Derrière les deux sommets "secrets" sur le privé dans la santé et le comité de Claude Castonguay se cache le sacrifice qu'on s'apprête à faire du bien-être des générations à venir.
Lorsque nos élites financières et politiques mangeront paisiblement les pissenlits par la racine après nous avoir laissé le cadeau empoisonné d'un système de santé à vitesses multiples, ce seront les moins de 40 à 50 ans d'aujourd'hui et leurs descendants qui, dès qu'ils seront malades, en subiront les conséquences.
Ils paieront le gros prix pour le silence complice des élus et la cupidité des milieux d'affaires voulant faire de la santé une INDUSTRIE, une business, une formidable manne à profits.
On parle d'un État prêt à dépenser dans des cliniques privées "affiliées" à but lucratif plutôt que dans des cliniques publiques ou dans l'ajout de temps de chirurgie pour les hôpitaux. On parle d'un État disant ne pas voir la multiplication des médecins-actionnaires-gérants de cliniques privées spécialisées en tests de tous genres ou leurs collègues pressant leurs patients de passer par ces mêmes cliniques.
Et de nous répéter leur mensonge pour justifier le tout: il n'y a pas assez d'argent pour le système public. Le gouvernement Charest lève pourtant le nez sur 2,5 milliards de dollars par année en refusant de récupérer les deux points de TPS libérés par Ottawa. C'est 25 milliards en dix ans! De quoi tenir le système public dans une santé resplendissante.
On parle aussi d'un recours accru aux assurances privées – un miroir aux alouettes qui, tel Moïse devant la mer Rouge, séparera les patients entre l'assuré et le non-assuré. Le premier verra un médecin plus vite. Mais dès qu'on lui diagnostiquera une bibitte exigeant des soins coûteux, le piège à cons se refermera sur lui. Pour protéger ses profits, la compagnie deviendra séraphine, dictera quel médecin il peut voir, combien de fois et à quelle procédure il aura droit ou non! S'il vieillit, plus à risque, ses primes grimperont. S'il vient à coûter trop cher à la compagnie, il sera désassuré.
Ceux qui pensent que les assurances privées leur donneront un accès privilégié aux soins tomberont de haut. Dans un système public, les médecins décident des soins à prodiguer sans égard aux revenus du patient. Avec des assurances privées, la compagnie tranche.
Et n'oublions ni la cannibalisation du personnel public par le privé, ni les services sociaux où il y aura aussi de l'argent à faire. Il y aura le GROS privé – les compagnies gérant des centres d'hébergement et des soins à domicile. Mais il y aura aussi les "parqués" dans le PETIT privé – des personnes âgées ou handicapées physiques ou intellectuelles envoyées en résidences et "familles d'accueil" privées qui, se multipliant comme le souhaite l'État, seront peu ou mal supervisées. Pour maximiser leurs profits, combien rogneront sur les soins, la nourriture et l'hygiène?
Vous croyez que c'est de la propagande de gau-gauche? Si oui, prenez garde. Vous avez peut-être acheté la manipulation de ceux qui encouragent cette désolidarisation et ont court-circuité le débat en imposant un vocabulaire qui les favorise.
Ces mêmes auto-étiquetés "lucides" et "pragmatiques" aiment aussi discréditer leurs opposants en les traitant d'apôtres de l'immobilisme, de syndicaleux ou de gau-gauche du Plateau. Des "lucides" refusant pourtant de reconnaître leur propre idéologie néoconservatrice…
DE QUELLE "IDENTITE" PARLE-T-ON?
Mais qui contrôle les mots finit par conditionner l'opinion. Face à un discours omniprésent montrant le privé comme inévitable et bienfaisant, comment s'étonner que tant de Québécois s'y disent favorables?
Le PLQ, le PQ et l'ADQ se disputent le hochet de l'IDENTITÉ et des VALEURS. Mais il en restera quoi si la santé redevient un privilège et non plus un droit?
Alors que des millions d'États-Uniens nous envient notre système de santé, quelle ironie de voir nos élites aussi empressées de l'américaniser! Mais il n'est pas trop tard. Suffit de refuser les étiquettes, de défendre le système public et d'en exiger autant des partis traditionnels – Québec solidaire ayant pris position.
La question est claire: veut-on vraiment d'une industrie de la santé? Une expression antinomique, s'il en est une…
ALLEZ VOUS FAIRE VOIR
Alors, vous aimez ça les gouvernements minoritaires ? Vous croyez qu'ils gouvernent mieux? Vous voulez la proportionnelle, laquelle reproduirait ce pattern à satiété? Nenni. Les deux parlements sont réduits à l'état de joujou pour partis cherchant à se "faire voir". À Québec, que ce soit le PQ avec son projet de loi sur l'identité et ses t-shirts, ou l'ADQ avec sa motion de censure, c'est le même combat: occuper l'espace médiatique. Qu'on parle d'eux en bien ou en mal, que le manque de sérieux généralisé discrédite le rôle d'élu, l'important est qu'on parle d'eux. Misère…
En situation minoritaire, on gouverne peu et les électeurs sont condamnés à vivre en étant perpétuel de pré-campagne électorale. C'est plate à dire et c'est politiquement incorrect, mais un gouvernement a besoin de la stabilité d'une majorité pour faire sa job, bien ou mal.
