Pas moyen de prendre une semaine de vacances à Paris sans que la chicane prenne sur la Commission Taylor-Bouchard sur les accommodements raisonnables!<p>Gérard Bouchard s'est fait varloper pour ses propos sur le "pauvre" peuple qui regarde TQS ou TVA et ne comprend rien. Pauline Marois disait vouloir réhabiliter le "nous" québécois, tandis que Mario Dumont veut une constitution québécoise. Bref, tout ce beau monde ramène le problème à une question d'"identité québécoise". Quelle erreur!<p>Un petit voyage à Paris leur ferait voir les choses autrement. Dans le métro, sur la rue ou dans les commerces, je n'avais jamais vu autant de femmes voilées ou portant le niqab.<p>Le niqab, c'est le dernier stop avant la cage de la burqa. Le niqab couvre la tête et le visage d'un voile noir avec une petite fente pour les yeux et est porté avec une robe noire cachant tout le corps.<p>Des niqabs, j'en ai vus des somptueux sur des épouses de musulmans riches sur les Champs-Élysées et des plus modestes sur des femmes moins fortunées.<p>Je n'oublierai jamais cette femme en niqab et portant aussi un polar épais en-dessous, dans un RER, un jour où il faisait 30 degrés Celsius, avec son mari et ses deux fils confortables, eux, en chemises d'été. Cette femme était affalée dans son siège, ses yeux trahissant l'épuisement et la chaleur qu'elle endurait dans son accoutrement.<p>J'étais bouleversée de voir autant de femmes voilées ou en niqab. Ma dernière fois à Paris, dans les années 90, avec une population arabe déjà nombreuse, je n'avais rien vu de tel. La montée du fondamentalisme religieux, musulman ou autre, n'est pas une lubie. Même en France, un pays républicain et laïque…<p><b>PAS QU'UNE QUESTION DE FEMMES</b><p>Mais si on parle ici du voile, timidement, en termes d'égalité hommes-femmes, leur présence croissante témoigne d'un problème qui transcende cette seule question et cette seule religion.<p>Ce problème est POLITIQUE et ne concerne pas l'"identité québécoise" en soi non plus. C'est un problème en Occident et ailleurs. <p>LE problème est l'entrée des fondamentalistes religieux dans l'espace public et la lutte de pouvoir très politique qu'ils mènent. Une lutte menée par des leaders religieux se servant des constitutions et des chartes de droits, de la reconnaissance juridique de la "liberté" de religion, pour imposer des valeurs contraires à celles établies par les sociétés modernes.<p>Bel outil que ces chartes entre les mains de ceux qui prétendent aussi au monopole de l'interprétation du Coran, de la Torah ou autre texte, qui se réclament d'un "droit divin" d'imposer un code vestimentaire et de contrôler des vies tout en exigeant que les sociétés occidentales "accommodent" le tout.<p>D'où le frisson lorsque j'ai entendu Gérard Bouchard dire que "plusieurs voient bien que les communautés culturelles entendent maintenir leur culture, l'affirmer, la déployer, notamment leur RELIGION, des choses qui sont normales, qui sont parfaitement légitimes."<p><b>DÉPLOYER SA RELIGION?</b><p>Pardon? Il serait légitime de déployer une RELIGION dans la sphère publique? Au secours! Lorsque la religion prend une dimension politique, ce qui va pour les fondamentalistes de tout acabit, chrétiens ou non-chrétiens, comment peut-on dire une telle chose?<p>Je le répète. Derrière un débat qu'on nous présente comme portant sur l'intégration et l'identité québécoise se cache une lutte de pouvoir pour imposer des valeurs antidémocratiques, qui participent aussi du contexte international actuel.<p>Les voiles ne sont que la pointe visible de règles décidées et imposées par des leaders religieux visant à occuper l'espace public dans des sociétés démocratiques. <p>Pourtant, PERSONNE ne doit être forcé de suivre des règles qui n'ont pas été décidées par des instances démocratiques. Et qu'on ne dise pas que le niqab ou la burqa est un choix et non un signe de la montée des fondamentalistes, les mêmes qui ont l'audace de culpabiliser ceux qui s'opposent à leur avancée.<p>Mais il y a un autre problème politique. Au Canada et aux États-Unis, les religions jouissent d'une grande protection. Les textes fondateurs reflètent une idéologie de protection de LA religion et DES religions. <p>Et en ce moment, ces pays sont gouvernés par deux hommes qui puisent leur modus operandi dans leur propre appartenance à leurs églises. Leur préjugé favorable aux religions est réel.<p>Sur qui pourra-t-on compter pour expliquer aux citoyens que derrière la prétention d'exercer des "libertés" religieuses se cachent parfois des valeurs antidémocratiques, qui transcendent les frontières et n'ont rien à cirer des "identités" nationales, quelles qu'elles soient? <p>Le "nous" à protéger n'est pas québécois. Il est universel.<p>
Avez-vous vu, mais surtout entendu, cette musulmane qui porte une foulard, lors d’une entrevue aux nouvelles de TVA cette semaine? Le seul symbole religieux qu’elle veut apparent, c’est son foulard sur la tête et elle dit que c’est son choix. On peut être porté à la croire car son mari la laisse conduire un taxi, un métier traditionnellement réservé aux hommes.
