Est-ce qu'il vous arrive de penser qu'on vous prend pour des valises, des valises remplies d'argent? Ou qu'au Québec, ce sont souvent les mêmes qui se servent dans l'"assiette au beurre" collective?<p>Cette fois-ci, on se scandalisera, avec raison, des caprices princiers de l'ancienne lieutenant-gouverneur, des cadeaux, des voyages luxueux, des repas gastronomiques, etc.<p>On réclamera, avec raison, l'abolition de ce bibelot dispendieux. On condamnera l'absence patente à Québec de directives quant aux dépenses de la madame. On y sentira la même odeur nauséabonde du scandale des commandites où ceux qui plongent la main dans le pot de biscuits des fonds publics ne se gardent même pas une petite gêne.<p>On se tournera vers Ottawa pour se demander si la gouverneure générale n'en mène pas aussi trop large sur le bras des contribuables. S'il nous reste du temps, on s'indignera du gouvernement Harper qui passe 17 milliards de dollars dans le militaire, dont 41 % des contrats octroyés en 2006-2007 sans appels d'offres. <p><b>L'ARGENT DES AUTRES</b><p>Le syndrome du contribuable "valise d'argent" ne s'arrête pas là. Pensons aux comités de ceci et de cela qu'on confie souvent, à gros prix, aux mêmes anciens premiers ministres ou "mandarins de l'État". <p>Et ces présidences d'offices, de secrétariats et de conseils publics qu'on donne trop souvent aux amis du régime en place. Il faut dire que c'est bien difficile de refuser un poste à plus de 100 000 $ par année, un contrat blindé de cinq ans, compte de dépenses, allocation de logement et généreuse prime de séparation en cas de changement de régime…<p>(Entre autres histoires, je n'oublierai jamais cette ancienne présidente d'un organisme du gouvernement du Québec qui m'avait raconté, avec une émouvante candeur, qu'elle avait eu ce poste pour l'unique raison que son "ex" avait croisé le PM, dont il était un proche, et lui avait confié que cette personne se cherchait une bonne job.)<p>Quant à l'état pitoyable de plusieurs de nos routes, combien ont été construites dans les années 60 et 70 par des firmes dont la seule "qualité" était d'être dirigées par un proche du régime, généreux envers la caisse du parti?<p>Vous me direz que c'est comme ça partout. Ça reste à voir. Mais ça ne rend pas la chose plus acceptable. Le problème, c'est que dans une petite société comme le Québec, avec une petite élite, il y a des effets particulièrement pervers à cette tendance à la "cooptation" – où les membres de l'"élite" se nomment entre eux.<p>Ça multiplie les privilèges pour un petit nombre et ça concentre les pouvoirs décisionnels en trop peu de mains. Par crainte de perdre leurs privilèges, les "nommés" ont aussi peur de brasser la cage. Bonjour le conservatisme et bye-bye l'audace.<p>Dans nos réseaux cooptés, les milieux d'affaires, influents depuis toujours, le sont quand même de plus en plus. Un exemple: le privé se pourlèche déjà les babines face au futur méga-CHUM. <p>Selon <i>Le Devoir</i>, Ottawa, Québec et Montréal verseraient 1,3 million de dollars à un organisme privé, Technopôle Ville-Marie, afin de monter un plan d'affaires avec une compagnie américaine "pour donner de l'élan à des activités commerciales" dans le domaine de la santé. (<i>Le Devoir</i> rapporte aussi que Technopôle Ville-Marie est présidé par Pierre-Marc Johnson, un autre ancien PM pas mal occupé.)<p>Pas grave si les urgences craquent toujours, que Québec ouvre de plus en plus au privé ou qu'on vendrait notre âme pour un médecin de famille! Voilà qu'on veut que le futur CHUM de près de 2 milliards de dollars ait une "dimension internationale", un "réseau international" et que le privé puisse y "définir son marché". <p>Est-ce fou, irresponsable, ou les deux? Comme dans certaines universités, on s'apprête ainsi à couler des fortunes dans le béton (les contracteurs, au moins, seront heureux) tout en créant un environnement propice aux affaires. <p>Mais la pire conséquence de cette culture de la cooptation est qu'elle mine la confiance des citoyens envers leurs institutions. Et plus la confiance vacille, plus on se sent impuissants, cyniques, et plus on se berce de l'illusion que le privé ferait mieux.<p><b>UN PHÉNOMÈNE</b><p>Sur une note plus légère, j'ai assisté au spectacle de Patrick Bruel au Saint-Denis. Un phénomène! Une salle comble où le public chantait plus fort que son idole plutôt que de l'écouter – j'en ai encore le tympan droit à moitié défoncé!<p>J'avais eu le privilège d'avoir des billets de Patrick Bruel lui-même, un homme charmant et chaleureux, qui a eu la générosité de nous inviter après que nous ayons partagé un segment de l'émission de Christiane Charette.<p>J'aurais aimé l'entendre, mais pas moyen avec les cris et les chants de ses fans. Pourquoi les gens vont à un concert pour enterrer le son de celui qu'ils sont venus voir est un mystère pour moi bien plus grand encore que celui de la Caramilk. <p>J'aurais nettement préféré le son de la voix de Bruel à celui de mes voisines qui, debout et tapant des mains, m'ont chanté à tue-tête CHACUNE des chansons de leur Patrick adoré. Une chance qu'il reste les CD…<p>
Bravo Madame Josée Legault, « Les Valises » c’est votre plus criant texte depuis votre arrivée au journal Voir, votre collaboration est indéniable, vos mots concis précisent la réalité, pour une fois qu’une journaliste étale sans cachette la pure vérité, le comportement merdique de certaines élites nous fait chier, pourquoi se priver quand on a la chance de piger à pleine gueule dans les poches des contribuables, de se graisser et de s’engraisser à même le dos charnu des simples nobody qui manifestent lors des marches, mais qui restent au bas de l’escalier, loin des connexions et des magouilles, en passant mon médecin de famille a levé les pattes, je fais maintenant partie de la galère courtisant par défaut le privé.
Un autre phénomène.
Il y a deux ans, j’assistais à un spectacle de Peluta Clark, un seul soir à la PdA, derrière moi, il y avait deux couples de lavalois dont une Ginette qui en lavaloise épaisse s’il n’en est qu’une, sans contrôle, chantait tous les succès de la grande dame de la chanson, après 3 interprétations, je me suis retourné pour poliment lui demander d’écouter au lieu de fausser et de creuser un faussé entre la scène et la salle, peine perdue, elle continua, en avouant que même si elle n’était pas bilingue, elle connaissait toutes les paroles en anglais, elle était, à 40 ans une hystérique fan de la chanteuse de sa mère, une vraie folle, 3 rangées de spectateurs se plaignaient de cette choriste amateure, heureusement j’avais remarqué deux places libres 10 rangées plus près de la star, alors à l’entr’acte, nous sommes déménagés loin de ce perroquet incontrolable, lors de spectacles en salle, il faut parfois composer avec des gens qui ne sortent pas souvent et qui se comportent comme s’ils étaient encore dans leur salon.
