Commençons par l'incontournable. L'arrivée d'une femme à la tête d'un parti politique au Québec, quel qu'il soit, est une nouvelle formidable. Enfin, on vient de briser la "culture d'entreprise" des partis où le sommet était réservé aux hommes.<p>Mais rendons aussi à César ce qui revient à César. <b>Jean Charest</b> y a également contribué en s'assurant que les femmes occuperont une place importante dans les sociétés d'État et en formant son conseil des ministres d'autant de femmes que d'hommes. Souhaitons que les prochains gouvernements garderont le pli. <p>Passons maintenant à <b>Pauline Marois</b>. Lorsqu'elle a annoncé sa candidature à la chefferie du Parti québécois, elle a dit que si les militants la "choisissent", ses nouvelles orientations viendront avec elle, dans ce qu'elle appelle la "corbeille de la mariée".<p>Sans enlever aux qualités de Madame Marois, avec un couronnement imminent, notons que le "choix" est ici inexistant. Et c'est parce qu'il y a absence de choix, qu'il est d'autant plus important de jeter un bon coup d'oeil sur ce que contient cette fameuse corbeille de la mariée. <p>Madame Marois a le mérite d'être claire. Sa corbeille comprend au moins deux bouquets: la "modernisation de la social-démocratie" et la "rupture avec le piège d'une obligation référendaire". Ce sont ses mots.<p>Pour son premier bouquet, Madame Marois veut un "État plus efficace". Hormis que vous n'entendrez jamais un chef de parti souhaiter un "État moins efficace", la formule, on en conviendra, peut vouloir dire bien des choses.<p>Bien qu'elle en sera l'ultime arbitre, d'aucuns s'inquiéteront de savoir que <b>François Legault</b> et <b>Joseph Facal</b> ont planché sur cette "modernisation" de la social-démocratie. De bien bonnes personnes, mais qui sont néanmoins clairement identifiées à l'aile droite du PQ.<p>Un petit indice en est venu de Madame Marois. Parlant de familles, plutôt que d'offrir tel ou tel service, a-t-elle dit, on va réduire les impôts de certaines pour leur donner les moyens de faire des choix. <p>Réduire les impôts pour pallier un service public est pourtant une recette classique de la droite qui ne fonctionne pas. La raison en est simple: ça prive l'État de revenus importants pour ces mêmes services tout en retournant aux contribuables des sommes qui ne seront jamais suffisantes pour "se payer" un service équivalent. <p>Un exemple: même si on réduisait les impôts d'une famille de 2 000 $ -ce qui est déjà rêver en couleurs- ça ne lui donnerait que 38 $ par semaine tout en privant l'État des sommes nécessaires pour ouvrir de nouvelles places en CPE.<p>Mais attendons la plateforme de Madame Marois pour savoir si le diable se cachera, ou non, dans les détails.<p> <p><b>LA PARENTHÈSE</b><p>Le deuxième bouquet de la corbeille de la mariée touche la souveraineté. "On va cesser de parler de l'échéancier et on va parler du pays", a dit Madame Marois. On pardonnera à ceux qui ont une bonne mémoire olfactive de trouver que ce bouquet dégage un parfum familier de "conditions gagnantes".<p>On sent, par contre, qu'il pourrait s'ajouter quelques nouvelles fleurs à ce bouquet, courtoisie de "Chez Mario", un fleuriste maintenant très en demande…<p>Madame Marois semble ouverte face à l'autonomisme de Mario Dumont. Elle dit vouloir appuyer toute revendication de pouvoirs pour le Québec à l'intérieur du Canada. Mais la vraie question est: ayant mis de côté le référendum, si elle prend un jour le pouvoir, empruntera-t-elle cette même voie, en attendant? Ce serait important de le savoir.<p>On peut être pour cette vision des choses ou on peut être contre, mais il est impossible d'en nier le sens réel: la souveraineté, comme objectif concret dont le PQ viserait la réalisation après sa prise du pouvoir, est mise entre parenthèses, comme à l'époque des conditions gagnantes.<p>Car on aura beau vouloir dissocier la réalisation de l'option du PQ du référendum – en opposant ce qu'on appelle maintenant les "référendistes" aux "souverainistes" -, il reste qu'elle ne pourra se réaliser sans le recours à un moyen précis, quel qu'il soit. En "parler" et "écouter" ne suffiront pas.<p>Quant à attendre maintenant que "le peuple envoie lui-même le signal" pour un référendum, comme on commence à le dire au PQ, on se demande bien comment le peuple s'y prendra du moment où ce parti n'en demanderait plus le mandat en campagne électorale? <p>Si, comme le dit Madame Marois, le PQ doit plutôt "parler du pays", il faudra aussi voir de quelle manière concrète elle entend le faire. Lorsqu'au Téléjournal, cette question importante lui a été posée, elle n'avait, pour le moment, aucune réponse. <p>À cette enseigne, comme à celle de la "modernisation" de la social-démocratie, sa plateforme sera sûrement plus concrète.<p>Quoi qu'il en soit, avec un couronnement, les dés sont jetés. Les péquistes ont, dans les faits, une nouvelle chef. Comme elle l'a dit avec clarté et détermination, elle arrive fin prête avec sa corbeille de mariée.<p>Seul l'avenir dira si le mariage aura été pour le meilleur ou pour le pire.<p>
« L’arrivée d’une femme à la tête d’un parti politique au Québec, quel qu’il soit, est une nouvelle formidable. »
Qu’est-ce que c’est que cette affirmation totalement absurde ? JE suis féministe. J’AI voté pour Françoise David. Mais jamais je ne dirais que l’arrivée d’une femme à la tête d’un parti politique QUEL QU’IL SOIT est une nouvelle formidable !
Franchement ! J’ose espérer que vous ne le pensez pas sincèrement ! Je ne parle pas de Pauline Marois, ici, je parle de « quel qu’il soit ». Vous pensez que Big Sister serait mieux que Big Brother ? Personnellement, je préfèrerais un parti démocratique gouverné par un homme qu’un parti totalitaire gouverné par une femme.
Quand Kim Campbell nous avait dit de ne pas voter pour Jean Chrétien parce que nous ne voudrions pas d’une face d’handicapé pour représenter le Canada, j’ai été éminemment déçue. Une femme qui avait cette chance de se hisser au pouvoir pour ensuite débiter de telles aneries !
Je suis pour l’égalité des sexe, certes. Mais pas à n’importe quel prix. Quand je vote pour quelqu’un, je vote bien davantage parce que ses valeurs représentent les miennes (féminisme, écologisme et égalité dans le cas de Françoise David) que parce qu’il est du même sexe, de la même race, de la même génération ou de la même classe sociale que moi.
La resurrection de Pauline Marois au P. Q est de mauvaise augure pour le parti et le fait qu’elle soit une femme ne changera rien. Il faut cesser, Madame Legault, de répéter, sans cesse, la rengaine de votre féminisme dépassé. Dans notre conjoncture mondiale actuelle, il n’est plus question de femme ou d’homme mais bien d ‘humains qui, collectivement, vont réussir un projet ou vont échouer. le P.Q est à la dérive, quelque que soient les circonstances à venir. Vous l’avez soupçonnez vous-même, Pauline Marois est un fantôme du passé qui vient rehanter le P. Q. Elle est dépourvue d’idées nouvelles et n’a rien à proposer pour relancer le parti. Elle aussi, va copier les idées de Mario Dumont. Déjà, sans l’accord de son parti, elle est en faveur du dégel des frais de scolarité pour se mettre au diapason des deux autres chefs de partis. Nous avons connu une Pauline Marois autoritaire, arrogante et entêtée. Elle est toujours la même. Elle ne m’impressionne pas du tout. Elle aussi, va se heurter à un mur…la souveraineté du Québec est un fait fondamental du programme du P.Q. En l’éliminant ou en le dénaturant, Pauline Marois s’engage sur la voie du non-sens . La mariée est habillée de noir et portera malheur…
Veuve de qui ou de quoi?
Pauline Marois n’a pas toujours vécu de politique. Elle fut longtemps une technocrate. Rappelons-nous cette époque où elle oeuvrait dans le domaine des affaires sociales. Époque où, militante effrénée du Parti Québécois, certains la coiffaient du titre de « pure et dure ».
Disons qu’elle l’était au moment où ça ne craignait pas. Je veux dire par là que Pauline Marois ressemblait énormément à l’image du bon vieux partisan typique que l’on reconnaissait lors de la naissance du PQ, celui qui pouvait flirter avec la gauche, voir même l’extrême-gauche, car de toute manière PQ et pouvoir, ça ne pouvait pas aller ensemble.
Nous étions, et Pauline Marois en était alors que Duceppe distribuait des tracts communistes, à l’ère des idées «pures» sans être tout à fait «dures». L’État se construisait autour de ses technocrates qui prenaient un malin plaisir à l’organsiter d’une main et le saboter de l’autre. Nous vivions de rhétorique|
Une fois entrée en politique active, rapidement Pauline Marois, de par sa forte intelligence et une ambition non dissimulée, modifie ses perceptions. Nous devons dire qu’avec elle, le pouvoir change mais ne corromp pas, car son honnêteté est irréprochable, si on excuse la petite histoire avec son mari, mais ça c’est du passé.
