Et voilà une autre histoire de hijab. Cette fois-ci, cinq jeunes filles, membres de l'équipe de taekwondo du Centre communautaire musulman de Montréal, n'ont pu participer à un tournoi parce qu'elles refusaient de retirer leur hijab, ce voile musulman. <p>La raison: le règlement international dit qu'un athlète ne peut rien porter sous son casque protecteur, que ce soit un bandeau, un hijab ou autre chose. Bon. Va pour l'histoire officielle. Mais règlement ou pas, le problème est ailleurs.<p>Si on lève le voile sur ce genre de situation – qui mijote ici dans la grande marmite des "accommodements raisonnables" -, ce qu'on y trouve est troublant. Très troublant. <p>Commençons par le plus évident. Lorsqu'on parle de hijab, on parle de femmes. Dans ce cas-ci, de jeunes filles de 8 à 12 ans. Des filles et des femmes. Pas d'hommes, pas de garçons. Dans ce tournoi, il y avait aussi dix garçons musulmans. Dix garçons qui s'habillent comme ils le veulent. Donc, pas de problème.<p>Bien des musulmans et des musulmanes questionnent le port du voile. Mais même s'ils ne le faisaient pas, il resterait qu'en Occident, en 2007, voir des femmes et des filles se cacher la tête, les cheveux, les oreilles et le cou, ça trouble. Ça trouble beaucoup.<p><b>VOUS AVEZ DIT "RACISTE"?</b><p>Mais ce n'est pas joli de le dire, paraît-il. Ça ferait "raciste", qu'on dit. Question de mieux culpabiliser ceux qui expriment leur inquiétude de voir des femmes devoir se voiler, quelle qu'en soit la raison. <p>Raciste, vous dites? Pourtant, on ne parle pas ici d'un attribut racial ou ethnique. On parle d'un symbole religieux et d'un symbole qu'on impose seulement aux femmes et aux filles. On parle aussi d'un symbole qui, dans le contexte actuel, s'inscrit ici et ailleurs, qu'on le veuille ou non, dans une montée de l'intégrisme religieux, qu'il soit musulman, chrétien ou juif. <p>Et toute montée de l'intégrisme religieux a ceci de particulier qu'elle se fait habituellement au détriment de la liberté des femmes.<p>Dans ce cas-ci, ce sont aussi des enfants. Tout comme ce jeune garçon sikh dont les parents sont allés jusqu'en Cour suprême pour que leur fils porte son kirpan à l'école, ces jeunes musulmanes sont sûrement habitées des meilleures intentions du monde. Mais ce sont des ENFANTS. <p>Et qui profite de leur entêtement à vouloir élargir la visibilité des symboles religieux dans la sphère publique? Ce sont les institutions religieuses elles-mêmes et leurs dirigeants. Bref, au Québec comme ailleurs en Occident, nous ne sommes pas ici en face d'un combat pour les droits individuels ou la liberté s'expression. <p>Nous sommes en face d'un combat politique qui profite à des groupes religieux cherchant à investir la société civile, parfois par tribunaux interposés, parfois à travers les médias, parfois en privé dans les coulisses du pouvoir, parfois à travers les trois. C'est une lutte pour convaincre l'opinion publique que d'accepter la multiplication du religieux dans les lieux de vie commune tiendrait de l'"ouverture", de la "tolérance", du "bon voisinage", que ça favoriserait même une meilleure "intégration"… <p>Bref, ces enfants, superbement bien intentionnés, sont, comme on dit en science politique, "instrumentalisés". L'innocence et la force de conviction si touchante d'un enfant ne sont-elles pas les plus beaux gages d'efficacité?<p><b>UNE QUESTION DE VALEURS</b><p>Une des jeunes musulmanes qui ont refusé de participer au tournoi sans leur hijab a mis le doigt sur le bobo. Mais pas celui qu'elle croyait. "Ça vient toucher nos VALEURS. Je me sens rejetée", a-t-elle dit. <p>Mais que faire si ces valeurs entrent justement en conflit avec les valeurs de la société civile dont ces groupes religieux font bel et bien partie?<p>Parmi ces valeurs, il y a cette tentative, tout au moins, de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes. <p>Bien sûr, le débat est complexe. Et des compromis sont possibles dans toute société civilisée. Mais de faire porter le voile aux femmes est-il vraiment un compromis? Des musulmanes adultes disent que c'est leur choix, qu'elles font quand même de belles carrières, que ce sont les non-musulmanes qui sont opprimées par la mode et les cosmétiques. Etc.<p>Mais là n'est pas la question. La question est celle de la résurgence des intégrismes – le voile en est un instrument parmi d'autres – et celle de l'égalité des femmes. <p>On se souvient des religieuses voilées et couvertes de noir – ce qui, en effet, symbolisait le statut inférieur des femmes dans l'Église catholique. Deux choses toutefois: cet habillement "cache-femme" n'était pas imposé aux autres femmes catholiques. Et, un jour, elles se sont départies de leur voile et de leur cornette. Elles se sont adaptées à la société qui changeait.<p> <b></b><p>
Le problème des accommodements raisonnables, c’est nous. Nous qui abdiquons toujours, nous qui avons une mentalité de colonisé, nous qui refusons toutes débats d’opinions. Ne pas chercher la confrontation n’est pas un signe d’une société saine. Eh oui ! Parfois la confrontation est saine, elle permet de clarifier certaines choses qui normalement vont s’envenimer et empirer le problème. Et c’est exactement ce qui se passe maintenant avec les accommodements raisonnables.
Les Québécois sont en pleine crise d’affirmation identitaire et je crois que ce mouvement est plus profond que le mouvement souverainiste.
Les Québécois ne tolèrent plus les symboles religieux, et ce , peu importe la provenance. Ceux qui croient que cette nouvelle « intolérance » relève du racismes sont dans les patates. Rappelez-vous le retrait des crucifix dans les écoles et de même que dans les salles de conseils municipaux. Ici on s’attaquait à notre propre histoire religieuse et non à celle des autres. Le Québec est décidément une société disticte laïq et lucide qui ne veut plus vivre sous le joug d’aucune religion. Peut importe sa provenance culturelle, ethnique ou idéologique.
Ce qui me réconforte dans tout ce débat sur les accomodements raisonnables, c’est la vigueurs des institutions qui ne se laissent pas impressionner par les groupes de pressions religieux qui jouent les victimes. Le Québec et plus nationaliste que jamais et je m’explique. Plus que jamais nous affirmons nos valeurs et notre identité et nous les défendons à juste titre. L’élection de L’ADQ comme opposition officielle est une autre preuve que nous ne vivrons plus jamais dans la peur. Messieurs Charest et Boisclair avaient beau jouer le jeu des dangers de voter pour l’ADQ, les Québécois se sont rebellés pour leur prouver que les campagnes de peur ne nous affraient plus. Décidément, le Québec est plus libre que jamais!
On n’en sortira pas. Tant et aussi longtemps que le problème des symboles religieux apparents demeurera un fait médiatique, il faut s’attendre à en entendre d’autres et certainement de meilleures encore.
J’entendais Jean Chrétien dire qu’il trouvait ça beau de voir les religieuses avec leur cornette et leur soutane: il disait, si je le cite bien, que cela faisait partie de notre culture. Si je pousse l’argument plus loin, celui d’un ex-premier ministre du Canada, celui d’un des artisans de la Charte des Droits et Libertés qui fête ses 25 ans, cela pourrait signifier qu’à en voir de plus en plus on finira bien par s’habituer parce que cela entrera dans nos moeurs! J’y vois un danger, celui de tout accepter parce qu’une partie de la société trouve ça « cute » ou encore parce que cela fait partie de sa culture.
Tout comme vous le dites si correctement, cette question du voile touche les femmes et lorsqu’elles prétendent que c’est leur choix et qu’elles le portent parce qu’elles y croient, faut-il se demander pourquoi les mulsumanes qui ne le portent pas sont-elles ostracisées? Nous sommes en présence d’un problème non pas de société mais de religion. Et tant et aussi longtemps que la religion (ici et ailleurs) ne sera pas du domaine du privé, nous devrons nous accommoder raisonnablement de bien des choses. Pourquoi devons-vous fêter encore Pâques? Noël? Parce que c’est la tradition, que c’est « cute »? Non, il faut bannir partout et en toute situation les connotations d’ordre religieux. C’est un des éléments de division et de haine le plus efficace qui soit. On n’a qu’à vérifier à travers l’histoire pour s’apercevoir que la religion n’a apporté à l’ensemble de l’humanité que guerres et châtiments. Tout simplement parce que la foi, ça ne se discute pas. On l’a et on y croit, un point c’est tout. Surtout si on est une femme qui dans plusieurs religions sont reléguées à des rôles subalternes et parfois dégradants.
Mais est-ce vraiment la réponse? Je ne le sais pas.
Il ne faut surtout pas confondre l’égalité des femmes avec la religion comme vous tentez de la faire ici, il me semble.
Il ne s’agit que d’un symbole religieux qui n’a absolument pas sa place dans notre société que l’on a mis quelques décennies à nettoyer de la religion trop présente, trop opressante…
Une dure bataille s’est faite pour libérer le Québec de certaines valeurs imposées et aujourd’hui nous profitons d’une liberté qui n’existait pas il y a 60 ans…alors il ne devrait absolument pas être question de laisser entrer la religion à nouveau dans nos vies quotidiennes sans l’avoir choisi . Il ne devrait absolument pas être question de faire deux pas en arrière en se laissant imposer des symboles religieux peu importe l’origine.
Ces personnes qui ont choisi le Québec comme terre d’acceuil devaient savoir avant d’arriver ici que la religion n’occupe pas le même espace que dans leur pays d’origine…ici nous nous sommes libérés…
« On parle d’un symbole religieux et d’un symbole qu’on impose seulement aux femmes et aux filles. »
-La circoncision est un symbole religieux qu’on impose (de toute évidence) seulement aux hommes. Peut-on dire pour autant que la religion Juive est misandre ?
« Cinq jeunes filles, membres de l’équipe de taekwondo, n’ont pu participer à un tournoi parce qu’elles refusaient de retirer leur hijab. »
-Le fait, pour une jeune fille, de pratiquer le taekwondo (sport d’autodéfense) n’est-il pas déjà une manifestation de son égalité et de son émanciaption ?
« Dans ce tournoi, il y avait aussi dix garçons musulmans. »
-À ce que j’ai lu dans La Presse, ces dix garçons musulmans sont se retirés du tournoi par solidarité pour les filles. N’est-ce pas là une reconnaissance de leur égalité ?
Je suis contente qu’on resquestionne le port du Hidjab. J’apprécie énormément que vous énonciez vos valeurs féministes, madame Legault, car ce sont aussi les miennes. J’ai connu une Musulmane qui ne portait pas le voile, et elle me disait ressentir une forte pression de sa communauté pour qu’elle en fasse autrement.
Sauf que dans le cas que vous nous exposez cette semaine, je ne suis pas convaincue qu’il sied d’associer « hijab » et « misogynie ». C’est possible, mais j’ai quelques doutes.
Quant à votre démonstration finale qui établit un lien entre le voile des religieuse et leur statut inférieur dans l’église catholique, elle ne me convainc pas. Les Touaegs se voilent, les Indiens s’enturbannent et les Égyptiens se fezent. Je ne crois toutefois pas que les hommes occupent des rangs inférieurs aux femmes dans ces cultures.
Je ne dis pas qu’il n’y a aucun sexisme dans la religion musulmane (que je connais trop peu, par ailleurs, pour pouvoir juger), mais je crois qu’il vaut mieux s’abstenir de faire des liens trop simplistes entre une pièce d’habillement et la signification qu’elle a.
De toute façon, ce n’est pas en excluant les filles que nous allons aider leur cause.
C’est drôle mais pas tant que çà, quand j’entend « accomodements raisonnables » je pense à « accottements mous », cet avertissement signalée en bordure de certaines routes, si on s’arrète sur le bord de la chaussée, on risque de verser dans le fossé, de tomber dans la décharge, de se ramasser dans une situation merdique, de se blesser et de subir des pertes matérielles. Pour moi le port du voile est une sorte d’accottement mou, une restriction à montrer la beauté des femmes, des jeunes filles, pourquoi et pour qui cacher les cheveux et le coup, pour quel motif voiler les têtes féminines, je ne vois rien d’autre que le contrôle, la soumission et la dépendance, bien il est grand temps de paver solidement l’égalité des sexes, vivre en ce pays c’est comme vivre aux États Unis chante Robert Charlebois, mais je cris il faut dévoiler l’abération, mettre aux pas les dirigeants religieux et s’il le faut leur montrer la sortie, attention aux accotements mous.
