On s'en serait douté. Le passage de Paul McCartney, ou de Sir Paul, comme l'ont répété ad nauseam nos médias médusés, sert bien d'autres intérêts encore que ceux de l'amour de la musique…
Pour la ville de Québec, comme l'aurait dit le maire Drapeau, elle se voit enfin mise "sur la map"! Elle pourra attirer à l'avenir d'autres gros noms qui, sans la venue de l'ex-Beatle, auraient survolé la Capitale pour atterrir presto à Montréal. Son industrie touristique en a pour des années de belles retombées économiques. Bref, Québec, comme toute ville normalement constituée, saute sur une occasion en or pour bonifier sa visibilité et ses revenus.
Pour Régis Labeaume (le maire à qui le mot "histoire" donne de l'urticaire), la récolte politique s'annonce également fort belle. Combien vous pariez que le mégacoup publicitaire de ce concert aidera à sa réélection? Quant à la Société du 400e, on devine qu'elle compte sur le souvenir des beaux yeux de Sir Paul pour faire oublier sa longue enfilade de ratés et nous faire moins remarquer un 400e plus ou moins vidé de sa substance historique.
Car s'il y a une chose que les futurs historiens noteront, c'est à quel point les notables municipaux, provinciaux et fédéraux auront accouché d'une programmation fort jolie, mais trop souvent déconnectée du sens même du 400e. Parions qu'ils se gratteront aussi l'occiput devant ce logo officiel rose magenta…
Ils nous l'auront répété à satiété. Pour le maire et la Société, le but est d'avoir du fun, d'être cool et d'avoir l'esprit FESTIF. Comme si "fête" et "commémoration historique" devaient s'exclure l'une l'autre. Lorsque, en 1976, les États-Uniens ont "fêté" le bicentenaire de leur révolution, ils ont pourtant su marier la fête, les "grosses vedettes" et la pédagogie historique. Mais ici, trop de "sens" dérange. Comme le disait Daniel Gélinas, président de la Société du 400e, l'important est aussi que ce concert permette aux gens de Québec d'avoir un "party de Noël" qui "va être le fun en ti-ti!".
LE BEATLE AUX OUFS D'OR
Les futurs historiens se demanderont sûrement d'où pouvait bien venir cette réaction de reconnaissance béate pour les quelques mots de français prononcés par Sir Paul. Comme si l'ex-Beatle avait marché sur les eaux du Saint-Laurent tel un messie des temps modernes! Pourtant, toute vedette internationale qui se respecte dit quelques mots dans la langue de son public. Un peu d'ukrainien à Kiev, un peu d'italien à Rome, etc. On appelle ça le savoir-vivre. Avec ou sans cette fausse "controverse" sur son passage, il est évident que Paul McCartney aurait dit quelques mots en français, comme les Beatles l'ont fait lorsqu'ils ont joué à Paris en 1965. Mais les historiens se diront peut-être que cette réaction démesurée à un simple geste de politesse montrait à quel point les Québécois, contrairement à leurs notables, comprenaient le sens réel du 400e: la naissance d'un peuple et d'une nouvelle culture de langue française en Amérique qui, à force de résistance, déboucherait plus tard sur celle de la nation québécoise. Dommage que les notables n'en aient pas fait leur message principal face au reste du monde.
Mais il restera toujours la business. Le concert parfaitissime, ayant coûté près de 5 millions $ en fonds publics, profitera aussi aux diffuseurs privés auxquels un abonné peut payer 20 $ pour le privilège de le voir dans son salon. Les contribuables auront beau avoir réglé la facture salée de Monsieur McCartney – la chose étant normale dans ce contexte -, ils n'auront même pas droit à une diffusion gratuite! L'insulte est d'autant plus sentie qu'on ne parle pas ici d'un concert de Barbra Streisand au Centre Bell payé par des fonds privés, mais d'un "événement" du 400e payé par les impôts. Faut croire que l'esprit "festif" profite plus à certains qu'à d'autres.
Et puis, dans la catégorie "chicane de perron d'église", il y aura la plus bizarroïde des retombées post-McCartney: celle d'une Céline Dion profondément agacée de se voir maintenant "comparée" à l'ex-Beatle. Il fallait voir les couteaux lui sortir des yeux lorsqu'un journaliste lui a demandé si SON spectacle sur les Plaines serait "plus long" que celui de Sir Paul!
DUR, DUR DE NE PAS ÊTRE UNE BEATLE
La voilà donc, fille prodigue du Québec, SA PLUS GRANDE VEDETTE INTERNATIONALE, brutalement détrônée par un bel "étranger" à qui une seule nuit aura suffi pour séduire le Québec tout entier! Pis encore, voilà que son propre mari en rajoute: "Paul McCartney est dans une classe à part. Il n'y a personne qui touche à Paul McCartney dans mon livre à moi /sic/. Pas les Rolling Stones, pas U2, pas Madonna. Et CERTAINEMENT PAS CÉLINE DION!" La discussion sur l'oreiller n'a pas dû être très douce ce soir-là…
Et pourtant, Céline a bien appris le message officiel du 400e. Lorsqu'on lui a demandé si elle venait ici le 22 août pour "faire l'histoire", sa réponse fut du plus pur style Labeaume: "Écoutez! Moi, je ne parle pas vraiment d'histoire. Je parle de fête!" Évidemment.
Mais j'oubliais. Il n'est plus permis, sans se valoir les pires épithètes, de trouver Paul McCartney bien bon et d'être bien content pour tout le beau succès de Québec tout en voulant néanmoins, et d'autre part, débattre de l'absence de sens historique de ce 400e.
O.K., d'abord! Soyons cool, soyons le fun, soyons festifs! De toute façon, du moment où même le premier ministre du Québec ajoute sa voix à celle d'Ottawa pour dire au monde entier que 1608 marque la fondation du Canada, il est tout à fait normal que le spectacle de Paul McCartney, aussi génial fut-il, soit le moment le plus marquant de notre 400e…
Je dois donner raison au mari de Céline Dion. On ne compare pas des pommes avec des oranges. Paul Mcartney est un auteur\compositeur\interprête. Céline Dion est une interprête. De talent, certes, mais uniquement interprête.
Reggiani était un très grand interprête, parmis les meilleurs. Brassens, Brel, Ferré étaient des Auteurs\compositeurs\ interprêtes, Une autre classe d’artistes. Pommes ou oranges. On peut être une bonne pomme ou une bonne orange, mais une pomme n’est pas une orange et vice versa.
Je suis convaincu que Dame Céline saura faire la part des choses et le ne battra pas froid.
Dormez en paix, braves gens.
Je me suis laissé dire que Sir Paul avait prononcé quelques mots, phrases, en français entre ses chansons. Aurait-on menti? Après tout, il a apris le français à l’école primaire ou secondaire…
Pourquoi faire la fête si elle est nulle en retombées économiques? Nous sommes à l’ère de la mondialisation (et de la globanglicisation), et l’important c’est de ne pas traîner derrière nos compétiteurs. Alors si on se limite à la clientèle qui s’intéresse vraiment au 400e, le résultat ne pourra être que mitigé. Il fallait donc trouver un truc pour attirer ceux qui s’en foutre du 400e, d’où les McCartney, Picard, Dion et compagnie.
Avant que McCartney ne vienne sur les plaines, j’avoue que j’étais plutôt inconfortable avec l’idée. Maintenant, je lui suis très reconnaissant parce que nous avons enfin pu voir le fleurdelisé en plein milieu de la fête!
Je ne voudrais pas être Céline Dion
C’est déjà commencé! La vague Mc Cartney produit un tsunami sur la future prestation de Céline Dion. On a tellement vanté Mc Cartney, le phénomène médiatique québécois a été d’une telle ampleur que plusieurs personnes ont commencé à dire que Céline devrait chanter en anglais, qu’elle ne devrait pas parler, juste chanter;c’est sûr que déjà avant même que Céline ait dit un seul mot, ait proféré un seul son, que le show de Sir Beatle était bien mieux. Bon…Hélas, nous sommes comme ça.
On avance même qu’il aurait presque donné gratuitement son show. Juste 4 millions, c’pas cher!
On a une artiste québécoise qui nous a fait honneur partout sur la planète, une voix incomparable et il est possible qu’on lui préfère Mc Cartney avant même qu’elle ait mis un pied sur scène. Ce qu’on lit sur les blogues aujourd’hui même n’est pas très beau; pas très édifiant… Sous le couvert de l’anonymat, on insulte l’une de nos plus grandes artistes. Qu’on apprécie ce qu’elle fait ou non, elle est connue de la planète entière. Et elle est Québécoise!!!
Je ne voudrais pas être à la place de la diva québécoise. Quoi qu’elle fasse, elle est attendue avec une brique pis un fanal. C’est quand même incroyable! Non mais…ce qui se passe au Québec, à Québec, là présentement, c’est quand même incroyable! Les médias mettent tellement de pression pour nous dire quoi penser et quoi ne pas penser qu’on entend des gens répéter littéralement ce qu’on lit dans les journaux. On a l’impression que seule une poignée d’irréductibles étaient contre la venue de Maca dans un tel contexte. On a créé une sentiment de honte pour ceux qui émettaient leur opinion. On a fait la vague de » Moé, j’ai assez honte d’être Québécois! »Y’a eu un mouvement concerté pour faire taire tous ceux qui trouvaient ça bizarre. Et…ça a marché.
Moi, je le répète, j’étais contre et je suis toujours contre. On ne fête pas une ville francophone en produisant un gros show en anglais. Y’a personne qui va me faire fumer ça. Nan !
Cette fête va au-delà de la récupération; on le saura dans dix ans. Avec tout ce qui s’est passé …J’oserais dire que ça a quelque chose de l’assimilation massive. Et ça, ça demande réflexion.
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Mme Bourgon, j’ai beaucoup apprécié votre intervention, mais je me permets de faire une petite nuance à l’un de vos propos, en l’occurrence quand vous dites : « Qu’on apprécie ce qu’elle fait ou non, elle est connue de la planète entière. Et elle est Québécoise!!! »
Il est claire dans votre esprit que Céline Dion est Québécoise, mais si vous posez la question en Amérique du Sud, il est claire dans leurs esprits (plus de 9 fois sur 10) qu’elle est des États-Unis. Pour ma part, j’ai parfois passé pour un hurluberlu en m’obstinant avec eux sur le fait qu’elle est Québécoise. Alors je crois que vous êtes très juste lorsque vous dite « J’oserais dire que ça a quelque chose de l’assimilation massive. Et ça, ça demande réflexion. » Quand on est fier de notre ambassadrice de la culture américaine, je crois que la table est mise pour festoyer et célébrer ce work in progress qu’on appelle l’assimilation.
