Pauline Marois disait déjà ne plus vouloir discuter de "date" référendaire. Mais dès que sa couronne fut en place, coup de théâtre! Le référendum lui-même prenait le bord. Elle se déclarait maintenant prête à gouverner un, deux ou trois mandats, dix ans ou plus, sans en tenir un. <p>Croyant peut-être que la souveraineté se fera un jour par immaculée conception, elle veut "parler du projet du pays", mais pas du "moyen" pour le réaliser. Bref, pas question de demander un mandat sur cette question ni même d'utiliser des fonds publics pour en "parler". <p>Une fois au pouvoir, elle parlerait pour parler. Car sans horizon référendaire pour mobiliser, elle ne se parlerait qu'à elle-même. Et il y a cette idée bizarre d'attendre que LE peuple lui dise, dans le creux de son élégante oreille, le moment où il serait prêt pour un référendum. Le Capitaine Bonhomme n'aurait pas fait mieux comme histoire à dormir debout.<p>Bon. Faisons quand même comme s'il y avait une parcelle de logique ici et posons la question: et le peuple, il fera comment pour vous le dire si vous ne lui en demandez pas le mandat dans une élection? Sa réponse, en point de presse, fut de parler de sondages… Traduction: pas de référendum sans sondages, multiples on imagine, où le OUI serait majoritaire. Comme si une campagne n'aurait aucun effet et que le gagnant dans des sondages préliminaires emporterait le vote ultime. N'importe quoi.<p>En attendant d'attendre LE peuple, que ferait-elle? Sa réponse: "défendre les intérêts du Québec", "occuper notre place", "réclamer nos pouvoirs", le tout à l'intérieur du Canada. C'est Mario Dumont qui sera flatté qu'on lui pique encore ses idées.<p>Pauvre Parti Québécois. Le voilà soumis à une bien drôle d'expérience de laboratoire, qui pourrait faire très mal. Si vous enlevez le MOYEN qu'est le référendum – sans même le remplacer par autre chose -, l'objectif saute avec. Vous auriez beau "parler du projet" d'aller à Paris, sans avion, sans moyen pour vous rendre, oubliez la tour Eiffel! <p>Enlevons donc la souveraineté pour encore au moins 10 ans, et regardons, comme dans un laboratoire, ce qui pourrait rester du PQ. Il faut dire qu'en présentant la défense du français comme une lubie de purs et durs attardés et en enterrant la social-démocratie sous le déficit zéro, Lucien Bouchard avait déjà ouvert le corps pour lui retirer un poumon et un rein. <p>Aujourd'hui, c'est comme si Pauline Marois lui retirait le coeur – son option – puis voudrait recoudre la plaie avec quelques fils empruntés au docteur Mario tout en s'attendant à ce que le patient se lève, sourit et marche jusqu'au pouvoir. Comme disent les Anglais: "<i>The operation worked but the patient died.</i>" <p><b>POINT DE RUPTURE</b><p>Pourtant, le PQ sans souveraineté – ce à quoi revient la jasette sans le moyen -, c'est comme St-Hubert sans le poulet, McDonald sans le Big Mac, Jean Coutu sans amis. Ça ne marcherait pas. La clientèle irait voir ailleurs.<p>Vous direz que, de toute façon, chaque chef du PQ depuis 1996 avait déjà trouvé sa propre formule pour balayer la souveraineté sous le tapis. Ou, en d'autres mots, que Pauline Marois met seulement fin à 11 ans de fausse représentation au sommet de ce parti, alors que le pouvoir en était déjà devenu l'unique objet de désir. L'argument se défend.<p>Mais ce ne sera pas sans conséquence. En énonçant aussi clairement que son seul objectif est de gouverner pour gouverner, quitte à améliorer le fédéralisme, le PQ perd sa substantifique moelle. Il y a point de rupture. <p>René Lévesque et Pierre-Marc Johnson l'ont fait en 1985 et ont provoqué une immense démobilisation. Déjà que d'être resté inactif sur ce front depuis 11 ans a coûté au PQ une baisse continue de ses appuis traditionnels, le message de Pauline risque maintenant de faire fuir jusqu'aux inconditionnels qui votaient encore PQ par pur espoir de voir un autre chef replacer un jour la souveraineté au coeur de son action politique. Pour eux, l'espoir était que Pauline sauve au moins les meubles, pas qu'elle vende la maison.<p>Il y a d'autant plus un point de rupture qu'en 2007, contrairement à 1985, il n'y a pas de leaders souverainistes forts qui attendent à l'extérieur du PQ pour le réinvestir. On sent aussi dans ses hautes sphères quelque chose de fatigué, d'usé, de résigné vis-à-vis de la souveraineté. <p>On veut bien en parler, la garder comme "branding", mais ça se voit depuis 1996, bien avant Pauline, que la gouvernance a pris toute la place. Tenter de RÉALISER la souveraineté, avec son travail herculéen de préparation, ses conflits et ses risques, semble trop lourd à porter. <p>Jaser du pays? Oui, bien sûr. Lire les sondages comme on consulte son horoscope. <i>But of course</i>. Mais exit, officiellement, le moyen de le faire. La boucle post-référendaire semble bouclée. Et c'est plutôt une alliance éventuelle avec l'ADQ pour un Québec plus autonome qui se dessine à l'horizon. <p>Certains ont appelé la position de madame Marois de la franchise. D'autres appelleraient ça de l'euthanasie passive.
Fini le débat «pur-et-dur» versus «lucide» au Parti Québécois. Ce parti redevient ce qu’au fond de lui-même et sans jamais le dire ouvertement René Lévesque souhaitait qu’il fût, à savoir un amalgame du Parti Libéral à la Jean Lesage et d’Union Natiuonale à la Daniel Johnson. Nous n’avons qu’à vérifier dans notre mémoire les slogans que véhiculaient ces deux partis: MAÎTRES CHEZ-NOUS (PLQ) et ÉGALITÉ OU INDÉPENDANCE (Union Nationale).
