Où le Bloc québécois s'en va-t-il? Je sais, je sais. Vous l'entendez, celle-là, à chaque campagne électorale fédérale depuis le référendum de 1995.
Cette question existentielle, c'est le cas de le dire, prend plusieurs formes. Mais à peu près toujours les mêmes. Sa présence à Ottawa est-elle encore pertinente? Survivra-t-il à une autre campagne? Sera-t-il effacé de la carte, ou complètement marginalisé?
Dans les faits, le Bloc a probablement vu sa pierre tombale achetée par les analystes au moins autant de fois que Jean Charest! Mais il reste aussi que le Bloc perd un peu de son plumage à chaque élection.
Cette fois-ci, ses principaux obstacles potentiels portent deux noms: Stephen Harper et Pauline Marois. Le sondage CROP-La Presse du 27 août montre un Bloc menacé en région par les conservateurs. Du moins, pour le moment.
Quant à Pauline Marois, c'est celle par qui est arrivée la mise en veilleuse officielle du référendum. Du moins, la plus récente. Si le passé est garant de l'avenir, une telle décision met aussi nécessairement de côté l'option péquiste elle-même. Bref, sans référendum en vue et avec un appui à la souveraineté sous la barre des 40 %, plusieurs se demandent comment le Bloc réussira à s'en sortir. Encore une fois.
Et ce, sans compter la déclaration récente du député péquiste François Legault voulant que les Québécois soient devenus trop "cyniques" envers la classe politique pour appuyer un aussi "gros" projet que la souveraineté du Québec…
Et pourtant, la réalité est que le Bloc s'est déjà repositionné en conséquence, si je puis dire, il y a de nombreuses années. Cette mission censément impossible, soit fonctionner sans horizon référendaire, est accomplie depuis les fameuses "conditions gagnantes" de Lucien Bouchard. Vous vous souvenez? C'était son langage codé. Ça voulait dire qu'il n'y aurait pas de référendum. Gilles Duceppe, me semble-t-il, avait fort bien saisi le sens réel de l'expression "conditions gagnantes".
C'est ainsi que le Bloc s'est transformé, lentement mais sûrement, en parti nationaliste, disons, plus "classique". Un parti voué, pour reprendre son propre branding, à la "défense des intérêts du Québec". Ce qui, en soi, a sa propre légitimité politique.
Fait à noter: cette logique nationaliste plus classique constitue en fait un retour aux sources pour le Bloc. Certains se rappelleront peut-être que lorsque Lucien Bouchard a quitté le gouvernement de Brian Mulroney un peu avant l'échec de l'accord du lac Meech, pour ensuite créer le Bloc, il présentait son nouveau parti comme étant une alliance arc-en-ciel de nationalistes québécois. Certains, comme Jean Lapierre, étaient fédéralistes. D'autres, comme Gilles Duceppe, étaient souverainistes. Ce n'est que plus tard que le Bloc prendra une couleur plus souverainiste, à mesure qu'approchait l'élection québécoise de 1994. La victoire du PQ semblant à peu près assurée, et ce, avec un engagement formel de tenir un référendum rapido presto, le Bloc s'est alors joint à ce qui allait devenir "le camp du changement".
L'APRES-DUCEPPE
Bref, LE gros problème qui guette le Bloc dans les prochaines années n'est pas l'énième renvoi du référendum aux calendes grecques, puisque le Bloc s'y ajuste dans les faits depuis 1996.
Un vrai problème, par contre, est l'inconnu entourant l'avenir de son leadership puisqu'il est fort possible que la prochaine campagne électorale soit la dernière de Gilles Duceppe. Chef depuis 11 ans, il a d'ailleurs déjà tenté le saut au PQ après la démission d'André Boisclair. Plusieurs croient même qu'il aurait raté sa vraie chance lorsqu'il ne s'y était pas présenté après le départ-surprise de Bernard Landry. Mais ça, c'est une autre histoire…
Gilles Duceppe a beau avoir connu un apprentissage à la dure à la suite de son élection à la tête du Bloc en 1997, il est néanmoins devenu un chef expérimenté, respecté, aguerri. Un bon chef, quoi.
Et il arrive que les partis se remettent mal du départ d'un bon chef. Vous me direz que le Bloc a quand même survécu au départ de Lucien. C'est vrai. Mais c'était un peu, beaucoup parce que M. Bouchard, extrêmement populaire à l'époque, n'était qu'à un jet de pierre, soit à Québec. Et c'est aussi grâce à Gilles Duceppe.
D'où le premier vrai danger qui guette le Bloc: l'après-Duceppe. Qui émergera après son éventuel départ? Qui saura tenir le Bloc aussi bien dans un contexte où le PQ opterait pour un très long retour au "bon gouvernement"? Et que ferait ce nouveau chef, ou cette nouvelle chef, face à une prolongation encore plus marquée de l'intermission référendaire? Tenir le coup pendant 10 ou 15 ans sans souveraineté, ça peut toujours aller. Mais que faire si ça dure 20 ans… ou plus?
Quant au second danger, il est plus hypothétique, mais pourrait se concrétiser un jour. Qu'arriverait-il au Bloc, électoralement parlant, si, comme à l'époque de Brian Mulroney, un parti fédéral majeur venait à offrir au Québec un renforcement réel de ses pouvoirs? Le Bloc, sans accès possible au pouvoir, pourrait-il concurrencer un tel parti? Bien des bloquistes se posent ces questions. Et bien d'autres encore.
Mais, en bout de piste, seuls les électeurs seront habilités à y répondre. Vous me le dîtes si je me trompe, mais je crois qu'on appelle ça la démocratie…
Le Bloc aura toujours sa place tant qu’il n’y aura pas de parti fédéralisre assez courageux pour offrir au Québec un statut particulier dans cette constitution.
Entre temps, on ne saurait élire des députés fédéraux qui feront passer les intérêts du Canada avant ceux du Québec, comme l’ont fait les 74 députés libéraux en 1981.
M. Bouchard a dit, à la création du Bloc, que ce » mouvement « , comme il l’appelait à l’époque, serait temporaire, qu’il deviendrait inutile le jour où le Québec aurait sa place dans la Confédération ou que les Québécois voteraient pour la sécession. Ce temps n’est pas encore venu, donc le Bloc a toujours sa raison d’être : défendre les intérêts du Québec, bec et ongles.
Quand à un nouveau chef, j’ai confiance que l’on trouvera au Québec un québécois qui a le coeur à la bonne place et qui est prêt à monter aux baricades pour nous défendre. S’il n’y en a pas au Bloc en ce moment, il y en a certainement parmi les sept millions de québécois. S’il n’y a en plus, alea jacta est… notre chien est mort.