Je vous lis et je me dis que vous écrivez exactement ce que je pense (et ce n’est pas la première fois). Il y a longtemps que je n’en reviens pas de voir comment tout le monde pige dans la cagnotte, comment les amis du parti sont très bien récompensés pour leur amitié et leurs dons généreux à la caisse du parti. Alors quand on fait des scandales avec les commandites, les dépenses de l’un et de l’autre injustifiés, je me dis que ce n’est que le bout de l’iceberg que l’on voit.
Ce qui me déçoit le plus dans tout cela, c’est de voir comment ces gens se donnent bonne conscience de le faire quand même. La lieutenant-gouverneur se justifie en disant qu’ils ont accepté de payer ses factures, elle n’a rien fait de mal. Elle s’est essayé et ils n’ont pas dit non. C’est comme un enfant qui voit que sa mère de ne chicane pas de faire un gâchis intentionnellement, il se dit qu’il pourra facilement recommencer. Quelle attitude ! Personnellement, j’ai une conscience qui me dit de ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’on me fasse. Alors voler les gens, c’est contre ma nature, même si ne me fais pas pogner. C’est comme lorsque la serveuse au restaurant me redonne un $20 de trop sur ma facture, parce qu’elle a mal compté, je le lui dit, car je sais que c’est elle qui va le payer à la fin de la journée si elle fait une gaffe. Ma conscience est bonne et je ne peux lui faire cela. Alors ceux que l’on met au pouvoir, c’est pareil. J’aimerais bien qu’ils aient une bonne conscience…
Pour ce qui est des concerts, je suis aussi pleinement d’accord avec vous. C’est le chanteur que je veux entendre, pas les gens autour de moi. Lorsque je vais voir un spectacle avec ma fille, elle veut toujours être au parterre, pour chanter et crier pour se faire remarquer du chanteur. Moi, c’est la tranquillité du banc un peu plus loin que je recherche et le bonheur d’écouter celui ou celle qui chante. J’aurais le goût de dire chut ! aux autres autour…
J’ai l’impression qu’on va découvrir de plus en plus de « valise d’argent ». Je suis extrèmement déçu de la façon qu’elle a agit l’ancienne lieutenant-gouverneur, on passe pour quoi ensuite? On ne peut pas dire que ses justifications sont très bonne… « ils ont tout le temps accepté mes dépenses! » comme si celà la rendait correcte dans tout ça…
Que dire du gouvernement qui font une tonne de commission d’enquête pour savoir qu’est-ce qui s’est passé… et après on apprend que ses personnes… sont payé environ de 150 à 300$ l’heure pour sièger sur cette commission… wow! belle façon de faire économiser le Québec, surtout que les rapports finissent tout le temps par dire que ses de la faute à personne….
Personnellement, je comrpends pas comment on fait pour laisser passer ce genre de chose!
Il y en a tellement des valises d’argent un peu partout!
On va commencer à les découvrir!
On veut de la transparence et les gouvernements présentement n’en ont pas!
Nous savions, mais nous n’avons rien fait, rien dit non plus. Voilà ce que devrait être la nouvelle phrase inscrite sur nos plaques d’immatriculation.
Le peuple québécois dort sur la »switch » depuis plusieurs décennies (siècles ?). Pour avoir le sens de la révolte plus productif il faudrait d’abord y avoir solidarité. Ce qui a malheureusement (ou heureusement, ça dépend pour qui) été anéanti les maîtres du monde. Tout ce qui nous entoure favorise l’individualisme : publicités sur les voitures, sur les soins personnels, etc. Le »je, me, moi » règne en maître parmi nous, et tant que ce sera ainsi, aucune révolte créative ne naîtra.
Alors, on continue à se faire baiser, et on en redemande.
c’est connu les québécois donnent de plus en plus d’argent au 2 paliers de gouvernement, ont travaille pour leurs payer des appartemenst un a montréal et un a québec , des chauffeurs, des voyages, même leurs sortis dans les plus grand resto sont à nos frais . comme on ne voit pas cet argent qu’ils nous prend on ne se rend pas compte de l’ampleur de la somme .
pour eux on est pas des humains mais bien des guichet automatiques sur qui ils peuvent compter pour bien vivre et en plus ils reçoivent un salaire payé par.. nous .
si au moins notre argent servirais a rétablir notre système de santé ou de remettre toutes les routes en bonne état ça nous serais utile.
Au-delà des institutions qui nécessitent un entretien permanent et une kyrielle de gens pour les maintenir, sans oublier comme vous le soulignez si bien toutes ces sommes faramineuses étrangement distribuées à un petit groupe politiquement trié sur le volet, ces nominations, ces présidences de ceci et cela révèlent beaucoup sur notre » vie commune ».
Y aurait-il chez nous comme ailleurs ces relents de monarchie qui ne veulent pas nous quitter comme si nous ressentions un irrésistible besoin intrinsèque d’admirer le grand monde et leur « beau linge »? Même chose pour les vedettes!
Y aurait-il caché quelque part en nous cette obscure croyance que les affaires de l’État sont réservées à certains et pas à d’autres, une oligarchie qui sait très bien se préserver et surtout se perpétuer?
Les dépenses de madame Thibault que l’on appelait Son Excellence… en plus d’être inadmissibles (même si elles furent admises pour fin de remboursement) nous indiquent jusqu’où peut aller un régime qui se croit démocratique alors qu’en son coeur même, il ne l’est pas. Une nomination sur recommandation du PM canadien afin de représenter une autre institution, britannique par surcroît, qui n’a aucune autre prise dans la collectivité que par son imaginaire.
J’ai eu l’occasion de rencontrer son Excellence . Elle venait rencontrer des élèves de l’école où j’étais. Elle leur a parlé d’engagement, de vie et d’honnêteté. Je me demande aujourd’hui ce que ces jeunes qui assistèrent à l’événement en pensent… Paroles, paroles comme le dirait Dalida. Mais à ce moment-là elles étaient senties et chacun, quittant l’amphithéâtre, croyait que l’institution représentée par le lieutenant-gouverneur, était noble, digne. Ou bêtement protocolaire? Ou bêtement de la poudre aux yeux?