Depuis le début des hostilités entre le voile et la tolérance, nous nous sommes remis en questions à plusieurs reprises. Nous avons dénoncé haut et fort notre refus d’adhérer à ce comportement exclusif des femmes dans notre société. Nous avons aussi osé défendre nos convictions, notre droit à l’égalité sans toutefois remettre en question la religion des autres. Nous avons essayé de raisonner le multiculturalisme Québécois. Maintenant, il faudrait que le gouvernement soutienne ce que nous sommes, ce qui nous distingue des autres. Nous croyons à l’égalité entre les hommes et les femmes. Il faudrait juste que les communautés culturelles comprennent que nous vivons de façon équitable envers chacun. Et il faudrait une fois pour toute que les élus gouvernementaux agissent en fonction des Québécois et de leurs valeurs et qu’ils disent « Assez »…
C’est une évidence que les jeunes filles musulmanes n’ont pas décidées elles-même de porter le hijab. Il y a donc des gens derrière tout cela. Qui pensez-vous? Leurs parents c’est bien évident. Maintenant , il faut se demandé le pourquoi de leur geste? Est-ce simplement pour provoquer? Est-ce vraiment par conviction religieuse? Quand on va à Rome , on fait comme les Romains. Si ce dicton serait appliqué , fini les problèmes. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?
Personnellement , je suis contre toute sorte de religion. Je ne fais aucune différence entre la nôtre et les autres. Pour moi , la religion a été inventer pour manipuler le peuple. C’était le gouvernement de l’époque. Mes enfants ne seront jamais baptisés et je vais leurs dire la vérité sur ce fléau social.
Le racisme et la religion. La question fondamentale qui faut se poser est bien simple. Qui est raciste dans tout ça? L’association se soccer qui a ses propres règlements pour tout le monde « sans exception » ou ceux qui ne veulent pas se prêter à ses règlements. Je pense tout simplement que poser la question , c’est y répondre.
Et de plus, dans ce genre d’événement, ce sont les parents qui utilisent leurs enfants pour faire valoir leurs revendications. En criant au racisme et à l’intolérance, ils rejettent le blâme sur les autres au lieu de se questionner eux-mêmes à savoir pourquoi une jeune fille de 8 ans ne pourrait pas enlever son voile un instant, le temps d’une compétition, afin de respecter les règles que tout le monde doit suivre? En mettant les arbitres sur la défensive et en les obligeant eux à se justifier, ils n’ont pas à s’expliquer eux-mêmes et à expliquer pourquoi ils imposent à leur fille de garder leur voile en toute circonstance. L’argument de l’obéissance à Dieu est celui qui tente de clore toute discussion, l’argument final, comme celui de crier au racisme… il serait temps de poursuivre la discussion au delà de cet argument qui ne sert qu’à masquer un inconfort ou des revendications que certains préfèreraient ne pas avoir à aborder de front.
Madame Legault, votre interprétation du port du voile est terriblement archaïque ! Vous semblez croire que derrière chaque femme voilée se cache un tyran musulman qui la séquestre ! Si ce n’est pas du racisme, vos préjugés dénotent une ignorance certaine du sujet ! Certes, il existe encore dans nos pays occidentaux de 2007 des femmes musulmanes soumises qui portent le voile par obligation. Mais elles ne constituent qu’une minorité.
N’avez-vous donc pas remarqué que nombre de jeunes filles ne portent le voile que depuis peu alors qu’elles marchaient découvertes auparavant ? On constate bien sûr beaucoup moins ce phénomène ici qu’en France où, depuis la guerre en Irak, les rues se colorent des voiles de moult demoiselles qui s’habillaient auparavant à la mode occidentale. Si elles portent aujourd’hui le voile, il faut en chercher ailleurs la raison que dans la soumission au père ou aux frères. La croisade de Bush en Irak, les images de ces prisonniers musulmans à qui ils font subir les pires outrages dans les prisons militaires américaines, toutes ces humiliations que vivent les arabes depuis les attentats du 11 septembre 2001 poussent les jeunes musulmans à se rebeller, à refuser les valeurs de notre monde occidental et à trouver réconfort dans la foi. Les jeunes filles ne se voilent plus toutes pour obéir à leur père, elles le font par dévotion à Allah. Délibérément.
Il ne faut pas nier non plus que le voile est devenu pour plusieurs un artifice de mode, une réponse aux strings qui dépassent des jeans à taille « ras la chatte » que portent les demoiselles occidentales depuis quelques années. Personnellement, je suis bien plus troublée quand je vois une gamine de 7 ans s’habiller en parfaite petite pute pour ressembler à Britney Spears que lorsque je croise une femme voilée.
Quelques lectures pour mieux comprendre :
http://www.bladi.net/forum/7294-haro-hijab-cachez-hijab-saurais-voir/
http://www.babnet.net/kiwidetail-8909.asp
Traduction de ‘sky limits’ , le titre de ma réaction veut dire que nous sommes pris dans un engrenage où justement nous ne saurons pas jusqu.où tout cela s’arrêtera .
À chaque fois qu’un de ces ‘scandales’ sort dans les médias , j’ai l’impression que la minorité teste le systême justement pour voir si il n’y aurait pas moyen de faire un autre petit pas en avant pour la prochaine fois . Est-ce que plus tard dans le tournoi on aurait demandé aux autres jeunes de quitter le gymnase pour permettre la prière sur le tatami . Va-t-on interdire les sandwichs au jambon et les hot dogs du casse-croute parce que cela heurte les convictions religieuses d’une minorité ?
Vous avez aussi remarqué que la minorité se sert des enfants qui font des victimes idéales . Ces pauvres jeunes filles qui au lieu d’engraisser en passant leurs journées à s’abrutir devant leur console de jeu , préfèrent pratiquer un sport et voilà que des méchants ‘adultes pure laine et racistes’ les empêchent de bouger . Pauvres petites martyres . De plus se sont les adultes qui doivent ‘patiner’ devant les caméras pour expliquer pourquoi ils sont si méchants . N’oublions pas que ces adultes sont des bénévoles qui font leur possible et qu’un bénévole qui se fait trop écoeurer devient vite un ex-bénévole qui se contente de s’assoir dans les gradins .
Il est temps que notre bon gouvernement minoritaire abolisse les accomodements raisonnables pour confiner la religion dans un temple ou à la maison .
Pendant mes cinq années de résidence à Montréal, j’ai eu la chance de rencontrer des Juifs et des Musulmans, hommes et femmes. Les musulmanes que j’ai connues ne portaient pas le voile. Les musulmans que j’ai connus n’étaient pas des barbus. Un Juif et un Musulman se disaient non-croyants et travaillaient dans la même équipe: quel bel exemple pour le Moyen-Orient! Probablement que ces gens sont abasourdis par les demandes d’accomodements raisonnables de la part de leurs coreligionnaires plus fanatiques. De plus, ils doivent subir l’opprobe de certains québécois de souche qui mettent les intégrés et les intégristes dans le même panier. Quand on réagit de cette façon, on joue le jeu des intégristes et on elur donne raison quand ils nous accusent de racisme.
Les juifs et les mulsumans modérés se sont tellement bien intégrés à la population québécoise qu’on ne les remarque pas. Malheureusement, on les blesse sans le savoir quand on considère tous les juifs comme hassidiques ou tous les musulmans comme supporters d’Oussama Ben Laden.
Quand on sait que ces modérés vivent avec nous, ces gens qui acceptent l’interculturalisme, posons-leur des questions sur leur culture, leur religion et leurs cultures, afin de mieux comprendre et de mieux argumenter.
Pour moi, l’interculturalisme est le fait de mélanger la culture de la société d’accueil avec celle des immigrants ou réfugiés alors que le multiculturalisme est la séparation de toutes les cultures. L’interculturalisme amène l’intégration alors que le multiculturalisme amène la getthoïsation. L’assamilation, selon moi, est l’abandon de tous ses repères culturels, et n’est pas la solution. Les autres religions acceptent-ils de nous accomoder? Certains exemples (hôpitaux juifs, début d’incendie dans une école) semblent nous prouver le contraire, et c’est dommage!
Oui, haut et fort, les femmes voilées, au Québec, c’est inacceptable! Nous avons bâti une société laique et démocratique où tout signe religieux vestimentaire devrait être banni, quelque soit la religion. Ce qui est un phénomène récent chez les femmes voilées musulmanes, c’est le fait qu’elles clament, devant des caméras de télévision, qu’elles se voilent, au Québec, non pas sur un ordre de leurs maris islamiques, mais selon leur libre arbitre. Cela veut dire qu’elles se sentent plus libres de décider, par elles-mêmes, de se voiler ou non, plus libres que dans leur pays d’origine où elles étaient obligées de le faire. Nous leur avons donc donner ce droit, sans nous en rendre compte et, maintenant, il est encore temps pour que les politiciens se mobilisent pour leur retirer ce droit….
Pendant qu’en Afghanistan, les Talibans refusent de libérer leur peuple qu’il tiennent en otage au nom d’Allah. Pendant qu’en Irak, des milliers de citoyens musulmans se font exploser par d’autres citoyens musulmans, toujours au nom d’Allah. Pendant qu’au Maroc et en Algérie, le terrorisme se répend, qu’en Afghanistan on se talibanise. Pendant que l’Iran vise l’éradication d »Israël et menace le monde entier de ses prétentions nucléaires. Pendant que l’Inde, la Russie, l’Indonésie, l’Afrique. Pendant que la Palestine. Pendant que la terre se réchauffe, le monde brûle!
Pendant ce temps là, ici, nous nous sentons brutalement menacés par ce tsunami d’intégrismes religieux qui frappe nos rivages. Jusqu’à Hérouxville, nous sentons ce vent de braises lointaines gagner nos terres. Et nous nous questionnons sur ce monde qui traverse nos frontières et qui s’installe à demeure dans notre société, nos institutions et nos vies. Nous nous interrogeons en toute responsabilité, sur l’irrémédiabilité des boulversements qu’induisent ces intégrismes, sur ce recul historique qu’ils tentent de nous imposer.
Car nous avons vaincu la bête. Nous nous sommes longuement et difficilement affranchis de nos propres intégrismes. Pas tout-à-fait, me direz-vous, et il est là mon malaise. Même si en théorie surtout, et en pratique, un peu, nous avons sorti l’Église de nos institutions et l’avons mise à la porte du politique, il y a ce relent de crucifix qui me dérange. On dit qu’on doit le maintenir à l’Assemblée nationale. On songe à le réintroduire dans nos écoles. Ce n’est, dit-on, qu’un symbole historique.
Faux! C’est d’abord, un symbole religieux. Pas d’affaire dans la Maison du peuple! Qu’on le laisse à l’église ou dans les maisons privées. Idem pour le voile et tous les autres symboles. Ce n’est qu’en devenant une véritable société laïque que nous pourrons combattre tous les intégrismes. Finissons ce travail et tout sera plus clair. Entre nous d’abord, et avec les autres, ensuite.
Voilà un problème complexe et explosif que celui du voile islamique !
L’interdire servirait la cause des extrémistes islamiques qui aiment beaucoup se comporter en victimes et attiser le feu et l’hystérie collective .
L’accepter TOTALEMENT pose aussi un problème de société , sutout dans les organismes ou la tenue vestimentaire est importante comme certains sport et même dans certains emplois !
Par contre je crois qu’une certaine tolérance serait plus favorable a l’ensemble de la société et je m’explique , pour que ces jeunes femmes délaissent progressivement le port du voile et finissent par adopter un mode de vie plus » contemporain » elle doivent être en contact avec d’autres jeunes femmes non-voilées , se faire des amies en dehors de leurs communauté , qu’elles s’instruisent et se mêlent progressivement a la société d’acceuil !
Commencons par faire respecter nos lois , de ne pas accepter l’innaceptable et de refuser de teindre nos vitres quand des voisins le demandent , de refuser que des patients exigent un médecin du sexe opposé , de refuser que seul un homme puisse faire passer un examen de conduite ! Et ensuite nous pourrons nous pencher sur le port du voile dans les endroits ou il n’a pas sa place !
La question du voile vient heurter mes valeurs et, en ce sens, je suis d’accord avec vos propos qui décrivent le problème de la montée de l’intégrisme religieux et de la soumission des femmes musulmanes.
Ceci étant dit, je crois aussi qu’il faut vivre et laisser vivre. Que les gens de la communauté musulmane croient aux symboles de leur religion et qu’ils s’habillent comme ils veulent dans la rue, c’est leur choix, peu importe l’endroit où ils habitent.
Là où ça ne fonctionne plus, c’est quand on demande de changer les règles de notre société pour les adapter en fonction de leurs croyances. Dans les disciplines sportives, plusieurs règlements sont de mise pour des raisons pertinentes et réfléchies et toute personne qui désire pratiquer l’une d’entre elles doit s’y conformer, point à la ligne.
Dans l’école de mes enfants, on ne peut avoir des cheveux de couleur, mettre des chandails-bedaine ou porter des vêtements arborant des dessins violents. Je suis d’accord avec ces règlements, mais si je m’y opposais parce que je croyais fermement en l’importance de laisser mes enfants s’exprimer par leur apparence, l’école me répondrait que mes enfants peuvent s’exprimer tant qu’ils veulent… à l’extérieur de l’école!
Vous l’avez bien dit dans votre dernière phrase, les femmes catholiques des temps anciens ce sont « adaptées à la société qui changeait »… Pourquoi une femme musulmane ne pourrait pas faire de même?
Moi ce que je trouve de troublant dans toute cette affaire, c’est ce que tout ce débat fait subir aux lois et aux règlements. À quoi ceux-ci servent-ils si nous sommes pour ne pas les respecter?
