(Cet échange se passe quelque part en 2017. Les noms sont fictifs).<p>Dr Massé: "M. Grégoire, j'ai une mauvaise nouvelle. Votre fils, Jonathan, a un cancer très agressif. À 7 ans, il faut bouger rapidement."<p>Luc Grégoire: "Je suis prêt à tout pour le sauver!"<p>Dr Massé: "Avez-vous des assurances privées?"<p>L. Grégoire: "Non. Ma femme et moi, on a deux jeunes enfants, une petite maison à payer, des REER à cotiser – on est travailleurs autonomes, on n'a pas de fonds de pension. On n'a pas eu les moyens de prendre une assurance privée. Pourquoi vous demandez ça? Vous pouvez pas traiter Jonathan?"<p>Dr Massé: "Oui, mais ça vous prendrait des assurances privées. Ma liste d'attente pour les patients sans assurance déborde! Depuis que le gouvernement a suivi les recommandations du comité de Claude Castonguay et du Sommet sur la santé en 2008, sans que l'ADQ ou le PQ s'y opposent, les choses ont changé. Pour le pire."<p>L. Grégoire: "Comment ça?"<p>Dr Massé: "Depuis qu'on a ouvert la porte aux compagnies d'assurances et permis aux médecins de travailler dans le privé et dans le public – on appelle ça le "décloisonnement" -, beaucoup de médecins passent du temps au privé. C'est plus payant. Résultat: les listes d'attente ont explosé au public. Bref, même au public, sans assurance, vous allez attendre longtemps. À moins que vous vouliez payer de votre poche?".<p>L. Grégoire: "Quoi? On nous avait promis qu'avec plus de privé, ça "soulagerait" le système public, comme en France et en Allemagne?"<p>Dr Massé: "Vous avez cru ça? La grosse différence est qu'en France et en Allemagne, il n'y avait PAS de pénurie de médecins et d'infirmières comme au Québec. Ici, dès qu'on a ouvert les vannes au privé, comme on ne peut pas clôner les médecins, plus ils travaillent au privé, moins ils sont au public. C'est mathématique!"<p>L. Grégoire: "Oui, mais nos élites "pragmatiques, modérées et lucides" trouvaient ça bon plus de privé. Les fédérations de médecins et ceux qui voulaient "moderniser la social-démocratie" étaient pour. Ceux qui étaient contre, c'était des "dogmatiques, de la go-gauche du Plateau Mont-Royal! Pas vrai?"<p>Dr Massé: "Pauvre vous! Faut jamais se fier aux étiquettes. C'est trompeur. Mais on aime ça, au Québec, les guerres d'étiquettes. Comment voulez-vous gagner contre ceux qui se présentent comme les "modérés"? Faut dire qu'il y avait aussi beaucoup de boomers qui voulaient plus de privé. Ils pouvaient se le payer. Et les plus jeunes, qui croyaient dur comme fer que le système public était aussi fucké que dans <i>Les Invasions barbares</i> et qui n'avaient jamais connu ce que c'était AVANT." <p>"Et on ne vous a pas dit que les compagnies d'assurances privées feraient payer le gros prix pour leurs primes, qu'elles décideraient quel médecin vous pouvez voir et combien de fois, à quelles chirurgies vous avez droit et quels médicaments vous aurez. Et si vous avez été malade AVANT de pouvoir vous payer une assurance, vous devenez un "risque" élevé qu'elles vous feront payer encore plus cher. À moins qu'elles vous refusent complètement. Pour ce qui est des protocoles expérimentaux contre le cancer, oubliez-ça aussi! Pas une compagnie d'assurances veut payer pour ça! Ça coûte trop cher. Un système public universel, même imparfait, vise l'équité. Le privé vise le profit." <p>L. Grégoire: "Mais pourquoi on n'a pas des mutuelles d'assurances santé coopératives, comme en France, qui ont des taux très bas?"<p>Dr Massé: "Parce qu'ici, l'objectif réel était de rentrer le privé dans le système, dont les grosses compagnies d'assurances. En France, l'État couvre déjà beaucoup de choses, sans pénurie de médecins. Les mutuelles couvrent ce qui manque et elles ont une plus grosse base de population pour cotiser. Je vous dis que si, en 2008, chaque patient avait reçu un relevé des coûts réels des soins qu'il avait eus au public, personne au cerveau le moindrement fonctionnel n'aurait voulu plus de privé. Quand vous voyez qu'on vous a sauvé la vie pour 100 000 $, si vous n'êtes pas riche, vous comprenez trois choses très vite: vous n'auriez pas pu vous payer ça; même une compagnie d'assurances aurait imposé des limites; seul un système public peut vous couvrir. Demandez-le aux Américains."<p>L. Grégoire: "Alors, qu'est-ce que je fais pour Jonathan?"<p>Dr Massé: "Ce qu'on faisait AVANT le public: vous endetter! Et comptez-vous parmi les chanceux. Vous avez une maison que vous pouvez vendre et des REER à liquider. Vous aurez votre "liberté" à 75 ans plutôt qu'à 55, c'est tout! Vous pouvez aussi sortir votre autre enfant de son école privée. Avez-vous de la famille à qui vous pouvez emprunter?".<p>L. Grégoire: "Non. Tout le monde est serré, comme nous." <p>Dr Massé: "Dans ce cas-là, il vous reste les marches de l'Oratoire Saint-Joseph. Et n'oubliez pas que même si Jonathan s'en sort, quand il sera adulte, ayant été très malade, ses assurances vont lui coûter la peau des fesses!"
Malheureusement, j’ai bien peur que ce soit ce qui va arriver en 2017. Et comme je suis dans la situation de M. Grégoire avec bien peu d’actif à mon nom, cela ne me rassure pas du tout.
Je me rappelle en 1990, lorsque je me suis mariée avec un américain, nous avions le choix d’aller vivre aux États-Unis ou de rester au Québec. Nous avons bien pesé le pour et le contre de chaque situation et un des arguments pour rester au Québec était justement l’assurance-maladie. Et cet argument en a été un de poids pour nous faire rester ici. Essentiellement, on s’est dit qu’on voulait deux enfants et que ça coûterait moins cher de les avoir au Québec qu’aux États-Unis et par la suite, un des deux enfants a été tellement malade (asthmatique) que je n’ai pas regretté d’être resté au Québec.
Ma belle-famille habite encore aux États-Unis et je vois comment certains de ceux-ci ne vont pas trop voir le médecin car ça coûte cher. N’ayant pas une job qui leur permettent d’avoir une assurance collective dont l’employeur paie une partie, ils sont obligés de se payer une assurance privée. Et dès qu’ils sont malades et vont voir le médecin, les primes augmentent. Ça leur coûte extrêmement cher de s’assurer et en plus, ils ne peuvent pas se faire soigner partout. Des hôpitaux et médecins pour les pauvres et ceux pour les autres. Et tiens donc, la technologie est plus avancée pour les autres, les équipements sont plus nouveaux pour les autres…
Bref, le changement qui s’en vient dans notre système de santé ne devrait pas être pris à la légère. Cependant, avec Claude Castonguay pour faire des recommandations, vu qu’il a créé l’assurance-maladie, peut-être aura-t-il de bons moyens pour que le scénario annoncé ci-haut n’arrive pas. Mais j’ai peu d’espoir.
C’est rassurant cette projection de la situation de la santé dans dix ans, au lieu d’être malade, pauvre et sans soins, il faudra prier très fort pour mourir durant notre sommeil, nos filles vont accoucher naturellement à la maison sans aide, on va se bourrer de vaccins préventifs, pour sauver des frais de médecins et de cliniquee privées, il y aura des clubs clandestins de suicides assistés, à bien y penser depuis 100 ans, on prolonge la durée de la vie humaine de 40 années supplémentaires, sans qualité évidente, alors il est peut-être temps de revenir en arrière, de laisser le cycle naître et mourir suivre son cours normal, ainsi presque tout le 60% du budget global du Québec pourrait servir à d’autres fins que de soigner les maladies, soulager les douleurs, prolonger la vie en sauvant un vieillard de 87 ans qui n’a aucune idée de ce qui lui arrive et finira ses jours dans un centre d’accueuil en chaise roulante, dans une solitude infernale, excusez-moi, comme Josée Legault, j’ai fait un méchant cauchemar la nuit dernière.
Madame Legault, votre apocalypse douteuse sur le futur de la santé, au Québec est enfantine et indigne de vous! J’aurais pensé que vous auriez écrit cette semaine sur la crise au Parlement de Québec de la semaine dernière. En vain… le système privé peut être un partenaire idéal pour le système public québécois qui se meurt. J’ai accueilli avec soulagement le projet de conférence du Conseil des Médecins, qui se tiendra à l’automne, avec tous les regroupements motivés et, cette fois, sans les politiciens. Excellente initiative. Les idées de Dumont ont une bonne influence sur le Conseil des Médecins. Je comprends que cette démarche s’inscrit dans une voie non partisane. C’est une bonne chose. Il ne faut pas diaboliser le privé bien avant de tester ses capacités. Quant au spectre des assurances privées, restez réaliste, svp! Vous devriez concentrer vos attaques contre le système publique et ses gestionnaires trop gourmands sur le dos des malades.
Ce petit théorème montrant la perfidie de ceux qui veulent livrer le domaine de la santé aux forces du marché est inattaquable. Tout y est analysé. À commencer par le contexte particulier qui est le nôtre en matières de ressources humaines disponibles pour faire fonctionner le système de santé. Nous cumulons tous les obstacles qui font que l’ouverture au privé se soldera par une catastrophe pour la plupart des patients.