J’espère que nous apprendrons de cette histoire autant sur les gens que sur les institutions elles-mêmes qui ont la vie bien plus longue et coriace qu’aucun de ses dignes représentants!
Je me pose une question: est-ce que quelqu’un vaut vraiment ce montant d’argent ? Oui ils travaillent sur leurs dossiers, prennent des décisions et tout le tralala, mais être payé autant pour siéger et pour représenter la province me laisse dans le doute.
De l’argent, on en brasse un peu partout dans les compagnies, mais au moins ce n’est pas celui des contribuables. Le régime est lourd, on le sait, alors pourquoi se charger d’une si grande quantité de députés et représentants ? La machine ne peut-elle pas fonctionner avec un peu moins de ressources, en donnant un peu plus de tâches au système en place derrière la façade ?
Probablement que votre heure de tombée vous a empêchée d’écrire sur la nouvelle source de revenu du gouvernement minoritaire québécois. Après avoir diminué les impôts des riches et de la classe moyenne d’environ 1 milliard de dollar$, il espère que son vis-à-vis fédéral diminuera la TPS d’un autre 1 % afin d’augmenter sa TVQ du même taux. Bien sûr, les pauvres (ce qui inclut non seulement les assistés sociaux, mais certains retraités et aussi des travailleurs à bas salaire) vont payer une partie des baisses d’impôts. Et pourtant, on entend rarement un politicien, un journaliste ou un commentateur politique ce principe immoral, soit de piger encore plus dans la poche des plus pauvres afin que les riches paient le moins d’impôts (ou pas du tout).
Si les pauvres paient plus de taxes (la taxe n’est-elle pas une forme d’impôt?), il devront diminuer des dépenses, parfois essentielles. Mais tout le monde semble s’en foutre. Les médias d’information, appartenant surtout à de gros conglomérats, donnent rarement la parole aux moins nantis et à leurs défenseurs: ça obligerait la remise en question.
Pourtant, ni TPS ni TVQ ne s’applique sur les transactions financières, que les plus riches peuvent se permettre. Des groupes ont proposé des taxes sur des produits de luxes, mais les gouvernements n’y ont jamais donné suite. Si on peut se payer un bateau ou une voiture à plus de 60 000$, on peut se permettre de payer plus de taxes de ventes, non? Mais ce sont eux qui ont l’oreille des gouvernement. Jamais, ou très rarement, les pauvres. Et on nous a fait croire que ces deux taxes étaient justes!
À mon humble avis, la raison principale de toute cette ‘cooptation’ comme vous dites, pour ne pas dire corruption, ce sont les partis politiques. Pas les partis eux-mêmes mais le fait qu’ils existent.
A la base, je crois que la formation d’un parti politique vise un but de regroupement selon l’idée que l’union fait la force. Mais avec la venue de cette chose que je ne comprends toujours pas dans une démocratie, j’ai nommé La ligne de Parti, l’esprit de regroupement est travestie en enrolement. Cette ligne, mise en application par le whip du parti (en français, littéralement le ‘fouet’, ou ‘préfet de discipline’ si vous préférez, qui fait quand même un peu fasciste, non?) doit être suivie par tout un chacun au sein de l’organisation et gare à celui qui y dérogera.
Comme ce député conservateur des Maritimes qui a dénoncé le budget de son parti. Soyez certains qu’il sera mis au ban, tenu à l’écart de toute forme de pouvoir au sein de ce parti. Demandez-donc à Pierrre Paradis, tiens.
Inversement, ceux qui suivent docilement la doctrine, qui mettent l’épaule à la roue pour faire avancer les idées de leur parti, ceux qui poussent plus fort se voient mieux récompensées. On ‘ne les oublie pas’, on pense à eux plus tard quand vient le temps de distribuer des bonbons, lorsqu’une commission a besoin d’un président ou une agence d’une directrice.
Cette carotte au bout du bâton fait que trop souvent des gens foulent leurs principes en songeant à l’Après-règne, des gens autrement honnêtes et droits. Chaque fois que je pense à tout cela, me vient l’image du Seigneur des Anneaux. La simple vue de l’Anneau rend corrompu le plus intègre des hommes. Au péril de notre conscience, nous sommes prêts à contrevenir à l’éthique la plus élémentaire pour nous assurer une part de l’argent, du pouvoir.
Décidemment, les Frodo se font de plus en plus rares chez nos ‘élites’…
Aprés le scandale des commandites, on aurait pensé avoir tout vu, mais non, même l’ancienne représentante de la monarchie anglaise, Lise Thibault s’est corrompue dans ses fous désirs de grandeur…quitte à se prendre pour la Reine elle-même. Elle compensait son manque d’actions éclatantes par une consommation effrénée d’argent et de gâteaux…la bouffe gastronomique était son péché mignon pour elle et son clan d’invités au détriment des payeurs de taxes qui doivent se serrer la ceinture et se contenter de fast food pour survivre….Scandaleux et indécent pour une personne qui doit aussi représenter les plus faibles de cette société. Son inconscience de penser que tout cet argent était sien , c’est du délire criminel….Quand elle occupait encore ses fonctions, les gens se précipîtaient pour lui baiser la main et la louaient de si belles qualités, à s’en méprendre d’une telle hypocrisie de sa part. Elle devra être jugée et devra rembourser le peuple! Elle a géré elle-même sa propre chute et a détruit sa réputation par un égo plus grand que nature. On revient toujours à l’égocentrisme pour expliquer ce nouveau phénomène de gangstérisme visible dans toutes les sphères de l’élite québécoise qui se promène souvent sur des tapis rouges….
Le Canada, le Québec osent, sur la scène internationale, donner des leçons de morale. C’est la paille et la poutre. Nos corrompus ne vont peut-être pas placer leur argent à l’étanger, à l’abri du fisc, comme les dirigeants africains, sud-américains, européens et asiatiques, mais ils n’en ont pas moins les mains sales.
Avant de construire un pays il faudra faire le ménage, donner un bon coup de torchon, si on veut partir du bon pied.
Les générations montantes ont du pain sur la planche s’ils veulent faire mieux.
L’homme vit d’espoir, dit-on…
Grand voyageur devant l’Eternel, j’en ai porté des valises. Les miennes et parfois celles d’une personne âgée, handicapée et autres. J’acceptais de les porter car elles faisaient partie intégrante aux plaisirs associés à trotter sur la planète. Je me demande si par inadvertance je n’aurais pas transporté des cadavres tellement certaines étaient lourdes! Bizarre que toutes ces idées qui vous viennent à l’esprit. Aujourd’hui les valises sont informatisées, mais personne jusqu’à ce jour n’a réussi à me prendre pour une valise avec poignée dans le dos.