Ne croyez-vous pas que si les provinces acceptaient de consacrer à la santé\maladie les sommes versées par Ottawa, celui-ci serait peut-être tenté d’augmenter sa cotisation jusqu’à la limite promise au moment de l’inauguration de cette merveille sociale.
Pour ce qui est du cheval de Toie de l’entreprise privée, vous avez tout-à-fait raison. Le privé est après le profit. Le privé ne fait pas de bénévolat 24 heures par jour. Il faut que ça rapporte, point à la ligne.
Nous voyons très bien comment ça marche aux USA. Ce sera pareil ici, à n’en pas douter.
Avec de l’imagination et de la bonne volonté, on pourrait corriger la situation. Mais pour ça, sa prend de grosses pointures. En ce moment, nous avons de petites pointures, des demi-sel, comme on dit en argot.
L’enfant se présente mal…
Le médecin voit le malade, pas l’individu qui pourra mieux pratiquer son métier lorsqu’il sera guéri. Ce malade, ce peut être un plombier dont le médecin aura besoin s’il fait face à un dégât d’eau. Ce peut être son épicier, son dentiste, sa gardienne, le professeur de son enfant, le cuisinier de son restaurant préféré ou même un autre médecin auquel il devra s’adresser s’il tombe lui-même malade ! Pareil pour un industriel des compagnies pharmaceutiques.
Je pense que le modèle Patch Adams, basé sur le plaisir, devrait être considéré davantage que l’argent. Aujourd’hui, on dirait que l’on veut prolonger la maladie au lieu de soigner.
Ce n’est pas parce que quelqu’un est malade qu’il cesse d’avoir des compétences. Pourquoi vouloir le laisser dans sa misère ? Il paiera des impôts lorsqu’il sera sur pied, fera peut-être du bénévolat pour la société, etc. Cela sera plus payant en bout de ligne pour le personnel médical, car les responsabilités sociales seront mieux partagées. Et les médecins seront moins débordés parce que plus de gens voudront faire ce métier. De toute façon, il y aura toujours des malades, car nous sommes tous destinés à mourir.
À quoi ça sert d’avoir une fortune si on ne peut s’en servir parce que des travailleurs sont sur le carreau ou trop débordés parce que d’autres sont malades ? Les urgences débordent, la malbouffe fait des ravages et beaucoup de gens ne font pas d’exercice. Quand il ne restera plus que quelques personnes en santé pour faire vivre les autres, elles seront étouffées par les responsabilités et tomberont malades à leur tour. Que fera-t-on à ce moment-là ?
Il y a une pénurie de main-d’oeuvre et un gaspillage énorme de ressources humaines. C’est la moindre des choses de vouloir que la population soit dans une forme resplendissante pour mieux affronter les défis énormes qui nous attendent
Il souffle actuellement, dans nos sociétés, un vent de nostalgie. Je pense, par exemple, à la très belle (mais un tantinet douteuse) chanson des MES AÏEUX, Dégénération.
J’ai par moments l’impression qu’un certain courant veut nous ramener cinquante ans (sinon plus) en arrière. Sans sombrer dans le narcissisme irritant ou dans l’autoconteplation insignifiante, j’aimerais signifier ceci. Je suis né en août 1943. Mon père était mécanicien et garagiste. Ma mère était une femme à la santé fragile. En 1948, ma mère est tombée gravement malade. Il n’y avait aucun système d’assurance-maladie ou d’assurance-hospitalisation. Ce fut la catastrophe. Mon frère et moi avons dû faire un assez long séjour dans un orphelinat d’Ottawa, orphelinat dirigé, avec beaucoup de sévérité, par des religieuses. C’était l’horreur et les châtiments corporels étaient la règle. Je vais interrompre illico ces considérations autobiographiques qui n’intéresseront personne.
Toutefois, j’ajouterai ceci. Aussi longtemps qu’une étincelle de vie subsistera dans mon corps et dans mon esprit, je me battrai, comme un fou, contre la tendance néolibérale qui voudrait tout remettre aux entreprises privées. En cette période où triomphe la nostalgie, nous n’allons quand même pas créer, dans notre imaginaire trop bien formaté, un passé idyllique et merveilleux. Le passé du Québec n’a pas été un âge d’or. Le passé du Québec n’a pas non plus été une horreur totale. Des changements sociétaux majeurs ont été mis en place. Et si, dans le sillage de ces changements, nous voyons poindre des problèmes sérieux, j’ose espérer que la solution ne sera pas de revenir au passé. Sans démagogie ou flagornerie, je prétends que le peuple québécois est, de manière générale, imaginatif et créatif.