Le voile est interdit, c’est tout. Il n’est pas question de racisme, d’opprimer les droits de qui que ce soit, c’est tout simplement interdit, qu’on le veuille ou non. Et remarquez que dans plusieurs cas, il n’y a pas que le hijab qui est interdit, mais plusieurs autres accessoires, tels les bandeaux ou les foulards. Est-ce qu’on s’en plaint? Non. Pourquoi? Parce que les lois et règlements sont fait pour être respectés, point à la ligne.
Ces accommodements raisonnables sont en train d’enlever le peu de crédibilité que les autorités ont car en fait, tout ce qu’on essait de faire, c’est repousser les limites. Ce qui dérange dans tout cela, c’est qu’à un certain point, nous ne serons plus où mettre les limites… et ce sera bien pire.
Personnellement, y’en a marre de tout ça. Que ce soit du symbole religieux à l’intégrisme au simple accessoire, je pense réellement que les gens des autres cultures devraient faire preuve d’une plus grande ouverture d’esprit… Car qu’on ne se berne pas ici, ce n’est pas la société canadienne qui n’est pas assez ouverte d’esprit, mais bien ces communautés étrangères qui ne veulent pas se conformer.
Bref, il n’y a pas de bonne réponse à cette question. Est-ce que ces femmes devraient avoir le droit de porter le voile? Peut-être que oui, peut-être que non. Les opinions sont nombreuses et je doute que le débat se calme à court terme.
Je me pose une grande question Mme Legault :Pourquoi les québécois sont-ils aussi irrités par la vue de femmes musulmanes portant le hidjab ? Je n’aurais jamais pensé qu’un bout de tissu exprimant la modestie, la pudeur et l’identité religieuse de millions de femmes me dérange à ce point. Associer le port du voile à un acte de liberté et d’affirmation de son identité relève de l’ignorance et de la bêtise. Je me sens offensée lorsque je croise une femme voilée dans mon pays. Tout pays qui se dit favorable aux droits de la personne devrait interdire le port du voile. Le symbole que le voile véhicule restera pourtant dégradant et inacceptable. Son origine n’a rien à voir avec la modestie, la pudeur, la religion, la liberté ou l’identité culturelle ou politique. Les lois sont faites par les hommes et il est très difficile pour un homme de comprendre la réaction violente et viscérale des femmes à la vue du voile musulman. Le voile est symbole de la soumission , c’est un des premiers signes religieux. La France a eu l’intelligence d’adopter une loi pour interdire le port du voileà l’école, et le Québec devrait en faire autant. Il nous a fallu presque 50 ans pour nous libérer des soutanes et des capines de soeurs, et voilà que nous sommes envahis par la symbolique ridicule et oppressive de religions totalitaires : châles, turbans, couettes frisées, couteaux, sabres, etc. Le port du hidjab, institué et ordonné par les représentants d’une croyance sectaire, n’a pas sa place en Occident. Combien de femmes diplômées et portant le foulard fréquentent les gymnases, les piscines publiques, les courts de tennis ou les pistes cyclabes ? Je crois que pour les jeunes musulmanes enlever leur foulard est aussi dur que d’enlever leur pantalon. Cela revient à dire que leur chevelure est indécente, comme tout leur corps d’ailleurs. La vue de ce vêtement me hérisse. Je sais que je ne suis pas objective et manque d’ouverture d’esprit mais je veux que mon pays se tienne et impose ses lois.
De plus en plus, nous nous trouvons régulièrement face à ce voile. Il dit que la femme doit se cacher, qu’elle est soumise au joug masculin. Il dti aussi plus que cela; il dit qu’elles acceptent cela, ici, en Amérique. Et ça, ça me dérange vraiment. Laissez la femme vivre librement. Ici, c’est comme ça que nous vivons, c’est ce que nous voulons. Nous nous sommes battues assez longtemps, il n’est pas question de revenir à l’obscurantisme religieux.
Ces enfants qui défendent leur religion, leur droit au sport sont manipulés, utilisés. Et ILS nous manipulent aussi. La preuve: nous avons des opinions différentes sur leur revendication. Certains disent: laissez-les donc jouer. Qu’est-ce que ça peut faire ? Vous avez peur des étrangers. D’autres y voient de la provocation, une tentative de déstabiliser lentement, mais sûrement. Insidieusement.
Ici, la femme est dévoilée; peut-être même un peu trop, mais c’est mieux ainsi. Elle a le choix et les hommes, en majorité, la respectent.
Respect pour nos valeurs québécoises dans la tolérance sans ridicule.
Longtemps, ma mère a porté le voile, elle n’était pas musulmane. C’était important pour elle.
Je ne suis pas d’accord avec le fait d’associer l’intégrisme religieux au hijab. Je m’explique brièvement. Le mot burqa (parfois orthographié burka) ça vous dit quelque chose ? Par exemple, la burqa complète ou burqa afghane : un vêtement qui couvre entièrement la tête et le corps, sans oublier une grille au niveau des yeux qui permet de voir sans être vu.
L’intégrisme religieux c’est la burqa, bien plus que le hijab. Même si je n’y connais rien en ce domaine, ça me semble évident !!!
C’est la même chose avec une définition trop large de «Terroriste», ou encore de «menace à la sécurité nationale». Il faut faire attention à la définition que l’on donne à l’intégrisme religieux. Je ne crois pas que la loi de la majorité doit toujours l’emporter. Il faut être prudent je crois.
Je vous assure que je comprend pourquoi des jeunes filles refusent de retirer leur hijab.
En québecois, on dirait qu’elles le font pour une question de principes. On sait qu’elles le font pour des motifs religieux et pour ne pas déplaire aux parents, pour ne pas être condamné par la communauté.
Mais je dois critiquer le fait que des jeunes filles de 8 à 12 ans portent un hijab. 8 à 12 ans, c’est jeune !!!
Pourquoi devraient-elle porter un un hijab avant l’âge de 15 ans ??? Et encore, je dis 15 ans mais j’aurais pu dire 18 ans. Si je dis 15 ans, c’est que je veux être raisonnable !!!
Je sais très bien que le fait de porter ou non le hijab est un choix religieux et que la raison n’est pas un facteur. Seulement, on a quand même des lois au Québec et au Canada, tous sans exception doivent respecter la loi. C’est pareil pour le sport, il y a des règlements.
Faut-il changer certains règlements ? Peut-être. Au cas par cas. Peut-être. Mais il y a peut-être des fois ou c’est pas possible de satisfaire tout le monde.
Sérieusement, je n’ai rien de plus contre les musulmans que j’en ai contre les juifs ou les catholiques; c’est du pareil au même pour moi, soit une gang de malades qui croient encore à Dieu et à toutes ces conneries.
Les croyances, j’en ai ras-le-bol! J’ai des problèmes avec ces fous qui se basent sur des écrits vieux de plusieurs siècles pour dicter leur façon d’agir aujourd’hui. On dirait une gang d’hommes des cavernes qui croient encore que le ciel va leur tomber sur la tête. Les croyances poussent les gens à se quereller, se battre, voir même à se faire la guerre. Les croyances n’apportent que des problèmes. Notre société devrait autant faire la guerre aux extrémistes religieux qu’elle ne le fait avec les sectes. Ils font tous partie de la même gang anyway: ils abusent de la naïveté ou de la vulnérabilité de certaines gens pour leur faire gober n’importe quoi.
Portez-le dans la rue votre hijab, rien à foutre! Portez-le chez-vous, c’est de vos affaires! Mais si, dans certains emplois, on demande à un jeune de retirer ses percings ou de mettre un Band-Aid dessus, et qu’on exige d’un punk qu’il change sa couleur de cheveux, je ne vois pas pourquoi nous vous laisserions le droit de porter votre hijab n’importe où. Moi, pour que l’on accepte de me prendre en photo pour la carte d’assurances maladie ou mon permis de conduire, je dois retirer ma casquette. Et vous?
On accorde le droit à certains d’avoir une arme dans nos écoles, à d’autres de ne pas se faire intercepter par une policière sous prétexte qu’ils ne reconnaissent pas l’autorité des femmes. On se fout de ma gueule?!? À l’heure où on se parle, il y a des gens qui abusent de notre ouverture d’esprit pour nous faire avaler n’importe quoi. Je ne veux plus de la religion catholique dans nos institutions, et je ne veux surtout pas qu’elle soit remplassée par l’islam ou toutes autres maladies mentales!
Ce qui se passe est dangereux, pour nous tous, peu importe nos croyances.
Nous commençons à nous haïr.
Vous avez parfaitement raison, ce sont des enfants qui sont utilisés par des parents,
dont le but est depuis le tout début de confronter les règlements et notre tolérance. Ils utilisent par le fait même ces enfants pour mousser la propagande raciste.
Ont-elles simplement le choix ces jeunes filles de porter ou non le hijab? Il faut également
poser la question de liberté de choix et, d’égalité homme femme.
Tant que les médias monteront en épingle et seront à l’affut de tout ce phénomène de
problèmes religieux on n’en sortira pas.
Il va falloir admettre que la religionest du domaine privé. Là est la réponse
Heille ! Je vous le dis que vous m’en rappelé une bonne aujourd’hui avec les cornettes de soeurs. Pas que je sois centenaire pour me souvenir de ça mais plutôt mi-centenaire. Bien que mon fils m’a déjà sorti celle-là quand il avait 6 ou 7 ans » Toi maman, tu es né en 1856 » et moi de lui répondre » C’est ça mon fils tu as tout compris de comment je me sens. » Ha! Ha! Bon, revenons à nos moutons puisque c’est de cela qu’il s’agit ici. Voici donc mon souvenir de ces fameuses cornettes de soeurs. Je devais avoir à peine 7 ou 8 ans et de l’autre côté de la rue une soeur passait tout en noir avec ce que vous appelez une cornette alors que moi je trouvais que ça ressemblait à des pignons, quoiqu’il en soit mon expression faisant foi de mes émotions spontanées fut de dire Wark ! Quessé ça. J’ai souvenir qu’une certaine frayeur accompagnait mes pas car je suis rentré assez vite à la maison.
C’est encore ce sentiment qui m’habite aujourd’hui devant la Burka qui semble des plus étouffantes à porter. Oui tout ça cache la domination de la femme par la religion et par les hommes. Même le voile que l’on tente de faire passer comme une certaine mode n’est en fait là que pour signaler leurs appartenances et leurs accords ( soumission ) à cette doctrine dominatrice.
Je me réjouis de vivre ici où la laïcité est prédominante et je pense que ces musulmanes devraient profitées du fait qu’ici il est possible de se battre pour faire valoir ses droits, elles pourraient enfin sortir les cheveux au vent , se sentir femme et belle car cela fait parti de ce que la nature nous offre de merveilleux. L’homme musulman qui prétend que les femmes non voilée les excitent se sert de ce prétexte ultime que pour voiler ses réels intentions de dominations sur la femme. Du fait à ce que je sache les musulmans ici ne sautent pas sur les femmes non voilées.
L’idée des musulmans n’est pas folle, utiliser les jeunes comme de nouveaux martyres( exclus des compétitions, il n’y as pas de vierges pour eux au paradis d’Allah). Se servir d’eux pour faire la propagante, de la discrémination religieuse, c’est un des derniers crédo des extrémistes, si on accorde ce qu’il demande, ou est mou et ils vont en demander plus la prochaine fois, si on dit non, on est traité de tous les noms.
Il est plus qu’impératif de se munir de normes pour préservér nos droits, et cela pas que je sois raciste ou autre, mais l’intolérance des autres, commence a se réfléter sur nom dos et ainsi se trouver de plus en plus lourd a porter
Il n’était pas dans mon intention de participer au débat, car tant qu’à moi, celui-ci est assez simple : il n’y a aucune raison de se faire imposer les croyances religieuses des autres. La religion et les croyances spirituelles se passent dans le coeur de celui qui a la foi. A lui de le vivre intérieurement ou de l’exprimer dans son intimité, dans le havre de sa maison. Il n’a pas a dicter aux autres son mode de vie bâti selon ses croyances religieuses.
Mais j’ai été plutôt choquée par un des commentaires des membres, qui insultait l’intelligence de madame Josée Legault, en lui disant que son interprétation du port du voile était archaïque. C’est le genre de réflexion qui me fait monter la moutarde au nez. D’autant plus que si on y réfléchit, il n’y a pas deux mille manières d’expliquer pourquoi des femmes se contraignent a porter le voile… Je dis bien se contraindre, car il s’agit effectivement de quelque chose de très contraignant et qui limite de beaucoup la liberté d’agir et leurs capacités d’intégration. Pardonnez-moi de hausser le sourcil devant tous ceux et celles qui clament haut et fort qu’il ne s’agit pas d’une obligation sociale mais d’un choix personnel.
Je ne vois pas en quoi le port du hijab est une conviction personnelle plutôt qu’une dictature. La personne qui le porte n’y gagne absolument rien. A moins que ce ne soit l’intégrité dans l’application ses valeurs ? Mais quelles valeurs ? Eh puis, est-ce que cela veut dire qu’une femme qui ne porte pas le hijab est dépourvue de valeurs et n’est pas une bonne musulmane ?