Entre ces deux philosophies politiques, quel espace restait-il à Lévesque qui lui se lançait dans la Souveraineté-Association? Fin renard de la politique, ce journaliste savait très bien lire la situation politique d’un Québec se débroussaillant pour entrer dans l’ère moderne; il savait, lui, que jamais les Québécois ne s’aventureraient dans l’idée de l’indépendance nationale pour la seule et unique raison que depuis toujours le Québec était séparé:une partie à Québec, l’autre à Ottawa.
Il savait, lui, cet extraordinaire «grand parleur» que le peule québécois est aussi un grand écouteur et frileux lorsque vient le temps de choisir. Choisir en terme québécois signifie « ne rien perdre». Et comme les Québécois ont toujours eu l’impression de jouer un certain rôle à Ottawa (l’expérience des trois colombes le démontre bien) pourquoi alors mettre tous nos oeufs dans le même panier?
Le PQ devient ce qu’au fond il a toujours été: un parti autonomiste qui crie plus fort que les autres. La seule chose qui fait sa longévité et sa crédibilité, c’est la qualité des hommes et des femmes qui l’ont servi. C’est tout. Pire encore, il en sera ainsi jusqu’à la tombée de ces vents mondiaux qui nous souffllent dessus et vont dans le sens de briser les frontières et non plus d’en échafauder.
Je vais dire une énormité: l’indépendance du Québec (ou tout autre terme pour la définir) fait désormais partie de notre folklore. Nous avons plus de chance de retrouver cette idée dans nos chansons et nos poèmes… que dans des textes constitutionnels.
On dit : » Si vous voulez parler, discuter d’un problème choisissez un homme. Si vous voulez régler un problème, choisissez une femme « . Mme Marois a tranché le noeud gordien. Les gens ne veulent pas entendre parler de référendum? on n’en parlera pas, pour le moment.
Il y a tant à faire avec la boîte à outils que l’on a (ironie) qu’il n’est pas nécessaire d’y ajouter l’indépendance en plus. On dit : » A mauvais ouvrier pas de bons outils « . Cela a toujours été l’excuse de nos gouvernements pour ne pas faire d’avantage. La vrai raison est que si on exploitait au maximum les possibilités que nous offre le cadre constitutionel actuel on craint que l’appétit des québécois pour l’indépendance ne s’évanouisse tellement on serait près de la quasi indépendance. C’est d’ailleurs pour cette raison que le PQ s’était prononcé contre les accords de Meach, parce nous obtenions trop et pas assez en même temps. Trop, ce qui risquait de nous contenter malgré ce qui manquait; pas assez, parce que ce n’était pas encore l’indépendance malgré ce que l’on nous avait accordé : 23 points sur 27.
Mme Marois a très bien saisi l’air du temps et elle a l’intelligence, l’honnêteté, le courage de dire tout haut ce que certains irréductibles ne veulent pas entendre. Pour le moment, le peuple ne suit plus. Il fait une indigestion de constitution. Le peuple désire retrouver une bonne santé mentale. Le peuple désire une trève et Mme Marois l’a compris. Une trève ce n’est pas la rédition, ni même l’armistice. Une trève c’est une trève, tout simplement.
Tout vient à point à qui sait attendre.
L’industrie de la souveraineté traverse une période difficile, soit. Pour un anti-souverainiste comme moi, cela peut paraître réjouissant, mais je me suis toujours demandé pourquoi les souverainistes font si peu pour faire avancer leur cause. Possiblement parce que le lobby des souverainistes crée beaucoup d’emplois qui disparaîtront dès le Jour 1.
Les vrais croyants commencent à soupçonner ce que nous savions déjà depuis longtemps. Les simili souverainistes au PQ, au Bloc, au Conseil de la Souveraineté etc. etc. ne forment qu’un lobby banal comme tous les autres. Dès la souveraineté atteinte, que feront toutes ces gens ? Qu’arrivera-t-il de leurs carrières de lobbyistes pour la souveraineté ? Cela les arrange que la souveraineté soit aussi inatteignable qu’il y a quarante ans, ça s’appelle la sécurité d’emploi. Tout le monde en veut, c’est normal.
Et bien, tenez-vous bien, il va falloir qu’ils se trouvent tous des emplois, mais des vrais emplois cette fois ci. Pas juste des belles jobs où ils peuvent chiâler pendant 40 ans sans conséquence sur les méfaits du Canada. Il vont devoir réaliser des choses concrètes pour justifier leurs salaires. Ils sont tellement habitués à ne rendre compte à personne, qu’ils ont horreur du jour 1 du Québec souverain. Évidemment ils ne l’avoueront jamais, mais entre les paroles et les actes, jugeons par les actes.
Quoi dire du Bloc, condamné à l’éternité à Ottawa. Sa raison d’être était de surveiller nos intérêts durant la transition vers l’indépendance. Alors, plus d’indépendance… plus de Bloc. Ma logique est-elle fautive? Ah oui, j’avais oublié les belles pensions fédérales…
Et les chroniqueurs politiques »spécialisés » en la question nationale, ils vont parler de quoi eux? Du déménagement du 1 er juillet ?
Pour garder tout ce beau monde à l’emploi, ça prend une Pauline qui va nous »parler du pays »
question de se faire croire que le cadavre actuel du mouvement souverainiste respire encore.
Que Madame Marois ait choisie de mettre en veilleuse le projet de la souveraineté n’a absolument rien de surprenant. Les sondages lui donnent raison et le résultat de la dernière élection sont éloquents: l’option a perdu de son charme et l’énergie pour la réactiver est en manque. Comme vous le dites, l’opportunité aidant, madame Marois est peut-être la seule qui a eu le courage de remettre à plus tard ce qui n’apparaît plus dans l’immédiat comme étant politiquement rentable. La gouvernance a en effet pris toute la place car Madame comprend bien que sans le pouvoir, l’option d’indépendance sera non seulement reportée, mais démocratiquement irréalisable.
