En ce dimanche de Pâques, six soldats canadiens ont été tués à l'ouest de Kandahar. La journée la plus meurtrière pour l'armée depuis que le pays s'est mis le bras dans le tordeur afghan en 2002.<p>On aurait cru que ça délierait les langues, qu'on aurait plus d'analyses critiques du rôle du Canada dans ce bourbier. Que non. À quelques exceptions près, le débat semble avoir été dépolitisé. Contrairement aux méchants Américains qui ont "envahi" l'Irak, on semble croire ici que le Canada, historiquement plus pacifique, serait quant à lui en Afghanistan pour les "bonnes" raisons.<p>Et de nous ressortir la cassette: "Ça va mieux, on le fait pour la démocratie, contre les talibans, contre Al-Qaida." Le problème, c'est que ça ne marche pas. Demandez-le aux Russes et aux Anglais, qui s'y sont cassé les dents bien avant le Canada et l'OTAN. <p><b>L'ÉCHEC</b><p>L'Afghanistan, c'est "touchez à vos risques et périls". C'est un pays incontrôlable, dont la frontière ultra-poreuse avec le Pakistan – hyper-corrompu – laisse aussi passer les armes, le trafic du pavot, et pire encore.<p>Avez-vous remarqué qu'au début, lorsque des ministres fédéraux se pointaient à Kandahar pour une visite-"surprise", on pouvait les sortir de la base militaire et que maintenant on ne peut plus?<p>C'est que la situation est devenue plus dangereuse. Si c'est plus dangereux, c'est que ça ne s'améliore pas, ça se détériore. Un signe: la plupart des morts de soldats canadiens sont survenues depuis 2006. Et on sait maintenant que les attentats iront en se multipliant.<p>Si la situation s'est détériorée, c'est que cette opération est un échec, une défaite militaire, qui nourrit les mêmes talibans qu'elle devait combattre. Nous voilà donc plusieurs milliards de dollars plus tard, face à un mur, des morts et des mutilés en sus chez les Canadiens et les Afghans.<p><b>LE MENSONGE</b><p>On nous ment en nous disant qu'on gagne, alors qu'on perd. Pourtant, beaucoup de Canadiens sont opposés à la présence de leur armée en Afghanistan. Mais qui parle pour eux? Le chef du NPD, Jack Layton, demande le retrait immédiat des troupes, mais Stéphane Dion se contente de dire qu'il les sortira en 2009, s'il devient premier ministre. Mais si Dion parlait plus haut et plus fort, il aurait l'appui du NPD et de beaucoup de citoyens. <p>Pendant ce temps, Stephen Harper manipule et cache la vérité. La présence du Canada en Afghanistan n'a plus rien à voir avec la "démocratie". C'est une mission devenue impossible. <p>On peut comprendre la décision des libéraux d'y aller en 2002 après l'attentat contre le World Trade Center. Mais refuser aujourd'hui d'en sortir face à un échec aussi patent, c'est nier la réalité pour mieux appuyer la guerre idéologique que mène George W. Bush contre le "terrorisme international".<p>Pendant que la ministre Josée Verner insulte notre intelligence en répétant ad nauseam qu'au moins "les "tites" filles vont à l'école", une chose est claire: si Harper gagne la prochaine élection, la mission canadienne sera prolongée bien au-delà de 2009. Préparez les cercueils et sortez le carnet de chèques.<p>En 2003, George W. Bush envahissait l'Irak, repaire d'armes de destruction massive dont Saddam Hussein alimentait Al-Qaida. Un mensonge sur toute la ligne. Quatre années plus tard, l'Irak a versé dans la guerre civile, les massacres quotidiens et les décapitations-spectacles. Dans ce bain de sang, même la pendaison de Hussein était un bruit de fond.<p><b>LE CALME PLAT</b><p>Les Irakiens et les soldats américains tombent comme des mouches. Ce qui explique pourquoi tant d'Américains "ordinaires" et de parents de soldats morts en Irak crient leur écoeurement publiquement. Ici, c'est le calme plat. Peu de soldats canadiens sont morts jusqu'à maintenant -heureusement – et les tueries en Afghanistan sont moins spectaculaires qu'en Irak.<p>Pourtant, la politique américaine sur laquelle Ottawa est aligné est un échec, en Irak, en Afghanistan ainsi qu'au Proche-Orient. En réaction, l'extrémisme y est plus fort et ces régions, plus instables que jamais. L'anti-américanisme s'est muté en anti-occidentalisme. Et l'extrémisme prend lentement racine chez de jeunes musulmans nés en Europe. Ai-je besoin de mentionner l'Iran?<p>Sur le plan socioéconomique, le tout est également un fiasco total. Les États-Unis y ont engouffré l'équivalent de plusieurs programmes universels d'assurance-maladie. Le Canada y dépense ce qui aurait pu mettre fin aux listes d'attente en santé. Ajoutant à l'absurde, on apprend qu'Ottawa devra aussi payer pour l'ouverture de quatre ou cinq hôpitaux afin de traiter le stress post-traumatique de ses soldats revenus d'Afghanistan…<p>Quant au pétrole, difficile d'en sortir d'un Irak en plein chaos. Ce qui remplit de joie l'Arabie Saoudite, grande amie des Bush.<p>Dans son livre <i>The Way It Works</i>, Eddie Goldenberg, l'éminence grise de Jean Chrétien, révèle comment W. Bush, heureux des succès initiaux en Afghanistan, avait lancé à Chrétien: "<i>Jean, together, we've been kicking some real ass in Afghanistan!</i>"<p>C'était en 2002. Aujourd'hui, en 2007, c'est un échec. Il faut sortir de là. Un point, c'est tout.<p>
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale , l’interventionnisme américain a été un génocide à travers le monde, en comptant bien entendu, le Vietnam et l’Irak. La politique étrangère de Bush est dans la lignée de d’autres Présidents républicains comme Nixon et Reagan, en quête de sang et de victoires, au nom de la liberté et de la démocratie. Puis, il y a eu la conquête des puits de pétrole où doit être sacrifié pour atteindre l’objectif: la guerre du golfe et l’Irak, avec l’élimination de Saddam Hussein. Avec Chrétien, le Canada s’est engagé dans la doctrine de l’interventionnisme, en Afghanistan, aux côtés des américains et de l’OTAN, sous l’égide des Nations-Unis. À priori, une intervention de paix qui s’est vite transformée en mission de guerre, contre un ennemi invisible et imprévisible: les talibans. Les gouvernements canadiens, quelque qu’ils soient, comme les gouvernements américains, n’ont pas appris de l’histoire des conflits comme, par exemple, celui du Vietnam. Ils répètent, comme des amnésiques incurables, les erreurs du passé, sans rien apprendre. Vouloir imposer par les armes sa propre démocratie dans un pays où celle-ci ne peut s’implanter, est une folie machiavélique et imbécile. Seul le NPD a compris l’ampleur et la gravité d’une telle situation. Nous devons fermement l’appuyer pour un retrait immédiat des troupes. Il était aussi indécent pour Stéphane Harper d’établir un parallèle avec la Bataille de Vimy (première guerre mondiale) et l’engagement, en Afghanistan. Les circonstances historiques et les enjeux sont nullement comparables!
À un détail prêt: on leur dit quoi, aux Afghans?
Qu’on a tout détruit et tenté de reconstruire pour redonner les clés à ceux qui les avaient avant? Que ça( http://www.rawa.us/movies/beating.mpg ), ou le fait qu’aucune fille n’aie pas droit à aucune éducation après 8 ans et à peine plus de droits qu’une chèvre, c’est pas notre problème? Que nos soldats, on veut bien les envoyer en mission, en autant qu’ils n’y prennent pas de risques?
Après tout, c’est bien beau, vouloir la dignité de millions d’Afghanes, ou éviter le massacre de quelques centaine de milliers de civils Rwandais, mais faudrait quand même pas charrier! On parle de mettre en jeu la sécurité de soldats Canadiens, et c’est pas rien. Nous, ici, on est pacifistes: quand le sang coule, on n’aime pas ça. En particulier quand c’est le nôtre. Pour nous, ce qui importe, c’est de pouvoir se complaire dans le plusse meilleur pays du monde (et la plusse meilleure province) sans s’attirer de troubles, and that’s about it (petit scoop en passant, paraitrait que que Pangloss, finalement, c’était un gars de Lavaltrie. C’est fou comme le monde est petit!).
En passant, la défunte URSS s’est plantée en Aghanistan contre une rébellion qui bénéficiait d’assistance matérielle et monétaire venant entre autres des É-U, de la G-B, de l’Arabie Saoudite, de la Chine et du Pakistan, dont les forces spéciales était impliquées. Par contraste, en 2006, la coalition militaire mandatée par L’ONU présente en Afghanistan provenait de 37 pays. Les Talibans, eux ne bénéficient d’aucun support venant d’une puissance mondiale.
Est-ce que la situation va en s’améliorant en Aghanistan? Indiscutablement, non. Bush et Blair sont occupés à botter des culs iraquiens, et pour eux, l’Afghanistan, c’est « mission accomplished ». Et nous, tout comme la plupart des membres de L’ONU qui se sont engagés là-bas, on veut juste plier à la fois bagages et échine.
Pas grave, on va oublier tout ça rapidement, c’est si loin!
Parlez-en à un Rwan
Ceux et celles qui s’enrôlent dans les Forces armées canadiennes veulent d’abord une job, un salaire, des avantages sociaux, des voyages avec ou sans bérêt bleu, ils n’ont pas nécessairement les intentions et la vocation des médecins sans frontières, comme les gens qui travaillent dans les mines ou sur les chantiers de construction, il y a danger de mort qui les guettent, seuls les soldats ont les honneurs télévisés, les médias s’infiltrent même quand les familles endeuillées s’y objectent. À chaque cercueil descendu d’avion, contenant souvent les restes méconnaissables en pièces détachées d’un militaire mort en Afghanistan, je me dis: est-il mort pour son pays en danger de représailles ou est-ce un signe qu’enfin il est temps de se retirer de ce champs de batailles, combien vont tomber encore pour quelle paix envisagée? Pourtant à tous les jours, des millions d’êtres humains meurent de mal-nutrition, de manque d’eau et de soins médicaux de base, le sida, l’obésité, le cancer et les arrêts cardiaques font des victimes négligées, les milliards engloutés à tuer dans les guerres pourraient être utilisés à des fins humanitaires, éliminer la faim, la misère, l’injustice. Pendant que des kamikazes se lancent dans les foules, nous on assiste à des lancements de disque, on se réjouit de la programmation 2007-2008 des productions théâtrales et on attend calmement la sortie de « L’âge des ténèbres ». Amen
À l’heure actuelle, la guerre en Irak est apparue comme une raison à la politique américaine. Tout le monde sait maintenant que les vraies raisons de l’invasion américaine n’étaient qu’économiques.