Plusieurs souhaitent la mort du Bloc dans le but à gauche de traiter exclusivement des questions sociales, d’autres pour traiter exclusivement des questions d’environnement et à droite afin de faire la tourner la roue illimité du marché dans le grand espace nord américain sans question nationale sur les bras. Néo démocrates, verts, libéraux et conservateurs se retrouvent tous sur un point commun: le rêve de voir la question québécoise se retrouver enfin dans le congélateur pour longtemps. Mais la Réalité ne voit pas les choses ainsi.
Un problème de société n’exclut pas l’existence de d’autres problèmes sociaux et politiques.
Présentement certains ne voient plus dans leurs lunettes que le dit désordre climatique pendant que d’autres réduisent toujours la politique à la quantité d’investissements économiques reçus dans une année. On reproche aux bloquistes leur obsession de la représentativité du Québec à Ottawa mais comment ne pas voir que tous les partis s’en tiennent à des points dominants.
Ces partis canadiens qu’ils soient écologistes, sociaux démocrates, libéraux ou conservateurs fonctionneront aussi selon leurs normes tout en fonctionnant avec des caucus élus principalement entre Vancouver et Ottawa ne tenant pas particulièrement compte des besoins des citoyens québécois. Et cela a été vérifié principalement au plus fort de l’élargissement des provinces canadiennes entre 1900 et 1992 que les intérêts du Québec à Ottawa ont été subordonnés toujours à une gouvernance unitaire fédérale.
Les Québécois qui actuellement font des « actes de foi » en faveur d’un prétendu nouveau NPD à la Mulclair qui croient à la virginité politique des Verts qui n’en sont pas moins humains et nécessairement narcissiques ou qui pensent trouver une impossible alternative à Harper chez les libéraux de Dion se trompent sans parler de ceux qui rêvent au modèle américain en trouvant attrayant les préjugés et combines des politiciens conservateurs de l’Ouest.
Quant au Bloc proprement dit, la dépression politique et tentation d’abandon des souverainistes lui fait mal. Puis d’accord avec J.Legault, son non renouvellement de leadership ne l’aide pas non plus. Le Bloc a été trop identifié à Duceppe faisant l’affaire de médias comme Radio Canada qui souhaite carrément sa disparition. Les nationalistes qui se sont tapés les « Coulisses du pouvoir » à RDI avec le très soviétisant fédéraliste D.Lessard en savent quelque chose.
Quoi qu’il arrive au Bloc probable en terme de pertes dans cette élection, il renaîtra plus fort parce que le Canada perçoit les Québécois comme une minorité ethnique et cela structure un conflit politique durable.
Je suis souverainiste et je voterai toujours pour le Bloc . A ses débuts , le Bloc représentait pour moi un osbtacle de plus a la souveraineté dans le sens que les nombreux indécis du Québec , les » noui » voterais pour le Bloc et voterais non au référendum. Nous en avons beaucoup de braves de la sorte au Québec.
Mais je vote pour le Bloc depuis le début ! En tant que souverainiste il m’est impossible de voter pour des québécois francophones fédéralistes ! Les Lapierre , Coderre , Verner et autres Maxime Bernier de ce monde représente pour moi l’image du canadiens français dont rêvait Lord Durham !
A ceux et celle qui pensent que voter pour un québécois francophone dans un parti fédéraliste apporte beaucoup au Québec j’aimerais beaucoup que ces gens me renseigne sur les merveilleuses réalisations des Coderre , des Lapierres , des Verner et des Bernier de ce monde au bien-être du Québec !
Et si jamais le Bloc disparaît , j’annulerai mon vote tout simplement ! Je ne crois nullement a cette maladie appelé le fédéralisme canadien pour la sauvegarde et l’avancement de notre nation francophone !
Pour moi les fédéralistes québécois francophones sont des cocus content !
Qu’un J.F.Lisée quitte l’université et se lance avec le Bloc, c’est ce genre d’universitaires ou de journalistes intelligents que réclame la vie politique. Les avocats et hommes d’affaires réduisent la politique à un club privé.
Le seul moment où le Bloc a peut-être – et encore! – eu une certaine pertinence, c’est au tout début, alors que Lucien Bouchard le présentait comme une alliance arc-en-ciel de nationalistes québécois. On assistait à cette époque au naufrage de l’accord du lac Meech, torpillé par quelques bornés, dont le newfie Clyde Wells. La nouvelle formation regroupait tant des souverainistes que des fédéralistes, lesquels avaient pour dénominateur commun d’être tous de fiers nationalistes québécois.
Parce que l’on peut fort bien être à la fois fier d’être Québécois et fier d’être Canadien.
Mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cet élan initial d’affirmation et le Bloc est devenu aussi utile ici que Ralph Nader chez nos voisins américains (si Bush a défait Gore en 2004, c’est parce que Nader a enlevé suffisamment de votes à Gore pour permettre à Bush de passer). Ici, le Bloc permet à Harper de passer – ce qui n’est absolument pas à l’avantage des Québécois.
Le Bloc est devenu terriblement contre-productif et une réelle nuisance en ce qui concerne les véritables intérêts du Québec, pas tellement par les politiques qu’il dit défendre, mais du simple fait de son existence. Si le Bloc voulait vraiment poser un geste favorable à l’égard des Québécois, il s’empresserait de fermer boutique.
Oups! Pas 2004, mais plutôt 2000.
Certains journalistes oublient vite que la souveraineté, même si elle n’est pas majoritaire, atteint toujours environs 40% dans les sondages. Et ce sans même que les partis dits souverainistes en fasse réellement la promotion. Ils ont peur d’en parler, mais ça, c’est un autre débat.
Tout ça pour vous dire que pour beaucoup d’indépendantiste, il est totalement illogique de voter pour un parti fédéraliste aussi pseudo-« ouvert » soit-il.
On voit ce que ça a donné la motion sur la nation québécoise. Rien de tangible. Une phrase creuse seulement pour fermer la trappe à quelques nationalistes naïfs.
En tant que souverainiste, on est aussi bien d’envoyer des députés qui représentent réellement nos convictions plutôt que de voter pour des fédéralistes pour qui leur allégeance est d’abord et avant tout au Canada from-coast-to-coast.
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Tout à fait d’accord avec vous, madame Legault: le Bloc se destine aux électeurs pour qui comptent avant tout les intérêts du Québec, que ces électeurs soient souverainistes, ou seulement nationalistes québécois.
Aussi longtemps que le Bloc sera capable d’attirer suffisamment de ces électeurs pour emporter un nombre important de circonscriptions à chaque élection, on pourra dire qu’il a sa raison d’être, même sans référendum en vue.