Elle ne peut admettre qu’on laisse les juifs et les musulmans prier dans les écoles. Pour les musulmans, comme elle le disait elle-même, « il y a les mosquées pour ça! » Elle disait même que ça n’aurait pas d’allure qu’elle arrête sa course pour se mettre à prier.
Mais son meilleur argument contre les accomodements religieux: « Si vous veniez chez nous, vous devriez respecter nos lois. C’est la même chose ici. » Donc, les immigrants doivent respecter nos lois. Enfin, on nous montre une personne d’une autre culture, d’une autre religion qui pense comme la majorité des québécois de souche. Espérons que des gens de cette religion qui pensent comme cette dame seront plus nombreux à prendre la parole et à dire aux immigrants que c’est à eux de s’intégrer à nous, et non pas le contraire.
Que la France soit envahie par les fondamentalistes religieux, cela est un fait notoire de longue date, en fait, depuis l’indépendance de l’Algérie, dans les années 60. Votre surprise de voir tant de femmes voilées dans les rues de Paris me semble un peu surprenante venant d’une femme journaliste qui ne voyage pas souvent en Europe et qui arrive un peu provinciale devant une évidence…. La France a déjà eu le courage de bannir le voile dans les écoles et, je pense que le nouveau gouvernement ira plus loin dans ce domaine…le mal est fait en Europe et, particulièrement en France, terre républicaine et civile. Il est encore temps, au Québec, de prendre des mesures draconiennes pour bannir le voile, le niqag et burka ou autres signes inacceptables du fondamentalisme religieux musulman masculin et non féminin. Le projet de Mario Dumont de créer une constitution qui limiterait, naturellement, les droits religieux de tous et chacun pour s’harmoniser dans une société québécoise civile et respectueuse, est une des meilleures solutions. Le mépris xénophobe du P.Q avec Pauline Marois et sa nouvelle mascotte du « nous » est une ironie au sort du dossier des accomodements raisonnables. Est-ce le nous égoiste de la communauté péquiste seulement? le nous de toute la socité québécoise incluant les communautés culturelles? ou le nous québécois francophone vieille souche?. Un nous bien vague qui peut vouloir dire n’importe quoi avec n’importe qui…ce n’est pas avec ce nous que l’on va trouver une solution intelligente et efficace au dilemme des accomodements raisonnables ni pour le P.Q de pouvoir gagner les prochaines élections. La commission Bouchard-Taylor est une preuve de mépris xénophobe pour nous le peuple du Québec. A bas cette commission infâme et ne perdons pas de temps. Prenons des mesures d’urgence pour freiner le fondamentaliste musulman ou juif orthodoxe qui rabaisse les femmes au rang le plus servile qui soit, sur la planète: celui d’ esclave de la religion.
Personne n’exprime mieux sa colère face au « déclin d’identité »(l’expression est de Steve
Proulx) qui guette l’Occident,que Nelly Arcan qui voit dans l’obsession de la jeune
femme pour la perfection des corps par la chirurgie plastique,un sorte de déni de son identité propre.
Il faut faire disparaître les rides,toute espèce de relief des corps et des visages qui définissent l’unicité de chaque femme.
Désormais,le paysage physique de la vraie « belle » femme devra se fondre dans la ligne
uniformisée de son horizon télégénique,tel que tracée par les talibans de la publicité.
« La burqa de la chair »,ironise Arcan,qui n’est pas tendre envers les femmes de sa génération(son commentaire « Les Frencheuses »,dans « L’Ici » de la semaine dernière est un bijou qui mérite un prix de journalisme).
Parlant de ligne uniformisée,une autre femme,en politique,vient de nous en dessiner une autre,tout aussi funeste,à mon avis.
Pauline Marois nous ressort ce vieux polichinelle du « Nous »,un « Nous » très exclusif,celui-là,
celui des Québécois de souche.
Certains commentateurs imprudents de notre presse écrite ont trouvé excellent le retour de ce « Nous ».
Cela ne m’étonne nullement,surtout venant de « La Presse »,un journal qui aime bien
madame Marois depuis qu’elle a expulsé du PQ la souveraineté et la génération X,la relève,
(André Boisclair,Diane Lemieux).
Le « Nous » de madame Marois ne vise qu’à conforter la vielle garde nationaleuse du PQ,qui tire encore les ficelles grosses comme des cordes de pendu de ce parti moribond.
Le « Nous » de madame Marois est l’expression la plus hypocrite de l’intégrisme idéologique qui est en train de transformer le PQ en secte repliée sur elle-même,engrossée plus que jamais du mépris pour toute espèce de relief différent par ses rides culturelles et
raciales,par les couleurs variées des peuples qui ensoleillent l’arc-en-ciel de la mondialisation.