Alors, ne laissons pas les défenseurs (finacièrement intéressés) du passé nous imposer leurs solutions… rentables. Trouvons des solutions d’avenir pour les problèmes du présent!
Votre article, c’est un peu une descente aux enfers que vous auriez orchestré. En broyant trop de noir, commes vous le faites, avec un scénario de fin du monde, on ne voit plus grand-chose. Un peu plus de lucidité de votre part, serait largement apprécié. Le privé a déjà pris sa place, insidieusement, je vous le concède, dans un système public pourri, par ses propres gestionnaires fonctionnaires. Cessons d’accuser, inutilement, les gouvernements, qui, durant ces dernières années, y ont engouffré des milliards. Oui, un gouffre d’argent, sans fin, pour un monstre qui est insatiable. Comment stopper le monstre, de ses désirs démentiels? comment trouver de meilleures solutions, au niveau de la gestion du système de santé? C’est là, la réelle problématique de notre système public. Une gestion rigoureuse et restrictive, des lois radicales pour stopper les abuseurs du système, comme ceux qui nous en bloquent l’accès, pour des bobos de rien. Le privé, au contraire, a une excellente gestion de ses finances, quelle qu’en soit la provenance et, sélectionne ceux qui sont vraiment malades. Le partenariat public-privé qui est déjà en place, est une excellente initiative et, mérite d’être encouragé. Il n’est pas question de créer deux catégories de patients. Tous peuvent utiliser leur carte du système public dans le privé…à quelques exceptions près.
Quant à votre opinion sur notre gouvernement minoritaire, elle est troublante et inacceptable dans la mesure où vous semblez refuter le caractère démocratique de tout gouvernement minoritaire. L’histoire politique du Québec a été justement marquée par des gouvernements majoritaires qui ont mené nulle part…avec un gouvernement minoritaire, les citoyens peuvent davantage contrôler les politiciens par la menace de renversement. N’est-ce pas cela la vraie démocratie! Ça bouge, il y a de l’action, tout pour être heureux.
Nous avons des choix de société à faire, mais dans un monde où le chacun pour soi est encore à la mode, ce n’est pas facile de s’entendre !!! Virage ambulatoire raté. Échec de plusieurs fusions municipales. Réforme scolaire difficile à comprendre (un échec ?). Loi sur le déficit zéro (on cherche à la contourner par tous les moyens !!!). Est-ce que je continue la liste ???
En 2005-2006, le gouvernement du Québec dépensait 20,9 milliards pour la santé, le plus important budget de l’État. En 2006-2007, même le gouvernement le dit : «La santé : toujours au sommet des priorités». Un budget de 22,1 milliards. C’est beaucoup d’argent !!! Imaginez 22,1 milliards pour aider les personnes sans abri ??? Imaginez si l’on pouvait investir 22 milliards de plus, chaque année, dans le transport en commun ??? Imaginez 22 milliards de plus pour l’aide aux élèves en difficulté et le sport (les loisirs) chez les jeunes.
Je dois tout de suite admettre que je serais le premier touché par la nécessité de payer chaque fois que je dois voir un médecin, aller à l’hôpital, acheter des médicaments. En fait, ma vie serait peut-être même en danger dans la mesure où je ne pourrais tout payer. Après tout, l’objectif premier d’une bonne compagnie d’assurance ou de toutes entreprises privées, c’est faire du profit !!!
Peu importe l’analyse que l’on en fait, l’opinion que l’on a, peu importe les faits, 22 milliards c’est trop d’argent.
Nous avons des choix de société à faire, si l’on ne veut pas d’une industrie de la santé, est-ce que l’on privatise Hydro-Québec ou est-ce que l’on augmente tout simplement les tarifs de l’électricité ?
Est-ce que l’on augmente les taxes sur l’essence, comme si le prix à la pompe n’était pas déjà assez élevé ? Est-ce que l’on met un payage à l’entrée des hôpitaux comme sur les ponts ??? Est-ce que l’on augmente le salaire minimum à 12 dollars l’heure ??? Est-ce qu’il faut abolir les Agences de la santé et des services sociaux ? Iceberg droit devant !
Il est, de tous temps, des gens pour dire ceci ou bien cela… et de s’en croire en le disant plus important ou moins insignifiant.
Je dirai simplement ceci : chassez le naturel, il revient au galop. Chassez le surnaturel, il vous attendra au carrefour. Pour ceux qui pensent que je ne connais pas l’Afrique ou que je m’en fous, sachez qu’il s’agit là d’un proverbe Togolais, figurez-vous.
Une fois qu’on a dit ça, que peut-on dire par rapport à la privatisation et au pouvoir de taxation dont le Parti Libéral du Québec refuse d’abuser en ce moment, contrairement à ce que suggère madame Legault ici ?
Tout d’abord, il faut rappeler qu’à l’époque de feu Duplessis, l’un des membre de l’élite québécoise qui mangent paisiblement et en ce moment les pissenlits par la racine, sans nous avoir laissé le cadeau empoisonné d’un système de santé à vitesses multiples, on se battait déjà pour plus de Justice et d’équité envers les « puissances d’argent ».
