne dans une OPTION à sens-unique.
Rester un parti d’indépendantistes, c’est dire adieu à la sociale démocratie et à une société alternative pour demain. Faut renouveler le PQ et travailler ensemble pour un Québec MODERNE et NOVATEUR, ou s’étouffer avec le PLQ et l’ADQ, non merci!
Et pourquoi pas un Kadhir modéré à la tête du PQ, ou un Boisclair sans cravate…
J’ai fait un rêve comme bien des gens de ma génération , celui d’avoir un pays . Plus besoin de se lever en entendant le O Canada au Forum , nous aurions eu Gens du pays . C’était le temps du Coup de la Brinks , de la ‘piasse à Lévesque à soixante cinq sous’ , des Yvettes , des vieux qui avaient peur de perdre leur chèque de pension , le 15 novembre 1976 où Ti-Poil était fier d’être québécois . Tout cela n’était qu’un rêve , car ceux qui s’affichaient voulaient en sorte un Québec fort dans un Canada uni .
Plus les années passaient , plus le rêve s’éloignait , car les nouveaux arrivants avaient la feuille d’érable tatouée sur le coeur et non la fleur de lys . Au moins le Parti Québécois avait le mérite de faire peur au reste du Canada et à nos voisins américains , car on a déjà dit qu’il y avait un plan pour nous envahir si on les empêchait de se servir de la Voie Maritime pour accéder aux Grands Lacs .
Boisclair n’a pas le charisme de René Lévesque mais qu’importe . Le bon peuple a parlé lundi soir . Il ne veut plus entendre parler d’indépendance , il ne veut plus d’accomodements raisonnables, il veut voir les assistés sociaux retourner au travail etc .
Dans mon comté la candidate de l’ADQ ne s’est jamais présentée dans le quartier qu’elle n’habite même pas, elle n’avait pas de local, aucune équipe, aucune pancart , juste un nom sur le bulletin de vote. Plus de 5000 personnes ont voté pour elle.
La flamme ne s’éteindra jamais
c’est ce que me dit Germaine de la Haie
Elle sait puisqu’elle le dit
Le pays est une femme
Une femme en travail
Elle sait ce qu’elle avance
Lorsqu’elle dit la nuit
À la belle étoile
Elle rêve de lui
Du boisé bleuté
Toujours en travail
Germaine coupe du bois
Bois clair pour le jour
Bois mou pour minou
Bois dur pour les clous
Faut faire sa cabane
Un toit à la fois
sans que tu le saches
Tu verras un monde
Un monde tout nouveau
Sortir de nul part
Tu seras surpris
De voir mon pays
Sortir de mon corps
Mon corps alourdi
Alourdi de rêves
Dont je me nourri
Sans me rassasier
Comme au bon vieux temps
Assise sous l’perron
Ils m’diront encore
Hé, Germaine! la Mère
Lâche tout et suis nous
Ton boisé bleuté est chose du passé
Et comme de coutume
Je boirai du noir
En pensant à moi
Moi et mes enfants
Sur une terre paisible
Je penserai à eux
Dans ma belle cabane
Assise sous l’perron
Les jambes dégourdies
Ils seront gênés
de voir mes enfants
Enfin dégelés
Après tant d’hivers passés à rêver
Après tant de doute au fond de mon coeur
Je trouverai encore le bonheur
Après tant de nuits perdues dans la brume
Après ces mouvements de haut et de bas
Je trouverai la paix au fond de mon coeur
C’est le nid douillet
Pour former des rêves
Ces rêves de grandeur
Pour voler plus haut
De plus en plus haut
Comme le goéland
Qui déploie ses ailes
La flamme ne s’éteindra jamais
C’est ce que me dit Germaine de la Haie
Elle sait, puisqu’elle le dit
Le pays est une femme
Une femme en travail
Une femme dévêtue
Une femme en amour
Elle sait ce qu’elle avance
Elle qui dit la nuit
Elle rêve en couleurs
Elle voit des étoiles descendre jusqu’à elle
Elle, elle la belle Germaine
Assise sou l’perron
Rêvant de bois clair
De bois mou, de bois dur
De bois sècs
Elle rêve juste de bois
Pour former des toits
Les toits d’un pays
Qu’elle voit dans ses rêves
Une femme amoureuse
De toi.
J’ai lu avec beaucoup d’attention les commentaires qui précèdent et je n’oserai pas, comme plusieurs gérants d’estrade, faire de prédictions. Je suis tentée de le faire, mais je préfère m’en tenir aux faits.
Je n’ai retenu qu’un seul mot de toutes les réactions: PEUR!
Personnellement, je n’ai jamais cru à l’indépendance du Québec. Non pas que l’idée ne soit pas séduisante, bien au contraire! Mais, et c’est là que le bât blesse, je suis québécoise et, par définition, peureuse. Je crois que le temps est venu de l’admettre: les Québécois ont la trouille. Ah! ils adorent jacasser, ils possèdent tous la solution miracle et ils règlent tout, autour d’une table de cuisine ou en ingurgitant leur bière au comptoir d’un bar. Je l’ai souvent fait moi-même avec des amis. Mais qu’on me propose une solution aussi radicale que de me séparer de mon pays, qui est encore le Canada, et qu’on me demande de l’exprimer sur un bulletin de vote? Nenni! Et si, en devenant une Québécoise indépendante, je perdais mon chèque de pension canadienne? Et si je perdais la protection de l’armée canadienne? Et si mon dollar ne valait plus rien? Et si, et si…
Voilà, selon moi, le véritable secret de Mario: il a compris que les gens ont peur, qu’ils en ont ras le bol des vedettes repêchées par le PQ pour propager son option désuète. Mario a compris que les gens veulent qu’on les écoute sans les abreuver de promesses vides, qu’on leur dise «On va s’occuper de vous».
A-t-il un talent particulier pour bercer les Québécois d’illusions? Ça, personne ne peut en être sûr, mais ce qui saute aux yeux, c’est que le 26 mars dernier, les électeurs ont lancé à Mario un immense cri du coeur qui ressemblait à «OUI, OUI, OUI, BERCE-NOUS! Nous en avons cruellement besoin!» Il a réussi là où son opposant péquiste a échoué à nous passer le message que le pouvoir sans l’espoir et la satisfaction des Québécois n’était pas sa priorité.
La berceuse n’aura-t-elle été qu’un chant de sirène? Ça reste à voir.
Pourquoi suis-je indépendantiste ?
Pourquoi me casser casser la tête a vouloir un pays quand la majorité des citoyens de cette supposée nation tourne en rond continuellement ?
Le résultat de cette dernière élection n’est elle pas la vitoire d’un seul homme ? J’ai nommé Yvon Deschamp , ce grand visionnaire qui avait finalement sondé la profondeur le l’âme Québécoise ! Un Québec Indépendant ( ou autonomiste ) dans un Canada Uni ! N’est-ce pas aussi cette » nation » sans valeur de ce grand PM Canadien qu’est Mr. Harper ?