Le PQ,un parti de « frencheux » qui n’embrassent que leurs pareils,sous le voile de leur palais
coincé.
J’ai déjà vu être oligé de faire les coins ronds avant l’arrivée de la visite. Une fois celle-ci installée pour une semaine ou deux à la campagne, il fallait parfois arrondir les coins à cause du frottement des idées et des opinions. Cela créait des tensions et entre cousins cousines nous sentions la pression montée tout en ignorant le pourquoi. Alors on se sauvait dans le champ de pommiers ou dans la grange pour jouer à la cachette.
Il n’est pas dans les fonctions de la Commission Bouchard-Taylor de faire son credo avec des commentaires non avenus. Cette Commission a été instituée par Charest (qui craignait de se faire lancer des tomates) dans le but d’entendre les doléances de ceux et celles qui en ont gros sur le coeur. Peu importe leur teneur, il faudra bien laisser le chat sortir du sac sinon on ne pourra plus jouer à la cachette bien longtemps. J’ai lu sur un autre blogue que Monsieur Taylor était un millionnaire hyper catho. Ça promet tout un débat avec des partis pris de ce genre. C’est à douter sur l’impartialité de son déroulement.
On voit aujourd’hui les effets du multicuralisme de PET. Certains soutiennent que Montréal est un petit Sarajevo en puissance. Je ne suis pas pessimiste à ce point. Cependant j’aimerais qu’on me rassure quant à l’unification véritable du peuple québécois. On ne pourra pas toujours tout balayer sous le tapis, cela s’appelle faire les coins ronds. Arrondir les coins n’est guère mieux, on ne fait que fuir en avant. Le moment est donc venu de se débarrasser de toutes les crottes qu’on a sur le coeur. Il peut y avoir des moment de sérénité tout comme il peut avoir quelques débordements contôlés. Parfois ce genre de débordements est nécessaire il sert de catharsis de groupe.
Mais je ne déborde pas non plus d’optimisme. Où en serons-nous exactement à la fin de cette commission? Probablement comme avant. MM Bouchard-Taylor n’auront plus rien à dire. S’ils parvenaient à ouvrir la bouche, leur propos seraient alors caducs.
Votre texte me pousse à réfléchir davantage sur la portée des accommodations raisonnables surtout dans le monde occidental, car il faut être clair. les accommodations raisonnables sont plutôt rares dans les autres parties du monde, surtout dans les terres musulmanes.
Ramener cette problématique universelle à nos paramètres nationaux pourrait nous empêcher de voir des enjeux plus mondiaux. La nomination de Bouchard et Taylor aurait pu permettre de poser ce problème dans un plus large contexte. Ces intellectuels possèdent les connaissances géo-politiques pour éviter le piège du multicuralisme. Ce n’est pas le cas. Ces derniers sont, d’une part, déconnectés de la population, et d’autre part, et cela est plus grave, se soumettent sans aucun esprit critique à la pensée de l’ouverture et la tolérance. Ils passent à côté des véritables enjeux. En tant qu’intellectuels libéraux, ils sous-estiment les objectifs non-déclarés de ces revendications perçues comme légitimes. Sur ce plan, ils rejoignent ce grand nombre d’individus, surtout les jeunes, dont le crédo se résume de la façon suivante: chacun a le droit de faire ce qu’il veut dans la mesure que son action n’empiète pas sur la liberté des autres.
Par analogie, je regarde la tolérance que la population et les intellectuels ont eu face aux intrusions de l’État dans la vie privée des gens au nom de la lutte contre le terrorisme. Ce silence a cautionné les dérives au sein même de l’État canadien. Ce raisonnement est similaire quant aux accommodations raisonnables. Nous devons nous montrer tolérants si nous voulons enrayer la montée de l’intégrisme. Or, c’est tout le contraire. Tout signe d’ouverture sera perçu comme un geste de faiblesse par ces intégristes.
Pour sortir de cette ornière, je propose le moyen suivant: la correspondance réciproque. À tout geste d’intégration des communautés ethniques et religieuses, correspondra une mesure d’ouverture, tout cela dans l’esprit d’un État laïque et français.
En ce qui me concerne, il ne faut pas mélanger les pommes et les oranges.
Pour ou contre le niqab, là n’est pas la question, un pays qui interdirait le niqab ne serait pas meilleur qu’un pays qui l’obligerait pour sortir dehors !!!
À ma connaissance, le débat sur les accommodements raisonnables n’a pas pour objectif de définir si une femme voilée est une femme libre ou une femme à libérer qui mérite de se «faire regarder de travers» !!!
Les accommodements raisonnables ne doivent pas brimer les gens, mais la liberté de choix doit demeurer une priorité au Québec si l’on veut vivre dans une société harmonieuse, qui se respecte.
La montée du fondamentalisme religieux, musulman ou autre, ne doit pas justifier une réponse trop extrême, trop radicale, trop injuste, trop préjudiciable.