Il y a d’abord la pénurie des effectifs qui fera mal, toutes les ressources humaines en santé qui le pourront désertant pour le système privé. Seuls demeureront dans le système public les médecins et les infirmières qui sont trop vieux pour envisager une nouvelle carrière, qui ne veulent travailler qu’à temps partiel ou avec un rythme moins stressant. Bref, le système public se fonctionnarisera encore plus. N’allons pas croire que des élans de générosité seront capables de contrecarrer cette tendance systémique. Qui ne voudra pas gagner plus, faire affaire avec une clientèle plus prestigieuse et se donner les moyens de prendre sa retraite plus tôt en allant vers le système privé!
Il y a ensuite le fait que les compagnies d’assurances sont voraces ici. Elles sont là pour le profit et non pour le service public. Cette marge de profit, ce seront les primes qui l’absorberont et comme le bassin de ceux qui peuvent se payer de telles assurances est petit ici, les primes en seront d’autant plus salées.
N’allez pas croire messieurs dames de la politique que nous n’avons pas compris ce petit jeu de vilain avec en tête une personne qui comme par hasard vient du milieu des assurances. Pour l’instant, vous jouez ce jeu en catimini, mais nous savons tous où cela nous mène pour la plupart d’entre nous, soit vers une détérioration de nos conditions de vie.
Êtes-vous content de savoir que, en tant que société civilisée, nous laissons la situation du système de santé se détériorer; que nous laissons des médecins étrangers (et sûrement compétents) le choix entre retourner sur les bancs des universités (pour refaire toute leur formation), s’ouvrir un dépanneur, ou tout simplement aller travailler dans les autres provinces, là où leur compétences est considéré ?
Êtes-vous content de savoir que nous subventionnons les millionnaires de la LNH avec des crédits de taxes sur des édifices comme le Centre Bell, que subventionnons à coup de millions les festivals d’été (où les bons spectacles sont payants), que subventionnons également une école »juste pour rire » ?
Êtes-vous heureux de savoir que le ministre qui s’occupe du ministère de la santé persiste à se péter les bretelles en disant que tout va pour le mieux dans notre merveilleux système de santé, et ce, à partir de sa limousine payée avec nos taxes ?
Ma belle-soeur, en 1988, est allé au Chili avec sa gagne de copines. Elle a attrapé un virus, malade elle est allée à l’hôpital. Ma belle-soeur comprend l’espagnol, alors pendant qu’elle attendait son tour, elle a vu un garçon d’une vingtaine d’année, sortir d’une salle en pleurant. Elle a écouté ce que le médécin a expliqué à sa famille. En gros il lui disait ceci : « Monsieur votre fils a une maladie curable, ça coûte 3000$ pour le traitement, si vous pouvez payé, dans un mois il est rétabli. Sinon sans traitement, dans deux mois il est mort! »
Toute la famille a pleuré et il sont parti! Ma belle-soeur a payé 100$ (déductible de son assurance) et elle a pu profité du reste de ses vacances!
Quand j’ai entendu cette histoire j’étais dans la vingtaine!
Quand j’écoute ou je lis sur un système à deux vitesse dans le domaine de la santé…
Je pense toujours à cette histoire…
Et franchement, je ne croyais pas en 1988, qu’en 2007 je vous raconterais cette histoire…
Les gouvernements (qui nous représente, c’est nous qui votons pour!) nage dans l’inconscience. Une société se doit d’évoluer. Évoluer dans le sens de garder des acquis, d’aller en chercher d’autres plus adaptés mais jamais au détriment d’une population active qui paye et qui veut payé des taxes pour garder une qualité de vie. Si la population active (avec le viellissement de notre population elle diminue) est malade, inquiète de sa progéniture et de ses ainés… elle ne produira plus beaucoup!
Nous nous devons d’avoir une réflexion, une vraie. Sur ce que nous voulons! Voulons-nous être des rats de laboratoire? Voulons nous une médecine de mécanique (j’ai un bras cassé tu le répares, j’ai un cancer tu l’enlève…), voulons-nous de l’acharnement thérapeutique (sauvé des prématurés, mais pas donné de service quand ils demeurent handicapés, laissé des mourrants agonisés?)…
Quand nous aurons perdus nos acquis nous ne pourrons plus retourner en arrière!
PENSEZ-Y!!!!
Mon moral n’était pas au plus au point en ce jeudi matin, mais après avoir lu votre article, Mme Legault, il s’en porte encore plus mal. Qu’est-ce qui nous attend avec les soins de santé dans les prochaines années? Beaucoup de changements, certe, mais les changements sont-ils toujours bénéfiques ? Au Québec, la tendance veut que même lorsqu’on sait qu’on s’en va à la dérive, personne, les gens comme les gouvernements, ne bouge pour améliorer quoi que ce soit, ce dans la santé comme dans l’éducation. Au Québec, nous préférons les gels des frais de toutes sortes pendant des années et ensuite, on chiale lorsque le dégel est inévitable. Je suis de celles qui croît qu’un léger ticket modérateur aurait pu être utile dans les services de santé. Je suis de celles qui a de la difficulté à accepter les soins de santé coûteux qu’on doit accorder aux fumeurs, et oui, j’ose le dire. Nous sommes acculer au mur, socialement, avec les coûts du système de santé, il faudra faire des choix, mais lesquels ? Les mieux nantis, pas la classe moyenne, seront ceux qui s’en sortiront encore le mieux, ils ne s’en font pas avec les frais à payer pour des assurances supplémentaires. Comme travailleuse de la classe moyenne, je me fait harceler avec toutes sortes d’assurances auxquelles je devrait adhérer afin d’avoir la sécurité d’esprit au cas où, mais je n’ai ni le goût de me pencher sur la question, ni les moyens de m’acheter cette paix. Il me restera les marches de l’Oratoire, la chance d’avoir un médecin de famille, l’espérance d’avoir toujours une bonne santé et un mode de vie qui devrait la préserver.
-Bonjour, comment ça va ce matin?
-Pas très bien je dois vous dire…
-Pourquoi, votre chirurgie ne devrait elle pas avoir lieu d’ici deux ou trois semaines? Ce sont de bonnes nouvelles ça! Après 18 mois d’attente!
-Je devais voir le chirurgien en pré-opératoire la semaine prochaine mais l’hôpital m’a appelé pour annuler mon rendez-vous. Mon chirurgien s’est déinscrit du régime public pour pratiquer au privé et il n’y a pas d’autre orthopédiste pour prendre la relève à mon hôpital (pleurs). Ils m’ont référée dans un autre hôpital mais c’est loin. En plus, j’ai appelé et ils n’ont aucune place avant 6 mois pour un premier rendez vous (pleurs). Ensuite, ça pourrait prendre encore une autre année pour la chirurgie. Je ne sais plus quoi penser, ça fait bientôt deux ans que je ne peux travailler à cause de ma blessure à l’épaule et je ne vois pas comment m’en sortir. Je suis au bord de la dépression, mon médecin m’a prescrit des pilules pour m’aider mais c’est pas de pilules dont j’ai besoin (pleurs). C’est pas une vie de tourner en ronds ( beaucoup de pleurs) depuis tout ce temps et de voir que personne ne peux rien faire alors qu’une simple chirurgie me rendrait mon autonomie…
…..
Des histoires comme ça, il y en a tous les jours en 2007. La médecine à deux vitesses? Mieux vaudra naître riche, en santé et pourvu d’un ADN exempt de toute anomalie…
2017… Pas tellement loin… À peine deux élections d’un gouvernement majoritaire, cinq si, intelligemment, nous continuons d’élire des gouvernements minoritaires. Nous pourrions nous retrouver dans la situation quasi apocalyptique que vous nous présentez? À ce « reculez-en-arrière » des années d’avant l’assurance-maladie!
La question qui me vient à l’esprit en vous lisant, madame Legault, est la suivante: de quelle santé parlons-nous exactement?
1) De la santé selon le ministère de la Santé et des Services Sociaux ou de la santé financière des gens devant se faire soigner?
2) De la santé économique de l’État du Québec assujetti à cette grande politique pan-canadienne de la santé qui « paramétrise » ce qui doit se faire et surtout ne pas se faire?
3) De la santé des compagnies d’assurances qui voient dans l’hypothèse d’investir ce champ de plus en plus lucratif des soins de santé à court/moyen/long terme un autre tableau sur lequel devenir un acteur de première place?
4) De la santé de ceux qui ne sont pas en santé en raison des attaques polluantes de l’environnement, de la réapparition de vieilles infections telle la tuberculose, de l’éclosion de nouvelles souches aux maladies incurables devenant encore plus incurables?
En fait, ce qu’il faut se dire lorsque l’on parle de santé, c’est de maladies, de soins, de médicaments, d’hôpitaux que l’on parle… rarement de santé. Et si la situation, de catastrophique qu’elle est actuellement devenait pire en 2017 et, de plus, envisager une désaffection de l’État, il faudrait en arriver à la conclusion que ce ministère qui gruge autour de 40% du budget du Québec a failli à la tâche qui est celle de favoriser la santé. Ce qui serait advenu ayant été d’inculquer dans l’esprit de notre population qu’être en santé, c’est de ne pas avoir affaire au système, c’est de ne pas être malade. Une définition quelque peu réductrice de ce qui, normalement, devrait être l’équilibre harmonieux entre le corps et l’esprit.