Pourquoi suis-je indépendantiste ?
Alors que les Québécois préfèrent se déchirer entre-eux , que les Québécois se divisent entre régions , que le combat en devient un de gauche , de droite , de centre-gauche , de centre droit , de l’image du chef , du Plateau versus Rivière du Loup …..ect…!
Pourquoi suis-je indépendantiste ?
Quand le discours majoritaire des citoyens en est un de piasse , de la pauvre classe moyenne qui en ARRACHE alors que les centre d’achats sont plein a craquer , qu’il n’y a jamais eu autant d’autos et des récentes sur nos routes , que le niveau de la consommation compulsive atteint des sommets ! Quand la souveraineté n’est plus qu’un exercice comptable pendant que Montréal s’anglicise , pendant qu’un bonne partie des nouveaux arrivants préfèrent l’anglais au français , stratégie subtile du multiculturalisme a Trudeau !
Pourquoi suis-je indépendantiste ?
Parce que malgré tout ce qui précède je suis TOTALEMENT incapable d’abdiquer et de baisser les bras en me laissant bercer pas le chant de sirènes et de l’assimilation subtile !
Le PQ, si je peux m’exprimer ainsi, est en quelque sorte le Kobe Bryant de la politique. Fier de sa personne, bon en apparence, mais n’ayant aucune capacité à se « mêler » avec les autres et avoir un bon esprit d’équipe. Au lieu d’allier ses forces avec celles de d’autres joueurs (ici, les partisans et la base), il joue tout seul sur une grande scène peuplée d’autres « équipes » beaucoup plus féroces, intenses et populaires. En bout de ligne, on apprécie le PQ, tout comme on apprécie Kobe Bryant au basketball. Cependant, aucun des deux ne gagne le « trophée » de la fin et aucun des deux n’est en mesure de rester au sommet bien longtemps.
En d’autres mots, le PQ se tire sur les pieds presqu’à chaque fois. Pourtant, ce sont les membres eux-mêmes qui élisent leur chef… C’est à se demander s’ils savent réellement ce qu’ils veulent.
Moi, je suis brune. Si on mélange le rouge avec le vert, on dit que ça donne brun. Je ne suis pas bleue, je n’ai jamais même osé voter pour le PQ. Mais les vas-et-vient des chefs m’intéresse tout de même.
Personnellement, lorsque j’ai su que Boisclair avait été élu et que Mme Marois avait été laissé derrière, je n’ai pu m’empêcher de rire. Pourquoi choisir la jeunesse, ou l’inexpérience, lorsqu’on a la possibilité d’avoir un chef qui non seulement sait de quoi elle parle, mais sait également comment se battre et comment fonctionne la machine? Je me le demande toujours en fait.
Si j’avais été en mesure de voter pour l’élection du chef, j’aurais protesté contre le résultat. Mais suis-je la seule à savoir, depuis le début, que Boisclair n’est pas encore apte à diriger un tel parti?
Par ailleurs, certes, les idées changent et les chefs semblent tourner le dos aux idées de base. Ce qu’ils semblent comprendre, c’est que le Québec d’aujourd’hui a besoin de changement tangible, pas de retour au passé ou de souveraineté impossible.
Le PQ, pour moi, c’est comme de la brume. Tu y vois, mais jamais très clairement.
Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse.
Le parti Québécois a oublié les raisons profondes de son existence et au fil des ans s’est accroché au pouvoir et cela au détriment des raisons fondamentales qui ont suscités sa création.
L’indépendance (ou même la diluée souveraineté association) était sa raison d’être. On devait nous présenter un projet de société etc. Tout cela a fondu comme neige au soleil et on se rabat sur les conditions gagnantes, la bonne gestion de la province ou le dénigrement de nos partenaires du Canada…mais en restant dans la même maison.
Qu’il n’en déplaise à bien du monde M. Pariseau s’est tenu debout et a dit la vérité (sa vérité selon les frileux).
La souveraineté n’est peut-être plus l’option adéquate en 2007, mais le parti doit se redéfinir et les futurs chefs de ce parti devront adhérer à 100%. Si l’option ne permet pas d’obtenir le pouvoir elle aura au moins le mérite d’être claire pour tous.
Ce qui distinguait le Parti Québécois, faire du Québec un Pays, s’amenuise de plus en plus.
Et comme si ce n’était pas suffisant, le PQ à choisi le pire « Chef » (peut-on parler réellement de chef ou vaut-il mieux parler de néant) de son histoire.
Monsieur Boisclair possède surement des qualités mais certainement pas celles d’un chef. Et encore moins d’un parti politique.
C’est la première fois qu’on ne trouve aucune différence entre les parties politiques au parlement. On était habitué à ce que les chefs des Libéraux et ADQ n’aient justement aucun véritable chef mais plutôt des marionnettes. Mais c’est la première fois que cela s’applique au PQ aussi.
Bien sûr on dira que ce sont les jeunes qui ont voulu André Boisclair. Et bien ce n’est pas pour rien qu’ils sont jeunes. Et le résultat du 26 mars 2007 prouve combien ils sont jeunes..D’esprit et ne sont pas capable d’anticiper l’avenir de manière réaliste.
C’est pitoyable de voir le PQ si bas et sans chef pour la première fois de son histoire. Maintenant que veulent au juste les gens du PQ?
S’ils veulent avoir le pouvoir dans 8 ans ou plus tard et bien qu’il garde André Boisclair. Car c’est certain qu’ils perdront les prochaines élections comme ils viennent de perde les dernières.
Et leur premier objectif, soit de faire du Québec un pays, devra être mis au rancart. Car plus le temps passe, plus le nombre d’immigrants augmentent et ainsi le nombre d’anglais.
Car les politiciens ont beau se fermer les yeux ainsi que leur entourage, les immigrants non seulement ne s’intègrent pas, et les gouvernements font tout pour ça, mais ils n’apprennent le français que s’ils ont du temps à perdre.
Il faudrait que chaque Québécois de souches viennent passés quelques temps dans le centre ville de montréal. Car c’est là que la majorité des immigrants arrivent. Et le message qu’on leur envoi à ces immigrants c’est d’apprendre l’anglais et de pas perdre de temps avec le français.
2000 caractères c’est chiant…
Non, Boisclair n’est pas le problème. Le Parti Québécois, s’il veut survivre, devra non seulement « redéfinir ses chefs » mais surtout se réviser lui-même en profondeur.
Tenir compte des régions et surtout les revaloriser en leur donnant pouvoir, argent et soutien.
Tenir compte de l’effet « mondialisation » qui agit sur notre société tout en définissant notre rôle et notre identité. Sommes-nous oui ou non une société ?
Tenir compte également de l’appauvrissement des Québécois.
Nous avons des richesses naturelles et nous avions une agriculture florissante… mais voilà que tout ce que nous possédons ou avons possédé est maintenant tributaire des multinationales et nous, dans tout cela ? Nous les encourageons à nous exploiter ? Je pense que les Québécois ont le droit de connaître le sort que leur gouvernement leur réserve à l’avenir. Le PQ doit redéfinir ses politiques sociales et économiques.