À l’époque, on parlait de Trust, comme dans Canada Trust et Toronto Dominion.
Aujourd’hui, on parle davantage de Caisse de Dépôt mais on a de sérieux problèmes de Santé.
À l’époque de la fameuse « Grande Noirceur », on constatait quoi ? Que le Québec était pratiquement dans la même position économique qu’il occupe en ce moment : dans la pauvreté canadienne effective et démontrée.
On a pourtant reçu, de la part de Duplessis, le fleurdelysé, une dénonciation bien sentie des privilèges indus et de l’irresponsabilité du gouvernement pourri et ravagé par la corruption corporative qui grugeait et transformait le Parti Libéral du Québec.
Je continue ma petite leçon d’hitoire pour un autre qui s’occupe seulement de ce qu’il voit dans les médias en rappelant qu’il n’y avait pas de PQ à ce moment-là.
Non, il y a vait l’Union Nationale de Duplessis.
Et la misère était là. Elle y est encore dedans nos rues « sales et transversales » de Montréal.
Et on voudrait que je continue de voter pour le PQ ou le PLQ ? Pourquoi!
Sans faire dans le « téteux », j’aimerais vous dire aujourd’hui que vous êtes une de mes préférées. J’adore vous lire, vous écouter. Je vous trouve directe, courageuse et même « lucide »! Toutefois, j’ai remarqué que dans votre billet aujourd’hui, vous écrivez Québec et solidaire dans la même phrase et même côte-à-côte. Une première je crois. Je vous aime encore plus, c’est mon côté parr=tisan, que voulez-vous! Bravo pour cet article. En plein dans le mille, comme c’est souvent votre habitude.
Vous défendez notre système de santé comme s’il était une panacée. Un modèle pour tous les pays sophistiqués, quoi. Peut-on l’améliorer, le rendre plus efficace, plus performant, moins coûteux ? Non Madame et surtout pas en laissant entrer le loup du privé dans la bergerie de l’état. Ô scandale, le secteur privé, dites-vous. Ces méchants capitalistes vont nous dévorer et tout gâcher notre beau système.
Pourtant il existe plein de secteurs de l’activité humaine que le privé maîtrise et rend service à la société. Par exemple, tout le secteur alimentaire, depuis la culture jusqu’à la distribution est entièrement contrôlé par le secteur privé. Pourtant c’est un secteur tout aussi important pour la vie humaine que la santé. Imaginez, ils font du profit et nous fournissent une alimentation complète à des prix intéressants. C’est pas supposé d’arriver si on prend votre exemple de la santé. Prenons les soins dentaires, entièrement fournis par le privé. Certains ont des assurances, d’autres pas, ça semble marcher, comment ça se fait? J’ai pas d’assurances et je peux voir mon dentiste quand je veux.
Bien sûr les immobilistes vont toujours brandir les États Unis, symbole par excellence d’un mauvais système. Mais on oublie de mentionner que c’est au Canada que le privé joue presque aucun rôle dans le système public. Partout en Europe, le système public fait appel au privé souvent parce qu’il est efficace et moins cher que la grosse bureaucratie nationale.
Au Québec on croit que seul l’état peut bien faire certaines choses, la SAQ en est un exemple criant. Vous allez me dire que ça prend un monopole d’état pour distribuer des produits de consommation courante? Que seuls les employés syndiqués de l’état peuvent prendre soin des vieux ?
Si vos arguments contre le privé valent pour la santé, il devraient valoir pour les autres secteurs? Est-ce le profit qu’il faut abolir, ou le bon sens?
Vous avez raison lorsque vous parlez de ceux qui «ont court-circuité le débat en imposant un vocabulaire qui les favorise». En 2006, l’Institut économique de Montréal, qui se donne comme mandat de conseiller les partis politiques et les décideurs économiques, a publié dans les journaux pas moins de 167 lettres d’«opinions» visant à discréditer le modèle social québécois. L’IEDM qui profite d’un numéro d’organisme de charité a reçu en 2006 1,271, 979$ en dons. Les organismes qui détiennent de tels numéros s’engagent à ne pas «tenter d’influencer l’opinion publique». (À babord, no 41, L’IEDM, Le repaire de la droite).
Dans sa logique de transformation du système de santé québécois, l’Institut propose de voir le patient comme une source de profits potentiels. Dans ses calculs de dépenses en santé par rapport à la capacité de payer de l’État, l’IEDM ne tient pas compte des revenus des ministères et des fonds consolidés. Il ne dit pas non plus que les dépenses en santé par rapport au PIB n’ont pas augmenté. Que le secteur privé coûte deux fois plus cher à administrer que le secteur public pour des dépenses deux fois moindre.
Vous ne criez pas au loup. L’industrie de la santé, un marché de 41 milliards$, est convoité par l’entreprise privée. Comment y parvenir ? Étape par étape : discréditer le système en place, invoquer une diminution du fardeau par un transfert au privé puis par une diminution volontaire des ressources financières. L’IEDM a bien fait sa job de bras.