En sommes-nous venir à gérer l’humain comme un automobile ? Lorsque j’ai eu un accident de voiture, j’ai songé si je devais faire une réclamation ou non. Pour ne pas que mes assurances automobiles augmentent l’année suivante et pour le reste de ma vie. Aussi, il ne faut pas oublier qu’après tant de réclamations, nous ne sommes plus assurables ! Quel paradoxe si la santé humaine se dirige dans le même sens. Vouloir donner plus de soin, mais en les restreingnant. Les personnes souffrantes ne pourront plus s’offir d’assurance, et, par le fait même, ne plus recevoir de soins, mis à part du public. Et encore ! Il faut dire que la santé va mal au Québec. Pour avoir moi-même fait un séjour à l’urgence la semaine dernière pour une réaction allergique, j’ai pu constaté à quel point ce système fonctinonne mal. 15 heures d’attente !! Pour me faire dire qu’ils ne savent pas ce que j’ai… Ils m’ont tout de même prescrit quelque chose, pour que je ne sente pas que le système va mal et pour oublier que je suis restée assise toute une nuit pour me faire dire que c’est au-delà de leur compétence. Le seul point positif: pour une fois dans ma vie, j’ai pu écouter le téléthon au complet !
Le gazon n’est jamais plus vert chez le voisin. Il a l’air d’un beau vert vu de notre cour mais quand on traverse la clôture pour le voir , il est souvent pire que le nôtre. Notre système de santé n’est certe pas parfait mais il est mieux que la majorité des autres endroits dans le monde. Il faut être très délicats avant de le changer.
Le cinéaste Américain Micheal moore en faisait l’éloge à son passage à Toronto il y a quelques jours à peines. Il est sur le terrain du voisin et il voit comment ça se passe chez eux. Les Américains rêve d’avoir notre système de santé. Aux États-Unis , si tu n’est pas fortuné , tu es dans le trouble médicalement parlant. Un seule petit incident peut ruiné votre famille.
Je pense qu’il faut revoir une partie de notre système avec le vieillissement de la population mais il ne faut sutout pas en donné trop aux privés. Quand une entreprise est là pour faire de l’argent , les sentiments n’exixtent plus.
Est-ce de la fiction ou de l’anticipation? Si nous ne faisons pas attention et que nous prenons pour vérité absolue tout ce que nous propose nos élites politiques et économiques se révélera une anticipation. Pour les riches de notre société, il n’y a pas de problèmes. Mais la classe moyenne risque de disparaître: soit elle s’endette pour se soigner, soit elle meurt parce qu’elle ne peut se soigner faute de moyens financiers ou parce que trop endettée. Ainsi, les gouvernements n’auront plus à tenir compte de la classe moyenne. Les pauvres, qu’ils crèvent, parce qu’ils n’ont pas assez d’argent!
Mais, ça donnera quoi à long terme? Si la classe moyenne et les pauvres meurent ou sont trop malades, qui pourra travailler? Qui pourra acheter ou louer produits et services? Ah oui! J’oubliais! Nous avons déjà beaucoup délocalisé: alors pourquoi ne pas continuer? Le problème, c’est que les gens de ces pays ne peuvent acheter les produits qu’ils fabriquent au salaire qu’ils gagnent et au prix d’achat que ces entreprises exigent.
Pourquoi les élites économiques et politiques ne sont-ils pas capables de faire des liens entre différentes situations? Ils le sont peut-être, mais refusent de le faire.
En principe, je devrais voir chaque semaine un psychologue parce que j’ai tendance à me décourager et à perdre le goût de me battre pour réussir ma vie et cela est principalement causé par les douleurs chroniques dont je souffre depuis une douzaine d’année (un peu plus je crois mais j’ai arrêté de compter.).
Bref j’ai besoin d’aide et j’en ai pas parce que l’aide coûte trop cher pour mes moyens et pourtant mon salaire n’est pas minimum !!!
Mon état de santé impose que je puisse recevoir des soins en massothérapie et en ostéopathie, mais encore là, mon budget ne me le permet pas.
C’est du luxe qu’on me dit souvent, ce ne sont pas des soins essentiels, c’est bon pour le mieux-être mais ce n’est pas une question de vie ou de mort. Ça c’est parce que ces gens ne sont pas dans ma situation !!!
J’ai mal. j’ai très très mal tous les jours de ma vie. Et oui ça affecte mon moral, mes humeurs, ma combativité et ma qualité de vie.
À vrai dire, il faut que j’aime la vie en sapristi pour continuer à me lever du lit chaque jour.
La médecine dans tout ça ??? Il y a peu de cliniques de la douleur au Québec et l’Association pour les bénéficiaires des cliniques de la douleur (ABCD), fait ce qu’elle peut avec ses moyens. Visitez cette adresse pour en savoir un peu plus sur le sujet : http://www.abcdouleur.com/francais/indexFr.html
Inutile de parler de 2017, d’essayer de trouver un parti politique coupable de laisser tomber des citoyens. Notre système de santé actuel, notre «carte soleil», ont plusieurs qualités mais aussi plusieurs défauts. Les listes d’attente je connais, c’est long longtemps et il faut que ça change. La semaine prochaine, ça me coûtera 90 $ pour rencontrer une diététicienne et ce n’est pas pour perdre du poids mais bien pour arrêter d’en perdre et réussir à contrôler le diabète qui menace ma vie et mes yeux (je risque de perdre la vue si je perd la course contre montre). Le système de santé me laisse seul dans cette course !!!
Le temps presse…
Comment pourrions-nous uivre encore une fois les recommandations de castonguay qui à l’époque n’avait pu prévoir un boom démographique si évident aujourd’hui, donc une faillite de son système…
Comment pourrions-nous passer à côté de cette faillite?
Impossible, il est trop tard…à moins que l’on autorise le suicide assisté et/ou les aidants naturels qui même payés généreusement coûteraient moins cher que de garder des mourants dans des centres.
Cela ferait en sorte de soulager la machine …je pense.
Dans le cas cité ci-haut le verbiage du Dr Massé est malvenu. La situation du moment ne permet pas ce genre de dialogue cela s’apelle une consultation de corridor. L. Grégoire n’est pas prêt à entendre le bavardage inapproprié du Dr Massé. A ses yeux Jonathan est LA chose primordiale. Ou alors le Dr Massé est tanné ou veut se montrer aussi fin que Dieu Lui-Même, ce qui hélas était courant dans les années 2000! Rien ne s’est donc amélioré depuis?
Que ce scénario se passe en 2017 ne change rien au drame. Rien n’est fixé dans le temps, tout peut survenir lorsqu’on s’y attend le moins. L’approche psychologique du Dr Massé est d’une absurdité incompatible avec le métier qu’il exerce. Il devrait lâcher sa job pour se diriger vers la prestidigation paramédicale. Il doit y avoir plus d’argent à faire que son salaire actuel sans compter qu’il verrait autre chose que du monde souffrant et leur maladie. C’est l’exemple typique du docteur affairiste.
J’embarque pas dans le fantastique pour la simple raison que le présent réel compte suffisamment pour m’imaginer autre chose que la réalité dans le temps et l’espace. C’est une attention distraite que je porte à ce genre de dialogue puisqu’en réalité nous n’en sommes pas là. Si c’était le cas le Dr Massé serait jugé sévèrement sans plus. Enfin si j’étais L. Grégoire j’exigerais de voir un autre médecin sur-le-champ.
Dans l’intervalle comme on le voit, il y a eu déjà une perte de temps considérable surtout aux yeux de L. Grégoire qui ne pense que pour le bien de son fils Jonathan. L. Grégoire se sent totalement démuni devant l’incompétence crasse du spécialiste qui est devant lui. L. Grégoire devrait dans ses moments de réflexion déclarer à qui de droit ce genre de comportement. On lui ferait comprendre assez rapidement qu’il perd son temps, le conseil des médecins étant occupé par des cas encore plus urgents.
On ignore si L. Grégoire est mort de stress, d’inquiétude ou autre avant son fils Jonathan. Une fiction triste.
Qu’on le veuille ou non, il faut bien se faire à la réalité que ce genre de scénario risque fort de ce produire dans un avenir très rapproché. Ici on manque de tout et comme il y a les soins privés et les soins réguliers, il faut faire des choix qui sont déchirants pour ceux qui sont dans la classe moyenne. Ce n’est pas normal de manquer de médecins ou d’infirmières, mais ce n’est pas normal non plus de devoir payer une fortune pour se faire soigner rapidement sans attendre 3 ans sur une maudite liste. Il va falloir reviser les priorités et les gouvernements qui ne cessent de dire que ça va mieux en santé, n’ont sûrement pas été malade dernièrement. (À moins qu’ils se fassent tous soigner au privé….)
L. Grégoire: « Oui ce serait pour un rendez pour une opération à la hanche »
Mme réceptionniste: « Préférez-vous demain où plus tard »
L Grégoire (surpris): « Comment demain? Je pensais qu’il y avait une attente de plusieurs mois avant de pouvoir être opéré. »
Mme réceptionniste: « Avant oui! Mais depuis que le système possède suffisamment d’argent pour bien payer ses infirmières, ceux-ci sont devenu tellement alléchant que les inscriptions universitaire ont doublé mettant fin à la pénurie et au burn-out à répétition. »
L. Grégoire (incrédule): Et les médecins?
Mme réceptionniste: « Le gouvernement à aussi pu permettre d’ouvrir à Sherbrooke une nouvelle faculté de médecine permettant l’arrivé massive de médecin dans le système. Ceux-ci doivent remplir 40 heures dans le système public et s’il le désire, continuer au privé. Ainsi, il n’y a plus de pénurie nulle part et tout le monde peut-être traité sans délais. Tout ça grâce au nouveau financement du système venant de cliniques privées. Une sorte de redistribution de la richesse, des plus riches vers les plus pauvres. Nos cliniques sont tellement bien reconnu mondialement que plusieurs étrangers viennent se faire soigné ici injectant encore plus d’argent dans le système »
L. Grégoire (éberlué): Et bien…Donc demain 10h, il y aurait de la place.
Mme réceptionniste: Pas de problème monsieur, Dr Massé vous attendra.
