C'est fascinant de voir à quel point Mario Dumont et Stéphane Dion, deux chefs de l'opposition officielle aux ambitions de premier ministre, vivent sur deux planètes opposées du point de vue stratégique. Mario opère comme un vieux pro de la politique, alors que Stéphane semble de plus en plus perdu.<p>Commençons par Mario. Depuis sa récolte miraculeuse de 41 députés et son passage à l'opposition officielle – et pendant qu'André Boisclair était en vacances -, le chef de l'ADQ n'a pas arrêté une seconde. Sa lune de miel, il y tient.<p>Premièrement, depuis le fiasco de 2003, Mario a repris le contrôle de son parti. Comme chef de l'opposition officielle, il s'est aussi entouré de conseillers fidèles qui, qu'on aime ou non leur penchant à droite, ne sont pas des deux de pique. Ce qui inclut Nicolas Mazellier, une très grosse prise venant du ministère des Finances, et Gilles Taillon, son chef adjoint. <p><b>LA LOYAUTÉ</b><p>Mario dirige une députation certes inexpérimentée, mais il sera le seul chef à l'Assemblée nationale à pouvoir compter sur une denrée qui n'a pas de prix: la loyauté absolue de ses troupes. Ces nouveaux députés sont jeunes, idéalistes et croient au programme de l'ADQ. Mais ils doivent aussi leur carrière politique à Mario. Et ils le savent!<p>Cette loyauté des troupes et de l'entourage, c'est un puissant carburant que ni Jean Charest, ni André Boisclair n'auront. Contrairement à eux, le dos de Mario ne recevra aucun coup de poignard de ceux qui voudraient prendre sa place. Personne ne veut sa job. Son monde l'aime, l'aime vraiment.<p>Mario fait aussi déjà du maraudage. Son entourage multiplie les approches auprès de libéraux et de péquistes déçus. Alors que le PQ sort ruiné financièrement de sa pire campagne, Mario courtise les milieux d'affaires qui se montrent déjà généreux. Certains tournent même le dos aux libéraux! Et que dire d'Anglos influents, en furie contre Charest d'avoir congédié "leurs" ministres anglophones, et qui se disent: l'ADQ, why not?<p>En attendant le début de la nouvelle session parlementaire, le 8 mai, Mario a aussi choisi de surprendre. Voilà que le gars de droite est sorti contre la privatisation du Mont-Orford et dénonce certaines pratiques dégueulasses contre les assistés sociaux qui se font couper leur chèque s'ils ont le malheur de recevoir de l'aide de leur famille!<p><b>STÉPHANE ET SA BULLE</b><p>Quant à Stéphane Dion, son problème est simple: il fait rigoureusement le contraire de Mario. Et son parti en paie le prix. L'homme avait pourtant réussi à passer de Bonhomme sept heures de l'unité nationale à Monsieur Environnement avant de remporter la direction du PLC.<p>Mais contrairement à Mario, il a dilapidé l'effet "lune de miel" qui a suivi son élection-surprise. À la Chambre des communes, il s'est entouré d'une meute d'adversaires restants de la course à la direction qui, couteau à la main, attendent de le voir perdre l'élection pour le dépecer et se le servir en brochette. Dans les sièges autour de Stéphane, c'est loyauté zéro.<p>Même erreur du côté des conseillers. À une ou deux exceptions près, Stéphane a aussi invité dans sa bergerie des loups d'autres camps. Résultat: on l'éloigne donc d'Ottawa le plus souvent possible en l'envoyant en tournée constante dans son beau Canada qu'il aime tant! Pendant que le chat est parti, les souris dansent dans son bureau…<p>Autre problème: comme chez Paul Martin, la plupart de ses conseillers sont des Canadiens anglais, plus ou moins unilingues, pour qui Toronto est le centre de l'univers. Face à Stephen Harper, Stéphane n'a aucune position sur le Québec. Et il ne s'en rend même pas compte.<p>Dans d'autres dossiers cruciaux, dont le bourbier afghan – avec une facture qui s'élève maintenant à 17 milliards $ -, on sent aussi de la confusion, une difficulté à prendre des positions claires. L'ironie est cruelle pour le père de la Loi sur la clarté… <p><b>TOUT CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE</b><p>Ce n'est pas compliqué. Stéphane fait tout ce qu'il ne faut pas faire. Il vit dans une bulle. Et personne ne réussit à la percer. C'est pourquoi, du côté de Stephen Harper, qu'on aille ou non en élections ce printemps, on croit que Stéphane a peu de chances de remonter la pente.<p>Par effet de contraste, et au-delà des préférences idéologiques qu'on puisse avoir, comparer Mario et Stéphane est donc un exercice d'analyse politique édifiant. Conclusion: Stéphane ne semble pas posséder une qualité pourtant essentielle à qui aspire à gouverner: le jugement.<p>Stéphane est un persévérant. C'est vrai. Comme les chats, il semble avoir neuf vies. Mais s'il ne répare pas ses erreurs de jugement, il pourrait arriver bientôt au bout de ses neuf vies.<p>Et avant que vous vous disiez "Stéphane a ce qu'il mérite!", pensez à l'alternative s'il ne se réveille pas: des années et des années de Stephen Harper et de la droite. La VRAIE droite. <p>
C’est clair net et précis que Mario Dumont a un avenir politique bien plus rose que Stephane Dion.
Le chef de l’ADQ sentait que la vague propulserait son parti vers les plus haut sommet tandis que le nouveau chef Libéral au fédéral est en train de se noyer dans la même vague.
Dion sait fort bien que malgré les sondages qui les placent nez à nez , les conservateurs de Stephen Harper sont plus forts que les Libéraux. Du côté de notre Mario national , c’est tout à fait le contraire. Il sait que dans un an ou deux , il est fort probable qu’il se retrouve Premier ministre.
Est-ce que les Libéraux ont placé Dion comme chef sachant que les Conservateurs gagneraient les prochaines élections?
Est-ce qu’il y a plus de chance que Dumont soit premier Ministre avant Dion? Ce n’est même pas une question puisque Dion ne le sera jamais.
Pourrait-on penser que ce qui vient remettra certaines choses en perspectives?
Pourrait-on croire que certaines idées de la droite soient valables contrairement à de pseudos programmes du partage de la richesse comme le gouffre sans fond de l’aide sociale qui acceuille non seulement ceux qui sont mal pris temporairement mais aussi des générations de familles québécoises? Parce que ceux que l’on nomment « immigrants » ne demeurent pas sur l’aide sociale…ou très peu.