Vous avez raison de fustiger le rapport Castonguay. Rédigé par le père du régime de l’assurance-maladie qui travaille aujourd’hui pour l’Industrielle Alliance, et adopté sans débat public, il s’appuie sur les lois du marché. Une porte ouverte à l’abolition des politiques sociales qui maintenaient un équilibre entre la population et les requins de la finance.
La population vieillissante va en faire les frais, et c’est assez épeurant parce que c’est la plus vulnérable.
On dit souvent que le gros bon sens est souvent la position qu’il faut prendre dans beaucoup de nos vies.
Il y a un sujet qui est occulté dans les médias, par toutes les folies et mensonges de notre bon gouvernement de Jean Charest ( lui qui n’est plus cru, donc il est cuit), c’est l’avènement du privé dans la santé.
Je suis un de vos lecteurs quasi assidus, Madame Legault. Quoique Je suis très souvent en désaccord avec votre rhétorique des purs et durs du PQ, mais lorsque vous analysez une situation, il est difficile de la contester. Dans votre cyberpapier de la semaine, vous faites une description de ce vous prévoyez du passage de la privatisation du système de santé au Québec.
J’en suis. D’ailleurs je l’ai dit sur mon blogue ici et surtout là . ( ou faites lumenlumen sur google et vous trouverez)
Toutefois, il manque un point à votre analyse qui la rendrait inattaquable.
Prenons pour acquis que la privatisation de la santé est pour les biens nantis et pour enrichir les promoteurs de services privés en santé. Donc totalement néfaste pour une majorité de Québécois.
Ce qu’il manque à votre point c’est que fait on pour rendre meilleur le système actuel publique de santé. Il est paralysé par des médecins qui sont mécontents de leurs salaires. il est sclérosé par des structures lourdes quasi-immuables et en plus et c’est la pire chose, il est politisé.
Je crois que c’est par là qu’il faut commencé.
Enlevé des mains des politiciens et des establishments, le domaine de la santé. Serais ce illusoire de penser à créer une hydro-québec de la santé ou encore une société d’état de la santé (sans ingérence politique) qui aurait le mandat de gérer et structuré la santé au Québec.
Ce que je sais c’est que le privé dans la santé au Québec = un fiasco annoncé.
Selon Ricardo Petrella, le capitalisme est une religion formée de trois entités : Dieu le père, c’est le Capital, Dieu le fils, c’est l’Entreprise privée, le Saint-Esprit, c’est le Marché. Cette religion comporte elle aussi une armée d’évangélistes qui s’inspirent du grand prophète Milton Friedman. Actuellement, le Québec représente une terre de prédilection pour ces évangélistes lucides, diplômés de l’école de Chicago du grand maître Milton.
Selon les adeptes de cette religion, l’État est par définition incompétent alors que l’entreprise privée est un modèle d’efficacité. Selon eux, l’effondrement d’un viaduc à Laval prouve que notre modèle étatique est un échec, mais ils oublient de mentionner qu’au pays du capitalisme, c’est un pont qui vient de tomber. Ils oublient surtout de dire que le viaduc effondré a été construit par une firme du secteur privé et que trop souvent ces entreprises profitent d’un manque de surveillance pour tricher sur la qualité de construction et des matériaux. Quant à leurs responsabilités, j’ai hâte de voir ce qu’il en reste 30 ou 40 ans plus tard. Combien de temps devrons nous encore subir tous les Enron et Lacroix de ce monde avant d’arriver à la perfection du marché, ce mythique paradis terrestre de l’Investisseur?
Pour ce qui est du système de santé, ils nous disent que nous n’avons plus les moyens d’avoir un système public universel. Mais ils ne disent pas qu’un système privatisé à l’exemple de nos voisins coûtera beaucoup plus cher en raison des hôpitaux et cliniques type Hôtel Reine-Élizabeth accessibles 24 heures sur 24 à tous ceux qui auront les moyens de payer. Les autres devront se contenter des miettes qui tomberont de la table. Mais ce n’est pas grave car comme disait déjà un monsieur très riche, plus on est riche, plus on met du pain sur notre table et plus il tombe des miettes par terre. Il ne vous reste plus qu’à les ramasser. Il y aura donc un peu plus de CLSC ouverts de 9 à 5 pour les autres.
Madame Legault, vous vous attaquez à l’opération publicitaire la mieux orchestrée depuis des années. Vous avez bien du courage et déjà on vous fait la leçon. Le privé gère tellement mieux disent les profiteurs et les naïfs. Voici la main invisible du marché qui va gérer de façon optimale le domaine de la santé et des services sociaux. À voir ce qui se passe à la Bourse-casino, de grands frissons nous parcourent le dos: les hausses de salaire vertigineuses des chefs d’entreprise, l’explosion de profits indécents, la rapacité des riches qui ont perdu tout sens commun. Il faudrait prendre ce modèle et l’appliquer dans le domaine de la santé. À quand des hôpitaux cotés è la bourse ?
