Le 23 mai dernier, soit le lendemain même de la sortie du rapport Bouchard-Taylor, le gouvernement se payait une pleine page de publicité dans les journaux. On y listait les "valeurs" dites québécoises.
Accompagné d'une fort jolie photo de Jean Charest apposant sa signature au bas d'une page, le texte n'était pas anodin: "Quand on choisit le Québec, on choisit aussi les Québécois et leurs valeurs. Le Québec est une nation par son histoire, sa langue, sa culture, son territoire et ses institutions. La nation du Québec a des valeurs. L'égalité entre les femmes et les hommes, la primauté du français et la séparation entre l'État et la religion font partie de ces valeurs fondamentales. Elles sont à prendre avec le Québec. Nous n'avons pas tous la même origine, pourtant nous avons la même destinée. Car nous sommes tous Québécois."
Vachement bien tourné, on l'avouera. Sauf que le dimanche 22 juin, qui a-t-on vu à la grande messe de clôture du Congrès eucharistique, assister à la prestation via satellite du pape Benoît XVI et jaser avec le cardinal Jozef Tomko, le délégué pontifical? Eh oui. Le premier ministre Charest lui-même. Mais s'y trouvaient aussi l'omniprésente Michaëlle Jean, la chef d'État "officielle" du Canada, Régis Labeaume, le maire de Québec, ainsi que Pierre Duchesne, le lieutenant-gouverneur du Québec.
Il va sans dire que ces éminentes personnes ont chacune droit, privément, à leurs croyances, pratiques religieuses ou quête spirituelle. Leur liberté de religion n'est sûrement pas moindre que celle des citoyens dits ordinaires! Mais en public, ces éminentes personnes ne sont plus de simples citoyens. Elles représentent l'État et chacun de ses citoyens. D'où l'importance d'assurer la neutralité de l'État et de ses représentants face à LA religion et AUX religions.
On ne peut claironner la "séparation entre l'État et la religion" comme "valeur fondamentale" tout en se prêtant publiquement à une cérémonie religieuse en tant que représentant de cet État. Le bât blesse d'autant plus que cette messe fut en bonne part célébrée dans le but d'accroître la visibilité de la religion catholique et qu'elle a propagé certains dogmes diamétralement opposés à nos valeurs pourtant dites fondamentales.
INCOHERENCE, QUAND TU NOUS TIENS!
Une de ces valeurs est l'égalité hommes-femmes. Le problème ici est que, à l'instar de la plupart des grandes religions organisées, le haut clergé catholique la combat farouchement depuis des lunes. Le 22 juin, le pape, fidèle à lui-même et à ses prédécesseurs, n'allait donc pas rater une autre occasion publique de combattre le droit des femmes à l'avortement. Il en a aussi profité pour condamner le droit au suicide assisté. Il faut "sans cesse lutter", a-t-il prêché, "pour que toute personne soit respectée depuis sa CONCEPTION jusqu'à sa mort NATURELLE".
Benoît XVI y est aussi allé d'un appel, de plus en plus désespéré semble-t-il, pour que plus de "garçons" choisissent la prêtrise. Du rejet de la contraception par le Vatican à celui du droit à l'avortement, ce refus constant d'ouvrir la prêtrise aux femmes, et donc à l'ensemble de la hiérarchie catholique, est pourtant la représentation la plus patente de son non-respect de l'égalité des femmes, et en son propre sein et dans sa vision de l'humanité.
On a beau croire qu'ils n'épousent en rien ces préceptes anachroniques, il reste que la présence officielle de représentants d'États se disant laïques aide à cautionner certains des diktats moraux les plus rétrogrades du Vatican ainsi que la culture discriminatoire de son haut clergé envers les femmes. Nos belles "valeurs" de neutralité de l'État et d'égalité hommes-femmes commanderaient pourtant qu'au Québec, nos élus exercent eux-mêmes une neutralité absolue lorsqu'ils jouent leur rôle de représentants de l'État.