C’est quelqu’un qui n’a jamais voté pour le Bloc qui vous le dit.
D’après moi, la question centrale et existentielle pouvant justifier ou non l’existence du Bloc Québécois est simple et claire :
« Jusqu’à quel point les électeurs du Québec voient leurs intérêts défendus réellement par cette formation politique ? »
Et selon le degré de satisfaction de la population face au travail parlementaire du Bloc Québécois, le pourcentage d’appui s’exprimera dans la même proportion lors des prochaines élections.
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D’autre part, si on veut toucher une autre question sensible dont la réponse pourrait être éclairante, on peut se demander aussi :
« De quelle manière la population du Québec votant pour le Bloc fait-elle pour juger la qualité du travail des députés du Bloc à Ottawa ? Comment peut-on faire son bilan après tout ce temps ? »
On peut compter sur les partis d’opposition à Ottawa d’essayer de répondre à cette question afin de dimineur le pouvoir d’attraction du BQ auprès de l’électorat…
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Pour ma part, je n’ai jamais voté pour le Bloc Québécois de façon automatique. Je ne le ferai pas davantage maintenant. Le dogmatisme n’est pas ma tasse de thé en politique. De plus, je me suis même abstenu de le faire à un certain moment.
Mais peu importe. Peut-être que l’on vote pour le Bloc parce qu’on préfère un porte-voix à un porteur d’eau version moderne ?
Car après le « changement » promis pas les libéraux de Trudeau et le « beau risque » proposé par Mulroney, on peut se demander sérieusement si les promesses-bonbons des Conservateurs de Stephen Harper combleront le besoin de reconnaissance et d’affirmation des Québécois au sein du fameux « concert des Nations ».
De plus, ce qui est vraiment saugrenu de la part des Conservateurs actuels, ce n’est pas d’avoir fait adopter une motion reconnaissant le Québec en tant que Nation, c’est plutôt d’avoir lié d’une manière abusive à cette « reconnaissance » l’expression « Canada UNI », à la Chambre des Communes. Car si on peut remettre en question l’unité du Québec avec la naissance d’un autre ROQ (Rest of Quebec), on est encore loin de l’unité canadienne clâmée en vain d’un océan à l’autre depuis 1867.
Alors, nationalisme pour nationalisme, les chantres du fédéralisme, quel qu’il soit, devraient également se poser des questions existentielles afin que le Bloc Québécois implose ou explose complètement sur la scène fédérale. Mais pour y arriver, il faudrait avoir la témérité d’ouvrir la boîte de Pandore de la Constitution canadienne…
Bref, si on ne voit pas un parti fédéraliste rassembler une majorité de Canadiens autour d’un même objectif politique, non seulement il n’y aura pas de gouvernement majoritaire… mais le Canada continuera à se régionaliser de plus en plus jusqu’à son éclatement.
Personnellement, je crois, que le Bloc québécois a toujours prouvé au cours de son existence qu’il « s’acccomodait » très bien de son rôle de « critique du système fédéral » en n’utilisant la « souveraineté-association-indépendance, etc. » qu’à titre d’épouvantail qui, avec l’usure du temps, ne fait plus peur à personne, même plus aux libéraux de Jean Charest! Gilles Duceppe,devenu confortable politicien carriériste, ne s’est-il pas d’ailleurs empressé d’aller retrouver « ses vieilles pantoufles fédérales » après sa tentative-éclair à la chefferie du P.Q.? Les Québécois, les derniers sondages le démontrent encore, n’ayant jamais été réellement convaincus de la pertinence de l’indépendance « pure et dure » ( alors que 66% d’entre eux n’y croient même plus malgré l’ineptie des Harper et Dion…) « utilisent » essentiellement le Bloc en tant que « chien de garde » de leurs intérêts, de la même façon dont ils se sont jadis « servis » de René Lévesque à Québec et de Réal Caouette à Ottawa face à l’intraitable Trudeau. La majorité des Québécois ayant toujours été de « fins renards » pragmatiques n’ont jamais délaissé « la proie pour l’ombre » et aujourd’hui moins que jamais avec ces partis soi-disant « souverainistes-associationnistes-indépendantistes, etc. » qui dénaturent et camouflent leur option à n’en plus savoir que faire!
La raison d’être du Bloc est de nous assurer que le lent déclin du PLC au Québec perdure le plus longtemps temps possible. Le temps pour les Trudeauistes de comprendre qu’il y a un prix à payer pour leurs politiques méprisantes envers le Québec: La perte du POUVOIR majoritaire.
Une autre raisons d’ëtre du Bloc est de s’assurer que le Canada soit gouverné par un gouvernement minoritaire le plus longtemps possible, jusqu’à écœurement générale du ROC; avec la possibilité pour NOUS de tirer la plogue à notre guise. Cela s’appelle établir un rapport de force dans la durée. Et il n’y a que cela de vrai en politique. Le reste c’est de la littérature. Et s’est exactement cela la raison d’être du Bloc, maintenir le rapport de force..
Avec la présence du Bloc, le Québec (NOUS) aura remis la monnaie de sa pièce à Trudeau et ses héritiers idéologiques: Ce peuple dont le PLC a nier l’existence c’est justement lui qui le prive de sa base électoral qui lui garantissait un pouvoir majoritaire. Finalement ce Parti Libéral du Canada qui s’était promis de mettre le Québec à sa place et bien s’est lui qui s’est fait mettre à sa place. Voter Bloc ,c’est voter pour se redonner un minimum de dignité.
Mais cela nous laisse avec Harper direz vous…Et bien c’est le prix à payer pour adhérer au fédéralisme.
Que diriez-vous d’un parti provincial qui ne voudrait défendre que la Gaspésie ou l’Abitibi et cracherait sur le reste du Québec?
Que diriez-vous d’un parti municipal que ne représenterait qu’un quartier et cracherait sur les citoyens des autres quartiers?
Si le PQ peut avoir une certaine légitimité le Bloc est le comble de l’absurdité; un parti national qui ne défend qu’une province et crache sur les autres citoyens des autres provinces qui nous exploiteraient (sic) alors qu’ils nous donnent des milliards chaque année en préréquation!!
Les députés du Bloc sont de petits arrivistes-intégristes qui veulent se faire payer de belles pensions par les canadiens qu’ils méprisent…et qu’ils me prouvent le contraire en refusant les riches pensions…
Urgence en la demeure…
Je crois que le Bloc a fait du bon travail au fil des ans, mais que maintenant il doit faire front commun avec le NPD pour éviter à la fois de donner à l’extrême droite de M. Harper un plein pouvoir , et ne pas donner quelques chances que ce soit aux Libéraux de se relever du scandale des commandites.