Ce que je trouve archaïque, moi, c’est que les gens se disputent encore de nos jours pour des principes religieux. Ou bien qu’il y ait des gens qui pensent qu’ils doivent se couper des autres pour obéir a un Dieu.
De toute manière, la spiritualité ne se retrouve pas dans un voile, mais en soi. Donc y a personne qui va me faire gober qu’une femme se doit de porter le voile pour être en harmonie avec ses croyances.
Je ne me considère pas raciste, loin de là! J’ai vécu relativement longtemps au Vanuatu où je travaillais… Lorsque j’y vivais, il y avait plusieurs endroits que les femmes ne pouvaient pas voir, des actions réservées qu’aux jeunes vierges et pleins d’autres trucs qui feraient dresser les poils à la majorité des québécois.
Je ne voulais pas être le blanc colonisateur qui arrivait avec ses moeurs et mes coutumes dans le pays afin de leur montrer « le droit chemin » nord-américain. Lorsque j’étais en leur présence, je me pliais à leur coutume… Pourquoi ce n’est pas possible de faire la même chose ici? Pourquoi un musulman n’est pas capable d’accepter une règle de taekwondo? Et si un québécois s’était fait interdire le port de la ceinture fléchée lors du même tournoi, est-ce que ça aurait mérité une première page?
Les médias ont peut-être leur rôle à jouer. Ils devraient arrêter d’en parler, la polémique arrêterait pas elle-même.
Ce que je trouve un peu amusant (ou triste, dépendamment de mon état d’esprit) c’est que personnes dans les médias ne questionne le pourquoi du voile? Personne ne semble ce demander si porter le voile est vraiment la meilleur chose à faire pour ces femmes (et jeunes filles).
Mais elles disent tous qu’elles le portent par choix!
Bien sur qu’elles vont répondre oui, depuis leur jeune enfance, on leur dit qu’elles doivent ce couvrir. Depuis leur jeune enfance on leur répète jour après jour que toutes femmes musulmanes qui ce respecte porte le voile. Depuis leur jeune enfance qu’elles sont conditionner à avoir un certain comportement.
Croyez-vous vraiment avoir une autre réponse? Personne ne leur à jamais dit qu’elles pouvaient faire autrement. Personne ne leur a jamais dit que c’était correct de ne pas vouloir porter ce signe de soumission. Personne ne les a jamais encourager à le faire.
Bien sure qu’elles s’opposeront à la perte du voile, ça fait parti de leur petit univers, ça fait parti de leur sentiment de sécurité. C’est comme un enfant qui perd sa doudou.
Quand j’étais une gamine ma mère faisait tout en son pouvoir que même si nous étions pauvre cela ne paraissent pas dans notre habillement, notre coiffure, notre religion et notre comportement.
Ce sont les parents de ses enfants qui sont fautifs et ils se servent de leur enfants pour déclencher des guerres comme ils le font dans leur pays en utilisant des enfants comme kamikaze.
Ils ont quitté leur pays à cause des guerres religieuses et ils n’ont rien changer à leur comportement car ils veulent s’imposer dans notre pays. Quand ils franchissent les portes de l’immigration ils devraient signer un document qu’ici les femmes ont droit au respect, la religion ne doit pas servir de prétexte pour faire valoir des droits qu’ils ont renoncer en quittant leur pays, toutes les lois du pays doivent t’être respecté sans condition de sexe ou de religion. Trop souvent ils arrivent avec des belles intentions et une fois installé c’est une autre histoire.
Dans ma jeunesse, pour aller dans le gymnase de l’école on portait des espadrilles obligatoirement, on porter des shorts et un chandail avec des manches courtes. Qu’on soit une fille ou un garçon c’était le règlement pour tout le monde. Nous ici les femmes ont travailler fort pour être sur un pied d’égalité avec les hommes et pour le fait du voile je trouve que c’est comme revenir en arrière et en plus ne plus être sécuritaire. Il faut que ces gens la finissent par accepter que nous ici on ne phantasme pas sur des mains, des pieds, des cous et encore moins des cheveux. Donc, si cela fait avoir des érections à quelqu’un c’est pas à nous. Les filles peuvent se promener les cheveux attaché pour faire du sport et elles seront encore plus en sécurité car elles vont se fondre dans la masse et passer inaperçu.
Il faut aussi que les autorités arrêtent de jouer à l’autruche, les élections sont terminé et ils doivent faire respecter la loi et notre pays.
Face à la mort, nous sommes tous dépourvus. C’est compréhensible. On ne demande pas à un poisson d’expliquer la structure moléculaire de l’eau.
La notion de Dieu s’avère donc la rationalisation qui apaise le mieux les angoisses métaphysiques. C’est pourquoi la majorité défend la liberté de pratique religieuse comme un plancher de l’accommodement démocratique.
Jusque-là, ça va !
C’est l’inclusion de ces opinions dans l’appareil de l’état qui pose problème.
La situation de la femme est une importante pierre d’achoppement du rapprochement des civilisations. Que ce soit en Chine, en Inde ou dans la mouvance islamique ; les femmes ne sont tout simplement pas l’égale de l’homme.
On prendra plaisir à souligner les aberrations de la condition féminine en occident avec la mini-guidounne comme mascotte, mais la femme jouit, tout de même, d’un statut et d’une liberté que ses consoeurs ne devraient qu’envier.
La laïcité de nos institutions devraint être un plancher non-négociable. C’est à ce prix d’admission que le Québec pourra bâtir une société de droit en misant sur ce qui nous unis en non ce qui nous divisent.
La longue marche de la laïcité est aussi celle de l’humanité délivrée de ses peurs et limitations.
« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme et l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré… » -Michel Onfray
Un bûcher ou une fatwa avec ça ?
J’ai fait moi-même déjà du taekwondo et je sais très bien qu’un combat ne dure pas plus de trois minutes. Elles auraient pu très bien enlever leurs voiles, mettrent leurs casques et une fois terminé remettre le tout. Est-ce un gros accommodement ?
Certaines personnes quittent leurs pays dû à la guerre qui fait rage, guerre souvent soutenue par la religion dont certaines organisations se sert pour la créditer. Pourquoi apporté avec vous certaines valeurs extrémistes qui ont déjà causé beaucoup de conflits, sachant très bien que votre religion n’interdisait pas de l’enlever.
Aujourd’hui vous utilisez les enfants pour votre combat, demain que prendrez-vous ?
Actuellement, toute l’attention se porte sur le voile des filles de 8 à 12 ans et le Niquab (qui couvre le visage), comme ce fut le cas dans les dernières élections.
Qu’en est il des femmes adultes, uniquement voilées avec un foulard sur la tête? Ce qui scandalisait les Occidentaux il n’y pas si longtemps est devenu très acceptable, voire encouragé: Ainsi, ces femmes dites «modérées», se voient offrir toutes les tribunes dans les médias. Elles sont devenues le symbole «d’accommodements réussis».
Voici qu’une femme voilée présente une chronique régulière dans le Globe & Mail pour expliquer la tolérance du Coran. Sur CBC, on diffuse le feuilleton d’une metteuse en scène voilée (Little Mosque on the prairies), relatant l’histoire de barbus rigolos et des femmes voilées (épanouies, bien entendu) vivant en Occident.
À quand la première femme voilée dans l’assemblée nationale? Celle qui «encouragera les musulmanes à s’impliquer dans la vie politique»?
Un jour faudrait-il accepter des femmes qui feront la natation compétititive en portant le «maillot islamique» comme c’est le cas actuellement de certaines surveilleuses de plages en Australie, afin de pas les aliéner?
Ou au contraire, serons-nous tellement irrités au point de bannir radicalement tout aspect religieux, mettant à pieds d’égalité croix et croissant en éradiquant notre héritage chrétien, afin de ne pas choquer les «sensibilités» de quiconque? Faut-il démanteler la croix du Mont-royal?
Qu’elles portent le Niquab, ou la Bourqaa si ça leur chante. Mais qu’elles ne viennent pas envahir l’espace public et nous chauffer les oreilles avec la justice sociale de l’Islam; surtout quand on sait l’intimidation et le harcèlement dont s’exposent les rares femmes qui osent encore circuler sans voile dans les pays musulmans.
Puisque leur message de fond est le même: À leur yeux, hors du modèle islamique vertueux voilé, toutes les femmes tombent dans la catégorie «prostituées».
Les premières choses que l’on remarque dans notre société actuelle sont les groupes religieux venant d’ailleurs. Pourquoi nous les remarquons aussi aisément ? Parce qu’ils sont différents. Bien que nous pensons être le pays le plus tolérant, nous avons tous nos préjugés. Nous laissons les gens des autres pays venir s’installer dans notre belle place en nous obligeant à se conformer à LEURS valeurs ! Pourtant, lorsque nous devons nous rendre dans les pays musulmans, hindous et compagnie, nous DEVONS nous plier à leurs croyances et religions. Au Québec, nous sommes tellement trop permissifs. Certes, ces gens peuvent bien croire ce qu’ils veulent. Là n’est pas le problème ! La complication réside en l’imposition de leur foi et mode de vie. Ils sont au Québec et ils devraient se plier à notre mode de vie. Nous nous sommes fait anglicisé par l’Angleterre en 1760 et maintenant nous perdons une seconde fois notre culture ! Voyons, réveillez-vous. Ils construisent des mosquées, ils réclament les mêmes droits que dans leurs pays etc. alors qu’ils sont au Canada. Pourquoi ne restent-ils pas dans leur pays s’ils veulent continuer dans leur ligne de pensée ? Nos règles, nos lois, et notre mode de vie sont très bien comme ils sont. Nous avons peine à les changer pour nous, mais nous changerions pour les autres. Et je ne crois pas que c’est que du « racisme » que de vouloir protéger ses droits en tant que canadien ou québécois. Croyez en ce que vous voulez, pratiquez autant que vous le voulez, mais sans changer quoi que ce soit dans notre pays. Ce que vous faites chez vous ne me concerne pas, mais en société, c’est le problème de tout le monde. C’est triste, mais il faut aussi s’avoir s’adapter. Notre société le demande. NOUS N’AVONS PAS LE CHOIX ! Je crois que le problème ne réside pas en les autres, mais en nous ! Nous nous laissons remettre à notre place par des gens qui ne viennent pas d’ici. Maintenant, reste à savoir ce que nous sommes prêts et ce que nous allons faire !
Effectivement, les remous d’une certaine Ethnie, a refait, malheureusement, surface dans les médias. En démocratie, dans une province laïcisée, la religion devient dorénavant, une affaire personnelle. Depuis 25 ans, au nom de la : «Liberté Des Droits De La Charte», qui n’empêche personne de croire, de pratiquer, en qui ou, quoi que ce soit. Mais, là le débat change la face cachée de bien des personnes, toutes confessionnalités confondues. «Nous sommes en face d’un combat politique qui profite à des groupes religieux cherchant à investir la société civile, parfois par tribunaux interposés, parfois à travers des médias, parfois en privé dans les coulisses du pouvoir, parfois à travers les trois». Je crois, que nous sommes un peuple capable de faire, des compromis, des accommodements, etc. Mais la loi, ne fait pas d’exception pour personne. Si nous voulons, un projet commun de vie, il va falloir, qu’il y ait des concessions, de part et d’autres. Sans cela, il n’y a plus de : «Contrat Social» crédible dans tout le pays.
que je me lave les mains et les avant bras comme les pieds, que je laisse mes souliers à la porte.
Quand je rentre dans une maison québécoise en hiver j’apporte des chaussures et je me change pour des souliers. Quand je rentrais dans une maison en Belgique je ne devais pas enlever mes souliers, mais les frotter vigoureusement sur le tapis en coco à l’entrée. Quand je vais dans un camp naturiste, ici au Québec je me déshabille et suis content de me retrouver comme les autres, nu et libre d’y venir ou pas.
Tout ceci pour dire que quand je vais chez les autres, surtout pour y vivre longtemps je m’adapte et calque ma façon de vivre à la communauté qui me reçois et pas le contraire. Les raisons invoquée par ces demoiselles, femmes en devenir, sont exactement ce qu’il ne faut pas faire pour vivre dans d’autres communautés. Si elles veulent bénéficier des avantages du Québec il faut subir les inconvénients qui s’y rattachent. Mais comme leur pensée est dirigée par des fanatismes religieux qui en fait sont basés sur la sexualisation à outrance des cheveux de femme qui rappellent leurs poils pubiens, il me semble que c’est abaisser la femme a une seule chose, un instrument de sexualité masculin des mâles musulmans. Mais je pense surtout que cette mise en scène est orchestrée par des religieux qui veulent pouvoir prouver par notre refus que nous sommes des impies et que le seul salut pour ces musulmans vient de LEUR interprétation du Coran extrémiste.
Il me semble que c’est facile à comprendre qu’il est plus logique de défendre le port d’un voile religieux en dehors des activités religieuses que de devoir plus tard, souvent trop tard, démanteler des nids de rebellions que l’Angleterre connait maintenant.