Cette neutralité est d'autant de mise qu'on observe une montée des fondamentalismes religieux sur tous les continents, dont les femmes sont souvent les premières victimes. Quant au Canada, on sait aussi que le gouvernement Harper se montre de plus en plus sensible aux multiples lobbys religieux.
Si Bouchard et Taylor ont refusé d'aborder la chose, le principe de la neutralité de l'État commanderait aussi, il me semble, un geste important. Après avoir déconfessionnalisé nos écoles publiques, le temps n'est-il pas venu de débattre de la possibilité de cesser de subventionner les écoles privées confessionnelles de toutes sortes? Que le Québec soit le seul État en Amérique du Nord à le faire, et ce, à hauteur de 60 %, devrait pourtant interpeller nos élus.
Bien sûr, le Québec a fait des pas de géant depuis 1960 face à l'omnipotence passée du clergé. Mais il reste encore du chemin à faire pour que l'État se distancie pleinement du religieux, catholique ou autre. Bouchard et Taylor ont été d'une formidable timidité sur le sujet et les députés ont créé une diversion bien pratique en réduisant une problématique aussi complexe à la protection du crucifix de l'Assemblée nationale. Mais rien n'empêche nos élus de se ressaisir et de soulever la question des écoles "privées" confessionnelles fortement subventionnées.
Il en va d'une certaine cohérence quant aux valeurs…
Le surnaturel catholique s’est toujours bien marié avec l’animation des figures politiques, spectacle supposé d’édification du pauvre peuple vulgaire. J.Charest, M.Jean ont davantage encore que trahi la neutralité de l’État envers la religion, ils ont participés au maintien de l’église en tant qu’institution réactionnaire qui en dehors de son patrimoine artistique n’a rien à proposer à l’être humain d’aujourd’hui. Le noyau du message évangélique a été depuis longtemps par la férocité de l’histoire réduit à l’état d’utopie.
De voir alors l’église la plus officielle de toutes se pavaner avec des politiques qui s’encrassent avec notre monarchie constitutionnelle d’aliénation devant les caméras de notre « réseau Radio Vatican Canada » me met hors de moi puisque je reconnais là le vieux fond canadien français duplessiste parfaitement détestable et non recommandable.
Comment ne pas reconnaître dans Charest le conservateur profond fait sur mesure pour la mondanité de notables.
Nous pouvez sortir la religion catholique du Québec, mais vous ne sortirez jamais les québécois de la religion catholique, meme si ils ne pratiquent pas.
Les autres provinces ont eu LA CHANCEd avoir des religions protestantes, Baptist, Anglican, Lutheran, United Chuches etc qui a permis aux gens de ne pas etre sous le joug d une seule « Organised Religion ».
De toutes façons J. Charest et M. Jean n’étaient là que pour la galerie, ne nous leurrons pas. M. Jean se dit athée. Quant à l’obédience des autres, je ne me sens nullement interpellé. Idem pour S. Harper s’il avait eu assez de front tout le tour de la tête ou une poignée dans le dos. En septembre 1984 après la visite papale de Jean Paul II plusieurs exégètes prédisaient un retour triomphal aux anciennes valeurs chrétiennes à Montréal. Il n’en fut rien. Pourtant son organisateur attitré Jean-Claude Turcotte a été dit-on un relationniste hors pair entre sa ville et le Vatican. Il était vain d’espérer que Sa Grandeur Mgr Ouellet de Québec en fasse autant même en présence du légat de Benoît XVI, le cardinal Jozef Tomko qui n’a pas la prestance et encore moins la même pointure.
Tout le Québec a encore en mémoire l’extrême balourdise de Sa Grandeur en début d’année à propos de son message pastoral. Si à tout péché miséricorde, celui-là est particulièremenet offensant venant de la part d’un haut dignitaire de l’épiscopat d’ici.
Au Québec on ne veut plus de carcan de quelque nature qu’il soit.
Etant une « observatrice politique » aguerrie, j’ai parfois de la difficulté à « suivre » vos raisonnements! Vous savez pourtant, fort bien, que les politiciens, à quelques rares exceptions tel un René Lévesque qui abhorrait ces « simagrées », la majorité d’entre eux sont toujours en « représentation » et se foutent éperdument d’une quelconque cohérence et sont toujours prêts à manger à tous les râteliers » pour quelques votes ou…la reconnaissance de leur notoriété historique!