Sont-ils tellement loin du NPD de façon idéologique? N’ont-ils pas de positions communes? Ont-ils des intérêts divergents et irréconciliables? v;
Avant de parler du Bloc, je me permet de souligner une nouvelle qui n’en est plus une, tant elle se répète de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d’année en année : «L’économie américaine a supprimé 84 000 emplois en août, ce qui est plus que prévu, tandis que le taux de chômage a monté à 6,1%, au plus haut depuis décembre 2003»
Au Canada et au Québec, la situation n’est pas nécessairement meilleure pour les travailleurs… les pertes d’emplois sont courantes.
J’ai une toute petite question existentielle pour vous. Restera-t-il du travail rémunéré dans 50 ans ???
Après tout, ce n’est pas tellement important, nous serons morts mon frère, ma sœur…
Continuons à polluer, ce n’est pas tellement important, nous serons morts mon frère, ma sœur…
Continuons à dépenser l’argent que nous n’avons pas, endettons-nous, ce n’est pas tellement important, nous serons morts mon frère, ma sœur…
Une autre question existentielle me vient à l’esprit… Sommes-nous irresponsables ou tout simplement inconscients ??? Peut-être un peu des deux ??? Peut-être ni un ni l’autre, peut-être tout simplement dépassé par l’ampleur des «dommages collatéraux», l’ampleur des dégâts, l’ampleur des défis à relever pour sauver notre système de santé, notre économie de marché, la planète, l’humanité !!!
Ah oui, mais «je suis en train» de manquer le plus important… Que va faire le Bloc québecois, est-ce que le Bloc a encore sa place à Ottawa ?
Non, le Bloc québecois n’a plus rien à faire à Ottawa, ce n’est pas à Ottawa qu’il pourront bâtir un Québec indépendant, autonome et fort.
La «défense des intérêts du Québec», c’est à Québec que ça doit se passer. Et pour ceux qui croient au Canada fort et uni, c’est dans un parti pancanadien que ça doit se passer !!!
La démocratie c’est bien, la présence du Bloc québecois au parlement canadien a été une bonne chose, mais sur l’étiquette c’est bel et bien écrit «Meilleur avant 2000»…
Voter pour le Bloc est-ce le bon choix ?
J’ai toujours appuyer le Bloc mais je me rends compte de plus en plus qu’il se sert des indépendantistes pour se faire élir mais au fond est-ce vraiment ce qu’ils veulent ? Ne redoutent-ils pas l’indépendance du Québec puisque dès le jour un n’ayant plus besoin de représentants fédéraux tous les députés bloquistes perdraient leur »job » à $150 000 par an…
Le BQ et le PQ ont déjà eu un fort appui des québécois et sommes-nous plus avancé ? Qu’a t-on gagner de plus depuis 40 ans ? Le Bloc ne peut qu’aider le PC il ne pourra jamais faire mal à Harper avec sa possibilité de sièges.
Stratégiquement, si on veut défaire Harper il nous faut appuyer un parti fédéral représenté dans tous le Canada. Dion n’est pas aimé au Québec et dans le reste du Canada parcequ’il a appuyé la loi C-484 et bien des niaiseries d’Harper. Donc bien des centristes, gauchistes, immigrants, femmes et les communautés homosexuelles du reste du Canada donneront leur appui au NPD car ils ont voté contre le C-484.
Le premier ministre de Terre-neuve fera campagne contre Harper donc ils appuiront soit le PLC ou le NPD. Stratégiquement, l’idéal serait qu’ils appuient le NPD. Certains anglophones et immigrants au Québec appuieront le NPD. Si Terre-Neuve et les québécois votent fort NPD qui s’ajouterais au 19% qu’ils possèdent déjà dans le ROC. On pourrait peut-être faire prendre une débarque à Harper. Alors personnellement en attendant l’indépendance du Québec.
On fait tourner en rond les indépendantistes depuis 40 ans, fini les référendums, la souveraineté et le niaisage avec le fédéral qui ne veut rien savoir de nous. Ça nous prend un parti indépendantiste au Québec. Un parti pour qui un vote sera automatiquement un vote pour l’indépendance du Québec. Le niaisage et les virgules se règleront après l’indépendance et avec qui ont voudra.
Je peux me tromper, cependant c’est un point de vue comme un autre qui mérite d’être mis dans la balance.
Un peuple, un parti, un pays.
Kebeca Liberata !
Sylvie R. Tremblay
Jeanne du Lys
Parti indépendantiste
Madame Legault pose la question des fédéralistes: Après? Quel chef? Alors que nous sommes en plein combat! Maintenant! Le chef est bien en selle et déterminé à maintenir le Bloc Québécois à Ottawa. La légitimité du Bloc? Faire la preuve que c’est le Québec qui détient le pouvoir de ne faire élire à Ottawa que des gouvernements minoritaires. Tant que le ROC n’aura pas compris que les deux nations se nuisent dans le même berceau, les Québécois seront légitimés d’empêcher le gouvernement centralisateur de fonctionner. Les avoir à l’usure. La seule solution: Accepter de bonne grâce que la séparation se fasse à l’amiable, au profit des 2 nations en CHOC perpétuel actuellement. Comme le ROC a toujours refusé au Québec le moindre accomodement à sa spécificité, il sera soumis à cette usure qui est devenue notre seul moyen pacifique de prendre en mains Notre territoire et sa gestion totale. cf texte de Anrée Ferretti Vigile.net Tribune libre
Au delà des chimères et religions idéologiques, il reste une réalité; 2 partis ont des chances d’être élus.
Tous ceux qui ne voteront pas Libéral voteront indirectement pour M.Harper et contribueront à enterrer définitivement Kyoto ou tout redressement environnemental… Si le Parti Vert n’est pas comme les ex marxistes-lénisites purs et dur et marginaux à jamais, il fera front commun avec le Plan Vert de M.Dion, qui bien qu’imparfait est la seule ACTION CONCRÈTE proposée pour l’environnement. Le Bloc n’aura jamais le pouvoir, il restera toujours un éternel parti d’impuissants.
Mais que les séparatistes ne s’en fasse pas trop, UNE INFIME MINORITÉ des québécois tiennent vraiment à une action concrète pro-environnement.
Ils se soucient plus de leur auto et du prix de l’essence que de la qualité de l’air…et ils ne veulent faire aucun effort économique à cet effet, attendant la pensée magique. Cette même pensée magique qui fait croire qu’au lendemain d’un OUI, tous les québécois deviendraient soucieux de l’environnement, auraient une meilleure productivité, les poches pleines de fric, apprendraient enfin à écrire leur langue correctement etc…
L’idéologie séparatiste a remplacé la religion catholique et et son ciel pour 30% des québécois qui voteront Bloc, les autres voteront surtout pour M.Harper.