Les réactions ici font peur je l’avoue.
Combien d’années devrons nous encore regarder le système de santé lentement et sûrement dépérir sous le poid du vieillissement de la population avant de prendre les décisions qui s’imposent? C’est évident, le gouvernement n’aura pas les moyens de continuer à offrir les soins de santée gratuitement éternellement. À moins de détruire notre économie(ce qui reviendrait à encore pire) ou d’offrir des services de santée de bas de gamme(qui semble l’option la plus politiquement correcte, choisie jusqu’à présent), de mauvaise qualité, avec les médecins qui continuent de fuir vers l’étranger où ils peuvent gagner deux, trois fois plus avec des conditions de travail supérieurs.
Non, il va falloir éventuellement que le privé s’implique, que certains déboursent de leurs poches. Madame Legault participe ici à une malheureuse campagne de peur qui aura comme désagréable conséquence, si elle a du succès, de nous enfermer dans un immobilisme qui détruira à échéance notre système de santé. Comme si les deux seules options étaient un système publique universelle et un système de santé universellement privé.
Quand Gérard Bouchard annonce en primeur ses conclusions avant même le début des audiences de la commission sur les accommodements raisonnables et qu’un journaliste remette en cause son objectivité on a tout le gratin syndicalo-souverainiste qui monte aux barricades pour défendre son »indépendance ».
Par contre, quand exactement le même phénomène se produit avec Claude Castonguay, ce même lobby non seulement dénonce son parti pris, mais nous sert déjà des scénarios de catastrophe appréhendée.
Un autre bel exemple des deux poids deux mesures que le lobby nationalo-socialisant manie avec autant de facilité et que Mme Legault défend avec acharnement.
Mme Legault sombre dans la pire sorte de campagne de peur dont elle dénonce depuis belle lurette comme étant le propre des méchants fédéralistes pour gagner malhonnêtement les référendums. < < Voter OUI signifie perdre votre pension de vieillesse>> ressemble beaucoup à <>.
Au lieu de rester figé dans l’immobilisme d’un système qui court à sa perte, et de critiquer à l’avance toute amélioration qui ne respecte pas le modèle sacro-saint géré par la bureaucratie gouvernementale et dispensé essentiellement par la CSN, il serait peut-être plus intelligent de comparer les meilleurs éléments qui réussissent ailleurs et de travailler à l’amélioration de notre système.
Si faire un profit est si néfaste, comment pouvons nous le tolérer dans d’autres sphères importantes d’activité humaine. Tant qu’à faire, pourquoi pas la distribution des aliments. Pourquoi laisser Loblaw et Métro faire des profits sur le dos du petit monde, la CSN pourrait tout aussi bien s’en occuper. Peut-être parce qu’on aime avoir et le choix et les bons prix que le privé peut nous offrir alors que les syndicats nous offrent le triste spectacle de la STM et des cols bleus.
Qu’on dise ce qu’on voudra, le système de santé est vraiment pourri! Et nos politiciens n’y peuvent presque rien, car c’est eux qui nous on mis dans cette merde! Les coupures dans le système de santé ne devait pas se faire, mais ils l’ont quand même fait. Ils ont fait à leur tête et voilà où nous en sommes!
Le cas énoncé ci-dessus est vraiment triste. Et malheureusement, je pense que l’on fonce tête baissée vers ça!
J’espère que quelqu’un mettra un jour véritablement des solutions sur la table!
Je ne suis pas vraiment pour la privatisation de notre système de santé, mais par contre je crois qu’il y a beaucoup d’abus et pas assez de prise de responsabilité des gens.
Peut-être que si le gouvernement forçait les gens à assumer une part de responsabilité pour leurs problèmes, nous ne serions pas dans un tel pétrin. Prenez l’alcool par exemple, je n’ai contre le fait que certaines personnes veulent prendre une brosse le vendredi soir. C’est leur choix. Mais lorsqu’ils se pette la gueule en voiture parce qu’ils ont décidé de conduire en état d’ébriété, je ne crois pas qu’il est de la responsabilité de l’état de leur fournir des soins médicaux gratuits. Ils ont prit la décision de conduire ivre, c’est leur responsabilité d’assumer les frais de leur bêtise.
La même chose pourrait être dite pour l’embonpoint. Si quelqu’un ne veut pas faire attention à son alimentation, si quelqu’un ne veut pas faire d’exercice. Pas de problème, c’est leur corps, c’est leur choix. Mais qu’ils ne viennent pas ce plaindre que nous leur envoyons une facture lorsque leur piètre condition physique les apportera à l’hôpital avec des problèmes de cour et de haute pression. C’est leur choix de mode de vie, c’est leur responsabilité de payer pour leur insouciance.
Cela vous semble trop radical? Ok, alors pourquoi ne pas donner de crédit d’impôt à ceux d’entre nous qui agissent de façon responsable, qui font attention à leurs alimentation et qui évite les hôpitaux. Peut-être que cela motiverait certaines personnes à ce prendre en main.
Cette chronique reflète exactement ma vision des choses: le problème n’est pas le système à deux vitesse en soi, c’est le manque de main-d’oeuvre. On en a pas de médecin alors qu’on veut les dédoubler entre le privé et le public, c’est insensé. L’idée est excellente avec beaucoup de médecins en rotation. Or, ce n’est pas le cas présentement. Ca va être comme aux Etats-Unis: les riches vont pouvoir se faire soigner et les pauvres vont devoir s’exiler ou mourir.
L’argent, l’argent, l’argent. On doit les payer nos médecins, leur offrir les meilleures conditions possibles et pratiquement manger dans leurs mains. C’est pas si compliqué que ca. Coupons ailleurs, partout s’il le faut, mais gardons nos médecins. La population vieillie et la santé est le secteur de l’avenir. Coupons dans l’éducation de toute facon avec la réforme on va faire des adultes qui ont le potentiel de connaître mais qui ne connaissent pas….
Le problème du réseau de la santé au Québec, ce n’est pas essentiellement un manque d’argent (quoiqu’avec une infinité d’argent on pourrait se payer les meilleurs instruments, les meilleurs médecins et les derniers médicaments), c’en est essentiellement un d’efficacité. Qui n’a pas son histoire d’horreur à raconter à propos de l’inefficacité du système? Trois heures passées à attendre dans une salle pour se faire dire par le médecin: tout est beau, votre test n’a décelé rien d’anormal, une opération qui aurait pu être faite au téléphone. Trois rendez-vous (1 médecin à l’urgence, 1 rendez-vous en clinique externe avec un spécialiste, 1 rendez-vous à l’hôpital) avant de réussir à se faire enlever un vulgaire kyste ou brûler une verrue, une affaire de 15 minutes. Trois heures passées à l’hôpital pour une vulgaire échographie foetale, etc. J’ai accumulé plein d’anecdotes savoureuses comme celles-là au fil des dernières années en parlant avec des amis, des collègues.
C’est la frustration des gens accumulée à force de perdre leur temps précieux dans les dédales du réseau qui donne l’impression d’un système de santé mauvais, alors qu’il est vrai qu’au bout du compte, on réussit presque tous à se faire soigner, personne n’est abandonné par le système comme aux États-Unis. Ça ne sert à rien d’ajouter de l’huile sur un engrenage auxquels il manque des pièces. En se forçant un peu le coco, beaucoup de cliniques et hôpitaux pourraient être beaucoup plus efficaces avec les ressources qu’elles ont déjà.
Le scénario de Mme Legault met le doigt sur le bobo et tourne même le couteau dans la plaie, mais il ne cerne pas tout à fait le problème : l’éthique de la santé.
Si, collectivement, nous convenons que tous ont le droit d’être soignés, sans égard à leurs revenus ou à leur rang social, nous adoptons un idéal égalitaire qui ne peut être mis en pratique sans une éthique de la santé. Or, la première étape après l’adoption d’une éthique de la santé est de la faire connaître, d’éduquer toute la population aux devoirs et responsabilités qu’elle implique. Si l’État soigne tout le monde également, tous doivent comprendre le système et ne pas en abuser, tant les patients portés à consulter plusieurs médecins pour la même maladie que les professionnels incapables de résister aux sirènes des compagnies pharmaceutiques.
Comme Mme Legault l’indique, personne n’est porté à consulter les statistiques pour savoir le coût de sa visite au CLSC. Le domaine de l’assurance, sans en informer vraiment le grand public, joue des coudes pour orienter les élus vers un système hybride public-privé qui favorise ses intérêts. Nul ne saura le coût réel de ce virage avant qu’il soit pris, et alors il sera trop tard pour le trouver trop cher, et en plus, une bonne partie de l’argent aura déjà quitté nos frontières. On sait que les grandes corporations sont souvent administrées loin des payeurs de taxes qui épongent les dettes et n’ont pas accès aux profits. Les cartes des coûts réels du système de santé devraient donc être révélées à la hauteur de l’éthique exigée, au vu et au su de tous. L’industrie pharmaceutique nord-américaine résisterait toutes griffes dehors à telle mesure, selon le portrait qu’en dresse Line Beauchesne en marge de son étude ‘Les drogues : les coûts cachés de la prohibition’, publiée en 2003 (Lanctôt Éditeur). Les pharmaceutiques perdraient en effet leur ascendant sur nous, en lien avec l’industrie de l’assurance, qui profite de notre peur d’être malades.