Les entreprises privées existent essentiellement pour faire des profits; c’est le noeud du système. Au départ, notez que le privé a, dans sa mire de tir, seulement le domaine de la santé. On ne voit point se profiler le privé dans les services sociaux. Pourquoi ne propose-t-il pas de prendre en charge la DPJ ? Pourquoi le privé ne s’intéresse-t-il pas aux questions sur l’aide sociale, la santé mentale … ?
À la fin du X1Xième siècle, les entreprises capitalistes ont mandaté l’État pour prendre en charge les accidentés du travail. Les employeurs aimaient mieux s’en remettre à une assurance publique et collective afin d’éviter des poursuites individuelles. C’était le début de l’État providence. Les travailleurs ont lutté pour que cet État se développe et s’occupe également des chômeurs, des pauvres, des malades. L’assurance-chômage, l’assurance-maladie, l’aide sociale sont des conquêtes du monde ordinaire.
Malgré que nous vivons au nord d’un pays dont la politique de santé laisse plus de cinquante millions de personnes dépourvues de couverture maladie et contribue à la stagnation de l’espérance de vie de ses habitants, nous voulons nous en inspirer. Quelle bêtise…
L’entreprise de démolition doit être arrêtée.
Vous avez raison lorsque vous parlez de ceux qui «ont court-circuité le débat en imposant un vocabulaire qui les favorise». En 2006, l’Institut économique de Montréal, qui se donne comme mandat de conseiller les partis politiques et les décideurs économiques, a publié dans les journaux pas moins de 167 lettres d’«opinions» visant à discréditer le modèle social québécois. L’IEDM qui profite d’un numéro d’organisme de charité a reçu en 2006 1,271, 979$ en dons. Les organismes qui détiennent de tels numéros s’engagent à ne pas «tenter d’influencer l’opinion publique». (À babord, no 41, L’IEDM, Le repaire de la droite).
Dans sa logique de transformation du système de santé québécois, l’Institut propose de voir le patient comme une source de profits potentiels. Dans ses calculs de dépenses en santé par rapport à la capacité de payer de l’État, l’IEDM ne tient pas compte des revenus des ministères et des fonds consolidés. Il ne dit pas non plus que les dépenses en santé par rapport au PIB n’ont pas augmenté. Que le secteur privé coûte deux fois plus cher à administrer que le secteur public pour des dépenses deux fois moindre.
Vous ne criez pas au loup. L’industrie des soins santé et hébergement, un marché de 41 milliards$, est convoité par l’entreprise privée. Comment y parvenir ? Étape par étape : discréditer le système en place, invoquer une diminution du fardeau par un transfert au privé puis par une diminution volontaire des ressources financières. L’IEDM a bien fait sa job de bras.
Vous avez raison de fustiger le rapport Castonguay. Rédigé par le père du régime de l’assurance-maladie qui travaille aujourd’hui pour l’Industrielle Alliance, et adopté sans débat public, il s’appuie sur les lois du marché. Une porte ouverte à l’abolition des politiques sociales qui maintenaient un équilibre entre la population et les requins de la finance.
La population vieillissante va en faire les frais, et c’est assez épeurant parce que c’est la plus vulnérable.
Le système de santé va mal. Très mal. Plus mal que ce que l’on peut en penser. Ici, en Outaouais, pas moyen d’avoir de médecin de famille. C’est clair: il n’y en a pas. Qu’on arrête alors les campagnes de prévention. Nous autres, on est loin de la prévention. Vous êtes malade? Soyez à la clinique à sept heures le matin, assoyez-vous là et si vous êtes chanceux, vous attendrez jusqu’à midi pour voir un médecin que vous ne connaissez pas, qui n’a pas votre dossier. Ou si vraiment vous allez très mal, il y a l’urgence et si vous êtes chanceux, il y aura un chirurgien. Évidemment, c’est s’il n’a pas démissionné la journée d’avant parce qu’il n’en peut plus et qu’il mentionne dans les journaux que l’urgence est dangereuse. Alors, les cliniques privées? Je me dis: avons-nous le choix ? Si j’ai vraiment un problème sérieux: je veux voir un médecin qui va s’occuper de mon cas. Je veux avoir cette possibilité-là. Pas parce que je veux passer avant les autres, non, mais parce que le système public est à ce point malade qu’il est dangereux, inadéquat et agonisant.
Les assurances? Une autre histoire pénible. Si on accepte les cliniques privées, va-t-il falloir aussi accepter les assurances ? Probablement. Avec tout ce qui va avec comme vous l’expliquez si bien.
Triste, triste, triste…à mourir.
À notre connaissance, il y a déjà eu des sondages qui montraient clairement le désir des Québécois de conserver leur système public de santé.