A cet effet, que penser des Parizeau et Landry si fièrement assis et »immortalisés » aux côtés des « indécis » Bouchard et P-M. Johnson et des « fédérats »(!) D. Johnson et Charest? « Ordre national du Québec », direz-vous! Pourtant, il y eut des moments, dans notre Histoire encore récente, où ces « purs et durs » étaient nettement plus « chatouilleux » des « reconnaissances » spontanées de leurs « supposés » adversaires politiques!
« Que le Québec soit le seul État en Amérique du Nord à le faire, et ce, à hauteur de 60 %, devrait pourtant interpeller nos élus. »
Nous sommes aussi le seul état à avoir une loi régissant l’utilisation de la langue officielle dans l’affichage et au travail, le seul état à centraliser tous les régimes de retraite publics sous un seul gérant, la Caisse de dépôt, le seul état à avoir des ambassades à l’étranger, un des seuls états à avoir un monopole sur la vente de vins et spiritueux. Et j’en passe.
Facile de s’objecter contre les écoles privées sur le principe d’égalité sociale, tout le monde est pour la vertu, mais quoi proposer, comment abolir, le diable est dans les détails.
On dirait que Mme Legault est pour la cohérence quand ça fait son affaire et l’ignore autrement.
Aucune école sauf la publique ne devrait recevoir un sous des poches des taxés québécois.
Incohérence? C`est un attribut des québecois!
« Nous » ( © Pauline Marois ) nous vantons d`être sortis du carcan religieux et NOUS nous plaignons de la priorité accordée aux autres religions sur la place publique mais la complaisance aura toujours le dessus. A l`instar de la Fête des Patriotes, il est temps de trouver un meilleur motif que St-Jean Baptiste pour célébrer le 24 Juin.
La Sainte Jeanne d’Arc peut-être?
Pour faire une parenthèse aux propos de Monsieur Lépine: « Est condamné qui bien condamne »… tant de discours sur la « laïcité » et la séparation entre les pouvoirs temporel (État) et spirituel (religion) pour en venir à une hiérarchie tout aussi abhérante:
« Nous sommes aussi le seul état à avoir une loi régissant l’utilisation de la langue officielle dans l’affichage et au travail, le seul état à centraliser tous les régimes de retraite publics sous un seul gérant, la Caisse de dépôt, le seul état à avoir des ambassades à l’étranger, un des seuls états à avoir un monopole sur la vente de vins et spiritueux. Et j’en passe. »
Malheureusement, les valeurs que vous et vos collègues (défenseurs de ladite « laïcité ») semblent un tantinet « biaisées » du fait qu’elles font écho aux dogmes « immuables » avancés par la hiérarchie ecclésiastique que vous prétendez « combattre »… par moments, il est même possible de se poser des questions sur vos véritables valeurs… car si vous n’aviez pas rejeté celles du christianisme, vous feriez certainement montre d’un peu plus d’indigence à l’endroit de l’autre… n’est-il pas proposé « d’aimer son prochain comme soi-même »?