Que l’on ne s’y trompe pas, Madame est une souverainiste convaincue mais surtout une péquiste lucide qui a compris que si l’on veut sauver l’option il faut d’abord sauver le parti, lui donner des attraits susceptibles de le remettre en selle et souhaiter que des « circonstances favorables » telles que le furent le rapatriement de la Constitution ou la rencontre de Meech, viennent rallumer l’intérêt collectif. Ce dilemme n’est pas nouveau, il a hanté tour à tour tous les chefs du Parti Québecois à savoir s’ils devaient prioriser la poule ou l’oeuf pour se retrouver finalement tous gagnants du prix coco.
Le temps difficile de dire les vraies choses serait-il devenu incontournable.?
J’en ai déjà ras-le-bol de Pauline Marois et du parti qu’elle dirige désormais !!!
Pauline Marois dit vouloir bâtir un Québec indépendant, mais que d’ici là elle dirigera un Québec provincial, qui reste dans le Canada. Elle dit aussi qu’il est totalement exclu de faire un autre référendum, du moins tant et aussi longtemps que le vent ne sera pas de nouveau favorable à cette démarche démocratique.
Ainsi donc c’est le vent qui mène le PQ et certains disent que c’est un vent de fraîcheur.
Même si le PQ remplace le référendum par autre chose, même si le PQ devient un parti passe-partout, un parti pour tout le monde, le doute ne va pas disparaître comme par enchantement.
Oui, le doute.
Qui va croire que le PQ dit vrai, qui va croire à la pertinence d’un PQ sans souveraineté. Qui va croire que le PQ, c’est mieux que les autres partis, que le PQ est différent ??? Qui va croire que le PQ est le meilleur parti pour «faire avancer» le Québec ? Qui va croire que le PQ est le meilleur parti pour s’assurer qu’il n’y aura pas de référendum dans les prochaines années ??? Qui va croire que Pauline Marois dit vrai lorsqu’elle semble affirmer qu’il est préférable d’agir avec ruse que de dire toute la vérité, rien que la vérité ??? Qui va croire que le PQ prend les bons moyens pour faire du Québec un pays riche et prospère ???
Moi je n’embarque pas dans un bateau qui se dirige tout droit sur un iceberg, sans avoir assez de canots de sauvetage pour tous !!! Pauline Marois dit d’avoir confiance !!!
Je ne suis pas un rat de laboratoire et je suis en faveur d’un Québec présent à l’ONU comme le Canada y est présent et toutes les nations du monde (la grande majorité des nations. en fait).
Je suis en faveur d’un Québec indépendant qui est présent avec son propre drapeau aux Jeux Olympiques d’été et d’hiver.
Je suis en faveur d’un Québec ami du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, du Mexique, du Pérou, du Kenya, de l’Allemagne, du Japon et j’en passe !!!
Madame Legault,
Je crois que Madame Marois a effectivement réalisé son plus grand rêve: devenir la première femme chef(fe) du P.Q. Cela étant dit, vous savez pertinemment, pour l’avoir déjà affirmé vous-même, que Jacques Parizeau fut le seul chef « véritablement indépendantiste » que ce parti ait jamais eu! Et, puisqu’au référendum de ’95, les sondages lui étaient défavorables, il fut « tassé » par Landry et Bouchard, afin de préserver la « coalition » des « nationalistes » (toutes tendances confondues), et ce fut la « quasi-victoire »(!?!); car nonobstant le scandale des commandites et le référendum volé, tout individu le moindrement sensé l’avouera: nous aurions obtenu une « indépendance de quêteux »! On ne « bâtit » pas un « pays » avec 51% des voix et, même là, nous ne votions même pas sur la « souveraineté pure et dure »! Et ce, Madame Marois, femme intelligente l’a très bien compris, d’autant plus que, sondages ou non, la « ferveur » a constamment décliné! Personne ne « descend dans les rues » non plus!
Le P.Q. étant donc essentiellement un « parti de pouvoir », il agit en conséquence! Pourquoi se surprendre? Qui, dans un Québec maintenant « divisé en trois » pour un « joyeux bail » peut envisager sans aucune tergiversation de poser aux Québécois la seule et unique vraie question: »voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant » au risque de l’affaiblir inexorablement? Le P.Q. ne récolte finalement que ce qu’il a toujours semé: l’ambivalence!
Quant à la majorité des Québécois, ils lui rendent, avec raison, la pareille, en dépit des « failles » du « maudit fédéralisme »! Un « tiens » vaut toujours mieux qu’un « deux tu l’auras », pas vrai?
Sérieusement, quelqu’un peut-il me dire ce qu’un indépendantiste ou un souverainiste fait encore au sein de ce parti? Le PQ sans échéance référendaire ça n’a aucun sens puisque tout le reste de l’échiquier politique est déjà occupé et que l’indépendance est la base même de son action politique.
Pauline Marois aura beau faire du copié/collé des idées adéquistes, elle n’a aucune crédibilité pour vendre quoi que ce soit d’autre que la séparation, but ultime de son parti et les programmes mur à mur, signe incontestable d’un gouvernement social-démocrate!
Il est quand même ironique que le Pq, qui depuis quarante ans insiste pour nous dire qu’on a pas compris, démontre lui-même qu’il n’a rien compris. Les Québécois sont passés à autre chose et le Pq ne représente plus le véhicule a emprunter pour provoquer le changement.
S’affirmer, sans se séparer, cet engagement de Mario Dumont, a été entendu!