Mais pour l’Afghanistan, c’est devenu une guerre pour la liberté. N’oublions jamais que malgré tout, des soldats se battent en ce moment même pour que des jeunes filles étudient, travaillent et vivent librement dans leur propre pays. Pour éviter un retour au moyen âge, celui des Talibans.
Il semble de plus en plus que le scénario soit le même chez monsieur Harper que chez le président Bush, alors qu’il défend la présence militaire canadienne en Afghanistan:
.-C’est gagné d’avance… -Nous y sommes pour manifester notre foi et notre respect inconditionnel en la démocratie… -Une présence humanitaire… -La survie du droit sacré à la liberté… Sans doute en entendrons-nous des meilleurs alors que tombent quotidiennement nos valeureux soldats en terre afghane: -Le patriotisme… -Le courage… -La détermination…
Mais tout cela provient d’un échec celui de la mondialisation de l’économie et se dirige vers un autre, pire encore, celui de la diplomatie internationale. On n’a qu’à se rappeler les efforts louables que dirigeaient les Français à l’ONU lors des discussions sur l’éventuel envahissement de l’Irak par une coalition d’armées de pays occidentaux et qui finalement est devenu une guerre idéologique menée par les USA et quelques suiveux, sans doute grassement payés. Les efforts, donc, de la diplomatie française sont les derniers que nous pouvons ramener à notre fragile mémoire comme étant un des moyens les plus puissants que les politiciens avaient mis en place pour se catapulter des insultes en plein visage, se faire de la guerre froide et finalement, sous la beauté de textes que seuls des spécialistes pouvaient décrypter se réconciliaient en signant des traités de paix et se serrant la main le plus chaleureusement du monde.
L’échec de la diplomatie c’est aussi l’échec de l’intelligence au profit des armes, des fourberies et des idéologies à enfoncer dans la gorge des autres avec tout l’acharnement que la richesse peut déployer sur une partie du monde de plus en plus pauvre.
Le philosophe Jean Bédard écrivait qu’on ne fait pas la guerre à la pauvreté, on fait la guerre aux pauvres. Sauf que nos pauvres sont assis sur des richesses auxquelles l’appétit capitaliste aspire avidement.
L’échec ne peut nous mener qu’à d’autres, pires encore.
Longtemps considérée comme une armée de paix, les forces armées canadiennes sont aujourd’hui mêlées à une guerre de tranchée qui ne nous appartient même pas. En effet, une mission de reconnaissance et de reconstruction est devenue aujourd’hui une mission de survie en raison de la rebellion du peuple Afghan. Qu’est ce qui pousse tant le gouvernement canadien à poursuivre une mission qui ne la concerne pas. Stephen Harper est à montrer clairement, qu’il est dans l’incapacité de diriger sainement le pays qu’on lui a légué. Envoyer nos ressources militaires en Afghanistan est du délire pur et simple. Se joindre aux idées d’un président aux allures de dictateur, n’aidera pas la cause du Canada. Au contraire, on est à ce point dans l’eau chaude, qu’on peut se compter maintenant comme de futures victimes des attentats à suivre. Nous essayons de combattre un fléau indestructible sur un terrain non familier. À quand la décision de rapatrier nos troupes au Canada et arrêter immédiatement nos interventions contre le peuple taliban. Laisser les américains poursuivre leurs âneries et éviter de tomber dans le piège qu’a créé de toute pièce George W. Bush. Parce qu’il est clair, qu’il a décidé jusqu’à la fin de son mandat de terminer un combat perdu d’avance. Il aura été un échec total comme président et il n’aura qu’empirer la situation dans le monde et les attentats auxquels on fait face depuis qu’il a décidé d’enrayer le terrorisme. Un autre pas dans le mauvais sens pour la paix dans le monde. De surcroît, nous perdons de bons concitoyens et la situation est entrain de dégénérer. Il est temps de se mobiliser.
Le Canada devrait se limiter à un rôle de figuration pacifique à travers le monde, en commençant par l’Afghanistan!!!
Le Canada a toujours été un pays pacifiste et par conséquent devrait le rester. Nous, les canadiens, devrions projeter cette image à travers le monde entier. Alors, cessons d’imiter le modèle des États-Unis et ne rien faire pour donner plus de poids à nos valeurs. Ayons le courage de défendre nos convictions.
Tendons la main et aidons les pays à se maintenir en paix, plutôt qu’à continuer de faire la guerre pour qu’il y ai moins de vie bêtement perdues.
Pouvez-vous me dire ce que ça changerait que nous ne fassions pas la guerre pour les américains en Afghanistan?
La planète serait sans dessus-dessous? Bien voyons donc…c’est déjà le cas!
Jusqu’à présent, 55 soldats se sont fait planter là-bas et des milliers reviendront se faire soigner par des prescriptions de psychotiques extra forts dans quelques années.
C’est le cadeau que le pays fait aux femmes et aux enfants de ces soldats qui seront assez « chanceux » de revenir debout!
Récemment, j’écoutais une chanson de P!nk. Intitulée « Dear Mr. President », la chanteuse américaine y pose un jugement assez sévère sur son leader politique et y pose des questions plutôt intéressantes. Celle qui a retenu mon attention est la suivante: « Dear Mr. President, are you a lonely boy? How can you say, no child is left behind? We’re not dumb and we’re no blind. They’re all sitting in your cells, while you pay the road to hell ». Paru en 2006, les paroles de cette chanson sont malheureusement toujours bien à jour.
C’est simple: au lieu de réaliser que le gouvernement (maintenant autant canadien qu’américain) agit comme un enfant de 5 ans qui veut un bonbon mais que sa maman ne veut pas, nous, pauvres citoyens, pleurons les morts et les donnons en excuse pour continuer cette guerre qui ne fait plus de sens depuis quelques années déjà.
Lorsque j’entends ce que certains ont à dire sur cette guerre dans des lignes ouvertes, ça me glace. Comment un être humain, seul, peut-il se penser supérieur qu’une nation? Pourquoi faut-il faire la guerre lorsque l’on veut la paix?
En votant Bush au pouvoir, les Américains ont signé un contrat de mort. En votant Harper au pouvoir, les Canadiens ont donné un allié à Bush. Totalement pathétique.
On pourra dire ce qu’on voudra, les troupes ne reviendront pas de ci-tôt… Et ni les manifestations ni les promesses de certains changeront cette réalité. Bush est rendu trop fort et contrôle beaucoup trop pour qu’on puisse y échapper.
Ne reste qu’à nous croiser les doigts, en espérant qu’Al Qaïda nous épargnera et que notre erreur aux dernières élections fédérales ne nous coûtera que des pertes militaires… Car qu’on le veuille ou non, reste qu’en s’engageant dans l’armée, ces hommes et femmes savent ce qu’ils s’en vont faire et tous les risque s’y rattachant.
Sortir est toujours la solution facile. Quand quelqu’un se fait tabasser dans une cour d’école, on s’en va pour éviter le trouble. Quand des milliers se font massacrer au Darfour et au Rwanda, on regarde ailleurs.
La situation est chaotique en Irak et en Afghanistan c’est un fait. C,est aussi vrai que la base du terrorisme international se trouve dans ces régions et que quitter les lieux ne fera que consolider cette emprise des Talibans sur cette région.
Et Mme Legault que fait-on des afghans qui ont cru en cette promesse de liberté et démocratie. Qu’arrivera-t-il à ces gens lorsque les talibans reviendront de plus belle avec une crotte sur le coeur. Serez-vous impassible lorsque ces gens seront massacrés en forme de représailles. Pensons aux américains lorsqu’ils ont quitté en toute vitesse le Vietnam laissant pour compte leurs alliés du Sud.
La résistance musclée en Irak et en Afghanistan prouve une chose. Que le terrorisme existe et qu’il ne faut pas se cacher la tête dans le sable en prétendant qu’un retrait règlerait tout!
On ne devrait pas quitter l’Afghanistan tant que le pays ne soit pas stabilisé. Quand on commence quelque chose, on le fini ! C’est complètement lâche de vouloir laisser le pays sombrer parce qu’on a tout à coup réalisé que les soldats meurent pendant des conflits armés. L’Afghanistan était un pays riche en culture et en histoire avant qu’il se retrouve dans son état présent, et c’est absolument irresponsable de se retirer avant qu’il redevienne ce qu’il était avant. De plus, voulons-nous vraiment laisser l’Afghanistan aux Américains ? La situation en Irak démontre clairement que ceci n’est pas une bonne idée. Et utiliser l’exemple de Jack Layton et son leadership inutile est une erreur. Il est l’exemple classique du politicien qui saute sur une cause pour avoir plus de votes. J’ai toujours été pacifiste, mais je suis aussi responsable et j’aimerais que mon pays le soit aussi. On y est, restons-y jusqu’à ce que la vie des Afghans soit une fois pour toute meilleure.
Vendredi dernier, 6 avril, l’émission « Zone Libre » nous présentait le documentaire « Chroniques Afghanes ». Un groupe de personnes, hommes et femmes, rédigent et distribuent des journaux à la population. On explique même certaines situations grâce à un photoroman pour les analphabètes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. La liberté semblait y avoir repris du poil de la bête.
Le réalisateur y est retourné six mois plus tard. La situation s’était malheureusement dégradée. Une journaliste ne sortait plus de chez elle pour aller travailler, de crainte d’être victime d’un attentat. La distribution des journaux se faisait plus difficilement.
Qui devrait-on croire? Les politiciens qui vivent ici ou les gens qui vivent là-bas, 365 jours par année? Qui fait la propagande? Notre gouvernement ou ce documentariste? S’il y a autant de morts parmi nos soldats, il me semble que la réponse est facile à trouver.
Selon le Général Dallaire, il est de notre responsabilité d’aider « une démocratie naissante qui cherche à adopter les règles de droit et la bonne gouvernance, qui veut l’égalité entre les deux sexes, l’éducation et les droits humains ».
Bien qu’anti-Bush et Anti-Harper, je dois admettre qu’il m’est difficile de ne pas partager la vision du général.
Je trouve toutefois assez ironique que l’on associe la démocratie à Bush et Harper. Le premier a volé ses élections, le second démontre un mépris flagrant pour le peuple en ne respectant pas un accord de Kyoto déjà signé.
Sauf que d’autre part, je ne vois pas quelle pourrait être la solution, et il semble que vous non plus, madame Legault, puisque vous n’en proposez pas. Quelle serait la bonne chose à faire ? Prendre exemple sur ce bon vieux Ponce et s’en laver les mains ?
Peut-être serait-il possible de trouver un moyen terme et d’opter pour la désobéissance civile, la resistance pacifique, tel que le pronaît Gandhi, mais concrètement, on s’y prendrait comment ?
***
Quand j’avais 13 ans, je me suis initiée à la mythologie greco-romaine et me suis tout de suite entichée d’Athena : déesse de la stratégie au combat. Moi, je suis plutôt du genre émotif et j’admirais l’intelligence rusée d’Athena.