Une poignée dans le dos que je disais. Je n’ai jamais rien compris au charabia des chiffres, ce n’est pas ma bosse. On a beau m’aligner des colonnes de chiffres avec les avoirs, les rentrées, les sorties et les bonnes causes je m’y perds. Je fais mon budget mensuel, je sais où je m’en vais, c’est tout ce qui compte d’essentiel pour moi. Le dernier bail que j’ai signé était plus comlexe à cause de mon nouveau statut de personne âgée mais parfaitement autonome et lucide sur toute la ligne.
J’ai fait partie de ces personnes d’un certain âge qui suivaient attentivement à la télé les affres du scandale des commandites. Je n’y ai pas compris grand chose mais mon intellect m’a permis de discerner à travers les menteries entendues des magouilles autrement plus graves que des couleuvres qu’on voulait nous faire avaler. Certaines déclarations laissaient
entendre que tout le monche couchait avec tout le monde, ce qui est contre nature selon le langage de la bible. Imaginez ma stupeur et mes tremblements!
Deux directeurs d’hôpitaux ont démissionné depuis quelques jours. C’est le bordel qu’ils ont dit avant de partir; pas assez d’argent, personnel démotivé, surcharge de travail etc. Autre charabia encore plus complexe que les déclarations justificatives de certains bibelots et dirigeants responsables de la curie des ministères. Une poignée dans le dos que je disais!
Plus envie de porter des valises, j’en ai des nausées.
Quand je vois autant d’argent de gaspiller sur des foutaises comme option Canada et madame Thibeault, je comprends mieux comment un peuple peut se révolter. Certaines âmes tendres prétendent qu’il faut être indulgent envers Mme Thibeault à cause de son handicap. Un rapport publié dernièrement sur les résidences pour personnes agées décrie l’état lamentatble de certaines institutions et le traitement réservé aux patients dont plusieurs en fauteuil roulant!.Un autre sur les urgences parle aussi de situations inacceptables. Que dire du sous financement des soins de santé en Montérégie. Pendant tout ce temps le gouvernement banalise le tout pour gagner du temps et se bombe le torse avec de projets bidons comme le futur CHUM qui accumule les scandales et les gonflements de budget.
La société québécoise et son personnel politique ne sont ni meilleurs, ni pires qu’ailleurs. La cooptation et la corruption ont toujours fait partie de l’histoire politique tant sur le plan national qu’international.
Combien de pays sont gouvernés par ce que les politologues appellent le clientélisme?? Plus fondamentalement, les relations entre l’homme et le pouvoir-argent sont intrinsèquement traversées par cette dualité: la faiblesse humaine originelle face au pouvoir destructeur. L’expression si connue » tout homme a son prix » dans l’imaginaire collectif reflète une vérité très peu souvent démentie.
Pour contrer cette réalité, nos moyens sont faibles. Il faudrait éviter que s’établissent des dynasties. L’idée d’une démocratie plus participative exige un engagement citoyen, aujourd’hui, à peine perceptible. Le non-cumul des mandats pourrait assainir quelque peu les moeurs politiques.
Ma vision peut être vue comme cynique; je la croit plutôt réaliste. L’homme a toujours eu des problèmes avec le pouvoir et l’argent. Des êtres exceptionnels ont peut être échappé à ces pièges: Gandhi, Mandela; leur entourage, pas.
Cela dit, il ne faut surtout pas brandir ce fait comme un prétexte à ne pas s’engager. Au contraire, l’engagement se fait avec les yeux clairs, à partir d’une idée qui nous fait grandir et nous donne satisfaction. Se réfugier dans l’inaction est la pire solution; mettre en marche nos idéaux, malgré le chemin cahoteux, m’apparaît la seule chose qui en vaille la peine.
Madame,
A la lecture de vos propos plusieurs citations me reviennent en mémoire à l’effet que la cupidité est intrinsèque à la nature humaine et transcende les époques. Je ne puis toutefois m’empêcher de citer celle-ci, on ne peut plus appropriée, du célèbre diariste Jules Renard
(1864-1910): « Allons chercher l’argent où il est: chez les pauvres. Ils en ont peut-être peu, mais ils sont si nombreux! » Que dire de plus?
Si elle a fraudé, la peine sera lourde à gérer. Madame Thibault est tombée en bas de sa chaise aussi roulante et aussi haute fut-elle.
Même si plusieurs fraudes passent inaperçues, depuis le scandale des commandites, j’ai l’impression qu’il n’est peut-être plus si facile de piger impunément dans le pot de biscuits. Son ex Excellence sera remarquée partout où elle ira pour un sapré bout de temps. Certains blogueurs demandent son incarcération.
Permettez-moi un aparté: j’ai trouvé pour le moins indélicat qu’on étale sa vie très intime en public. Oui, bien sûr, elle a plus que manqué de jugement, mais était-on obligé de révéler les détails de sa vie amoureuse ?
Les gens qui ont laissé faire pendant dix ans méritent aussi qu’on les blâme.
Ceci dit: bravo aux vérificateurs et au pilori les fraudeurs.
J’admirais cette dame bien vêtue. Cette dame qui donnait de son argent et invitait les gens démunis. Ce que je ne savais pas. Elle donnait l’argent des autres. Moi aussi, avoir des millions en salaires et avoir un compte de dépense « illimité » je serais généreux. J’inviterais tous les membres de Voir.ca à faire une croisière pour 100 jetons.
Cette femme nous a tous eu. Je suis handicapé. En trois ans, elle a gaspillé plus que je vais en gagner dans toute ma vie. Mmmmmm Tibo va s,en sortir avec un blame et une tape sue les doigts. Pourtant, essayez de frauder l’impôt ou l’aide sociale. je ne vous laise pas un mois. Vous allez vous ramasser en dedans ou avec 500 heures de travaux communautaire.
J’ai 42 ans. Je suis handicapé de naissance. Je suis si déformé que juste aller au magasin devrait me mériter un trophé. J’ai fais mes études normales. J’ai un fils de 17 ans. Pas pire pour un invalide. On me traite comme un invalide.
La job de Mmmmm Tibo, je l’aurais fait pour $40 000.00/an. Et j’aurais ramené les factures. Cette femme a gaspillé l’argent de l’état. Elle a détruit l’image des personnes handicapées. Je le condamnerais à la « chaise électrique » comme la mienne et je lui donnerais un chèque de d’aide sociale jusqu’à sa mort. Comme il font avec moi. Elle va pas en mourire. Mais elle va rester tranquille.
Si dans les petites annonces vous lisez qu’ils cherchent une personne pour Lieutemnent Gouverneur du Québec, pensez à moi. Je vais sauver de l’argent l’état et je vous invite tous au Mc Do sur le bras de Mm Tibo.