Un problème du PQ ? Peut-être de régler ses problèmes internes sur la place publique mais… n’est-ce pas lui qui en a décidé ainsi ?
Nous avons besoin d’un parti fort, près des Québécois et STABLE.
Maudits Québécois ! Ne peut-on pas arrêter de toujours chercher un coupable ? Ce n’est pas les erreurs d’une personne qu’il faut rechercher, c’est l’habileté du gagnant. Mario a exactement dit au peuple ce qu’il voulait entendre: on coupe aux riches, on donne aux pauvres. On coupe des fonctionnaires… et le bon peuple applaudit. Ne sait-il donc pas, ce bon peuple, que les services vont être coupés aussi; que des coupures, il y en a depuis de nombreuses années en personnel et en salaires. On taxe les PME… et le bon peuple se réjouit. Le peuple ne sait-il donc pas, qu’au Québec, ce sont les PME qui font rouler l’économie, qui font travailler les familles; que si on diminue leurs avoirs, des postes seront coupés. André Boisclair n’a pas dit au bon peuple ce qu’il voulait entendre; il a dit la vérité sur la situation du Québec. Ce n’est ni sont charisme, ni son orientation sexuelle qui sont en cause. Bouchard avait toujours l’air enragé et le peuple l’a aimé. Gilles Duceppe aussi a toujours l’air en maudit et pourtant plusieurs militants le veulent comme chef. Landry, bien que très compétent, était hautain et parlait latin; le peuple le trouvait snob. Cependant, plusieurs on regretté son départ. Lévesque, on l’adorait, et pourtant… il s’est retiré dans la controverse. Quand donc seront nous assez matures, comme peuple, pour choisir des politiciens pour leurs valeurs réelles et non pour leur belle gueule, leur style de vie personnelle ou la poudre aux yeux que certains lancent ?
Tout le problème trouve son origine du fait que le PQ tient à faire de la souveraineté son objectif #1 alors qu’en réalité tout ce que souhaite la majorité de ses sympathisants c’est de préserver la culture québecoise francophone. L’ascension fulgurante de l’ADQ en est la preuve flagrante. L’aile pure-et-dure du PQ est devenue intransigeante et arrogante. La veille génération est obsédée par son objectif parce qu’elle aimerait voir la souveraineté se réaliser avant qu’elle ne s’éteigne. Selon moi, c’est ÇA la vrai raison pourquoi on s’obstine tant au PQ et qu’on ne veut plus entendre raison.
Soyons réalistes, on est LOIN des conditions gagnantes pour un autre référendum que le PQ ne peut se permettre de perdre, sinon il risque de discréditer à jamais l’option souverainiste. Un autre référendum doit être assuré de gagner. Et pas juste par un maigre 50% + 1, qui selon moi est un objectif ridicul en soi, puisqu’il implique un 50% – 1 de gens insatisfaits qui causeraient, dans un Québec souverain, autant de status quo politique que ne vit le Québec présentement. Bref, on ne ferait que changer le mal de place, ce qui selon moi n’est pas une option honnête et constructive.
Mais comment y arriver? Selon moi, il faut que la souveraineté se vende par elle même, non pas en prennant les gens pour des ignorants qui ont besoin d’être évangélisés, mais plutôt en réalisant que le Québec se cherche encore une identité. On se doit avant tout de renforcir notre identité et de regagner notre confiance en tant que nation. Si on ne réussit pas à inculquer au peuple un sentiment d’appartenance et de fierté, à quoi bon devenir indépendants?. Je pense qu’il faut éviter le cul-de-sac politique qui perdure pour se concentrer sur les vrais problèmes de notre identité, promouvoir l’éducation, mieux intégrer les immigrants, réduire le fossé entre francophones et anglophones, « reconnecter » les régions et former une véritable identité québecoise. ÇA, ce sont des conditions gagnantes…
J’ai lu cet article qui me parrait très bien. Et vous parlez de André Boisclair comme si il était
une femme au sein du parti québecois. Je ne crois pas que le fait que M.Boisclair soit homosexuel que cela changera sa capacité de diriger un pays qui est le notre. Et si cela aurait été une femme, est ce que vous aurez réagit de la même sorte qu’avec lui?
Il est un citoyen comme vous et moi qui fait son travail comme vous et moi. Sa capacité de diriger le parti québecois a été très critiquer par les médias et c’Est vous qui êtes influencé par eux. Laissez-le faire son travail et vous verrez qu’il a plus ton tour dans son sac.
Vous laissez Mario Dumont être le parti de l’opposition officiel alors pourquoi ne pas faire confiance à André Boisclair?
Oui Boisclair est en partie le problème mais la tendance aux changements par le peuple est dû davantage à l’idéologie. Malheureusement Boiclair semble un mec sympa mais il n’est pas assez aggressif en tant que politicien (là où Dumont à gagner des points). Mais les gens commence à voir l’avenir du Québec différemment : un Québec fort dans un pays uni! Dumont a réussi à nous séduire en parlant de projets pour faire améliorer l’économie dans sa façon arrogeante et cela nous a convaincu que l’on soit pour le PLQ ou PQ…
Et je metterai ma main au feu que si la position de Boiclair ait été remplacé par Marois ou un autre politicien il aurait perdu quand même leur poste de parti d’opposition.
Même si il se disait gai, il n’était pas drôle.
Il est mal tombé. Les accommodements raisonnables l’on achevé.
Trop fragile et pas assez agile, le petit André a mangé toute une vollée.
Pourtant, il parraissait le plus fort des trois.
L’un trop vieux et menteur. L’autre trop jeune et rêveur.
Notre petit André c’est fait avoir par l’expérience de l’aîné et le toupet du cadet.
Si Boisclair n’est pas le problème, il n’est surement pas la solution.
Il faudra repasser mon petit André. Repasser tes chemises jaunies par ta peur et tes sueurs. Il faudra laisser ta place aux vrais hommes. Aux hommes qui on marqué l’histoire et à ceux qui sont sur le point de la marquer à nouveau.
Voilà où nous en sommes, le premier avertissement était venu des dernières élections fédérales et les comtés gagnants pour les conservateurs dans la région de Québec et maintenant avec l’A.D.Q. comme opposition officielle à Québec, ce qui veut dire que ni le Bloc et ni le P.Q. n’ont vu venir le coup, où alors n’ont pas su quoi faire dans les circonstances pour atténuer cette vague de droite qui semble se cristalliser de plus en plus, malgré le fait qu’il y ait de si grands stratèges dans ces 2 partis!!!, un rayon x, une prise de sang et un scanner s’impose pour l’option souverainiste où alors ce sera l’exctinction a court terme pour ces 2 partis qui semblent complètement déconnectés de se qui se passe vraiment sur le terrain politique Québécois, la vague Adéquiste est aux portes de Montréal et si rien n’est fait, ce qui risque d’arriver, c’est que le PQ se retrouvera à la même place que l’A.D.Q. avant cette élection. La coalition arc-en-ciel qu’était le P.Q. s’est dissoute au profit de l’A.D.Q. , de Québec Solidaire et de ceux et celles qui ne se sont pas déplacés pour aller voter (à 71,23% des votes).