Et si ça continue comme c’est parti, je vous assure que c’est ce qui va arriver tôt ou tard.
La démocratie n’est pas juste bonne quand ça fait notre affaire (idem pour la liberté), quand les résultats correspondent à nos attentes. S’il y a des leaders religieux, c’est qu’il y a des fidèles !!!
S’il y a des femmes qui portent le niqab ou la burqa, doit-on impérativement et sans nuances conclure qu’elles sont toutes esclaves et en manque de liberté ???
Je ne dis pas que je suis pour le niqab ou la burqa, j’ai déjà assez de mal à accepter que ça existe, mais en même temps je me méfie des gens qui affirment que le « nous » à protéger n’est pas québécois, mais universel. Interdire une religion n’est pas raisonnable.
il est malheureux que Gérard Bouchard, historien passéiste et « faux curé de province », semble déjà vouloir s’affirmer avant même le début des audiences en tant que porte-voix de cette commission au détriment de Charles Taylor, beaucoup plus discret, pourtant philosophe de réputation mondiale et reconnu pour sa largeur d’esprit. Les propos irréfléchis et hors-propos exprimés jusqu’ici par le « commissaire du Saguenay » laissent planer un doute sur l’objectivité de cet « exercice », biaisé à sa souce même par son manque d’ouverture et son orientation essentiellement « politique » à mille lieux des « réalités », et éventuellement destiné aux « tablettes de l’oubli » comme tant d’autres..
J’écoutais, plus tôt cette semaine, chez Christiane Charette, une invitée qui décrivait le comportement d’une néo-québécoise d’Afrique du Nord qui, dans son pays d’origine, ne portait pas de vêtement à charactère religieux, mais qui, une fois rendu ici, s’est senti obligée d’un porter un. Elle évoquait pour cela, des passages de textes religieux, qui, chez elle, la laissaient pourtant, tout à fait indifférente.
Il faut donc conclure qu’un besoin identitaire impérieux s’imposait à elle en territoire étranger, aussi accueillant soit-il, c’est-à-dire, le Québec.
Je croyais naïvement, avant cette émission, que l’éducation (école, université) suffisait à écarter ces manifestations intempestives de la religion sur la place publique. Pourtant, j’avais sous les yeux, au travail, des exemples de femmes instruites, diplômes universitaires et tout, qui portaient un tissu sur leur tête et autour du cou. Cela me tarabustait et je ne comprenais plus rien. Ma théorie était démolie par une simple démonstration de la vie quotidienne. Je la trouvais mauvaise, moi qui aime tellement l’éducation des masses. Que penser?
Maintenant, je respire. J’ai compris. Cela n’a rien à voir avec la religion, mais bien avec l’identité : s’affirmer autre, prendre sa place. Voilà qui explique bien des choses.
Cela dit, reste le symbole de la soumission de la femme à une authorité » X « . Cela me travaille. Est-il possible de concilier libération de la femme et symbole de soumission? Là est la question. Vivement les mariages mixtes afin de libérer ces femmes de ce besoin identitaire. Une fois qu’elles se sentiront chez-elles, ici, chez-nous, elles ne ressentiront plus ce besoin compréhensible de se valoriser en se montrant autres, différentes de façon ostensible.
S’agit-il d’utopie? je ne le crois pas. Demeurons nous-mêmes, accueillants, ouverts, réceptifs et le besoin de se différencier s’évaporera graduellement, avec les années.
Vive la différence dans la laïcité publique.
Suis je le seul a avoir remarquer qu’après la création de la commission, les médias ne parlaient plus des accommodements raisonnables? Est-ce qu’ils ont disparu? Est-ce qu’il n’y en avait plus? J’en doute. Lorsqu’il n’y a pas d’enfants disparus ou de structures qui s’éffrondrent, les accommodements conviennent parfaitement comme nouvelle a Jean Luc Mongrain. Suis-je le seul a s’apercevoir que lorsqu’un immigrant affirme etre un Québecois et fier de l’etre il se fait dire wo wo wo bonhomme tu ne seras jamais un vrai Québecois? Suis je le seul a entendre des blagues sur les « nègres » dans mon environnement de travail, d’amis et de familles et d’entendre des rires gras? Je crois bien avoir honte de ma race, j’me cache la face. Apres avoir perdu 2 référendums, je doutais de ma race. Jamais dans l’histoire de l’humanité un peuple a refusé sa souveraineté. Nous, nous l’avons fait 2 fois.
Comprenez moi bien, j’ai en horreur toutes les religions, la notre aussi sinon plus. On se pète les bretelles en se disant qu’on a sorti la religion des écoles, foutaise il y a encore des cours de religion dans toutes les écoles primaires. Nous sommes une société laique dites vous? Refoutaise, Il ya toujours un crucifix a l’assemblée nationale. Dans la constitution canadienne il y est écrit que tout les canadiens reconnaissent la suprématie de dieu. Je serais pret a parier que dans une majorité de cegep il y a un local pour l’association chrétienne du cegep, en tout cas il y en avait un dans mon temps situé juste a coté de ma case. Et je finirai par demander par ou passe l’église pour recruter les jeunes pour la premiere communion? Vous avez devinez, par l’école primaire. Si on accepte une religion a crucifix on doit accepter aussi les religions a tapis, a turban, a boudin et a statuette et encens. Allons nous devenir comme ces pays intolérants qui ont poussé ces immigrants chez nous?