Prenons une personne dite normale, honnête, qui accède à un poste de confiance, prête serment, et… se met à dépenser sans compter, aux frais des contrituables. Bien sûr, c’est arrivée à Mme Thibault, mais à combien d’autres femmes et hommes politiques, financiers, etc.
Les gens qui détiennent un certain pouvoir devraient avoir le sens de l’éthique très développé, c’est pour cela qu’ils ont été élus ou choisis. Mais non, on va de scandale en scandale, d’enquêtes en commisions, ça devient presque banal…
Et, au Québec, on a de larges possibilités de corruption : le provincial d’un côté, le fédéral de l’autre. On ne parle pas du municipal, où il y a aussi des abus…
À qui faire confiance?
Ahoy! Tu me fais mal…
Toi le fonctionnaire, celui que l’on charge de faire quelque chose, de contrôler, de faire rapport. On te paye pour faire quoi au juste? Signer des chèques en blanc et te fermer les yeux quand çà regarde drôle? Si tu avais fais ta job, peut-être qu’on aurait jamais vu tout çà arriver, mais en plus celle qui s’est essayé, comme on dit, se serait peut-être assagie…
Nos représentants, les membres des 2 paliers de gouvernement, les maires et conseillers municipaux, les élus de la commission scolaires, les élus par ci et par là, les assignés, les nommés, combien sont-ils? Des milliers, et en plus tous les fonctionnaires chargés d’appliquer leurs décisions, d’interpréter les lois et règles diverses. Tous sont là pour nous, faire valoir nos désirs, nos opinions, nous représenter, gérer les sommes que nous tous mettons dans le système dans notre intérêt commun. Le rôle que nous avons donné à nos représentants en est un de bon père de famille, bonne mère si le masculin vous offusque, le gardien de l’intérêt commun. Si tous ces rouages se mettent à tourner trop rond, le graissage aidant, qu’on laisse faire en se disant que mettre les freins ne va qu’attirer l’attention sur nous et ultimement augmenter notre charge de travail. Contrôler tout, analyser, juger de la pertinence, du bien fondé, c’est ce pour quoi vous avez été choisi. Y a-t-il une chance que vous en ayez conscience?
Pour un peu, nous nous croyions encore à cette époque où les nobles et le clergé se voulaient exempts d’impôts alors que le Tiers États qui avait le dos large supportait à lui seul toutes les charges des impôts. Des Fermiers Généraux comme on les appelait à l’époque de l’Ancien Régime étaient chargés de prélever les impôts du royaume et gardaient la moitié des sommes recueillies pour leurs bons offices.
Avec ces nouveaux larrons qui se mettent de l’avant pour diminuer les impôts des riches tout en augmentant les taxes indirectes à la consommation qui frappent plus durement les plus pauvres, qui à la tête d’un parti, qui d’autre à la direction d’une Commission d’études, il nous semble que ces nouveaux venus dans le monde de la taxation ressemblent de plus en plus à ces Fermiers généraux d’antan.
Nous les voyons donc à tour de rôle réclamer des baisses d’impôts, surtout pour la classe de ceux qui sont les plus gros payeurs, les grosses fortunes et les accumulateurs de capital, ou encore demander que l’on déleste les institutions publiques, comme le sont les systèmes de santé et d’éducation, du fardeau des frais causés par la multitude.
Cet état de fait n’est nullement le résultat d’une nature humaine éternelle mais le fruit de conjonctures historiques bien précise et qui poussent parfois à des dénouements improbables, du moins dans l’esprit de ceux qui sont à l’origine de ces distorsions injustifiées.
Ce qui est certain toutefois, c’est que nous apprenons peu de ces histoires du passé, que nous avons la mémoire courte.
Mais avant de parler d’argent, je veux souligner que je considère comme fortement anormal qu’aucun autre candidat ne se présente à la chefferie du PQ et qu’ainsi Pauline Marois sera officiellement couronnée chef de la formation à la fin juin.
Le message est clair et net, il faut être unis et faire un bout de chemin avec Pauline Marois. Et bien je m’excuse, je refuse d’embarquer sur ce magnifique Titanic !!!
J’entend déjà crier : «Iceberg droit devant». Malheureusement le PQ n’est pas insubmersible !!! C’était le temps, là maintenant, d’avoir un vrai débat d’idées, de vrais changements dans le programme du parti. C’est pas le temps de partir en vacances !!!
Et l’argent maintenant.
Après le scandale des commandites, moi comme un peu tout le monde, on pensait que c’était fini les dépenses folles, du moins pour un moment. Erreur. Il faut arrêter de se compter des histoires, c’est clair que l’argent fait le bonheur !!!
C’est quoi la différence entre voler l’argent des contribuables ou voler une banque ??? C’est quoi la différence entre l’affaire Norbourg et une invasion de domicile ??? C’est quoi la différence entre le vol d’une voiture et une fraude ???
En général, c’est pareil !!! Il y a une ou des victimes, qui perdent plus ou moins d’argent.
Mais ce que les victimes apprécient généralement c’est de voir que la police et le système judiciaire, ainsi que le système carcéral, font le maximum pour s’assurer que «justice est rendue» !!! Or, tout le monde sait que la justice a le bras de moins en moins long, de ce temps là et qu’il faudrait des changements majeurs… pour le bien de notre société.
En un mot, le respect.
Je ne suis pas contre la réhabilitation, le fait de donner une chance à quelqu’un, mais pas une troisième et une quatrième et une vingtième chance !!! Et je ne donnerais pas une deuxième chance à quelqu’un qui a volé plus ou moins 130 millions !!!
Oui, le vol ou l’abus de fonds publics, c’est d’abord un manque de respect !
A quoi sert l’honnêteté quand depuis des décennies on se fait voler notre argent dans nos poches avec l’assentiment des religions, polices et politiciens qui s’en mettent pleins les poches.
La chose qui me dérange vraiment c’est l’incapacité des hauts fonctionnaires de fonctionner, de justifier, même si ils ne sont pas imputable, leurs salaires… Exemple…
Cela fait 8 ans que l’hôpital Charles Lemoyne fonctionne avec une urgence , reconnue il y a 8 ans comme non fonctionnelle. Cela fait 8 ans que les fonctionnaires se graissent le pouvoir en réclament d’autres plans, d’autres réunions et rien de concret n’est fait pour aider les urgentologues et leurs patients impatients dans leur civière trop étroite.
Comment cela se fait il que dans le privé on aurait déjà construit un hôpital entier depuis longtemps et que dans le public syndiqué on ne parvienne pas a se brancher pour diminuer la congestion des lieux de souffrances?