Ce qui veut dire que le projet est moins rassembleur qu’il ne l’était, il est certain que les gaffes a répétition de Boisclair n’ont pas aidé l’option et le mot référendum est devenu en quelque sorte invendable pour le Québécois moyen qui veut parler d’autre chose que de ça pour le moment. Que les radicaux purs et durs du P.Q. se le tiennent pour dit, un moratoire de 10 ans sur la souveraineté est essentiel pour la poursuite de notre objectif commun.
. À l’évidence Boisclair n’incarne pas cette perception précise de ce que le Québec profond recherche dans un vrai chef, alors que Mario a réussi a s’imposer comme chef après sa longue traversé du désert. Alors voilà où est l’urgence pour le P.Q. se trouver un chef populiste et charismatique qui devra en plus être drôle parce que Mario ne l’est pas vraiment, plutôt fade d’ailleurs!!!
M.Bourassa,au retour de Meech avait fait vibrer au plus haut point notre fibre nationaliste.
Ce qui fit que au congrès libéral suivant,notre Mario et M.Allaire, décus par le recul (ou la peur)de leur grand parti se levèrent bravement pour claquer la porte.
Ils avaient compris que l’aplaventrime ne menait nulle part.Maintenant bien ancré dans la place,seront-il les mieux placés pour faire valoir que faisant parti d’un pays dont nous ne sommes même pas membre,il est temps que l’affirmation réel de notre peuple soit reconnu plus que géographiquement.
Le gouvernement élu ,c’est nous tout « craché ». Entendre une candidate péquiste dire que M.Boisclair aurait été mal placé de parlé de la famille m’a fait tomber en bas de ma chaise.Et en plus elle est jeune .Oublie-t-elle qu’il vient d’une famille?
On aime mieux être gouverné par un parti dirigé par un obsédé de l’image.Je veux bien croire qu’être moderne c’est un peu ça,mais la génération qui pousse est bien plus profonde en idéologie que nous voulons croire.
Votre analyse des chefs péquistes me déplaît souverainement.Parce que vous avez oublié,que notre travers de grand pacifiste,de compromis,et notre PEUR de déplaire,leur a tous nui.
Quand tous comprendront qu’une résolution et une loi ne veut pas dire la même chose,nos revenus resteront chez-nous et qui sait seront nous alors un pays.
Jacques Parizeau n’avait pas tout a fait tort. D’abord l’argent. Plusieurs vérifient leur poche avant de voter, ça dépend du petit change qu’il y trouvent. Si tu demeures dans un comté avec un fort taux de chômage et de fermetures d’usines, il n’est pas difficile de faire peur aux citoyens. Ensuite le Québec se transforme. Nous acceptons beaucoup d’immigrants. Ces gens quittent un coin de la Terre embourbé par la disette, les conflits et la guerre. Quand tu t’établis ici, la peur de nouveaux problèmes les effraie. Qui peut leur en tenir rigueur. Je crois que l’idée d’indépendance germine le temps qu’elle éclose de nouveau. Quand? Je ne puis le dire…
Il serait vain et superficiel de ne s’en tenir qu’à ce rituel auquel les croyants ont recours en dernière instance pour obtenir leur salut: l’intercession d’un guide, d’un leader, d’un saint. Pour le trouver ce saint qui leur ouvrira le paradis, plusieurs sont même prêts à le mettre en croix, à le supplicier pour qu’il remette tous les péchés dont ils se croient affublés. Incapables de refaire le rituel du chemin de croix puisque ce paradis-là est désormais trop lointain, incapables aussi de faire des purges vers une Sibérie qui n’a plus la cote, ils se contentent de sacrifier des petits chefs dont ils guettent des paroles qu’ils veulent voir comme des trahisons, car la trahison est la faute par excellence pour ceux qui sont en quête de saints et de martyrs. Certains seraient même prêts à porter eux-mêmes sur leur dos tous les péchés d’Israël et de la Cour des miracles en en faisant une tare héréditaire ou acquise du parti au sein duquel ils viennent chercher leur salut. Saint Chef, comédien et martyr serions-nous tenté de dire à la suite d’un Certain…
Les réalités dans tout cela, celles qui découlent de la simple observation qu’il faille d’abord se faire élire pour proposer la souveraineté, que les Québécois ne sont pas tous acquis à une indépendance insulaire et arrogante, qu’ils sont loin d’être tous partie prenante de visions politiques homogènes et que seules des solutions qui leurs paraissent être d’estimables compromis peuvent les rallier à cette cause. Foin de tout cela. Les martyrs et leurs dévots n’en ont cure.
Que le leadership d’un chef, peu importe son parti soit un jour remis en question est pourtant une lapalissade. Le parti libéral, bien plus que le PQ, est maintenant dans cette phase de remise en cause. Ce n’est pas une raison pour se déchirer les chemises sur la place publique.
Au fond, madame Legault, j’espère presque qu’on suivra vos recommandations du côté du Parti Québécois, car cela finira par achever cette formation politique déconnectée. Dans un premier temps, vous ne voulez pas blâmer André Boisclair pour la débâcle, préférant vous en tenir à un pudique constat à l’effet que celui-ci « n’est tout simplement pas à sa place ». Ce point commodément balayé sous le tapis, vous en arrivez par la suite à préconiser comme solution le choix d’un chef qui « veut VRAIMENT travailler à l’indépendance ».
Bien sûr, pareil chef serait idéal pour la base militante. Sauf que cette base qui sévit encore au Parti Québécois a depuis longtemps perdu de vue ce qui serait vraiment désirable pour le Québec. La séparation? Voilà qui serait la pire gaffe possible. À force de me répéter ici et là sur la question, j’en suis presque las… Mais, pour une énième fois, je redis les conséquences prévisibles de la séparation du Québec: un rapide et sévère déclin de la langue française, un chaos social et économique, une inévitable partition du territoire, pour ne mentionner que cela.
Ce qui m’amène à la conclusion que la solution que vous proposez s’avère en réalité le problème lui-même. Et plus longtemps la base militante du Parti Québécois s’acharnera à vouloir faire la pluie et le beau temps, sans jamais démordre du boulet qu’elle confond pour une bouée, plus sûrement ce parti s’acheminera vers son extinction pure et simple. D’ailleurs, l’Action démocratique s’affaire déjà – et fort efficacement, il faut le reconnaître – à occuper l’espace laissé vacant par le PQ au chapitre des véritables préoccupations et aspirations des Québécois.
Alors, comme vous le leur suggérez madame Legault, que les militants du PQ se dépêchent de se choisir un pur et dur bien dépassé comme chef. On n’en finira que plus tôt d’un handicap majeur au développement du Québec car il ne restera avant longtemps que des Libéraux et des Adéquistes. Et un avenir plus prometteur.