Être colonisé c’est entretenir inconsciemment l’attitude du vaincu , nier sa propre culture , regarder les » autres » comme des grandes personnes , oublier son histoire et virer fou braque quand on reçoit de la visite ! Tout les acteurs principaux de cette supposée fête de la fondation de Québec ( le » petit » maire , Daniel » titi » Gélinas et les autres ) répondent parfaitement aux critères du parfait colonisé cité ci-haut mentionné !
Je suis un fan de Paul McCartney , mais je suis avant tout un québécois francophone fier de ce qu’il est , conscient de l’histoire de notre peuple et capable de faire la différence entre un festival d’été et l’importance de souligner de façon tangible et ferme la naissance de la première ville FRANCOPHONE de l’ Amérique ! Céline Dion est une artiste de calibre mondial , Céline Dion est un produit de chez-nous , Céline Dion chante merveilleusement en français mais hélas Célne est victime de l’attitude des petits canadiens français responsable de cette fête .
Lord Durham avait probablement raison , nous sommes collectivement un peuple sans colonne , sans histoire et sans culture ! Et encore une fois après le scandale des commandites et la nomination de Michaelle Jean voila maintenant l’ingérance du fédéral qui s’est mis le nez dans cette fête et qui a » encore une fois » acheté nos petits colonisés francophones !
Petit mot a notre PM Québécois :
Mr. Charest , pour enfin représenter lav rai nature des canadiens français je v ous propose de changer le » Je me souviens » sur les plaques d’immatriculation pour » On veux jusse awoire du fun » …………!!!!!
400e : L’Habitation de Québec ou ma cabane au Canada ?
Jean-Claude Pomerleau
Tribune libre de Vigile
mercredi 7 mai 2008 199 visites
Pour se faire une idée du sens de cette fête du 400e, il faut se demander ce qui s’est passé en 1608 et qui soit en lien avec 2008. Simple, il ne s’est rien passé d’autre en 1608 que le fait que M Samuel de Champlain a érigé l’Abitation de Québec. De quoi s’agit-il ? Et en quoi sommes-nous en continuité avec cet ACTE fondateur ?
L’Abitation de Québec.
« Comme noyau du peuplement, habitation sera la résidence de celui qui y commande et de tous ceux qui y travailleront… » (1). Il s’agit donc d’une place (forte) ou siège le pouvoir avec mandat et capacités logistiques et techniques de faire l’occupation et la mise en exploitation du territoire. En terme géopolitique il s’agit d’un ÉTAT !
M Samuel de Champlain a donc fondé l’État du Québec. Et le fil conducteur de ces 400 ans d’histoire c’est l’édification de cet État du Québec. Le seul état où nous sommes majoritaires et sur les assises duquel nous pouvons assurer notre pérennité comme peuple français en Amérique.
Voilà ce que veulent nous faire oublier ceux qui participent au détournement de la Fête du 400e : le pouvoir de l’état canadien qui nous a annexés, allié avec ces petits marchands et notables d’une ville garnison, qui font leur pain et leur beurre avec les forces d’occupation. (Le mystère du Village de Québec il est là: ces gens vivent de la rente du statu quo.).
Aider par « Crossette comunication »: Je me souviens …de rien. .
Ils veulent nous faire passer l’Habitation de Québec pour ma cabane au Canada !
Jean Claude Pomerleau
400e : L’Habitation de Québec ou ma cabane au Canada ?
Pour se faire une idée du sens de cette fête du 400e, il faut se demander ce qui s’est passé en 1608 et qui soit en lien avec 2008. Simple, il ne s’est rien passé d’autre en 1608 que le fait que M Samuel de Champlain a érigé l’Abitation de Québec. De quoi s’agit-il ? Et en quoi sommes-nous en continuité avec cet ACTE fondateur ?
L’Abitation de Québec.
« Comme noyau du peuplement, habitation sera la résidence de celui qui y commande et de tous ceux qui y travailleront… » (1). Il s’agit donc d’une place (forte) ou siège le pouvoir avec mandat et capacités logistiques et techniques de faire l’occupation et la mise en exploitation du territoire. En terme géopolitique il s’agit d’un ÉTAT !
M Samuel de Champlain a donc fondé l’État du Québec. Et le fil conducteur de ces 400 ans d’histoire c’est l’édification de cet État du Québec. Le seul état où nous sommes majoritaires et sur les assises duquel nous pouvons assurer notre pérennité comme peuple français en Amérique.
Voilà ce que veulent nous faire oublier ceux qui participent au détournement de la Fête du 400e : le pouvoir de l’état canadien qui nous a annexés, allié avec ces petits marchands et notables d’une ville garnison, qui font leur pain et leur beurre avec les forces d’occupation. (Le mystère du Village de Québec il est là: ces gens vivent de la rente du statu quo.).
Aider par « Crossette comunication ». Don le slogan est :Je me souviens …de rien. .
Ils veulent nous faire passer l’Habitation de Québec pour ma cabane au Canada !
Jean Claude Pomerleau
Je me doutais bien qu’on sortirait quelque chose à propos de Céline Dion qui passe juste après la performance de Sir Paul McCartney. Si l’inverse s’était produit comment aurait-on réagit? Mieux ou pire? Dans les deux cas, il est fort probable que Céline aurait quand même été déclassée avant même qu’elle ne produise son spectacle.
Les québécois ont horreur du mot quétaine. Pourtant ils font preuve de quétaines hors du commun en voulant comparer deux personnalités aussi forte l’une que l’autre mais fort différentes à la fois. Souvent c’est la différence qui démontre qu’on peut rester soi-même tout en étant foncièrement original. Ce phénomène s’appelle « osmose » ou autrement dit le SOMMET. Cela n’enlève rien aux protagonistes, au contraire cela les honore parce qu’ils gardent chacun et chacune leurs particularités.
Il est vain de discourir sur ce que Céline dira ou fera sur son show. Cela lui appartient d’abord en tant qu’artiste renommée. C’est son droit aussi de faire des extravagances vocales ou même de la comédie si elle en a envie. Céline est assez mature pour « sentir les choses », elle sait d’instinct comment se comporter à ces moments-là. Céline est une grande dame à présent après toutes ces années dans le métier, cela n’est pas rien!
On a reproché à Céline bien des choses à commencer par sa double personnalité. Elle joue glamour avec les américains mais elle fait aussi très bergère pour la francophonie et les québécois. C’est ça son génie à elle! Cela aussi c’est son droit. Socialement et artistiquement Céline s’est démarquée des autres avec élégance et conviction. C’est surtout cela que les quétaines lui reprochent le plus. De plus, ils sont cruels, jaloux et insolents. Si au moins ils avaient un peu de tact, ils laisseraient Céline vivre pleinement sa vie de femme et de mère comme elle l’entend. C’est son droit le plus strict. Qu’on se le dise!
Ce serait souhaitable qu’il puisse exister un climat de confiance au Québec qui ferait qu’une fête, un concert, un évènement quelconque ne provoque pas chez les « nationaleux » un profond sentiment de « colonisé ».
Tout est regardé à travers la lorgnette nationalisante et tout doit être interprété selon son apport au mouvement. Tout ce qui touche au Canada est suspect par définition. Si le fédéral subventionne c’est toujours perçu comme de l’ingérence, s’il ne subventionne pas, alors là c’est perçu comme un affront aux Québécois qui doivent aussi payer des impôts fédéraux mais qui ne reçoivent rien en retour.
Mme Legault semble incapable d’accepter que les Québécois ont librement choisi leur maire et doivent maintenant vivre avec même si elle ne partage pas son sens de l’histoire.
Je résumerais ma pensée par, l’esprit festif a drôlement pris le dessus dans cette histoire et vous nous faites un très bon résumé de toute cette grande foire qui a carrément raté le rendez-vous historique.
Le problème réside aussi dans ce que j’appellerais un manque de culture de la part des organisateurs et trop souvent cela se manifeste quand les bonzes du milieu touristique prennent les rênes d’un évènement.
Nous aurions pu participer à une grande fête de la musique et des arts de la scène québécoise de deux ou trois jours avec plusieurs scènes, des créations originales consacrées à notre histoire, de la bouffe, etc. Cela aurait aussi été festif mais moins glamour pour la visibilité de la ville.
Un autre rendez-vous manqué.
Daniel Beauregard
Madame, ce que les historiens diront des fêtes du 400e c’est : « Dieu merci, les péquistes n’étaient que le tiers parti! » Parce qu’à lire les commentaires ici et ailleurs, il est clair que ce qui ne passe pas, ce n’est pas Sir Paul McCartney, ni même l’absence de références au passé, mais bien le fait qu’ils ne contrôlent pas les événements afin de les détourner en une grande célébration de l’option indépendantiste, comme si le 400e de Québec n’était qu’une autre Saint-Jean-Baptiste!
Quant aux coûts, la saison des festivals montréalais coûtera combien aux contribuables du Québec?
Parlant de ça, où sont donc les Curzi, Lemay et Turp pour dénoncer le fait qu’au cœur même de la deuxième plus grande ville française du monde, à quelques stations de métro du Plateau, se déroulera le Festival Osheaga, presque exclusivement in english?
Si McCartney a apporté de la visibilité à Québec et au Québec dans le monde c’est quoi le problème! Je l’ai vu le spectacle sur les plaines assez proche de la scène. Suis je un colonisé pour cela? Le spectacle était excellent! Voilà le spectacle d’un des chanteurs et musiciens phare du 20 ème siècle en musique populaire! Le mouvement manifesté par P.Curzi est l’une des grandes gaffes des souverainistes dans les dernières années.
C’est que le noyau du problème n’est pas un concert très important mais l’un des événements des célébrations parmi d’autres. Le noyau du problème c’est le refus de faire une célébration générale à caractère historique qui situe Québec comme berceau de l’Amérique française. Seulement le Moulin à image de Robert Lepage relativement en tient compte tout comme les animations et les expositions du Centre de la Place royale tout comme le 3 juillet le spectacle devant le parlement en a tenu compte.