Il est excellent que nous clarifiions nos valeurs fondamentales; celles auxquelles nous n’acceptons pas de déroger. Des valeurs telles la liberté, la langue, l’éducation, la protection de tous, le respect de tous. Il nous reste à définir précisément ce que nous voulons. Les textes doivent être clairs, clarissimes dois-je dire. Les femmes ont conquis leur liberté, fait valoir leurs droits. Quand on pense que la charia a failli être acceptée en Ontario…on en frémit. Il y a des failles, des limites à ce qu’on peut tolérer. Ici: justice, égalité des sexes, recpect des autres, de leurs différences, de leur diversité culturelle.
Tolérer l’intolérance n’est pas québécois.
Voyez comme on peut faire dire n’importe quoi aux mots qui ne sont pas définis…
Il faut donc clarifier le plus possible nos valeurs fondamentales et en cela, la commission Bouchard-Taylor ne doit pas être un exercice stérile.
L’immigration est toujours la bienvenue, parce qu’elle provoque un enrichissement culturel nécéssaire, pour s’ouvrir au village global, que le monde actuel est devenu aujourd’hui.
Cependant, il faut toutefois être vigilant afin que chacun accepte certaines valeurs que les immigrants et les gens de souche veulent partager. Pour cela, il est impérieux de communiquer entre les différentes ethnies.
Car, voyez-vous si tout les citoyens restent sur leurs positions respectives, on serait rapidement noyés dans un chaos social terrible, parce que invivable. Donc cela signifie que chacuns d’entre-nous se doit de faire des compromis, pour profiter de richesses que le monde peut nous offrir,tout comme la société d’accueuil. Les immigrants se doivent de s’intégrer à cette dernière.
Ainsi une société grandit en se distinguant des autres nations et assure ainsi sa survie.
La supposée nation Québécoise serait en proie à l’extrémisme islamiste et au non désir d’intégration de la plupart des immigrants. Pour d’autres, comme moi, je crois plutôt que le problème profond vient du fait que les jugements rendus en faveur des immigrants sont faits en accord avec la Charte des droits et libertés, charte attachée à une constitution rapatriée sans l’accord du Québec. Bref, c’est l’argument béton démontrant bien que seule la souveraineté du Québec mettra un point final à cette mascarade.
Ceci dit, considérant que le parti politique au Québec qui se veut le défenseur de l’identité Québécoise face aux accommodements raisonnables est « autonomiste », comment ledit parti (ADQ) pourra défendre les Québécoises et Québécois?
Est-ce que Mario Dumont va partir en guerre pour rapatrier la constitution unilatéralement sans l’accord d’Ottawa pour modifier la Charte des droits et libertés? LOLLLLLLLLLLLLLLLLLL.
Pendant ce temps, le but des think tanks fédéralistes est atteint: La religion des Québécoises et Québécois: la soumission un jour, la soumission pour toujours.
En Occident, de leur soumission aveugle, les femmes se sont affranchies. Elles sont devenues visibles et obtenu une reconnaissance que personne aujourd’hui n’oserait contester. Sauf masculinistes et néo-cons qui s’acharnent à vouloir faire régresser ces acquis en leur attribuant tous les malheurs du monde.
Et il faudrait, après toutes ces années de luttes, entendre des propos du genre : c’est un droit qui ne dérange personne qu’une femme puisse voter le visage voilée. Un droit ! Alors que la loi et l’usage disent tout le contraire. Sans l’opposition des femmes de toutes dénominations, la charia, en Ontario, passait à un cheveu d’être reconnue pour régler les litiges familiaux dans un milieu où la plupart des femmes nouvellement arrivées ne parlent pas la langue, n’ont pas un mot à dire et ne connaissent pas les droits que leur accorde leur pays d’adoption.
Lorsque j’entends, surtout parmi les jeunes, qu’il est normal qu’une femme déambule voilée dans des lieux publics, je suis peinée et outrée. Normal ! En Amérique ! Cette indifférence va leur jouer un tour. L’ADQ n’est-il pas le seul parti politique à s’opposer à l’empiètement de pratiques antidémocratiques et obscurantistes dans l’espace public ? À instrumentaliser le racisme et la xénophobie ? Autant ici qu’en France et aux USA, la droite pavoise. Mais la France c’est autre chose, ils ont à assumer leur karma colonialiste.
J’ai toujours cru comme vous que les fondamentalistes musulmans n’ont qu’un seul désir : imposer leur agenda. Les Cofis, ces centres d’orientation et de francisation des immigrants qui ont été abolis, parce que supposément inutiles et trop coûteux, ont un temps, servis de passerelle. Aujourd’hui, sans repère, les nouveaux arrivants se croient encore en terre musulmane. Dans la mouvance d’une lutte identitaire qu’ils transportent avec eux. Et nous devrions en faire les frais ?