Soins privées de toutes urgence car ça presse.
On est pas en train de se tricoter une psychose des hôpitaux, tout le monde le dit, les malades en premier, on est mal soigné, on attends trop longtemps, les hôpitaux sont sales et désuets, le suivi est inexistant et bref, on souffre en silence au lieu d`aller attraper des maladies aux urgences.
C`est un triste constat mais les médias l`ont prouvé et les ministres sont dépassés.
J`ai passé mon enfance dans les hôpitaux pour une maladie très sérieuses et plusieurs chirurgie majeures. Or, jamais en 14 mois d`hospitalisation je n`ai attrapé ni gastro, ni grippe, ni boutons, on pouvait manger par terre tellement c`était propre. Les infirmières étaient en blanc, les médeçins se lavaient les mains, le concierge lavait dans tous les recoins de la chambre, les visiteurs avaient des heures pour venir me voir.Que s`est-il passé??????
Des soins privés, ça presse!
Et voilà un autre volet de la baisse d’impôt…À la place de bien administrer et de diminuer les places de Peeter ( principe de Peeter…)à la régie au ministère et à la direction des hôpitaux pour nous permettre de ne pas payer plus d’impôt complètement inutile et rendre le système viable, les compagnies pharmaceutiques et autres collèges des médecins ont réussi a convaincre Couillard de nous faire assurer par le privé quand ils le veulent bien. Moins d’impôt mais beaucoup plus de prime d’assurance privée, voilà une baisse d’impôt libérale. L’avantage de la prime d’assurance c’est que cela ressemble aux compagnies de pétrole qui se foute royalement de notre capacité de payer et ne donneront du service qu’a ceux qui seront payant, pas malade. C’est sur qu’au début ils vont faire le beau comme mon chien savant, mais après quelques années se sera la foire enragée à la multiplications des petits bénéfices. Oublions surtout pas que chaque banque à sa branche d’assurance, et que tout ce beau monde sait ce que nous avons dans nos poches, mieux que l’impôt. L’exemple vient d’en haut avec l’assurance médicament…
Je suis d’accord avec vous madame Legault, vous présentez un scénario plausible. Malheureusement, ce n’est pas le seul. Je vous en propose un autre.
L.Grégoire: « Quoi, dans deux ans ! »
Dr Massé: « Eh oui, toutes les ressources sont mobilisées à répondre aux urgences. »
L. Grégoire: « Et le système privé ? »
Dr Massé: « Depuis dix ans, il est interdit d’effectuer un acte médical sans le « clic-clic » préalable mais la demande est telle que nous ne fournissons pas. »
L. Grégoire: « Pourtant toutes les ressources sont disponibles. »
Dr Massé: « Bien sûr. Mais comment voulez vous fournir, si la population continue de trop travailler, de si mal manger et de faire si peu d’exercices et que chaque bobo devient une raison pour une visite à un médecin qui demandera une série de tests et d’examens pour ensuite référer à des spécialistes pour être certain de ne pas être poursuivi. Sans oublier les derniers médicaments ou les derniers traitements si coûteux mais pas toujours si efficaces. »
L.Grégoire: « Pourtant je n’ai jamais payé autant de taxes et d’impôt »
Dr Massé: « Naturellement, mais vous êtes de moins en moins à en payer. Pour gagner leur élection, nos élus ont exempté les moins nantis. Les plus riches, eux, sont partis où leurs billets verts leurs permettent d’être mieux traités. »
L. Grégoire: « Que dois-je faire ? »
Dr Massé: « Suivez les conseils de madame Legault et allez à l’Oratoire. »
Tout le monde clame en choeur qu’avec le vieillissement des baby boomers et les jeunes générations moins nombreuses, on n’aura plus les moyens d’assurer la pérennité du système de santé universel. On oublie que ce déséquilibre démographique sera temporaire et donc que le problème des coûts de santé n’aura peut-être pas autant d’impact à long terme que certains veulent nous le faire croire.
Qui martèle sans cesse que la solution réside dans le système privé ? Des personnalités de l’élite, dont certains ayant des intérêts personnels dans la privatisation, qui ont les moyens de se faire soigner au privé et qui ont aussi les moyens de diffuser leurs positions et de façonner l’opinion publique. À ces gens qui tentent de nous faire croire que la solution réside dans la privatisation et un système à deux vitesses, rappelons qu’un tel choix a pour effet d’exclure des pans importants de la population (pas que des pauvres) de l’accès à des services pourtant essentiels sans nécessairement s’avérer moins coûteux pour l’État, loin s’en faut !
À l’heure où l’on interdit la discrimination sous toutes ses formes, on trouve inacceptable qu’une femme soit exclue d’un bar gai mais on accepte l’exclusion croissante d’une partie de la population au droit d’avoir des soins de santé par son manque d’accès ! À l’heure de la « droititude » sociale, je conclus ainsi : le droit aux soins de santé doit être fondamental et le même pour tous.
Ouf…Je trouve ça hyper dommage pour le p’tit jeune dans cette histoire! Il paie pour les erreurs du gouvernement d’une certaine façon… et ses bien dommage! Une famille normale, avec une maison, des reers, des enfants, apprend qu’un de ses enfants à une maladie rare… ou le cancer et qu’il faut le traiter tout de suite…. n’aura pas nécessairement les moyens… C’est dommage!
Je suis pour la privatisation, mais je dois dire une chose… arêter de faire niaiser les médecins venus d’ailleur pour pratiquer au Québec. J’écoutais tout réçament un reportage à la télévision, qui mentionnait qu’un médecin français est venu au Québec avec 10 ans de pratique, et que présentement il se retrouve chauffeur de taxi parce que le Québec ne veut pas qu’il pratique!! Voyons! un corps humain c’est un corps humain… on a peut-être nos techniques… mais on doit s’ouvrir aux autres! J’ai même pris un couple, tous les deux médecins, le mari lui avait une spécialité… et tous les deux ne peuvent pas pratiquer… ils ont plus de 10 ans d’expérience…. wow!!! Belle logique!! La conjointe travaille a titre d’aide infirmière… quand dans son pays elle est médecin!!
Arêter de parler de pénurie… et dite plutôt au Collège des médecins de s’ouvrir les yeux! Il en a plusieurs qui ne peuvent même pas pratiquer parce que le Collège des médecins ne trouve pas leur compétence assez élevé… franchement!
Ça pourrait être pire que ça, on pourrait par exemple habiter au Pérou, en Chine, en Ouganda ou bien en Inde, où une majorité de gens n’ont ni REER, ni maison, ni terre pour payer leur soins et médicaments ou encore pire, certains n’ont même pas assez de nourriture pour tout simplement garder la santé..
Bravo, Madame Legault, d’avoir le courage de dire les vrais enjeux des présentes discussions et propositions à venir sur les soins de santé disponibles au Québec. Quelle lucidité et perspicacité chez vous!
Je suis totalement d’accord avec votre perception de ce qui risque de venir dans l’avenir.
Félicitations et bonne route !
Ainsi selon cette fiction, on est cuit lorsque le privé entre dans la chasse gardée des services public…Je connais trop bien la chanson, vaut mieux investir de l’argent dans un système qui est un gouffre sans fond, c’est mieux moralement et tellement plus solidaire !
Je ne comprends pas pourquoi l’on blâme tout le temps le privé ou à l’opposé pourquoi on l’accueille comme un sauveur. Tout système a des avantages et des inconvénients, le principal inconvénient du système public étant l’apparence de budget illimité. (Ça, c’est nos impôts chers contribuables…) et l’inconvénient du privé, la soif impersonnelle et sans borne de ses actionnaires ou investisseurs pour le rendement.
Peut-on concilier les deux ? On peut certainement essayer. Hydro-Québec est une société d’état qui se comporte comme une compagnie privée, la SAQ aussi. Avec des avantages et des inconvénients.
Si on faisait du ménage dans la santé ? En commençant par vérifer l’équation dollar injecté, patient traité…Car si l’on met 2 millions pour l’achat d’un PET-CT et que l’on ne peut pas le faire fonctionner faute de personnel ou de budget à quoi bon ? Ok, les mêmes fonctionnaires qui ré-inventent bulletins et façons de corriger le français vous diront que ce n’est pas si facile que ça. C’est sûr, certains gestionnaires publics s’érigent une forteresse complexe pour éviter la vérification ou la comparaison. Traquons ces personnes et demandons des comptes ! En attendant, comme je peux payer pour soigner ma famille plus vite, c’est sûr que je le ferai sans hésiter.
Que madame Legault le veuille ou non, plusieurs personnes considèrent qu’elles ont assez donné à la socitée et il est temps que le système redonne. Et on ne parle pas seulement de la famille monoparentale, pas de REER, pas de placements…Pourquoi payer des impöts quand on a pas de services essentiels ? Un examen médical complet à 300$ ça c’est concret ! Beaucoup plus que 50% d’impots payés et toujours pas de médecin de famille
Le système de santé du Québec souffre de quelques problèmes. Le premier est le monopole des « bons » (?) médecins avec leurs ordonnances à répétition. Le deuxième est le manque de vision des bons ministres de la santé et leur gouvernement pour lesquels l’argent est la seule solution pour améliorer la santé d’un système malade. Ce manque de vision résulte d’une conception curative et non préventive des soins de santé. Le monopole des médecins contribue à cette vision réduite des soins de santé. Or, des pratiques dites alternatives (acupuncture, omépathie, chiropractie, etc.) pourraient être incluses dans les services pour améliorer la santé, réduire la prise de médicaments et… désengorger le système. Ces services sont en place et reconnus : il suffit de faire en sorte que le système de santé harmonise les pratiques curatives et préventive offertes aux citoyens. Ce n’est pas vrai que les médecins détiennent toutes les réponses en matière de santé.