Le spectacle en octobre du Cirque du soleil en plein sommet de la francophonie en tiendra t’il davantage compte? Et puis ce refus de manifester le fleur de lys dans les affiches du 400ème tout comme le bleu et le blanc du drapeau québécois est le résultat à la fois des conservateurs et des libéraux provinciaux. À Québec, une affiche parallèle: Québec 1608-2008 avec les fleurs de lys exprime une dissidence envers la neutralisation de la fête. Ceci dit McCartney ou *Céline Dion ne représente pas le caractère politique du 400ème. C’est peut être vrai en première partie dimanche soir pour une Pascale Picard qui ne chante presque qu’en anglais comme une chanteuse américaine! Mais McCartney lui l’a montré notre drapeau bleu et blanc davantage que les autorités officielles du 400 ème.
Sur le fond nous sommes divisés et aliénés politiquement mais ça ne date pas d’hier.
*Céline Dion: elle connaît une dimension francophone et anglophone.
Tout d’abord rectifions vos ERREURS FLAGRANTES (voulues??)
a) C’est la fête de la VILLE DE QUÉBEC! Même si de tout côté on a voulu récupérer l’évènement pour sa petite clique politique! Pas la fête de l’intégrisme francophone! Ou du nombrilisme ethnique!!! Ou du Canada! La fête de la VILLE de Québec.
b) C’est Jacques Tanguay grâce aux profits réalisé par son Tournoi Mondial de Hockey qui a founit les millions nécessaire pour faire venir l’auteur-compositeur le plus populaire de tous les temps (Guiness Record).
Je suis heureux que la contreverse a montré aux citoyens le vrai visage des intégristes nationalistes. Ces gens adorent « leur idée du Québec », mais méprisent les citoyens qui composent le Québec, et leurs goûts. Personne ne méprise autant les citoyens québecois que Pierre Falardeau, celui qui ne sait même pas parler français….pour lui nous sommes des caves, individualistes, colonisés qui osent aimer être nord-américain…il nous MÉPRISE TOTALEMENT! Il voudrait que l’on devienne AUTRE CHOSE …qui irait bien avec SON IDÉE du Québec.
Dejà leur loi 101 nous a dit que les parents québécois sont des caves qui ne peuvent choisir eux-même ce qui est bon pour leurs enfants. C’est une une loi ULTRA PATERNALISTE qui a suspendu nos droits individuels (close nonobstant) digne des république de bananes. Et cela pour nous OBLIGER à fréquenter des écoles qui n’enseignent ni l’anglais, ni le français de façon convenable. Car c’est vers cette ornière que nos jeunes sont poussés par la loi 101 Maintenant ils veulent nous dire qui on doit iniviter quand on fête une ville…une autre exemple d’ULTRA PATERNASLISME. Mais les citoyens sont si caves qu’ils ont besoin de ces ayathollas qui possèdent LA VÉRITÉ…qu’Ils voudraient IMPOSER!!
Quel mépris!!!
Nous , les millions de totos colonisés qui aiment les Beatles ou Celine Dion, nous nous souviendrons de votre mépris aux prochaines élections.
Car il est évident que si nous vivions sous un état péquiste, avec M.Curzi comme ministre de culture, nous n’aurions JAMAIS pu avoir le concert du Beatle à Québec. M,Curzi, comme Goebble, Staline, Castro et cie…croit que les arts doivent être inféodés à la politique. Nous l’avons échappé belle lors des deux référendums avec questions piège (théorie Parizeau de la cage à homard).
Maintenant nous savons que vous méprisez les femmes au foyer (Yvettes), les ethnies, les gens d’affaires, et les millions de québécois totos colonisés qui aiment les Beatles et Celine Dion….c’est pour qui votre pays? Uniquement pour les intégristes qui ont fait leur profession de foi à votre RELIGION NATIONALITE? On en VEUT PAS de votre état intégriste, est-ce assez clair?
Avez-vous remarqué qu’aucun musicien Québécois n’a craché sur les Beatles? 80% des artistes québécois ont eu le goût de créer grâce aux Beatles; Valiquette, Séguin, Beau Dommage etc… Ferland a dit que sans les Beatles il n’y aurait pas eu Jaune…et nous serions encore avec nos chansonniers aux filets de pêche et bouteille avec chandelle…Les musiciens savent l’importance IMMENSE des Beatles dans la culture mondiale. Car les arts, comme les science n’ont PAS DE FRONTIÈRES.
Comment un petit comédien de troisième classe comme M.Curzi peut-il s’attaquer à un GÉANT comme Paul McCartney? Pour qui se prend-il?
Pour garder un minimum de crédibilité Mme Marois devra l’exclure du PQ, ou au moins lui enlever la compétence (sic) de critiquer en culture.
Nous les citoyens méprisés , NOUS NOUS SOUVIENDRONS! Il faut en finir avec ceux qui ont remplacé les curés pour vouloir nous dicter ce que nous DEVRIONS faire!!
VIVE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE! VIVE LES ARTS LIBRES!
Les débats «virils» ne m’ont jamais fait peur et la liberté d’expression est une chose précieuse. Mais le respect est également une valeur dans les débats que j’aime honorer.
Je crains fort que le dernier message de monsieur André Michaud heurte de front cette valeur.
La critique de mes propres billets ou d’une idée, d’un mouvement ou de ses porte-parole est une chose. Mais de comparer un député démocratiquement élu dans une société parfaitement pacifique, quel qu’il soit et quel que soit le parti auquel il appartient, à deux des pires meurtiers de masse du XXe siècle, ce n’est plus un débat.
Lorsqu’on écrit que «M,Curzi, comme Goebble /sic/, Staline, Castro et cie…croit que les arts doivent être inféodés à la politique», on quitte le débat d’idées pour un terrain très, très miné.
Je tiens à des échanges respectueux. Sur ce blogue, à de très rares exceptions près, c’est une valeur partagée par les membres qui s’y expriment. Comme je l’ai déjà écrit dans un billet, j’apprécie et admire la qualité des interventions ainsi que celle des débats qu’entreprennent les membres entre eux dans ce blogue.
Monsieur Michaud est le bienvenu sur ce blogue. Mais je crois que la plupart des membres, et moi-même, apprécieraient que les idées soient exprimées sans confondre un débat d’idées démocratique avec les régimes totalitaires nazi et stalinien, responsables conjointement d’un des pires carnages de l’histoire humaine.
Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à lire le commentaire de M. André Michaud (ci-dessus). Je crois qu’il s’agit là de l’exemple parfait d’un texte qui mélange tout, faute de saisir la problématique qui lui cause de l’urticaire.
Je ne connais personne qui est en désaccord avec M. Michaud lorsqu’il soulève le fait incontesté que les Beatles ont opérés une véritable révolution musicale à l’échelle de la planète. Et je crois que tous se réjouissent du fait qu’il y en ait encore un des quatre qui puisse encore nous transmettre cet héritage in vivo. M. McCartney est l’un des plus grand musicien vivant sur cette planète, et en plus, un excellent ambassadeur pour faire rayonner la culture de son pays.
Aussi, selon M. Michaud, l’instinct de conservation, cette volonté de vouloir se perpétuer dans l’avenir en tant que francophone d’Amérique, serait un indicateur infaillible de notre allégeance politique. Impossible, selon M. Michaud, d’être libéral ou adéquiste si on a à cœur de préserver notre culture, ou encore, si on est porté à dénoncer les gestes politiques qui viennent miner cette culture!
Dans toute société, il est normal que tous n’aient pas les mêmes perceptions et réflexes. Lorsqu’on voit, par exemple, un rouleau compresseur à l’horizon s’en venir vers nous, certains choisiront de courir au devant pour monter à bord et ainsi se sentir plus fort. D’autres s’aplatiront d’eux-mêmes bien avant l’arrivé du mastodonte, pour qu’une fois arrivé, on ne soit identifié comme l’un de ceux qu’on veut abattre. Enfin, il y en aura qui choisiront de rester debout en espérant barrer la route à cette machine destructrice. Mais bien sûr que ces derniers auront tords s’il y a trop de leurs confrères qui choisissent l’une ou l’autre des deux premières options.
Enfin, j’en profite moi aussi pour lancer une bonne flèche aux Archambault, Curzi et compagnie pour s’être aplatis aussi honteusement que rapidement, lorsqu’ils se sont aperçu que leur position n’avait pas l’air de plaire aux journaux anglophones. C’est de bonne guerre de nous traiter de xénophobes lorsqu’on ne fait qu’afficher notre droit d’être et de persister dans le temps, mais nous n’avons pas à nous aplatir pour faire plaisir à qui que ce soit. Nous devons plutôt travailler plus fort pour expliquer la légitimité de nos droits.
Enfin, je tiens à vous féliciter, Mme Legault, pour être une des rares journalistes à ne pas s’être aplatie dans ce débat.
Au fond c’est un débat entre les libertés individuelles et les idéologies (religieuses, nationalistes…) dominant les libertés individuelles.
Je n’ai pas dit que M,Curzi est un nazi, mais qu’il croit que les arts doivent être inféodés à la politique , ce que croyait aussi ces gens et les gauchistes. Moi je crois que les arts doivent être libre et non inféodés à des idéologies.
Le commentaire de Mr. Michaud exprime clairement la démagogie des canayens franças ! Mc Cartney au Québec , mais oui pas de problème , dans le cadre des festivités du 400 iem ? NON !
Awouère du fun ? Oui je suis pour !
A n’importe quel prix ? Non !
Tant qu’a l’allusion a Gobble et cie , rien de nouveau ! Les Richler , Galganov , Jonhson et autres d’Alliance Québec ont utilisé cette stratégie a profusion ! Par contre venant d’un canadien français ( ici je n’ose pas utilisé le mot québécois ) c’est abberant !
Votre idée est claire, monsieur Michaud. Et je vous remercie de l’avoir exprimée à nouveau de cette manière.
Cela étant dit, on ne tranchera sûrement pas ici, ou ailleurs (!), ce débat entre libertés individuelles et «idéologies».
Mais je serais surprise d’apprendre que Pierre Curzi partage une telle croyance. Sa sortie contre la venue d’un artiste «anglais» pour le 400e-, et celle d’autres – dont un chroniqueur de La Presse pourtant peu connu pour quelque «idéologie» que ce soit -, était sûrement mal avisée et non fondée.