Ce n’est pas en se reniant nous-mêmes, qu’ils vont respecter ce que nous sommes.
Madame Legault,
Une fois n’est pas coutume, puisque nos positions politiques sont aux antipodes (je ne suis pas du tout nationaliste), mais voici que j’applaudis à votre chronique de cette semaine.
Au fait, si je suis principalement d’accord avec vous, au-delà de la solidité et de la clarté de vos arguments, c’est justement parce que vous et moi, par-delà nos options respectives, sommes des démocrates. Nous voulons garder notre droit dans la société québécoise à exprimer, quitte à se chamailler dans la polémique, la pluralité de nos idées et de nos convictions politiques, morales et philosophiques. C’est là précisément ce à quoi s’opposent les intégristes religieux de tout poil.
Aussi, vous avez bien raison de souligner le fait bien réel que le « nous » à protéger n’est pas québécois, mais universel. Ce «nous»-là, j’en suis entièrement. Le débat sur les accommodements RELIGIEUX (quand est-ce qu’on va nommer les choses par leur nom, puisque c’est de ça qu’il s’agit et non de «différences culturelles») n’est pas un débat sur l’identité nationale, mais sur les principes fondamentaux de la société dans laquelle on veut vivre : une société démocratique, d’égales dignité et liberté pour tous, et, aussi, une société où aucune religion ne contraint la sphère publique à subir ses dogmes, qui, d’ailleurs, sont fondés sur des fables toutes inventées par des hommes.
On s’est débarrassé du cléricalisme au Québec, après de dures luttes. Notre société en avait assez de se faire étouffer par les dogmes de l’Église. Tout ce chemin parcouru, et tous les sacrifices consentis par de courageux libres penseurs (hommes et femmes, trop souvent méconnus ou pas assez reconnus par notre mémoire historique)) pour construire une société libre, voulons-nous le répudier ?
En tout cas, ma solidarité vous est pleinement acquise dans cette lutte, et, de grâces, persistez.
Je lis votre commentaire éclairé sur la place des symboles religieux dans l’espace public, particulièrement sur le port de ce vêtement appelé niqab.
Je ne sais pas pour les autres éditions de VOIR mais en ce qui concerne le VOIR Québec, à la 4e couverture, on voit une pleine page de publicité d’American Apparel qui laisse songeur: une jeune femme vêtue d’un seul collant, nue à partir de la taille, photographiée de dos alors qu’elle se cambre, jambes bien écartées, les mains appuyées sur des tablettes fixées au mur. On ne voit pas son visage.
Le lecteur JC Bourbonnais le dit un peu plus haut : il y a les « talibans de la publicité ». Et ceci en est un exemple parfait.
LA VIE EN ROSE a publié une édition spéciale dont la couverture montrait une femme dont le haut du corps était vêtu d’un niqab tandis que le bas reproduisait la célèbre photo de Marilyn Monroe, jambes dévoilées alors que sa jupe vole au-dessus d’une bouche d’aération.
Deux mondes, deux visions, une seule femme pourtant.
Je fais un lien entre la montée de l’intégrisme dans la sphère musulmane et l’hypersexualisation des jeunes filles (et de plus en plus des jeunes hommes) en Occident.
C’est le contrôle du CORPS.
En Occident, on nous dit qu’il ne faut pas avoir honte de son corps, que la sexualité doit être vécue librement, que la séduction est un mode de communication et que par conséquent, il FAUT LE FAIRE, c’est NORMAL. La pudeur, c’est bon pour les coincéEs, les vieillards et les parents sans envergure.
Du côté des intégristes issus d’une certaine dérive de l’Islam, on dit et on répète que la honte est sur les femmes qui se dévoilent ainsi que sur toute leur famille, particulièrement les mâles. Honte sur le corps, le visage, gommons cette personnalité et ce sera le symbole de sa liberté…
Le corps est politique.
Allez, en attendant, on se donne le mot, allons voter avec le niquab sur la tête et un décolleté bien plongeant : tous les talibans seront contents.
J’ai lu que » la France a déjà eu le courage de bannir le voile dans les écoles et je pense que le nouveau gouvernement ira plus loin dans ce domaine … » !… Il faudrait calmer ses fantasmes : l’école de la République a toujours interdit les signes religieux ostentatoires dans son enceinte et c’est comme çà depuis Jules Ferry !… Quant au « nouveau gouvernement », on ne voit pas où il peut aller … mis à part instituer des lois stupides, comme celle qui a servi de prétexte à une récente ( et bizarre ) prise d’otages.