Le principe de Peter est malheureusement appliquer avec trop de succès dans le milieu syndiqué. Essayez pour voir de faire redescendre de responsabilité et de salaire un syndiqué, parce que cette nouvelle position est trop exigeante pour lui, qu’il serait mieux pour la société qui l’emploi de le remettre à sa position antérieur … Nous sommes de plus en plus diriger par des gens qui sont excellent mais incompétents à leur niveau actuel de décisions, ce qui donne la réunionnite aigue pour faire porter le poids des mauvaises décisions par le groupe plutôt que par le seul responsable… et le comble, comme son CV ne montrant pas de faille, on le fait encore monter dans la hiérarchie de décision…
Vive la reine!
Vive la monarchie!
Vive la gouverneur-général!
Vive la lieutenant-gouverneur!
Vive les gardes du corps des monarques!
Vive les châteaux et multiples résidences
secondaires des monarques!
Vive les limousines! (Plusieurs)
Vive les «party» aux frais des contribuables!
Vive les mégas hopitaux (2) sans infirmières!
Vive les politiciens corrompus! (Jamais condamnés)
Vive le colonialisme!
Vive « l’aplaventrisme »!
Vive les contribuables aveugles!
Vive les vaincus!
Vive les dépenses non contrôlées!
Vive la pollution des esprits!
Vive les impôts et taxes pour payer tout cela!
ET VIVE LA BÊTISE HUMAINE !!!!
Que de préjugés nous habitent ! Ils nourrissent nos attitudes envers les riches, les Juifs , le Vatican, les communautés religieuses, les Américains, les Anglais de Westmount comme envers les pauvres, les BS, les immigrants , les Noirs…
Certains révèrent l’argent comme un dieu, d’autres s’en méfient comme du diable. Il n’est ni l’un ni l’autre. C’est un outil nécessaire.
Les entreprises, les responsables de famille, les sans-abri, les étudiants, les organismes communautaires, les PME, les gouvernements, tout le monde a besoin d’argent. On en a rarement assez. On n’en a jamais trop.
L’argent n’est pas sale. Il n’y a pas de mal à en posséder. La préoccupation centrale devant l’argent est de pouvoir apporter une réponse à la question suivante: que faisons-nous de l’argent que nous possédons ? Est-ce que l’argent devient le but premier de ma vie ou est-ce un moyen de faire progresser la société ? Mère Teresa a vécu dans la pauvreté toute sa vie. La princesse Diana, dans l’abondance et la célébrité. Toutes deux ont réussi à rendre le monde meilleur.
L’argent est un bien social, collectif et nécessaire, à utiliser selon des lois sociales, économiques et éthiques pour assurer l’équité dans notre monde. C’est une source à partager équitablement en vue du progrès et du bien-être des personnes et des groupes.
Les personnes mandatées comme Mme Thibeault ont oublié que l’argent ne lui appartient pas , elle lui sert pour l’aider à nous représenter, elle devrait être gêné de s’en servir autrement. Tous les gens que l’on met au pouvoir devrait avoir bonne conscience vis-à-vis de nous et être transparent.
Les commandites et l’histoire de la Lieutenant-Gouverneur ne sont que la pointe de l’iceberg, quand nous regardons de plus près ce qu’ils font avec les surplus de la caisse d’assurance chômage qui paient le déficit et les surplus du budget fédéral qui sont dirigés vers la militarisation du Canada, alors que les hôpitaux débordent.
Tant au fédéral, qu’au provincial, lorsqu’un scandale arrive, ils mettent sur pied une commission d’enquête dans le but évident de faire retomber la poussière pour que la plèbe oublie, de toute façon la mémoire collective dure de 2 a 3 semaines max.
Quand le privé prendra les rennes d’un hôpital, ADIEU l’universalité des soins. On nous dit que l’apothéose et le paroxysme comme solution pour les soins de santé c’est le privé, alors que l’on sait très bien qu’aux États-Unies, c’est un échec total, pas d’argent = pas de soins.
Si tout les médecins résidents du Québec avaient le droit de pratiquer dans des stages (à temps partiel) en cliniques médicales communautaires, ce serait premièrement un merveilleux terrain d’apprentissage pour eux, deuxièmement, un lieu idéal pour établir un contact humain réel avec le patient et troisièmement, un effet d’entrainement qui désengorgerait nos urgences. Mais écrire tout cela est futile, car il y a trop de bureaucratie, de gestionnaires et de paperasses qui nous empêche d’évoluer dans le bon sens, au lieu de cela nous marinons dans une léthargie collective…
La majorité des hôpitaux tels qu’ils sont maintenant sont remplis d’amiante, de champignons dans les conduits d’aération (trop cher a nettoyer) et finalement les coupures sauvages dans l’entretien ménager ont eu comme conséquences de voir l’apparition de la C.Difficile et d’autres choses que l’on ne nous dit pas!!!
Avec tout ça, on nous vante les mérites du privé comme solution miracle, payez des hôpitaux aux riches subventionnés par nos impôts, trouvez l’erreur???
Malheureusement, il y a trop d’infos en même temps et nous oublions!!
On paye pour tout: on nous baisse les impôts mais on augmente les taxes. On tire la couverte sur un bord pour ensuite la retirer de l’autre. Hier j’entendais une femme parler de son emploi. Ca fait 18 ans qu’elle travaille au même endroit soit dans une épicerie. Ca fait 6 ans qu’elle gagne le plein salaire dans cette boîte. En 6 ans, son salaire n’a pas augmenté d’un sous. Est-ce que l’essence, le pain, le lait, le loyer et l’électricité ont augmenté en 6 ans? C’est terrible. Il y a 6 ans, l’essence était à 0.49$/litre et on avait un 4 et demi pour 375$/mois.
Nous ne sommes que de grosses valises et les gouvernements nous remplissent.
merci encore une fois pour votre propos. vous avez osé ce que plusieurs n’ont pas fait et ils sont soit des éditorialistes en chef ou des journalistes de carrière.
continuez de nous éclairer et de nous informer adéquatement. quel plaisir d’avoir enfin quelqu’un qui dit les vrais choses. excusez la formule.
parmi les sujets qui pourraient retenir votre attention, vous me permettrez de vous suggérer les suivants:
Ville de Laval: démocratie ou dictature douce. quant aucun parti politique municipal pour faire la balance du pouvoir, comment les citoyens peuvent espérer être traité justement. je vous offre une visite guidée.
les trains de banlieu: le service, la qualité et les services sanitaires qui sont déficients. le train versus l’auto
une petite enquête sur la circulation aux heures de pointes et les effets de pollution. ex. pour atteindre le boul. métropolitain les automobilistes de la couronne nord font la queue sur près de 20km à 3 voies de large. conséquences de cette circulation tous les jours.
le gouvernement Harper et Charest vs l’argent dépensé pour le militaire et autres vs les programmes sociaux qui pourraient permettre à des citoyens d’aider leurs enfants à manger et à espérer un avenir meilleur en croyant à la société qu’ils habitent.
les prisons. pourquoi un si grand nombre d’individus sont incarcérés et les causes d’une telle situation. bref, qu’arrive-t-il à notre société. de plus en plus américanisé. la télé est-elle responsable? ou l’écalement de la famille ou je ne sais quoi.
etc. etc. etc.
merci. et à jeudi.