Il est presque évident que la possibilité de devenir un pays passe par le biais de l’économie. Depuis l’effervescence créée par René Lévesque et le Parti Québécois en y ajoutant les Bourgault, les Falardeau etc., sur la fierté d’être Québécois et de vouloir former un pays, nous n’avons plus ressenti la même ferveur de la population. A mon avis, ce n’est que sur la présentation du Plan économique de Parizeau où les chiffres démontraient la possibilité de réaliser ce rêve, qui fut notre dernière chance, mais d’autres éléments, entre autres la peur, sont venus entraver sa réussite. Quand un peuple se prend en main. rien ne l’arrête, il se choisit un représentant. Mais quand le Chef se cherche un peuple, c’est une autre paire de manches!
Le dieu du monde moderne est l’argent. Devant la montée de la mondialisation, la fragilité et la vulnérabilité de l’Empire américain, les guerres et les conflits de toutes sortes, l’écart de plus en plus flagrant entre riches et pauvres, la fuite et fermeture de grandes entreprises qui aménent de plus en plus de chômage surtout dans des régions qui perdent leur possibilité de survie en y ajoutant les pronostics sur les changements climatiques qui affectent l’environnement, ceux qui demeurent conscients de tous ces évènements dans le cours d’une vie, se posent la question suivante: Quelle idéologie puissante pourra enrayer la peur du Québécois et du néo-québécois devant la séparation avec un pays avec qui il cohabite depuis plusieurs siècles. Nous continuerons à nous chamailler sur la péréquation pour en soutirer le plus d’avantages possible, mais il ne faut pas oublier que notre identité, notre langue, notre créativité dans tous les domaines ne dépendent que de nous, et des actions que nous allons poser dans les domaines de l’éducation, de la santé. de l’emploi, de l’immigration et de l’environnement pour enrayer l’écart entre riches et pauvres et conserver nos droits à la laîcité de nos institutions publiques.
Le Parti Québécois existe depuis le début des années 70, et après tout près de 40 ans, et plusieurs années de pouvoir, le Québec n’est pas encore indépendant. Est-ce que le problème de ce parti, c’est que les québécois ne veulent pas de cette indépendance?
On peut se poser sérieusement la question car, à part peut-être René Lévesque, aucun de ceux qui ont dirigé la destinée du Parti Québécois n’ont osé proposer la séparation pure et simple du Québec. On tente toujours de ménager la chèvre et le chou en proposant des projets de souveraineté association ou quelque chose dans le même genre, ou en faisant des référendums avec des questions tordues qui n’osent pas demander simplement si on veux se séparer ou non. Ils ont tous tenté d’attirer l’électorat en proposant l’indépendance du Québec, mais avec des compromis car ils ont peur de faire fuir les électeurs si ils mettent l’option directement sur la table. Et André Boisclair n’a pas fait exception.
Probablement que les québécois ne sont pas encore prêts à former un pays indépendant, d’autant plus que le reste du Canada est souvent prêt à bien des compromis pour conserver son unité. Alors le Parti Québécois pour protéger les droits et acquis des québécois, mais ou le Parti Séparatiste pour l’indépendance. À vous de choisir…
Comme j’ai beaucoup entendu parler du changement qui serait pour le mieux au Québec.
Je crois que ça sera pour bientôt…. Le changement peut-être bien, mais parfois on y découvre d’autres disfonctions.
Parfois la pelouse semble plus verte chez notre voisin mais si on s’applique on va découvrir que la verdure est égale des deux côtés de la clôture. Si on regarde tout près de soi on peut y découvrir une nouvelle approche pour faire valoir ce qu’est la chance que nous avons depuis plusieurs années sur notre continent nous avons l’ouverture de la porte du nord voilà je crois que les politiciens de cette dernière campagne ont plutôt joués comme des enfants non mature pour nous offrir une confiance que ce soit le PQ, PLQ ou l’ADQ nous en sommes les victimes de ce que l’on a à nous offrir…
Je crois que le seul parti qui en sortira gagnant suite à prendre un peu d’expérience et de confiance surement que Mario Dumont du moin s’il prend le temp de réflichir et de considérer ce que sont les vrai besoins et les enjeux d’aujourd’hui dans notre province.
Que ce soit les étudiants, le jeunes parents, les personnes agées ou la classe de personne sans dossier criminel qui se trouve dans le besoin pour gagner leur vie. Quand on y pense c’est assez dégradant quand on voit notre système social et de justice.
Encore est-ce l’hôte ou l’autre qui décide, ou sont nos croyances d’aide et d’entre-aide nos valeurs? Tout est permi et possible mais pourquoi et pourqui? L’adoption international quand ici l’avortement ici même gratuit j’ai beaucoup de difficulté à comprendre. Mais je sais que mes valeurs je ne peux les offrir à tous ces gens qui catégorisent les voleurs comme ayant des difficultés à s’intégrer dans le besoin? HUM!
Simplement prudence dans le futur car on ne sait ce que nous laissons derrière nous et ce que nos petits enfants nous réservent.
Dans le fond, c’est platte pour ça, que l’image de ÉBoisclair ne corresponde pas à ce que les indépendantistes attendent…
Certes, il manipule très bien le verbe, et tient haut et fort le drapeau des souverainistes…
Malheureusement, son image ne passe pas. Il est insécure, et c’est ça qui se transparaît dans son air un peu pogné…
Malheureusement, je ne vois pas l’ombre d’un remplaçant ou de l’une…
Pour l’époque, pour aujourd’hui, il a l’étoffe de ce que les souverainistes veulent.. Quelqu’un qui parlera pour eux, le temps que quelqu’un ose daigner prendre le « coffre à outils » des québécois souverainistes.
Lors de la campagne électorale de 1994, j’ai milité au sein du PQ. J’ai vitement compris qu’une clique menait la circonscription et qu’il fallait que les militants se plient aux diktats de personnes incrustées depuis des années dans des pratiques qui ne cadrent pas avec l’objectif visé, soit la souveraineté, et qui ne permettront jamais l’atteinte de cet objectif.
Demander aux Québécois d’accepter la souveraineté du Québec et de voter en faveur de cet objectif, c’est leur demander de changer de mode de vie. Autrement dit, c’est passer de la dépendance fédéraliste à la véritable autonomie, soit l’indépendance du Québec.
Or, le PQ parle de souveraineté trois semaines avant le référendum et un peu pendant la campagne électorale. Chaque fois, le PQ est sur la défensive, parce que ce parti n’a rien qui vaille à offrir aux citoyens. La souveraineté du Québec demande une action soutenue et continue des militants dans chaque circonscription du Québec. Cette action doit reposer sur une proposition (projet de société) qu’ils véhiculeront et discuteront de diverses manières avec les citoyens.
En ce sens, en 1998, j’ai transmis à Lucien Bouchard (PM) un texte profilant la pédagogie qui devait entourer la souveraineté du Québec et un projet d’action soutenue et continue. Mes tentatives pour avoir un rendez-vous ont toutes été vaines. Depuis février 1999, la pédagogie, l’action soutenue et continue sont apparues dans le discours péquiste, y compris dans un dépliant d’une campagne de financement.