Elle s’habitue au pouvoiir, lui donne même une autre dimension, celle que les partisans du PQ n’ont pas. Pour eux, c’est l’indépendance au pouvoir alors que pour elle c’est le pouvoir par l’indépendance. Plus que s’y habituer, elle y prend goût, découvre que petit à petit, pas à pas, la tradition politique péquiste s’avèrera un boulet accroché à son pied, la ralentira. Prenant un peu de distance, elle se fait des amis hors du parti, là où, aujourd’hui, se trouve sa grande force la faisant craindre dans les rangs du PQ: les gens du peuple l’aiment comme on aime une politicienne pragmatique.
Cela lui servivra pour son veuvage d’avec les durs du parti, davantage pour son mariage au peuple.
Que ce soit une femme ou non, la problématique demeure et la seule chance que le PQ reprenne un jour le pouvoir sera du fait que justement c’est une femme qui le gère et le mène…donc, la nouveauté.
J’ai toujours voté PQ et je ne suis pas honteux même ces temps-ci.
Toutefois, cela commence à être gênant de n’avoir encore personne qui peut m’expliquer de quoi sera fait mon pays un jour, quel sera ses moyens, ses relations internationales, ses exportations, son mode de scrutin etc…
À mon avis, tant que cela ne sera pas expliqué….rien ne changera foncièrement et seul l’image du parti qui est celle du chef fera en sorte que le pouvoir changera de main aux 4 ou 8 ans.
La roue tournera encore et encore…dans le vide.
Oublions que Pauline est une femme. Elle fait partie de la vielle garde de Parizeau, Chevrette, Landry qui n’ont jamais réussi à convaincre le peuple québecois de se doter d’un pays. Et à chaque revers, l’amertume et les coups bas fleuves. Rappellez-vous des commentaires de vParizeau en ’95, de la facon un peu cavalière que Mme Marois a claqué la porte suite à sa défaite face à Boisclair refusant de se rallier au nouveau chef.
Voilà qu’elle nous parle de consensus, de rapprochement. Je n’y crois plus. Le fiasco Boisclair couplé à la controverse autour de l’arrivée et le départ rapide de Duceppe me laissent perplexe.
Une femme à la chefferie. Excellente idée mais je ne suis pas convaincue qu’on a trouvé la bonne!
Pauline Marois par dépit? Vous soulevez dans votre chronique que le choix d’un chef à la direction du PQ est inexistant. Est-ce vraiment le cas ou n’est-ce pas plutôt un revirement de situation qui porte le PQ vers le couronnement de Pauline Marois à la chefferie du parti?
Lors de la dernière course à la chefferie, Mme Marois termine deuxième derrière André Boisclair. Elle se retire, la tête haute et durant l’année elle se fait discrète, réfléchit au parti, semble se positionner. La chute d’André Boisclair et du parti dirige le leader vers la sortie. Naturellement, Pauline Marois resurgie. Le parti n’a pas beaucoup de choix, un jour M. Duceppe se voit chef du parti, le lendemain il se désiste. Pourquoi? Pour ne pas faire de course justement, pour assurer un ralliement clair et unanime vers celle qui mérite d’être couronnée, vers celle qui détient l’expérience, certaines idées et qui pourra peut-être arriver à rassembler les membres de son parti vers une vision claire de ce que le PQ veut et de ce qu’il devrait devenir au cours des prochaines années.
Le Parti Québécois, à l’heure actuelle, ne peut se permettre une course à la chefferie qui ne ferait qu’effriter encore plus ses troupes. Diviser ses membres. Non, le PQ doit se rassembler et couronner. Le choix de Mme Marois s’impose de lui-même. Reste à voir comment elle nous présentera son bouquet. Comment elle ralliera son parti et les partisans. Intéressant. Très intéressant. C’est à suivre.
J’avoue que certaines analyses dont vous nous faites part m’ont échappées. Si vous avez raison et que Pauline Marois continue dans la voie que vous semblez avoir vue, l’arrivée d’une femme à la tête d’un parti politique n’amènera pas plus de changements que la fois où les membres ont élu un jeune comme chef. On a beau choisir un chef parce qu’il est jeune, homosexuel ou une femme pour se faire croire qu’on évolue, mais si les idées prônées par ces gens sont de droite, y a-t-il vraiment changement? Si le PQ se colle trop aux politiques de l’ADQ, il risque de disparaître car pourquoi conserver deux partis qui nous proposent la même chose? Et on va préférer un jeune parti qui ne nous propose que de vieilles idées.
Si le Parti Québécois décide de copier le Parti Libéral et de piger dans le programme de l’Action Démocratique du Québec, peut-être assisterons-nous enfin à l’émergence de Québec Solidaire et ce, plus rapidement que la population, les analystes politiques et que les partis politiques ne l’auraient cru.
… Il n’y aura PAS d’élection référendaire. D’ailleurs, y a-t-il UN SEUL candidat crédible que ce courant ultra-minoritaire (auquel vous appartenez) pourrait pousser à la tête du Parti Québécois? Pour mémoire, Jacques Parizeau lui-même n’a PLUS JAMAIS soutenu cette position après le congrès d’orientation de 1974 où le PQ l’a abandonnée. Donc, à moins que vous ne décidiez de vous lancer à votre tour dans la bataille politique, vous recommencerez très bientôt à critiquer le seul parti souverainiste réel au nom d’un souverainisme rêvé!! Comme une bonne gérante d’estrade que vous êtes!
Je suis féministe. Je crois que les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire pour gagner leur véritable égalité dans cette société érigée pour et par les hommes. Mais voyez-vous, ce n’est pas parce que des femmes vont en politique et accèdent aux plus hauts échelons que je vais toutes les appuyer. Je respecte trop la chose politique pour la réduire à une simple affaire de sexe. S’il suffisait d’élire des femmes pour régler la question du sexisme, il y a longtemps qu’on n’en parlerait plus. Margaret Thatcher n’était-elle pas une femme? Et Condaleezza Rice, n’est-elle pas une femme? En quoi ont-elles fait avancer la cause des femmes, si ce n’est de démontrer qu’une femme peut parfois être aussi pire qu’un homme dans l’exercice du pouvoir.
Quand je mets mon x sur un bulletin de vote, je ne regarde ni le sexe, ni la couleur, ni l’âge des candidats. Ce qui détermine mon choix, c’est avant tout, les valeurs qu’ils portent, leurs compétences et leurs qualités de leaders et d’êtres humains. Rien à voir avec le sexe, la race ou la religion! Si le meilleur candidat est un nain bleu trans-sexuel musulman, il aura mon vote. Idem si c’est une femme blanche, babyboomer et québécouèse.
Pauline Marois a mon appui, pas parce que c’est un femme, mais parce qu’elle réunit tous les critères de l’emploi. Ses valeurs, ses compétences et son expérience parlent pour elle. C’est une femme? Tant mieux! C’est un bonus, pas un facteur déterminant. Pour ce qui est de la corbeille de la mariée, je trouve cette image déplacée. La chefferie du PQ n’a rien d’un mariage. On devrait plutôt parler d’une aventure passagère qui ne dure toujours que le temps d’un flirt. Le PQ a beau avoir essayé la formule du mariage gai avec Boisclair, ça n’a pas duré bien longtemps. Comme quoi, on a beau être pour le mariage gai, ce qui vient avec, c’est le divorce gai. Rien de bien nouveau sous le soleil. Et si on s’en tenait à l’union libre? On pourrait toujours éviter les frais de divorce! Juste au cas…
Mettre une femme à la tête d’un parti peut être considérer comme une victoire mais dans les circonstances actuelles, la cause féministe n’a rien à voir. Je me fou complêtement que ce soit une femme qui gagne, je veut juste que ca fonctionne… La cause féministe est plus importante que le parti selon votre pensée.
Mettre Pauline Marois à la tête du Parti Québécois c’est dire qu’on n’a pas eu notre leçon. Les partisanes féministes voteront pour elle parce qu’elle est une femme! Ridicule. Le curriculum de Pauline est certes bien rempli mais les nombreuses erreurs qu’elle a commises lorsqu’elle était dans le parti n’annonce rien de bon pour le futur…
Il y a un manque de choix, nous sommes confinés à la choisir puisque c’est la seule qui a l’expérience nécessaire, sans pour autant avoir le charisme ni le dynamisme de certains autres. Je me demande sincèrement si nous allons revenir au même débat encore une fois, si nous allons faire de la pression pour qu’elle quitte. Elle n’a pas l’étoffe d’un grand chef de partie. Il faut quelqu’un exceptionnel pour faire avancer une cause exceptionnelle.
Le fait d’être une femme ne doit pas lui donner plus de chance, c’est enfantin. Si un homme est meilleur qu’elle, la place de chef doit lui revenir. Sommes-nous près à faire tomber le parti pour une question d’image….
Cette fois nous devrons réfléchir… question de vie ou de mort…
Enfin mon rêve se réalise : celui de voir un jour les femmes occuper leur juste place en politique. Voici le jour arrivé avec M. Charest qui s’est assuré que les femmes occupent une place importante dans son gouvernement en formant son conseil des ministres d’autant de femmes que d’hommes. Espérant que ceci incitera les femmes à aller voter aux prochaines élections.