Oui parfois le gouvernement nous prend vraiment pour des valises. Oui des valises à argent, où il peut piger allègrement à nos dépends, mais aussi parce que, bien souvent, il nous rempli de toute sortes de promesses, de mensonges, de niaiseries. On nous dit qu’on veut bien gérer les finances publiques, mais souvent, l’ampleur des projets est beaucoup plus grandes et les projets sont en général beaucoup plus fastueux lorsque c’est le gouvernement, c’est-è-dire nous, qui paye. C’est pour soigner l’image du Québec et des québécois, nous rétorque-t-on quand on se demande pourquoi est-ce nécessaire.
À tel point que lorsqu’on aperçoit un ouvrage de grande envergure, on l’associe presqu’inévitablement à un projet gouvernemental, ou subventionné par celui-ci. Par exemple, près de où je travaille, on aménage un parc ou quelque chose du genre. On y a installé une grosse pierre, et pour ce faire on a dû faire appel à une grue de Armand Guay. J’imagine que ça coûte asser cher juste pour une grosse pierre? Je ne sais pas si c’est un projet du gouvernement, mais ça a été ma première réaction en voyant les efforts qu’on mettait juste pour installer une « pierre ».
Une personne SCEPTIQUE de nature n’aimerait sûrement pas figurer dans la catégorie SEPTIQUE (fosse).
L’histoire de Cendrillon à la pantoufle de VAIR aurait-elle pu être écrite en VERS ? Chose certaine, plusieurs enfants, après avoir bu leur VERRE de lait, ont été emportés VERS le sommeil en écoutant son histoire.
L’histoire du VER de terre VERT n’a pas survécu.
On qualifierait aisément de SOT, sous le SCEAU de l’anonymat bien sûr, une personne qui ferait un SAUT en parachute, munie d’un SEAU d’eau.
Un gars SAOUL à qui l’on donnerait un SOU neuf, s’empresserait de le cacher SOUS sa veste et non dans une SOUE.
On dit : en avoir tout son SOÛL.
Vous connaissez l’air des amoureux des bancs publics j’ai changé les paroles pour les besoins de la cause. Vous ne savez pas le plus drôle et bien quand on tourne la poignée que j’ai dans le dos c’est cette chanson là que je chante. Comme quoi tant qu’à faire rire de nous autres aussi bien riposter en se marrant d’eux aussi. Disons que c’est une façon de le prendre sans le prendre.
Comme autre titre à mon commentaire j’avais pensé à » C’est votre argent qu’il nous faut » comme un genre de slogan tristement véridique attribuable à la politique. C’est un peu comme s’il n’avait pas compris la différence entre gérer l’argent des contribuables et gérer leur portefeuille.
Un autre titre m’est venu à l’esprit » La corruptionne ça mé donne des boutonnes » car on croit à tort que ceci n’arrive qu’en Colombie ou au Mexique. Ben non, on en a nous aussi. Allez on s’applaudit ! On en a beaucoup aussi. Prenez le très élégant chat botté de la GRC
Giuliano Zaccardelli je ne me souviens plus du prix exorbitant de ses bottes mais chose certaine lorsque je l’ai appris ma poignée dans le dos s’est tournée toute seule. Voilà ! C’est reparti, je chante encore. Je chante beaucoup ces dernières années.
Mais j’ai chanté aussi quand la nouvelle a sorti dans les journaux et ce deux jours après sa nomination au Gala de l’excellence la Presse que Madame Jeanne Sauvé aurait pris un avion du gouvernemental aux frais des contribuables au coût de 5000$ pour le mariage de son fils en France.
Ça fait longtemps que ça dure. Je pense que surveillance des fonds publics est déficiente mais seule une réelle volonté de changement pourrait corriger le tir.
Ce que je ne vous ai pas dit c’est que chaque fois que ma sapré poignée dans le dos se met à tourner et bien ça me crinque de plus en plus.
Je n’aurait qu’une chose à dire à Madame Thibeault aujourd’hui :
» Vous avez grandement abusé et bien remboursez maintenant. «
Au Québec, les sans-le-sou se plaignent toujours de ceux qui en ont. Il serait impossible ici de monter une fortune sans se faire accuser de vol ou pire. À quelques exceptions près ( Céline, Jean Coutu etc.), les »riches » sont toujours suspects de crimes contre l’humanité.
Au lieu de favoriser la création de richesse et de permettre à tous l’égalité des chances, on préfère confisquer et répartir en croyant que cette méthode est plus »juste ». On adore se scandaliser de tout ce qui est dépensé par les privilégiés, qu’on définit comme étant tous ceux qui gagnent 100k et plus.
Quand on analyse cela cas par cas, l’outrage peut toujours se justifier. Mais quand on regarde l’effet cumulatif, ça donne des frissons. Faut pas investir dans l’avenir de nos hôpitaux car la situation catastrophique actuelle ne permet pas de détourner des fonds pour planifier un meilleur avenir. C’est un peu la conclusion de Mme Legault. 1,3 M $ sur un budget de 20 milliards! Mais où sont allé les autres 19,987 milliards? Cette logique défaitiste est omniprésente dans notre société et contribue à la sclérose sociétaire qui nous afflige. Faut pas réduire les impôts des »riches » même si cela contribue à l’exode des cerveaux, tant qu’il y aura des pauvres, etc. Nous connaissons tous la rengaine.
Lentement mais sûrement notre déclin démographique se poursuit, on a peine à attirer 15% des investissements au Canada, alors qu’on représente 24% de la population. Qui veut investir dans la déprime généralisée?
Il serait peut-être temps de changer notre fusil d’épaule et de regarder notre futur de façon positive en encourageant ceux et celles qui veulent réussir.
Je trouve assez piquante la colère de Jos L. devant le favoritisme instauré en système qui afflige la société québécoise (et, il faut le reconnaître, bien d’autres) quand, dans la seconde partie de son billet, et sans moins de candeur que la présidente d’un organisme public dont elle parle dans le première partie, elle nous fait le récit d’un concert de Patrick Bruel auquel elle a assisté.