Les ténoirs du PQ n’arrivent pas à appliquer ces concepts, parce qu’ils ne connaissent pas leur portée. Le PQ est réfractaire à toute idée qui diffère de l’ordre établi. Les militants du PQ prétendent vouloir la souveraineté, mais que font-ils pour propager la bonne nouvelle ? Quel projet de société le PQ propose-t-il aux citoyens ? Le PQ prétend souhaiter la souveraineté, mais n’a rien à communiquer en faveur de cet idéal souverain. Quel projet le PQ a-t-il proposé aux citoyens ?
Comment se pencher sur une question si profonde quand nous ne savons même plus pourquoi nous nous battons…
Je me bats pour ma culture. Point à la ligne!
Que cette culture soit bafouée, brimée ou tout simplement reliée aux oubliettes, certains d’entre nous s’en lavent les mains aussi rapidement qu’on salue un voisin dont on ne se soucie guère!
La bataille d’André Boisclair était noble, simple…Peut-être trop simple effectivement. Aurait peut-être fallu qu’il fasse comme certains autres et cache son passé et tout aurait tourné en sa faveur. Nous n’aimons pas l’honneteté au pays de Félix Leclerc, nous aimons les gens qui font pitié…Nous préférons remonter un moral boiteux comme celui de Jean Charest plutôt que d’appuyer un homme franc qui assume et son passé et son orientation sexuelle encore jugée tabou par un trop grand nombre de saint désavoué.
Dommage. Très dommage!
Quand le vent au sein du P.Q. s’est levé, même Madame Marois a emboîté le pas dans la course à la démolition de Boisclair.
Ne cherchons pas des réponses trop Politique à cette défaîte, regardons plutôt la défaîte humaine d’un gars qui a donné plus de vingt ans à une cause, et regrettons nos décisions maintenant!
Je crois que ce mot résume tout : impatience. Boiclair avait le fusil sur la tempe, il n’avait pas le choix d’annoncer un référendum dès les premières années de son mandat, un véritable suicide. Il n’avait pas le choix sinon les membres du parti québécois lui aurait tomber dessus. Le problème dans tout ça, c’est la impatience. Il faut prendre le temps d’expliquer au gens qu’es-ce qu’il va se passer, personne n’a encore présenter sa vision d’un Québec souverain.
Une autre partie de la faute revient à tout ces québécois peureux qui ont dit non, au dernier référendum. Peur de quitter la jupe de leur mère, peur du nouveau, peur du changement, c’est beaucoup plus facile la routine. Mais une chose est certaine : il est beaucoup plus facile de bien gérer un petit pays qu’un pays trop grand.
Effectivement, je ne crois pas que ce soit, Monsieur Boisclair, qui ait un problème. Car, il a été intègre du début jusqu’à la dernière seconde, de la campagne électorale. Peut-être, trop honnête et trop limpide, il n’avait plus rien à cacher! Cependant, je ne suis pas du tout convaincu, que même au XXI nième siècle, les Québécois étaient prêts, à se faire gouverner par un être, oserions-nous, le dire, encore considéré comme marginal! Combien de gens, de mon entourage, très immédiat ont fulminé, parce qu’il est homosexuel, parce qu’il avait déjà consommé, de la cocaïne, parce qu’il n’était pas assez charismatique, etc. De toute façon, quand on veut prendre quelqu’un en défaut, on finit toujours par trouver, n’est-ce pas? Et le résultat, est celui dont nous constatons! J’appelle cela, divisé pour mieux régner! Finalement, on l’aura poussé dans l’arène politique, pour mieux le faire dévorer sur la place publique? Il aura donc servi de bouc émissaire, pour tous les haineux de tous acabits, de défoulements pour tous homophobes, et de cible facile à tirer en plein front! Quel dommage! Nous venons, de reculer d’un gigantesque pas, d’au moins 30 ans! J’avoue, avoir été fort émue, le soir des élections, surtout après avoir entendu, la très célèbre phrase : «Si la tendance se maintient…. »!
Arrêtez de revendiquer un René Lévesque pour sauver le PQ. Oubliez-ca. René Lévesque a été bon pour le Québec parce qu’on était dans une ère de révolution. Il a mené la barre avec des mains de chef mais il avait de quoi revendiquer. Aujourd’hui c’est tout le contraire. Même René Lévesque n’arriverait pas à gouverner un Parti qui n’a jamais fait ses preuves depuis belle lurette. Au lieu de vivre dans le passé et d’avoir l’impression de reculer, je crois qu’il est temps qu’on mette nos énergies pour aller de l’avant.
Le PQ est devenu un parti de rêveurs. Alors que les purs et durs auraient continuer à travailler sur le terrain à convaincre les autres de la justesse de l’option, ils étaient prisionniers de leur auto-contemplation, choisissant un hymne national et les tentures des ambassades à bâtir. Cette perte de contact avec le terrain se traduisit, avec le départ de landry, par un ressac qui permis l’imposition de la doctrine du référendum-à-tout-prix.
L’option indépendantiste à-tout-prix est un carcan pour Mr Boisclair, qui s’est somme toute bien tiré du considérant le boulet qu’il trainait.
Je suis de ceux qui pensent que les membres du PQ ne méritaient pas Monsieur Bernard Landry. Quand on aime son chef, on vote pour lui, on ne vote pas pour un autre comme certains l’ont fait pour qu’il ne rentre pas trop fort. Les membres du PQ se sont retrouvés avec un chef qui les a plantés là.
Les membres du PQ ont élu André Boisclair comme chef du parti pour des raisons qui ne sont pas les miennes. Pour son leadership parce qu’on trouvait que Monsieur Landry en manquait. Et bien, apparemment que ce n’est pas ce que ça prenait, ce que voulait les Québécois et les Québécoises ou bien simplement qu’André Boisclair en était dépourvu.
Le PQ est un parti difficile fait de grosses têtes, de gros egos pas du tout un parti qui se tient comme probablement tous les autres partis de la planète. Mais ça, ça ne date pas d’hier. Je pense que le chef y est pour beaucoup. Jamais je n’aurais voulu d’un Boisclair comme premier ministre du pays – le Québec. J’ai bien essayé de me dire que l’important c’était le pays et qu’il serait bien temps une fois l’indépendance acquise, de changer de premier ministre. Puisqu’on me disait que pour y arriver ça prenait un rassembleur. Beau rassembleur! Mais une autre option s’est présentée à moi : Québec Solidaire. Et vous savez ce que j’aimerais pour Monsieur Landry? C’est qu’il joigne leurs rangs.
Dire que les Québécois ne veulent plus de l’indépendance du Québec, que le PQ est appelé à disparaître? C’est oublier qu’il n’y a pas si longtemps, on l’aurait eu notre pays si ça n’avait pas été de la visite des Ontariens et des commandites du fédéral.