La religion est une source de tuerie et de guerre depuis assez longtemps pour qu’on la laisse en dehors de la vie civile. Quel Dieu ou religion n’a pas tuer en son nom?
des jeunes filles qui refusaient de retirer leur hidjab pour la compétition, 2 n’en portaient pas pour la photo diffuseé dans le journal de québec. en plus d’afficher des regards menaçants.
……..
ce sont des enfants. je vais donc passer outre le manque de cohérence. mais ça me choque beaucoup.
Beaucoup de mots pour une si petite idée. Vous auriez pu y aller plus directement, nous aurions perdu moins de temps à vous lire. Je m’insulte de si peu, diriez-vous ! C’est plutôt que je ne comprends plus la société dans laquelle je vie. Je suis chaque jour surpris d’entendre et de lire, à nouveau, ce discours anti-intégriste, comme si la moutarde nous montait au nez d’un seul coup. Il n’y a plus un seul met sur nos tables qui ne goûte autre chose que ce plat sans sel et sans gras servi depuis près de six ans par M. Bush lui-même. Plusieurs diront qu’il a perdu la guerre, moi je vous dirai qu’il la gagnée. Il ne la pas gagnée là-bas, en Irak ! Il la gagnée dans nos vies. Il a réussi à faire prendre sa pâté qui sème la peur dans nos coeurs. La peur est un malheureux conseiller. Tout, sauf la peur messieurs car elle aveugle. Je vois de plus en plus, chaque jour, des amis, des connaissances, des journalistes et de la famille reprendre à l’unisson la parole des autres. Déjà, je ne reconnais plus la société dans laquelle je grandissais en harmonie. Nos valeurs… qu’en pensez-vous, s’en vont ! La démocratie a un prix que nous semblons ne plus vouloir payer. Nous préférons les jugements. Nous devons être l’exemple pour tous ces peuples qui meurent de faim. Cessons de les décevoir, car même si certains pays les reçoivent, beaucoup les ‘parquent’ dans des cités. Nous devons changer tout ça et garder les portes grandes ouvertes à nos frères Humains.
Les religions, dans leur fondements même, sont généralement bonnes. Cependant, l’interprétation qu’en font les hommes est trop souvent mauvaise. Je crois que la religion devrait être considérée comme la sexualité. C’est bon mais ça doit se faire en privé en entre adultes consentants. Sans enfants. Entre 4 murs. Exprimer sa religion en public devrait être considéré comme de la grossière indécence !!!
Nous avons ici cinq jeunes musulmanes qui nous disent que selon leurs «réglements» d’origine «divine», il est obligatoire pour une femme (les hommes, eux, sont libres de s’habiller comme ils le veulent) de se couvrir les cheveux avec un voile en toutes circonstances. D’autre part, nous avons un sport qui impose, aussi par un réglement mais cette fois d’origine humaine revendiquée, un certain costume qui ne comprend pas le port d’un voile ou de quoi que ce soit du genre sur la tête.
Question: pourquoi ceux qui n’adhèrent pas à la religion islamique doivent-ils faire des exceptions à leurs réglements au profit de celle-ci? Soyons clairs: pour un chrétien, un juif, un agnostique ou un athée, l’Islam n’est qu’une construction humaine et ses «réglements» sont par conséquent des inventions des hommes. Alors pourquoi devrions nous modifier les réglements du taekwondo pour donner préséance aux «réglements» de l’Islam?
Nos lois garantissent à la fois la liberté de religion et la liberté de participer à des compétitions de taekwondo. Mais elles ne garantissent pas la liberté de suivre sa religion à la lettre et de participer à une compétition de taekwondo en même temps. Si tu ne peux pas changer ton costume religieux pour un costume de taekwondo, eh bien tu ne peux participer à la compétition de taekwondo! Un coup parti, va-t-on permettre aux hassidiques de garder leurs costumes noirs et leurs chapeaux dans des compétitions de taekwondo!?? Où trace-t-on la ligne? Ce n’est pas compliqué: aucune exception religieuse ou culturelle, voilà la seule ligne qui se tienne.
En tant qu’enseignante, je suis personnellement très mal à l’aise avec l’augmentation de jeunes filles voilées dans les milieux d’éducation qui ne sont plus confessionnels. Nous y avons sorti les crucifix il y a quelques années, mais permettons aujourd’hui, paradoxalement, d’y faire entrer d’autres symboles religieux qui n’ont pas leur place à l’école. Cette nouvelle réalité me dérange parce qu’elle dépasse bien plus que le port d’un simple voile. Un message de soumission, de dépendance et de docilité s’affiche dans les écoles sans que nous n’intervenions.
Ces jeunes têtes voilées me heurtent, même si les adolescentes elles-mêmes n’en sont pas responsables. Le voile, dans sa représentation, fait fi du long parcours emprunté par des générations de québécois qui ont atteint, un jour enfin, l’égalité entre hommes et femmes. J’ai peur qu’on oublie d’où l’on vient, peur qu’un grand pan de notre histoire soit écarté, évacué.
Je sais, je sais, on invoquera la Charte des droits et libertés de la personne. Il est pourtant bien écrit ce qui suit dans cette charte : « Nul ne peut diffuser, publier ou exposer en public un avis, un symbole ou un signe comportant discrimination ni donner une autorisation à cet effet. » Une jeune fille ou une femme voilée expose en public un symbole religieux qui, au Québec, discrimine l’égalité établie entre les sexes.
Puis, ces filles voilées sont exemptées d’appliquer certaines règles fixées lors des cours d’éducation physique. Quel message envoie-t-on alors aux autres élèves? Je pourrais tout aussi bien comprendre n’importe quel élève (introverti, obèse . ) d’être mal à l’aise dans ce même cours, mais qui lui n’a pas le choix. L’équité ne tient plus.
Jusqu’où doit-on être tolérant vis à vis les convictions religieuses, celles qui exigent qu’on fasse des exceptions? Je serai toujours respectueuse des différences, de celles qui n’interfèrent ou ne contreviennent pas aux valeurs fondamentales de notre société.
Lorsque j’entends que les femmes musulmanes doivent porter le voile à cause de leur religion les cheveux me dressent sur la tête. Nulel part dans le Coran ce n’est mentionné. De plus j’ai été volontaire au Moyen Orient et plusieurs musulmanes ne le portaient pas et en plus les jeunes filles aucune ne le portait à moins de quelques exceptions qui étaient mariées lorsqu’elles étaient à peine pubères et avaient un bébé dans les bras et le voile qui cachait toute la figure. Je peux vous dire l’âge car je les ai aussi vues sans leur voile qui prenant une bouffé d’air.
Elles ont fuit des régimes de terreur pour trouver notre si chère liberté et maintenant elles enlèvent toutes les libertés pour mettre une règle: le voile. Cela devient un geste purement politique et provocatreur.
En plus elles oblignet les autres musulmanes de Montréal sunnites ou chiites à le porter en les intimidant. Je trouve cela grotesque. Qu’elles respectent donc cette liberté si chèrement acquise.
Nous qui ne savons de quel bord plier parce que nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain à la fin des années ’60, on va du bord de celles qui crien le plus fort.
Jacques GrandMaison disait: »Un peuple qui a des valeurs molles est un peuple mou » Voilà ce que nous sommes devenu. Il était visionnaire ce philosophe.
Il est grand temps que nous retrouvions notre colonne vertébral pour nous et pour toutes celles qui ont quitté un régime de terreur et qui veulent vivre en liberté réelle chez nous, sans voile.
L’intégrisme est à nos portes . Que ce soit par l’intégrisme musulman , le créationnisme ,le raelisme ou tout autre secte ou religion,l’homme a non seulement besoin de croire mais il faut qu’il fasse du prosélytisme religieux. Le hidjab est le symbole de la soumission de la femme à l’homme tout en ayant un caractère d’affirmation de la foi face à l’autre. L’image qui me vient de toutes ces religions, ce sont les missionnaires autrefois ,qui sûrs de leur religion venaient évangéliser les Amérindiens. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes les impurs qui ne croient pas et qu’il faut convertir. Et premier constat de l’ intégrisme , ce sont toujours les hommes qui ont le haut du pavé et les femmes qui ont les rôles seconds. Deuxième constat, la meilleure façon de garder la femme dans l’aliénation, c’est par l’endoctrinement dès son plus jeune âge. Pas facile de se libérer de ses chaînes quand on doit faire face à notre famille et qu’il peut y avoir rejet. Cet endoctrinement qui rejette tout esprit critique, voilà une autre forme de violence qui remonte dans la nuit des temps.
À mon avis, il serait temps pour le Québec d’avoir une Constitution dont le fondement n’est pas Dieu et dont le premier article serait l’affirmation que nous sommes une société laique et démocratique. Ce qui aurait pour finalité, la nette séparation de l’État et la religion au sens large: Les droits des minorités étant protégés contre la discrimination et la persécution. Comme conséquence, le caractère religieux serait relégué à la sphère du privé ou aux lieux de culte . Les immigrants devraient alors être mieux informés de leurs droits mais aussi de leurs devoirs et responsabilités.
Il nous faut donc plus de pouvoirs et d’autonomie au Québec. Notre société est distincte fondamentalement tant par sa langue,ses coutumes ,sa laicité. Le statu quo dans cette Constitution est inacceptable, car il nie notre société. Aurons-nous le courage de faire l’indépendance si on ne change rien?
Le voile est-il le signe de la soumission des femmes arabes à l’intégrisme musulman? La barbe est-il le signe de la soumission des hommes arabes à l’intégrisme musulman? Le kippa est-il le signe de la soumission des hommes juifs à l’intégrisme sioniste? Le turban est-il le signe le la soumission des hommes indiens à l’intégrisme sikh? Le collet romain est-il le signe de la soumission des prêtres québécois à l’intégrisme catholique?
Chacun d’entre nous pourrait apporter des exemples similaires. C’est la tour de Babel !! Ne soyons pas naïfs, oui, pour certaines organisations, ces objets vestimentaires, sont des symboles de prosélytisme religieux. Devons-nous, pour autant, être des censeurs ? Quels signes, allons-nous bannir ? Le voile! La barbe! Les bouclettes! Le collet romain! Le chapelet! Allons-nous entreprendre une chasse aux sorcières qui serait perdue d’avance. Les interdits seraient multiples; la censure est amie de l’intolérance.
Il faut revenir au sens commun. Depuis de nombreuses années, les sphère publique et privée se sont imbriquées de façon souvent insidieuse. Les tribunaux se sont empêtrés dans la définition des droits individuels versus les droits collectifs. Le politique s’est tenue loin de ce panier de crabes. On passe maintenant le problème à la commission d’enquête Bouchard, façon de s’en laver les mains. Voulons-nous avoir cent, deux cents, mille, ad nauséam …d’accommodations raisonnables ?
Pourtant il y a un consensus majoritaire au Québec: notre société est devenu laïque et elle doit le demeurer. L’Assemblée nationale pourrait facilement, dans un projet de Constitution québécoise (l’ADQ a en fait la promotion), réaffirmer le caractère laïque de toutes nos institutions (la Turquie a proclamé la laïcisation de l’état en 1922). Tous les partis politiques québécois doivent avoir le volonté, dans une loi fondamentale, de réaffirmer ce caractère. Des millions de québécois attendent ce geste politique. Auront-ils le courage de le poser?
Mme Legault,
Vous faites une analyse très juste de la situation. Le port du voile, l’égalité des sexes, l’instrumentation par les enfants du débat entourant les ‘accommodements raisonnables’ et les valeurs de la société civile dans laquelle évolue les groupes religieux.
Symbole religieux qu’est le voile, il reste néanmoins qu’il est porté par des femmes et brime la liberté de celles-ci. Osons le dire. Ce sont les femmes qui se couvrent, se cachent, ne peuvent participer à des activités sportives à cause de ce symbole religieux.
Par contre, le reflet que nous projettent les médias mais surtout ces groupes religieux est celui-ci : comme il est triste de brimer la vie de ces mignonnes petites filles, notre société québécoise refuse qu’elles participent à un tournoi. Bordel! Ce n’est pas notre société qui leur refuse quoi que se soit, mais bien leur religion, ou plutôt ce symbole religieux qui les brime de leur liberté.
En voyant des femmes et des jeunes filles porter le voile, je me sens agressée. Il y a quelques années, la vue des voiles ne provoquait pas chez moi les mêmes sentiments qu’aujourd’hui. Vous le soulevé dans votre chronique Mme Legault, ce débat renforce le pouvoir des groupes religieux, leur donne de la visibilité, favorise la création de coalitions, renforce leur positionnement.
Et nous, peuple québécois, en mal d’identité, ne semblons pas savoir comment réagir face à ce débat et comment prendre position.
Si on étudie l’histoire nous remarquons que le voile chez la femme remonte très loin. On se souvient des religieuses avec les voiles mais pas du pourquoi. Une religieuse qui entre en communauté se marie avec Dieu et donc comme le voulait la coutume au Moyen-âge (probablement bien avant) une femme mariée se couvrait la tête, elle faisait donc de même. Coutume qui a été abandonnée au fil des temps par la société mais comme l’Église s’adapte très lentement au changement de mentalité, le costume devenu folklorique est demeuré juste qu’à nos jours. Et il serait bien malheureux de revenir en arrière.