Avant de décrier le choix des québécois qui n’était pas le mien j’attends de voir…je laisse la chance. Autant d’un bord ou de l,autre il y a de bonnes choses…
Alors pourrait-on changer de sujet de temps en temps?
Madame Josée fait deux constats, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, autant Mario que Stéphane me font ombrage, le chef du parti libéral fédéral est un homme de paille, il va vite se brûler, on l’a mis sur un bûcher, sur des tisons ardents, il ne survivra pas à la situation actuelle, Harper a beaucoup plus de jugement et plus d’armes pour se défendre, Dion est vulnérable, il a beau survoler le Haut et le Bas-Canada, il va se briser les ailes, son moteur est à plat, il devrait disparaître dans un consulat loin à l’étranger et personne ne va le réclamer. Quant à Mario, il brosse ses troupes, son jeune troupeau va sauter la clôture, certains vont s’égarer, il surveille ses députés, son entreprise politique a pris rapidement de l’ampleur, être chef de l’opposition officielle çà lui monte un peu à la tête et qu’est-ce qu’il a en tête si ce n’est de faire tomber le gouvernement rapidement et être élu premier ministre autonomiste et d’être assis à droite tout en étant maladroit, je crains l’avenir sous sa gouverne, il faut absolument que les souverainistes se réunissent, nous avons droit à notre nation en dehors d’un Canada uni et c’est pas Mario qui nous y conduira, ses ambitions sont personnelles, après 10 ans de vaches maigres, le fromage lui monte au nez, regardez-le aménager la campagne au Centre-ville de Montréal, les clôtures de perches seront à rabais pour encadrer les familles de plus de trois enfants et quoi encore.
Josée Legault, vous avez, souvent, l’art de vous méprendre sur les réalités et les vrais talents de nos politiciens. Vous semblez surprise des revirements politiques de Mario Dumont. Il a toujours été transparent dans ses ambitions et ses projets. Il n’y a rien de surprenant à le voir aller, fièrement, vers le pouvoir. Il a le vent dans les voiles, avec l’appui d’une grande partie de la population des régions. Il est aussi devenu le leader de l’opposition officielle et, en tant que tel, il se doit de reviser ses positions électorales, pour le bien des citoyens. Dans le dossier du Mont-Orford, il a agi vite et bien, en envoyant son député responsable du dossier pour élaborer le dépôt d’un moratoire. Il a su user d’une stratégie politique exemplaire, un peu à l’image d’un Robert Bourassa, qui consiste à rapidement voir les besoins et les revendications des citoyens, pour les satisfaire et se construire un capital politique solide, pour les prochaines élections. Mario Dumont ira loin et longtemps… Sa devise, demeurez populiste! A ne point comparer avec Stéphane Dion qui est le fantoche de Chrétien. La publicité des Conservateurs est éloquente à ce sujet…les libéraux n’ont que ce qu’ils méritent. Avec Dion, le désastre de la politique, la risée de tous. Son seul point positif, c’est qu’il se dit vert pour gagner ses élections. Ce point-là, on ne peut lui reprocher!
Il y a tout de même une chose assez importante qui éloigne Mario Dumont et Stéphane Dion: ce dernier a été élu chef du Parti Libéral du Canada alors que pour Mario, le test d’une campagne à la chefferie n’a pas encore eu lieu.
Mario Dumont, que tout le monde aime même ceux qui ne partagent pas ses idées, avez-vous remarqué n’a pas de surnom. La plupart des chefs politiques québécois ou canadiens ont reçu soit de la part du grand public ou des caricaturistes un sobriquet qui leur a collé à la peau: pensons au Ti-Poil de René Lévesque, Dany Boy de Daniel Johnson père, BouBou de Robert Bourassa, PET de Pierre Elliot-Trudeau. Lui, rien encore. Pourquoi? Parce que les gens l’ont vu grandir en âge et en sagesse comme un petit garçon propre et doué. On lui pardonne ses petits errements à droite car il est jeunot et finira par apprendre. Il est tombé dans la sauce très jeune et sait très bien lorsqu’il y manque du sel ou une autre épice. De plus, on sent qu’il aime tout le monde. Lorsqu’il s’attaque à un adversaire ce n’est jamais à l’individu mais bien à l’être politique qui est devant lui. Il a appris rapidement à différencier politique et personnalité. Cela l’honore et je crois qu’à court terme lui servira. La question qui reste à poser est celle de savoir ce qu’il fera du pouvoir si un jour le peuple québécois le lui confiait.
De l’autre côté, Stéphane Dion. Côté sobriquet, on a tenté Capitaine Canada, le Rat et maintenant le Castor mais il me semble qu’aucun ne convienne vraiment. Stéphane c’est le mal-aimé typique, maintenant à la barre du PLC tout simplement par alliance politique. Le véritable successeur de Paul Martin, c’est ce Gerard Kennedy, celui qui a su se ranger un peu afin de laisser passer Stéphane, sachant très bien que le mouvement de droite transaméricain ne pourra pas stopper son élan à nos frontières. Reagan/Bush, ça doit faire son temps et Kennedy attend, tapi dans l’ombre. D’ici là Stéphane tentera, difficilement je crois, de sauver les meubles.
Après l’ADQ, on pourrait aussi effectuer un virage à 180° pour les prochaines élections. C’est à dire voter pour le NPD. Pourquoi pas? Nous ne faisons plus confiance au PLC. On sait très bien que le PC nous courtise pour obtenir un gouvernement majoritaire. Si cela ce produisait, mieux vaudrait faire tomber le gouvernement québécois pour élire le PQ et partir au plus vite. Quant au BQ, on sait très bien qu’il n’est plus à sa place. À quoi sert un parti séparatiste à Ottawa si le gouvernement provincial est fédéraliste (ou autonomiste). Le BQ ne devrait exister que les années où le PQ est au pouvoir.
Donc il nous reste que quelque parti. Le NPD. Aussi à gauche que le Québec souhaiterait pouvoir l’être (si nous avions un parti de gauche un temps soit peu crédible au provinciale…) avec des valeurs environnementales qui nous ressemble.
Ainsi tout comme j’ai milité pour l’ADQ durant l’élection provinciale, je vais pousser pour le NPD prochainement. Parce que c’est le seul parti qui aura du bon sens.
Comment ne pas perdre confiance en un gouvernement quand les gens votent par dépit au lieu de voter par conviction…Le vote du 26 mars était tout sauf un vote de confiance. Le vote au fédéral qui s’en vient sera de la même portée. Il ne réfletera qu’une partie de tout ce que les Canadiens pensent du présent gouvernement, mais ne votera pas libéral car le présent chef n’a d’humain que le nom et le prénom.