Qu’est-ce qu’elle proposerait, Athena, concernant l’Afghanistan ?
Je m’avoue incapable de rédiger une chronique telle que la vôtre, madame Legault, mais il lui manque tout de même quelque chose : une solution de rechange !
Il y a bien longtemps déjà, si ce n’est pas d’ailleurs au point de départ même, que nous avons compris que ces missions militaires au Proche-Orient n’avaient en fait rien de la mission civilisatrice qu’elles prétendaient avoir. Ces leurres pour obtenir notre appui que furent la destruction des armes de destruction massives en Irak et celle des camps massifs d’entraînement militaire en Afghanistan, il y a bien longtemps que ces pièges furent éventés.
Par contre, la présence des intérêts pétroliers dans cette région ne fait plus aucun doute. À l’invasion ratée du Koweït par les Irakiens a succédé celle non moins ratée de l’Irak et de l’Afghanistan par les Américains et tous ceux qui se sont joint à ce concert d’intérêts. Ce n’est pas la démocratie que ce concert de puissances carburant aux mêmes intérêts sont allé implanter en terres lointaines, mais la guerre civile entre fractions qui en étaient venu à un fragile équilibre, reposant sur la peur il est vrai, mais qui faisaient moins de morts que son éclatement a provoqués. Le nombre de morts dans la population civile de ces peuples dépassera grâce à nous tous ceux que les guerres intestines avaient jusque-là provoqué chez eux. Le nombre de militaires des puissances occupantes qui sont tués sont une goutte de sang en comparaison de leurs morts de civils innocents. Est-ce cela que l’on nomme démocratie?
De surcroît, ces opérations militaires commandent des sommes astronomiques et tout cela pour aboutir à des échecs. N’aurait-il pas mieux valu dépenser une fraction de ces sommes dans l’aide humanitaire pour ces pays au lieu de les boycotter. Peut-être qu’à force de patience et de diplomatie, les sources d’approvisionnement en pétrole auraient été encore mieux sécurisées et que tout le monde y aurait trouvé son profit. La paix est une chose trop importante pour être confiée à des militaires ou à des civils qui se prennent pour des militaires.
L’Afghanistan c’est loin, on ne comprend pas vraiment ce que notre armée fait là-bas. Je ne comprend pas pourquoi, l’armée canadienne est en mission dans ce pays.
Et pourtant, je me tiens au courant, je m’informe de ce qui se passe et de ce qui ne se passe pas dans le monde. en Afghanistan comme ailleurs.
Et c’est d’abord sur cette question que je veux réfléchir et me faire une meilleure idée. Pourquoi le Canada devrait «aider les autorités afghanes à exercer leur pouvoir et leur influence sur l’ensemble du pays afin de créer les conditions propices à la stabilisation et à la reconstruction» ?
En quoi ça concerne le Canada ???
Et si on accepte l’idée que le Canada doit jouer un rôle là-bas, est-ce que ce rôle doit être militaire ??? Pourrait-il en être autrement ou pas vraiment ??? Pourquoi ce ne serait pas uniquement une mission pour les casques bleus de l’ONU ???
On est loin du 11 septembre 2001.
Est-ce qu’on est vraiment plus en sécurité maintenant, nous les citoyens canadiens ? Nous sommes en 2007, ne l’oublions pas !!!
Je ne reproche pas à Stephen Harper de manipuler et de cacher la vérité et je ne crois pas que l’on devrait élire les Libéraux à la place des Conservateurs. En revanche, je crois que le Canada doit retourner à son rôle de pays ami de la paix !!!
Comment peut-on dire au monde entier que le Canada est un pays pacifique, si nos soldats doivent tuer le plus d’ennemis possible ? Sapristi ce n’est pas un jeu vidéo, c’est la vraie vie !!! Si au moins c’était une mission des casques bleus de l’ONU et non un mission de l’OTAN…
C’est bien beau défendre son pays mais il y a des limites. Les immigrants arrivent ici en catastrophe parce qu’il y a la guerre dans leur pays mais nous on envoie nos jeunes pour se battre dans une guerre qui n’est pas la leur. Je comprend ces immigrants de vouloir sauver leur peau mais ils devraient beaucoup plus défendre leur pays si il y tiennent autant au lieu de fuire comme il le font par avion et par bateau.
Nous avons fait des enfants et ce n’est pas pour les envoyer en sacrifice pour faire bien paraître ce clown de premier ministre qui ne pense pas que cela pourrait être ses propres enfants.
Au lieu de se servir de nos enfants comme appats pourquoi ne pas envoyé ses pédophiles, ses criminels et ses fraudeurs pour payer leur dette en défendant leur pays. Et se servir de nos jeunes qui croient au sens du devoir pour les former au cas ou notre pays se ferait attaquer.
Un jour à force de se mêler de ce qui ne nous regarde pas on va se faire attaquer et Harper ne saura pas quoi faire car nous ne serons jamais prêt. Ce n’est pas en envoyant nos braves soldats se faire tuer que cela va faire de nous un bon pays car c’est le contraire.
Aux prochaines élections, pensez-y, est-ce que vous voulez d’un assassin au pouvoir ou une personne qui ne tue pas nos enfants.
Mme Legault, comme plusieurs autres comme vous et avant vous, votre exposé s’arrête là où il devrait commencer. Il est une chose de décrier la situation impossible dans laquelle nos forces semblent enlisées et le camouflage, les mensonges et autres entourloupettes de la classe politique pour en détourner l’attention ou justifier cette entreprise périlleuse.
Mais la solution de rechange ne sortira pas d’une boîte de céréales et ne rien faire est la pire des toutes les options, si c’en est une. Parce que ne rien faire, c’est consentir au retour en arrière pour des milliers de femmes et enfants. Parce que ne rien faire c’est ouvrir la voie à de pareilles situations, sinon très semblables, ailleurs. Parce que ne rien faire, c’est admettre l’échec des droits humains et consacrer la loi du plus fort, du chaos et de la barbarerie.
Parce que ne rien faire est… lâche.
Rien à comprendre… Cette guerre, c’est un mouvement suicidaire. La campagne de relation publique pour tout masquer cependant bien commencée.
Des soldats parlent de leur devoir, de servir leur pays.
On nous montre des conjointes fières de leurs hommes, qui contribuent à reconstruire un pays là-bas. Mais ici, il y a aussi la pauvreté, il y a aussi des gens qui meurent, des gang de rues… des gens qui meurent de faim…
C’est connu de toute façon, on aime mieux regarder les problèmes des autres en se donnant bonne conscience plus tôt que de faire face à la musique ici, dans son propre patelin!
Je me souviens que dans les années 70, j’écoutais une émission fort intéressante à Radio-Canada où Ghislaine Paradis et Robert Toupin étaient en cavale autour du monde. L’une de ces émissions se déroulait en Afghanistan. On y assistait à un concours où des cavaliers devaient s’emparer de la carcasse d’un mouton. C’était d’une sauvagerie surréaliste mais en même temps d’une force, d’une détermination sans égales. La fureur, la combativité sans limite. Chaque participant mettait sa vie en jeu, tout au moins, son honneur. Or, on sait que dans ces peuples altiers, loin de nos civilisations sophistiquées, l’honneur compte. Pas la loi, l’honneur.
Cela pour dire que ce peuple ne se soumettra pas à moins d’être anéanti. Et ce n’est pas ce que nous voulons, je crois ! La puissante armée Russe s’y est cassé les dents et combien d’autres vaillants guerriers avant eux ?
Ce que nous pourrions faire de mieux que la guerre, c’est d’électrifier ce pays et de parachuter des appareils de radio et de télévision branchés par défaut sur ce qui se fait de mieux dans le monde islamique, pas le nôtre, la marche est trop haute. Leur montrer qu’il existe des manières de faire acceptables qui ne sont pas si opposées à leurs valeurs, à leur conception du monde.
Et les laisser cultiver le pavot, la richesse principale de ce pays à demi désertique. Mais, par contre, acheter leurs récoltes pour en faire des produits nécessaires en pharmacologie.
La démocratie n’est pas un produit exportable. Tout comme l’éducation. C’est le résultat d’un long et patient processus.
En cette matière, avons-nous tant de leçons à donner?
Encore deux braves soldats de plus qui sont tombés au champs d’honneur et malheureusement ce n’est pas fini , car comme l’hiver les talibans se retirent dans leurs repaires au Pakistan , l’arrivée du printemps verra augmenter l’ampleur des attaques et des attentats .
Nous sommes dans une guerre qui me fait penser au bourbier vietnamien . Au départ les intentions de nos dirigeants étaient crédibles , car il s’agissait d’aider un pays dévasté à se reconstruire et à instaurer la démocratie . Sauf que c’est un pays qui compte son lot important de fanatiques et que nous sommes des ‘envahisseurs infidèles’ à la solde des méchants américains . Nostradamus avait prédit que la troisième guerre mondiale en serait une de religion et c’est exactement ce qui se produit . L’Iran qui prépare sa bombe atomique , le Moyen-Orient toujours prêt à exploser , sans oublier l’Irak qui s’enfonce toujours un peu plus .
Quand les Américains parlaient d’envahir le Japon en 1945 , on prédisait un million de morts pour les soldats en raison du fanatisme des japonais , femmes et enfants compris . On lança alors les bombes atomiques pour briser le moral de la population et pouvoir s’en sortir sans trop de pertes . Cela fait peur quand on voit ce qui se répète .
Nous ne pouvons accepter de sortir d’Afghanistan , car cela serait admettre notre défaite et surtout encourager les extrémistes à continuer .
Le meilleur service à rendre à nos troupes , c’est de les encourager et de les supporter et cesser nos discours défaitistes , car les talibans savent que si nous protestons contre nos pertes , ils n’auront qu’à en tuer plus pour nous faire fléchir .
Ce n’est pas avec des armes que l’on obtient la paix, que l’on sorte de ce pays, et qu’ils s’arrangent avec leur problèmes, 6 ans et ils n’ont pas encore compris. Pour nous préserver des terroristes, tel est le slogan de nos dirigeants, occupont nos friontières, pas de bronzé, pas de jaune etc, enfin devenont xenophobes. Pas sur que cela soit la solution, une avenue serait peut-être d’essayer de les comprendre, pas avec des fusils, ni avec une occupation, mais avec des actes concrets. 8 morts canadiennes cette semaine, combien la semaine prochaine, combien pour ces 6 années d’occupation, si comme le disent nos leaders ces le prix a payer pour le paix, ca couterait moins cher de rester chez nous
Quand Jean Chrétien s’est rallié à la France pour dire non au génocide de Bush en Irak. J’étais sous l’impression que le Canada avait regagné sa souveraineté et que l’amérique du Nord n’appartenait pas seulement aux Américains.