La bonne nouvelle est que Pauline Marois a compris et met de côté le référendum sur la souveraineté pour le moment. Pauline Marois était la candidate la plus déterminée à succéder au chef Landry. On l’avait à l’époque qualifié d’épouvantail à péquiste, avec ses options qui ne font pas dans la dentelle. Et que dire de Gilles Duceppe qui s’est littéralement fait planté par Pauline avec ses manières audacieuses qui lui ont visiblement nui.
Les péquistes sont rentrés chez eux. Le PQ semble plus que jamais condamné à diriger une province , peu importe qui est aux commandes du navire. J’aurais certainement reviser mon droit de vote si Mme Marois avait été à la tête de son parti lors des dernières élections.
Mme Marois a des paroles sensées. On voit bien qu’elle sait de quoi elle parle. Je crois qu’elle fera un meilleur boulot qu’ André Boisclair. J’oserais dire que pendant que les hommes font la guerre, les femmes réfléchissent.
Les hommes ont un peu de difficulté à considérer les femmes sur un pied d’égalité. Peut-être parce qu’ils vivent dans une société matriarcale ? Toutes les cultures ont une image de l’homme comme dominateur. Cela va changer avec des femmes au pouvoir.
Mme Marois a démontré tant de force et elle m’a impressionné devant ces hommes au pouvoir. Faut dire que les hommes sont encore préférés aux femmes dans 64% des cas pour gérer. C’est pour cette raison qu’on l’ont doit appuyer ces femmes qui ont tout pour réussir, car qu’on le veuille ou non, ce sont les hommes qui tiennent le gros bout du bâton. Personnellement je veux voir se démener Mme Marois en tant que chef du PQ.
Reste maintenant à savoir pour les puristes le nom que devra porter Pauline Marois. On peut tenter de féminiser le chef par cheffeuse ou cheffesse, ce qui est inélégant. Devrait-on alors dire la chef ou le chef du PQ? Qu’en pense Lyse Payette et les féministes? L’Académie française est peu portée à féminiser les professions de carrière. Attendons de voir.
Plusieurs québécois peuvent maintenant respirer à leur aise. Fini la course au référendum par un échéancier trop castrateur! La mariée a bien fait de poser ses conditions en apportant sa corbeille avec la mention: C’est à prendre ou à laisser. Parfait.
Donc tout est en place pour le couronnement de Pauline. On a déjà ressorti des décombres le fait qu’elle soit snob et hautaine. Il faudrait comprendre une fois pour toutes que nous avons tous et toutes une personnalité individuelle. Il faudrait surtout accepter que l’amour vrai c’est d’accepter les autres tels qu’ils sont sans vouloir en changer quoi que ce soit. En politique l’amour est-il aussi net? Il devrait l’être.
En voulant changer les autres pour qu’ils entrent dans la norme c’est-à-dire la nôtre, il ne sert à rien de vouloir à tout prix rester soi-même comme on le prône si justement. Je peux bien modifier ma parlure si je dois prononcer un discours devant l’assemblée tout en conservant mes cossins avec lesquels je me sens confortable. C’est ce qui fait l’entité même de l’individu, autrement si tout le monde est la copie conforme d’un modèle unique c’est bête. Restons-en donc au soyez vous-même, ce qui est bien mieux.
Il y a une tromperie flagrante dans le fait d’idéaliser un fantasme. Qu’il soit politique, sexuel ou mystique, le plus profond de soi demeure le fait de rester soi-même. Il est destructeur que de vouloir être un autre que soi-même, sinon on est très malheureux. Pauline Marois est l’élégance même et il ne sert à rien de lui enlever ce qui fait ce qu’elle est.
J’ai changé mon fusil d’épaule à cause de Pauline. Bravo madame Marois!
Ainsi donc,c’est Boisclair qui avait raison.
Après lui,avec Duceppe ,c’était retour à l’Affirmation Nationale.
Or nous avons Marois,et plus de souveraineté du tout.
Et tout le monde applaudit,journalistes et péquistes confondus.
Madame Legault trouve que madame Marois est incontournable.
Bien sûr qu’elle l’est,comme dans le mot couronnement.Essayez donc de contourner une couronne,quand vous êtes dedans.
Or je n’aime ni les couronnes,ni les reines,ni les sujets qui désavouent leur verbe au
profit de son complément.
Sans la souveraineté,le P.Q. c’est deux lettres mortes,une perte de sens,un trou de mémoire.
Madame Marois,je l’ai souvent vue,au CEPSUM,venir voir jouer son fils au football,pour les
Carabins de l’Université de Montréal.
C’est sans doute une femme admirable,qui a réussi à inculquer à ses enfants cette idée essentielle que l’on a rien sans effort dans la vie et que cela implique qu’il faille de temps en temps recevoir des coups,qu’il faut apprendre à en donner plus que l’on en reçoit,si l’on veut gagner,et que le football,comme la politique,est un jeu d’équipe où la réussite est une longue patience,un sport qui a en horreur les joueurs individuels et les messies aux
« qualifications particulières ».
« Qualifications particulières »,c’est le terme employé par Lysianne Gagnon,dans « La Presse »
d’hier,qui trouve que Marois les a toutes,mais Boisclair, »un beau jeune homme »,aucune .
Un parti politique gagnant,un « winner » comme ils disent au Canada,n’agit pas ainsi.
Le P.Q.,anciens et modernes confondus, aurait dû appuyer Boisclair,sachant que ce serait long et parsemé d’erreurs,pendant l’élection et après la défaite.
Au lieu de quoi,ils ont congédié le chef et l’âme du P.Q.
Du deux pour un,comme dirait ma waitress préférée.
L’effet Marois effacé,dans six mois,restera la cause,entière, qui aura immigré ailleurs.
Ailleurs ,en dehors de la couronne,où les sujets ont le verbe plus haut que toutes les reines
auto-proclamées de la planète.
Le véritable problème du P.Q., peu importe la ou le chef(fe), réside dans le fait qu’il est maintenant engagé dans un chemin de non-retour. Rejoint par l’A.D.Q. à sa droite et dépassé, à gauche, par ses propres « purs et durs », leur « véhicule » est coincé! A vouloir jouer pendant 40 ans la carte de l’électoralisme en modifiant leur programme au gré des circonstances, ils se sont piégés eux-mêmes dans leur propre contradiction, à savoir qu’il était possible pour eux comme pour le Québec de « garder le beurre et l’argent du beurre » simplement par des « turlupinades sémantiques »! N’ayant jamais trop su eux-mêmes ce qu’ils « désiraient » véritablement, sinon le pouvoir, leur « cage à homards » se referme inexorablement!
Jean Charest a nommé presqu’autant de ministres féminins que de ministres masculins. Un gouvernement minoritaire donc qui ne tiendra pas longtemps, des postes difficiles; peu de temps pour satisfaire et accomplir du bon travail. Bonne chance aux femmes qu’il a placées là.
Je vous le rappelle, les conditions dans lesquelles Pauline Marois a présenté sa candidature ont été assez dramatiques: démission de Boisclair, candidature de Duceppe. Elle a dû se retourner sur un dix cents.Là, quelques jours ont passé et on veut tout savoir de sa conception du « nouveau » PQ. Je pense qu’on pourrait attendre qu,elle soit en poste pour critiquer ses positions. OU du moins lui donner quelques semaines pour les préciser. Le PQ, on le sait tous, n’a pas les moyens financiers ni les moyens doctrinaires, ni les reins assez solides pour faire une campagne à la chefferie. La dernière sonna presque le glas tant est que l’opinion publique fut choquée par les dissensions des candidats. Si le PQ « couronne » Pauline première, ce sera tant lucide et tant mieux.Laissons le temps au temps et à pauline Marois de développer l’option qu’elle propose. Retournons à la base. Tout le monde sait que le PQ est souverainiste. Quand les élections seront venues, n’ayez crainte: tout le monde s’en souviendra.
Semblerait aujourd’hui que même Jean Charest trouve l’idée d’un référendum séduisante…
Autant le dire, je faisais partie des gens déçus par la nomination à la chefferie d’André Boisclair. Non pas que je ne l’appréciais pas, mais surtout parce que je ne comprenanis pas qu’on puisse tourner le dos à une proposition si solide que celle de Madame Marois. Plus que de mériter le poste, elle représentait le seul choix adéquat. Ni messieurs Facal et Legault n’ayant posé leur candidature. Je suis maintenant heureux de constater que le courant naturel des choses aie repris ces droits sur la vie – oh combien désordonnée – politique. Le parti québécois n’a pas le temps, ni les énergies et ni l’argent de se payer une course à la chefferie; autant sauter dans le train pendant qu’il pass en gare. Ne pas oublier également qu’il faudra une tête forte et sensée pour rencontrer Mario Dumond qui trône sur toutes les tribunes actuellement. Madame Marois a mon soutien pour transformer la tendance actuelle à la droite. Elle a aussi le cran et l’intelligence politique qu’il faut pour nous mener au pays !