(C’est quand même assez ironique qu’un des signataires de la mini pétition adressée à McCartney était aussi un certain Claude Morin, pas un «idéologue», si je puis dire, mais un ancien informateur payé de la GRC. Enfin, si c’est bien ce même Claude Morin…)
À mon avis, le tout trahissait plutôt une grande fatigue face à un 400e vidé de son sens historique, et l’ex-Beatle en est devenu le bouc-émissaire aux yeux de très peu de gens, dans les faits. Comme le notent d’autres membres sur ce blogue, qu’il ait apporté une «visibilité» à l’évènement aura sûrement été une bonne chose en soi.
Je me trompe peut-être, mais il me semble que si le 400e avait pris la forme d’une véritable commémoration historique dans la majeure partie de sa programmation et dans sa facture esthétique, la venue de Paul McCartney n’aurait soulevé aucune polémique. Au contraire!
Et je ne pourrais être plus d’accord avec M.Beauregard lorsqu’il écrit que «le problème réside aussi dans ce que j’appellerais un manque de culture de la part des organisateurs et trop souvent cela se manifeste quand les bonzes du milieu touristique prennent les rênes d’un évènement.»
Mais, c’est l’été, et les «fausses» polémiques vendent des journaux…
J’ajouterai seulement que si le problème réside AUSSI dans le manque de culture de M. Labeaume et des membres de la Société du 400e, il ne faudrait pas non plus sous-estimé qu’hormis le spectacle de McCartney, il y a eu, en effet et clairement, une «canadianisation» du 400e de la part de nos «notables» municipaux, provinciaux et, évidemment, fédéraux.
On a parlé du manque de culture des organisateurs. Je ne peux que souscrire à cette remarque\accusation. Où étaient les artistes représentant la culture classique : opéra, danse, chant chorale, etc.
Il n’y en avait que pour le populaire. Je veux bien. Moi aussi j’aime le populaire, mais je consomme aussi du classique, du « culturel « . On en a pas eu.
Cette absence me défrise d’avantage que la présence d’artistes anglophones. On a oublié tout un pan de notre société. Il y a un os dans le » Nous « . Dans toute société il y a des strates. Celles du sommet ont été laissées pour compte. Bravo!
Comme la plupart des citoyens ordinaires, j’ai été sidéré par la réaction hostile et même menaçante chez certains, de ceux qui se sont insurgés contre les propos tenus affirmant que la fête de la fondation de Québec avait été détournée de la célébration de ses racines au profit d’une autre histoire que la sienne. Certes, la ville de Québec ne fut pas que française au cours de son histoire. Elle fut même conquise et britannique durant de nombreuses décennies, occupée militairement jusqu’à une époque encore relativement récente, mais il n’empêche qu’elle est et qu’elle demeure le symbole d’une présence francophone en Amérique et que la langue de ses habitants est le français pour la quasi totalité de ceux-ci.
Pour faire comprendre à ses détracteurs qui ont vu cette fête du 400e de Québec comme étant l’occasion de fêter toute l’histoire du Québec et même davantage, toute la portée de leur incohérence, demandons-nous, si pour fêter l’anniversaire de fondation d’une ville phare du Canada anglais, les organisateurs ayant eu la brillante idée d’y dépêcher une vedette mondiale francophone pour y offrir une prestation uniquement en français, ce que pourraient être les réactions des personnes concernées. Ou encore pour poursuivre dans la veine de ce cas de figure, ce que seraient celles des américains qui pour fêter la fondation d’une ville symbolique de leur indépendance, si d’autres organisateurs demandaient à une vedette typiquement britannique de tenir le premier rôle. Ici comme là, des amateurs ne bouderaient pas leur plaisir et se montreraient courtois, mais n’y auraient-il pas quand même des voix qui s’élèveraient au-dessus de cette foule pour faire remarquer que leur fête leur appartient d’abord et avant tout. Poussons même la comparaison encore plus loin pour se questionner sur ce que serait la pertinence de demander à une vedette de France, de préférence normande, de venir fêter la fondation d’une ville représentant la libération culturelle anglaise aux dépens des envahisseurs normands, et de le faire uniquement en français. La diplomatie britannique elle-même, pourtant la plus nuancée sur la planète en perdrait certainement son latin.
Alors, de grâce, que les hypocrisies soient nommées pour ce qu’elles sont et que les mots servent à dire les réalités sans que certains se sentent obligés de les détourner de leur signification.
C’est apparemment en août pendant la fête de la Nouvelle France que le caractère historique du 400ème prendrait son « envol » d’après ce que j’ai appris cet après midi. C’est peu de choses et bien peu publicisé depuis mai.
Publicisé à été avec McCartney et C.Dion, l’expo du Louvre à Québec, mais voilà bien l’exemple d’une exposition qui n’a rien avoir avec l’histoire de la Nouvelle France. L’ouverture au monde par la musique ou par l’art du Louvre n’est pas un problème si ce n’est que la composante locale essentielle qui donne sens au 400ème est devenu secondaire au nom d’un faux apolitisme qui tout au contraire est absolument politique. Déplorable néanmoins le manque de nuances de *patriotes québécois qui s’en sont tenus à un aspect plutôt que de regarder le tout qui détermine que des autorités veulent fêter la ville davantage que la nation. Je suis d’accord avec vous là dessus J.Legault.
Quant à la position hyper libertaire de certains ici, ils devraient savoir jusqu’à ce jour qu’aucun citoyen apatride n’a jamais vu le jour dans le monde. La pureté individualiste ou néolibérale est aussi une forme d’intégrisme. L’obligation des assurances privées pour se soigner aux É.U dans une société inégalitaire n’est pas plus neutre et indolore que les horreurs politiques rencontrées au 20ème siècle indépendamment du niveau de gravité constaté. Dans la réalité sociale, tout ne se réduit pas au « devoir de mémoire » envers les goulags et la shoah. Problèmes sociaux, nationaux, environnementaux et multiples existent et de tenter leur déni au nom d’une supposée supériorité du libéralisme relève d’un parfait aveuglement.
*patriotes québécois: ces mêmes individus qui à Québec et précisément dans le vieux Québec font flotter des drapeaux fleurdelisés sur leurs balcons de maisons ou d’appartements privés afin de rappeler le vrai sens du 400ème. Hommage envers leurs actes qui à travers le symbolisme manifeste une résistance à l’affichage subliminal du 400ème.
M.Audet vous auriez un peu raison si le spectacle de McCartney avait été le seul évènement important marquant la fête de Québec.
Aussi, s’il existait une « vedette mondiale francophone » ayant le même rayonnement que les Beatles et Paul McCartney, je pense que celle-ci aurait été la première invitée à Québec. Votre comparaison ne tient pas la route et votre indignation est mal placée. Moi je trouve qu’il eût fallu inviter des artistes Québécois en première de Sir Paul qui chantent en français tout au moins au lieu de se contenter des artistes locaux chantant en anglais.
Mme Legault défend M. Curzi comme s »il était notre chef d’état alors qu’il s’agit d’un député de troisiéme parti avec à peine 2 ans d’expérience. Elle est incapable d’admettre qu’il s’est mis les pieds dans les plats avec sa sortie un peu trop « nationaleuse ». Une autre grosse tempête dans un verre de pipi qui n’a pas réussi à fouetter les ardeurs souverainistes. Better luck next time!
M. McCartney est sans doute l’un des bons artistes que l’on peut voir à Québec cet été. D’accord, la ville accueille aussi Les Misérables et une série d’événements qui jouissent d’un certain pittoresque, mais peut-on vraiment dire qu’il y a tant de festivités que ça? C’est sûr que le budget de 100 M$ qui est venu gréer la ville d’un tas de nouveautés n’a pas l’air d’avoir été gaspillé, malgré qu’on peut se surprendre qu’il serve à fêter toute la ville, qui a une certaine taille, pendant un an.
Vous parlez d’un événement qui n’a pas « réussi à fouetter les ardeurs souverainistes », et pourtant il en a peut-être soulevé des plus strictement nationalistes, au risque de faire ressortir un mot un peu péjoratif des placards. Votre notion de « nationaleux » semble différer de celle que j’ai de « nationaliste », mais je n’ose pas vraiment m’avancer sur ce terrain. On a en effet entendu tout un chacun s’indigner dans la presse, un peu partout où leur voix pouvait se faire entendre, mais je ne saurais prétendre que ces gens-là ne soient pas de vrais patriotes. L’ironie est que je suis aussi, des fois, un peu « vieux jeu » à mes heures et que je ne sais pas trop pourquoi le show de l’ex-Beatle dérangeait tant que ça. Me semble qu’avec cet argent-là… s’ils voulaient vraiment faire un gros show, ils auraient pu monter un « Starmania : le retour » ou quelque chose comme ça…
Nationalisme: Exaltation du sentiment national; attachement passionné à la nation à laquelle on appartient, accompagné parfois de xénophobie et d’une volonté d’isolement. (Petit Robert)
Nationaleux: voir définition de nationalisme et remplacer parfois par toujours.
Patriotisme: Amour de la patrie; volonté de se dévouer, de se sacrifier pour la défendre, en particulier contre les attaques armées. (Petit Robert)
Afin de qualifier de patriotes ceux qui protestent la venue de McCarney, il faudrait trouver une nouvelle définition ou bien accepter que sa venue constitue une sorte de menace à la patrie. Personnellement je trouve que le qualificatif de nationaleux est plus juste.
« le pouvoir de l’état canadien qui nous a annexés, allié avec ces petits marchands et notables d’une ville garnison, qui font leur pain et leur beurre avec les forces d’occupation. (Le mystère du Village de Québec il est là: ces gens vivent de la rente du statu quo.). » JC Pomerleau
Mon Dieu, forces d’occupation, ville garnison, sommes-nous en 1808 ou en 2008 ? M. Pomerleau semble être dans une bulle historique d’un passé lointain. Comment peut-on prendre au sérieux de telles affirmations tout en respectant le droit de l’individu à ses opinions?
….M. McCartney est sans doute l’un des bons artistes que l’on peut voir à Québec cet été…..Auclair
Correction….bons artistes has-been….Allez voir les vidéos des McCartney sur youtube des années ’80 par exemple, vous verrez la différence.
McCartney est un vieux fini, à la voix chevrotante et il devrait passer à aut’chose, laisser la place aux jeunes. Ceux et celles qui ont trouvé ça bon ont les oreilles bien bouchées.