Le changement d’orientation des interventions de l’armée canadienne en Irak à quelque chose de malsain pour notre beau et grand pays. Tout d’abord, inutile de vous répéter que nous avons perdu notre crédibilité en tant qu’artisan de la paix. Deuxièmement, notre attitude concernant Kyoto à confirmé que le Canada est redevenu un satellite Américain. Jadis, notre réputation de casques bleus avait pour effet de camoufler les entreprises Américaines dans le tiers monde, ainsi les Cowboys pouvaient faire affaires dans des Pays ou leur présence étais une menace. Aujourd’hui, que vous soyez Canadiens ou Américains, Its all about the same!
Les soldats Canadiens en Afghanistan font la job de bras des pays de l’ONU qui n’ont pas les couilles de dire non à cette intervention. Il faudra qu’un jour, toute la lumière soit faite et que des actions en justice soient prises contre les big shot qui se remplissent les poches alors que nos soldats meurent. C’est tout de même bizarre de constater que Bush est toujours au pouvoir au USA. Les républicains étaient prêt à faire pendre Clinton avec un impeachment pour une histoire de pipes et de cigares alors que leur valeureux Président Bush, met la planête à feu et à sang pour une histoire de pétrole qui a mal tourné.
Alors que la conjoncture dans le moyen orient influence à la hausse le prix du prétrole, les Cie pétrolières font des profits comme JAMAIS auparavant. Y-a-t-il une théorie du complot qui se dessine à l’horizon ou est-ce moi qui suis devenus complêtement parano?
..Pendant que la ministre Josée Verner insulte notre intelligence en répétant ad nauseam qu’au moins « les « tites » filles vont à l’école »..
Et qu’avez-vous de si intelligent pour répondre à la misinstre, Mme Legault?
Qu’il faudrait négocier avec les Talibans, ces espèces de zombis programmés au martyr afin d’empêcher les femmes de sortir de la maison?
Où est passé votre message de solidarité envers ces femmes? N’ont-elles pas aussi droit à l’éducation et au travail même si elles ne font pas partie de la caste syndicale occidentale enfermée sur elle-même?
À ce que je sache, la présence canadienne est appuyée par l’ONU, commandée par l’OTAN et approuvé par un parlement Afghan démocratiquement élu.
Ah, ce gouvernement est corrompu, l’ONU et l’OTAN sont contrôlés par les américains (sacré Bush, s’il n’existait pas, les gauchistes l’auraient créé)! Faut donc sacrer le camp!
Si c’est le cas, pourquoi nous a-t-on chauffé les oreilles en insistant sur le caractère illégal de la guerre de l’Irak? Puisque -légal ou pas- toutes les excuses seront bonnes pour se replier sur soit en rêvant à des missions utopique de boys scouts dans un monde qui n’existe plus?
Et que feront les Talibans une fois qu’ils auront reconquis l’Afghanistan, sauf étendre leurs actions terroristes dans tous les pays avoisinants, et surtout contre les « impies occidentaux qui n’ont pas pu résister à l’avance des moudjahiddines appuyés par Allah»?
Ce qui fait que bon nombre d’Afghans hésitent à appuyer les occidentaux, c’est la crainte de se voir abandonnés encore une fois à la merci des Talibans. Si j’étais à la place de ces derniers, j’en dédierais une palme à Jack Layton et Cie.
Comme si l’orgie propagandiste autour de Vimy n’était pas suffisamment obscène pour quiconque connaît le moindrement son histoire du Canada et du monde ; voila que le souverain poncif à Roméo D’Allaire pointe les pacifistes comme un réel danger à la démocratie !!!!???
Ubuesque indeed !
Gesca s’est empressé d’applaudir ce caca propagandiste fait sur le dos des Québécois qui osent, ne serait-ce que, questionner les agissements de la branche exécutive du complexe militaro-industriel qu’est devenu le gouvernement canadien. http://www.centpapiers.com/spip.php?article1151
Merci Mindfuck Inc…. L’industrie de la mort ronronne !
C’est la politique du fait accompli multiplié par le chantage à l’emploi et le rejet le plus basic de l’opinion publique… pacifiste.
« On croit mourir pour sa patrie et l’on meurt pour les industriels. » – Anatole France
Message compris !
Le danger n’est donc pas la folle course à l’armement et l’hégémonie grandissante la Corporation « at large » sur la privatisation de la guerre et de nos gouvernements, mais bien ceux qui s’y objectent.
Ce qui se passe aujourd’hui en Afghanistan a été initié et rendu virtuellement irréversible dès 1979 quand l’oncle Sam a décidé de « scraper » la jeune et dangereusement efficace démocratie pour des raisons géo-politiques. http://www.centpapiers.com/spip.php?article987
Dans son classique bouquin sur les guerres secrètes de la CIA, « Killing Hope », William Blum cite un rapport classifié de l’ U.S. State Department de 1979…
« Larger interests would be served by the demise of the regime, despite whatever setbacks this might mean for future social and economic reforms in Afghanistan »
S’en suivit une des guerres secrètes les plus importante instiguée par la CIA. http://hnn.us/articles/1491.html
Pour vous convaincre de la futilité de l’intervention canadienne en Afghanistan… http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/taliban/
Merci Mindfuck Inc… Ceux qui vont mourir vous saluent !
Pour commencer, je dois que je trouve incompréhensible que nos soldats soient présentement en Afghanistan. L’entraînement de ces soldats coûte très cher et je pense que les américains pourraient faire cette guerre seuls. Nous sommes là-bas juste pour montrer à nos voisins du Sud que nous les appuyons. C’est en quelque sorte du lèchage de politicien qui fait que des jeunes de chez nous vont mourir ou revenir blessés de cette mission outre mer. Je suis également en accord avec un commentaire fait par une autre personne précédemment qui dit que certains soldats reviendront d’Afghanistan avec des séquelles et qu’ils devront consultez des psychologues et recevoir des médicaments. C’est une autre chose qui coûte cher et qui fait bien pire que cela, ca brisse la vie de d’autres personnes comme les femmes et les enfants de ces personnes. Je pense que c’est une guerre inutile et c’est vraiment très dommage que nous y soyons impliqués. Je suis certain que la moitié de la population canadienne serait de cet avis et qu’il ne pourrait même pas dire quel est le motif de cette guerre.
P.S. Le titre de cet article est très bien choisi : Welcome to Kandhar, Bushland.
C’est bien beau lier tout ce qu’il y a de mal sur la planète à George W. Bush, mais il y a quand même des limites.
Ce n’est pas Bush qui a fait tomber les tours du WTC. L’ONU a sanctionné la guerre en Afghanistan où même la France et les Pays Bas participent activement.
Bien sûr que les Américains ont fait une énorme gaffe en Irak, et ils en paient le prix. Mais ce sont ces mêmes Américains qui ont mis fin au désastre en Bosnie et plus tard au Kossovo, alors que l’Union européenne était incapable d’agir, même dans sa cour arrière.
Je me demande ce que vous auriez conseillé en 1940 après le raid catastrophique sur Dieppe? Aurait-il fallu abandonner, sous prétexte que c’était une chicane bien européenne, qu’on allait perdre plus de soldats et que, après tout, les Nazis n’avaient rien fait de mal au Canada ? Ou encore aurait-il fallu que Buchenwald et Auschwitz soient mis en évidence pour que nous intervenions?
Il y a des situations où ne rien faire est de loin la pire des solutions. Nous qui profitons d’un niveau de vie et de liberté incomparable, avons parfois le devoir moral d’aider ceux qui en ont besoin, même si au bout du compte il y a des risques d’échec. Appréhender la défaite en Afghanistan est trop facile, des empires puissants l’ont connue avant nous, mais cela ne change pas la donne et l’urgence d’agir avec nos alliés.
À lire tous ces commentaires pacifistes et isolationnistes, on croirait que le Canada et le Québec sont à l’abri de tout malheur. Peut-être qu’un jour nous aurons besoin de nos alliés et qu’ils respectent leurs engagements jusqu’au bout.
Ceux qui chiffrent le coût de la liberté en équivalent de nouveaux CHUM ou de routes pavées démontrent un égoïsme et une fermeture d’esprit sans borne.
Il est clair que la guerre en Afghanistan est actuellement un échec. Je ne pourrais pas dire cependant qu’elle fut un échec sur toute la ligne, car si je me souviens bien, lors de la chute du régime taliban, le sort de bien des gens s’est amélioré mais la situation s’est dégradée depuis. Ce dont j’ai l’impression, c’est qu’il n’y a pas de plan d’actio, d’objectif. On n’entend jamais parler de négociations en cours pour améliorer les choses… je sais bien qu’il y a des groupes armés peu enclins a la négociation mais on doit quand même sentir que les choses avancent, a un moment donné, il faut que ca cesse! Et c’est ca qui fait peur, quand est-ce que cela va-t-il cesser? Si le Canada se retire, quelles pourraient être les conséquences réeeles? Ce sont ces questions auxquelles nous n’avons pas de réponses qui me fait douter du bien fondé de cette mission… Le fait qu’il y ait des soldats canadiens qui meurent… désolée, mais je crois que cela fait partie des risques du métier… C’est triste, mais y a des gens dans tous les corps de métier qui risque de mourir au travail chaque jour, les gens de la construction, par exemple…et quel est le métier le plus dangereux selon vous? Celui de prostituée. Comme le métier de soldat, certains le font par choix, d’autres par dépit… La ou je décroche, c’est lorsqu’on dit que le Canada est un pays pacifique qui ne ne se mêle pas de guerres, qui ne doit pas s’occuper de ‘ce qui ne le regarde pas’. Avez-vous oublié que le Canada a combattu lors de la 2eme guerre mondiale? Aurait-on dû se dire alors que les juifs qui mourraient dans des camps, ce n’était pas notre problème? Je trouve ca imporant moi que les ‘tites’ filles puissent aller a l’école, comme vous dites. Qui sommes-nous pour croire que le ‘Peuple’ afghan (avec un grand ‘P’ svp) aspire a la démocratie et a la liberté? peut-etre préfèrent-ils réellement qu’on les laisse tranquille face aux taliban et derriere leur burqa, ils sont si différents de nous après tout!
C’est pas des blagues, maintenant, lorsque l’on va voir un spectacle de musique [biensûr j’exclus tout les star-académiciens ; eux et la politique, ça fait deux], il faut se faire bourrer le crâne de messages anti-Bush et anti-guerre.
C’est certain que je ne suis pas pour la guerre, mais il faut apprendre à se tourner la langue sept fois avant de parler. Par exemple, la semaine dernière j’ai entendu un analyste qui affirmait que depuis l’arrivée des américains en Afghanistan et en Irak, il y avait deux fois plus de violence qu’avant. La belle affaire! Ce même analyste n’a pas jugé bon d’expliquer aux gens que c’est une gang d’extrémistes [qui sont minoritaires, soit dit en passant] qui se font péter parce qu’ils sentent la fin de leur règne qui approche. C’est de la désinformation pure et simple! Êtes-vous de ceux qui pensent que les soldats morts au combat à la seconde guerre l’ont été pour rien? Que serait le monde si les Amériques avaient laissé l’orient avec ses problèmes? Alors que sera le monde si on laisse des BenLaden et des Hussein diriger les gens qui sont moins éduqués?