Le dernier choix qu’il nous restera au Québec sera de choisir Monsieur Layton. Comme pour Mario Dumont, les Québécois choisiront par dépit, et non par conviction!
Mario Dumont est redevenu celui que j’ai connu dans les années 90 alors qu’il étais le Président de la Commission Jeunesse(CJ) du PLQ. Depuis qu’il est député, il a eu à se battre et ça n’a jamais été facile pour lui.
Depuis le début de la dernière campagne électorale, nous avons revu le Mario Dumont des belles années de la CJ du PLQ. Aucun autre pésident de la CJ du PLQ n’a eu autant d’impact que Mario Dumont. Depuis, l’aile jeunesse du PLQ est redevenue docille et manipulable.
Les Québécois ont enfin découvert l’homme brillant qui se cachait dans ce tiers parti qui semblait voué à la disparition. Mario Dumont est très brillant , il est à des années lumière du gars d’extrème droite que les médias ont tenté de vendre au Québécois.
André Boisclair dit qu’il veut être le chef du Nouveau Parti Québécois? Malheureusement pour lui, le chef du nouveau parti des Québécois, c’est Mario Dumont.
Je résume l’image que je me fais de ces deux chefs en me posant une simple question : Avec lequel des deux j’irais m’assoir sur une terrasse pour prendre une bière ? Facile à répondre . Avec Mario . Je ne me sentirais pas gêné de faire tchine tchine avec mon verre et même de lui donner une amicale tape sur l’épaule en discutant de son projet suicidaire de vouloir remettre des assistés sociaux au travail .
Imaginons la même situation avec Stéphane . Premièrement est-ce qu’il prend de la bière ? Je le vois plutôt aux vins fins ou au Perrier citron . Difficile aussi d’être assis si bas , car son égo est tellement grand qu’il doit avoir un tabouret de trois mètres de haut pour pouvoir dominer tout le monde . J’imagine que je serais aussi terriblement gêné d’être avec lui et surtout d’être vu en sa compagnie pourrait me faire perdre le peu d’amis qui me reste .
Une chose que je ne comprends pas pourtant , c’est pourquoi Stéphane qui vit dans une bulle , qui est un clone de Jean Chrétien , qui est aussi un clone de Pierre Elliot Trudeau qui méprisait les québécois , performe quand même dans les sondages . On disait que dans certains comtés , il suffisait de présenter ‘ un porc peinturé en rouge’ pour qu’il soit élu et je pense que c’est encore vrai à moins que le Parti Libéral recrute uniquement des masochistes qui aiment se faire cracher dessus .
Pour terminer , Mario a le vent dans les voiles et il devra tout faire pour en profiter si jamais il veut devenir le prochain chef d’état .
Il y avait incongruité l’autre jour de voir danser Stéphane Dion au milieu des drapeaux à l’effigie de l’étoile de David. C’était comme vouloir écouter Lady Macbeth et faire l’amour en même temps. Incompatibilité flagrante car ces deux exercices exigent un minimum de concentration surtout dans les crescendos. Ça fitait pas comme on dit.
Mario Dumont est toujours sur son nuage. Etant la proie du désir des deux autres partis il en profite. Suis-je un héros se demande-t-il? Question futile puisqu’on ne peut le devenir que face au cataclysme. C’est le seul moyen pour mesurer ses limites. On ne dit pas à un ado de rester vierge après sa première relation sexuelle. Incompatible!
Le beau sourire de Jean Charest ne charme plus. C’est comme la mariée (la population du Québec) qui le soir des noces couche toute nue auprès se son époux. Intérieurement entre le désir et la crainte du moment, l’épousée rêve à sa jaquette de flanelle plus confortable et plus convenable. Au fait, il n’y a jamais eu de voyage de noces, même pas à Sainte-Anne-de-Beaupré comme beaucoup de couples l’ont fait dans le temps.
André Boisclair le très mal aimé. Comme le ****** mourant sur sa croix, il pourrait crier désespérement: Père, pourquoi m’as-Tu abandonné? Que ne pourrait-il faire à présent que ses jours sont comptés? Anne Boylen a attenduemille jours avant de perdre la tête. Bernard Landry, lui, est parti avant qu’on la lui coupe.
La cote commence légèrement à baiser pour Stepen Harper. Type parfait du border line, ses distractions restent aproximatives et limitées. On ne s’envoie pas en l’air quand on est à couteaux tirés avec Michaelle Jean. Les gants blancs sont de rigueur et visibles aux yeux de tous. Elémentaire mon cher Watson.
Gilles Duceppe veut-il réellement rester au Bloc en effeuillant la marguerite? Son rôle serait terminé selon une foule de spécialistes. Tout ce beau monde aurait intérêt d’une confession générale avant l’absolution, messe et communion. « Ite missa est ».
Le Chef de l’ADQ, Mario Dumont et le chef du Parti Libéral du Canada, Stéphane Dion n’ont qu’une chose en commun. Ils sont tout deux chefs de l’opposition en ce moment. L’un l’est au niveau provincial et l’autre au niveau fédéral et c’est selon moi la seule chose qui peut les associer pour le moment. Je pense que Mario Dumont a un avenir beaucoup plus rose en politique que Stéphane Dion. Celui-ci surf sur une vague de popularité incroyable tandis que monsieur Dion tout comme André Boisclair est effacé ces temps-ci et ne fait pas l’unanimité.
Au niveau fédérale, le scandale des commandites a fait très mal au PLC et ce n’est pas Stéphane Dion qui sera capable de changer l’image du parti et de faire en sorte de reprendre le pouvoir. Stephen Harper et le Parti Conservateur ont fait de bonne chose et recoivent beaucoup d’appui. Le NPD commence a se faire valoir et a prendre des forces alors monsieur Dion aura une longue lutte à faire et il lui manquera de munitions. Un chef plus charismatique aurait été profitable au PLC.
Mario Dumont quand à lui n’a jamais été si près d’être premier-ministre, le PLQ ne fait pas toujours l’unanimité et le chef Jean Charest a été sévèrement critiqué. Le PQ n’est décidément plus dans le coup alors la porte est ouverte pour le jeune Dumont qui a déjà beaucoup d’expérience en politique. Ses actions au Parlement dans les prochains mois décideront de son avenir mais tout semble sourire à l’ADQ en ce moment.
Je ne sais pas si monsieur Dion sera Premier-Ministre du Canada un jour et je ne sais pas non plus si Mario Dumont le sera au Québec mais je dois dire que monsieur Dumont a beaucoup plus de chance selon moi de remporter une élection.