Personnellement, je trouve que cette histoire a pris des proportions énormes. Je trouve que si on décide d’immigrer dans un autre pays on se doit d’adopter les valeurs de notre terre d’accueil. Dans les années 90, un ami a été travaillé en Iran, il a été oubligé de se laisser pousser la barbe avant d’être admis au pays. Est-ce qu’il a trouvé ça démesuré? Bien sur! Mais, comme le dit le proverbe: à rome fait comme les romains. Je me considère comme une personne ouverte d’esprit, prêt a faire des compromis pour satisfaire les besoins de la majorité des citoyens, mais, dans ce cas précis, est-ce que le hijab dérange réellement le déroulement du tournoi de taekwondo? Des gens on t’ils été brimés dans leurs drois ou même insultés dams leurs valeurs? J’en doute fortement. Ce débats ressemble plus à un règlement de compte envers un groupe bien définit.
Je suis entièrement d’accord avec le contenu de votre chronique. Quand j’étais jeune, avant la révolution tranquille, ma mère et mes soeurs aînées portaient régulièrement un foulard sur la tête. C’était même une obligation lorsqu’elles allaient à l’église. Dans les lieux du culte, les hommes devaient se découvrir la tête, mais pour les femmes c’était le contraire. Donc, le foulard sur la tête j’y suis habitué depuis ma jeunesse et, tel quel, il ne me blesse pas la vue et ne m’offusque pas. Par contre, en ce qui concerne le voile islamique, je suis totalement contre, précisément pour ce qu’il représente : une marque d’oppression. J’invite ceux qui en doute à lire un petit livre tout simple, disponible en livre de poche. Ce livre c’est «Visage volé», écrit par Latifa. Ça se passe en Afghanintan, au temps des talibans. On y voit bien que pour ces fanatiques intégristes, les femmes ne sont que des accessoires et le port du voile un signe d’asservissement. Vu ainsi, je considère que le port du voile est un crime contre l’humanité. S’il faut s’en convaincre davantage, je recommande aussi la lecture de «Brûlée vive», écrit par Souad. Ça se passe dans un coin reculé de la Palestine, mais c’est le même regard sur les femmes qui prévaut. Si les intégristes fanatiques veulent tester notre tolérance avec des symboles d’oppression, comme le port du voile, il faut leur faire comprendre que leur vision de la société est incompatible avec la nôtre.
P.S. Les deux livres que je cite sont disponibles en livre de poche, autour de 10$ chacun. Pas de quoi s’en priver.
Pourquoi se mettre la tête dans le sable !
On est rendu qu’on se sert de jeunes musulmanes pour démontrer que nous sommes
une société axée sur l’intolérance . On essaie de nous faire encore accroire que nous ne respectons pas leur religion . Rien de
plus facile , c’est certain qu’en tant que société civilisée que l’on ne
s’attaquera jamais à des victimes innocentes . En plus ces ils font dire à ces
jeunes filles qu’elles se sentent rejetées et lésées dans leur droit à la
liberté . Retournez dans votre pays et vous me parlerez de liberté par la suite . Oui on respecte votre religion et on vous respecte également mais la société libre que nous avons créé est quand même régie par des lois et des réglements que nous devons tous respecter en tant que québécois . Êtes-vous québécois ? Si oui alors suivez nos règles comme nous le ferions dans un autre pays .
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Je crois que l’on est à un tournant majeur en ce qui à trait aux libertés
individuelles . La population n’est plus prête à accepter que les amérindiens
barrent les routes , qu’ils se cachent le visage au même titre que les Hells
Angels le faisaient . Il en va de la sécurité de la population en général. Les
musulmanes elles n’ont rien à cacher ,elles ne sont pas des criminelles elles ont de si beaux visages qui
pourraient nous laisser voir leurs émotions si elles ne le cachaient pas tout le
temps . Dans les sports il y a également un code d’éthique qui est souvent basé sur la sécurité des participants . Peu importe ! Ce sont des règles établies et tous sans exceptions se doivent de les respecter .
J’accepte que les femmes portent le voile si ça leur plaît mais pas au détriment des autres !
Le problème qu’on semble avoir avec les religions non-catholiques, c’est qu’on ne sait pas si de l’intérieur, les pratiquants des autres religions parviendront à se sortir du carcan comme les Québécois ont pu le faire lors de la Révolution Tranquille.
Les femmes vivaient une oppression énorme avant cette période, les divorcés étaient ostracisés et valait mieux ne pas avoir été agressé sexuellement. De victime, on devenait pécheur. Les gais auraient préféré se cacher plutôt que de vivre leur vie (en fait, j’y pense, ils le faisaient: ils devenaient prêtres!!), les enfants n’avaient pas voix au chapitre. Si des pratiquants d’autres religions étaient venus nous dire comment vivre nos vies, nous aurions sûrement régimbé. Et qui sait si la Révolution n’aurait pas été retardé. Qui sait si dans la peur d’être anéanti par l’étranger, par l’extérieur, nous ne nous serions pas accrochés encore davantage à notre religion, aussi dominatrice et malsaine pouvait-elle être.
C’est un peu ma peur avec les musulmans ou les autres pratiquants. J’ai peur qu’à force de leur dire qu’ils asservissent les femmes, que leurs pratiques sont inacceptables, on ne fait pas que renforcir leur désir de s’y accrocher. Peut-être que le questionnement face au voile ou à tout autre symbole religieux doit-il venir de l’intérieur. Peut-être faut-il permettre ces quelques excès pour qu’il y ait à un certain moment un mouvement de remise en question. Mais comme on ne connaît pas bien les autres religions, la peur s’installe. Et si de permettre ces quelques excès ne faisaient que renforcir les extrémistes religieux. Et si, en ne faisant rien pour combattre ce qui vient heurter nos valeurs, on permettait aux hommes de continuer à exercer leur pouvoir sur des femmes auxquelles on tente de faire croire que le fait d’avoir moins de droits que les hommes les rendaient quand même égales à ces derniers.
Peut-être que si on a réussi à remettre le catholicisme à sa place, peut-être eux aussi.
La réaction de Josée Legault est juste. C’est un des meilleurs articles écrits au sujet du hijab.
Au Québec, tout a commencé le jour où on a toléré le port du hijab par les filles mineures dans les écoles publiques. On a permis aux intégristes de limiter leur liberté et de confisquer leur innocence. Ceux qui dénoncent le port du hijab par les filles mineures traitent les filles musulmanes comme leurs filles. Ils veulent qu’elles soient confortables à l’école, dans le gymnase et à la piscine. Les racistes sont ceux qui ferment l’oil sur leur souffrance.
EXACTEMENT.
Si on continue comme ça, on risque de se retrouver avec un judoka qui va se pointer au combat avec un gros crucifix de plomb de six pouces dans le cou ou un kirpan à la ceinture.
Ou le logo du Parti Libéral sur le gilet du Canadien. Ou celui de l’ADQ sur une boîte de Big mac. On pourrait en citer des tonnes d’exemples comme ça qui serait temps de ramener à l’ordre.
Même le Festival Juste pour Rire Loto-Québec commence à me pomper royalement.
Comprenez-vous, la liberté, y faut la prendre du bon bord. La laicité, la démocratie, ça se traduit grosso modo par « laissez-nous respirer s.v.p. »
Moi je dis, on ne peut tolérer que les jack strapp ou les suppositoires, parce que ça reste dans le domaine de l’intimité.
Et même là, il a fallu se battre pour avoir le droit de mettre des condoms…
Dans toute société, pour avoir une saine communauté, il faut, comme dans un couple finalement, respecter les autres et s’adapter et faire des compromis. Naturellement, il faut que ces compromis (ou accommodements) soient fait des deux côtés, sinon il y a une personne qui est abusé. Ceci est vrai dans un couple et dans une communauté.
Ainsi, si les jeunes insistent à cause de leurs valeurs à porter le voile, et bien c’est normal qu’ils ne jouent pas dans le tournoi, c’est tout. C’est triste mais c’est comme cela.
Les extrémistes qui tiennent tant à nous faire accepter leurs différentes règles et à avoir des traitements de faveurs en fonction de leur religion, manquent carrément de respect envers la société qui les ont intégrés. C’est une question de civisme de s’adapter aux règles et lois des pays qui nous accueillent. SI on est pas d’accord avec la façon dont ce pays vit et ses valeurs, alors pourquoi rester. Quitter ce pays et aller dans un autre pays qui aura plus d’affinité avec vos valeurs voilà ce qu’il faut faire. Ce n’est pas une question de racisme, mais de capacité d’adaptation et de faire des compromis des deux côtés.
Quand je vais dans un autre pays, une autre culture, je mange comme eux, je fais la sieste aux mêmes heures qu’eux. Je m’adapte. Pensez-vous que ce serait chic si j’allais dans un pays dont l’heure est différente de la mienne et que je refusais de m’y conformer. Je serais décalée avec tout le monde. On me dirait de retourner chez moi, si je veux déjeuner à 16h00, faire mon marché à 2h00 du matin et me coucher à 10h00 le matin. Si je vais dans un pays où les femmes se voilent, je le ferai le temps que j’y serais. Même chose dans les pays où il y a la pratique du mono-kini. Celles qui ne le font pas, sont regardés bizarrement. Adaptons-nous aux autres lorsqu’on est en minorité.
Pour ce qui est de l’égalité entre les hommes et les femmes, je ne m’embarquerai pas sur ce terrain glissant, car je pourrais m’emporter.
Lorsque je vois une musulmane porter, pour des raisons de foi, un vêtement sur la tête, j’ai un pincement au coeur. Ce symbole d’asservissement et de subordination aux hommes, car ce ne peut être un asservissement à Dieu, soyons logique, doit être combattu dans notre société où les femmes se sont battues pendant des générations pour obtenir l’égalité des droits, des chances et le respect qui leur est dû.
L’incident du tournois de tae kuan do semble avoir été orchestré pour obtenir un maximum de publicité. Lors de tournois d’années antérieures, le hijab n’avait jamais fait l’objet de discrimination. Alors pourquoi cette année? Et comment ce fait-il que la prese y était en grand nombre, cette fois-ci. Qui a mis la puce à l’oreille, et à quelle fin?
En regardant le programme The Little Mosque in the Prairie, j’ai appris que seules les adolescentes pubères sont encouragées à porter le hijab. Une enfant n’est pas astreinte au port du voile. Devons nous croire qu’une enfant de huit ans est déjà pubère? Menstruée?
Je conçois deux approches pour défendre ces femmes victimes du machisme. Comme Attaturk l’a fait en Turquie, interdire le port du voile, point final. Ou bien laisser faire, en espérant que l’exemple donné par les femmes de notre société sera suffisant, à la longue, pour convaincre les musulmanes de s’émanciper. Pour ce faire, encore faut-il que les musulmans soient acceptés, intégrés, assimilés par notre société. Il ne faut surtout pas faire comme en France, les maginaliser. C’est-là la source de leurs effroyables problèmes, le rejet, le refus de l’autre. Il faut à tout pris éviter et interdire les ghetos. Ils doivent vivre parmis nous.
Le Coran dicte aux musulmans de respecter les us et coutumes des pays non musulmans où ils résident. Il leur interdit d’imposer leurs croyances à l’étranger. Il est bien intriguant de voir à l’oeuvre ces zélotes en notre société sachant qu’ils ne sont pas sensés nous embêter avec leurs croyances et leurs règles.
Nous sommes racistes si nous nous fions à la deuxième définition de ce mot dans le Larousse : attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie de personnes. Donc souffriraient de racisme les jeunes tatoués, pénétrés de breloques et habillés de vêtements bardés de pics de métal. Que ce soit à l’école ou dans les parcs, on leur en interdit l’accès, accoutrés de cette manière. On pousse même plus loin la rectitude. La discrimination à leur endroit est énormément plus sévère qu’envers les croyants de certaines confessions. Les policiers ne se gênent pas de les fouiller à poil pour voir s’ils n’ont pas de stupéfiants. On comprend pourquoi ces jeunes font grimper les statistiques de l’abandon scolaire. Que le port du hidjab cause problème n’a rien de comparable avec le traitement dont sont victimes les marginaux. Si l’on en fait un plat, c’est à cause du problème identitaire dont souffrent les Québécois de vieille souche. En tentant de nous définir dans un cadre moderne qui a rejeté les valeurs de l’être au profit des valeurs du paraître, nous nous sentons menacés par l’immigration massive. Comme ces exilés s’amènent avec leurs coutumes séculaires, il leur est bien difficile de s’ajuster à une société matérialiste dépouillée de ses questionnements ontologiques, d’autant plus qu’ils ignorent les problèmes qui confrontent les fédéralistes et les souverainistes. Ils pourraient facilement passer inaperçus si nous les sentions davantage à nos côtés. Il a fallu la loi 101 pour qu’ils apprennent le français. Dans un restaurant de cuisine exotique de la rue Victoria, on m’a même montré la porte, il y a quelque temps, parce que j’étais un francophone. Pour régler les problèmes, il faudrait que les immigrants précisent à quelle enseigne ils logent. Ils nous donnent l’impression, réelle ou fausse, qu’ils se posent contre nous. S’il n’en était pas ainsi, « Gens du pays. » prendait son vrai sens parce que, en fait, nous sommes plutôt xénophiles.