La population d’Afghanistan souffrait déjà avant notre arrivée, elle souffre encore présentement parce que le conflit s’éternise, mais une fois que les fous seront tous décimés, ils vont nous remercier. Des enfants souffrent là-bas, réveillez-vous et arrêtez de vous accouder à la saveur du jour!
Parlez aux soldats qui reviennent de là-bas voir s’ils trouvent que leur mission n’avait rien de bon! Allez leur dire en pleine face que vous n’avez rien à foutre de ces gens, pour voir ce qu’ils vont vous répondre. Même si c’est peu probable, si un jour le Canada et les États-Unis étaient dans la merde, ne voudriez-vous pas qu’un autre pays fasse don de quelques soldats pour nous venir en aide? Hypocrites!
Aujourd’hui, après la mort de 8 soldats en une semaine, le gouvernement canadien a annoncé l’achat de chars d’assault léopard. C’est bien beau tout ça, mais pourquoi est-on allé en Afghanisatn en 2002. Pour terminer le travail des américains trop pressé d’aller chasser le gros méchant Saddam Hussein. C’était supposé être rapide. 5 ans plus tard on est encore en plein dedans. En fait, on a l’impression que la situation s’est détérioriée plus qu’améliorée.
Aujourd’hui on a acheté des chars d’assault pour une mission qui était supposée être relativement pacifique. Y faudrait peut-être se décider, on achète des chars d’assaults ou on essai de notre mieux de trouver un moyen de faire la paix. Ce qui est certain c’est que nous ne sommes pas partie pour ça. Actuellement, on protège les arrières des américains qui ont autant voir plus de problèmes que nous. Si nous on se retire, les américains vont avoir des problèmes et c’est pour ça qu’on reste en Afghanistan, comme de bons petits chiens fidèles.
Peut-être faudrait-il assumer que nous sommes encore un pays et que nous avons toujours la liberté de choisir nos actions.
N’est pas celui d’une ballerine, ni d’un balayeur de rue, en lisant entre les lignes de leur contrat et en se référant à l’histoire ce sont des combattants prêts a se faire tuer sous les ordres de leurs supérieurs qui eux reste à l’abri pour diriger les suivants… En fait ni en Irak ni en Afghanistan il y a une guerre conventionnelle mais un combat contre des gens qui n’ont ni foi ni lois comme nous le supposons. Ils n’ont pas besoin de douche à tout les jours et de l’eau et quelques dattes leurs suffisent en plus du gibier tuer en chemin ou la nourriture volée a des civiles innocents qu’on étrangle souvent.
Le Vietnam et les guerres saintes actuelles des Talibans et Alquaida ont comme prétexte la reconquête de l’occident jusqu en Andalousie Espagnole sous le couvert du coran et nous le pétrole en Irak et l’éradication des plantations de pavot qui fournissent 80% du monde.
MAIS, même Hannibal le conquérant n’a pas réussit a déloger ces guerriers de père en fils des montagnes sinueuses et truffées de cavernes dont personne sauf eux ne connaissent les méandres qui sont entre le Pakistan et l’Afghanistan.
Le défaut majeur de notre intervention avec une armée préparée a garder pacifiquement des régions pas trop guerrière est que Chrétien et Harper après lui, ont été se mettre la main dans l’engrenage de la guerre de conquistador de l’Afghanistan pour faire plaisir a Bush très déçu de notre non engagement en Irak et qui en échange a résolu plusieurs conflits tarrifères trans-frontalier très couteux pour notre économie qui exporte 80% de sa production aux USA.
Le pavot étant la seule ressource des Talibans il sera difficile de défaire cette symbiose Talibans-opium qui existe depuis des siècles.
Franchement, nous n’avons rien à faire dans ce coin du monde. Nous n’avons ni les moyens de contrer ces ressources, ni le mandat! On tente d’aider une population à se remettre sur pied, alors que la population même, du moins ses éléments les plus extrêmistes, ne veulent rien savoir de nous.
Si nous voulions vraiment rétablir la paix dans ce pays, nous ne protègerions pas la population et les institutions, comme nous le faisons présentement, au risque de servir de chair à canon, ce qui se produit, mais nous attaquerions plutôt l’ennemi, et ce, sans pitié. Ce n’est que lorsque le dernier des talibans aura été neutralisé que ce pays pourra prétendre à découvrir un minimum de stabilité.
En attendant, les cadavres vont continuer à revenir drappés de l’unifolié. Et les familles canadiennes vont continuer à pleurer leurs enfants, morts au combat, pour une cause vaine et inutile! Quel gâchis!
Le titre vous dit quelque chose ? Il s’agit d’une BD de Franz, parue dans les années ’80. Je me rappelle encore vaguement cette histoire de soldats de l’armée britannique tentant de soumettre les Afghans au 19e siècle. Évidemment, la tâche n’était pas simple: des conditions climatiques extrêmes, un territoire des plus accidentés et une population décidée à défendre sa liberté à tout prix. C’est drôle, mais ça me rappelle quelque chose. Il faut croire que les Afghans n’ont pas trop changé depuis. Les « fous » auxquels le titre de la BD faisait allusion ne sont plus juste britanniques, mais viennent d’un peu partout du monde occidental. Au-delà de leurs intentions nobles (?), ces pauvres fous ne comprennent peut-être pas que si on veut changer ce pays, ce serait surtout aux Afghans qu’il faudrait en laisser l’initiative. Sinon, tout ça risque de finir par un bain de sang, comme dans la BD de Franz.
Et si les troupes américaines se retiraient? C’est ça, la solution! Mettons-nous à la place du peuple afghan. Ils sont envahis par des étrangers, harcelés, menés, dirigés, dépossédés. Ils ne se sentent plus chez eux. Si toutes les armées, de tous les pays, décidaient de partir, une grande partie du problème serait réglé. N’oublions pas qu’il s’agit, en grande partie, d’une guerre psychologique. Ici, c’est oeil pour oeil, dent pour dent. C’est la loi de la survie, du plus fort. À prime abord, elle est simple, la solution. Mais encore là, faut-il l’appliquer…
Elle est bien bonne la blague! Celle qui raconte que la gagne à Bush, et celle de Harper, envoient des soldats en Afghanistan pour la noble cause… de sauver des femmes !!!! Hihihi!!!
En passant, il y a bien autres choses à considérer dans cette guerre que le fanatisme religieux des Talibans. Entre autres, l’absurdité de l’administration américaine là-bas est presque, sinon plus meurtrière que la folie furieuse des Talibans! Il y a aussi l’évidence que l’Afghanistan est un territoire hautement stratégique; entre autres, pour la mafia pharmaceutique, puis-ce que ce pays est bourré d’opium, et que les Talibans mettaient beaucoup d’efforts à se débarrasser de cette culture…
Et le fameux pipeline de pétrole, lui, c’est pour fabriquer plus de pots de vaséline! C’est vrai qu’ils en ont besoin de beaucoup… de pots de vaséline… nos »amirequins »…
Quand mon père s’est enrôlé pour la guerre 1939-45 on lui disait de ne pas y aller , que c’était la guerre des méchants anglais. On lui disait aussi qu’on pourrait convaincre les nazis par la diplomatie…
Certains n’apprennent rien de l’histoire, puisqu’ils ressortent la même salade romantico-nationaliste; l’Afghanistan c’est la guerre des méchants américains et il faut convaincre les talibans par la diplomatie…
La situation des femmes et enfants afghans au mains des talibans, ont s’en fout comme on se foutait des femmes et enfants juifs dans les mains des nazis. Le nombrilisme des citoyens des pays riches se cache sous la forme de l’angélisme et du pacifisme…
Autant je condamne l’invasion injustifiée de l’Irak, autant je soutiens le travail de l’Otan à repousser les talibans et protéger ceux qui ouvrent des dizaines et des dizaines d’écoles, reconstruisent des routes, établissent de la microéconomie (comme M.Yunus le prix Nobel de la paix le recommande), aident à démocratiser et moderniser la société afghane. À quoi servirait d’ouvrir une école, si personne n’empêchait des talibans de venir la détruire???? Qui veut d’un autre Rouanda ?
Si Bush ne s’était pas entêté à envahir l’irak, les progrès aurais été plus rapides en afghanistan…Cependant il serait faut de dire qu’aucun progrès n’a été fait. Dejà deux millions d’afghans sont revenus dans leur pays depuis la chute des talibans. Ces citoyens doivent estimer que la situation est déjà meilleure..
La mission militaro-humanitaire en afghanistan c’est tout un défi historique, ne rêvons pas en couleur ce sera difficile. Un défi plus grand pour la race humaine que la conquête de la lune. Mais si on en restait toujours aux voeux pieux des gérants(es) d’estrade, Hitler aurait
pu envahir le monde. L’islamisme radical à la taliban est le nazisme d’aujourd’hui. Que ceux qui veulent que l’on se croise les bras nous disent franchement « les femmes et enfrants afghans on s’en kriss tu!!!
La guerre est une chose trop sérieuse pour qu’on la laisse aux militaires. Cette boutade décrit bien comment je me sens devant tous ces conflits qui n’ont de cesse de tuer des inocents sur cette planète. Et quand un ancien général en mal de visibilité vient ouvrir sa grande gueule contre les pacifistes, je ne peux plus me retenir.
Je sais qu’il y a parmis les lecteurs/auteurs de cette tribune, un bon nombre de partisans de la manière forte. Des militaristes purs et durs qui saisissent toutes les occasions pour faire la promotion de leur idéologie meurtrière. Pour eux, tous les pacifistes sont des rêveurs décrochés de la vraie vie. Des idéalistes, pelleteux de nuages qui ne sont au fond que des froussards qui tremblent à l’idée de devoir aller se faire tuer pour leur patrie. Incapables de faire ce très grand sacrifice de mourir pour le bien des autres.
Foutaise! Je n’ai rien d’un peureux. J’ai risqué ma vie plusieurs fois pour venir en aide aux autres. Et je n’en tire aucune gloire. J’ai fait ce que je croyais être mon devoir. Mais jamais je n’endosserai la guerre et l’armée. Pour moi, ce n’est juste pas un moyen de régler les conflits. La guerre est toujours une erreur. Le plus mauvais règlement négocié vaudra toujours mieux que la plus efficace des guerres.
Cette guerre en Afghanistan est perdue d’avance. Nous savons tous comment elle se terminera. À quoi ça sert d’allonger la liste des victimes? Tôt ou tard, faudra sortir de là. Et c’est faux de dire que ce sera alors mieux qu’avant. Les Afghans seront encore des Afghans, à moins de tous les éliminer. Si c’est ça le but, notre fameux général défenseur des génocides devrait nous le dire. Sinon, il n’y a qu’une issue. Nécocier la paix, quitte à laisser quelques Afghans en vie.