Le retour de Mme Marois n’est pas seulement une bonne nouvelle pour le PQ, c’est aussi le début d’une prise de conscience que le Québec doit compléter le plus vite possible : l’intelligence est collective.
En effet, pour toute société évoluée, les enjeux actuels sont planétaires. Ils supposent qu’on cesse de compter sur la seule pensée de nos dirigeants, si brillants soient-ils. Il faut réfléchir ensemble, et changer notre mode de gestion politique. Le recours à la proportionnelle et à un « Conseil des sages scientifiques », par exemple, serait un bon début.
Les usages passés ne préparent plus l’avenir. Le choix à la tête du PQ de M. Boisclair, fils symbolique des pionniers souverainistes, relevait, sous des dehors de renouveau, d’un réflexe dépassé qui consiste à attendre d’un « sauveur » des solutions simples à des problèmes complexes. On a fait le coup à Lucien Bouchard, qui symbolise le bon « père de famille ». Si l’on reprend cette approche avec « maman » Marois, elle sera vite écrasée par l’ampleur de la tâche. On lui reprochera de ne pas être « rassembleuse », d’être trop ceci, pas assez cela…
En fait, nous devons intégrer le concept d’intelligence collective et le mettre en pratique, allié à l’expérience et à la sagesse d’une femme dont la carrière politique démontre les multiples compétences dans ce sens. Si, comme peuple, nous n’assumons pas nos responsabilités et demandons à Mme Marois, non seulement de sortir son parti de son statut de seconde opposition, mais aussi de résoudre la quadrature du cercle constitutionnelle, nous seront croqués par Harper et le Canada anglais.
Si nous pensons ensemble aux enjeux essentiels, à l’écologie et à la justice distributive, nous préciserons quel pays nous voulons et choisirons les moyens de le bâtir, ce que le Canada devra tôt ou tard reconnaître, puisqu’il doit cesser lui aussi d’être une succursale américaine pour survivre au 21ième siècle et à une inévitable crise de l’eau ‘made in USA’.
Enfin quelqu’un qui a compris, le québecois moyen en avait assez du discours séparatiste, ce que le peuple veut c’est moins d’impôt, que l’on arrète de nous taxer a tous vents, diminuer les taxes et les impôts et les gens vont dépenser ce surplus budgétaire familiale a d’autre achats qu’ils retardent. Si le fait de dépenser 1$ rapporte 4$ a l’économie, faites vous même vos calculs, et tous le monde serait content
Dans l’état où se retrouve le PQ, il me semble que l’on doit donner une chance à Mme Marois de définir son programme et sa façon de voir le futur de ce Québec que l’on voudrait souverain. Mais, cette souveraineté ne peut se faire sans le consentement d’une majorité d’électeurs. Alors, il faut reprendre le pouvoir et démontrer la pertinence de cette souveraineté. Pas s’encarcaner dans des articles stériles d’un programme sclérosé et univoque.
Les défis d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’il y a 30 ans, ou plutôt, ils sont les mêmes, mais ils s’imposent de façon différente. Les changements climatiques pointaient le nez en 1970, mais nous étions bien peu nombreux à s’y attarder, donc, rien de concret n’a été fait en ce sens, sinon réagir à la disparition de la couche d’ozone. Le vieillissement de la population et les coûts en santé n’étaient pas inquiétants il y a 30 ans, nous étions jeunes et le système de soins en était à ses balbutiements, place à l’euphorie… Il en va ainsi de la vie et des régimes politiques. La seule constante est le CHANGEMENT, il faut donc trouver des solutions nouvelles, les problèmes restant plus ou moins les mêmes. D’où le besoin de personnes qui ne s’incrustent pas dans des idéologies stériles, des programmes figés, des certitudes éternelles.
Laissons Mme Marois étaler ses idées, sa créativité, son gros bon sens, sa passion. Il ne serait pas mauvais de l’aider, aussi, plutôt que de jouer les gérants d’estrade…
Avec la défaite au dernière élection et la peur des troupes, le PQ vient de perdre son âme! Maintenant, quelle différence ça va faire si je vote pour Charest, Dumont ou le PQ? Les libéraux se rapprochent de Dumont, le PQ aussi et les programmes vont finir par se ressembler de plus en plus.
Je votais pour l’indépendance et non pour le PQ… Je me disais qu’après le jour « I » je pourrais choisir un parti qui reflète mieux mes idées politique… Maintenant, si je veux voter dans la même optique, je dois voter pour qui? Québec Solidaire…
J’aime bien madame Marois mais stratégie de tapis adoptée me fait douter du parti… Pourquoi ne pas avoir la tête haute et être fier de ses origines, de ses idées ?
Quand tout a été fait, que reste-il à faire ?
Quand tout a été dit, que reste-il à dire ?
Nous faisons face à un cul-de-sac et tout le monde pense pouvoir continuer à brasser la cuillère dans un chaudron vide de vives.
La candidate admirée de tous et respectée par les gens de toutes les classes sociales mérite la reconnaissance que son peuple veut bien lui donner en la couronnant CHEFFE du parti québécois.
Elle poursuit sa route dans un domaine qu’elle connaît par coeur puisqu’elle a travaillé presque toute sa vie dans la politique. Mais que va-t-elle apporter de neuf ? Quelles solutions va-t-elle trouver aux problèmes grandissants de la nouvelle population qui se développe au sein du peuple québécois? Est-ce que La respectable Pauline Marois peut me dire ce qu’elle ressent sincèrement devant le ras-le-bol des gens qui ne savent plus à quel saint se vouer? Madame va-t-elle permettre aux gens d’accéder à un meilleur style de vie en leur permettant de gagner noblement leur croûte? Va-t-elle prendre des mesures pour que les travailleurs des deux sexes reçoivent le même traitement qu’elle reçoit aujourd’hui? Par traitement, je parle de respect, de reconnaissance, de cette protection qui permet de garder son poste, pour être un jour couronné à son tour.
Je tiens à vous dire, Madame Marois, que vous projetez une belle image de la femme québécoise parfaitement épanouie de ce siècle. Mais la bataille est loin d’être gagnée puisque peu de femmes ont le privilège que vous avez.
Je vous invite à visiter le peuple dans son quotidien pour comprendre le changement que vous avez besoin d’apporter au parti québécois pour que le mot modernité prend toute sa valeur.
Comment voulez-vous qu’il y ait de modernité quand le pouvoir est partagé par les mêmes actants? Il faut sortir du décor pour changer votre vision du modernisme. Il est temps de renverser les chaises devant le sanctuaire.
Souhaite, je vous salue Cheffe. Pensez aux nous.
Quelle révolution. Le cinquième chef du PQ en 12 ans et voilà qu’elle va tout changer et rafraîchir l’image d’un parti moribond, alors que ses prédécesseurs ont tous échoué!
Le pouvoir est maintenant à portée de la main et le Grand Soir s’en vient… disons dans 1000 jours, oups c’est Bernie qui l’avait promis celle-là.
Mais c’est quoi la formule, uncle Tom?
Je vais te le dire. Tu ne parles plus de référendum, tu parles du beau pays à bâtir. Surtout, ne parle pas de turbulences, mais décrit le beau coffre d’outils avec lequel tu vas travailler. Il va y avoir beaucoup de pouvoirs dans ton coffre, fais attention. Imagine, un budget de 80 milliards au lieu de 40- oups c’est Legendre qui l’avait promis celle-là. Tu vas pouvoir équiper toute une armée, bâtir des postes aux frontières, imprimer des belles piastres bleues et enfin un passeport québécois avec un beau patriote embossé sur chaque page.
Tu parles pas de ton mari et de ses projets désastres de la SGF, et laisses tes plus beaux bijoux dans ton coffre fort, car tu vas parler de créer de la richesse avant de la distribuer aux lobbys syndicaux/sociaux/coop/ communautaires etc. Mme David va être jalouse et risque d’abandonner. Tu auras juste à nationaliser le vent et lui couper l’herbe sous le pied, et ça va être très profitable en plus.
Tu vas rendre l’état plus efficace- même si pendant toutes tes années au pouvoir tu as fait le contraire- c’est pas grave, ils vont te croire parce qu’ils n’auront pas le choix. Tout le monde est tellement content de te revoir que tu pourras faire passer n’importe quoi, pas comme ce pauvre Boisclair poigné avec son éducation est notre priorité. Tu pourras même augmenter les frais de scolarité, ils vont-ti voter pour l’ADQ les étudiants en colère? Tu pourras même abolir la loi 45 pour récompenser Gerald Larose et tes amis à la CSN.
Mais ne t’inquiète pas Pauline, avec tous tes changements l’ADQ va sûrement s’éclipser!
Tout le monde est beau, est fin, est gentil, est génial, est merveilleux !!! Tout le monde est heureux, c’est vraiment le nirvana !!!
J’ai même entendu une comparaison entre Pauline Marois et Angela Merkel (première femme à avoir accédé au poste de chancelier fédéral, en Allemagne).
Je ne partage cet enthousiasme délirant !!!
Angela Merkel parle couramment le russe et l’anglais. Elle a un doctorat de physique et a déjà travaillé en tant que chercheuse dans le domaine de la physique quantique.