Je ne suis plus capable d’entendre des histoires portant sur le hijab et les accomodements raisonnables. C’est complètement ridicule que les médias accordent aussi peu d’importance à des gens qui veulent se faire voir à la télévision et qui ne cesse de se plaindre. Il me semble que c’est le strict minimum de ne pas porter de voile lorsque tu fais du taekwondo ou que tu joues au soccer. Qu’importe ta religion ! Il me semble que ca va trop loin et qu’il n’y a plus de bon sens dans ces histoires. Oui, la première fois, il fallait en parler mais là c’est trop. Je crois que tout le monde connait la religion musulman et le hidjab maintenant au Québec et je pense aussi que les musulmans doivent connaître la façon d’agir des gens au Québec. je suis certain que l’on peut se respecter et éviter que des petits incidents stupides comme cela ne fasse pas la une de tout les journaux. Après tout l’hiver je ne peux pas faire de motoneige avec mon foulard pour risques de blessures et j’apprécie comme me le dise avant ma rendonner de motoneige. J’espère que les musulmans comprendront que nous ne sommes pas racistes et que nous voulons juste faire respecter les règles à tout le monde pour éviter des inconvénients.
Et j’espère que les québécois se tiendront debout comme c’est arrivé lors de la décision qui a fait en sorte que personne n’a pu se présenter voiler pour voter aux élections. Il faut être juste pour tout le monde et faire respecter nos lois.
En espérant qu’un autre sujet prendra la place des accomodements raisonnables dans l’actualité !!!
Toute cette affaire relative aux accommodements raisonnables, puisque c’est de cela qu’il s’agit encore une fois ici, madame Legault, est devenue une irritation permanente. Une véritable et pénible épine au pied. Qu’il s’agisse de hijab, de kirpan, de turban ou de quoi que ce soit venu de par-delà notre ligne d’horizon, ça suffit! On croyait bien avoir enfin quitté le Moyen Âge mais certains voudraient nous contraindre à y retourner, et aux pires années avec ça. Le Nouveau Monde, et même l’Europe, ne conviennent pas à ces visiteurs du passé venus camper chez nous. On voudrait par conséquent nous imposer quelques reculs inadmissibles – et ce n’est que pour commencer.
Alors, toute cette religiosité oppressive ne peut absolument pas faire l’objet du moindre marchandage de notre part. Le plus petit pas ne saurait qu’être un pas perdant. Et qu’on se détrompe donc une fois pour toutes en ce qui concerne la religion, n’importe laquelle: la religion n’a rien d’intrinsèquement honorable. C’est très souvent le refuge des faibles, des incapables de penser par eux-mêmes. La religion offre des recettes toutes faites, des réponses toutes trouvées. Et, surtout, la religion s’applique à semer la peur de manière à garder solidement en laisse les malheureux fidèles recrutés.
Comme société vivant à l’heure du 21e siècle, on ne devrait laisser aucune place aux us et coutumes discriminatoires ou grossièrement bornés ressortis d’une période sombre de notre Histoire. On a réussi à traverser le désert de peine et de misère, pas question qu’on y retourne. Pour notre propre survie, on devrait de toute urgence adopter une devise du genre « à Rome, il faut vivre comme les romains ». Le seul type d’accommodement qui soit véritablement raisonnable ne peut que venir des visiteurs du passé venus camper ici. Si la disposition des bûches ne leur convient pas, on ne les retient pas. Car si on déroge à cette règle simple, ces visiteurs finiront par prendre le contrôle du campement.
Malgré ma défaveur pour la religion, croyant qu’elle génère principalement la guerre dans le monde, les vêtements que portent les femmes relèvent selon moi d’un choix personnel. Quant aux couteaux ou aux kirpans par contre, les armes blanches ne devraient pas quant-à-moi être tolérées. Quoique les statistiques ne révèlent pas d’assaut avec ce type d’instrument religieux, il ne faudrait pas attendre les cas de légitimes défenses pour l’interdire.
La sexualité bestiale, à laquelle on soumet les femmes dans la pornographie, malgré que je sois pas un fan de ce type de filmographie, me dérange encore plus que la pudeur qui se dégage du hijab. Ne croyant pas que ce sont les hommes musulmans qui imposent le port de ce voile à leurs épouses, même si les grands prêtres masculins dirigent cette religion, tout comme le pape le fait pour le catholicisme, appuyé par ses cardinaux et ses évêques en excluant les femmes.
Un homme religieux de la Gendarmerie royale canadienne a gagné sa cause pour porter son turban avec son costume pendant son travail. Même si l’effet détonne à travers ses confrères de travail, s’il se sent plus libre, bof !
La sexualité déshumanisante devrait être plus considérée et orientée par la société. Elle mérite un regard accru, afin que cesse cette exploitation dégradante. Traiter les femmes comme des objets dans des rapports intimes me choquent plus que leurs comportements religieux.
S’il s’agissait de femmes voilées complètement, comme on peut voir dans le film
« Kandahar » tourné en Afghanistan, mon jugement du sujet en serait tout autre. Il s’agit là selon moi d’une négation totale de la femme.
Il est triste de constater que l’ensemble de l’enseignement musulman accepte et encourage la violence. Il y a peu de temps le brillant orientaliste Bernard Lewis a publié une histoire courte décrivant le déclin du monde islamique et ayant pour titre « Qu’est ce qui a mal tourné? ». Aussi étonnant que cela puisse être, de nombreuses voix « progressistes » en Occident se sont élevées pour la dénoncer. Ces voix ne tenaient pas compte du fait que Mr Lewis disait implicitement que la situation avait été meilleure auparavant et pourrait s’améliorer. Mais il est clair aujourd’hui que la situation n’est pas bonne dans le monde islamique.
Les femmes sont lapidées à mort et subissent l’ablation du clitoris. Les homosexuels sont pendus sous le regard approbateur des partisans de la Shariah, le code légal de l’Islam. Les sunnites et les shiites s’entredéchirent tous les jours en Irak. Les mères Palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans le monde idéal du martyr. On peut comprendre que les tenants de l’orthodoxie musulmane puissent rejeter ces accusations, mais on comprend moins que les « prêtres non-Musulmans » du Siècle des Lumières se précipitent pour les absoudre.
Pendant la période de 4 mois qui a suivi la publication des caricatures de Mahomet dans un magazine danois, on n’a pas assisté à des manifestations de Musulmans. Après les excuses du magazine danois, des émeutes ont éclaté dans le monde entier. Les excuses ont été perçues come une faiblesse et une concession par les Islamistes.
Si le problème n’est pas la croyance religieuse comme ceux-ci le disent, alors pourquoi les Chrétiens qui vivent en milieu arabo-musulman, dans les mêmes conditions que les Musulmans ne se livrent pas à des campagnes de terreur à grande échelle?
Extrait tiré du Dr Tawfiq Hamid, ex-membre de l’organisation terroriste Jamea’h al Islamyah, aujourd’hui médecin vivant en Occident, et initiateur d’un mouvement réformé, Wall Street Journal, 3 avril 2007.
Depuis un certain temps, on entends bien trop parler d’accomodements raisonnables, de kirpan et de hijab. À mon avis du moins. Dans le cas qui nous occupe, comme dans le cas des joueuses de soccer, il me semble que c’est simple; il y a un règlement que l’on doit respecter si on veut participer aux compétitions. Si on n’est pas prêt à le respecter, on ne joue pas. Il me semble que c’est simple? Si on doit permettre le port du hijab, on doit simplement tenter de faire modifier le règlement (mais alors pourquoi le hijab et pas un autre foulard, ou un bandeau…).
J’ai même entendu à la télévision, une avocate qui prétendait que le hijab, étant un symbôle religieux, ne devrait pas être considéré comme un foulard! Peu importe ce que ça représente, ça demeure un simple foulard! Et pourquoi pas la burqua tant qu’à y être. Ça aussi c’est un symbôle religieux, donc on devrait permettre aux femmes portant la burqua de faire du soccer, ou du taekwondo!
Il existe des règles dans notre société, et tout le monde est tenu de les respecter. Si une minorité, pour des raisons religieuses, ne veut pas respecter ces règles, elle peut tenter de les faire changer. Sinon, elle se doit de les respecter.
Et il ne s’agit pas de racisme ici, mais bien d’équité, d’égalité. Sinon, l’anarchie nous guette car autant dire que tout le monde pourrait faire tout ce qu’il veut en invoquant des motifs religieux.
Je crois même que suis à veille de partir ma propre religion, et croyez-moi, je compte bien y inclure pas mal de privilièges pour ceux qui voudront en faire parti… Avis aux intéressés…
Mme Legault, je suis encore en parfait accord avec vous. Voilà qui diffère grandement de la relation que j’entretenais avec les propos de votre prédécesseur et sa chronique Ondes de choc !
Personnellement, je commence à en avoir assez de ces débats sur les accommodements raisonnables. Au fond, comme vous le soulignez avec justesse, ce débat en cache souvent un autre, celui de l’injustice faite aux femmes et aux enfants. Or, nous vivons justement dans une société de droits, une société qui peine toutefois à trouver sa voie dans la tension qui oppose droits individuels et droits collectifs.
Sur un autre registre, cette tension opposa longtemps la minorité anglophone à la majorité francophone dans le cadre du débat entourant la loi 101. Dans un cas comme dans l’autre, elle ne peut que se résoudre par un aménagement de cette tension, qui demeurera incontournable quoi qu’il advienne.
On peut aisément comprendre que la majorité puisse se sentir menacée par les événements actuels. Mais, je pense tout de même que la majorité des dossiers qui ont été débattus sur la place publique demeurent le propre d’une minorité de membres des communautés ethniques.
À mon sens, la situation actuelle illustre tout de même la grande difficulté qu’éprouve le multiculturalisme à aménager un compromis acceptable aux yeux de l’ensemble des partis en cause dans ce débat.
Plutôt que de donner une reconnaissance officielle aux groupes ethniques, il serait peut-être préférable de repousser cette appartenance à la sphère privée, à valoriser la laïcité de notre société. Je sais que ce changement de cap entraînerait certainement des débats enflammés, mais la situation aurait tout de même de la difficulté à être plus explosive qu’actuellement.
Peut-être que messieurs Bouchard et Taylor parviendront-ils à dénouer cette impasse ?
Les voiles sont interdits parce que c’est une règle de sécurité, afin de bien voir le ballon. Et il n’y a aucune raison de se plier à une religion qui n’à aucune raison logique d’obliger les femmes a porté le voile pendant les activités sportives.
Aucun drame à faire avec cet événement, les règles de soccer étaient déjà toutes inscrites et s’ils ne peuvent pas s’y conformer à cause d’une religion qui n’est pas capable de faire des compromis, d’évoluer ou bien de se conformer, et bien tant pis. Si la ligue de soccer se plie ça ne finira plus, tantôt on devra interdire les pénalités à cause que c’est une punition négative et qu’il faut faire du renforcement positif à la place !
La véritable obscénité se manifeste paradoxalement, mais pas que dans le domaine des attitudes vestimentaires d’ailleurs, aux deux pôles opposés du comportement. Ce rapprochement des extrémités qui conduit à l’obscénité se produit sous l’emprise d’un commun dénominateur, celui de l’invasion de la sphère publique par des attitudes qui relèvent strictement de la sphère du privé.
Il y a à l’un de ces pôles de l’invasion du public par le privé, les attitudes pornographiques qui font étalage de comportements qui relèvent de la plus stricte intimité. Cette obscénité est évidente et ravale ceux qui s’y soumettent au rang des tricheurs et des manipulateurs aux yeux de ceux qui gardent leur lucidité, hommes ou femmes.
Il y a aussi à l’autre pôle de cette même invasion des comportements qui paraissent au départ loin des comportements obscènes, mais qui le sont sous le manteau pour faire un mauvais jeu d’esprit. Ce sont les attitudes de celles qui se voilent pour paraître encore plus dévoilantes aux yeux de certains. Ces attitudes sont d’ailleurs obscènes à un double titre puisqu’elles sont la profanation d’attitudes religieuses qui sont celles de la plus secrète intimité par des regards qui sont parfaitement publics, ceux des passants.
Ces attitudes hypocrites rejoignent celles qui firent des femmes catholiques des objets de reproduction privés en les confinant à des tâches domestiques pendant qu’elles exhibaient leur nombreuse progéniture comme étant la marque de leurs convictions sincères. Il faut condamner cette invasion des églises dans la sphère du privé comme étant une manifestation de la perte des libertés fondamentales.