Si tel était le cas, vous respecteriez ceux qui ne pensent pas comme vous… ce qui ne semble pas toujours le cas à la lecture de certaines de vos commentaires ditirambiques qu’on pourrait souvent qualifier de « flèches empoisonnées » à l’endroit de tout ce qui ne correspond pas à vos dogmes… car il s’agit bien de dogmes contre-évolutifs, tout aussi réactionnaires que ne le sont les discours des « intégrismes », comme vous les appelez…
Pourtant, la sagesse populaire, qui nous est parvenue via le christianisme, « ne cherche pas à retirer la brindille de l’oeil de ton voisin alors qu’une poutre est logée dans ton oeil » trouve ses échos dans la psychologie moderne… il a été démontré que ce qui « agace le plus chez l’autre n’est que le reflet de ce qui agace le plus chez soi »… c’est d’ailleurs pour cette raison que ce propos débute par « est condamné qui bien condamne »…
Cessez d’abord par « régler vos propres bibittes personnelles » avant de condamné ces mêmes « bibittes » lorsqu’elles se manifestent chez l’autre… vous devenez tout aussi « intégriste » de par votre discours que celui que vous condamnez d’être « intégriste religieux »… car votre intégrisme nourrit celui de l’autre et vice-versa… c’est là l’une des principales valeurs du message « messianique »…
Au fait, pour en revenir à la forme, c’est-à-dire à la présence des « représentants laïques de l’État » (Québec et Canada compris), il est possible de faire une transposition afin de démontrer que votre attitude manque quelque peu de souplesse… Disons que vous êtes mariée et que vous avez deux enfants… ces derniers veulent préparer une fête à laquelle doivent participer des amis… refuserez-vous de les recevoir parce qu’ils n’ont pas la même vision du monde que vous, ou parce qu’ils ne partagent pas la même « religion »?
Qui plus est, si la fête a lieu, refusez-vous de rencontrer ces amis ou accepterez-vous, du fait de votre statut de parent, de les recevoir en veillant à ce que tout ce passe bien… que vous soyez présents ou pas lors de l’essentiel du déroulement… il est certain que si j’avais des enfants, j’aimerais bien rencontrer leurs amis question de pouvoir établir une relation de confiance avec eux… et si mes enfants allaient à une fête organisée ailleurs, j’aimerais bien que les parents fassent « acte de présence » à un moment ou à un autre, ce qui serait signe du sens de l’hospitalité…
Ainsi, si un congrès musulman, juif, bouddhiste, shintoïsme ou autre devait se tenir dans le pays/la région/la ville que je représente (en stipulant que je sois PM ou GG ou Maire) je serais le premier à vouloir les rencontrer afin d’établir un dialogue basé sur mes valeurs, « toutes chrétiennes soient-elles de par l’enseignement », d’hospitalité et de partage… des valeurs plus universelles que n’importe quel discours entendu de votre bouche…
Excusez mon retard à m’inscrire dans le débat, j’ai pris congé d’internet ces trois derniers jours.
C’est un débat très intéressant que vous amenez, Mme Legault. Malheureusement, je crois que vous confondez deux choses bien différentes (ainsi que le font plusieurs de vos correspondants).
Le manque de cohérence que vous dénoncez de la part de Jean Charest ne tient pas. Vous ramenez sa présence à la messe de clôture du CEI comme comparable à toute autre manifestation religieuse de l’Église catholique. Que notre premier ministre soit athée (et c’est un choix personnel suffisament profond pour nécessiter une réflexion majeure qui dépasse la simple réaction épidermique vis-à-vis des institutions ecclésiatiques qu’on bien des prétendus athées), ne l’empêche en rien de remplir sa fonction de représentant principal de 7,6 millions de Québécois à un événement clé d’une institution qui compte largement plus de un milliard de fidèles. Qu’on le veuille ou non, l’Église catholique est une organisation mondiale qui a une présence permanente à l’ONU et dont les représentants du Saint-Siège sont reçus dans la grande majorité des chancelleries de notre petite planète. C’est un fait. Or, dans le jeu parfois pénible de la diplomatie, nous devons entretenir des liens, même à contrecoeur, avec des gens qui ont des choses à se reprocher. Cela n’est pas un geste de caution de leurs actions coupables, loin de là! Cependant, la politique de couper des liens de nos correspondants dont le passé est douteux est potentiellement un risque de nous isoler de l’ensemble du monde si nos critères sont trop élevés. Il faut donc accepter, sans complaisance, de tolérer certains gestes officiels incontournables.