M. Lépine, vous détournez sciemment le sens de ma comparaison, tout comme l’ont fait à leur profit tous ceux que la question du fait que les Québécois est une nation dérange, même si ce fait leur a pourtant été reconnu par les instances fédérales suprêmes de ce pays qu’est le Canada. Il ne s’agissait pas de ma part de m’en prendre au talent de celui que vous estimez incomparable, au point de ne pouvoir même pas avoir l’idée de lui trouver un remplaçant sur toute cette planète qui aurait pu le faire en français. Je respecte l’aveuglement des fans sincères, mais n’en trouve pas moins que cette star a un lustre quelque peu terni par les ans et dont les compositions remontent déjà à un passé révolu. Que dirait Jonh Lennon de ce spectacle s’il était encore de ce monde ? Qu’il oublie facilement de rendre à César ce qui est à César ? Qui sait..
Par contre, vous oubliez dans ma comparaison tout ce qui vous dérange, comme le fait que l’Angleterre fut un jour conquis par les Normands et obligée de se mettre au français, des traces en étant encore visibles chez sa noblesse et sa gentry contemporaines. Le fait que des gens qui furent aussi un jour obligés de plier sous la couronne britannique et qui s’en libérèrent, soit les Américains, cela aussi vous l’oubliez à votre profit.
En conclusion, je le répète, c’est votre comparaison à vous qui ne tient pas la route, car elle oublie de prendre assez de recul pour embrasser l’histoire.
M.Audet,
C’est pas moi qui aime ou aime pas McCartney, ça n’a aucun rapport. Il jouit d’une popularité mondiale presque incomparable, c’est tout ce que je dis. Il me semble que c’est de l’évidence même. C’est pas moi qui l’ai choisi! Mais nommez-moi donc quelques artistes francophones qui jouissent d’autant de popularité mondiale, s’il en existent, pourquoi n’ont-ils pas été invités?
Remonter à la l’invasion normande (1066) et à la conquête (1759) me semble un peu exagéré pour se scandaliser d’un concert rock un soir de juillet.
Ceux qui n’ont rien à dire d’intelligent polluent les blogues et forums.
Deux exemples ici de leur argumentation réduite à l’état de pure opinion.
-Les nationalistes sont réellement ou potentiellement xénophobes ou racistes. Tout est dit.
-*McCartney est fini, passé date, plus un chanteur brillant mais une antiquité. Tout est dit.
Cela ce sont des jugements, l’équivalent d’une lapidation mais exprimé par des mots.
Ces opinions lapidaires même en respectant syntaxe et orthographe sont nulles. Le texte de *Fleur de Lys bourré de fautes exposé de façon méprisante par André Pratte vaut bien davantage que ce type d’opinions de mauvaise foi. Fleur de Lys lui argumente sont point de vue beaucoup plus.
*McCartney: Marc Audet n’est essentiellement pas visé dans ce passage.
*Fleur de Lys: Pratte a voulu dénoncer la fermeture des souverainistes en tentant de montrer que plusieurs de ceux ci ne sont même pas en mesure de bien s’exprimer en français. En même temps, Pratte aura tenté par son petit édito de réalimenter un état d’infériorité culturel au Québec.
Mon nouveau voisin m’avait proposé de m’amener dans son beau char neuf au fameux concert de Sir Paul dimanche passé. J’ai préféré décline rpour aller à la fête d’une amie et jouer à la pétanque sous en auvent. Même si je connais la -plupart de schansons des Fab Four en bonne post- boomeuse, le barouf qu’on fait sur Qébec et le 400ème commence à mae les gonfler. D’autant plus qu’on est pas sûr de la date exacte de fondation d’après desfouilles récentes, infos vite renterrées attestent que c’éatit antérieur. D’autant plus que le pauvre Stadaconé (sans déconner!0 et se sfistons se sont fait arnaquer et même enlever par deux fosi plutôt qu’une.
D’autant plus que c’est un protestant très occulté dans l’Histoire (Pierre Du Gua du Mont) qui a financé toute la patente , mais vite supplanté par ce parano de Champlain qui préféré laissé crever la moiité de son équipage plutôt que de boire la décoction d’Anneda (Thuya occidentalis), proposé ap rles « sauvages » qui les aurait pourtant tous sauvé du scor(e) but!
D’autant plus que la reine-nègre a fait des flonflons à La Rochelle au nom du grand Canada fondateur et que Harper a harponné l’évènement au vol à coup de propagande , de $ et de drapeaux(c’était quoi déjà, les commandites?).
Peut-être que c’est bien vrai que le 400ème est bien l’année de la fondation du Canada et que ces renégégats de Français « lâcheux » n’ont pas perdu qu’une bataille . Ainsi , il est légitime que ce soit un ambassadeur d’our Majesty qui vienne ici récolter les plus beaux lauriers…Heureusement que ça a au moins couiné un petit peu du côté de ceux qui se souviennent vraiment! Cré Falardeau, toujours d’attaque, heureusement!
Pôv ‘Céline , même désavouée par ses pairs (père?). Enfin, on a l’habitude de ça ici…
Allez , je retourne sur You Tube écouter le discours du 24 des Loco, tellement inspirant!
Sympa, Josée, que vous rétorquiez au fur et à mesure…on vous suit et on vous lit attentivement, rare polémiste femelle qui a du contenu! Thank U!
Une importée allumée…
M. Lépine,
D’accord, nous ne savons pas si vous aimez ou non Sir Paul, mais vous aimez beaucoup ceux qui se sont servi de lui, de sa notoriété et de son talent, pour leurs propres avantages à eux et qui n’ont rien à voir avec l’art. Par ailleurs le talent ne se mesure pas avec la cote de popularité d’un artiste. Le fait que vous soyez dépourvu quand il s’agit d’identifier le talent chez les artistes francophones prouve votre éloignement de cette culture pourtant bien vivante. Rien de plu, mais rien de moins.
Par ailleurs, votre ellipse concernant mes arguments historiques et votre volonté de l’ignorer sciemment montrent que ceux-ci ont bien plus de poids que ce que vous semblez croire. Pour vous l’honneur d’être souverain et libre ne vaut que lorsqu’il concerne les intérêts que vous défendez et que vous affirmez être les vôtres. Deux poids, deux mesures ou encore dit plus brutalement, de la mauvaise foi.
La venue de de Sir Paul en terre québécoise n’est pas le fruit du hasard. Pour sauver le bateau du 400ième qui allait s’échouer, les nouveaux organisateurs ont réussi avec plusieurs millions à attirer l’idole de toute une génération. Monsieur Laliberté et le Cirque du Soleil qui ont monté un spectacle sur les Beatles à Las Vegas ont sûrement joué un rôle important dans sa venue.
On attire une grosse vedette. On ajoute Cécile Dion. C’est la fête, la fête… La fête de quoi? Je ne m’en souviens pas.
« The show must go on ».
Saviez-vous que sous le régime colonialiste français seuls les arts religieux étaient autorisés pour les cerfs du seigneur! Dans ce temps les arts étaient inféodés à l’idéologie religieuse catholique . Pas question de bibliothèque non plus… Pour le clergé catho, les arts libres = Décadence!
L’arrivée du régime colonialiste anglais a libéré les arts. La première bibliothèque fut ouverte par les anglais à Québec .Le théatre fut enfin autorisé..etc . Et seul les gens qui tenaient absolument à vivre sous la botte du clergé catholique ont continué à être inféodés au clergé catholique. D’ailleurs même dans les années 1920 ma mère, bonne catholoque, devait se cacher pour lire Les 3 mousquetaires… pendant que chez les anglo on pouvait lire sans être excommunié!
On connait l’amour du clergé catho pour la grande noirceur. Cette noirceur n’a pu continuer que grâce à la complicité des nationalistes ( comme Duplessis ) qui considéraient que la langue française et la religion catholique étaient la base de notre « nation ». Donc les arts devaient être inféodés à ces deux idéologies (religieuse et nationaliste). Le Refus Global dénoncait d’ailleurs cette noirceur religio-nationaliste.
Les citoyens du Québec ont réussi dans les années 60 à se libérer du clergé catho et des nationalistes/passéistes de l’Union Nationale. À partir de ce temps les arts ont pu se libérer . On a compris que les arts ne doivent pas être inféodés à des idéologies, sinon ça devient de la PROPAGANDE!
M.Curzi croit que quand une ville du Québec se fête , les arts doivent être inféodés à l’idéologie nationaliste. C’est un retour à la grande noirceur et aux arts PROPAGANDE! Comme si tout ce qui est anglo est mauvais, et tout ce qui est franco est bon!!! Comme si les anglais n’avaient pas contribué à l’essor de la ville de Québec !!!!
Saviez-vous aussi que c’est un anglais, Lord Dufferin qui a sauvé la vieille ville? Au alentour du 300iè des francos de Québec voulaient détruire les vieilles fortifications pour que l’on ressemble plus à l’amérique moderne. On accusait les anglais de nous forcer à vivre dans le passé…!!! C’est Lord Dufferin qui a empêché ce massacre du patrimoine. Sans la vieille ville et ses fortifications JAMAIS Québec ne serait venu ville du patrimoine mondiale, et JAMAIS elle n’aurait attiré tant de touristes..Lord Dufferin a sauvé notre patrimoine architectural et urbain. Le 400 n’aurait jamais été aussi bien sans lui!
Je vous conseille aussi de lire les écrits de notre premier historien scientifique non inféodé à des idéologie; Marcel Trudel. Il nous fait une liste des nombreux avantages pour les citoyens de Québec de la venue des anglais; au niveau des droits individuels, des avantages économiques…. Il faut arrêter de voir notre histoire d’une façon ethnocentrique et teinté d’idéologie.
La vérité historique est plus complexe qu’une question de divins francos et méchant méchants anglos… ce que ne comprennent pas les gens de religion nationalistes enfermés dans leurs DOGMES basé sur l’idéologie plus que la RÉALITÉ HISTORIQUE!
La fête du rétroviseur. Voilà apparemment ce que d’ardents nationalistes biaisés aurait voulu que soit la célébration du 400e de la ville de Québec. Pourtant, à trop s’obstiner à regarder derrière soi, on risque de ne pas voir à temps ce qui se profile devant…
Un anniversaire, cela devrait toujours se fêter en fonction de l’avenir. Avec, bien sûr, une pensée à l’égard de ce qui fut – mais sans en faire une fixation quasi-maladive (comme certains…). Ce qui est passé appartient désormais aux livres d’Histoire et aux musées. Et ce qui devrait bien davantage nous intéresser en ce 400e, c’est de veiller à nous mettre au diapason du 21e siècle, de chercher à nous ouvrir sur le monde plutôt que de nous replier frileusement sur nous-mêmes.