Les fédéralistes non pas le monopole des tactiques de peur. Stephen Harper, la vraie (sic) droite? Qu’est-ce qui est censé nous terroriser là-dedans au juste?
Madame Legault donne l’impression qu’elle va voter Libéral aux prochaines élections. On aura tout vu. Bien sûr, elle peut voter Bloc, mais cela revient à laisser le choix du prochain gouvernement aux autres provinces seulement, ce qui pourrait permettre l’avènement du 1er Reich de S. Harper!
Et qu’a-t-elle la droite ou les conservateurs qui font si peur?
Parce qu’ils osent dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas?
Parce qu’ils n’adhèrent pas à l’utopie de Kyoto-tout-de-suite? Les économistes s’entendent pour dire qu’un tel coût serait énorme; ceci fait d’eux des idéologues dangereux?
Parce qu’ils osent se prononcer contre le mariage homosexuel? Environ la moitié des canadiens le sont aussi; ceci fait d’eux des homophobes?
Parce que certains de leurs députés osent se prononcer sur des sujets tabous tel l’avortement? Une vingtaine de députés de Stéphane Dion sont Pro-vie, ceci fait-il des Libéraux un parti néo-Nazi?
Parce qu’ils sont infiltrés par des groupes religieux chrétiens? Ces groupes n’ont-ils pas le droit de s’exprimer, à l’instar des autres groupes ethniques et religieux dont on s’empresse à leur offrir toutes les tribunes et accommodement possibles?
Parce qu’ils remettent en question l’activisme de gauche de quelque juges? À moins que le seul militantisme acceptable dans un pays qui se dit ouvert et démocratique, soit celui des féministes radicales et homosexuels qui infiltrent tous les autres partis et closent le bec à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec leur agenda avec la complaisance des médias?
Loin de représenter uniquement le conservatisme religieux, la droite canadienne représente surtout le conservatisme fiscal qui responsabilise les citoyens de leurs actes et les libère des tentacules de l’état et du monopole des syndicats.
À l’instar de tous le «progressistes» comme se vante Stéphane Dion: Avez-vous quelque chose de mieux à proposer en ce début du XXI siècle, autre que les vieux dogmes de justice sociale des années 70 dénaturés de sens, qui ruinent le Québec actuellement?
Il faut rappeler que l’élection de Dion à la tête du Parti libéral fédéral résultait des votes des ultra-fédéralistes (Justin Trudeau, Gerard Kennedy). C’était un coup d’émotion pure. Qui dit que les libéraux n’ont pas de coeur !! Sur le plan politique, c’était le fiasco. Dès le lendemain, beaucoup regrettaient ce choix. On a eu beau le « verdir ». Stéphane, c’est Stéphane. Son pragmatisme sera toujours dominé par son idéologie d’un fédéralisme centralisateur. Parlez en à monsieur Mulcair qui a rejoint finalement le NPD. Tout plutôt que de se retrouver sous la gouverne de ce grand Canadien. Dion ne fera qu’une élection en tant que chef du Parti. Pour les libéraux, c’est déjà une de trop. Ils aiment tellement le pouvoir.
Quant à Mario, n’en faisons pas un saint. Nous sommes loin de la canonisation. Il reste un fin renard qui attend son heure. Bien campé dans son parti, il y règne comme un monarque ou une icône. L’inexpérience de sa députation pourrait lui jouer des tours, mais le peuple va se montrer patient. Il n’est pas au pouvoir; il a sûrement payé une grand-messe pour les résultats du 26 mars.
Il a cependant promis d’être à la tête du parti du changement. L’idée d’une réouverture du débat constitutionnel, ça fait vieux! Une entente rapide sur le pouvoir de dépenser d’Ottawa dans les compétences provinciales avec le gouvernement Charest ferait le bonheur des conservateurs, toujours sur le qui-vive électoral, et des adéquistes nationalistes.
En somme, pour le moment, c’est l’intermission entre la partie fédérale et le match provincial. La première période fédérale va débuter bientôt. Selon des journalistes, l’instructeur Harper va aller chercher d’autres gros noms au Québec (Caillé: un bon défenseur), mais son offensive lui pose toujours des problèmes. Lors d’une partie à Kandahar, ses joueurs ont paru être désorientés par des Talibans. Harper ne peut pas ajouter quelques joueurs afghans, peu fiables. Il faudra donc qu’il évite la trappe pour gagner la partie.
C’est quand même drôle que les gens parlent de monsieur Dion comme chef de l’opposition, car selon moi, il ne gouverne pas grand chose.
Chef du parti Libéral? Oui c’est vrai, il en est le chef… mais seulement parce qu’il a su ce faufiler par la porte de derrière. Après ça piètre performance comme ministre de l’environnement, les gens auraient du savoir qu’il est tout « look » et zéro action.
Chef de l’opposition? Difficile à dire, monsieur. Duceppe semble pouvoir influencer plus de gens que lui… et la encore, ces deux leader de l’opposition font piètre figure face à monsieur Harper. C’est difficile de s’opposer à un gouvernement qui à accompli plus de chose en un an que leur partis en 5.
Des fois je me dis que les « autres » candidats Libéral ont laisser monsieur Dion gagner sachant bien qu’il sera sacrifié lorsque les Conservateurs gagneront la prochaine élection avec un gouvernement majoritaire…
Ce qui me fait penser, encore combien de temps avant que monsieur Duceppe abandonne la chaloupe fédéral pour venir tenter sa chance avec le Parti Québécois? Aura t’il le courage de venir s’affronter à Super-Mario?
Politique et manigance sont deux mots qui bien ensemble ;-)
L’analyse est tout à fait juste. Mario Dumont est un bon diable sorti d’une boîte de Cracker Jack. On ne sait pas encore quel jouet l’accompagne. Il est, somme toute, bien sympathique pour le moment. J’aime que cet homme ait cru en lui, qu’il ne se soit pas laissé décourager, qu’il soit audacieux, qu’il ait désarçonné Charest. Oui, pour le moment, j’aime bien.
C’est un winner.
Stéphane Dion est probablement un négligé négligeable. Il s’est faufilé entre Ignatief et Bob Rae. Il fut la surprise de la course. On n’aurait pas gagé sur lui. Mais voilà qu’il est là et il ne suscite pas d’enthousiasme. Il manque totalement de charisme, il n’est pas rassembleur et il doit son élection à son mépris du Québec.
C’est un looser; du moins en donne-t-il l’apparence.