Et moi j’aurai compris que la consommation intéresse plus les québécois que l’environnement, et j’arrêterai mes gestes quotidiens pro environnment qui deviendront trop minimes pour être utiles…il faudra me plier à la volonté démocratique…dommage pour nos enfants et petits enfants..
Un groupe de pression
Un parti politique se défini comment étant un groupe d’individus partageant des valeurs communes et qui désirent accéder au pouvoir pour appliquer leur valeurs à travers les lois.
Un groupe de pression est un groupe d’invidus ayant un intérêt commun qui met de la pression sur le pouvoir en place dans l’intérêt de ses membres.
Le Bloc québécois se retrouvent dans la deuxième définition. Le mandat que Lucien Bouchard avait donné au Bloc était de négocier avec le gouvernement fédéal advenant une sécession du Québec.
Est-ce que le Bloc est utile à Ottawa? Je ne crois pas, car le but d’un parti politique est de prendre le pouvoir et de diriger le pays selon le mandat qu’il a reçu de la population. Le Bloc a quel mandat? Défendre les intérêts des Québecois?
Un député conservateur ,un député libéral ou député néo-démocrate représentant le Québec pourra autant faire valoir les intérêts du Québec à l’intérieur du gouvernement ou du parlement.
Est-ce que la FTQ, la CSN, les chambres de commerce, le Conseil du Patronat, ont des représentants à Québec et à Ottawa?
Profitons de la prochaine campagne électorale pour envoyer un message clair au Bloc.
Il y a belle lurette que le Bloc ne sert les intérêts de personne, sauf possiblement les siens. Cette formation est, de surcroît, devenue contre-productive relativement à ses propres visées déclarées du fait même de son existence. Tous les votes que le Bloc enlève aux partis aptes à former un gouvernement fédéral laissent la voie libre à quelqu’un tel que Stephen Harper.
Avec pour résultat qu’on se retrouve avec des politiques qui ne nous conviennent généralement pas du tout. Même si, pour toutes sortes de raisons, nombre d’électeurs bloquistes n’aiment pas Stéphane Dion, les intérêts du Québec seraient néanmoins beaucoup mieux servis sous sa gouverne. Ce ne serait pas l’idéal ou la perfection, bien sûr. Mais la perfection n’est pas de ce monde, dit-on.
Alors, entre diverses possibilités imparfaites, autant choisir la moins pire – à moins que l’on ait depuis le temps pris goût à rouspéter, à se plaindre, et surtout à refuser d’agir concrètement. Agir comment? Mais tout simplement en infiltrant une véritable formation fédérale, en défendant les dossiers qui nous tiennent à coeur de l’intérieur même du gouvernement. Et non pas en aboyant inutilement à tout bout de champ des banquettes de l’Opposition.
Évidemment si, plutôt que de se retrousser les manches, on a trop pris goût à rouspéter…
Oublions les Québécois démissionnaires qui ont accepté de traverser le mur canadian. Oublions les dénationalisés qui croient les Canadians venus leur dire We love you la veille et le lendemain leur ont enlevé le droit de vote au référendum en les noyant de votes illégaux. Oublions ceux qui acceptent de mettre les 2 langues sur le même pied d’égalité en principe mais qui en pratique mettent les 2 pieds sur la langue française en refusant de se conformer à la loi 101 au Québec. Oublions ceux qui aiment se faire diriger par un évangéliste expulsant un représentant de l’Église catho aux Communes. Tout Québécois tanné du mensonge canadian doit bloquer ce parlement par un envoi MASSIF de députés bloquistes à Ottawa, jusqu’à ce que le ROC comprenne que la solution est: Un pays pour chaque nation; séparation à l’amiable, faute de quoi le Canada sera toujours sous gouv minoritaires. Représailles pour le mépris centenaire envers le français en Amérique. Les Orangistes encore à l’oeuvre à travers Galganov et Brent Tyler continuent à viser l’extermination du français au Canada. Ceux qui ont encore un peu de fierté…
Cela s’appelle délire de persécution, une idée fixe selon laquelle d’autres chercheraient sciemment à brimer quelqu’un. C’est une paranoïa permettant à un individu affecté de tout interpréter conformément à ses prémisses biaisées, à travers un prisme déformant. Que la réalité soit de fait tout autre n’a aucune incidence sur le sujet. Celui-ci demeure fermement convaincu d’avoir indiscutablement raison.
De la sorte, il traînera un boulet imaginaire en se plaignant continuellement d’être limité dans ses mouvements par des individus malveillants principalement préoccupés, apparemment, à lui nuire. Que l’on dise à la pauvre victime qu’aucune entrave ne la retient, qu’il n’en tient qu’à elle de prendre son envol et de se surpasser, comme d’autres logeant au même endroit le font à tous les jours, elle n’en croira pas un mot.
De toute évidence, vous êtes de mèche avec ses infâmes tourmenteurs et ne méritez que le plus profond mépris. Des traîtres de votre espèce, la pauvre victime sait très bien les repérer et les confondre. Et prenez bien garde, misérables que vous êtes, car le Jour de la Libération approche (enfin, c’est ce que la pauvre victime espère).
Ouf!
Avec tout cela, j’en ai oublié de reparler de la pertinence du Bloc, et du bien-fondé de sa « prétendue » action, ainsi que de ceux qui insistent qu’il faut absolument voter pour cette formation qui permet, en pratique, à des politiciens comme Stephen Harper d’être élu et de nous faire par la suite subir des politiques rétrogrades dont on se passerait. Alors, un gros merci au Bloc et à ses braves partisans!
Pour ne pas avoir à choisir entre la peste et le choléra, en l’occurrence les libéraux et les conservateurs, les Québécois ont la tentation bien légitime de s’en remettre au Bloc québécois, qu’ils soient souverainistes de toutes les tendances ou bien fédéralistes sincères qui ne peuvent accepter le statu quo de ces partis qui pour rien au monde ne voudraient toucher à une Constitution qui leur fut imposée et qu’ils n’ont jamais ratifiée.
Voilà la question telle qu’elle se pose en théorie. Mais ce qui fait mal dans cette option qui refuse de se laisser enfermer dans un choix qu’ils ne peuvent accepter, soit celui que leur laissent les partis fédéralistes, est la conscience que le pays dont ils font partie est endormie face aux défis que cette élection pose. Ils risquent de se réveiller avec un gouvernement ultra conservateur à la remorque de la vision néolibérale du gouvernement américain actuellement aux commandes de ce qu’il considère comme sa cour arrière et celle de la pénétration sans entraves pour les capitaux des corporations dont il se fait l’agent privé de leur rayonnement, soit le reste de la planète.