Le gouvernement ne semble vraiment pas vouloir les écouter…
Il est grand temps d’organiser des manifestations populaires, à l’échelle du Québec, pour que cette triste administration prête enfin une oreille attentive aux principaux intéressés : les Québécois.
La critique des moeurs de nos politiciens est un exercice périlleux. Quand on gouverne à coup de sondages et qu’on cherche à manipuler l’opinion dans le but de la conditionner afin de justifier ses actions, on ne fait que boucler la boucle.
Dans tous les pays où on a privatisé la santé, que ce soit aux États-Unis, en Angleterre et ailleurs dans le monde, ça s’est avéré un véritable fiasco économique et social pour la population. La même chose pour les gouvernements qui pensaient poser le bon geste en faisant la privatisation dans ces pays. Ces pays qui avaient fait de la privatisation un dogme (la population manipulée comme leurs gouvernements manipulateurs) sont devenus un peu comme les otages des entreprises privés.
Effectivement, ça se traduit toujours par des coûts de plus en plus chers pour tout le monde. Finalement, personne n’est vraiment gagnant à ce genre de loterie quand les mêmes que vous qualifiés d’«auto-étiquetés «lucides» et «pragmatiques»» cherchent à faire de la privatisation un dogme établi. Non, je me trompe, les grands gagnants sont les entreprises privés qui s’approprient la santé des gens de façon éhontée, socialement parlant. Ceux en fait qui font de la santé non pas une valeur en soi pour tout le monde mais une vache à lait pour s’enrichir individuellement au détriment de la population et des gouvernements en bout de ligne qui finissent eux aussi par se faire prendre en otage.
Vous avez tout à fait raison d’écrire que certains vont qualifier vos propos comme étant «de la propagande de gau-gauche». De fait, ce sont des spécialistes aveuglés soit par une opinion qu’on leur a matraquée dans leur inconscient ou qui ont des intérêts personnel à défendre la privatisation. Quand ces derniers qualifient leurs opposants d’être des gens de «gau-gauche», ils cherchent à les discréditer de façon simpliste en faisant de leur opinion une hérésie et d’être philosophiquement dépassé. Pensez-vous que ça leur permet de vraiment réfléchir à l’avenir de tous?
Il va falloir nous résigner à faire nos choix politiques en alignant nos votes sur la façon dont les partis qui se disputent nos voix se situent maintenant par rapport au système de santé. Plus ils sont à droite et représentent les intérêts de ceux qui sont les mieux nantis, plus ils s’affichent en faveur de la privatisation du système de santé. Leur logique est simple en l’occurrence puisque le fardeau financier repose plus lourdement, relativement s’entend, sur les épaules de ceux qui paient le plus d’impôts. Comme les taxes et les impôts des corporations ne cessent de diminuer et qu’ils seront bientôt les plus bas des pays de l’OCDE s’ils ne le sont pas déjà, la quote-part des payeurs d’impôts directs devient un panier au fond duquel il est facile de voir des trous. Les gouvernements successifs avaient trouvé le moyen d’esquiver cette échéance en augmentant les taxes à la consommation, laquelle est payée par tous à prix égal peu importe son degré d’aisance financière. Les mieux nantis s’étaient donc vus soulagés un peu, les plus pauvres étant obligés de payer ces taxes, même pour des produits essentiels.
Cette esquive est maintenant devenue insuffisante devant la flambée des coûts en santé, principalement occasionnée par la hausse vertigineuse et scandaleuse du coût des médicaments, sans parler des coûts de système. Cette classe sociale qui se croit moyenne parce qu’elle est celle qui paye le plus d’impôts espère de tout cour que les partis politiques la délesteront de ce fardeau en privatisant le cour du système et en laissant le reste au plus démunis. Ce nouveau leurre est pourtant un piège mortel pour cette classe moyenne de citoyens qui y laissera ses dernières économies puisqu’elle devra se payer des assurances qui lui coûteront encore plus cher au fil du temps. Tous les citoyens lucides moyens, un peu ou pas mal moins moyens, devront donc réaliser qu’il y va de leur intérêt d’élire des gouvernements dont le parti aura clairement banni le privé.
Pendant que nos politicailleurs allaient se faire voir de tous bords tous côtés,dans les médias,un sujet grave,la consultation sur le sort des Ainés fut totalement ignorée.
Un million et demi de vieux,surtout des boomers qui ont fait la révolution tranquille,si j’étais à la place de nos gouvernements,je ferais bien attention à ça.
Je veux pas parler au nom de tous,mais moi,désormais(yes sir!),je suis vieux et en colère.
En colère comme dans mon jeune temps.Je voudrais pas vous faire de la peine,les « X »,
mais mononc’ se tassera pas.Il a même l’intention de fesser joyeusement dans le gros tas de complaisance,de lâcheté, d’absence généralisée d’audace et de bon sens qui semble
s’être emparé à demeure de tout un peuple,depuis le référendum de 95.
Même si je dois en passant tabasser des vieux de ma génération,nommément tous les vieux cons qui vampirisent nos pouvoirs politiques,universitaires , médicaux et autres.