On a assez des vieux ringards du P.Q qui ont pris le leadership du parti, depuis le départ de René Lévesque. Pauline Marois en fait partie, tout naturellement. Elle n’apporte rien, pas de nouvelles idées, que du réchauffé pour un parti qui a besoin d’une résurrection. Où est la jeune relève au P.Q? On le sait, elle est muselée et tassée dans un coin. André Boisclair l’a compris, dans la tourmente. Pour la relève, on préfère Pauline Marois, celle qu’on connait comme ancienne députée et Ministre des finances et du Trésor, qui a laissé un trou dans le budget, en 2003. L’arrogante et intransigeante politicienne qui croit qu’elle va sauver son parti d’une mort certaine, en abandonnant le projet de souveraineté dans un placard. Oui, les québécois sont prêts pour accepter une femme Premier Ministre, mais pas n’importe laquelle, certainement pas Pauline Marois qui nous laisse un bilan négatif de son passé. Le parti est un bateau qui coule lentement mais sûrement….
Madame Legault, vous ne comprenez pas la thèse de Madame Marois. Elle ne supprime pas la souveraineté mais veut l’expliquer au peuple et lui dire que si on était souverain, on pourrait faire ceci et cela…
Elle ne veut pas être liée par un référendum avec une échéance comme le veut l’ancien programme sous LANDRY. Vous devriez avoir compris cela Madame Legault. Vous n’êtes pas encore souverainiste, je crois ou vous cherchez de la popularité.
Au lieu de critiquer Madame Marois, vous devriez l’appuyer mais au PQ, on aime mieux chiâler…
Les amateurs de pouvoir sont légions en politique. Lorsque le pouvoir est à l’horizon, le financement est au rendez-vous et la victoire…. possssible.
Pauline Marois et ses proches conseillers, amateurs professionnels de pouvoir, croient qu’en se rapprochant de la position constitutionnelle adéquiste ils formeront le prochain gouvernement. N’oublions pas aussi le petit virage à droite…
Une copie est toujours plus pâle que l’original. Étant donné que la copie coûtera plus cher que l’original (les toilettes de la duchesse devenue reine faisant foi), peu de gens se laisseront tromper.
Les libéraux sont eux aussi en train de préparer le terrain à un rapprochement. Ils ajoutent du bleu dans leur palette de couleurs et font une refonte de la refonte…. de leur programme.
Mario Dumont avait coutume de dire que libéraux et péquiste c’était du pareille au même, il pourra bientôt, bien malgré lui, ajouter son parti à la liste.
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Beaucoup de gens, comme moi d’ailleurs à la dernière élection, ont déjà voté contre plutôt que voté pour.
Certains annulent leur vote.
Beaucoup d’autres ne votent tout simplement pas.
À défaut de mieux (et la barre n’est pas haute), la prochaine élection enverra l’original au pouvoir et les deux copies à la poubelle.
Je ne pourrai voter pour, ni voter contre.
À défaut de mieux, j’annulerai mon vote.
La viellle dame savait quoi faire… et vous?
Madame Marois et les grands stratèges éternels du P.Q. ne comprennent simplement pas que le fractionnement de la droite est impossible, elle s’est déjà cristallisée depuis belle lurette, la droite selon Charest, la droite selon Mario et le reste des souverainistes de droite qui ont quitté le bateau pour l’A.D.Q., et ce n’est pas madame Marois qui les ramènera au bercail souverainiste.
À la lecture de tout ce qui se passe actuellement avec les médias d’information, de même qu’internet, il faut quelquefois s’arrêté et se demandé où tout ce la mène-t-il?
j’ai toujours espoir qu’un jour ceux et celles qui sont plus a gauche pour faire évoluer l’humanité dans un optique d’égalité et d’un meilleur partage des richesses collectives se manifesteront. Malheureusement, le privé déjà pillé nos forêts et nous nous polluons nos lacs et nos cours d’eau sans tenir compte du futur, le réchauffement se fait de plus en plus sentir a travers le monde, et ça c’est le futur, même Mario veut arnacher les rivières du grand nord Québécois pour mettre des centrales hydro-électrique, ce qui va probablement déclenché une situation conflictuelle avec les Premières Nations.
Je me demande honnêtement si toute les énergies dépensées en valent la peine avec la politique, regardez Corriveau s’en est quand bien même sorti des commandites, d’où venait les ordres en haut de lui dans ce scandale??? Ils ont pillé la SAAQ, la caisse d’assurance chômage à Ottawa, en plus de ce que nous payons d’autres sur nos chèques de paye en impôts, en RRQ et en cotisations diverses. Pourquoi pensez-vous que les viaducs et les ponts soient si dangeureux? c’est parce que les $$$ de la SAAQ ont servi a payer le déficits où alors la liste d’épicerie du gouvernement de l’époque comme maintenant. Regardez Loto-Québec, Hydro-Québec, la SAQ, et qu’est ce qui nous viens en retour? RIEN, où vont les profits ???, nous, ils ne nous reste que des routes en piètres états et un système de santé en lambeaux…
Que de réjouissances pour les détracteurs de la souveraineté. Le PQ agonise, il se dénature, il perd l’essence de son existence? Creusons le trou et enterrons-le, mettons du béton sur le couvercle de son cercueil. Et fêtons sa mort, fêtons la mort du mouvement souverainiste à Québec et bientôt à Ottawa. Les nôtres pourront reprendre leur travail, des Chuck Guité, des Chrétien, des Pelletier, des Galliano, et combien d’autres pourront reprendre du service… Tous leurs petits zamis qui se pourlèchent leurs babines, qui salivent des faveurs à venir, à revenir…
Désolé, mais pour moi le PQ n’est pas mort, et la dame n’en est pas sa fossoyeuse. Elle a compris que sans un certain momentum l’option n’avance plus. Que sans une définition claire de tous les aspects de la l’Indépendance, on ne peut obtenir la majorité nécessaire. Que sans obtenir que les autres composants de la diaspora québécoise ne s’associent à la démarche, nous n’avanceront pas mais ne feront que du sur place.