Pauline Marois ??? Euh. Je ne veux rien lui enlever de ses qualités et de son cheminement de carrière mais. on va repasser pour la comparaison avec Angela Merkel !!!
La dernière fois que j’ai entendu Pauline Marois essayer de parler anglais, je m’en souviens encore tellement c’était spectaculaire. J’espère qu’elle a l’intention d’améliorer cela, si ce n’est pas déjà fait.
Mais il y a plus.
J’aurais préféré une course à la chefferie, avec de vrais candidats et de vrais débats d’idées et un gagnant à la fin de la course. Je suis loin d’être convaincu que le parti québecois fait route dans la bonne direction en ce moment.
Aussi, l’arrivée d’une femme à la tête d’un parti politique au Québec n’est pas quelque chose qui doit se faire à n’importe quel prix. Elle est où la démocratie au sein du parti québecois en ce moment ?
Pour le bien du parti, pour le bien de la cause souverainiste, on impose !!!
Je ne suis pas membre du PQ, mais je peux vous garantir que ce n’est pas de cette façon que le parti pourra compter sur moi dans les prochaines années.
Le PQ ne doit pas tenir un double discours, dire de temps en temps qu’ils travaillent pour que le Québec puisse devenir un pays et le reste du temps affirmer haut et fort qu’il n’y aura pas de référendum… Parce qu’à un moment donné, je vais me poser la question suivante : est-ce que le PQ pourrait être intéressé un jour ou une nuit à proclamer unilatéralement et sans référendum, la souveraineté ???
Je dis non ! Je ne veux pas me faire diriger par une femme !
J’aime mieux nos hommes politiques qui savent comment diriger la province et notre pays. Quand ont voit leurs réussites et leur sérieux. Pouquoi je voterais pour une femme ?
Quand on vois cette gagne de testostérones qui se chamaillent, tel des enfants dans une garderie. Pouquoi je voterais pour une femme ?
Quand je vois un chef de parti qui quitte pour revenir, le lendemain, je vois que son choix est clair. Pouquoi je voterais pour une femme ?
Quand je vois que les ministères sont donner selon les humeurs du premier ministre. Pouquoi je voterais pour une femme ?
Quand je me retrouve devant mon papier de vote et je vote pour le moins pire. Pouquoi je voterais pour une femme ?
Je ne voterai jamais pour une femme. Je vais voter pour La femme. La femme qui saura, peut-être s’occupper de sa gagne d,ados et leur dire que la récréation est terminé et qu’il faut commencer à travailler.
Pauline Marois n’est pas là pour mettre fin à un prétendu complot ou « culture d’entreprise » visant à exclure les femmes du pouvoir, elle est là parce qu’elle est la plus compétente et qu’il n’y a pas de complot. Ne la mettez pas dans la même corbeille que Jean Charest qui étant prêt à tout pour se faire du capital politique, va jusqu’à mettre en place un système de discrimination organisée dans les sociétés d’État.
Prétendre faire de l’équité en emploi en pratiquant la discrimination est aussi absurde que de vouloir enrayer le racisme par le racisme ou la violence par la guerre. Si on était sérieux en matière d’équité en emploi, on mettrait en place un système pour s’assurer que l’embauche se fasse en fonction de la compétence, prévenir autant que possible et donner justice aux victimes, pas inverser la discrimination pour un autre membre du groupe désigné en ignorant la victime et en fesant d’autres.
Bien des femmes, dont Pauline Marois j’en suis certain, veulent se faire reconnaitre pour leurs compétences. Elle ne devrait pas être associées à des mesures discriminatoires libérales. Leur cabinet en est un bon exemple. Ne perdez pas l’essentiel.
Je ne suis pas certain qu’elle ait ce qu’il faut pour faire la souveraineté, pas plus que n’importe quel autre membre connu du PQ. Elle pourrait peut-être partagée le pouvoir avec Super Mario en attendant que quelqu’un sorte du peloton ou que le peuple parle de lui-même.
Boisclair a subi une forte baisse alors que Marois, venue de nulle part, est montée au Top Ten…
Suis-je le seul à penser que le Parti québécois ressemble de plus en plus à un concours de popularité, un vulgaire palmarès populaire dans lequel les chefs sont ballotés au gré d’une tempête ? Attendons que madame Marois sorte les refrains des conditions gagnantes pour voir son succès et son influence réelle au PQ auprès des personnes qui vivent déjà dans leur République du Québec…
Et pourquoi encore s’étonner en 2007 qu’une femme occupe tel ou tel poste et surtout, ce qui me décourage, penser que le sexe d’une personne change grandement une fonction. Si je comprends bien, avec madame Marois on aura plus de places en garderie, on aura moins d’inégalités et les viaducs ne tomberont plus.
La société aura atteint la vraie équité, la vraie égalité entre les sexes lorsque l’on ne verra plus ce sexe. Et pour boucler la boucle, parlant de sexe ou de hit parade, est-ce que Madonna monte aux palmarès à cause de ses chansons ou parce qu’elle est femme ? Et si les textes, la musique et la personnalité étaient considérés pour une fois ?
Bonne chance madame Marois, vous pouvez faire la différence mais en assumant la place du leader, celle qui guide et inspire. Je ne suis pas souverainiste mais je pense que la venue de madame Marois est une très bonne chose pour le Québec.
Oui, une femme d’authenticité qui sait où elle va…ou, qui sait quelle stratégie usée pour en arriver à ces fins !…
Quoiqu’il en soit,Madame Pauline Marois aura le sens de mener à bien…le bâteau à bon port !
Quand j’entends Monsieur Jean Charest qui essaie de semer la pagaille dans le parti en ridiculisant un Gilles Duceppe qui a voulu se présenter pour le poste et, un Mario Dumont qui laisse carrément planer un futur référendum…!Remarque, que tout cela fait parti de la « game » comme on dit mais, nul n’est prophète en son pays !!!
Donc, Madame Marois est le choix à faire et, aura un grand choix à faire!!!
Le choix ne s’est pas fait lors d’un congrès mais dès la déclaration de se présenter comme chef. M. Duceppe fut rejeté et Madame Marois fut choisie.
Il reste à confirmer le chef dans les semaines à venir.
Il faut laisser le nouveau chef prendre possession des lieux et lui donner sa chance.
Jusqu’à présent, elle s’est avérée d’une compétence et a su rallié les membres mêmes les plus durs. L’avenir nous dira si elle répondra à nos attentes mais elle n’est pas seule car il ne faudrait pas critiquer tout de suite.
Madame Legault, gardez vos commentaires pour vous et laissez-nous vivre dans l’harmonie.
Ah! le développement durable vient d’atteindre le PQ. Ils ont réussit à faire du neuf avec du vieux dont ils ne voulaient pas en 2005. Le recyclage de politicien n’est malheureusement pas un signe de renouveau pour le PQ. Si certains croient que le simple fait que nous venons de découvrir que Mme Marois est une femme est qu’il soit grand temps qu’une femme soit cheffe de Parti au Québec, nous pouvons nous rapeller que le Parti Conservateur du Canada en avait élu une l’histoire d’un été et comme se le plaisait si bien à le dire jean Chrétien en par lat de Kim Campbell; Ce n’étias qu’un job d’été!
L’histoire est différente pour le PQ. Ils viennent de manger la volée de leur vie et se cherchaient à tout prix un chef qui soit assez généreux pour traverser le calvaire d’un mandat d’enfants pauvres. Cette wonder woman qui fut acceuillies bras ouvert par toutes les cellules du PQ, devra faire rapido face à la réalité. Si elle crois que les séparatistes vont accepter tout bonnement de mettre leur rêve sur la glace, elle est mure pour une bonne dose de pillules rose.
Le plus malheureux dans toute cette histoire c’est qu’ils ont « scrappé » Boisclair trop rapidement, Monsieur Boisclair étais prêt à vivre cette traversée du désert et il avait un plan semblable à celui de Mme Marois. Duceppe aura contribuer cette fois, à imposer quelque chose aux Péquistes. Si ça n’avait pas été de son manque de jugement, Boisclair serait encore chef du PQ, Marois serait dans ses fleurs et le PQ n’aurait pas eu à scrapper son programme par opportunisme politique. Pour être élu sous de faux prétextes!
Vouloir faire l’indépendance, voilà avec quoi le Pq nous rabâche les oreilles depuis plus de trois décennies. Oh les gentils petits boyboy et fifilles militants, dans un beau monde de rêve où tout est rose et bleu poudre, où tout le monde il s’aime et tout le monde il est gentil. On va faire un beau référendum, et les diverses autres instances interventionelles du Canada ne vont rien faire pour truquer, influencer, convaincre et corrompre. Non, parce que on est tous des tinamis, on est tous honnêtes et tout le monde va être fair-play.