J’ai ai vraiment ras le bol de toutes ces demandes d’accommodements raisonnables. Le règlement stipule qu’il est interdit de porter quoique ce soit sous le casque point final. Pourquoi argumenter et donner de la visibilité à ces petits cas dans les médias? C’est ca qui est ca. Il est interdit à un jeune qui n’a pas 16 ans au 30 juin de s’inscrire à l’éducation des adultes. S’il est né le 2 juillet, le flot devra attendre à l’année prochaine pour s’inscrire. Les gens respectent ca et ne vont pas se plaindre dans les journaux contre le MELS pour autant!!!!! Haaaa non mais il est vraiment temps qu’on mette nos limites. Et je vais aller plus loin encore: le fameux hidjab devrait être interdit en voiture. Oui oui vous m’avez bien entendu. Ca coupe les angles morts et c’est dangereux. Combien de fois ai-je vu des femmes portant le hidjab passer tout près de foncer dans une autre voiture ou carrément se faire frapper par une autre. Oui le voile peut nuire dans différentes conditions.
Je trouve désolant que nous nous posions même la question de vouloir à tout prix accorder les moindres demandes de tous les immigrants. Je n’est rien contre eux rassurer vous, mais je ne peux comprendre qu’ils nous demande sans cesse, surtout c’est temps-ci les musulmans, d’accepter sans concessions leurs niveau de vie, leur religion ou autres chose encore. Pensez-vous que les juifs permettraient à des Québécois dans une de leur école d’obliger un repas spécial? Pensez-vous que les musulmans dans leur pays ne verraient pas d’un mauvais oeil voir une femme québécoise en mini-jupe? Finalement, pensez-vous qu’eux auraient la même tolèrance, la même ouverture d’esprit que nous avons?
Si vous dites que oui et bien tant mieux. Moi, je crois que dans un pays ou un autre quand nous décidons de nous y installer, ils faut respecter ceux qui y reste et non essayer de leur faire accepter sans conditions nos valeurs, nos coutumes et notre religion avec comme seul argument la liberté d’expression….
Dans tout ce débat, ce qui a été le plus révélateur pour moi, fut d’entendre l’une des jeunes filles visées nous parler en entrevue, à la télévision, de sa situation. Certaines femmes de sa famille ont décidé de ne pas porter le voile. Elle, qui n’a que 13 ans, a décidé de le mettre. Premier constat: ce n’est pas obligatoire de le porter. Puis on lui a demandé pourquoi elle le portait: c’est un symbole de ses valeurs… à 13 ans, une fille qui n’a pas le jugement requis pour voter peut déjà décider quel symbole représente ses valeurs. Tout ça alors qu’on fait face à un débat déjà très médiatisé! Et où sont les parents dans tout ça? Où sont ceux qui devraient peut-être rappeler leur fille à l’ordre et lui dire qu’elle est encore très jeune pour affirmer de telles choses?
Plus ce débat s’étale sur la place publique et plus on réalise que personne n’est moralement obligé de porter de voile. Ce sont des choix personnels et non pas des préceptes ou dogmes religieux. Or, les choix personnels ne doivent pas venir en conflit avec les règles générales, incluant celles des associations sportives. Je ne pense pas qu’il soit dramatique pour ces femmes de retirer leur voile le temps d’une compétition pour le remettre ensuite!!! On va quand même pas me faire croire qu’elles prennent ensuite leur douche avec!!!
En tant que féministe,votre texte m’interpelle.De plus en plus,on tente de nous faire croire que le port du voile n’est qu’un phénomène culturel et qu’il n’a pas à être associé à la soumission des femmes musulmanes.Or,rien n’est plus faux.Si l’envie vous prend de le vérifier,je vous suggère le site suivant:http://jm.saliege.com/symbol4.htm.En résumé,un respectable imam y prétend que l’émancipation de la femme musulmane est un poison mortel venu de l’Occident et que travailler à sa réalisation détruirait le bel équilibre de la société musulmane.La cerise sur le sundae:la femme musulmane est à la fois LIBRE et SOUMISE. Or,la définition de libre dans mon dictionnaire=qui a la faculté d’agir ou de ne pas agir.Celle de soumise dit:docile ET obéissante.Comment peut-on prétendre que la femme docile a la faculté d’agir si elle se doit d’être obéissante?
Aujourd’hui dans le Devoir,un court article intitulé « Opération censure en Iran » dans lequel on nous informe que les autorités lancent une nouvelle campagne contre les femmes qui contreviennent au code vestimentaire islamique.Libres vraiment?
Il existe un mouvement féministe musulman,né en Iran,qui revendique droits et égalité en se basant sur une relecture du Coran.Les femmes qui en font partie dénoncent les interprétations machistes et sexistes du Coran.
En France,est né en 2003,une organisation intitulée « Ni putes ni soumises ».Sur leur site internet,vous trouverez ceci: »le site des femmes pour la liberté,l’égalité et l’émancipation ». Elles ont décidé de diffuser les valeurs de la République laïque suite à des événements tragiques impliquant la mort de jeunes musulmanes.Je vous souhaite une visite instructive au http://www.niputesnisoumises.com!Le livre de la fondatrice Fadela Amara peut se télécharger au http://numilog.com/fiche_livre.asp?id_livre=7192
Non.personne ne me fera croire que le port du voile est une simple pratique culturelle et qu’il n’a rien à voir avec la soumission des femmes…
Pourquoi faut-il voir autre chose que la conformité à un règlement sportif concernant les tenues vestimentaires ? Je suis pour le respect des valeurs, des croyances religieuses des gens mais il faut aussi avoir un respect pour les autres et les règlements existants.
S on veut accepter que les musulmances portent leur voile alors il faudrait l’inclure dans les règlements sportifs au chapitre de la tenue verstimentaire et qu’on arrête d’en faire tout un plat dans les médias et qu’on cesse toutes les poursuites judiciaires en invoquant les droits de la personne.
Je ne suis aucunement raciste mais si nous, ceux qu’on appelle les québécois de souche nous soumettons à toutes le réglementations sur les sports etc. alors il faut que toute la popoulation peu importe son origine s’y conforme aussi.
Depuis qu’on a parlé dans les médias de la fameuse histoire sur le YMCA et son accommodement il y a de plus en plus de demandes et de revendications de la part des communautés ethniques et ne nous en sortirons jamais car cela prend de plus en plus d’ampleur inutilement car on en parle trop dans les médias.
Pour moi un accommodement raisonnable est une chose exceptionnelle mais depuis quelques temps ça devient de plus en plus présent et souvent dans la vie de tous les jours. Il va falloir que le gouvernement intervienne pour que cela ne devienne pas encore plus ridicule.
Toutes ces histoires de hijab ou autres sous prétexte de liberté religieuse commencent à être redondantes. Je suis, comme la majorité de la population, pour la liberté religieuse. Cependant, nous devons tous admettre que la société québécoise est laicisée et ce, depuis plusieurs années.
Tout en leur accordant une égale importance, nous nous devons de séparer l’école, le sport, la famille et la religion. Tout être humain, sous réserve de respecter les lois, peut pratiquer la religion de son choix et inculquer ses propres valeurs à ses enfants.
Cependant, autant à l’école, que dans le sport ou dans la société, nous devons respecter les règles établies. Nous avons le libre choix de participer ou non à une activité, et il faut arrêter de voir du racisme quand il n’y en a pas. Si les règlements d’une activité ou d’un groupe ne me conviennent pas, je n’ai qu’à ne pas m’y joindre.
La liberté religieuse est un choix personnel et elle doit le rester, il ne faut pas que ce soit un choix de société. La Québec fut jadis « catholique mur à mur ». Nous avons fini, avec le temps, par reconnaître que la place de la religion n’est pas de gérer la société mais bien de guider les individus qui la choisisse et j’espère qu’il en sera toujours ainsi.
Nous sommes ensemble dans les écoles et les universités. Nous habitons dans le même quartier. Nous faisons nos achats dans les mêmes magasins. « Bonjour; bonne fin de semaine; allez, porte-toi bien »; et nous nous sourions. Mais voilà les médias, qui ne veulent pas s’attaquer aux questions épineuses tels les gangs de rue, le décrochage scolaire, la prostitution parmi les adolescents, la santé, la pollution, le réchauffement planétaire, etc., qui préfèrent se poser une autre question : « N’y a rien qui puisse soulever les réactions des lecteurs (dans une autre direction)? OK! Attaquons les Musulmans! » Et après, les Québécoises et les Québécois se disent : « Mais assez avec ces Musulmans! »
J’ai l’impression que les musulmans sont devenus les sorciers de nos jours. Vous dites que nous, les femmes voilées, sommes « soumises »! Et oui le grand mot qui doit ramasser beaucoup de paille et de bois sous nos pieds. Moi je dis : « Je suis ma foi; accentuation de ma féminité! » Vous me criez : « Signe de servitude »! (Merci encore pour cette notion médiévale, très appréciée!) Moi je dis : « Mon symbole de féminisme! »
Quelqu’un doit être brûlé! Les Protestants, les Sorcières, les Africains, les Juifs, c’est notre tour. Pourquoi pas nous? Allez, brûlez vos torchons, amassez les tas de paille et de bois, et préparez vos cordes et vos poteaux. Les hommes sont des terroristes, les femmes des servantes soumises et les enfants des exploités. Je suis une femme, africaine, hérétique, musulmane et voilée, je serais condamnée cinq fois! Au vingt et unième siècle, exécution de sorcières, regardez le châtiment des hérétiques! C’est la grillade aux Musulmans!
Soyez en fiers!
Le racisme et le féminisme sont intimement liés au discours sur les divers types de voiles imposés aux femmes pratiquant un certain type de religion. Que ces personnes pratiquent leur religion et qu’elles soient plus catholiques que le pape ou mahomet, c’est leur droit. Cela dit, la religion se pratique dans des lieux réservés à cette fin. De mon point de vue, justifier le port du voile par la liberté d’expression de leur religion n’est pas acceptable et ne doit pas être accepté sous quelque prétexte que ce soit. Il ne s’agit pas de racisme ou d’interdiction de pratiquer la religion. L’argument selon lequel le voile n’a pas plus de valeur ou d’importance que le port de la casquette est souvent servi pour répliquer aux personnes qui s’opposent au port du voile. Si tel est le cas, pourquoi ces femmes qui portnt le voile s’obstinent-elles tant et tant pour porter ce voile ? Si tel est le cas, pourquoi la police est-elle aux trousses des femmes en Iran ?
Somme toute, le temps est venu de lever le voile ténébreux qui plane sur la société québécoise et de faire place à la laïcité. La religion reprendra la place qu’elle doit avoir, soit dans des lieux réservés.
Comment justifier que le gouvernement du Québec ait besoin d’une commission pour faire du Québec une société laïque et qu’un ministre peut sans vergogne faire la chasse aux sorcières pour affamer des personnes à qui aucun accomodement n’est accordé.
J’en ai assez d’entendre des gens donner leur opinion sans même savoir de quoi ils parlent! L’ablation du clitoris ne se pratique que dans un seul pays musulman, la lapidation est interdite dans la majorité des pays musulmans, il y a une différence entre un arabe et un fou furieux et surtout, le terrorisme est le résultat de ce que notre société a produit.
Je préfère avoir un voisin musulman, qui ne boit pas d’alcool qu’un amateur de hockey qui conduit sa voiture en état d’ébriété.
Je fréquente beaucoup de musulmans et musulmanes. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’ils disent, se qu’ils font, mais une chose, ils m’ont appris a respecter les gens, la famille et a faire autre chose que me plaindre. Plusieurs musulmanes portent le voile depuis peu, est-ce que c’est de la soumission? Il se peut, mais sachez que dans un couple arabe, l’homme est la tête et la femme, le coup. Au Québec, les couples se disputent la tête et le coup. Je vois, personnellement, le voile comme un phénomène normal, suite à l’hyper sexualisation de nos jeunes filles. Si c’est ce que les Québécois veulent… La fin du monde est proche. Et si j’étais une musulmane aujourd’hui, avec tous les commentaires ne démontrant que l’ignorance des Québécois, j’enfilerais un voile sur le champ, simplement par provocation.
Bonjour, Mme Legault,
Je peux vous demander quelque chose?
Quand il s’agira de ces soi-disant « accommodements raisonnables » liés à une religion, je vous suggère désormais de toujours utiliser l’expression « accommodements religieux » ou « concessions religieuses ».
Pourquoi? Tout simplement, pour ne pas mêler la religion à l’aide apportée aux personnes lourdement handicapées.
Les vrais accommodements visaient à aider les personnes lourdement handicapées à mieux s’intégrer à la société. Par exemple, une rampe d’accès facilite l’accès à certains édifices pour ceux qui se déplacent en fauteuil roulant.
Malheureusement, certains intégristes religieux se servent des personnes handicapées en se comparant à elles pour revendiquer des « accommodements » de nature religieuse.
Je trouve cela dégueulasse, car, en demandant faveurs, passe-droits, et privilèges, ces intégristes ont dénaturé le vrai sens des accommodements.
L’aide aux personnes lourdement handicapées relève d’une nécessité, pas de caprices religieux. Par contre, demander pour telle religion un congé payé additionnel ou tout autre privilège inéquitable, ça ne relève pas d’une nécessité, mais plutôt d’un traitement de faveur au détriment d’autrui. C’est ce genre de concessions déraisonnables qui dérangent les gens.
Claire Gauthier, mère d’une fille lourdement handicapée