Deux mystères, ces « misters ».
Malgré la note sans faute que lui donnent de nombreux commentateurs et analystes de la scène politique québécoise, parfois d’ailleurs avec cet air béat de ceux qui identifient leurs propres valeurs à celle de celui qui fait l’objet de leurs commentaires, Mario Dumont laisse voir dès à présent les contradictions de base qui sont la fait de tous les populistes. Porté vers la politique partisane par les éléments les plus réactionnaires de la petite bourgeoisie des villes et surtout par celle des campagnes et ajustant les premiers paramètres de son programme politique selon les désirs profonds de cette fraction de la société, le voilà maintenant qui bourdonne autour de toutes les plates-formes politiques dans l’espoir de forcer la main aux électeurs qui se laisseraient prendre à ce jeu.
Telle est sa volte-face au sujet de la vente du Mont-Orford et telle sont surtout ses avancées en direction des assistés sociaux. Mais cela demeure un calcul politique qu’il espère ne pas avoir à supporter vraiment, surtout en ce qui concerne le deuxième enjeu en faveur des démunis. Il sait bien qu’une fois au pouvoir, il pourra oublier cette promesse qui pour l’instant ne lui coûte rien. Les bailleurs de fonds qui se pressent maintenant à sa porte le savent d’ailleurs pertinemment eux qui conservent intactes les visions réactionnaires du véritable Mario Dumont.
Cette mise en scène ridicule pour les médias qui lui tendent la perche n’est rien d’autre que le dernier coup de bélier de celui qui ne rêve que d’une une chose, devenir Premier Ministre et qui est prêt à tout pour y parvenir, même à se donner des airs de comprendre la social-démocratie.
Nos deux sinistres « wanabe » confirment que public est devenu absolument incapable de se défendre contre l’assaut médiatique de Mindfuck Inc. et de ce que René Lévesque appelait, déjà dans son temps, « le pablum journalistique ».
« Les mensonges et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion. »- Paul Valéry
Stéphane est un mauvais garçon qui n’a pas voulu écouter son paternel.
« Depuis 1763, nous n’avons plus d’histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux. » – Léon Dion Politicologue et papa de Stéphane.
Comme la vie est cruelle.
Qu’un petit démagogue arriviste comme Mario devienne un politicien crédible en s’appuyant sur un populisme crasse n’est pas nouveau. Jean Chrétien en fut la preuve aussi irréfutable que tragi-comique !
Gardez la recette en mémoire, elle servira à nouveau pour les élections fédérales qui se pointent !
Prenez un bon vieux fond catho, bien dressé à l’obéissance aveugle, ajoutez un décervelage télé/radiophonique à haute teneur démagogique, liez la sauce en incorporant LA corde sensible des québécois qu’est la nostalgie ; spécifiquement celle de l’inconscience débilitante de la pré révolution tranquille, ajoutez les épices du syndrome de Stockholm et un brin de complexe d’infériorité et BINGO !
Les Québécois vont donner un gouvernement majoritaire au pire mouvement obscurantiste et criminel de mémoire nord-américaine. Belle gibelotte !
Merci Mindfuck Inc. « Ceux qui vont mourir te saluent ! »
La corporation « at large » y trouvera son compte et continuera impunément à transformer le citoyen en simple consommateur et pion militant du changement pour le changement.
La politique du fait accompli guerrier et le chantage à l’emploi du complexe militaro-industriel complète la donne.
« Un peuple ignorant est plus facile à gouverner » – Duplessis
« Waytago » les deux de pic !
Sans égard à leur parti et à leurs gaffes, Mario, Jean et André sont des copies conformes, bien qu’ils soient à la tête de partis soi-disant distincts.
Premièrement, les trois ont une seule et unique expérience, celle de la politique. Que savent-ils des réalités du marché du travail, celui de la discrimination envers les personnes âgées de plus de 50 ans, par exemple ?
Deuxièment, les trois s’inscrivent dans la foulée de leurs prédécesseurs. Aucun ne propose de véritable projet de société. Jean poursuit son action néolibérale teintée de préjugés à l’endroit de certains groupes. Mario dirige un parti dont les fondements sont constitués d’un ramassis de mécontentents des uns et des autres. André n’a rien d’autre à proposer que le référendum pour défendre la nécessité et l’urgence de la souveraineté du Québec.
Troisièmement, l’un et l’autre affichent un acharnement peu commun pour devenir ou se maintenir premier ministre. Le conversateur est devenu libéral. Depuis sa réélection, il s’approprie des idées du libéral devenu ultra conservateur. Enfin, le souverainiste a fait preuve d’un courage et d’une détermination hors du commun en s’affichant comme homosexuel et en faisant face aux commentaires disgrâcieux. De plus, il justifie la piètre performance de son parti lors de la dernière élection par le fait qu’il n’ait pu choisir SES candidats dans la région de Québec.
Quatrièmement, aucun n’a une pensée très articulée de la société québécoise. Qui de Jean, Mario et André mettra un terme aux accommodements religieux déraisonnables pour accommoder raisonnablement toute personne faisant des pieds et des mains pour se trouver un emploi ? Qui de Jean, Mario et André fera cesser la discrimination fondée sur l’âge à l’endroit des personnes de plus de 50 ans ? Qui de Jean, Mario et André proposera un véritable projet de société faisant appel à toutes les forces vives du Québec sans égard à l’âge des uns et de autres. Le Québec est malade d’une gestion à la pièce. Agissons !
On ne sait pas encore quand aura lieu la prochaine élection fédérale et c’est la même chose pour l’élection provinciale au Québec.
Mais d’ici là j’affirme ceci :
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto
Traduction.
Prends garde au boeuf par devant, à l’âne par derrière, à l’imbécile par tous les côtés
Je ne vais pas critiquer André Boisclair pour ses vacances, je crois qu’il en avait grandement besoin et qu’il devait réfléchir un peu. La question est de savoir s’il a profité de ses vacances pour réfléchir ou s’il a préféré faire le vide.
Toutefois, s’il est parfois bon de faire le vide, quand ton principal problème est le vide, je ne crois pas qu’il soit pertinent d’ajouter encore plus de vide !!!
Voilà pourquoi je me pose la question. A-t-il fait le vide ou a-t-il profité du moment pour réfléchir ???
Mario Dumont n’a pas arrêté une seconde. Non seulement il avait déjà pris le temps de réfléchir, mais en plus il est passé à l’action et il s’est montré très convaincant !!!