Le pacifisme n’est pas une idéologie. Ce n’est qu’un moyen plus efficace de régler les conflits. Tant qu’il faudra imposer la paix par la force, ce ne sera pas pa paix. Et là, je ne rêve pas et je ne vous salue pas mon général!
Sous la direction d’une dynastie nationale fondée en 1747, l’Afghanistan sut assumer sa souveraineté et résister à 2 guerres contre l’Angleterre incapable de l’annexer à son empire. De 1921 à 1973, sous le protectorat de l’URSS, l’Afghanistan connut sinon la paix au moins la tranquillité au sein d’un État traditionaliste islamiste. Les coups d’État de 1973, pour une république, et de 1978, pour une démocratie populaire de type soviétique, l’insurrection des seigneurs de la guerre, la victoire des Talibans et les bombes américaines, donnèrent 35 ans de guerre et 4 millions de réfugiés, pour la plupart au Pakistan refuge des Talibans.
Que voulons-nous pour l’Afghanistan? Lui permettre de retrouver sa normalité historique ou vouloir à tout prix imposer les valeurs démocratiques et égalitaires que nous vénérons? En quoi cela nous appartient-il?
Que veulent les afghans? Certainement pas la guerre imposée de l’extérieur. Leur histoire témoigne qu’ils surent toujours se libérer des envahisseurs. La démocratie ? Est-il possible de bâtir une véritable démocratie sur les ruines matérielles, économiques et sociales de ces 35 ans de guerre? Et si les afghans nous disaient: «Laissez-nous faire! Notre pays existe depuis plus de 2600 ans. Nous avons toujours réussi à vaincre la folie des autres, à intégrer ce qui nous sert, à détruire ce qui agresse. Nous fûmes hellènes, bouddhistes, islamiques, mongols, indiens, iraniens mais sommes et serons à jamais afghans.»
Au Canada, la guerre afghane ne profite qu’à l’armée qui en profite pour faire le plein de jouets inutiles et souvent désuets. Elle fait le bonheur des marchands de canons. La mort épargne les gradés, les politiciens bellicistes, les commerçants des municipalités de garnison et les jeunes gens issus des classes favorisés. Elle montre au monde entier que ce beau grand pays «libre» n’est que le 51e état des USA, son premier ministre le simplet rabâcheur de Bush.
Que pensez-vous qu’il va arriver aux femmes afghanes si les troupes Canadiennes se retirent maintenant? Combien de semaines pourront-elles tenir seul face à la violence des groupes Taliban?
Personnellement, je crois que perdre quelques-uns de nos soldats pour défendre ces femmes et défendre nos valeurs est le prix à payer pour être un des gardiens de la paix de ce monde.
Comme Gengis Khan, le fondateur de la Mongolie, nos chefs politiques nous ont entraînés en Afghanistan en évoquant des raisons captieuses. Vivrons-nous le même dénouement qu’ont connu les ducs qui ont mené les Croisades ou les États-Unis au Viêt-nam? Les guerres n’ont pas de relent pédagogique. On répète sans cesse les mêmes erreurs. Pourtant, nous élisons des politiciens barbares qui précipitent nos jeunes dans la mort. Au général Dallaire qui dit que la liberté a un prix, il faut lui répondre que la guerre n’engendre que la guerre. La Deuxième Guerre mondiale a donné la guerre froide entre les États-Unis et la Russie, qui se sont battus, comme le montre 1984 de G. Orwell, par pays interposés. Israël en est un bon exemple. Nous avons une mentalité nietzschéenne qui glorifie la volonté de puissance. Au lieu de se rompre au mécanisme des négociations diplomatiques, on agit comme des Zarathoustras, des surhommes qui se disent capables de régler tous les conflits « par la bouche de leurs canons ». Se débarrasser des terroristes par les armes, c´est ridicule et faux. Ça ne peut profiter qu’aux fabricants de cercueils et d’engins de mort. C’est à l’ONU que le problème doit se régler. Mais encore là, la mauvaise foi des dirigeants triomphe souvent afin de sauvegarder les pouvoirs qui reposent, par exemple, sur le trafic des stupéfiants. Faute de preneurs, le problème afghan pourrait peut-être se régler rapidement. Nous sommes tous quelque part responsables de ces guerres. Pourtant nous pouvons faire taire les canons, comme le chantait Jacquess Brel, en n’accordant pas un deuxième mandat à Bush ou en refusant d’appuyer Harper qui risque de rafler au Québec bien des sièges détenus par les partis qui s’opposent à la guerre afghane. Bref, si on recourt à la tuerie, c’est pour fuir notre propre mort que le 11 septembre 2001 a rendue imminente. Mais on n’est plus au temps de Frontenac. Il faut sortir de sa forteresse pour voir où le bât blesse.
Moi qui ne suis pas fédéralistes et par le fait même non plus militariste, je ne crois pas que nous ayons à quitter maintenant l’Afghanistan. Alors que nous y sommes, rien ne sert plus de pleurer. C’est avant qu’il aurait fallu y penser. Je n’étais pas sans savoir dès le départ que cette mission, cet engagement coûterait chère en vie. Mais admettons-le, qui peut imaginer sincèrement que nous puissions quitter le territoire afghan à ce moment-ci. À mon avis, comme pour l’Irak, nous devrions quitter que pour une seule raison; si le peuple n’appuie pas ou plus la venue d’étranger sur leur sol. Pour l’Irak, nous avons maintenant cette conviction. Je ne suis pas certain que ce soit la même chose pour l’Afghanistan. Pour le moment, nous devons assistance à ce peuple anéanti par tant d’années de guerre.
Bien d’accord avec vous, Madame Legault. C’est l’échec, c’est le mensonge, c’est de la manipulation, effrontément en plein visage. Sommes-nous, pour autant obligés de le gober? Certainement pas. Quand le mensonge, devient synonyme de la grande : «VÉRITÉ», qui osera en douter? Cela me fait penser, à une parodie de l’art. C’est-à-dire, plusieurs faussaires prétendent détenir, un véritable tableau de Picasso, à titre d’exemplaire. À force, de le prétendre, tous les gens, qui possèderont un faux, deviendront, un véritable et authentique Picasso. De manière, à tellement brouiller les pistes, que même des experts auront de la difficulté à démêler, le vrai du faux. Alors : «Bushland» devient en quelque sorte, l’envers du côté, de la bonne /fausse médaille…
Les parents de ces soldats tués lors de leur mission ne se font pas entendre et on ne les voit pas non plus à la télévision. Ils gardent leur deuil pour eux, alors qu’aux États-Unis par exemple, on dénonce le fait que des gens meurent pour aucune raison. Il n’y a pas lieu de se battre dans ce genre de pays et je ne pense pas que personne soit là pour supposément des bonnes raisons. Le Canada n’est pas meilleur que personne et on devrait enlever les soldats de là. C’est un pays qui ne fait pas la différence entre les bons et les méchants, ils veulent juste combattre l’ennemi qui est chez eux et ça adonne que ce sont les soldats de tous les pays présents. Il faut revoir les positions de chacun et ce n’est pas parce que Bush ne fait rien, qu’il faut en faire autant.
Oui, il est vrai qu’on aimerait tous pouvoir retirer nos soldats d’Afghanistan. Mais il est trop tard. Nous y sommes, nous y resterons parce que nous avons décidé ( pas moi, le gouvernement) d’y aller, d’envoyer nos jeunes pour aider les autres. Pas vrai, me direz-vous. Peut-être. Mais les soldats qui sont là ne doivent pas croire qu’ils sont au coeur de l’enfer pour protéger les intérêts américains. POur être prêt à mourir, la cause doit être plus noble, plus grande. Détruire le régime taliban, permettre l’instauration d’une vraie démocratie, le respect de la liberté. Voilà des valeurs à défendre. Hélas…
Qui est responsable des problèmes de l’univers ? Les USA ? Non. Nous tous. La consommation de drogue, le capitalisme, les grosses bagnoles, le gros train de vie, c’est nous. Nous encourageons les guerres. On y va comme si c’était une promenade au jardin d’Éden. Ensuite, quand on constate qu’au bout, il y a la mort, on pleure…et on veut rapatrier les soldats. C’est comme la constitution ça, c’est pas évident et ça prend du temps.
Reste qu’on s’en sort comment? Demandez à Bush avec l’Iraq.
Harper suit Bush « le nez dans le cul » Que pouvons nous faire? Voter pour Phéphane ?Quel choix avons-nous au Québec? C’est quoi la démocratie quand plus de 60% des gens sont contre la guerre qu’a décidé de mener un gouvernement élu par 30% de la population?Quand une majorité de quelques votes au parlement leur permet de dire qu’ils ont la légétimité pour dépenser des MILLIARDS de l’argent de NOS impots dans une guerre qui ne rapporte qu’aux marchands de canons et à la hiérarchie militaire.
Pendant ce temps la,on meurt dans nos hopitaux de « clostridium difficille » et d’attentite aigue.J’ai toujours pensé que les gens qu’on délègue au gouvernement devaient avoir comme première priorité une saine gestion et le bien-être de la collectivité qui les a élus.
J’avais tout faux,ce qui est important ce n’est pas ce qui se passe au pays,c’est d’apprendre aux Afghans comment traiter leurs femmes.S’ils ne sont pas assez évolués pour le savoir,on va aller leurs montrer à coup de fusil.Non mais quand même quelle bande de sauvages.Tous ensemble avec le maître américain,on va aller leurs « botter les fesses »comme dirait l’abruti.
M. Goldenberg dit aussi que si tous les fonds étatsuniens engloutis en Irak (guerre unilatérale) avaient été mis sur la mission multilatérale de l’OTAN en Afghanistan, la situation serait sans doute différente aujourd’hui dans ce pays. Il dit aussi que s’il était le conseiller de Harper il lui dirait simplement d’arrêter de dire que c’est la mission CANADIENNE en Afghanistan, mais bien une mission de l’OTAN. Si on hérite de la job de bras sur le terrain, c’est peut-être parce qu’on s’est proclamé multilatéraliste, internationaliste et engagé et qu’on a aboslument rien fait depuis plusieurs annéees pour transposer ces paroles en gestes. Ceci dit, il faut quand même reconnaître que la façon dont est menée la mission est souvent douteuse parce qu’elle ne mise pas assez sur la reconstruction et sur l’éducation (des soldats de l’OTAN comme des afghans). À mon avis, malheureusement, il y a des guerres justes. (en autant que les troupes internationales se battent pour la paix et non to kick some taliban asses) L’ONU se trompe rarement à ce sujet. La difficulté et la complexité de la mission n’enlèvent rien à l’aspect juste de cette guerre. Bien au contraire en fait! On trouvait la cause juste en 2002 et, maintenant que c’est rendu difficile, on va laisser nos alliés (français, hollandais etc.) s’arranger avec tout ça? La difficulté de cette mission est une raison de plus pour tenir bon, redoubler d’ardeur, revoir les tactiques et surtout, contraindre les États-Unis à tenir leur parole et à réellement investir dans cette guerre. Rares sont les guerres justes, mais celle-ci en est une à mes yeux.