Que les Canadiens se réveillent donc et qu’ils élisent un gouvernement capable de défendre leurs vrais intérêts, ce qui n’est certainement pas les conservateurs qui ne pensent autonomie que pour entretenir les lubies d’une armée de fantoches, ni les libéraux qui n’en sont pas très loin concrètement, sauf quand il s’agit de rhétorique à saveur verte ou vaguement pacifiste. Quant à nous québécois, le choix est évident de manière concrète et seule se pointe alors l’option du Bloc québécois pour nous.
Dans un litige d’injustice, le seul moyen de convaincre le juge est d’apporter des preuves. Le cas lancinant de la question nationale au Québec met en cause ceux qui optent pour « être amis » avec la majorité canadian, pour « éviter la chicane », pour ne pas devenir une victime. Ils ont choisi le bandeau sur les yeux pour ne pas se remettre constamment en question. L’autre partie dans ce litige est constituée de ceux qui « voient ». Quand les « zamis » veulent les « rentrer dans la bande » par l’insulte(délire de persécution, pauvre victime), ils n’argumentent pas avec des faits réels : ils nient la réalité, sans doute de bonne foi puisqu’ils ont épousé les thèses du conquérant : « aucune entrave ne retient la pauvre victime, n’en tient qu’à elle de prendre son envol »…Alors que les tricheries rapportées au sujet du référendum, des commandites, du Q400 usurpé à Québec sont bien réelles et incontestables. Que la langue française à Monréal ait perdu la majorité par l’OQLF rendu inopérant pour servir les assimilateurs avoués, ce n’est pas une lubie, ce sont des faits vérifiés. Le Bloc Québécois s’est battu pour que le gouv fédéral se conforme à la loi 101 sur le territoire de la nation québécoise, sans aucune attention de la part du Grand Représentant du ROC à Ottawa.
Ces tricheries visent à empêcher à tout prix « ceux qui voient » de prendre justement leur envol, pacifiquement si possible. Les « zamis » souvent fort éloquents en parlent comme d’un « boulet imaginaire par lequel les « voyants » se plaignent continuellement d’être limités dans leurs mouvements. Pure rhétorique, qu’un juge renverrait à la table de travail : ce que doivent faire les « zamis » c’est la démonstration non équivoque qu’il n’y a pas là collusion d’une majorité pour anihiler une minorité dérangeante.
Les « zamis de la majorité canadian » lisent sûrement l’anglais : ils n’ont qu’à lire Suburban du West Island, The Gazette, Globe and Mail. Il n’y a pas de cachette dans ces lieux, le Quebec-bashing est leur politique éditoriale. Leurs zamis anglo ne s’embarrassent pas de faibles insultes à la : « … paranoïa permettant à un individu affecté de tout interpréter conformément à ses prémisses biaisées, à travers un prisme déformant… » pour quêter une caresse de son maître.
Des faits palpables. Voilà ce qui mène à cette lutte à finir. Après 400ans de présence francophone en Amérique, nous devons bien à nos ancêtres de résister à cet ultime assaut en élisant le plus grand nombre possible de députés bloquistes à Ottawa notre étendard sommant l’autre nation de lâcher prise.
En conclusion, donc: chacun sa « vérité » – et Harper pour tous!
P.S.: Un petit rajout – puisque la nuit porte conseil – relativement à une solution qui nous permettrait possiblement à tous d’en finir avec cette chicane de sourds.
Le 5 mars dernier, j’ai écrit un billet intitulé « Finissons-en ». Vous pouvez en prendre connaissance dans mon blogue.
Si monsieur Harper fait des gains importants au Québec, sa politique internationale agressive et militaire, à l’exemple de son grand-frère américain, va se poursuivre de façon intensive. Un gouvernement conservateur majoritaire signifie une augmentation des dépenses militaires. Déjà, celles-ci ont augmenté à plus de 13 milliards de dollars. C’est aussi la poursuite de l’engagement militaire en Afghanistan après 2011. L’arrivée de monsieur Obama n’y changera rien puisqu’il milite pour un retrait en Irak afin d’intensifier, dans l’avenir, la présence américaine en Afghanistan . Voulons-nous que d’autres jeunes militaires canadiens aillent se faire tuer pour une question idéologique ?
Quant aux questions économiques, un gouvernement Harper renforcera cette mondialisation aveugle et insensée. Comme tout bon idéologue, monsieur Harper ne croit qu’aux vertus du marché capitaliste. Les désordres économiques engendrés par le capital financier-casino n’amènent pas ce gouvernement ultra-libéral à poser des gestes concrets pour contrer ce mouvement international. Avez-vous déjà vu un ministre conservateur dénoncer le comportement asocial des pétrolières de l’Ouest ?
Il faut empêcher la formation d’un gouvernement conservateur majoritaire. Au Québec, cela veut dire un appui indéfectible au Bloc Québécois. Une division du vote chez les adversaires de ce gouvernement conservateur amènera son élection majoritaire. Voulons nous vivre pendant cinq autres années sous un gouvernement conservateur mené par un premier ministre bercé par son idéologie de droite ?
Il n’y a plus de « red tories », devant les Québécois se dresse une coalition de droite qui veut le conformisme. Déjà les coupures dans la culture faites par monsieur Harper indique le chemin qu’il veut prendre. Les Québécois se dresseront pour lui » bloquer » le passage.
Les comités fédéraux à Ottawa dominé par les oppositions empêchent Harper de faire flêche de tout bois avec ses affaires et met un certain nombre de bâtons dans les roues de sa gouvernance.
Voter pour le Bloc c’est empêcher la division du vote qui favorise l’élection des conservateurs avec un mandat majoritaire. Permettre le maintien de la dominance du Bloc à Ottawa c’est de court circuiter la possibilité à répétition de gouvernements majoritaires qui à cette époque trouble ne sont pas requis pour imposer des politiques de longue durée qui coincident généralement avec les intérêts de la grande industrie polluante.
Non mentionné ici par les excellentes interventions de plusieurs intervenants, Harper veut réduire en 2010 le poids représentatif de la députation de la province du Québec en proportion du poids électoral des provinces de l’Ouest et de l’Ontario, à ce moment que fera une députation du Québec dominé par 27 conservateurs, 18 libéraux et 1 néodémocrate contre 29 bloquistes. Poser la question c’est y répondre. Des Québécois pris par la discipline de parti et qui sont députés conservateurs ou libéraux
ne défendront pas le Québec comme société distincte.
Harper et les Conservateurs seront a Québec pour le lancement de cette campagne. Coudonc , les citoyens de Québec ont ils compris la » nation » Québécoise de Harper autrement que le reste du Québec ? Depuis cette motion , le Québec est-il devenu une nation ? Et la culture de cette nation est-elle supportée par ce gouvernement ?