On a beau entendre dans tous les médias qu’il se pourrait que ces temps-ci, la souveraineté ne soit plus à la mode, Je n’en crois rien!
Comme si la liberté des femmes était une mode!
Comme si la liberté des noirs était une mode!
Comme si la liberté des peuples était une mode!
On semble vraiment avoir oublié que nous, les Québécois, formons un PEUPLE, une entité unique en soi dans le mode, une nation à défendre, à partager et à protéger!
Quand j’entends des Québécois dire qu’ils sont «anti-souverainistes», je n’en reviens pas! J’ai l’impression qu’Alphonso Gagliano avait raison en affirmant que «…la mémoire est une faculté affaiblie». Comment peut-on, en 2007, être contre l’affirmation de son propre peuple? Comment peut-on être contre la responsabilisation de son propre peuple? Comment peut-on prétendre vouloir laisser gérer NOS affaires par une autre nation (majoritaire au Canada) que la nôtre? Comment peut-on être en faveur de la minorisation et de l’assimilation de son propre peuple?
C’est totalement irresponsable et c’est de l’auto-aliénation!
Oui, oui, on va me dire que les Québécois sont bien représenté au fédéral dans le beau-et-grand-Canada-uni d’Harper : un autre mirage! Si c’était vrai il y a 150 ans, ce ne l’est tout simplement plus aujourd’hui. Le poids démographique et politique du Québec est continuellement en chute libre depuis l’Acte d’Union!
Réveillons-nous avant qu’on ne représente plus que 10-15%!
«Vous êtes pas tannés de mourir, bande de caves?»
Cette fois-ci, je lance la serviette pour de bon! Madame Marois prouve une fois pour toutes qu’elle n’est rien d’autre qu’une populiste. Solidaire un jour, lucide le lendemain, souverainiste pressée un jour, attentiste un autre… Après 40 ans, il serait peut-être temps de changer de véhicule pour faire du Québec un pays. Le Parti Québécois a echoué.
Vous écrivez: « Elle veut « parler du projet du pays », mais pas du « moyen » pour le réaliser. Bref, pas question de demander un mandat sur cette question ni même d’utiliser des fonds publics pour en « parler ». J’espère que vous avez tort.
Lors de la campagne à la chefferie de 2005, Pauline Marois avait proposé la création d’un Ministère de l’Accession à la souveraineté. Ce Ministère aura évidemment un budget. Aux prochaines élections, le Parti québécois devra dire ouvertement qu’il créera ce ministère une fois au pouvoir. Si les Québécois l’élisent, cela voudra dire qu’ils acceptent le principe de l’utilisation de fonds publics pour faire la promotion du pays à créer. Je suis d’accord avec Paul Piché quand il écrit:
« Si un gouvernement se disant clairement souverainiste est élu, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas un sou de dépensé pour faire avancer cette idée. »
Faire la promotion de la souveraineté, ça pourrait vouloir dire qu’on prend les moyens pour que les Québécois, en majorité convaincus que le Québec doit être souverain, réclament un référendum ou une élection référendaire comme en 1962 pour la nationalisation de l’électricité. Entretemps les membres du PQ et du Bloc , à tous les niveaux doivent ne manquer aucune occasion, de faire la pédagogie de l’indépendance. Est-ce que Pauline Marois a un vrai plan de match, elle qui affirme que son objectif est de faire accéder le Québec à sa souveraineté? Josée Legault a la réponse. Moi, je laisse la question ouverte. Tous les souverainistes devraient en faire autant et s’impliquer. Je verrais très bien Pierre Curzi comme ministre de l’accession à la souveraineté. Rappelons gentiment à Pauline Marois son engagement de créer un tel ministère et d’utiliser légitimement des fonds publics pour faire la promotion de l’option de la souveraineté-partenariat. Cela me paraît plus constructif que de décréter que les jeux sont déjà faits. Il faut créer un nouveau dynamisme pour contrer le conservatisme montant.
L’indépendance ne viendra pas à nous; il faudra marcher vers l’indépendance. Pendant cette longue marche, faut-il ignorer le présent pour préparer l’avenir. Non, les absents ont toujours tort. Pourquoi s’enfermer dans un échéancier boudé par l’ensemble de la société?
Un parti politique doit vouloir gouverner sinon les gens l’abandonneront. Bourgault avait raison de saborder le RIN pour aller vers le PQ. Sa vision réaliste permettait l’avancement de la cause. Nous étions vers la fin des années soixante et le maintien de deux partis souverainistes étaient suicidaires. Les nostalgiques de l’indépendance pure lui en voulurent mais la cause continua à progresser.
Nous sommes en 2007, la mondialisation économique ont changé la donne. L’idée de l’état-nation reste une idée-phare. Cependant, l’insécurité économique créée par cette tendance a provoqué chez beaucoup de peuples un repliement à droite. Le peuple québécois croit encore au refuge sous l’aile d’un grand Canada, face aux dangers venus de l’extérieur. L’arrivée de Harper et de Dumont vont dans ce sens. Il ne faudra pas longtemps avant que les Québécois s’aperçoivent que tout cela n’est qu’un leurre. En attendant, le PQ doit continuer son combat pour la langue et le pays tout en présentant un programme différent pour séduire l’électorat. Un parti politique doit vouloir gouverner pour changer les choses. Se réfugier dans le dépit et l’amertume n’est pas pas la bonne voie à suivre.