Et pour ce qui est des chefs qui changent d’idée, qui apparemment ne s’intéresseraient plus à l’indépendance, c’est refuser de voir qu’il y a des moments pour la faire, pour lancer un référendum et que lorsque le moment n’est pas approprié, il n’y a pas de mal à mettre ses priorités ailleurs. C’est le gros bon sens. Ça s’appelle de la diplomatie.
Moi je suis d’accord pour qu’il y est une nouvelle formule pour voter car présentement c’est pas trop rassurant.
Moi je n’ai pas voté Libéral et personne de mon entourage a voté Libéral mais c’est Liberal qui est entré au pouvoir. Chaque fois que je parle à quelqu’un on me fait comprendre qu’ils n’ont pas voter Libéral mais c’est quand même le Libéral qui est entré. Je trouve cela pas mal douteux. Les gens étaient tellement mélanger que je crois qu’ils ne savaient pas pour qui ils votaient car ils votaient pour celui qui se présentait dans leur comté et non pour le parti pour qui ils représentent.
La même chose pour les sondages quand ils disent que les électeurs sont heureux des élections même si le parti libéral est minoritaire. Mais qui est-ce qui ont répondu à ces sondages car moi je n’ai jamais été approché. De toute façon les sondages ce sont que des chiffres sur une question x répondu par des gens qui sont plus souvent à la maison que ceux qui ne sont pas à la maison pour répondre car ils sont au travail. Donc c’est certains que ces chiffres ne représentent pas la réalité du monde du travail.
Le message que j’ai retenu de Jean Charest, Il nous a donné l’équité après nous avoir fait suer pendant 3 ans. L’équité est arrivé le 15 mars, juste avant les élections pour être certain que les employés concernés s’en souviennent.
Le message retenu de Mario Dumont, coupure dans la fonction publique, coupure dans les assisté sociaux.
Le message retenu de André Boisclair, Jean Charest veut tout dépenser, Mario Dumont n’a pas d’expérience, lui ne sait plus ou donner de la tête et c’est plus facile de se défendre comme un diable dans l’eau bénite que de trouver des solutions clair.
C’est pour quand un parti réaliste, qui fait des promesses qui peuvent être tenu et qui est proche des gens.
J’ai voté pour le PQ pendant mes 15 premières années d’électeur. Je croyais dans les valeurs sociales véhiculées par le parti. Je surfais sur la pensée des adultes de ma famille qui avait voulu se construire un pays à leur époque. Mais les choses ont changé. On tente de conserver exactement le même projet d’indépendance dans une réalité bien différente de ce qu’étaient les années 70. Je me détache de ce parti. Je conserve mes mêmes valeurs sociales mais je ne veux plus que le focus du parti que je choisis d’élire soit uniquement à savoir si référendum ou non il y aura. Je suis loin d’être adéquiste mais je souhaite qu’on continue à défendre avec force le Québec sans nécessairement n’envisager que la séparation comme option.
André Boisclair a été la cible parfaite. Tout ça donne à penser qu’il a été préféré à Pauline Marois comme chef de parti afin que la base du parti ait une cible facile en cas de défaite électorale. On s’est lancé sur Boisclair pour en faire un chef plus rapidement que les mouches à fruit envahissent ma maison l’été. Et on semble vouloir faire de même en cherchant son remplaçant. Déjà, on cite les noms de Bernard Drainville, Pierre Curzi comme successeurs éventuels. Ces deux néophytes ont moins de un mois d’expérience et déjà, on les voit comme les sauveurs éventuels du parti. Et quand ils se planteront à leur tour, on s’ennuiera de Boisclair et on se lapidera de l’avoir laissé partir.
La réalité n’est plus la même. Les gens de ma génération voyagent de plus en plus et se rendent compte que le monde est bien meilleur quand il y a collaboration que quand il y a division. Le modèle actuel n’est pas parfait. Et il ne veut pas dire que le projet de pays est remisé pour toujours. Mais en ce moment, je rêve d’un parti qui défend puissamment le Québec, qui croit en des valeurs écologiques et humaines et qui prend le parti du rassemblement. J’ai l’impression de l’avoir trouvé dans le QS. Mais ma peur est que la gauche se divise.
le problème du PQ est son programme tout est relié à la souveraineté et rien d’autre
en gros il nous disent votez pour la souveraineté et tout va bien aller et après on va s’occuper de l’éducation, de la santé ect ect .
même avec un nouveau chef ça serais pareil . donnez nous des bons arguments à la place pour vous supporter vers votre but au lieu de cracher sur tout ce qui se fais au canada .
le quebec est tanée de leur vieux discours datant de 1975 on est rendu dans les années 2000 il est grand temps de progresser .
je ne dis pas non à un futur pays mais pas avec votre vieux discours
Madame Legault,
Enfin quelqu’un qui exprime exactement ma pensée sur ce que devrait être le Parti Québécois et qui l’écrit très bien.
J’espère que beaucoup de gens au Parti Québécois liront votre chronique très intéressante et très juste et respectueuse.
Bravo et merci.
Anlyste de longue date de la question nationale, je ne peux que constater un net recul du nationalisme au cours des dernières années. En fait, le nationalisme est peut-être relativement stable, mais l’appui à la souveraineté, lui, me semble plus problématique. Nous en sommes à un moment de notre histoire où La population semble plutôt lasse des promesses de référendums dont elle ne doute pas de la défaite. Dans une telle perspective, le chef du PQ fait alors face à un dilemme d’envergure : adopter le discours pour atteindre un plus large électorat ou avoir de solides appuis au sein de la base du parti. André Boisclair, comme d’autres chefs du PQ avant lui, aura eu beaucoup de difficultés à concilier les deux.
Il n’y a là rien de bien étonnant, mais pire encore, il aura réussi à perdre l’électorat et une bonne base de militants en un temps record !
Faut-il pour autant crucifier Boisclair, le sacrifier sur l’autel de la souveraineté ? Peut-être que non… Toutefois, à le regarder tergiverser, je pense que le PQ a tout intérêt à choisir sa voie, à prendre une position claire sur l’échiquier politique.
Le flirt de Boisclair avec la droite n’a manifestement pas fonctionné, alors pourquoi ne pas revenir à des positions sociales démocrates qui ont traditionnellement bien servies le PQ et la population Québécoise ?
Sans être alarmiste, je crois qu’il en va de la survie du PQ…
Évitons les jugements téméraires guidés d’une logique embrouissaillée, de sophismes, de leurres ou de vieilles chimères. D’accord ?
Quand un rêve, un projet, une intention éternue, s’atténue et ségare, quand bien même vous lui donneriez le meilleur coordonateur, visionnaire ou argumentateur…. il continuera toujours d’y manquer la conviction et la volonté !
L’idée que la pensée est une onde a déjà mainte et mainte fois été démontrée. Or, convenons que l’onde de la souveraineté — qui, soit dit en passant, est l’âme du PQ — n’a présentement que très peu d’amplitude chez les habitants de cette province. Et, à l’instar du milieu politique, les milieux intellectuel, artistique et culturel ne parlent plus aujourd’hui de ce rêve qu’à mots couverts.