Le matin,quand je me lève,je fais deux choses:je me pèse et je prends mon poulx.
Mais avant,je me fais cadeau d’une bonne défécation,je regarde si ça flotte sans arrière-pensée,et ça m’enlève tout alibi quand je monterai sur la balance.
Les résultats me conseillent assez sur mon état de santé physique.Si ça dérape,sans autre symptôme physiologique,je regarde du côté de mon héritage familial,et au besoin,j’irai voir sur internet si je peux pas me diagnostiquer tout seul.
Si ça fait mal,je vais au CLSC.
Je n’ai pas mis les pieds dans un hôpital depuis 20 ans.
Madame Marois devrait peser ses mots et son programme plus souvent.
Elle y verrait une surcharge pondérale,comme y disent,qui lui enfle l’esprit et ce en dépit
de cette pesante défécation ,son projet sur l’identité québécoise.
Mauvais signe.Moi j’irais consulter le pater familias,René Lévesque,pas le diseur de bonne
aventure Lisée.
Et si ça fait mal,j’irais voir le peuple.
Et ne mettrais plus jamais les pieds au PQ.
On nous vante les mérites de la privatisation tout azimut, où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie et le miroitage des $$$ fait son effet pour les bonzes de la privatisation a outrance, c’est certain qu’il y en a qui pense que ce sera mieux avec des services comme ça, mais ça parait qu’il n’ont jamais pété une crise cardiaque aux States où alors se casser une jambe là-bas parce que ça coûte cher en tabarouette, beaucoup de gens doivent hypothéquer leur maison pour se payer des soins. alors si c’est cela qu’on souhaîte si ardemment ici, bravo allez-y allègrement.
Mais vos enfants et vos petits enfants vous en voudront certainement pour avoir laissé s’effondrer ce système qui a quand même ses graves lacunes, mais qui quand même offre le service de façon égalitaire entre être humain
j’espère que vous garderez vos idées justes.Les discours les plus cohérents viennent souvent de gens qui ne sont malheureusement pas au pouvoir ou des partis dans l’opposition.
On vient de me déclarer un cancer du sein à 60 ans et j’arrive de l’hôpital publique, justement. J’en ai profité pour «analyser», je suis loin d’être une experte, tout le processus que j’ai dû vivre, à date, en attendant les oncologues et les radiothérapeutes. Je suis rendue là.
Mes amies m’avaient dit d’aller au système privé. J’ai téléphoné et croyez-moi, je ne pouvais avoir de rendez-vous avant le 20 décembre pour la première étape. Il m’aurait fallu attendre trois mois pour être soignée au privé alors que je n’ai dû attendre qu’une semaine à peine, au public. La liste d’attente pour la mammographie était dite de huit mois au public; mais quand on vous sait atteinte, ces gens font tout leur possible pour vous aider. J’ai donc eu un rendez-vous au bout de une semaine et demie. La semaine d’ensuite, on enchaînait avec l’écho-sein et l’autre semaine, la biopsie. Deux semaines plus tard, je voyais le chirurgien et la semaine après, on m’opérait. Et maintenant, tout se passe tout programmé sans que j’aie à m’en occuper: on m’a donné une date pour enlever le drain, pour aller rencontrer les oncologues, retourner voir le chirurgien, le cardiologue.tout cela, dans un délai très acceptable et tout se passera en novembre. Si ce n’est pas du service rapide, je vous demande bien ce que c’est!
À la clinique Dulude (Drs François Dulude, Gilles Boisvert, Gilles Ouellet, Christian Lévesque), au CHAL (Centre Hospitalier Anna Laberge: les équipes de Nicole Audit, de Nancy Fournier et de Sonia Monière, de Ivonne Jak. et l’urgence) et au CLSC (Ginette, Johanne, inf.), tous à Châteauguay, c’est vraiment super. Je veux en profiter pour les remercier et aussi toutes les secrétaires et les gens de L’Hôtel-Dieu à qui j’ai eu à faire.
Ceci est la PRÉSENTE réalité; donner l’AVENIR au privé? JAMAIS!
Le privé a fait ses preuves en efficacité et rentabilité depuis des centaines d’années. Cela encore avec plus d’évidence depuis les années 1850. Tous les secteurs industriels, forêts, mines, agriculture, pétrole, automobiles, pharmaceutiques ont prospéré grâce à ces infaillibles postulats économiques. De même que quelques secteurs des services comme les banques. Bilan: Ils ont réussi à changer le climat avec toutes les conséquences que l’on connait sur les écosystèmes et les communautés humaines.
Ça marche très bien le capital privé subventionné par le public…..pour une élite.
Quelqu’un a dit que la faim dans le monde n’est pas un problème de pauvreté mais de démocratie. La santé au privé? Sur quelles bases peut-on faire confiance au privé? Leurs rapports de bilans trimestriels aux profits exceptionnels comparé au même trimestre l’an passé? ….pas rassurant ni pour notre santé, ni pour la démocratie.