Ce qui m’inquiète le plus n’est pas tant l’occultation du référendum que le traitement que le réserve le nouveau PQ à la sociale-démocratie. Le PQ était de centre-gauche et il représentait les travailleurs et les travailleuses, le peuple quoi! Or, j’ai l’impression qu’avec Pauline Marois, le PQ semble se diriger vers la droite, vers Mario et qu’il renie non seulement la souveraineté, ce qui est tout de même absurde, mais aussi l’idéologie sur laquelle voulait se fonder ce nouveau pays.
Ce parti s’est embourgeoisé et nous devons admettre que Pauline, bien qu’elle ait une solide expérience des milieux communautaires, n’est pas la représentante idéale du peuple. Boisclair l’était encore moins certes…
Le PQ, qui constate que la droite est en vogue pour l’instant veut s’y réfugier, espérant ainsi récupérer la région de Québec. Mais je pense qu’il s’agit d’une erreur considérable. Le PQ doit modifier son programme, clarifier sa situation et offrir une sérieuse alternative idéologique et politique à l’ADQ et au parti libéral. Cette alternative ne doit pas être une copie du programme adéquiste. Au contraire, le PQ doit s’en détacher complètement et offrir une autre vision du Québec, une vision de gauche qui privilégie les programmes sociaux et culturels notamment.
Bref, je suis d’accord avec Pauline que la souveraineté peut attendre, qu’il faut régler certains problèmes avant de passer à un référendum… Mais je m’oppose à la droitisation du parti, parti qui sera bientôt non pas une sérieuse alternative, mais bien un ersatz de l’ADQ.
Y’en a qui disent qu’on n’aurait pas pu bâtir un pays avec 51% des suffrages en 1995. En 2007, je ne crois pas que les Québécois et Québécoises aient même l’envie de bâtir une province, peut importe les sondages. Le Québec ne fera que tomber, descendre, se désagréger tranquillement dans l’indifférence totale des babyboomers sur la voie de la sénilité. Je suis souverainiste à 100%… mais je suis réaliste et je m’en calisse tellement éperdument maintenant du Québec, principalement parce que j’ai émigré en Europe.
Pour moi le Québec d’aujourd’hui c’est la droite, des gens indifférents, individualistes, des perdants avec une étroitesse d’esprit imbattable, bref, de vrais colonisés soumis à l’autodestruction. Le Québec c’est une province d’imbéciles heureux maintenant à la solde de l’économie du pétrole de l’Alberta.
L’éducation ne semble pas avoir d’importance pour la population, on promeut l’ignorance, on aime se faire fourrer par Ottawa et par les représentants de la Reine, on aime la guerre en Afghanistan, on aime la « liberté » à la Jeff Fillion.
L’un des plus gros problèmes au Québec est le vieillissement de la population et rien, nada, niente n’a été fait pour éviter le pire. La population vit encore dans l’illusion que l’argent va tomber des arbres. Les infrastructures publiques sont en très piteux état. Encore aujourd’hui, on apprend que l’hôpital Sainte-Justine abrite des champignons. Le bleu des Québécois, on est une belle gang de Smurfs sur le Mush
Bonne chance aux Québécois et Québécoises de gauche et humanistes… Vous allez en avoir grandement besoin!
Cette fois Mme Legault se trompe de cible. Elle tombe à bras raccourcis sur Mme Marois, comme si c’était par sa faute que le Parti Québécois avait erré du côté de l’image médiatique avec Boisclair, le « fils » au profil business à qui tout devait réussir. Mme Marois se trouve malgré elle dans le rôle de la maman qui doit ramasser les pots cassés. On ne peut lui demander en plus de les réparer sans traces de colle! Sauriez-vous dé-sonner une cloche, Mme legault?
L’accession à la souveraineté du Québec définit le PQ depuis sa fondation, pas le référendum. Le fait de lier un moyen, rassembleur il y a quelques annés, à la cause défendue consiste vraiment à se « peinturer dans l’coin », comme on dit, ce que le régime fédéral actuel réussit déjà très bien à accomplir. Trudeau a freiné l’option de Lévesque en brandissant le mot « séparatisme » comme épouvantail. Charest a gagné deux campagnes grâce à son lénifiant « pas de référendum ». L’électorat est à la fois influencé par de tels messages et capable de deviner certaines trajectoires historiques. Notre affirmation collective se suiciderait politiquement avec une 3e défaite référendaire. Paradoxalement, en franchissant de nombreux obstacles aux cours des 30 dernières années, elle est devenue sa propre frontière, brandie comme preuve de son inutilité par ceux qui la combattent. Cela ressemble beaucoup au cas du féminisme, qui se heurte maintenant à ses propres résultats, souvent retournés contre lui, et ce, même par les femmes qui en bénéficient. En tant que Québécois, nous sommes comme des féministes qui s’ignorent. Divisés avec Dumont, nous oublions, malgré notre devise, qu’en nous unissant nous sommes devenus nous-mêmes, pour un jour constituer un pays.
Je suggérais dans ces pages lors du retour annoncé de Mme Marois d’éviter de lui demander mer et monde, et bien… Il faut croire que Mme Legault n’a pas le temps de lire les commentaires qu’on lui soumet, ou de discerner ce qui apporte un peu de sagesse au débat
Madame Legault,
Ne vous est-il pas venu à l’esprit que le temps qui passe nous démontre que le fédéralisme n’est peut-être pas si mal?
On prédit la disparition des francophones en Amérique depuis 1838… Et pourtant, ce n’est pas en yiddish que je vous écrit aujourd’hui… Bien sûr, le fédéralisme n’est pas parfait et devrait être remanié pour l’adapter à la réalité d’aujourd’hui mais, les gens se rendent compte que la menace apocalyptique de disparition de leur culture est très loin de la réalité.