Voici deux exemples révélateurs. À l’été 2001, une médecin m’a prescrit la dose maximale d’un produit pour que cesse la parlysante douleur dans l’épaule. Après quelques jours de ce produit, mon état était tel que j’ai décidé de les jeter à la poubelle et de me rendre chez l’ostéopathe. Pour 60 $, j’ai réglé mon problème. En août 2000, ma mère se gavait de pilules pour résoudre un mal de jambre qui réduisait sa mobilité. « Si ça ne fait pas avec celles-là nous changerons de sorte », lui avait dit son médecin. Je l’ai subtilement amené chez le chiro pour deux traitements qu’elle a poursuivi dans sa région. Aujourd’hui à 83 ans, elle se déplace sans difficulté et elle a encore fait son « grand ménage du printemps ».
En matière de santé, la solution se trouve dans l’ouverture d’esprit, la fin des monopoles et une vision globale de la santé. Pour réduire la maladie, il faut être préventif.
On ne s’en sortira jamais car qu’on le veuille ou non le privé va faire sa niche chez-nous ! Pourquoi me direz-vous ? Parce que les grands décideurs politiques sont en majorité des gens bien nantis et qu’ils ont le moyen de se payer des assurances qui leur permettra de « by-passer » le système de santé public et ainsi pouvoir accéder à des soins plus rapidement . Il n’y a pas beaucoup de gars à la « boîte à lunch » qui ont des pouvoirs décisionnels . Eux ils n’ont aucun échappatoire fiscal , ils sont taxés directement à la source . Donc ils sont ceux qui paient le plus d’impôt et qui ont le moins de service . Beaucoup plus facile pour un gouvernement de se tourner vers le privé que de tenté de démêler la Tour de Babel qu’est notre système de santé . On a créé un monstre bureaucratique dont on a perdu le contrôle et personne ne sait par où commencer pour redresser la situation . On injecte des millions additionnels dans le système mais c’est en fait de la poudre aux yeux car on ne peut mettre le doigt sur le bobo . On a contingenté les facultés de médecine depuis des années , on a forcé des centaines de médecins encore compétents à la retraite . On se retrouve donc avec une pénurie . Pourtant on a amplement de salles d’opération modernes qui demeurent inutilisées par manque de médecins . En plus la réalité d’aujourd’hui nous fait constater que les femmes médecins sont de plus en plus nombreuses et malgré leur grande compétence , force est d’admettre que pour des raisons familiales elles font beaucoup moins d’heures de travail qu’un homme . Rien pour améliorer la situation ! Alors pourquoi ne pas donner une formation additionnelle aux immigrés qui ont une formation en médecine pour leur permettre d’atteindre le même niveau que nos médecins . Ils ont déjà des connaissances et de l’expérience acquise dans leur pays d’origine . Ça aiderait sûrement à désengorger le système . Faut également se rappeler que beaucoup d’américains paient pour se faire soigner ici ! Bizarre…!
Bizarre que les pro médecine privée utilise la France et l’Allemagne comme référence et jamais les États-Unis qui sont quand même nos voisins! Bizarre mais explicable. Les Américains bénificient des plus beaux hopitaux du monde, des centres de recherche médicale hautement sophistiqué à la John Hopkins mais avec plus de la moitié de la population qui a une couverture partielle ou aucune assurance médicale. Il n’y a pas liste d’attente aux Etats-Unis car les gens ne se présentent même pas.
Il est quand même bizarre que des médecins de chez nous paient les frais de scolarité ridiculement bas puis s’envolent ailleurs ou se dirige vers le privé viennent nous faire la leçon.
Avec notre population vieillissante, qui viendra soigner ses gens à faible revenu. Certainement pas le système privé. Je croyais que les médecins devaient traiter les gens et leurs souffrances de la façon la plus humaine et compétente possible et non traiter les gens selon leur capacité à payer!
J’ai traîné un mauvais virus ou une bactérie tout l’hiver. J’ai dû me présenter plusieurs fois à sept heures le matin à la porte des cliniques sans rendez-vous pour voir un médecin, à chaque fois un médecin différent plusieurs heures plus tard. Lasse de ce système, lasse d’être malade, j’ai téléphoné à une clinique médicale privée. $290.00 la demi-heure, $350 dollars pour un bilan de santé ( une heure avec le médecin). Les examens médicaux devant se faire au…public. J’ai renoncé.
Cet été, je vais en voyage organisé à l’Oratoire St-Joseph. J’habite l’Outaouais…2007
Soyons lucides, quelques exagérations dans votre récit, mais si peu? Qui, ne connaissent pas, des histoires d’horreur, de nos grands-parents, qui n’avaient pas d’assurance, pour se faire soigner? Ils attendaient, in extremis, pour finalement décéder jute, au bord de l’hôpital? On pourrait sûrement, en écrire plusieurs livres, à de nombreux exemplaires, n’est-ce pas? Saviez-vous, que les assurances personnelles, sont sur le point de remanier, leur contexte? Pas tous, mais certaines vont vers, les soins privés avec garanties de propreté! Sans blague? Eh oui, quand la fiction rejoint la réalité, c’est que le futur est déjà présent! En le sachant, soyons assez vigilants, pour se protéger de mieux, que l’on peut. On moins, on pourra dire, que l’on aura essayé? Ah, vaut bien mourir jeune, et en santé? Ou, partir vite, sans prendre le temps, de dire au revoir? Ou, quand, les gens seront-ils, assez humains pour accepter l’euthanasie? (bien sur avec, de nombreuses conditions). En attendant, on peut toujours soudoyer, un vétérinaire? Une plaisanterie bien sûr, quoique…
Rien de tel qu’une pince de sensationnalisme teintée de justice sociale pour masquer l’esprit niveleur par le bas, si cher à tout socialiste qui se respecte:
L’école privée performe mieux que la publique? Il faut donc l’étouffer au nom de l’égalité.
La concurrence avec un système de santé privé amènerait un vent de fraîcheur à un monstre public sclérosé qui implose sous son poids bureaucratique? Il faut dénoncer ces méchants-riches-sans-cour qui ont les moyens de s’offrir des assurances privées.
Ces soi disant «riches» qui sont généralement ceux de la classe moyenne qui économisent une partie de leur fric durement gagné, puisque les vrais riches eux, se font déjà soigner ailleurs dans le monde.
Quand ça leur profite, les apôtres de la justice se font silencieux sur le fait que les soins oculaires et dentaires ne sont gratuits que pour les assistés sociaux.
Bien entendu, il est plus noble de souffrir ou de mourir en attendant des soins publics universels que par l’incapacité de se payer un médecin privé dans un hideux système à 2 vitesses.
Il ne faut donc jamais prétendre q’un système privé permettrait d’occuper les médecins actuels à temps plein (bon nombre passent leur temps en vacances après avoir épuisé leurs quotas); ferait fonctionner les installations existantes à pleine capacité (nombre de blocs opératoires restent fermés faute de ressources); il ralentira l’exode des finissant en médecine (près de 10%) et attirerait même des médecins d’autres pays.
Et il faut être encore plus socialiste que la France qui permet le privé, en imitant les 2 seuls régimes communistes sur la planète qui l’excluent: Cuba et la Corée du Nord!
Et surtout maintenir le monopole syndical et de leurs élites qui, soi dit en passant n’ont pas à attendre sur les listes grâce à leurs contacts. Tout comme les politiciens par ailleurs, et qui ne cessent de demander plus de patience aux «patients».
Quelles aberrations ne ferait-on pas au nom de la solidarité?
À chaque fois qu’on me parle de santé, du manque d’argent, des demandes de hausse de salaires des médecins, anesthésistes, infirmières, autres spécialistes, d’employés de soutien…
La question qui me vient à l’esprit est toujours la même, Que fait-on du fric qu’on y met?
Combien de papiers doit-on estampiller, de cartes doit-on sortir, de personnes doit-on rencontrer, de téléphones doit-on faire, d’ascenseur doit-on utiliser, de marches doit-on monter et descendre, de germicides doit-on s’asperger, de stationnements doit-on payer, d’erreurs doit-on corriger, de renseignements erronés doit-on subir, de départements différents doit-on visiter, avant de sortir un jour guéri de la visite d’un hôpital? Mettre les pieds dans un höpital est déjà courir un risque, y passer des heures est se mettre en péril…
Du dollar mis dans le système de santé, combien de sous finissent en soins? Combien passe dans la paperasse? Combien passe dans la battisse, l’entretien, la gestion, le contrôle, l’administration..? Et ne parlons surtout pas des magouilles, matériel volé, médicaments, et perte de temps qu’on ne peut prouver malgré que le travail n’a pas été fait ou a pris plus de temps que de raisons… Alors quand on cherche à me démontrer que la machine a besoin d’un changement dans son financement, je débarque…
Oui, on manque de médecins, d’infirmières, de spécialistes, mais on a trop d’intervenants qui ralentissent le système. Quand on tente de faire une simplification, il y quelqu’un qui trouve un moyen de rajouter un papier, un contrôle, quelque chose qui annulera l’effort tenté. C’est déprimant, pour ne pas dire décali… Et tenter de trouver du monde pour vraiment oeuvrer dans les soins auprès des bénéficiaires, et vous trouverez le collège des médecins, le syndicat des infirmières devant vous pour vous mettre des bâtons dans les roues…
Mon dieu que je suis pessimiste, ne trouvez-vous pas?