Puis tout le monde, sans presque de contraintes, va vouloir venir vivre au Québec exprès pour pouvoir parler français. Ça doit-être accidentel si personne ne parle plus français dans ma belle ville merdique de l’ouest cheap et kétaine de Montréal. Je me demande bien pourquoi mes voisins, professeurs à l’université venus de l’ouest canadien, ici depuis plus de dix années, ne parlent pas un traitre mot de français. J’ai demandé à un qui m’a répondu « because i don’t feel any pressure to learn it ». Ben sûr: Biblio en anglais, services en anglais, travail en anglais, tivi en anglais, club vidéo surtout en anglais. Ça doit être pour ça que les autres arrivants non-canadiens suivent cet exemple…
Parce qu’on n’était pas pour imposer le français mur à mur pour tout nouveaux arrivants, ça aurait trop été comme se définir comme une nation, non, valait mieux être gentil, parce que, rappelons le, tout est rose et bleu poudre et on est tousdes tinamis…
Une élection référendaire, et le lendemain matin, proclamation de l’indépendance et imposition de la langue unique, le français, pour tous les services publics. Fini de payer en double, un seul système scolaire et public. McGill et Concordia et Bishop français. Tout les CEGEP français. Journaux français, télé française, tout en français.
Voilà !
Un seul point positif avec le retour de Madame Marois…LE SILENCE DE BERNARD LANDRY.
Cela tient du miracle.Le club des gériatriques putschistes va pouvoir enfin se consacrer à une autre mission..l’achat de couches d’incontinents…car ces vieilles huiles sont devenues rances..et sentent le chant..d’épuration….Ces vieux beaux (sic) une flute de champagne à la main..nous chantent La Cuvée des Patriotes….du vin-aigre…de dépanneur..
Madame Marois fait reprendre le fond de commerce de Boisclair…Elle dot un gros merci au petit.Elle devait agir vite et elle l’a fait.
Je ne suis pas sexiste au point de dire qu’une femme n’a pas sa place à la tête d’un parti politique mais il y a un mais. On vit dans une société matriarcale et je me pose la question à savoir les conséquences d’avoir une femme comme Première Ministre. Est-ce qu’on avancerait en tant que société? C’est bien certain qu’elle est encore loin de ce poste prestigieux mais elle est proche en même temps. Si elle devient vraiment l’héritière de Boisclair , elle tombe à une chance sur trois de devenir la leader du Québec.
Pauline a dirigée beaucoup de ministère et elle est probablement compétente pour le poste. Je ne suis pas d’accord avec sa politique de garderie (prison) pour les bébés qu’elle a instaurée mais bon…
Je ne pense pas que le PQ va réussir à faire mieux que l’ADQ aux prochaines élections. Une chose est bien certaine par-contre , ça va être mieux que si Boisclair était resté.
Que ce soit au fédéral, au provincial ou même au municipal, on a tous une histoire d’horreur a raconté concernant une élection supposement « gagnée d’avance »
Venant de la magnifique région de l’Outaouais, à Gatineau plus spécifiquement, je me rappelerai toujours du visage de Yves Ducharme lors de sa première entrevue publique après sa défaite aux élections municipales à la fin de 2005. La victoire semblait facile, et pourtant, du jour au lendemain, un autre occupait son poste. Et que dire des résultats aux élections provinciales, là où la carrière du très sympathique mais plutôt médiocre politicien André Boisclair. Ainsi, quoique la nouvelle de la possibilité d’une femme à la tête d’un parti politique au Québec, et ce, même s’il ne s’agit pas du parti pour lequel je vote, m’enthousiasme profondément, il ne faudrait pas crier victoire si vite
Pour ce qui est du plan maintenant, rien de nouveau ni de trop éclatant pour notre chère pionnière, Mme Marois. Toutefois, une lueur d’espoir peut enfin se faire voir du côté de ce parti qui, depuis ses débuts, tente de s’établir, de faire sa place et d’afficher une certaine stabilité au niveau de ses chefs et programmes
Du côté du parti présentement au pouvoir, un adversaire de taille se présente. Pour ce qui est des électeurs, enfin dira-t’on, un choix sensé… Ne nous leurrons pas, le succès de Mario Dumont et son parti politique n’est qu’éphémère. Pris de panique, ne sachant plus quoi faire pour que, réellement, ça change, les électeurs Québécois ont donnée une chance à Dumont… Et on donné un dur coup de réalité à la tête du parti Québécois. Lors des prochaines élections, attendez-vous à un peu plus de sens et de logique
Mme Marois, il était à peu près temps. Depuis le jour où je me suis intéressée à la politique jusqu’à ce moment précis, en passant par la dernière nomination du chef du parti que je souhaite vous voir au pouvoir. Maintenant que c’est possible, je ne peux qu’attendre en me croisant les doigts
Madame Legault, au Québec, les gens se marient de moins en moins tant à l’église qu’au palais de justice. Ils préfèrent la cohabitation. Pourquoi les politiciens ne suivraient-ils pas le même courant ? Le mariage occasionne beaucoup de dépenses. Sa durée est aussi temporaire que la cohabitation. Rien ne dure dans ce monde, pas même un beau mariage devant l’autel.
Après son mariage, basé sur la passion et l’amour fou avec André Boisclair, le PQ s’est réveillé avec un époux qui ne trouvait plus présentable. La rupture a été brutale.
La soupirante, qui avait été laissée au coin de la rue, n’a pas été mêlée directement dans cette chicane de couple. Divorcé, le PQ s’est retrouvé esseulé. Pauline Marois et le PQ ne sont pas des tourtereaux pris de passion. Ce sera une cohabitation entre deux ex qui s’unissent par intérêt. Ce pacte recèle de grandes forces: les deux se connaissent très bien, ils se respectent mutuellement, ils partagent en commun un certain nombre d’idées et de projets.
Pauline, dans cette cohabitation, peut même dicter certaines règles: fini les référendums à tout moment, fini la valse-hésitation entre la droite et la gauche, la social-démocratie reprend ses lettres de noblesse. Le choix du PQ est clair: la corbeille a moins de poids que celle qui la tient. Les référendistes devront ronger leurs freins.
En politicienne réaliste, Pauline Marois a la crédibilité pour parler du pays tout en permettant aux Québécois d’avoir l’option d’un projet de société plus à gauche. Sur cette question, une ouverture du PQ face au parti Québec-Solidarité serait un geste concret pour redonner à ce parti sa capacité de rassembler toutes les forces vives du Québec.
Pour plusieurs, l’accession de Pauline Marois à la tête du PQ ne fait que corriger une injustice commise à son endroit un an plus tôt par les militants du Parti, qui désiraient absolument faire peau neuve. Curieusement, ce pas en arrière aura été des plus profitables à Mme Marois. En effet, « elle arrive fin prête avec sa corbeille de mariée », un luxe que le parti aura refusé à André Boisclair et qui lui aurait probablement été refusé dans un passé pas si lointain.
Ce rapport de force favorable donne à Mme Marois une latitude dont peu de chefs du PQ auront bénéficié avant elle. Il ne reste plus qu’à savoir si elle saura en tirer profit. Si je suis de ceux qui pense que le PQ a tout avantage à se libérer de « l’obligation référendaire », je ne suis pas certain qu’un recentrage de ses politiques soit nécessaire. En ce sens, le recours aux travaux des Legault et Facal n’est pas nécessairement la panacée, alors que le PQ aurait tout avantage à se démarquer des idées de droite si chères à l’ADQ.
Se retrouvant tous deux autonomistes et à droite de l’échiquier politique, le PQ et l’ADQ seront peut-être un peu à l’étroit. Toutefois, il y a fort à parier que, ce faisant, le PQ parviendra à arracher des sièges à l’ADQ, à qui une certaine part de l’électorat est loin d’être définitivement acquise.
Cela dit, c’est à l’interne du PQ que les débats risquent de devenir plus musclés, alors que la gauche et les « référendistes » seront tout probablement marginalisés. Nous verrons alors si le mariage de Marois en sera un de longue ou de courte durée ? Personnellement, je pense que le moment était venu pour que survienne un changement de cap important pour le PQ. Cependant, force est de constater que celui-ci aura certainement un petit air de déjà vu.
Si vraiment, Madame Pauline Marois, est élue chef du Partie Québécois, on pourra alors, se vanter, d’être les premiers à franchir le pas. D’une part, voici tout le bouquet au complet : compétence, qualification, expérience, et très claire sur ses points de vue. Oui, il est fort possible, qu’il y ait un autre référendum.
Le pot maintenant : étant le troisième Partie au pouvoir, il faudra attendre un certain temps, pour le reprendre l’équilibre, de toute la saga. Vérifier, le pouls ou le bon mémento? L’étroitesse d’esprit des gens? Si plusieurs sont homophobes, peut-être en existent-ils encore, de véritables machos? Ou, antiféministes?
Personne ne doute, de sa compétence! Mais entre le bon vouloir, et vouloir passer à l’acte : nuance! Théorie et praxis, ne semblent pas, faire bon ménage? Faudra-t-il, beaucoup d’accommodements très raisonnables?
Donc, entre le couronnement et le couperet, il n’y a quelques pas à franchir.