Comment a-t-elle obtenu accès à ce concert ? Pour avoir participé à une même émission de radio que la doucereuse vedette, elle a reçu un billet de faveur. La vertueuse dame reconnaît qu’il s’agit d’un privilège. C’en est un en effet, dont les gens des médias profitent sans mesure, et dont nul, en leur sein, ne paraît s’offusquer.
Patience, chère dame, avec le temps, et votre renommée médiatique croissant, ce ne sera plus seulement à des spectacles, des radios ou des télés qu’on vous conviera, ce qui vous assure déjà des coupe-files aux premières et autres coquetèles et tapis rouges, et vous pourrez à votre tour émarger à d’autres situations bien plus lucratives, notamment dans l’édition ou le secteur public.
Merci, dans l’intervalle, de continuer à nous édifier de votre Très Haute Morale.
Je n’apprendrai rien à personne en disant que le pouvoir corrompt. C’est un fait historique qui s’est vérifié sous tous les systèmes et à toutes les époques. Ce n’est pas une invention du capitalisme néo-libéral. Et ce n’est pas que l’affaire des États communistes et des dictatures. De la corruption, il y en a partout. Les petits et les grands privilèges se transmettent de main à main, dans des cercles fermés, sans égard au mérite et sans qu’il y ait d’égalité des chances. Selon les affinités électives et les collusions rentables.
C’est vrai entre les individus d’une même famille, d’un même clan, d’une même race, d’une même religion, ou d’une même société. En fait, tout ce qui permet de s’identifier à un groupe présente toujours ses opportunités de privilèges et de discrimination. Là où il y a un groupe, il y a toujours des privilégiés qui en tirent profit pendant que d’autres en font les frais. Je ne cautionne pas cette manière de faire, je la constate seulement. Je ne dis pas que c’est bien, ou que c’est mal. Je dis que c’est comme ça! Que ça a toujours été et que ce sera toujours. Pas jo-jo me direz-vous! Hé non, y a rien de bien réjouissant à la perspective inéluctable de se faire fourrer indéfiniment pendant que se partagent en lieux clos, les profits de l’arnaque dont nous faisons toujours les frais!
Il y a, dans la culture d’affaires et politique prédominantes, une évidente complaisance dans l’art de s’approprier la richesse en s’attribuant la responsabilité de sa création. En se posant comme maîtres d’oeuvres de la création de la richesse, la classe d’affaires et la classe politique se donnent un accès direct à cette richesse ainsi que la légitimité d’y puiser allègrement.
Le paradygme de l’intermédiaire qui prend sa cote est roi. Je suis celui par qui la richesse arrive, je mérite donc un certain pourcentage des profits. Et toi, qui m’a permis d’avoir accès à cette richesse, voilà ta part. Ne le méritons-nous pas? Nous sommes si indispensables!
On pourra dire ce que l’on voudra, mais m’apparait incompréhensible qu’on veuille toujours poursuivre le projet d’investissement de 2 milliards dans le CHUM alors que nos hopitaux ferment des lits et des étages, laissent les patients croupir dans les corridors et que les médecins, fautes de place pour soigner abandonnent leurs postes. Nos hopitaux sont sales, insanitaires, malpropres mais on trouve le moyen de penser à dépenser pour d’autres options plutot que d’optimiser et investir dans les facilités existantes. Je m’explique de plus en plus mal d’ailleurs cette autre vague de folie qui nous habite et qui contribuera à augmenter encore notre endettement collectif sans rien apporter de meilleur.
Nos hopitaux et notre système d’éducation sont un désastre, nos entreprises ferment leurs portes les-unes après les autres nos ressources sont vendues aux étrangers, nos écoles sont en ruines, nos routes sont les plus mauvaises de toutes les provinces, nos viaducs nous tombent sur la tête, nos prisons sont devenues des bombes à retardement et, malgré que nous soyons les plus imposés en amérique, la DETTE ne se résorbe pas. Je me demande franchement si nous verrons jamais le jour ou nous aurons la clairvoyance de mettre en place un vrai gouvernement qui aura le courage voulu pour gérer intelligemment cette province avec un minimum de bon sens et de respect pour ses citoyens payeurs.
Quant à la collectivité et ses ténors médiatiques ils devront bien finir par se rendre compte que la repartition de richesses qui ne nous appartiennent pas deviendra de moins en moins accessible et utile aux plus démunis car elle ne sera plus supportable….
Ce jour se rapproche, personne ne dit rien et entre temps on fait des commissions d’enquête qui coutent encore des millions et qui ne responsabiliseront finalement personne…..
Vos considérations sur le copinage entre membres de l’élite et classe politique m’ont rappelé une histoire reçue par courriel il y a 1 mois…Elle concerne la rencontre entre un entrepreneur et son ami ministre:
E:J’ai pas mal de problèmes avec mon fils en ce moment et je pense qu’il aurait besoin d’apprendre les réalités de la vie.Vous n’auriez pas un poste disponible pour lui?
M:Pas de problème…Il y a justement un poste d’adjoint au ministre Untel.Un salaire de 150,000 $+bonus+voiture fournie…
E:Non,non ce n’est pas ce qu’il lui faut.Vous n’auirez pas un poste un peu moins classe?
M:Il y a bien un poste de secrétaire de député.Salaire de 100,000$+bonus occasionnels…
E:Non c’est encore trop.J’avais plutôt pensé à un poste de fonctionnaire…
M:Alors là je regrette,je ne peux pas vous aider.Il faut un diplôme et posséder des compétences précises…
Morale de l’histoire:Mieux vaut un ami ministre qu’un diplôme…
Quant à la réalité du nouveau CHUM ou plutôt de nos deux futurs méga-hôpitals,la seule question qui me trotte dans la tête est celle-ci:avec quelles infirmières comptent-ils les faire fonctionner?Il y a déjà actuellement pénurie et celle-ci va aller en s’accentuant puisque les baby-boomers dont je suis vont quitter d’ici 5 ans.Plusieurs infirmières choisissent déjà de quitter le navire qui coule et se réfugient dans des agences privées.Les nouvelles recrues ne font pas long feu lorsqu’elles constatent après seulement un an, qu’elles ont embarquées dans une galère et qu’elles devront ramer comme des esclaves…Et c’est sans compter les cliniques privées qui vont attirer celles qui trouvent que leurs conditions se sont grandement détériorées…
Morale de ce questionnement:il n’y a pas d’inquiétude à avoir puisque la directrice de l’Ordre des infirmières annonce avec emphase l’existence de 6 (!!!) super-infirmières qui vont sauver la situation…