Ou ne serais-je que réaliste?
Chère madame Legault, vous parlez regrettablement à travers votre chapeau, cette semaine. Votre analyse de ce que serait la situation relative aux soins de santé au Québec si le secteur privé devait jouer un rôle complémentaire à celui du secteur public est truffée d’interprétations erronées et d’oublis. Avec pour résultat que la conclusion à laquelle vous arrivez ne tient tout simplement pas la route.
Vous en avez manifestement gros contre monsieur Castonguay, au point de commodément oublier la mesure capitale qu’il préconise depuis longtemps, soit un ticket modérateur. C’est fou ce que quelques dollars à payer désengorgeraient rapidement les urgences d’enrhumés et d’égratignés, libérant ainsi des ressources pour les cas plus sérieux.
Ensuite, fermer la porte au secteur privé équivaut à inciter plusieurs médecins et autre personnel médical à aller pratiquer hors Québec, notamment aux États-Unis. Je le sais pour avoir de nombreux amis spécialistes, certains ayant déjà fait le saut. Par contre, avec le privé venant prêter main-forte au public, ces médecins qui auraient quitté resteront le plus souvent ici. Par conséquent, davantage d’accès aux soins pour tous que si seulement le public s’avérait possible. Comme vous le dites vous-même, c’est mathématique.
Il y a aussi, et c’est très fréquent, toutes les heures où les chirurgiens se tournent les pouces faute d’accès à une salle d’opération à l’hôpital. En pratiquant également au privé, ils pourront multiplier le nombre de leurs interventions. Résultat: diminution des listes d’attente. Encore une fois, c’est mathématique.
Enfin, j’ajouterai que vos idées relatives aux assurances sont assez primaires. J’ai personnellement passé 25 ans dans ce domaine, écrit un livre sur la question ainsi que plus de 500 articles. La flexibilité des produits d’assurance vous étonnerait sûrement si vous preniez la peine de vous renseigner. Mais, malheureusement, je manque d’espace pour éclairer votre lanterne…
Je crois sincèrement que le problème majeur se situe dans nos écoles.
On doit travailler de plus en plus jeune, à un salaire qui n’est pas à la hauteur du coût de la vie.
Les gens ne peuvent plus aller à l’école vraiment longtemps.
Ils ont des obligations à payer.
Ils doivent aider maman et papa.
D’autant plus que le système scolaire à été révisé, et que nos jeunes apprennent deux années en une dans plusieurs matières. Démotivant, vous dites?
Ridicule.
Nous avons un très haut taux de décrochage scolaire, et avec raison.
Il est certain que de moins en moins d’étudiants ont les moyens d’aller à l’école.
Ce qui diminue de beaucoup les propabilités de gens qui voudront devenir médecins.
Donc, par la force des choses, cela nous laisse dans un système de santé pourrit.
Si au moins nous aurions un système scolaire davantage accèssible à tous et moins cher, plus de gens seraient disposés à apprendre.
Le problème c’est dans le coeur de nos commisons scolaire!
Réagissons!
Ceci est le titre du livre du Dr Guylaine Lanctôt paru en 1994 au Édition Voici la clef. Je vais vous nommé quelques titres de ses chapitres:
Le problème : Une médecine de maladie
La solution : Une médecine de santé
L’obstacle : La mafia médicale
Je suis tombé sur ce livre il y a quelques années, ça m’a drôlement réjouit car tout ceci venait confirmer ce que j’avais moi-même constater en tant que patiente et ceci venant de la part d’un médecin ça donnait donc une grande crédibilité à ces propos. Certes, l’invasion du privé dans le public n’est pas pour arranger les choses mais à mon avis les deux sont problématiques ayant ce grave problème à la source.
Peut-être que M. Grégoire devrait tant qu’à prendre toutes ses ressources financières ( disons qu’ici nul besoin de Vincent Lacroix pour la dilapidation de ses avoirs ) amener son fils à la chasse au Papillon bleu car ce traitement à déjà valu une guérison à un jeune qui souffrait de cancer. J’estime que c’est une piste fort intéressante de traitement à explorer.
J’entendais hier le point de presse du ministre Couillard suite au rapport du protecteur du citoyen et il disait qu’ils vont mettre des inspecteurs pour les CHLD. Bien oui, vu que le directeur ne fait pas sa job ça va donc prendre un inspecteur. Tout à coup l’inspecteur ne fais sa job non plus. Hum! Ça va prendre une commission d’enquête. Tout ça pour dire qu’il y a beaucoup d’argent dans le système et aussi beaucoup d’abus.
Il y a également Michaël Moore qui dans une entrevue hier à la télé pour la sortie de son nouveau film qui traite du système de santé aux États-Unis disait que le Québec devrait résister aux assauts du privé. Je crois qu’il partage votre avis.
Non, attendez. Il me semble que ce n’est pas ça. Ne serait-ce pas plutôt qu’il vaut mieux être pauvre et en santé que riche et malade? Mais si on est pauvre, qui va nous soigner pour qu’on demeure en santé? Et ceux qui ont de l’argent pour se faire soigner, ne seront-ils pas plus en santé?
Il y a un os dans notre système de santé. Et de permettre que le privé s’en mêle ne règlera probablement pas grand chose. Ça risque plutôt d’empirer la situation. Parce que l’argent attire l’argent. Si les cliniques et hôpitaux privés sont plus attrayants, autant monétairement que du point de vue des équipements disponibles, c’est certain que les meilleurs médecins vont se diriger dans cette direction. Et le système public va se retrouver avec le reste, sans moyens et sans équipements. Belle perspective si on a pas l’argent pour se faire soigner au privé.
Le hic, c’est que c’est le gouvernement, donc tout le monde, qui finace les études de ces médecins. Ceux qui voudront aller au privé (ou ailleurs qu’au Québec) devraient avoir à rembourser le coût de leurs études, avec intérêts. Du coup, on pourrait peut-être réussir à garder certains des bons médecins, et l’argent recueillie ainsi pourrait servir à améliorer le système de santé public. À moyen terme, un équilibre acceptable s’établirait. Mais pour ça, il faudrait de la volonté politique, et ça manque étrangement ces temps-ci…
En sentantque votre texte cette semaine s’inscrit dans une série de textes et de reportages de politique-fiction, toutefois, je crois qu’il faut comme vous être vigilant au sujet de la privatisation des soins de santé.
La valse des millions des dernières semaine à propos du budget du Québec m’a personnellement donné la nausée. Alors que Libéraux et Péquistes négociais la durée de vie de leur emplois, Mario Dumont fut traité de tous les noms en refusant de s’associer à un budget qui , comme l’histoire saura le dire, étais une grosse « Joke » électoraliste. Les Libéraux qui se font une joies de nous répéter qu’ils ont enfin baisser les impôts des Québécois avaient pourtant une belle occasion de réinvestis en santé et en éducation, qu’ont-ils fait? Ils ont dillapidés irresponsablement des millions afin de pouvoir dire qu’ils ont tenu parole. Rappelez vous de cette promesse électorale fait 6 jours avant le jour du scrutin suite à la réception d’un gros chèque d’Ottawa. Nos journalistes manquent de profondeur et sautent rapidement sur l’occasion pour planter un politicien. Le fait que Mario Dumont refuse de négocier avec les Libéraux et les Péquiste pour sauver le gouvernement, n’est pas un affront au électeurs Québécois. Les péquistes se sont ralliés, même si officiellement ils ont envoyé trois de leur gros canon pour voter contre le budget. Cette manoeuvre péquiste ne fait de renforcir l’idée que ce parti n’est plus représentatif de rien. Tout comme le Bloc, ils préfèrent sécuriser leur belle job, plutôt que de servir respectueusement les Québécois. Les péquistes affirmaient que la population ne voulait pas d’une autre élection maintenant et qu’une élection ça coutais cher. Moi je dis que d’investir 72 millions de $ est une aubaine quand ton gouvernement veut en dépenser des centaines de millions en baisses d’impôts insignifiantes. Journalistes, promenez vous dans les écoles en région et constatez l’état de délabrement de certains édifices. Et jugez !
1. Un système de santé privé ne peut exister que si le système public est non performant. Pourquoi est-ce que j’achèterais des assurances privées si le public fonctionne bien? Donc un système privé n’a aucun avantage à aider le système public.
2. Pourquoi ne s’attaque-t-on pas aux abuseurs du système? Quand une mère fait deux ou trois cliniques parce qu’elle veut des antibiotiques pour son enfant qui a la grippe, personne ne sait qu’elle fait trois visites. Laissons tomber nos doléances concernant l’accès à l’information et permettons aux instances médicales d’avoir accès à un fichier central.
3. Quand quelqu’un n’a plus aucune qualité de vie et qu’il attrape un cancer du poumon… quand est-ce qu’on décide d’arrêter de les soigner? Un jour, il faudra se poser la question.
4. Est-ce normal que TOUS aient accès à gratuité? Quand je vais en vacances et que je prends des assurances, on me demande si je suis fumeur et alors, je paye plus car je suis considéré à risque. Est-ce normal que ce soit normal pour un fumeur qui se fait dire par son médecin depuis 10 ans d’écraser que les radios pour des problèmes de respiration soient gratuites. Quel est la prime à la performance pour le client?
5. Pourquoi les partis politiques veulent faire entrer le privé dans nos systèmes de santé? Parce qu’ils sont coincés. Si tu décide de faire un ticket modérateur… les gens sont dans les rues et on recule. Si tu décides d’augmenter les impôts… les gens sont dans les rues et on recule. Si tu décides que certains soins ne seront plus couverts… les gens sont dans les rues et on recule.