Pour ce qui est des fameuses valeurs québécoises et de leurs conséquences concrètes, nous avons le problème de leur définition et celle de leur application. Pour ce qui est de la définition, je ne m’embarquerai pas dans cet exercice dans mon commentaire. En plus d’être un exercice périlleux, il faut bien choisir les termes à utiliser pour une raison très simple: ceux-ci doivent établir clairement la réalité et aussi doivent pouvoir s’inscrire solidement dans la durée pour la suite des choses. Considérant nos 400 ans d’histoire, nos velléités récentes de bouter hors de nos institutions les traces de notre passé catho tiennent plus de la réaction d’une ou deux générations que d’un mouvement durable; nous en reparlerons dans 25 ans.
En ce qui a trait à l’application de ces valeurs, quoi que nous fassions, nous serons toujours à la merci des détournements de sens par des individus ou des groupes pour une utilisation abusive et dévoyée de principes qui se sont voulus objectifs, équitables, justes, etc. Au delà de ces prétentions universalistes, nous sommes constamment confrontés à la réalité de la dualité femme-homme à la fois physiologique et psychologique (dualité qui me réjoui personnellement car elle me donne l’occasion de m’émerveiller à maintes occasions dans mes rapports avec la gent féminine…), à la spiritualité d’une part très importante de l’humanité selon une variété de pratiques qui défie l’imagination (mais qui nous ramène immanquablement à la notion d’absolu) ainsi qu’à des actions instinctives humaines qui ne relève pas vraiment de la raison. Sur ce dernier point, je vise dans votre texte la phrase suivante: « Le bât blesse d’autant plus que cette messe fut en bonne part célébrée dans le but d’accroître la visibilité de la religion catholique et qu’elle a propagé certains dogmes diamétralement opposés à nos valeurs pourtant dites fondamentales. » Ce jugement de valeur reposant sur votre allergie au catholiscisme a comme défaut d’occulter complètement, malgré vos nuances apportées par les mots « en bonne part » et « certains », la ferveur réelle de la majorité écrasante de l’assistance sans compter celle d’une part très appréciable des célébrants. Vous entretenez une réaction d’ordre tribale qui n’a rien à voir avec l’objectivité que vous devriez viser à l’écriture de vos chroniques. L’être humain étant un animal grégaire, il est normal que vous vous inscriviez dans un courant dominant quitte à perdre de vue la réalité. Par contre, les faits doivent primer et c’est votre devoir de les débusquer même si ceux-ci contredisent vos convictions. Comme tous les devoirs, il est pénible à appliquer mais c’est le propre de toute chose qui en vaut l’effort. Aussi, cet effort ne doit pas brider la force de vos convictions, au contraire!
Je pense que Mme Legault avait compris que les politiciens (es) faisaient leur travail en allant visiter le Pape.
Seulement elle souligne que la cohésion et la paix sociale dépend de nos choix de société. Et c’est pas fou de se demander à quoi ça sert d’aller voir le Pape quand on accepte difficilement 1) le religieux et la spiritualité 2) celle des autres 3) qu’on est des conquis finis (on a conquis d’autres je vous rappelle…)
Tant qu’à moi, la terre appartient à celui qui la cultive. Tant pour les nouveaux arrivants que les anciens, nous cohabitons. Se donner la main, faire acte de présence et communiquer est un excellent premier pas vers la consolidation d’une « équipe » nationale solide. Com’on. Avoir peur des autres c’est complètement dépassé. On est en 2008.
M. Beaulieu, votre commentaire m’a enlevé les mots de la bouche. Mme Legault, on ne peut pas plaire à tout le monde. Un de perdu, dix de retrouvés.
@M.Beaulieu
Loin de vouloir me prendre pour un philosophe, et incapable de répliquer de façon cohérente à votre longue critique, je voulais seulement illustrer par mes propos que quand Mme Legault se scandalise de nos subventions généreuses à l’école privée, elle néglige de mentionner que nous sommes aussi les seuls à faire bien d’autre choses aussi.
Je ne critique ni l’école privée, ni les autres politiques spécifiques au Québec. Le fait d’être le seul état à agir de telle ou telle autre facon ne rend pas l’action ni bonne ni mauvaise en soi, comme le voudrait Mme Legault pour qui comme le Québec agit seul à subventionner l’école privée, pour elle c’est la preuve d’une mauvaise politique . C’est une question de logique.