Madame Legault, je partage l’ensemble des points que vous soulevez dans votre analyse. Certes, il est étrange de constater la relative indifférence de la population civile face à la situation de nos soldats qui devient de moins en moins évidente et de plus en plus périlleuse. Si traditionnellement le Canada s’engageait dans les missions de paix, la situation actuelle ressemble d’avantage à une véritable guerre perdue d’avance. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’objectif ultime de ce conflit, l’instauration de la démocratie en Afghanistan, est impossible à atteindre par la force… Pour y parvenir, il faudrait non seulement une véritable volonté de la population civile, mais des moyens d’y parvenir. Dites-moi, quelles sont les ressources économiques de ce pays ? Outre le pavot, y retrouve-t-on des ressources suffisantes pour favoriser le développement d’une structure économique suffisamment forte et diversifiée pour appuyer la démocratie ?
Malheureusement, je crois que nous ne pouvons que répondre négativement à ces questions.
Par ailleurs, la lutte au terrorisme ne se gagnera pas par un recours à la force et l’envahissement de pays du Moyen-Orient. Autant tenter de tuer les mouches avec des bazookas !
Tout ce qu’aura provoqué l’envahissement de l’Afghanistan et de l’Irak c’est la déstabilisation géopolitique de cette partie du monde.
Espérons que nous finirons par le comprendre…
À des années-lumière du rabâchage à propos d’André Boisclair et de ceux qui voudraient être calife à la place du calife, voilà que vous nous amenez cette semaine en balade en sol miné, là où se terrent de lâches barbus à la fois incultes et fanatiques. Quelle belle destination, madame Legault! D’ailleurs, comme vous le dites sans ambages, l’endroit s’avère plutôt malcommode, au point que personne ne devrait vraiment s’y attarder. Pas nous, en tous les cas. Les barbus locaux sont terriblement butés et foncièrement inhospitaliers. Pas la peine d’insister. Par conséquent, que la mission nous ayant précédés lève donc le camp et parte sans demander son reste. Allons, ouste! Ça presse!
En d’autres mots, madame Legault, qu’on s’en lave les mains. Que d’autres – si ça leur chante ou parce qu’ils n’ont pas bien lu le prospectus de voyage – aillent tenter d’expliquer aux hordes de barbus locaux lourdement armés que cela fait déjà sept ans que le 21e siècle est entamé. On suivra le dialogue à la télé, avec un bol de croustilles et de quoi éponger notre soif. Voilà, c’est tout simple, tout décidé: on rentre à la maison.
Sans doute s’agit-il là d’une décision amplement défendable. Mais, aussi, c’est qu’on accepte de laisser le champ libre aux barbus si personne ne prend la relève. Que faire? Chose certaine, la stratégie actuelle ne vaut rien. Alors, avant de plier bagage, ne pourrait-on pas y aller d’une ultime session de remue-méninges? Il doit bien y avoir quelque part quelqu’un capable d’établir une stratégie d’intervention sensée, qu’il s’agisse de barbus haineux ou pas qui soient en cause, que diable!
Enfin, si rien n’y fait, au moins aura-t-on vraiment essayé. Et alors on se résignera, en espérant que les barbus resteront bien sagement chez eux et que l’idée de voyager ne leur viendra pas… Et on rentrera à la maison.
Ainsi donc, le Canada doit se retirer… Auriez-vous le courage, Madame, de le dire aux femmes et fillettes d’Afghanistan? Vous dites que cela ne nous apporte rien… Qui a dit que cela devait nous apporter quelque chose..? Je pensais qu’on était la-bas pour apporter au moins de l’espoir aux femmes et enfants de ce pays: leur permettre de se faire soigner, d’aller à l’école, de sortir de la maison sans se faire battre par les talibans, de ne pas être éxécutée devant un plain stade de soccer… d’au moins espérer. Je vous ferais remarquer, madame, que nous avons une armée de volontaires et non de conscrits, et que si eux on le courage d’aller se battre pour aider au changement, vous vous n’avez rien à risquer. Vous dites que cela nous coute cher…. Il me semble que sacrifier 2 ou 3 cafés latté par mois au Starbuck du coin, ce n’est pas la mer à boire, pour vous… Il aura fallu la destruction des World Trade Center pour que finalement l’Otan se décide à aller battre le cul des talibans… Croyez-moi, je trouve Bush d’une imbécilité accablante et la présence américaine en Irak injustifiée… Mais pendant des années, pré-9/11, j’ai regardé photos et reportages sur le sort des Afghanes et me suis demandé pourquoi on ne faisait rien pour elles…. Confort et lâcheté… On a ignoré les camps allemands en 1940, et « monsieur Hitler ne nous avait rien fait » justifiant de bons québécois à ne pas vouloir s’en mêler. On a laisser faire les pacifistes au Rwanda, on les faire les pacifistes au Darfour… Faut-il laisser faire les pacifistes en Afghanista… Non. On a obligation morale à essayer de tout faire pour apporter espoir, et qui sait… Personne ne vous oblige à aller vous battre pour ces femmes – mais svp. ne decouragez, ne laissez pas tomber ceux et celles qui acceptent de risquer leur vie pour le faire. Personne ne vous oblige à avoir du courage. Mais dans votre confort, ne levez pas le drapeau blanc. 7,000,000 de femmes ont besoin de votre soutien.
Oui! C’est une sale guerre de religion. Pour les musulmans ce sont des croyances inculquées de force, du style » Crois ou Meurs » . Donc ceux qui se battent pour le maintien de cette doctrine, à mon avis, doivent être combattus. Certes cette guerre est des plus chaotique mais partir serait de leurs laisser tout le loisir de poursuivre leur domination terrifiante sur la population. Pour l’instant je ne crois pas que les talibans jouissent des meilleures installations possibles, ils ont un degré de difficulté assez élevé à rencontrer et partir serait également de leur offrir de s’installer confortablement Si nous estimons qu’actuellement l’Afghanistan est des plus dangereux essayons d’imaginer comment cela serait si tous partaient. Hum! Pas sûr que ce serait moins dangereux et ce même pour nous. Plusieurs alliances se formeraient et étant plus puissants leurs dominations progresseraient.
Malgré que je déteste la guerre de tout mon être, je pense que pour l’Afghanistan nous devons poursuivre même si cela est des plus difficiles. Comme un médecin qui a un cancer a extraire, tant que ce n’est pas fait il ne doit pas baisser les bras.
Oui, on doit sortir de l’Afghanistan. On a fait notre part, on n’est pas équipé pour ce genre de guerre. Pourquoi on se bat dans ce pays? Au départ, il y avait une certaine noblesse que d’appuyer son voisin meurtri. Faut pas oublier que lorsque l’oncle George tousse c’est que Stephen a le rhume. On envoie notre jeunesse a la boucherie. Une fois qu’ils reviendront les pieds par en-avant ou en cul-de-jatte, nous pleurerons pour ensuite les oublier. Et pourquoi, les enfants de nos dirigeants ne seraient pas sur la ligne de front pour y goûter eux aussi? Tous ces millions engloutis pour rien sinon pour enrichir l’industrie de la guerre sans oublier les seigneurs de la guerre afghans.
Le gouvernement canadien crée la fiction que l’Afghanistan existe encore et que ce pays est sous contrôle d’une administration centrale à Kaboul. Rien de plus faux. Actuellement, seul, l’État de Kaboul subsiste. Monsieur Mackay, ministre des Affaires Ètrangères, justifie la mort de soldats canadiens en affirmant que c’est « le prix qu’il faut payer pour la liberté». La liberté de qui? Des seigneurs de guerre, du gouvernement Karzaï.
Monsieur Mackay, parlez-nous plutôt des villes de Herat, Mazar-e-Sharif, Kondoz, Jalalabad qui sont sous la coupe des seigneurs de guerre (Ismaël Khan, Rachid Dostom, Mohammed Atta)? Parlez-nous de la Loi d’amnistie qui va redonner une virginité à ces tueurs, qui pour la plupart, participent au gouvernement Karzaï.? Parlez-nous de la liberté des femmes afghanes dans toutes ces provinces? Parlez-nous des exactions que les paysans subissent quotidiennement de la part de ces bandits?
Pourquoi l’intervention à Kandahar? Son chef de guerre, le mollah Omar est en fuite depuis l’intervention des Américains. La région était un fief des talibans. Les forces d’intervention ont élaboré une stratégie afin de créer un pont entre cette ville et Kaboul. Depuis plusieurs mois, les observateurs neutres ont noté une augmentation significative des actions menées par les talibans, leur objectif ultime: reprendre Kandahar. Par hasard, on envoie les forces britanniques et surtout canadiennes pour défendre cette région aux prises avec une insurrection bien organisée. Le printemps et l’été seront chauds pour les troupes canadiennes.
Les droits de l’homme sont bafoués sur tout le territoire afghan. Pourquoi choisir Kandahar ? La seule réponse est la suivante: l’intervention de la mission de l’ONU dans les autres régions, à l’exception de Kandahar, provoquerait une guerre avec les seigneurs de guerre, autrement plus dangereuse. La vie d’un paysan et d’une femme de Herat ne vaut-elle pas celle d’un paysan ou d’une femme de Kandahar?
Voilà ce qui se passe lorsqu’on se mêle de se qui ne nous regarde pas. Les américains ont chassé les Talibans du pouvoir en Afghanistan sous le prétexte de la lutte au terrorisme, suite aux attentats du 11 septembre 2001, et pour ce faire, ont reçu l’appui de plusieurs pays occidentaux. Et cette manoeuvre était menée par M. Bush et ses accolytes. Et maintenant, tout ceux qui se sont impliqués dans ce conflits, dont le Canada, sont piégés car si ils se retirent maintenant, ils laissent tomber le peuple afghan et ouvrent la porte toute grande au retour des Talibans. Et la population ferait les frais de cette rétraction, car on peut être certains que les Talibans s’y donneraient à coeur-joie dans les exécutions, tortures, emprisonnements, mutilations, etc…
En Irak, c’est la même chose. Les américains ont attaqué l’Irak et renversé Saddam Hussein, Allah ait son âme. La victoire rapide et plus ou moins facile du début laisse maintenant la place à une guerre d’attentats, et les américains sont maintenant empêtrés en Irak. Encore là, c’est M. Bush et ses accolytes qui ont approuvé cette guerre. Et Les américains sont tout aussi piégés en Irak car si ils se retirent maintenant, la population en paiera le prix, et ce pourquoi ils ont attaqué en premier lieu, c’est-à-dire le contrôle de certaines ressources, leur échappera car les nouveaux dirigeants de l’Irak ne voudront probablement plus avoir rien à faire avec eux.