À cet égard, qu’il ait pu y avoir une certaine « controverse » relativement à la venue de Paul McCartney s’avère un bien triste étalage de petitesse de la part de ceux qui en ont été responsables. Du nombrilisme tout ce qu’il y a de plus malsain et mesquin. Espérons ne jamais avoir à vivre dans un pays sous la férule de pareils bornés.
Quant à en rajouter, ce sera pour une autre fois. D’ailleurs, plusieurs des observations de M. André Michaud rejoignent ce que je pourrais moi-même dire. Et, comme beaucoup a déjà été dit suite à la mise-au-jeu de Mme Josée Legault, il me semble que nous sommes en 4e ou 5e supplémentaire depuis un bon moment et que la partie a assez duré…
Les cerfs du seigneur ??? Mon Dieu, nous v’là des cervidés inféodés au Seigneur!
Que fête-t-on précisément avec le 400ième de Québec ???
La réponse est ce qui nous divise tant. Péquistes, libéraux, bloquistes, communistes, conservateurs, nationalistes, nationaleux et cervidés.
a)La fondation de Québec ?
b) les 400 ans d’histoire de cette ville?
c) la fondation du Canada ?
d) un rassemblement nationaliste?
e) un rassemblement fédéraliste
f) on fête l’univers dans un grand élan d’amour vers le fleuve, père de la Nation?
g)on fête Michaëlle Jean, la descendante de Champlain?
h) on fête les vacances de la consrtuction ?
construction…
M. Michaud
Ceux qui croient que l’Histoire se résume à invoquer des faits et qu’il est possible de se retrancher derrière une objectalité (sic) de circonstances ont une vision bien courte de cette discipline. Qu’ils le veuillent ou non, une analyse historique adopte toujours le point de vue de quelqu’un, un angle d’attaque, une vision qui colore les faits recensés ou qui en commande la recherche. Il n’y a pas d’objectivité absolue en histoire qui demeure une science sociale. Ce n’est pas en invoquant la référence à un historien pour tenter d’étoffer son propos qui y changera quoi que ce soit.
Par ailleurs, tenter d’associer ceux qui s’opposent à votre point de vue à des conservateurs indécrottables est indigne. Ceux qui défendent la culture française et québécoise comme étant celle qui a marqué de son empreinte la ville qui célèbre ses 440 ans, sont aussi capables que vous de reconnaître qu’à l’époque de la Nouvelle-France, l’Angleterre était en avance d’une révolution sociale sur la France. Mais cette avance qui valait pour la métropole britannique ne s’est pas transmise à la colonie qui connut d’abord un régime militaire et où les privilèges des seigneurs furent confirmés par les vainqueurs à la condition qu’ils puissent s’en servir à leurs fins. Nous furent donc des coloniaux au sens le plus étroit du terme. Ne vous en déplaise, l’esprit français avait bien d’autres facettes dignes de l’avenir et nous sommes fort aise de vous le faire savoir aujourd’hui et cela sans que nous sentions le moindre besoin de nous en référer à une tradition britannique pour monter que nous sommes dans le coup.
Quant à vous M. Perrier, sachez que c’est justement l’avenir qui nous intéresse, nous qui défendons celui de la culture québécoise en terre d’Amérique et que ni la mesquinerie, ni le nombrilisme ne sont notre lot, ce qui dans votre cas n’est pas certain au regard de vos commentaires habituels qui montrent le peu de cas que vous faites du futur ou des problèmes qui dépassent la stricte individualité.
Tel que bien exposé par M. André Michaud, il me semble incontestable que les anglais aient laissé des traces indélébiles (loin d’être toutes négatives) dans notre histoire. Et je pense qu’encore aujourd’hui le peuple britannique en ait un qui peut avantageusement nous servir de modèle. À ce que je sache, rares sont les États qui appuient (financièrement) autant leurs artistes que la Grande Bretagne. Leur culture est très vivante, et ils ne leur viendrait même pas à l’idée d’inviter Johnny Holiday pour festoyer lors d’une quelconque célébration à connotation nationale ou historique. En somme, voilà un peuple fier et normal. Je crois que nous devrions nous en inspirer.
Nous avons au Québec plein d’activités à caractère international (Festival d’été de Québec, Festival de jazz, Francofolies, etc.) qui nous permettent d’avoir ce contact enrichissant avec les autres cultures de la planète, et je crois que nous sommes nombreux à s’en réjouir. Mais comment réagirions-nous si le clou des Francofolies était assuré par Bryan Adams? Sans enlever quoi que ce soit au talent de Bryan Adams, je crois que tout le milieu de la musique francophone éprouverait un inconfort bien senti. Mais pour les fans de Bryan Adams, on ne se priverait surtout pas d’aller l’applaudir.
Mais la bourde dont il est question ici, est celle commise par les organisateurs du 400e de Québec, et c’est justement parce que l’inconfort a été réel et bien senti que cette bourde n’aurait pas due avoir été commise. À ce que je sache, il n’y a encore personne qui s’est aventuré à démontrer le lien entre Paul McCartney et le 400e anniversaire de la capitale de la Nouvelle France en Amérique. Alors, si nos fiers organisateurs du 400e de Québec ont bien fait leur travail, peut-être seront-ils invités à prendre en charge l’organisation des Francofolies l’an prochain et que nous pourrons enfin clore cette fête au son de Bryan Adams!
Plus sérieusement, il n’y a pas lieu d’être moins fiers que les britanniques de notre culture, et lorsque vient le temps d’afficher notre fierté, de célébrer ce que nous sommes devenus, il n’y a vraiment pas lieu de s’appuyer sur ce qui fait la fierté d’un autre peuple. À moins qu’on veuille faire ombrage à notre culture…
NATIONALISME : Doctrine qui se fonde sur l’exaltation de l’idée de patrie ou de nation. Mouvement politique d’individus qui prennent conscience de former une communauté nationale en raison des liens:( langue, culture) qui les unissent. (Définition intégrale de ce mots par le dictionnaire Larousse 1983)
Curieux, Larousse contrairement à Robert cité plus haut, n’a pas jugé bon d’enrichir le sens de ce mots ‘nationalisme’ en rajoutant dans la recette de définition des qualificatifs comme ‘xénophobe’ et ‘isolement’ . Quoi qu’il en soit, ces deux derniers qualificatifs ne peuvent être interprétés dans la définition autrement que dans un sens de débordements isolés qu’il serait bien pernicieux d’étendre à tout l’édifice du mots ‘nationalisme’
Il n’y a donc aucune raison d’avoir honte de ce mots nationalisme, puisqu’il signifie essentiellement : (action, individus, conscience, communauté, langue et culture).
Quant au mots ‘nationaleux’ créé dans le laboratoire cérébral des gens malhonnêtes dont la tactique est de camouffler, coller sournoisement du mépris derrière un mots pour le rendre lépreux. Le but visé étant de surprendre, déséquilibrer, de provoquer un sentiment de culpabilité chez l’autre et dans les faits la manipulation fonctionne beaucoup.
On peut facilement observer ce phénomène destructif dans tous les aspects de notre société. Il y en a beaucoup des mots comme ça dans notre langue française du Québec qui se font expédier dans le dictionnaire tabou de la léproserie. Les québécois n’en finissent plus de se réajuster linguistiquement pour être présentables devant les porcs.
Ne nous laissons plus intimider par les menteurs, les malhonnêtes. Soyons donc dignes de notre dignité propre et souveraine. Ne nous agenouillons plus devant ce qui est plus petit que la dignité.
Ne nous retranchons pas derrière les dictionnaires pour définir les termes de ce qui constitue notre présent et notre avenir.
Nationalisme : doctrine, souvent xénophobe, que des nations constituées et souveraines utilisent pour envahir, souvent militairement, leurs voisins jusque là souverains eux aussi. En ce sens, le colonialisme britannique a été nationaliste envers la France et le fédéralisme canadien actuel est nationaliste envers le Québec qui se veut souverain.
Nationaleux : doctrine de ceux des partisans du fédéralisme canadien qui ironisent sur le désir de respect et de souveraineté des Québécois ou qui le méprisent ouvertement en se prévalant de la supériorité de la nation dont ils se réclament.
Patriotisme : doctrine légitime des nations plus ou moins opprimées pour se défaire des liens qui la retiennent dans une situation d’infériorité relative.
Profiteurs bornés et morrons : ceux qui injurient les partisans de l’honneur et du courage en prenant appui sur la loi la plus abjecte qui soit, celle des plus forts.
Vous soulevez une fort intéressante problématique, M. Audet, lorsque vous mentionnez mes « commentaires habituels ». Si, comme cela permet de le supposer, vous en avez effectivement pris connaissance, et que malgré tout vous estimez que je fais « peu de cas (…) du futur ou des problèmes qui dépassent la stricte individualité », c’est que je n’aurai pas su m’exprimer avec suffisamment de clarté. Mais la question traitée est complexe, ce dont vous conviendrez, j’espère.
Pour tenter de résumer le plus brièvement possible ce qui a toujours été au coeur même de mon argumentation, je citerai tout simplement le proverbe suivant: l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Je vous crois tout à fait sincère lorsque vous écrivez que c’est justement l’avenir qui vous intéresse, et notamment « celui de la culture québécoise en terre d’Amérique ». Tout comme moi – au risque de vous surprendre.
Là où nous divergeons d’opinion, toutefois, c’est relativement au meilleur moyen de s’y prendre. Vous considérez la souveraineté comme étant la solution, si je vous comprends bien, tandis que je vois celle-ci comme le début de la fin du fait français ici en raison des conséquences que cela entraînerait et des effets domino pervers qui s’ensuivraient.
Comme quoi on peut viser le même objectif tout en étant en profond désaccord sur la façon de s’y prendre.
M. Perrier, je suis ravi de constater que ce qu’il est coutume de nommer le fait français en Amérique vous préoccupe autant que moi. Cependant, tout en étant parfaitement conscient des risques qu’il y a à revendiquer une souveraineté à des partenaires qui se croient souvent frustrés par une action politique qu’ils estiment à tort tournée contre eux, je le suis tout autant de ceux qu’il y a pour une culture de se résigner à demeurer minoritaire au sein d’un ensemble politique qu’elle ne contrôle pas.