En fait le système est rendu ingérable. Ce qui fait que nos politiciens ne savent plus quoi faire et tentent de nous endormir avec n’importe quelle idée.
En passant, je suis un peu tanné que toutes les mesures exclues les vieux et les gens à faible revenus. C’est beau la solidarité sociale mais c’est assez…
Ça fait presque du bien. ;-)
Je comprends de la réaction de Mme Legault que nous ne pouvons pas encore nous offrir un système à la française puisque nous n’avons pas les professionnels de la santé en nombre suffisant. Quand l’anomalie démographique qu’ont créée les mises à la retraite massives vers la fin du siècle dernier sera corrigée par le temps, plus rien ne s’opposera à une participation du privé. C’est bien cela Mme Legault?
Il reste quand même deux blocs de questions accessoires qu’on aurait le plus grand intérêt à explorer.
1. Comment se débrouille les français avec les coûts de leur système? Comment se compare le coût des soins de santé en France avec le Canada? Quelle est la satisfaction des français vis-à-vis de leur système?
2. Qu’ont à dire les fonctionnaires qui ont décidé des mises à la retraite massives. Ils se terrent, honteux de tant d’ineptie ou défendent-ils leur décision?
Ce qu’il faut faire est clair! Il faut conserver le système de santé que nous avons maintenant et le rendre plus efficace.
Il faut absolument annuler le gaspillage et le manque de coordination. Les syndicats devront y participer aussi, c’est à leur tour de montrer un peu de leadership dans ce domaine.
Je vous donne un exemple réel de genre de gaspillage qui est à éviter (cette fois-ci de la part d’un médecin): Dr UnTel, chef de département dans un hôpital doit faire un appel au ministre de la santé. L’étage inférieur à celui où se trouve le bureau de Dr Untel subies des rénovations majeures afin de moderniser et d’augmenter des locaux. Le scène se déroule vers 17:30. À cette heure là, des travaux quelque peu bruyants (fixation de nouveaux conduits de ventilation) sont permis. L’hôpital dans lequel Dr Untel se trouve compte beaucoup de téléphones. Des salles de conférence sont disponibles aussi pour Dr Untel qui en a probablement les clefs.
Vous vous doutez probablement de ce qui s’est passé? Et oui, Dr Untel a utilisé son autorité (de façon abusive) pour faire arrêter les travaux qu’il jugeait trop bruyants. Le coût de cet arrêt de travail pour le chantier? Bonne question : il s’agit d’un «extra» qui devra être payé à l’entrepreneur pour le temps perdu et le retard occasionné de plus de 10 000$
À vous de juger. et non, ceci ne se serait pas produit dans le privé, pas sans conséquence en tout cas.
Il faut donc absolument retrouver l’efficacité du privé dans le système publique sans quoi c’est tout notre système de santé qui sera menacé – au fait, pas seulement dans le système de santé.
bientôt dans un avenir pas très lointain plus que la moitier des gens vont pas être capable d’avoir des soins adéquat sois que les hôpital public avec un service gratuit vont être a leur pleine capacité avec une liste d’attente de 1 ou 2 ans sois que la médecine privée va demander le triple du prix vue à une forte demande en demandant un prix de fou seul les plus riche faut survivre et les gens de la classe moyenne vont mourir parce qu’ils ont un choix à faire payer pour se faire soigner ou nourrir leur famille .
le gouvernement ne feront rien car le privé c’est de pme et sa paye des impôst et qui dit impôt dit payant pour le gouvernement .
100 000$ de frais de scolarité.
20 ans d’études.
Des journées d’internat de 18 heures.
Aucune vie.
Vous voilà maintenant médecin! Vous pensiez être libre? Vous vous êtes enfoncés le doigt dans l’oeil jusqu’au genou!
Le gouvernement autoriserait les médecins à pratiquer où ils le désirent, même si c’est au privé? Quelle mansuétude… Les médecins possèdent le libre-arbitre comme n’importe qui et ont le droit de travailler où ils le souhaitent! Si l’opposition ne s’oppose pas au nouveau plan, c’est peut-être qu’ils l’ont compris… Quoique… Avec Mario Dumont, on ne sait jamais. Il n’avait peut-être pas compris la question…
Vous voulez des médecins compétents dans vos hopitaux? Poussez votre gouvernement à financer totalement les études des nouveaux étudiants en médecine contre dix années de service obligatoire dans les hopitaux publics! Vous voulez éviter de les voir se tirer dans le privé où aux États après cette période de service obligatoire? Faites pression sur le ministre de la santé pour qu’ils soient payés au même salaire que leurs collègues Américains. Au vu du coût qu’entraîne la surcharge des urgences, ça ne reviendrait pas tellement plus cher, et vous auriez un bon service. Poussez-les à se bouger les fesses dans les dossiers de médecins étrangers ayant émigré ici et qui n’ont pas le droit de pratiquer. Le petit Jonathan de l’article, avec son cancer, se foutra totalement d’avoir eu affaire au Dr. Hassan où au docteur Wong s’il survit. J’irais même jusqu’à dire que cela le sensibilisera à la cause des immigrants. Il aura peut-être même envie de devenir médecin, si ses études lui sont offertes!
Arrêtez de jeter la pierre aux médecins, et demandez-vous plutôt ce que vous faites comme citoyen pour améliorer votre systême de santé! Vous n’avez plus quatre ans et n’avez aucun besoin d’être pris en charge pour agir! Si vos politiciens ne vous plaisent pas, faites-leur compétition et présentez-vous contre eux!
Que diriez-vous d’exprimer votre mécontentement du système de santé en prenant mieux soin de ‘votre’ santé ?
Ah, je vous ai ! Oui, la responsabilité incombe à chacun de comptabiliser ses gains-santé en adoptant un mode de vie sain et une bonne alimentation. C’est l’enfance de l’art trop souvent désavoué. Par la suite, vient une formation personnelle en soins de santé naturels, de sorte qu’on désengorge… naturellement… le milieu hospitalier.
C’est la paresse des uns et l’ignorance des autres qui fait rayonner les cartes-soleil. Il faut choisir son camp. Moi, je préfère camper en-dehors de l’institutionnel de cette façon. C’est plus ‘safe’ la plupart du temps. À moins d’une patte plâtrée ou d’un mille-pattes qui te courre en-dedans malgré tes soins préventifs. Là, t’y peux rien. Assumes !
Il y a un éveil de ce côté. C’est déjà bien. Il faut faire plus. Beaucoup plus ! Sortir la malbouffe des écoles est un pas. Un très petit pas. Pour ménager le système, il faut vite revenir à l’enseignement… ménager. À mon avis.
Une retardée.
Le scénario présenté ici pourrait bien devenir réalité dans un monde rapproché, si la situation ne change pas. En fait, la solution passe par l’augmentation importante du nombre de médecins et d’infirmières et la révision complète des structures bureaucratiques qui entourent le domaine de la santé. Il faudra peut-être aussi force les médecins qui ont profité des deniers publics pour étudier au Québec à rester pratiquer ici ou sinon à rembourser le coût de leurs études, pour que l’on puisse poursuivre la formation d’autres médecins pour les remplacer.
Si rien n’est fait, et en situation de pénurie, ce sera celui qui paie le plus qui attirera les meilleurs médecins, donc le privé. Et les autres offriront un service de moindre qualité à une clientèle pénalisée par le fait qu’elle n’a pas de revenus suffisants pour se payer la classe supérieure… et on reviendra ainsi à l’époque d’avant l’assurance maladie!
Madame Legault, ce que vous prédisez pour 2017, c’est déjà la réalité pour notre voisin du Sud. Plus de quarante millions d’Américains ne sont pas couverts par une assurance privée. Les dépenses en santé aux États-Unis sont les plus élevées par habitant de tous les pays occidentaux. C’est ce modèle que nos extra-lucides voudraient implanter pour solutionner les difficultés du régime public de santé.
Reconnaissons que le vieillissement de la population est une donnée importante dans le financement du réseau. Mais pourquoi regarder du côté privé pour trouver LA SOLUTION ? On nous fait le même coup pour les retraités de demain. Nous n’aurions pas d’argent pour payer les futures pensions. Déjà, on laisse courir l’idée d’allonger l’âge de la retraite : de 65 à 67 ans. Qui parle de l’usure des travailleurs dans nos sociétés de performance ?
Le scénario est déjà écrit. Les extra-lucides ont passé à l’offensive. D’abord, noircir encore plus la situation. Parler de déclin, de catastrophe imminente. Puis, nommer l’ennemi : les syndicats, la go-gauche, les rêveurs. Pour finir, avancer des solutions qui passent sous silence les intérêts économiques qui soutiennent cette réforme : les assureurs privés, les médecins,
les sociétés socio-sanitaires, etc. Pour eux, la santé, c’est avant tout un marché qui leur a échappé en grande partie.
Diviser la population est leur mot d’ordre : le petit contribuable non-syndiqué contre le syndiqué. Ne jamais mentionner de mettre à contribution les riches; c’est un sacrilège, c’est eux qui créent la richesse. Mentionner qu’il faut se résigner face à ces grandes tendances et aller chercher la solution chez des gens dont le principe premier est la rentabilité.
Des solutions existent. Le fonds de solidarité inter-générationnelle doit être mieux pourvu: taxe sur les profits des casinos et les profits déraisonnables des grandes multinationales.
Qui va mettre de l’avant cet autre projet de société??
Je tenais aussi à vous remercier, Mme Legault, pour ce texte nécessaire et percutant. Un simple mais sincère merci!