Comme je le disais, c’est ce qui se passe quand on ne se même pas de nos affaire. Somme toute, aucun des deux conflits n’aura rien apporté à personne, et il est trop tard pour revenir en arrière. Je ne vroudrais pas être les dirigeant qui auront un jour à décider de retirer leur armées (c’est inévitable vu le nombre alarmant de soldats tués…), et encore moins à la place du peuple de ces pays qui paiera un prix encore plus élevé que celui qu’il paie en ce moment.
Comme quoi la guerre n’est jamais la solution…
Je me demande encore ce que notre armée canadienne fait là-bas. Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à tenter d’apporter la paix dans un pays en chaos comme c’est le cas présentement. C’est carrément suicidaire. Les pauvres hommes partent avec leur valise laissant famille et amis dans l’inquiétude, la peur et voir même le deuil quasi incontournable.
La seul chose qui me donne un sourire dans tous ça, c’est de penser d’ici quelques décennies ce que les gens vont penser de cette réaction d’attaquer toute l’Afghanistan à cause que des membres d’Al-Qaida si trouvait. Tant qu’à ça les Etats-Unis aurait du nous attaquer dans le temps des motards et à cause de notre gouvernement corrompu.
Et après ça que penseront t-ils, quand ils apprendront les raisons pourquoi ont a attaquer l’Irak et qu’ils verront les images qui sont supposément des armes de destruction massive ? Ce sera la risée total, les américains et tout ceux qui les ont appuyé passeront pour des stupides.
Je crois que nous devons dès maintenant planifier notre retrait, du coté ennemis ils comptent les morts par centaine et pourtant, ils sont plus motivé que jamais. (Motivé est trop faible, disons plutôt crinqué à mort). Ils ne disparaîtront pas, c’est comme croire que parce que vous avez arrosé d’insecticide votre pelouse l’an passé, que vous n’en aurez pas cette année.
Le général Dallaire nous rappelait cette semaine le devoir que nous avons envers l’Afghanistan en tant que nation choyée. Ses déclarations ont provoqué un tollé. Applaudissements des conservateurs, huées des pacifistes, tous y vont de leur mot. Bien sûr, la situation afghane n’est ni noire ni blanche. Même si, comme vous le mentionnez, le succès des soldats canadiens est fort discutable, il m’apparaît extrêment délicat de commander un retrait immédiat des troupes. Comme d’autres l’ont souligné, il nous revient d’assurer la pérennité des infrastructures sociales qui ont été mises sur pied en Afghanistan. D’un autre côté, les arguments invoqués par les conservateurs ne sont pas sans rappeler les prétextes moraux à la colonisation à la fin du 19e siècle. Difficile d’entendre répéter qu’il est de notre « devoir » d’exporter notre démocratie et notre réussite sociale sans penser en frissonnant aux idées condescendantes de Kipling sur le « lourd fardeau de civilisation de l’homme blanc »…
C’est facile de critiquer quand nous avons la bouche pleine et un toit sur la tête.
Cependant, quelques personnes, j’en suis sûre veulent continué à vivre au chaud et le ventre plein sans ce demander pourquoi ils sont si bien.
C’est peut-être parce que d’autres sont si mal, pensé seulement aux milliers d’emploies qui partent vers l’Orient, grâce à leurs travailleurs à un dollars et cela n’empêche personne d’aller au Dolorama et ça ne fait que commencer. Ils auront besoins de pétrole eux aussi et ils iront le chercher.
Il est facile de critiquer mais n’oubliez pas la vérité. Vous êtes bien chez-vous parce que d’autres sont si mal!
À ceux qui disent qu’on est pas équipé pour faire une telle guerre je réponds que c’est entrain de changer, le gouvernement Harper investit dans les forces armées comme aucun gouvernement ne l’a fait depuis bien longtemps. C’était nécessaire. Aucune nation qui veut jouer un rôle sur la scène internationale peut se contenter d’avoir une armée de pacotille.
À ceux qui disent que la guerre est perdue, je crois qu’on sous estime ici le support que les troupes de l’Otan ont déjà en Afghanistan. Les talibans avaient été renversés principallement par des troupes de rebelles équippés de vieux véhicules soviétiques des années 70, supporté par des unités de forces spéciales et surtout, l’aviation américaine. Ces troupes alliés ne sont pas soudainement devenu des alliés des talibans. Le gouvernement Afghan et ses «subsidiaires», de même que les troupes de l’Otan contrôlent toujours très bien une grande partie du partie et rien n’indique que les talibans auront plus de chance cette année de reconquérir leurs anciens fiefs. Dans le passé, aucun des autres pays n’a pu disposer d’autant d’alliés locaux.
Pour les autres qui disent que le dialogue est la solution contre les talibans, pas la guerre… et bien, je suis sûr que l’on adorerait discuter avec eux, leur dire : «D’accord, on vous laisse cette province et cette province pour faire votre petite république pachtoune»… mais allez les convaincre de discuter avec nous… et essayez de les convaincre de ne plus héberger Al-Quaida, la cause de cette guerre.
Et finalement, à ceux qui disent que l’on envoie notre jeunesse dans une boucherie… et bien nos forces armées sont formées de professionnels aguerris souvent relativement assez âgés pour le métier. Ils connaissent parfaitement les risques. Et comparer le nombre de nos morts en comparaison au nombre total de soldat qui a participer à la mission, jusqu’à présent… assez minime. Le Canada en a bien les moyens.
Rester en Afghanistan est dans notre intérêt général.
Face à la guerre il y aura toujours les pacifistes qui vont bouder toute guerre. Par principe ces gens-là ont raison, pourquoi devrait-on résoudre un différend par la violence? Cette idée fait partie des fondements des sociétés démocratiques et «libres» qui sont aujourd’hui les lignes directrices vers la prospérité d’un pays. D’autres qui sont plus politiques vont insister que la guerre est justifiable dépendamment du danger de la menace.
Sans dire que la présence des troupes canadiennes en Afghanistan est parfaitement justifiée, on peut dire qu’elle l’est plus que la présence américaine en Irak. Une cinquantaine de pays sont en Afghanistan qui forment les forces de l’OTAN, un seul plus quelques britanniques est en Irak; la mission afghane est appuyée par l’ONU tandis que la guerre en Irak à aucun appui de la sorte. Mais la plus importante nuance c’est que les opposants combattus en Afghanistan sont les Talibans et al-Qaïda. Ces groupes-là sont au plus loin de nos connaissances les responsables des évènements terroristes du 11 septembre 2001 des attentats qui ont frappé sur du sol américain, tout ça mené par le fondamentaliste : Oussama ben Laden. Tous les motifs de la guerre irakienne sont soit farfelus, comme instaurer une démocratie, car ce concept est absent dans de nombreux pays dictatoriaux alors pourquoi s’attaquer uniquement à l’Irak, ou bien des mensonges comme trouver des armes à destructions massives qui n’existent pas ou lutter contre les terroristes, un groupe qui n’est pas plus ou moins signifiant en Irak qu’ailleurs.
Or les factions terroristes combattues en Afghanistan sont venues provoquer les démocrates occidentaux sur leur sol le 11 septembre 2001. Aucun évènement de la sorte ne s’est produit lié à l’invasion irakienne. Maintenant à vous de décider si cela justifie une présence militaire.
On ne peut pas se déclarer «pacifiste» comme on se déclare végétarien. La présence des troupes étrangères aident-elles les Afghans ? Devraient-elles se retirer ?
Les Afghans eux-mêmes sont partagés sur la présence militaire dans leur pays. L’espoir suscité lors de l’élection du gouvernement Karzaï était grand mais les signes de développement et de démocratie sont pratiquement inexistants.
En effet depuis l’occupation de leur pays par les troupes étrangères, seulement 20% de la population a accès à de l’eau potable et à peine 6% à l’électricité. La reconstruction du pays échoue. Seulement 13% de l’aide étrangère est consacrée à des projets de développement. Une route de 400 millions$ vient d’être construite mais ne servira qu’aux mouvements des troupes le long de la frontière avec le Pakistan.
Voilà la réalité : les Afghans sont pris entre deux feux. «Tant que le Pakistan ne cessera pas de soutenir les talibans, les troupes étrangères continueront à couper les branches de l’arbre plutôt que de s’attaquer aux racines». Ainsi raisonnent les intervenants au sein des communautés rurales. (Journal Alternatives, avril 2007). D’un autre côté, selon les intéressés qui se posent la question à savoir si les troupes étrangères devraient quitter le pays, la réponse est ambivalente. Pas tout de suite. Selon eux, les troupes étrangères servent d’abord à «occuper» les talibans, fournissant ainsi à la population afghane un espace pour travailler et vivre.
Le taux de chômage officiel est cependant de 35%. Dramatique. Mais également dangereux, car les jeunes sans emploi risquent d’être attirés par les talibans à cause du salaire. C’est la quadrature du cercle.
Et le complexe militaro-industriel en profite.
Vieille chanson, mais oh combien touchante. C’est hyper personnel et je ne veux pas m’étendre sur cette question de Dieu, mais je déduis devant le triste état du monde qu’il a certainement abusé des somnifères ! Nous, enfants abandonnés de Dieu, tentons de protéger nos petits frères et surtout nos petites soeurs afgan(e)s, puisqu’aucune force suprême n’a le guts de repartir à zéro.
Je vous invite à lire ou à relire le commentaire de Denis Giasson, dans cet espace des lecteurs de Voir. Il nous fait réfléchir sur la normalité historique de l’Afganistan. Du fait qu’on la contrecarre en voulant lui imposer nos valeurs. Je serais bien curieuse de voir comment ce serait si on laissait les autres nations régler leurs problèmes chez-eux avec leur matière grise. Parce qu’ils en ont une, l’oublions-nous ?
J’ai assisté grâce à Voir au spectacle de Dan Bigras le 5 avril. Il a parlé de cette question épineuse. Il est allé là-bas pour encourager les troupes, sur invitation. Il en est revenu hanté. Il a souligné le non-sens d’intervenir pour que les tites filles afganes aillent à l’école pendant que les tites filles du Darfour sont violées, ainsi que leurs mamans. Pas qu’il soit contre la scolarisation des afganes, mais… où sont les priorités ? Je veux réécouter les paroles de »Monsieur le président », de »Sarajevo »… Moi qui ne sait presque rien, j’ai été touchée par les cris de celui qui sait, celui qui a vu. Les morts qu’on enterre debout faute de place.
Leur restituer leur normalité historique… pas fou comme idée.
Nous sommes allé en afghanistan initialement pour trouver Ben Laden, on le cherche encore.
Donc on a trouvé une autre raison pour se trouver la, y installer une démocratie. Parfait, le probleme est que cette proposition vient d’un président qui a obtenu moins de vote que Al Gore a sa premiere élection… drole de professeur de démocratie. Ne riez pas au Québec Lucien Bouchard a déja eu moins de vote que Jean Charest lors d’une élection et il est devenu premier ministre.
Si nous voulons défendre les femmes et les tites filles nous avons beaucoup de trvail a faire il y en a partout sur la planète. Ça ne nous regarde pas .