À André Boisclair et au PQ de prendre le temps de réfléchir et de nous proposer de quoi d’intéressant lors de la prochaine élection qu’ils voudront vraiment gagner !!!
Enfin, à Stéphane Dion et aux Libéraux de prouver qu’ils méritent de nouveau notre confiance, parce qu’en qui me concerne je veux rien savoir de ce chef et je n’ai pas encore pardonné au parti d’avoir volé les gens honnêtes (scandale des commandites, détournement de la Caisse d’assurance-chômage par le gouvernement fédéral (50 milliards de dollars ???), promesse non tenue d’abolir la TPS et j’en passe des meilleures).
Contrairement à certains, je trouve très habile de la part de M. Dion, que je n’apprécie pas particulièrement, de s’être entouré d’adversaires à la direction du parti. Ces adversaires ont rassemblé un grand nombre de voix lors du congrès et, en étant autour de M. Dion, ils sont ipso facto près du pouvoir.
Un cynique ajouterait que s’ils sont si près c’est pour mieux les surveiller, mais je ne suis pas de ceux-là.
M. Dion n’est pas un deux de pique. Je pense toujours que son élection était la pire chose qui pouvait arriver pour le Québec. Quand à l’avenir du Parti Libéral du Canada, je m’en moque particulièrement. Cela dit, je crois que le choix de M. Ignatief eut été excellent. Les libéraux se sont plantés, grand bien leur fasse.
Voyons maintenant si M. Dion sera un individu alpha, sans merci pour quiconque dans son parti lui cherchera des poux, ou bien sera-t-il un grand séducteur qui saura circonvenir ses adversaires. On a déjà eu un échantillon de son savoir faire avec cette audacieuse manoeuvre de coalition avec les Verts. Cela n’a fait aucun heureux dans son parti, car il a favorisé un adversaire politique à des fin de grandes politiques. Tous ne sont pas visionnaires, et les gens froissés par cette décision unilatérale, courageuse, aurait dit Sir Humphrey de » Yes, Minister « , vont sans doute lui réserver un chien de leur chienne qui saura mordre au moment opportun.
En entrevue, M. Dion a affirmé avoir la couenne dure. Saura-t-il ausi rendre coup pour coup et plus encore? Encaisser, c’est bien. Démolir l’autre, c’est mieux. M. Dion a lu Machiavel. Il l’a peut-être enseigné. Saura-t-il le pratiquer? Je ne serais pas surpris.
Attachez vos ceintures.
Et pourtant, la devise des célèbres mousquetaires était : «Tous pour un, et Un pour tous»! Certes, nous héros d’ «Alexandre Dumas» ne ferait pas, que se battre à coups de cape et d’épée, mais le feront à coups de couteaux verbaux! C’est, que nous sommes au XXI nième siècle, et que tout ne peut se trancher aussi facilement. L’époque manichéenne, n’existe plus. Parfois, Mario à raison, par contre, André n’a pas totalement tort, et Jean sait argumenter. Et comme, la situation ne serait pas assez complexe ainsi, il s’en ajoute un quatrième : ah-ha! Ce dernier, (Stéphane) n’a aucune crédibilité. On essaie, de tenter d’y croire, mais en vain! Or, la question n’est même plus de savoir si, il faudrait faire ceci, ou agir comme cela, ou de faire attention, à la VRAIE droite, ou pire, la mauvaise GAUCHE! Comment, notre joyeux trio, va-t-il tenir le coup, juste une année? On peut s’interroger? S’inquiéter? S’en foutre totalement? Ou, simplement les regarder, embrochés les uns aux autres, jusqu’à leur dernière goutte de sang? C’est la «Croix Rouge», qui va déguster! Sérieusement, tout compte fait, c’est encore le temps qui donnera raison, au véritable «leader» politique. On prend des paris?
Il y a deux mois, presque tout le monde [bien sûr à part 1/3 des électeurs] se moquait de lui, de son parti et de ses candidats. Mais aujourd’hui, à écouter parler les journalistes ainsi que monsieur et madame tout le monde, la province entière a voté pour Mario.
Le québécois moyen n’a aucune fierté. Sa dignité? Ha! C’est simple, il n’en a aucune!
Gang d’hypocrites! C’est hilarant de voir le nombre de personnes qui se sont rangées du côté du futur premier ministre. De ‘pas d’expérience’ et ‘équipe médiocre’, l’ADQ et Mario Dumont sont passés au rang des incontournables de la politique québécoise. Charest ressemble de plus en plus à un roi déchu, un monarque qui a perdu son trône aux mains du peuple qui en avait ras-le-bol de ses paroles vides. Et Boisclair? Who cares? Son propre parti est à la veille de le virer à coups de pieds dans le derrière. C’est simple, si l’on écoute les nouvelles du soir, seulement Mario Dumont a désormais l’envergure d’un premier ministre.
Les journalistes péquistes et libéraux se sont fermé la trappe, parce que les élections passées, il ne sert à rien de poursuivre la campagne de salissage. Ils ont voulu nous faire peur, mais ça n’a fonctionné qu’avec la même gang qui voteront toujours PQ ou PLQ de toutes façons.
Mais les vautours sont encore là, ils attendent patiemment qu’une autre chance s’offre à eux pour bouffer de l’adéquiste. Soyons vigilant, il n’y a rien de pire qu’un perdant qui se colle au vainqueur. Il n’a que faire du bon sens ou même de ses propres convictions, il ne cherche qu’être dans le cercle des vainqueurs…
Sauf que ce type d’individus n’a rien d’un vrai gagnant.
Stephen Harper compte à peine 2 ans au pouvoir d’un gouvernement fortement minoritaire et il a déjà réussi sur plein de dossiers que ni Martin ni Chrétien ne pouvait faire avancer. Je pense à la reconnaissance de la nation québécoise, de l’effort louable sur le front du déficit fiscal, du vote libre sur le marriage gai qui met fin une fois pour tout au débat etc.
Les observateurs politiques québécois ont souvent cette fâcheuse tendance à diaboliser Harper et ses politiques qui seraient aux »antipodes » des valeurs des Québécois.
Quelques exemples:
-les Québécois croient fortement à la protection de l’environnement et soutiennent le protocole de Kyoto; réalité: sur le terrain, ce sont les Québécois qui ont le pire déficit environnemental au Canada et ce depuis fort longtemps. Montréal fut la dernière grande ville en Amérique de Nord à se doter d’un système de traitement primaire des ses égouts- nous n’avons même pas de traitement secondaire. Il est facile d’appuyer Kyoto quand tu n’as aucun sacrifice à faire pour atteindre les objectifs, comme dit si bien M. Duceppe: »c’est le problème de l’Alberta, c’est pas le nôtre »
-Harper consacre une bonne partie des surplus à la réduction de la dette. Ce serait contre les principes des Québécois car nous préférons prendre cet argent et la dépenser dans des programmes destinés aux moins bien nantis. Réalité: l’endettement chronique n’est pas une valeur québécoise mis à part le 4 % de votants QS.