En fait, même les chefs du Parti Québécois reconnaissent la valeur du fédéralisme en refusant de se lancer à nouveau dans un processus référendaire… Je crois qu’ils ne le diront jamais, car cela signifierait la fin du PQ, mais je pense que les chefs péquistes en ont marre de défendre l’indéfendable…
La souveraineté par immaculée conception ? Voilà bien justement la croyance au coeur de laquelle Pauline Marois tente d’inscrire une brèche, une faille assez grande pour que la bulle éclate enfin, une bulle qui aveugle, cache la vue, ou plutôt, permet au PQ et à ses partisans de se dérober, de se soustraire au moment où il faudra se demander ce que cela veut dire concrètement : un pays. Bien entendu, un fantasme ça se chérit, se défend et gare à celui ou celle qui voudra s’en approcher de près ou de loin, qui voudra l’adapter, lui donner une certaine malléabilité et, qui sait, rendre possible sa réalisation. Parce que c’est bien connu, l’attrait premier d’un fantasme, sa condition de survie, est son impossibilité à se concrétiser. L’idée toute belle et toute lisse de la souveraineté, cette foi aveugle qui transporte les cours et excite la fibre nationale chez ses partisans depuis des décennies demande, peut-on en douter, du temps, le temps qu’il faudra pour la casser, non pas en vue de la détruire, mais de manière à la pénétrer, à la sonder, à la rendre viable. Un point de rupture ? Rupture peut-être d’un idéalisme qui n’arrive même plus à se nourrir de lui-même, qui donne des nausées à tous ceux qui en ont assez de se faire chanter un beau pays dont on ne voit pas la pointe de l’iceberg. Les sociétés changent, les idées et les besoins aussi. Est-ce qu’un parti politique, au bout du rouleau, qui voudrait, avec le peu de crédibilité qui lui reste, se retrousser les manches, ouvrir ses yeux et ses oreilles, régénérer ce qui est presque sans vie, s’accorder le luxe d’un nouveau souffle, est-ce que ce parti devrait être taxé de passivité ? Dira-t-on de lui qu’il se laisse mourir et attend les derniers sacrements ? Pauline Marois ne vend pas la maison, elle tente de la restaurer, de la retaper. C’est un travail long et difficile, mais si le Québec n’est pas prêt à réaliser la souveraineté en toute connaissance de cause, c’est qu’il n’est pas mûr pour l’indépendance.
Que croit-on, ici? Que le PQ doit conserver absolument le cap sur la souveraineté et le référendum à tout prix et le plus vite possible? Je crois que l’une des raisons de la débandade du PQ à la dernière élection fut justement de maintenir cette idée de référendum dans les premières années de l’élection. Le peuple n’est pas prêt pour cela et tenter d’imposer des idées au peuple n’a jamais été très gagnant, en politique, qu’on se souvienne des fusions et des défusions municipales.
Ce que veut le PQ, c’est la souveraineté. Mais qu’il prenne les moyens qu’il faut pour l’atteindre, même si cela veut dire attendre 1 ou 2 mandats que les conditions essentielles soient réunies, c’est, à mon avis, tout à fait acceptable. On parle ici de créer une nouvelle nation. Qu’est-ce que c’est 5 ans, 10 ans ou même 15 ans lorsque, dans 100 ans, on racontera l’histoire de la naissance du Québec?
Et, oui, les conditions essentielles, cela veut dire de sonder le peuple. C’est aussi de profiter de toutes circonstances qui arriveront certainement dans les prochaines années pour montrer les risques et les inconvénients du fédéralisme. Il faut ce souvenir des Stéphane Dion et Jean Chrétien qui ont instauré la loi sur la clareté référendaire qui en a choqué plus d’un. Et si on remonte à plus loin encore, on a qu’à penser au rapatriement unilatéral de la constitution. Pour l’instant, avec Harper, c’est encore la lune de miel. Mais qui sait ce que nous réserve l’avenir. Et quand les québécois seront en grogne contre le gouvernement fédéral, c’est là qu’il sera essentiel de tenir le référendum… à condition bien sûr que l’Alberta ou la Colombie-britannique ne le tienne pas avant nous et nous force la main!!!
Je ne sais pas pour vous, mais je suis plutôt content d’apprendre que Mme Marois refuse de se soumettre à un ultimatum référendaire. Pourquoi ? La réponse me semble aller de soi : combien de référendums perdants pouvons-nous tenir sans perdre la face, sans démobiliser complètement la nation ? À mon sens, deux en 27 ans, voilà qui est suffisant.
Certes, certains trouveront que le PQ sans référendum c’est comme Mc Donald’s sans « junk food » ! Mme Legault est de ceux-là, malheureusement. Elle donne dans une analogie facile et rigolote, mais qui parle plus qu’on peut le croire : certains péquistes semblent croire que l’objectif ultime du PQ est la tenue d’un référendum !
À moins que je ne me trompe, l’objectif ultime du PQ n’est pas de tenir un référendum, mais de donner un pays à la nation. Pourquoi Mme Marois devrait-elle s’engager à tenir un référendum à court terme, alors qu’elle en connaît d’avance le résultat. A moins d’un miracle il semble plutôt évident que celui-ci serait perdant, n’est-ce pas ?
Il me semble plus sage d’ouvrir le dialogue, de présenter l’option, de la définir avec précision. Pour le dire autrement, il faut arrêter de présenter la souveraineté comme une fin en soi, mais plutôt comme un moyen de bâtir un projet de société. C’est ce projet qu’il faut définir et vendre à la population. Pour cela, le PQ n’a nullement besoin d’un ultimatum référendaire, mais de crédibilité et de vision.
Ainsi, à court terme, le PQ doit-il tenter de se définir une niche qui le distingue de ses opposants politiques ? Un petit déplacement à gauche de l’échiquier politique lui serait certainement favorable, alors que le centre et la droite sont assez représentés par les libéraux et les adéquistes. Non ?
Voilà qui présente déjà un beau défi pour le PQ. N’est-ce pas ?