En attendant la réponse de nos amis de Québec , moi je voterai encore pour le Bloc cette fois-ci !
S’inquiéter de l’avenir du Bloc? Les médias n’ont-ils rien de nouveau à dire? Et l’avenir des Libéraux et des Conservateurs, alors? On entre en élections à tous les deux ans maintenant, nos partis gouvernent par sondage et la majorité des gens est incapable de se souvenir pour qui elle a voté la dernière fois…
L’avenir, l’avenir, vous me faites rire. Je ne suis plus péquiste, mais je voterai encore Bloc. Vous savez pourquoi? Parce que ça fait chier le reste du Canada et que cette idée de procure une — extrême — jouissance!
Le Bloc devrait d’ailleurs proposer dans son programme l’indépendance de toutes les provinces du Canada. Idée folle? Pas si sûr que ça… ;-)
« A ceux et celle qui pensent que voter pour un québécois francophone dans un parti fédéraliste apporte beaucoup au Québec j’aimerais beaucoup que ces gens me renseigne sur les merveilleuses réalisations »
G-É Cartier, W. Laurier, P.Trudeau, B. Mulroney , A.Laurendeau, ça vous dit q’chose?
« L’autre partie dans ce litige est constituée de ceux qui « voient» » H. St-Pierre
Ma foi, sommes -nous revenus au « le ciel est bleu et l’enfer rouge » de nos curés d’antan ? L’intervention de M. St-Pierre ressemble plus à un chapitre du cathéchisme , il n’y a que des bons et des méchants, évidemment après 250 ans, les « conquérants » sont toujours présents et passent le gros de leur temps à intimider les « conquis ». Tout est « incontestable », comme les 10 Commandements !
Je crois que vous devriez laisser de côté votre copie du Suburban et respirer par le nez.
Personnellement, je ne m’interroge pas sur la pertinence du Bloc à Ottawa, mais sur la pertinence de la droite au complet (Américaine et Canadienne), un vote pour les conservateurs est un ticket de TGV pour l’enfer en ce sens qu’ils n’ont rien fait pour Kyoto, malgré la fonte accéléré du pôle nord en 2007, qui comme par hasard a déversé autant de neige l’hiver passé sur le Québec et nous a donné un été particulièrement pluvieux, l’hiver qui s’en vient devrait nous donné la même chose que l’an passé puisque la fonte se poursuit inexorablement, selon certains experts la glace du pôle nord aura disparue en 2013, pendant ce temps, Harper continue de défendre les intérêts des propriétaires des sables bitumineux qui ravagent, eux aussi, leurs environnements immédiats. Sarah Palin peut bien dire que c’est dieu en personne qui veut un pipeline en Alaska…
Harper tente de séduire le Québec en donnant des bonbons empoisonnés, la reconnaissance du Québec comme nation est de la poudre aux yeux, car nous ne sommes qu’une nation seulement a l’intérieur d’un Canada uni, en réalité, une province comme une autre avec le même poids politique que l’Ïle du Prince Édouard. Bravo a ceux qui s’apprête a lui donner leurs votes, Ça ne m’étonnerais pas du tout qu’il déclare la conscription advenant le fait qu’il soit majoritaire le 14 octobre, les gens de Québec diraient certainement qu’ils n’ont pas voté pour ça. Encore un beau risque…
Dion est toujours aussi invendable au Québec, même si Harper fesse dessus avec ses publicité, ça ne le rends pas plus sympathique pour autant, la loi sur la clarté, ça fait mal longtemps, et ça, je m’en souviens.
Le NPD et Jack Obama Layton comme l’appelle Stéphane Dion, plafonne au maximum a 20% du vote au Canada, ce n’est pas une alternative crédible, alors comme pertinence du Bloc à Ottawa, j’aime mieux faire confiance a Duceppe qu’a des collaborateurs a qui l’on dit de se fermer la gueule et qui ne défendent que leurs intérêts personnelles au lieu de ceux du Québec.
David Lépine
Franchement Mr. Lépine , nous n’avons pas lu la même histoire du Québec !
G. E . Cartier ??? Vous voulez rire je crois !
PE Trudeau ??? Alors celle-là est la meilleure !
Tant qu’a Briand Mulroney , en ce qui me concerne il est beaucoup plus anglophone que francophone et malgré son ouverture sur le Québec il s’est quand même planté avec son Lac Meech !
Tant qu’a Laurendeau ! Bah ! Un intellectuel un peu frileux et nationaliste sur le bourt des doigts !
Les beaux jours du Bloc sont chose du passé et, pour son dernier tour de piste, pour son chant du cygne, le rôle du Bloc sera d’empêcher l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire. Et, s’il y parvient, même moi j’applaudirai à ce grand service qu’il nous aura rendu.
Parce qu’un gouvernement Harper le plus minoritaire possible serait le résultat idéal. Cela permettrait le changement de la garde chez les libéraux, soit un nouveau chef enfin capable de soulever l’enthousiasme des électeurs, et ensuite un nouveau scrutin fédéral – probablement au printemps 2009 – pour renvoyer sur les banquettes de l’Opposition le cauchemar conservateur.
Mais avant le printemps de la délivrance, soit suite au scrutin en cours, le Bloc devrait voir à fermer boutique, et ses membres oublier toutes les vieilles rancunes stériles. L’heure n’est plus à la chicane dans la cabane… Avec le monde entier qui nous court sur les talons, à quelques enjambées de nous rattrapper et même de nous dépasser, nous devons consacrer toutes nos énergies à relever le défi d’une impitoyable concurrence mondiale – sous peine de voir notre niveau de vie se détériorer très rapidement, et nos valeurs s’étioler.
De la même manière que les Européens unissent leurs forces, les Québécois se doivent de travailler de concert avec leurs voisins territoriaux – leurs partenaires de confédération – leurs alliés canadiens. Ensemble, nous aurons de bien meilleures chances de parvenir à tirer notre épingle du jeu. Sinon..
Vous avez bien raison Mr. Perrier !
Avec les Libéraux a Ottawa et a Québec nous serons tous réunis …dans la même langue et la même culture …in english !
God » blesse » the Queen !
@ M Asselin
Francophone: qui parle habituellement le français, au moins dans certaines circonstances , comme langue première ou seconde- Petit Robert
Me semble que Mulroney se qualifie facilement.
Pensez-vous vraiment que dans cent ans les gens vont se souvenir de la contribution de Gilles Duceppe avant celle de Pierre Trudeau ? Faut être assez partisan avec l’esprit tordu pour imaginer que seuls les indépendantistes contribuent à la société québécoise et canadienne. Nous avons lu la même histoire, sauf que nous l’interprétons différemment.