-Harper est un clone de Bush et fait sa sale besogne en Afghanistan. Réalité, Chrétien a envoyé nos soldats dans une mission sanctionnée por L’ONU, Harper l’a continuée mais lui veut bien équiper nos soldats. Nos alliés en Afghanistan, incluant la France, L’Allemagne et les Pays Bas apprécient immensément nos efforts.
Si ce sont là les pires exemples de la vraie droite que craint Mme Legault, je me demande encore de quoi elle a si peur?
On ne peut nier que la situation est précaire pour Stéphane Dion et qu’elle paraît bien rose pour Mario Dumont. Mais dans les deux cas rien n’est joué. M. Dion n’est peut-être pas le chef qu’il faut, mais la conjoncture politique peut à un moment ou l’autre jouer en sa faveur et par ricochet le parti libéral. Le parti conservateur vit un vrai scandale en ce qui concerne les prisonniers afghans remis par le Canada sans s’être assuré de leurs conditions de détention par l’Etat afghan. Et voilà aussi que le plan remis par M. Baird, le ministre de l’environnement, renie de facto, la signature de Kyoto.
Quant à Mario Dumont , tout semble parole d’évangile avec ses clips bien placés dans les médias. Le réveil de ses électeurs sera brutal quand il devra livrer la marchandise. C’est le même Mario Dumont qui voulait retourner, il n’y a pas si longtemps, 25,000 assistés sociaux sur le marché du travail et qui maintenant, se fait le défenseur des assistés qui sont coupés de leur chèque de prestations.C’est aussi le même qui se réveille maintenant et se porte à la défense de l’intégrité du Mont Orford. C’est si simple de promettre, mais il y a loin de la coupe aux lèvres avec cette idée d’autonomie pour le Québec et ce, dans la Constitution. Il devra dans un premier temps porter son parti au pouvoir. Ses adversaires vont se battre durement. Ceci dit M. Charest et M. Boisclair , bien qu’affaiblis, vont orienter leur parti respectif dans une réflexion qui sera ,je l’espère, bénéfique pour le Québec. Par exemple,un Congrès au P.Q. , dès cette année me semble très souhaitable.
Pour moi la grande question , c’est la raison de l’existence du Bloc Québécois. Il serait sans doute temps pour les troupes du Bloc de penser à tirer leur révérence avant que les québécois leur fasse savoir de quitter la scène politique. A mon avis, le NPD pourrait combler le vide ainsi créé . Surtout que les trois partis principaux au Québec vont s’aligner dans des positions autonomistes à divers degrés.
J’avais les larmes aux yeux quand j’ai vu aux dernières élections le passage de l’ADQ au pouvoir. Un Québec maintenant devenu de droite. Ouch. Pour l’instant les électeurs voient la « petite lune de miel des jeunes marmots ». J’ai hâte de voir ce qui arrivera quand il tentera de privatiser tout et rien. Je n’ai pu m’empêcher d’écouter la chanson « Super Mario » de Loco Locass ce soir là et j’en avais froid dans le dos. Je vous laisse avec l’extrait suivant de cette chanson.
« Depuis qu’tas dropé ton drapeau
Tu sais pu quoi faire de ta peau
Ça fait qu’tu fais comme le troupeau
Pis tu joues à Super Mario »
Amen
Je suis bien obligé d’admettre comme plusieurs québécois et canadiens que notre vieille gauche centriste est au sol et ne semble plus vouloir se relever après le kao administré par le gant de la droite montante. Je réalise que ce n’est pas seulement chez nous que le phénomène est observable, mais aussi ailleurs en europe; la France nous en donne un bon exemple avec le résultat du premier tour à la direction de la présidence. Les gens de ma génération sont étourdis parce qui se passe actuellement. Tous nos vieux ressorts ne marchent plus. quelque chose nous suit, quelque chose nous pousse; c’est la nouvelle génération de politiciens. Et je dois confesser que j’aime leur énergie, leur force de conviction. Ils savent rejoindrent l’électeur. Mario Dumont m’a épaté tout le temps qu’à duré la dernière élection au Québec. Pourtant je suis un adversaire idéologique. La même chose à Ottawa. On ne fait plus la politique comme (hier) autrefois. Le malheur est que toute cette belle jeunesse va à l’encontre de mes convictions politiques. Je ne suis pas heureux de voir Harper en face, au pouvoir à la chambre des communes à Ottawa. Mais, comme dans toute chose, il faut que jeunesse passe. Nous devons admettre que le temps de la gauche est écoulé. Voilà que le balancier de toute chose ramène l’heure du côté droit de l’horloge. Espérons donc, que ce soit la droite qui reprenne nos rêves de sociaux-démocrates finis. C’est ce que le thème de l’environnement forcera les politiques à plus de pragmatisme sur le plan social. Ce que n’a pu faire la gauche, si on peut l’appeler comme ça ! Je déteste aimer Harper !
C’est pas compliqué :la pire chose qui pourrait arriver au PQ serait de choisir Gilles Duceppe à sa tête. Le Parti serait alors lui-même couvert d’un énorme bonnet et l’électorat le transformerait en bonnet d’âne : en punition dans le coin pour l’éternité.
Il semble donc que l’ADQ ne soit plus une farce passagère et devienne l’alternative. Mais que ce monde est triste mes amis. Que ce monde est foutument triste. Harper-Charest au pouvoir, Dumont-Dion pour opposition et Layton-Boisclair pour les clowneries des tiers-parti. Y a-t-il vraiment un leader quelque part pour remettre ce pays en selle et affronter les défis gigantesques qui pointent à l’horizon immédiat ? Un vrai leader ? Ahhh…come on ! Pas Justin Trudeau quand même !
Ou sont les 2 de piques?
Mais moi je dis que nos 3 acteurs vedettes provinciales Charest, Dumont et Boisclair. Tout comme Hollywood il y a aussi nos acteurs fédérals Harper, Dion et autres. Je crois que tous ces acteurs ont oublié la base que l’ont a appri soi dans le cathéchisme ou sur les banc de classe ps.(faud pas trop parlé de religion car on pourrait chocqué nos invités vennant de l’étragé?)