La mariée est prête, c’est indéniable mais il y aura des hauts et des bas. L’arrivée de Pauline Marois, c’est la dernière bouffée d’oxygène dont avait besoin le PQ, après ça, si la sauce ne prend pas, il restera les soins palliatifs, à mon avis bien sûr et je ne suis pas une spécialiste en la matière. Aucun autre candidat, les vieux routiers comme les jeunes loups, ne pouvaient apporter ce vent de changement qui module le voile de la mariée. Cette femme joue gros, elle part de sa belle vie de retraitée bien méritée et s’en va affronter la tempête d’un parti qui se cherche à tous points de vue. Les changements seront drastiques, madame l’a déjà annoncé, les querelles seront nombreuses entre les purs, les durs et les autres mais je vous le dit, c’est la dernière chance qu’a le PQ de se mettre à jour. Bonne chance à notre mariée qui en a vu d’autre, que cette union dure plus longtemps que la dernière entre son chef et son parti.
Je vais vous répéter des chiffres qui sont passés un peu trop vite dans les médias mais que je trouve très éclairants.
Avant la course à la chefferie il y avait 60,000 membres au PQ. Au terme de la course ça avait grimpé à 140,000. Et Boisclair a été élu. On peut donc (peut-on être politiquely uncorrect 2 minutes?) prétendre que Boisclair a fait sortir le vote gai (aie!) d’ailleurs c’est un secret de Polichinelle. C’était correct, c’était cool, mais aux élections, le reste du Québec a pas suivi. Tu m’étonnes.
Boisclair quitte. Retour à la case départ. Pauline reprend sa place. Car sans Boisclair, elle aurait fort probablement (je n’ai pas les chiffres des résultats du vote) obtenu la majorité des 60,000 membres du début, puisque ni vous ni moi, ni le chien du voisin ni le pot de fleur ne nous serions ingérés dans les affaires du Parti.
Voyons donc! Pauline, était la Chef présumé – la suite logique d’un Parti qui a son histoire propre et elle « fittait » super ben là-dedans. Et maintenant elle est prête à faire tabula rasa. Yeaaaaah!!!! Attaboy. Updatée la Pauline. Allumée. Brillante. Inspirante.
Elle l’a-tu sa place à côté de Charest pis Dumont? R’garde, aucun des deux lui arrive à la cheville. J’ai ben ben hâte de voir la suite. Pas vous?
Mme Legault,vous me décevez un peu…Vous soulignez l’arrivée d’une femme à la tête du Parti québécois et déjà vous êtes presque sur le point de la comparer à une Mme Tatcher: une main de fer dans un gant de velours.Nous n’avons eu que quelques jours pour nous réjouir que déjà le doute s’installe:de quel bord fera-t-elle tourner le parti?Si c’est à tribord toute,danger…Toujours cette polarité entre gauche/droite.Pendant ce temps,un Bernard Kouchner socialiste et ancien soixante-huitard se prépare à faire son entrée comme ministre dans le cabinet de droite de Sarkozi.Et ce n’est certes pas parce qu’il a viré son « capot » de bord…
Je suis de gauche,je m’en vante et je tiens à mon étiquette mais je refuse l’extrémisme et je pense qu’une option,peu importe laquelle,ne doit pas être coulée dans le béton. Lorsqu’elle l’est,ça donne des Justin Trudeau,incapable de penser plus loin que le bout de son nez.Ça débouche sur des schismes et ça donne naissance à des mouvements comme Québec Solidaire avec à leur tête,des chefs qui pensent détenir la vérité absolue.À nous la pureté et aux autres les sales compromissions…
Il y en a marre de ces divisions,il y en a marre de ces querelles de clocher et il y en a marre de notre immaturité!!!Le parti québécois a une chance de remonter la pente grâce à une femme qui prône l’équiulibre (stie…comme dirait Falardeau).Pourrait-on pour l’amour du Québec,se donner une petite chance et arrêter de se crêper le chignon???
Madame Marois s’inscrira sans doute dans la ligné de dirigeant du PQ et devra rester forte devant la critique qui vient aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du PQ. Ce qui me déçoit chez elle c’est qu’elle semble plus attirée par le pouvoir que jamais. En effet, ce n’est pas la première fois qu’elle désire accéder aux grands honneurs. Face à André Boisclair, elle avait perdu son combat et avait par la suite abandonné la politique au lieu de soutenir le parti et poursuivre la lutte, malgré sa situation. Maintenant qu’elle peut accéder au pouvoir à nouveau, elle décide de revenir en politique. Certains diront que ce poste lui revient de droit, mais ceux-ci doivent comprendre qu’elle n’est pas là la question. L’important est de savoir qu’elles sont ses idées et la façon dont elle compte les mettre en action. D’un autre côté, je crois qu’une femme au pouvoir peut faire avancer le Québec d’un pas… ce dernier semblant reculer dans sa mentalité depuis quelques temps.
De plus, le PQ n’a plus sa place sans la question souvrainiste et ce projet doit être le but premier du parti peut-importe les autres enjeux politico-sociaux.
Le parti québécois a manqué le coche quand il a écarté Mme Marois. Je crois que la polulation avait besoin d’être entendue et non dirigée comme a tenté de la faire M. Lévesques et ses successeurs.
Je vois en Pauline Marois, la personne qui sait prêter une oreille attentive aux désirs du peuple québécois. Je la vois aussi comme une personne qui aura à coeur de faire valoir aux partisans ce qui les rassemblent .La souverainneté du Québec doit être désirée par la population avant de lui être soumise par referendum. M. Pariseau a contribué largement a nous instruire sur les aspects économiques mais son discours est encore trop technique pour l’ensemble des électeurs.
Je crois que c’est en faisant des parallèles entre ce qui nous est imposé par Ottawa et les décisions que l’on pourrait prendre au provincial que nous aurons une meilleure vision de ce que veut dire être maîtres chez-nous.
Le gouvernement fédéral fait fi de la constitution depuis plus de 50 ans. Lors de la dernière guerre , il s’est approprié bien des pouvoirs qui appartenaient aux provinces et depuis il a maintenu ces pouvoirs sans jamais les rendre aux gouvernements provinciaux. Qui peut m’expliquer comment on peut maintenir en place un gouvernement qui abuse de ses pouvoirs depuis aussi longtemps ?
La politique au Québec me fait un peu rire ces temps-ci car nous sommes vraiment en présence de trois parti peu ou pas du tout sérieux. Le Parti Québécois retient toute l’attention ces temps-ci, il est vraiment en chute libre et cela me fait pitié, des gens ont consacrés leur vie à défendre leurs idées et aujourd’hui ils s’apperçoivent que les gens ont passé à autres choses et que leurs projets et leurs rêves ne se réaliseront jamais. Il y a aussi le Parti Libéral qui malgré des tonnes d’erreurs reprendra le pouvoir à chaque élections si ca continu comme cela et finalement il y a l’ADQ un Parti qui sera jamais prêt et qui restera longtemps second car il n’y a pas d’équipe assez puissante pour former un gouvernement. Bref, malgré tout nous avons besoin d’un gouvernement et le PQ essaie de reprendre du terrain (même si c’est peine perdue). Ils ont virés André Boisclair (le pire chef de leur histoire), enfin il s’est résigné à »démissionné ». Cela fait de lui un grand homme qui s’est sacrifié pour la cause. Voyant cela, Gilles Duceppe est venu d’Ottawa pour sauver le Parti et sa peau aussi car il s’est que le Bloc va mourir sous peu et il veut un avenir en politique. Par contre, Pauline Marois est arrivé dans la course et celui qui avait trahi son Parti est retourné au BQ. Ses amis à Ottawa l’ont repris malgré eux en disant : »c’est un grand homme qui s’est sacrifié pour la cause ». Finalement, Pauline Marois qui a perdu deux fois la course à la chefferie du PQ et qui a dit après sa dernière défaite que la politique c’était terminé pour elle sera la nouvelle chef du Parti Québécois.Cette femme assoiffée de pouvoir qui est jugé comme »snob » par la population devrait à mon avis contribué à la fin de ce parti et plus rapidement que prévu… elle a déjà abondonné l’idée numéro un du Parti, la souveraineté alors il lui reste quoi d’autre? J’ai bien hâte de découvrir cela, je crois que nous allons nous amuser en regardant les séances de l’Assemblée nationnale cette année!
Les partisans du Parti Québécois, du moins un grande majorité, se sont rendu compte que le choix de André Boisclair comme chef du parti n’était peut-être pas le bon. Au moment de la course à la chefferie du PQ, il y avait beaucoup de candidats, mais les deux principaux adversaires étaient M. Boiclair et Mme Marois. Boisclair l’a remporté, et on commait la suite.
Maintenant que Boisclair à décidé de laisser la place à un autre, le choix logique qui s’impose de lui-même est naturellement Mme Marois. Et cette fois, pour se présenter pour une troisième fois candidate à la tête du PQ, il faut qu’elle soit assez sûre de l’emporter. Ce qui est probablement vrai car le parti à besoin de quelqu’un d’expérience qui saura rassembler les troupes, aplanir les différences et la discorde qui règne dans le parti, et faire que tout ce monde poussent dans la même direction.
On dirait presque que le PQ a décidé de corriger l’erreur Boisclair. Espérons tout simplement que le remède ne sera pas pire que le problème.