Dans votre élan d’enthousiasme pour toute chose souverainiste, vous exagérez et confondez opinions avec faits historiques.
Une perte de temps et d’énergie c’est de croire que le Québec est un des éléments de la Confédération canadienne dont les préoccupations sont prises en compte par le ROC; que le Québec détient une quelconque influence sur l’ordre du jour des politiques canadiennes. Les autres provinces non plus, mais elles suivent les politiques fédérales parce que ça leur convient. Nous, du Québec, n’avons d’autre choix que d’appuyer le Bloc Québécois. C’est le seul parti qui peut veiller aux intérêts des Québécois sans couteau entre les dents.
Les sirènes de Gesca aux tentacules médiatiques bien établies, (Gesca Ltée détient la totalité du quotidien montréalais La Presse et de six autres quotidiens des provinces de Québec et d’Ontario. Gesca Ltée produit également des émissions de télévision, publie des magazines spécialisés et des livres, et exploite plusieurs sites Internet), cet empire donc, par l’entremise de l’ex-ministre péquiste Jacques Brassard, chroniqueur au service de leur journal Le Quotidien de Chicoutimi, brasse le Bloc dans sa dernière chronique.
Gesca, cet empire de presse, (suivez le doigt) filiale de Power Corporation à laquelle est associée la famille Desmarais, dont Hélène Desmarais, épouse de Paul jr, est membre du conseil d’administration de l’Institut économique de Montréal, ce think tank de droite qui se dit «indépendant et non partisan» s’immisce à nouveau dans le débat politique québécois. Sa mission de défendre les intérêts de la haute-finance dont les objectifs sont de promouvoir les lois du marché au détriment du bien commun est bien connue. Un autre membre influent du conseil d’administration de l’IÉDM, l’ex-premier ministre du Nouveau Brunswick, Bernard Lord, est invité lui aussi, au nom de la créativité et de l’innovation, à venir «éclairer» les Québécois durant la campagne électorale.
Power Corporation détient plusieurs compagnies d’assurances dont Great West Life ainsi que des sociétés de gestion de placement, Power Corporation détient également des participations importantes dans cinq grandes entreprises européennes: Total S.A. (énergie), Suez S.A. (énergie, eau, propreté), Imerys S.A. (minéraux spécialisés), Lafarge S.A. (ciment et matériaux de construction) et Pernod Ricard (vins et spiritueux).
Par ses études et ses conférences, l’IEDM, cet organisme «indépendant et non partisan» (mais dont la présidente est l’épouse d’un important dirigeant de Power Corporation, détenteur de Gesca (vous suivez toujours le doigt ?), l’IEDM, cet organisme «indépendant», se définit comme un organisme de recherche et d’éducation économique qui alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse sur, notamment, des questions de fiscalité, de réglementation, de santé et d’éducation. Rien que ça ! Eau secours !
Et M. Duceppe n’a jamais été leader syndical marxiste-léniniste de conviction. Et Mme Simard, ex CSN, n’est pas la présidente du PQ. Et Gérald Larose, n’a jamais été chef de la CSN.
Et si le monopole de la vertue que Mme Proulx accorde à la gauche représentait des intérets corporatistes bien nantis , et si le mari de Mme Marois n’avait pas fait fortune aux dépens des contribuables québécois lorsqu’il pilotait les énormes pertes à la SGF etc etc. Et les syndicats n’ont pas fait du lobbying pour le projet Gaspédia etc etc.
Si vous vivez dans une maison de verre, il est fortement déconseillé de lancer des pierres aux autres.
Le Québec est dans le peloton des derniers quant à la création de richesse en Amérique, son taux de sydicalisation est beaucoup plus élevé qu’ailleurs, son secteur public s’accapare une large tranche de notre économie et est sous-performant. Dès qu’on parle de changer quoi que ce soit afin d’améliorer notre performance économique on est affublé de toute sortes d’épithètes . Mme Proulx fait un procès d’intentions à M. Brassard parce qu’il a osé critiquer l’orthodoxie gauchiste du Bloc. Elle n’a rien à dire sur le fond de son argument autre que de l’accuser de traïtrise.
Restons figés dans l’immobilisme corporatiste, ne remettons rien en cause, la vie est belle au Québec, il ne manque que la souveraineté pour que nous nous retrouvions au paradis. Rien que ça, oui rien que ça.
Si seulement l’ombre jaune de l’empire Desmarais nous laissait la paix, les Québécois se lèveraient spontanément pour faire l’indépendance.
Performance économique pour qui ?
Imaginez si on laissait toute la place aux forces du marché comme le souhaite Stephen Harper. Allons-nous le laisser gouverner pour l’Ouest ?
Les partis dans la course électorale pour conquérir le pouvoir de former le gouvernement me semblent particulièrement à court d’idées si je m’en réfère à la guerre d’images à laquelle se livrent les deux principaux partis susceptibles de le former, soit les conservateurs et les libéraux. Tantôt, c’est la propagande conservatrice qui fait voler de sales oiseaux, tantôt c’est la machine publicitaire libérale qui tente de transformer en leader sympathique un politicien qui impressionne peu l’opinion. Pire encore, ce sont parfois des forces sorties de l’ombre qui tentent de faire voler d’autres oiseaux de malheur au-dessus de la tête des deux leaders qui ont fait la preuve qu’ils plus d’idées à débattre que ce qu’en montrent leurs adversaires libéraux et conservateurs.
Quand par hasard, il y a une idée qui lève de ces querelles de bas étage, c’est, venant de la part des libéraux et des conservateurs, pour enjoindre le Bloc québécois de n’en défendre qu’une seule, comme s’il était incapable d’en avoir plusieurs, soit une question qui comme par hasard lui enlèverait la possibilité de se positionner plus favorablement devant l’opinion. Ce calcul enfantin et partisan, tout le monde, même les moins perspicaces, l’auront vite éventé.
Ces vieux partis de pouvoir sont asséchés dans le désert des idées qui ont fait la preuve de leurs illusions partout dans le monde, soit la propagation du mythe de la percolation de la richesse à partir de l’enrichissement du petit nombre, quitte à soutenir ces faussetés par les armes d’amis de circonstance au besoin. Non jamais les oligarques ne seront des démocrates. Telle est l’histoire des idées et des faits et que ceux qui souhaitent ne serait-ce qu’enlever une petite couche de l’épaisseur de leur ignorance se donnent donc la peine de lire les historiens de notre monde, quitte à commencer par les plus anciens, ceux du monde grec, un Thucydide par exemple, si ce n’est pas trop leur demander.