L’essentiel est de bien distinguer entre l’affirmation de son particularisme et le véritable asservissement de la condition féminine au sein de l’Islam. Cependant, nous avons appris à nous méfier des apparences et des discours hystériques. On voit plus de femmes ( et d’hommes) qu’auparavant porter les vêtements musulmans, mais l’islamisation à marche forcée de la France n’est pas à l’ordre du jour pour autant !…
Quant aux femmes, notre passé nous a appris qu’elles ont déjà su conquérir leur liberté et que les tyrans n’ont jamais le dernier mot.
A la réflexion on assiste à une guerre politique planétaire contre nos institutions démocratiques. Cette guerre est surtout menée par des groupes religieux, des groupes économiques aux visées fascistes ou tout simplement criminels . C’est pas nouveau. L’Occident a évolué en dents de scie pour accoucher de la démocratie, la plupart du temps dans la violence.
A mon avis, le plus grand événement survenu depuis le siècle dernier , c’est l’émancipation de la femme grâce aux revendications politiques et syndicales. C’est la reconnaissance de l’égalité des sexes dans nos lois et nos institutions. Nous en sommes maintenant à la réaction des forces conservatrices de tout acabit à l’échelle planétaire . Il faut de la vigilance, car ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’on brime la femme de ses droits et de sa liberté. Sans jeter les Chartes aux orties , il faut les réformer à l’heure du temps . Il s’agit d’accueillir les arrivants pour qu’ils participent à une citoyenneté commune . Il ne s’agit pas qu’ils recréent le monde qu’ils avaient avant. Un pays ce n’est pas un morcellement mais une communion de citoyens dont les valeurs sont communes. Le fondement de ce pays doit être la Raison, et son corrollaire la laîcité comme dans certains pays. Il faut laisser Dieu où il doit être, soit dans les chaumières et dans les coeurs. Le bien commun peut se constituer avec les lumières de la raison et non de la divinité. Soyons cohérents et laissons les signes religieux dans l’espace privé.
Quant aux commissaires , il leur faudra mettre aussi en veilleuse leur pensée rousseauiste où tout est beau au pays du multiculturalisme. Tout cela s’annonce difficile , quand on sait que le Québec doit composer avec le reste du Canada. Mon souhait c’est qu’ils proposent des solutions concrètes pour renforcer les droits des femmes dans notre société. Il leur faudra aussi conseiller nos élus pour diminuer la discrimination et le racisme dans l’emploi pour les nouveaux citoyens.
À mesure que le dossier de ce qu’il est convenu d’appeler ici celui des accommodements raisonnables progresse et s’envenime, plus la complexité de ce débat d’idées et de sentiments se complexifie. Alors que portant un jugement sommaire sur ces questions il était encore possible voici peu de départager les belligérants, voilà qu’il faut faire dans les nuances. Tel qui se croyait à droite se voit relayer par qui se pensait à gauche et vice-versa. Ne voyons-nous pas maintenant des adéquistes avec en tête son ineffable chef tirer du même côté que des représentants d’une gauche modérée tandis que des économistes néo-libéraux de ce groupe d’études à la réputation surfaite nommé Institut économique de Montréal tendre dans la même direction que ceux qui se réclament de tout autres principes en matière d’économie ! Nous nageons en plein narcissisme ! Miroir, dis-nous qui est la plus belle ! Celle qui se masque pour réserver sa surprise ou bien celle qui se dévoile pour provoquer ses adversaires.
Mais tentons tout de même de soulever le voile et pas seulement de celles qui se cachent derrière au nom de principes officiellement religieux. Un premier trait qui se démasque alors est celui qui rampe derrière sa timidité pour réclamer un statut inférieur pour les femmes. Il ratisse large en agglomérant autant ceux qui sont des traditionalistes invétérés et ceux qui croient aux vertus imparables et transcendantales de l’autonomie individuelle, des néo-libéraux attardés au Coran économique tel que défini par Adam Smith.
Puis subrepticement apparaît alors un second trait qui démasque les traditionalistes hypocrites qui ne peuvent se résigner à côtoyer des citoyens qui ne répondent pas aux canons d’une culture unitaire à leur image.
Il faudra donc beaucoup de doigté et de nuances pour départager les vraies valeurs de leur ivraie dans ce débat qui tend à les gommer toutes.
Je suis un chrétien pratiquant et je souscris entièrement à votre argumentation en vertu d’un principe qui m’est cher depuis plus de 45 ans : « Toute religion qui utilise son prosélitisme pour embrigader des humains et assurer le propre pouvoir des guides qui la proposent, est une infamie et un danger historique. »
En tant que chrétien que crois à la liberté, à la responsabilité individuelle et à l’évolution.
J’admire votre honnêteté intellectuelle et votre objectivité.
Que Molière visait donc juste dans son Tartuffe.
Votre chronique sur les accommodements raisonnables résument bien les enjeux politiques qui sont en cause. Ça c’est le fruit du travail d’une intellectuelle !
J’ai vu des documentaires sur l’inquisition et l’intégrisme et je pense pouvoir affirmer que la religion est une maladie mentale. Il est étonnant de voir qu’un itinérant qui se parle tout seul est bon pour l’asile alors qu’un évangiliste peut propager la parole de Dieu sans craindre de se faire enfermer.