Je trouve que matante Pauline n’est même pas subtile dans sa manière d’entrée en poste. Tout le monde dit que Mario Dumont dit ce que le peuple veut entendre mais c’est exactement ce que Pauline Marois est en train de faire.
Depuis les 2 dernières élections , les Libéraux et les Péquistes volent les idées de l’ADQ. Je pense que ces deux vieux partis ne mérite tout simplement plus leurs places en avant scène. J’espère que l’ADQ sera majoritaire aux prochaines élections.
Pauline Marois parle d’un référendum dans une douzaine d’année. Le PQ a été former pour l’indépendance du Québec. Je dirais alors , cessez de présenter des candidats le temps de 2 ou 3 mandats et vous reviendrez par la suite pour honnorer le pourquoi du parti. Je ne suis pas certain que René Levesque serait fier de voir ou est rendu son parti.
Le problème de la souveraineté et de sa popularité en diminution ne tient pas seulement de la tendance et de l’acharnement des chefs péquistes à en parler ou ne pas en parler, mais de la confiance que les gens ont envers ceux qui la propose. Je crois en cette option, j’ai même milité fortement pour cette option et j’y crois toujours, mais voila je ne crois pas en ceux qui la proposent. Je n’ai pas confiance envers les gens du PQ qui ne font que se nuire l’un et l’autre plutôt que s’entraider pour l’accomplissement d’un objectif commun. Même les bloquistes vont dans ce sens là, c’est pathétique! Les gens qui veulent militer pour la souveraineté et qui y croient, doivent être des partisans aveugles qui n’ont aucun jugement envers le PQ, sinon ils ne sont pas de vrais souverainistes et se font lapider sur la place publique. C’est ça le parti québécois et le bloc québécois. C’est ça qui fait régresser l’option souverainiste. Je n’étais pas un fan d’André Boisclair, mais j’ai trouvé vraiment dégueulasse la façon qu’il a été traité, par les grand Péquistes!! Tel que Bernard Landry et Gilles Duceppe pour qui j’avais une grande estime. Je regarde ce qu’ils ont fait et je trouve ça épouvantable, pourquoi j’appuierai des gens comme ça ?
Parce que je n’ai pas le choix, les politiciens que nous avons en ce moment n’ont pas de charisme, quel choix réel avons-nous au Québec ? Charest et ses idées emprunté et vides, Dumont et ses idées loufoques qui n’ont pas de bon sens ou Marois et sont menton ou sont passé de ministre (souhaitons lui que les gens vont l’oublier!!) Au fédéral c’est pas mieux. On est mal prit!!
Pauline Marois, n’a pas le choix de mettre le référendum de côté, elle doit redorer son blason ainsi que celui des souverainistes avant tout et redonner confiance en cette équipe. Le PQ n’est pas seulement le parti souverainiste, c’est aussi le parti le plus a gauche des partis sérieux! Et il peut survivre sans un référendum immédiat, il n’a pas le choix!
Grüss Gott Josée!
He leído votre article « Une expérience de laboratoire » dans Voir, molto bene al fondo. D’autre part, ? ?? ??????? ya ne ponimayu pourquoi vous parsemez votre billet de mots anglais. Snobisme? Désir d’avoir l’air dans le vent? La langue française est tellement riche, on peut tout exprimer avec elle, nichtwar? Wenn je parle auf Deutsch, j’utilise des mots allemands; cuando hablo en español, j’utilise des palabras espagnoles; anche in italiano, parole italiane. Je parle six langues, mais une seule à la fois, et je respecte chacune d’elles quand je la parle. Babel, très peu pour moi.
?? ???????? ! Do svidaniya.
Ou comme disent les Chinois : l’allongé Byeee .
Non, salut! Ou aurevoir!
Et sans rancune, j’aime bien vos idées et vos analyses .
C’est juste, j’ai lu avec attention vos commentaires.
En ce qui me concerne, je suis heureuse et fière qu’une femme soit enfin à la tête d’un parti politique et risque de devenir Premier Ministre du Québec.
Madame Marois sait qu’elle n’a pas l’appui de la majorité de son parti: Bernard Landry lui-même a quitté pour moins que ça.
Le constat est alarmant selon moi:
– le parti subit des guerres de clans qui le minent de l’intérieur,
– le parti s’est enligné vers une politique de droite, ce qui a fait qu’il a perdu son électorat de gauche de Québec Solidaire qui a une vision plus sociale,
– la jeunesse ne se reconnaît pas dans le PQ et les membres qui les gouvernent. N’entendez-vous pas les chansons scandées par les Cowboys Fringants qui font fureur?
– la population se désintéresse de l’option souverainniste et ne semble plus aussi mobilisée qu’auparavant,
– le gouvernement actuel fait en sorte d’orienter l’opinion publique vers des questions de santé et d’éducation: bref, il focalise notre attention sur les priorités qu’il aimerait que nous adoptions, ce que nous faisons très bien! Par exemple, la santé… nous sommes un des pays qui payons le plus cher per capita pour la santé, mais notre système comporte bien des failles… que le Gouvernement s’emploit à colmater. hum.
– la population est démobilisée bien que son coeur soit toujours au Québec!
Alors que fait-on?
Bougeons, sautons, vivons et cessons de croire que la souverainneté ne se fera que par nos politiciens. Nous avons une responsabilité en tant que citoyens. Quelle aide offrons-nous aux personnes qui sont engagées en politique? Honnêtement, vous et moi, dans notre vie quotidienne?
Le PQ aurait intérêt à écouter les gens, à entendre leurs inquiétudes, leurs passions, leurs projections pour l’avenir, leurs potentiels individuels pour qu’un potentiel collectif tel que la souverainneté puisse se réaliser.
Car finalement, celle-ci ne se concrétisera pas que par un référendum… n’est-ce pas?