Plutôt que de chanter «Gens du pays…» on chante aujourd’hui haut et fort notre rêve de ces belles grandes tables entourées d’enfants, nous profitons des incitatifs fiscaux augmentant les taux de natalité, et nous restons traquillement chez nous à regarder passer les hivers.. de plus en plus nombreux d’ailleurs à nous séparer du dernier référendum !
Et voilà que ce rêve collectif et légendaire s’éteint comme la chandelle de l’ami de Pierrôt, morte et absente de nos tables de cuisine, de nos blacons, de nos salons et de nos chansons. Comme la chandelle, l’idée est morte de sa belle infertilité… Ayant rencontré trop d’adversité pour voir une quelconque petite étincelle envers du «Boisclair» venir la rallumer.
Merci Josée Legault. Je suis d’accord avec vous. Et mettons plutôt le blâme sur cet ère indidualiste dans laquelle nous vivons, qui allume nos intérêts personnels et nous branche non pas sur une seule, mais sur plusieurs communautés virtuelles, et dans lesquelles nous nous sentons aussi «chez nous»…
Madame Legault,
Vous avez parfaitement raison. LE P.Q. n’a jamais été réellement un parti indépendantiste « pur et dur » sauf à l’époque de Parizeau, où même là lors du référendum de 1995 on lui a « adjoint » Lucien Bouchard un « modéré »(!) pour sauver la face et cela a été à un cheveu de réussir…Pourquoi? parce que les ténors péquistes savent pertinemment bien au fond d’eux-mêmes que les Québécois ne voteront jamais en toute conscience pour une « indépendance unilatérale » impossible à réaliser sans l’obtention d’une majorité véritablement significative pour faire consensus dans un processus de négociation obligé avec le fédéral et la reconnaissance internationale qui s’ensuit! René Lévesque, qui n’était pas un « véritable indépendantiste » comme vous dites, est celui qui a le mieux compris ce dilemme! L’alternative radicale sera toujours et plus que jamais avec la multi-ethnicité galopante du Québec l’apanage de ceux qui rêvent encore à « l’inaccessible étoile du Grand Soir »!
Ceci n’est pas le titre d’un film relatant l’histoire de Parti Québécois mais se veut la profonde expression d’un peuple qui avait mis foi en un Parti et qui lorsqu’il fut au pouvoir n’a fait que décevoir.
1) Le grand désastre du déficit 0 pour le système de santé où ces travailleurs en ont eu plus que plein les bras, causant dépression, burn-out et même des suicides chez des infirmières.
2) Le petit jeu de « Cash Cash » de 843 millions, sommes destinées au système de santé qui était déjà très mal en point, déposées dans une banque de Toronto.
A chanter ( Québécois, nous sommes Québécois ) Oups! Petite pointe d’ironie.
3) Les somptueuses toilettes silencieuses de Mme Marois.
A chanter ( Tous les amoureux des fonds public, fonds public, ne sont pas tous très sympathiques ) Oups! Encore petite pointe d’ironie.
Le résultat de ces élections pour ce Parti est à l’image de notre propre devise qui le 26 mars dernier fut mise en application et qui se veut être » Je me souviens « . C’est un verdict sévère qui est selon moi conformément proportionnel aux conséquences de leurs décisions du temps de leur pouvoir.
Donc, je ne crois pas que la souveraineté soit la cause profonde de cet échec. En fait la souveraineté c’est un peu comme une femme qui se fait demandée en mariage, ayant déjà vécue conjointement avec celui qui fait sa demande et ayant vécue une grande déception, il y a de fortes chances pour qu’elle dise non. Quand un gâteau ne lève pas c’est qu’il manque un ingrédient ou deux. Dans le cas du Parti Québécois ça me semble être l’honnêteté et la volonté de bien faire. Cette élection fut pour les québécois l’occasion de dire non à cette option proposée qu’est » l’enfer renouvelable » car, grande déception oblige.
Donc, c’est vrai que M. Boisclair n’est pas le problème mais la souveraineté non plus. Qui sait, c’est peut-être maintenant qu’il y a tout lieu de dire » J’ai jamais été aussi fier d’être québécois « .
Les grands bonzes du Parti Québécois ont tout faux. Et c’est ce qui leur a fait perdre des comtés à la dernière élection. Ils prétendent savoir ce que les québécois veulent… et leur imposer ce qu’ils croient juste pour eux. Ils n’ont pas compris qu’ils ne sont pas les « boss » du peuple mais plutôt leur humble serviteur.
Ça fait quelques années que les gens ne veulent plus entendre parler d’indépendance. Or les purs et durs du parti continuent à marteler ce leitmotiv: référendum, référendum, référendum! Si le peuple, qui a toujours raison en démocratie, dit qu’il ne s’intéresse pas au référendum, saissons de lui en parler.
Ce qui est dommage, et que les vieux bonzes croulants du PQ ne comprennent pas encore (preuve qu’ils sont complètement déconnectés de la réalité!), c’est que sans référendum, le PQ peut quand même promouvoir la souveraineté. Il faut, pour se faire, être élu, après quoi il faut démontrer, preuve à l’appui, le non fonctionnement du fédéralisme. Et c’est lorsque le bon peuple lui-même est écoeuré de ce mode de fonctionnement que l’on doit sortir l’idée d’un référendum… et non pas le contraire, soit exiger un référendum, sans avoir convaincu qui que ce soit de la nécessité de le faire.
J’en viens presque à croire qu’il faudra que le PQ disparaisse et que les bonzes croulants qui le gangrènent depuis tant d’années sombres dans l’oubli pour que, tel le phoenix qui renait de ses cendres, un nouveau parti émerge avec une vision, un avenir… et une graine de bon sens!
Eh oui! , comme dans toutes les joutes de la vie,le gagnant des élections a été déterminé par celui des chefs qui aura été le plus performant et dans ce cas ci ,ça se traduirait par celui qui avait la meilleure vision à court, moyen et long terme pour le Québec pour ultimement conduire à une victoire du meilleur .
Néanmoins,il est de mise de chercher à savoir pourquoi le parti québecois a tant perdu de sièges? car comme dit l’adage, il n’y a pas de hasard et que le meilleur l’emporte!
Suivant ces principes de base universelles, on pourrait effectivement dire que le parti québecois doit mettre un coup de barre dans son avenir pour espérer compétitionner avec l’étoile montante qu’est Mario Dumont…
Loin de moi prétendre détenir la solution pour eux mais on peut quand même réaliser que quelquefois quand on efface tout et qu’on reprend du début pour honnêtement refaire le travail avec des intentions objectives et ne viser seulement que la réussite globale du parti en vue d’être choisi de la majorité et, ça peut inclure de ne pas prendre de chance de garder le même chef!
Je souhaite que le parti québecois trouve la voie qui mène à la réussite car comme dans tous les domaines c’est sain d’avoir une bonne compétition même en politique!