Pour ma part, la question des accommodements raisonnables n’est qu’une goutte dans l’océan. On a beau les interdire, le problème n’est pas là. Il est beaucoup plus profond.
Que veut-on que le Québec devienne ? Voilà la vraie question !
Les Québécois ne font plus d’enfants. Pour palier ce problème démographique, le Québec compte sur l’immigration. Or, moins nous faisons d’enfants ; plus nous devons accueillir d’immigrants.
Au Québec, 88% des immigrants s’installent à Montréal. Si la tendance de dénatalité au Québec se maintient, Montréal en fera les frais. Car plus les immigrants diffèrent par la langue, l’ethnie, la religion, la race, le costume, etc., plus les risques de friction augmentent à long terme.
Le Québec francophone n’est donc pas à l’abri des affrontements ethniques qui ont bouleversé d’autres pays. D’ici 8 à 10 ans, l’Association d’études canadiennes prévoit que le nombre d’allophones-musulmans en majorité–dans les écoles de Montréal, dépassera celui des anglophones et des francophones. Les écoles seront alors le théâtre de conflits raciaux et de crises linguistiques.
En quelque sorte, l’Église catholique n’était pas si folle que ça de condamner la contraception. Elle avait compris que c’est le nombre d’individus qui crée une « race ». Les musulmans l’ont bien compris.
Alors, quand est-ce qu’on se remet à faire des bébés au Québec ?
Je dois dire que je suis très étonnée que dans notre beau pays aux valeurs d’égalité des sexes que la burqa et le niqab soient acceptés car c’est un symbole de répression faite aux femmes par endoctrinement. Est-ce un accommodement raisonnable ? Nous n’avons pas affaire à un costume arborant les couleurs de la culture d’un peuple et en ce sens c’est ce qui les rends inacceptables car totalement incompatibles à nos valeurs.
Ce qui serait souhaitable c’est que nos valeurs d’égalité aient prévalence ( force de loi ) sur toutes religions susceptibles d’en heurter les fondements. Donc aucune acceptation d’immigration pour toutes les religions ou cultures qui refuseraient d’adopter ses valeurs fondamentales de nos sociétés, de notre terre, de notre galaxie et pourquoi pas de notre univers créant ainsi une bonne barrière de défenses. Je veux bien croire que nous avons besoin d’immigrants mais pas à n’importe quel prix. Ce qui doit se répandre à travers le monde ce n’est pas la burqa et le niqab mais bien nos valeurs humaines en terme d’égalité des sexes, signe de respect qui ne peut qu’engendrer paix et amour durable.
Nous sommes confrontés avec l’arrivée de certains immigrants à la dévotion, à la pratique de rites religieux que nous avons abandonnés, tels la messe, le chemin de croix, la parade de la Fête-Dieu, le chapelet en famille, si le Cardinal Léger nous voyait , il se retournerait dans sa tombe, les seuls chapelets visibles sont dans les mains des morts, la prière, les sacrements en général, on tout renié, qui va à la confesse, qui se marie, qui fait baptiser son enfant, qui va communier, on a tous des souvenirs, mais on a tout laissé tomber, au nom de la liberté, au diable la foi, l’espérance et la charité. Le clergé ne se renouvelle pas, les tapis de prière s’instalent sur les trottoirs, quand j’étais jeune, il y avait des frères et des soeurs missionnaires, les Dominicains et les Franciscains qui allaient évangéliser et convertir les gens en Amérique du Sud ou en Afrique, aujourd’hui c’est eux qui viennent nous donner l’exemple, il n’y a que des laïcs, des âmes de bonne volonté qui qui font du bénévolat, mais qui représente Dieu? Avez-vous déjà vu quelqu’un réciter le « benedicité » (comment çà s’écrit déjà) avant de manger un BicMac, moi non plus. Nous sommes en majorité au Québec des cityens païens, les seules valeurs auxquels on se ratache, c’est l’égalité des sexes et la langue française modifiée. C’est facile à comprendre notre peur devant des musulmans ou des juifs, nous réalisont notre vide spirituel, nous ne pensons qu’à consommer, accumuler des biens, avoir du plaisir, mourir de rire, leur ferveur nous saute en pleine face, il me semble qu’il y aurait avantage à dévoiler les uns et à couvrir les autres pour former une société juste et équitable, de l’eau dans le vin et du porc pour tout le monde.
Bravo pour le « gros bon sens » de ce texte. En espérant que monsieur Bouchard le lise et découvre qu’il n’est pas besoin d’être un « intellectuel » de haut niveau pour comprendre ce faux débat dans lequel nous sommes plongés. SVP madame Legault présentezvous devant la commission.
«Comprenez moi bien, j’ai en horreur toutes les religions, la notre aussi sinon plus.»
Vous êtes bien en phase avec Mme Legault qui est d’ailleurs mal renseignée :
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2007/09/et-cest-une-journaliste-chevronne_2234.html