C’est dommage de comparer des politiciens à des 2 de piques. Mais moi je crois qu’ils sont comme les acteurs ils font des $ou$ comme de l’eau et souvent aux profits des plus démunis.
Dans ma pensée, j’espère m’y trompé car c’est nous qui continuons à élire ses acteurs comme dirigeant politicien…?
La victoire de Mario Dumont m’a réjouie. Enfin, les Québécois ont eu assez de « guts » pour se lever debout et exprimer haut et fort leur mécontentement envers leurs deux plus grandes instances politiques. « Clean up your act ! », est le message lancé au Parti Libéral et au Parti Québécois. Souhaitons qu’ils l’entendent !
Quant à la prochaine élection fédérale, les Canadiens auront-ils aussi le courage de se lever pour manifester leur mécontentement en votant Layton (NPD) ?
Comme une moquette que l’on doit secouer de temps en temps pour la rafraîchir, nos politiciens se sont encrassés. Il est grand temps de les secouer !
La victoire de l’ADQ démontre que le ménage du printemps est bel et bien commencé. Espérons que les Canadiens profiteront des ventes de balais !
On n’a qu’à regardé comment ces deux chefs, Mario Dumont et Stéphane Dion, se comportent devant les caméras pour se rendre compte que un l’a, et l’autre pas. Mario Dumont démontre beaucoup de confiance en soi et semble sûr de lui. Lorsqu’il avance quelque chose, il est prêt à le défendre. Il fait preuve de leadership, c’est quelque qu’on hésite pas à suivre.
Alors que Stéphane Dion n’a jamais certain de ce qu’il dit. Son élection est d’ailleurs un peu controversée, et lui-même commence un peu à l’être. Il manque définitivement de charisme. C’est quelqu’un qu’on regarde aller mais qu’on est pas vraiment prêt à suivre de peur qu’il se « casse la gueule » et nous entraîne dans sa chute.
L’un est tout le contraire de l’autre. Mais les enjeux ne sont pas les même. Alors que Mario Dumont est très content de se retrouver dans l’opposition officielle, Stéphane Dion n’aspire qu’à déloger Stephen Harper et de prendre sa place comme premier ministre du Canada; son poste comme chef du PLC en dépends d’ailleur. Si il ne réussi pas aux prochaines élections, il sera en grand danger. Alors que Mario Dumont n’a rien à perdre (les élections viennent d’avoir lieu) et même si il ne remporte pas le pouvoir aux prochaines élections, ce serait sans grandes conséquences pour lui.
Mario Dumont serait peut-être plus crédible comme chef du PLC, mais Stéphane Dion ne sera jamais le bienvenu au Québec, comme chef de n’importe quel parti…
À moins d’une catastrophe, Mario Dumont se dirige lentement mais sûrement vers le pouvoir. Il y a trop un grand mouvement qui l’appui et cela ne fait qu’augmenter depuis les élections. Son idée d’état autonome est entrain de rallié tout les partis et les souverainistes. S’il continu comme ça, il va remporté une victoire écrasante sur ces vieux adversaires qui ne font jamais preuve de changement.
Du coté de Stéphane Dion, il ne faut paniquer, mais il est grand temps qu’il prenne les choses en main. Je ne comprends pas pourquoi il ne dénonce pas haut et fort la position du gouvernement Harper sur le dossier en Afghanistan, cela pourrait être son cheval de bataille et il rallierait beaucoup de gens à ses coté avec ça. Il ne faut pas oublier le projet d’environnement des conservateurs que même Al Gore dénonce, là également il a rater une belle chance de se faire entendre. Bref, deux oppositions totalement différentes.
Mario est comme plusieurs chefs qui viennent de goûter à la possibilité du pouvoir. Il est énervé, excité et a le vent dans les voiles… laissons-lui toutefois quelques mois à l’Assemblée nationale, et vous verrez la balloune se dégonfler… pas qu’il n’est pas bon. C’est plutôt que les journalistes vont surveiller tous ses faits et gestes et il tombera inévitablement dans quelques pìèges.
Stéphane… il est déjà tombé dedans. D’ailleurs, il ressemble plus à Obélix qui est tombé dans la potion magique étant jeune et qui, depuis, en a des effets permanents!! Stéphane peut être un excellent second violon. On l’envoie à l’attaque, comme Chrétien le fit jadis avec sa loi sur la clarté, et il fonce sans réfléchir aux conséquences de ce qu’il fait. S’il avait eu, à cette époque, quelques visées sur le pouvoir, jamais il n’aurait accepté ce rôle, qu’il traine comme un boulet depuis et qui lui coupe tout le Québec francophone. Stéphane, c’est une erreur de parcours que les libéraux finiront par réparer bientôt, j’en suis convaincu!
Le Québec est aussi divisé que le Canada l’est depuis quelques scrutins. Durant les 3 dernières élections fédérales les parti quels qu’ils soient se régionalisent. L’ouest pour les Conservateurs. L’Ontario pour les Libéraux, Le Québec au Bloc et le NPD est par idéalogie dans les maritimes avec quelques députés dans la zone tampon du Manitoba et de la Saketchewan. Le Québec subit le même phénomène. Le Québec anglo et allophones pour les libéraux, Le Québec profond pour les adéquistes et comme le NPD au fédéral les péquistes sont soupoudré un peu partout sur le territoire. Le Québec vit un sydrôme René Lévesque. Ce grand politicien à mis la barre tellement haute au niveau du charisme, que le québécois vas toujours voté pour celui qui lui ressemble le plus. Le Québec vote pour le chef et jamais pour le parti. Sans Bouchard le référendum de 1995 n’aurais jamais atteint ce sommet. Sans Trudeau le Québec serait surement indépendant depuis 1980. Sans Duplessis le Québec serais surement plus colonisé qu’il l’est aujourd’hui. Comme disait Étienne de la Boétie. Montre la lune à l’idiot et il regarde le doigt. Eh bien le lune c’est l’indépendance et le doigt c’est le chef su PQ. Harper est un bon politicien en soit. Charisme Zéro mais il a vraiment fait ce qu’il à promis… et c’a c’est nouveau. Mario charisme moyen mais contenu zéro. Les québécois ont voté pour le gars. et c’a c’est pas nouveau. J’ai une idée pour un sondage en ce moment: Nommez moi 5 promesses de l’ADQ. J’extrapole un peu mais je suis certains que 90% des gens ne pourrons pas en nommer 3 à part les chèques pour les familles.
L’ADQ ressemble beaucoup à la ville de Québec. Belle en surface mais conne comme la lune en dedans