Nommez-moi une seule culture qui a pu se développer normalement dans de tels contextes. La Belgique est maintenant au bord de l’implosion et les francophones de Suisse se sentent floués et en perte de vitesse. La Catalogne espère et prend exemple sur le Québec. Ne parlons pas des cultures minoritaires de France qui sont à l’agonie.
Alors, il ne reste plus que le courage, non pas celui d’ignorer le problème, mais celui d’y faire face et c’est là que nos routes divergent. Bonne route quand même !
Plusieurs artistes québécois, connus ou inconnus, auraient pu faire une carrière internationale. Étant artiste moi-même, j’en ai rencontrés qui étaient de très fort calibre. Le gouvernement ne les aide pas. Or, pour rivaliser avec les plus grands, il faut peaufiner son art à temps plein. Comment y arriver quand on doit exercer un autre métier ? Comment se payer des cours et du matériel quand on n’a même pas le minimum pour vivre ? Maintenant, ce sont ces mêmes politiciens qui se plaignent de devoir faire appel aux artistes de l’extérieur quand on a besoin de quelqu’un qui a réussi planétairement !!! Cherchez l’erreur. J’espère que le message passera enfin.
Sir Paul McCartney n’a pas toujours été un SIR !
Au début de leur carrière les Beatles ont refusés les honneurs de la Souverainne !
Dans sa carrière solo Mc Cartney a composé et chanté cette chanson » Give Ireland back to the Irish » nobnobstant la position de sa Souverainne et de son pays . Nos fédéraleux sur ce forum auraient probablement déchirés leurs chemises sur la place publique si Sir Paul aurait chanté » Le Québec au Québécois » ….Mais il n’y avait pas de danger , comme tout les bourgeois, Mc Cartney s’est rangé du côté de sa Souverraine et n’ose plus toucher de près ou de loin a la politique !
Sur ce forum quelqu’un nous propose d’arrêter de regarder dans le rétroviseur et aller de l’avant . Voilà bien le voeux le plus cher de Lord Durham ce grand visionnaire qui nous a dressé la « carte du ciel « de notre nation avant de nous quitter . Tout ce déroule comme prévu , il n’y a plus qu’une partie du Québec qui résiste a l’assimilation . Les francophones de l’extérieur du Québec étant assimilés depuis des lustres .
Il y a des régions aux Québec dont j’en suis, où entendre parler anglais ou voir passer une soucoupe volante c’est quasiment pareil. Pauvre de nous on fait tellement pitié d’avoir été oubliés dans nos bourgades pendant tout ce temps sans avoir eu la chance de se faire assimiler. Le soir nous récitons le chapelet en famille pour que le bon Dieu nous envoie un missionnaire comme Pratte, pour venir nous donner des conférences sur le grand rendez-vous mondial anglo-saxon.
Nous risquons de disparaître si le Seigneur ne nous exauce pas au plus sacrant, c’est une question de vie ou de mort. Depuis quelques années les patates que nous plantons dans nos jardins refusent de pousser et nous avons découvert que lorsqu’on récitait des mantras en anglais dans le jardin , miracle! elles se mettaient à pousser, et quand on y rajoutait le mots ‘mondialisation’ dans les formules incantatoires en anglais toujours, remiracle, la récolte doublait.
Tout ça est très étrange, nous ne savons plus quoi penser de tout ça et depuis ce temps nous attendons un sauveur comme monsieur Pratte &cie pour venir nous expliquer quoi faire.
Regarder ou non dans le rétroviseur est une question de choix personnel, tout compte fait. Mais regarder dans le dictionnaire de temps à autre en est une de respect envers sa langue. À mon avis, du moins.
Et la grammaire, tout autant sinon plus que le dictionnaire…
Dans tout ce débat culture versus festif, il faut remonter en décembre 2007 où il y avait une polémique entourant le spectacle « l’Opéra urbain». Certains aspects de la production accusaient un certain retard, la venue du conjoint de la conceptrice du projet, Gilbert Rozon créait des vagues. Malgré un appui formel pour ce projet de l’artiste Robert Lepage, le maire Régis Labeaume (celui qui aime bien appeler les artistes les «flyés»), fraîchement élu, déclara que ce projet ne tenait pas debout, refusa toute rencontre avec la conceptrice et quelques jours plus tard, fait pression sur le conseil d’administration du 400ème pour congédier son directeur général.
Le nouveau dg et ami de m.Labeaume, Daniel Gélinas veut donner un coup de barre et remet en question toute la programmation .L’Opéra urbain est abandonné; on parle de remplacer l’événement «Le chemin qui marche » (possiblement jugé trop flyé?) par un gigantesque beach-party. Finalement, l’événement prévu pour le 15 août, survivra; on décide d’ajouter un beach party après,question de rendre l’événement plus festif…
La semaine du 3 juillet devait être un moment culminant des fêtes avec un contenu qui parle de nous,de nos racines de ce que nous sommes et nous serons et où l’imaginaire nous projette ailleurs :Mais ce que j’ai perçu de la fête durant cette semaine m’a laissé plutôt perplexe : Il me semble clairement entendre m.Gélinas dire :«nous n’avons pas le droit à l’erreur pour ce 3 juillet» et qu’il ferait davantage confiance aux créateurs et aux artistes locaux; on apprendra plus tard que la production du spectacle est confiée à la boîte Avanti de Montréal et nous ne verrons le 3 juillet que seulement 2 artistes provenant de Québec,Yves Jacques et Bob Walsh ,la majorité de ceux-ci étant de la grande région de Montréal.
Le soir du 2, je me promène dans la ville et ne sens aucune fébrilité, les terrasses sur la Grande-Allée sont à moitié -vides. Le lendemain, on présente le spectacle «Rencontres» dans un lieu exigu, malgré les critiques lors du spectacle de début d’année; avec tous les touristes qui sont à Québec, bien peu de citoyens de la ville assisteront directement à ce spectacle. J’y serai le lendemain sur écran géant et j’aurais pu aussi bien le regarder à la télé. Le soir du 3 juillet, je décide d’aller voir Van Halen, mais je me demande durant la soirée ce que je fais là en cette journée de fête , ; autour de moi, la réaction n’est pas des plus enthousiastes, malgré ce qui devrait être un grand jour. Et après le feu d’artifice, la foule retourne sagement chez eux. Où était l’émotion en ce 3 juillet? Cette grande émotion, je l’ai vu au Moulin à Images ,au spectacle de Paul Mccartney (!!!) mais pas en cette journée qui devait être si importante et ce n’est pas à cause de la pluie.
Revenons au spectacle «Rencontres» que j’ai trouvé très inégal. Certes, on y retrouve des moments forts tel que la rencontre des cultures avec Yves Lambert, la «Chasse –galerie» de Claude Dubois et les audacieuses interprétations de Ariane Moffat et de Karkwa mais aussi plusieurs numéro dont je m’interroge encore sur le sens :«Évangéline» chantée par Marie-Jo Thériault en mémoire de la déportation acadienne(???) Diane Dufresne chantant« Rock pour un gars de bicycle» avec des motos qui lui tournent autour (peut-être en hommage à la présence des motards dans la région…) Michel Pagliaro qui chante« J’entend frapper», un medley en l’honneur de Jean-Pierre Ferland,« Fu-man-chu» de Robert Charlebois. La Belge Maurane qui y va de ses plus grands succès. .Je ne met nullement en cause le talent ou le professionnalisme de ces gens mais plutôt les choix artistiques d’une production qui a voulu inclure des éléments festifs en tenant peu compte si ceux-ci aient un rapport direct ou indirect à Québec: L’opéra urbain étalé sur plusieurs jours avant le 3 juillet avait le mérite de créer un momentum mais je ne suis pas sûr si l’ancienne administration passerait le test si elle,elle avait présenté le spectacle «Rencontres». mais dans le cas de m.Gélinas et Labeaume, ce sont d’habiles communicateurs. Ils maîtrisent l’art ,du message formaté et ils sont toujours en contrôle de leur discours médiatique. D’ailleurs, depuis quelques temps, on commence à entendre un propos, une volonté de s’approprier le succès de l’événement possiblement dans un but électoraliste. Comme le dit approximativement m.Labeaume « rappeler vous au mois de décembre, on n’allait nulle part, regardez maintenant»! Et m.Gélinas qui fait sien les succès de projets mis en place par l’équipe précédente : Le Moulin à Images, le championnat de hockey qui a permis le surplus imprévu pour faire venir sir Paul. Je tiens personnellement ici à remercier cette équipe de gens« qui n’allait nulle part» car c’est elle qui a mis en place la programmation culturelle qui a eu du succès : Québec plein la Rue (provenant de l’Opéra urbain), l’exposition Passagers, le Moulin à Images, 400 ans chrono en début janvier et le Chemin qui marche le 15 août prochain.
Cette volonté de ne faire que du festif et de ne faire que peu de culturel signifie que la culture est devenu un problème. Québec est la capitale d’une nation dont les droits et la spécificité ne sont même pas reconnus et enchâssés dans la constitution de son propre pays .Depuis des années,c’est l’impasse, il n’y pas de solutions à l’horizon et lorsque quelque chose fait problème, on l’évacue .C’est ce que l’administration Labeaume et Charest ont décidé de faire , laissant toute la place à m .Harper, accompagné de la madame- qui- ne paie- pas -d’impôts et -qui- n’est- pas- élu (Michaelle Jean) de venir proclamer que le Canada est né en 1608. Je ne suis pas sûr ici, comme le soulignait un journaliste français de l’Express (voir site Web) que m.Harper irait répéter ce discours en Alberta.
Pour terminer, quelques mots sur l’affaire Mccartney-Archambault-Curzi. Pour moi Il n’y a pas de honte à inviter la visite d’ailleurs, qu’elle parle anglais, chinois ou serbo-croate. C’était un honneur de recevoir ce grand musicien, qui a une influence planétaire sur la musique moderne et sur toute une génération de musiciens québécois. Pour ceux qui l’ont lu, le texte de Luc Archambault ne s’oppose d’aucune façon pas à la venue du chanteur mais veut faire connaître à celui-ci le contexte du français, si particulier en Amérique du nord. Mais dans ce cas ci, les mots étaient importants; connaissant les médias, m.Curzi et Archambault aurait pu faire preuve de plus de nuances pour communiquer leur message. En fait, tous les deux ont vécus la même situation qu’un …Beatles. Il y a 42 ans, on se souviendra des propos de John Lennon : «les Beatles sont plus populaires que Jésus» ; on connaît la suite : déformation des faits par les médias, courriers haineux, etc.J’imagine qu’en homme de mots qu’il est, m.Curzi a eu sa leçon.