Autant Boisclair que Marois essaient les mêmes choses, soit un virage vers la droite et un détachement de toute obligation de faire un référendum à court terme. Étrange que l’un ait été critiqué pour ces positions et qu’on encense l’autre.
Certains parleront alors du problème de charisme de Marois par rapport à Boisclair. Et pourtant, les membres du parti ont préféré Boisclair à Marois il y a quelques années, justement parce qu’elle avait des tendances de droite, confirmées par son rythme de vie et son lien avec un mari fortuné et président d’organisations clés au Québec. Et maintenant, tout cela est oublié et Mme Marois est une candidate en or!!!
Pourquoi ce changement soudain? Et surtout, n’est-ce pas un signe de l’incapacité des militants péquistes à prendre les bonnes décisions? On a qu’à voir la gaffe monumentale de Gilles Duceppe cette semaine, qui a annoncé en quelques heures, qu’il se présentait au PQ pour ensuite retirer sa candidature. René Lévesque doit se retourner dans sa tombe tandis que Trudeau doit plutôt y ricanner.
Plus ça va, et plus je trouve que les forces souverainistes sont en pleine dérive au Québec. Pourtant, je suis convaincu que l’option est toujours aussi populaire. Il suffirait simplement de la mousser un peu. Et il y en a des sujets pour la mousser. Que ce soient les giffles que donne Harper et le ministère de la défense à tout ce qui touche le bilinguisme ou encore le fait que le Québec est en train de perdre la proportion de 25% de députés qu’il a longtemps eu à Ottawa alors que Jean Charest dort sur la « switch » sans s’offusquer de la menace. Il y aurait de quoi fouetter facilement toute la classe nationaliste. Mais empêtrés qu’ils sont dans leurs bêtises, les souverainistes se battent sur d’autres terrains et perdent des occasions en or de faire évoluer l’opinion public sur ce sujet qui est leur raison d’être. De véritables Don Quichotte combattant les moulins. Quel gâchis!
Je crois que Pauline traînera avec elle les vieux du parti qui avait pris leur trou avec l’arrivée d’André Boisclair. Mais d’un autre côté, la mariée possède l’expérience de nombreux mariages. Elle a frayé ( lire travaillé ) avec tous les chefs que le parti a connus. Donc, en plus de cette expérience, elle a l’image d’une femme de tête. Je vois Jean Charest craindre une élection avec comme adversaire Pauline Charest. J’espère que le lancer du bouquet sera bénéfique à celui qui l’attrapera … le Québec!
Bonjour Madame Legeault!
Je pense qu’il y a un troisième bouquet a attraper au vol. C’est celui d’une élection surprise. Il faut en effet que le parti Québecois vote contre le prochain buget de Jean « le fédéraliste bicolore » Charest. Comme Mme Marois va sans l’ombre d’un doute bénéficier d’un couronnement et qu’elle n’atteindra pas. à mon humble avis. un niveau supérieur de popularité, il me semble qu’avec ce levier, elle pourra agir comme un chien dans un jeu de quilles. L’effet serait dévastateur autant pour les libéreaux que les néophytes adéquistes de Mario Dumont. Monsieur Roy pourra retourner faire ses recettes de poissons fumés sur le canal 9 de Québec. Je m’en ennuie tellement. Les populistes devront par la suite différencier la gauche de la droite. Peut-être, qu’en questionnant leurs grands-parents afin de savoir comment ils arrivaient à payer les frais d’hospitalisation et chirurgicaux avant 1966, ils sauront faire la différence. Social démocratie est-ce à droite ou à gauche? Centre ou extrême? Pas facile de démêler tout ça hein? J’ai posé la question à des amis qui avaient voté pour Mario leur hommes. Les Bs ont les envois tous laver de la vaisselle et ceux qui ne veulent pas ont les extermine point à la ligne. Les prévilégiés qui ont les moyens pourront payer leurs examens et par le fait même, désengorgerons le système de santé. C’est pas beau ça? Vive les States et George W. Bush. Nous avons du chemin à faire pour renverser la vapeur. Ils pensent et parlent avec leurs portefeuilles.
Sincèrement, je crois que nous sommes rendus à la croisé des chemins et qu’une femme comme Mme Marois saura nous ammener à l’indépendance du Québec. Oui, ça peut ressembler à une forme de matriarcat. mais comme les Québécois sont quelque peu pleutres et je dirais même pusillanimes. Alors, ils leur faut une main tendue pour les réconforter. Vive les Patriotes!
C’est un cliché de dire que le PQ est social-démocrate. Il n’existe même pas une trace de la dite orientation. Avec le PQ, les employés de l’état ont eu droit à une diminution de salaire de 20% quand Jacques Parizeau était ministre des finances, hormis les cadres et les professionnels. Aux yeux de l’État péquiste, les enseignants et les infirmiers ne sont pas des professionnels, mais de simples travailleurs. C’est de la social-démocratie quand les autres professions ne deviennent pas intouchables. C’est avec les Péquistes qu’a commencé la détérioration des services publics, en particulier ceux des hôpitaux. Tous les budgets ont été réduits en jetant sur le personnel le fardeau de cette cure d’amaigrissement. Le syndicat a signé la clause abominable du temps supplémentaire obligatoire pour ne pas attirer la foudre de la population fatiguée de voir les travailleurs de la santé en grève. En bout de ligne, qui paye pour ces compressions? L’utilisateur des services hospitaliers. Qui écopent de ces compressions dans les écoles? Les enfants eux-mêmes qui ont vu fondre tous les services à leur disposition. Dire que le PQ représente la social-démocratie est une aberration. Pauline Marois n’apporte rien de nouveau. Elle va baragouiner de vagues idées qui échappent aux tenants et aux aboutissants d’une véritable logique. Ce qui manque au Parti québécois, c’est un penseur. Les Libéraux n’ont pas ce problème. Ils continuent d’administrer en protégeant les « acquis » des entreprises : faire des bénéfices éhontés comme les pétrolières. Les Adéquistes s’alignent sur la frustration populaire, souvent légitime, mais ça ne donne pas une vision du Québec, même si Mario Dumont accuse Jean Charest de pas être visionnaire. Seuls les Péquistes offrent une vision du Québec, mais Pauline Marois s’est empressée de dire qu’elle enverrait le référendum aux calendes grecques. C’est un enterrement sans De Profundis. Elle ne crie pas des profondeurs qu’elle entend la voie de la libération.
avec pauline marois comme leader du PQ ce parti va juste mieux ce comporter . À voir les autres députées ils ont l’air à être derrière elle a 100 %.
elle ne parle pas de souveraineté toute suite car elle veut relever son parti qui est rendu à son plus bas niveau presentement et elle veut redonner au québecois un parti qu’on s’indentifiaienttant autrefois .
et elle va relever ce défi
Je suis certain que madame Marois peut faire un bon leader, mais j’aurais quand même aimé une course à la chefferie et avoir un autre choix. Il serait bon de ne pas oublier que les problèmes de notre système de santé et les problèmes de notre système d’éducation ont commencé avec le dernier gouvernement péquiste. et que madame Marois occupait des postes influant dans ce gouvernement.
Je ne peux m’empêcher de faire un lien entre ses performances au pouvoir et les performances de monsieur Dion lorsqu’il était au pouvoir… S’ils n’ont rien fait d’exceptionnel et de constructif lorsqu’ils en ont eu la chance, pourquoi en serait-il autrement maintenant?
Si le PQ veut reprendre le dessus, il lui faut un nouveau (ou une nouvelle) leader, pas juste une ancienne partisane sortie d’un placard.
La raison fondamentale de l’existence du PQ est la souveraineté qui passe par un référendum sur l’indépendance, pour moi, la question fondamentale a toujoirs été de savoir sinon seulement nous voulons un pays, mais est-ce que nous le méritons, ne sommes nous pas les vaches grasses de l’Amérique avec nos 4X4, nos hors-bords, nos tondeuses a gazon, nos motocyclettes de plus en plus performantes en plus des autos que nous avons toujours de plus en plus nombreuses sur nos routes et dans nos garages.
La PQ même avec Pauline me donne la vague impression de déjà vu et c’est ce qui pourrait-être désolant dans l’ensemble du programme du PQ adapté aux nouvelles réalités du Québec, la course vers la droite pour perdre complètement la gauche, au profit du Québec Solidaire, c’est au Québec dans l’Amérique du nord qu’à eu lieu la plus grosse manifestation contre la guerre en Irak en février 2003, souvenons-nous en!!!. L’eshtablishment du PQ avec ses éternelles principes profondément bureaucratiques pour enchevêtrer d’avantage l’évolution démocratique de notre peuple, voilà ce que représente pour moi madame Marois, c’est cependant une excellente personne pour nous représenter dans le moment présent. sans perdre de vue que le ROC nous a toujours dans sa ligne de mire. l
La droite, sans surveillance cela mène toujours a des résultars comme Norbourg, l’affaire Malenfant et ses PPP comme à l’UQAM, maintenant et dans le système de la santé, en général, où c’est un échec lamentable. Aujourd’hui en 2007, nous en sommes là, a savoir si nous désirons avoir un pays qui nous représente vraiment comme identité où alors nous choisissons la facilité de la routine avec notre cher Canada???