Hugo Tremblay, Québec.
J’y étais.
Journée difficile s’il en est une, entassée dans la masse étouffante de « fans ». La gestion de la foule et les commodités sur le terrain trop peu disponibles pour tout ce monde.
Malgré toutes les douleurs physiques, à l’entrée sur scène de Paul McCartney, je me suis redécouverte une énergie cachée et j’ai été enveloppée par la magie de l’événement. À cet instant, l’importance n’était plus quel âge j’avais, quel âge avait Québec ou même l’âge de l’artiste. J’y étais et j’en profitais.
Un Sir Paul à toute la hauteur de sa renommée mondiale, que dis-je… terrestre.
Un spectacle grandiose.
Aux critiques de la venue de Paul McCartney : aurait fallut être fou pas à peu près pour refuser de recevoir Paul McCartney à Québec.
À M. McCartney, merci pour la musique qui a accompagnée les bons comme les moins bons moments de ma vie.
Préférer la fête au cours d’histoire, afin de souligner le 400e anniversaire de la Ville de Québec, m’apparaît de bien meilleur goût. Le passage d’une vedette internationale, un Beatle bien au-dessus de la langue et de la localité, correspond également à l’ampleur souhaitée pour l’événement. On ne peut évidemment éviter les débats politiques pour interpréter les festivités, avec des commentaires souvent vides de sens, afin de se mettre en vue sur la scène publique. La diversité des activités proposées me rejoint totalement. De MacCartney à Dion, de Moby à Lepage, il devient difficile de ne pas être rejoint par l’un ou l’autre de ces spectacles grandioses, qui témoignent de l’actualisation d’une ville, qui même vieille de 400 ans, sait encore se renouveler et se démarquer sur le plan international. Et un peuple francophone arrive ainsi à se faire voir et à fêter, en s’associant à tous ces courants de la planète, à lesquels il s’intègre toujours vivant et fier de l’être.
« mais vous aimez beaucoup ceux qui se sont servi de lui, de sa notoriété et de son talent, pour leurs propres avantages à eux et qui n’ont rien à voir avec l’art. » M. Audet
Je crois sincèrement que si M. Curzi et cie n’avaient pas tenté de créer une grosse controverse sur la venue de McCartney, je n’aurais eu rien à dire. Que sa prestation ait été bonne ou mauvaise, que la foule ait été petite ou grosse, je ne retiens rien , sinon les critiques spontanées dans les journaux du lendemain. À mon sens c’est un spectacle populaire, un point.
Pour les « nationaleux », il n’arrive jamais rien au Québec sans signification historique importante qui confirme l’urgence de faire l’indépendance le plus tôt possible. J’aurais dû m’en souvenir avant de réagir. J’ai hâte de voir la réaction de Falardeau face à la capitulation du Québec sous la pression du ROC sur le dossier chaud de la margarine jaune.
Et CERTAINEMENT PAS CÉLINE DION! » La discussion sur l’oreiller n’a pas dû être très douce ce soir-là…
Comme on, mme Legault! C’est du cheap shot de filles, ça. Même en fumant le meilleur, on ne peut pas comparer une légende vivante avec une chanteuse commerciale même talentueuse, surtout pilotée par un gérant réellement talentueux. René le sait et Céline devrait.
Une «cheap shot de filles»? Je ne croirais pas… Peut-être plutôt la simple observation de l’agacement extrême de Céline Dion.. Que ça vienne en plus de son mari, n’a certainement pas dû aider. Ça, c’est une déduction de femme… Enfin, la mienne, tout au moins!
Cela étant dit, je ne fume rien, merci beaucoup. Et vous avez parfaitement raison, on ne peut pas comparer notre colombe nationale à une «légende vivante». Ce n’est certainement pas ce à quoi j’aurais même osé penser!
La grammaire et les fautes d’orthographes sont souvent les seul arguments qui reste a ceux et celles qui se font répondre suite a leurs commentaires. Incapables de s’en prendre au contenu ils s’en prennent au contenant .
Une attitude prétentieuse et snobillarde commune aux bourgeois fédéraleux !
Si la performance de Paul McCartney n’avait pas été revendiquée par de vieux croûtons n’ayant jamais librement écouté la musique des Beatles et qui étaient et sont toujours à des années lumières des revendications et de la modernité qu’ils représentaient à l’époque de leurs premiers succès. Si cette performance n’avait pas été relayée ad nauséam par les journaux, en particulier par le Soleil de Québec qui en a fait un éditorial dans autant de pages qu’il en multipliait les manchettes, le haut le cœur que cela nous a inspiré n’aurait pas eu lieu. Les manigances pour détourner le sens de la fête de la fondation de Québec auraient encore eu un fondement, mais il ne nous serait pas venu à l’esprit de nous en prendre en particulier à cet artiste de talent pour le faire.
S’il n’y avait pas eu cette attitude revancharde des « nationaleux » au sens où cette expression doit être entendue, à savoir cette arrogance de ceux qui se réclament du nationalisme du plus fort, soit celui des conquérants, il n’y aurait pas eu lieu de se plaindre de cet artiste en tant que tel, ce qui est d’ailleurs de mise même si l’on s’est servi de lui pour asseoir sa force de « nationaleux ». Mais sait-on jamais, peut-être que ces « nationaleux-là » finiront un de ces jours par rire jaune…
Les moeurs des « bourgeois fédéraleux » ne me sont pas tellement familières… Cette catégorie d’individus – si l’on se fie à son appellation – ne me semble pas particulìèrement avenante, par ailleurs. Mais, enfin, je suppose qu’il faut de tout pour faire un monde.
Personnellement, je préfère les gens qui prennent la peine de se renseigner et, je l’avoue, qui ont à coeur de respecter leur langue. Ce qui s’avère bien être la moindre des choses.
Bien sûr, on pourra me reprocher des tas de trucs, et avec raison car je sais fort bien que je ne détiens pas le monopole de la vérité! Par contre, en ce qui concerne la « viande autour de l’os », ou autrement dit le « contenu », je suis à cet égard presque un irrécupérable bavard. Des dizaines de fois, j’ai étalé ici même les arguments qui appuient ma vision de ce coin privilégié de la planète que nous avons la chance d’habiter.
Je me suis tellement répété ces dernières années, au chapitre du contenu, que j’en ai parfois l’impression de radoter… Et pourtant, on dirait que mes copieuses redites soient pour certains passées inaperçues. Sauf pour M. Audet, à tout le moins, lequel fait ci-haut référence à mes « commentaires habituels ». Nous visons d’ailleurs le même objectif, lui et moi, à savoir ce qui saura nous assurer le meilleur avenir possible, bien que nous divergions d’opinion relativement à la façon d’y parvenir.
Mais je m’arrête avant que tout ceci ne finisse par exiger un effort de lecture démesuré.
« soit celui des conquérants » M. Audet
Encore une fois vous étalez sur la place publique votre phobie du conquérant voulant toujours vous faire du mal en vous empêchant de célébrer entre nationalistes de foi souverainiste. Ce complexe de persécuté commence à sentir le réchauffé. Je me demande quelle sorte de célébration au juste aurait pu vous satisfaire ? Une bonne soirée au Grand Théatre avec Gilles Vigneault, Marie Laberge et cie pour célébrer la souveraineté imminente en compagnie de Jacques Parizeau, rien de moins ?
Je trouve que la crisette des purs et durs autour du spectacle de Paul McCartney était exagérée et mal fondée. Ce ferait de moi un revanchard nationaliste du conquérant. Autre réaction exagérée démontrant une incapacité d’admettre une erreur, aussi mineure soit-elle.
Comme les descendants des conquérants ne forment plus que 6 ou 7 % de la population du Québec, il faut bien leur trouver des complices afin d’entretenir le mythe de l’inféodé. Alors ce sont les fédéraleux, avec Paul Desmarais et Gesca comme fer de lance. C’est une belle théorie qui s’effrite au contact de la réalité. On ne pourrait jamais accuser les souverainistes de trop se coller à la réalité sinon le PQ ne serait pas rendu le troisième parti à l’AN.
« étalez sur la place publique votre phobie des conquérants » M. Lépine
Ne vous en déplaise, ce n’est pas là de la phobie de ma part, mais le seul désir de replacer les choses en perspectives au regard des réalités historiques, même si cela ne fait pas votre affaire. Faire de cette simple objectivité un complexe de persécuté est méprisant et montre tout le simplisme de certains de vos raisonnements. Ce qui sent vraiment le réchauffé avec vous cher ami est la récurrence des insultes à l’endroit de ceux qui ne pensent pas comme vous et des discours mal étoffés dont vous vous faites une spécialité. Vous ne savez souvent discourir qu’en tentant de réduire les arguments à des arguties faciles quand ce ne sont pas à de simples insultes. Vous vous définissez vous-même de la sorte, même si vous ne vous en rendez pas tout à fait compte. Avec des amis tels que vous, les fédéralistes intelligents doivent se sentir bien petits.
Si je vous prenais au pied de la lettre, vous seriez donc vous un « nationaliste de foi souverainiste », soit un de ceux qui ne s’empêcheraient pas de fêter de toutes les manières possibles et sans même se poser l’ombre d’une question. Soyons sérieux. Ce qui s’oppose dans ce débat, c’est la vision de ceux qui croient que les Québécois n’auront jamais leur place dans le Canada actuel et ceux qui veulent les maintenir à tout prix dans le statu quo. Que vous tentiez de le réduire ce débat à une question qui opposerait à tous les autres ce que vous nommez les purs et durs de l’indépendance, ce que je ne suis nullement même si vous l’affirmez, est une manœuvre qui montre le peu d’arguments dont disposent ceux qui craignent que le Québec prenne un jour ses distances avec ce carcan fédéral.
Et si on refermait la boîte de Pandore à présent, hum?
J’endosse à 100% votre opinion sur le 400ème. Vous êtes une des meilleures journaliste et analyste politique du Québec.
Sortirons-nous un jour de cet état de colonisés (ées)?
Merci madame Legault pour votre profondeur et votre effort constant de nous réveiller dans le bon sens du terme.
Voilà de la très rare bonne information!