Depuis des mois, un ami que j'adore répond au téléphone en martelant l'incantation suivante: "Barack Obama for President of the World!" Sa manière de dire que son élection aura un impact bien au-delà des États-Unis. En effet.
L'avenir nous dira si Obama saura répondre à certaines des attentes créées par sa victoire. Pour le moment, son élection semble marquer le retour à une certaine utopie. D'abord parce que l'élection du fils d'une mère blanche et d'un père noir né en Afrique à la présidence de la plus grande puissance du monde tient de l'expiation collective pour deux siècles de ségrégation raciale!
L'utopie obamienne réside aussi dans le rêve et l'espoir qu'elle suscite: change you can believe in. Obama redonne au mot "utopie" son sens le plus noble: celui de la prise d'un élan. En cela, elle rappelle celle d'un John F. Kennedy rêvant de conquérir la Lune tout en abolissant la ségrégation! Ce même Kennedy était, lui aussi, un démocrate, jeune, éduqué, charismatique et farouchement ambitieux pour son peuple malgré une période de tourmente intense, au pays et à l'international. Il dirigeait, oui. Mais inspirait surtout. Il ne fut pas un "sauveur", mais un instigateur de changement. Sa seule élection a déclenché une vague de changements à travers le monde, dont l'élan ne fut brisé que par le tandem Reagan-Thatcher et une vision ultraconservatrice que la crise financière actuelle vient de discréditer.
Mais l'utopie obamienne rappelle aussi celle de Nelson Mandela. Devenu président, il n'a pas "sauvé" l'Afrique du Sud. Mais il a mis son pays sur la voie de la réconciliation. La réconciliation interraciale, intercommunautaire et interétatique, entre autres. Et n'est-ce pas d'autant de réconciliation que les Américains ont le plus besoin? Après la ségrégation, le Vietnam, le 11 septembre, l'invasion folle de l'Irak et l'anti-occidentalisme que nous en avons tous récolté, les USA ont besoin d'un président capable d'écouter ses citoyens, mais aussi de pacifier la politique guerrière de W. Bush.
Quant à la politique intérieure, il gouvernera certes plus au centre qu'à gauche. Mais ce sera déjà une très grande amélioration après huit ans de Bush! Un bémol cependant: alors que ses énergies iront à la crise financière, réussira-t-il enfin à donner aux Américains un système de santé plus équitable?
INTERDIT DE REVER
Pas surprenant que nous ayons suivi la campagne américaine avec passion. Si ce n'était de sa portée universelle, on en serait presque jaloux… C'est qu'ici, ces dernières années, le rêve et l'espoir en politique ont plutôt mauvaise presse.
Prenez le 4 novembre. Pendant que les Américains faisaient la file pour voter, tremblaient d'excitation en récitant le mot change telle une prière et fracassaient leur taux anémique de participation, comprenant que cette fois-ci, leur vote changerait le cours de l'histoire, ici, c'était, disons, moins édifiant. Monique Jérôme-Forget présentait sa "mise à jour économique". Pendant qu'elle chantonnait son refrain jovialiste à la "tout va très bien, madame la marquise", Jean Charest se préparait à déclencher une élection, prétendant avoir besoin d'une majorité pour mieux protéger la même économie que sa propre ministre décrivait comme étant blindée!
Mais cette impression de vide ne date pas d'hier. En fait, depuis le dernier référendum, on a fini par convaincre les Québécois que le rêve et l'ambition de vouloir construire pour le bien commun serait une mauvaise chose. L'obsession du déficit zéro qui a suivi semble avoir fait de nous un peuple de comptables tranquilles. Du moins, en apparence. Car personne ne me convaincra que cette absence de rêve comble vraiment les Québécois. On se sent comme dans un passage à vide. Le bon côté, c'est que par définition, tout passage est temporaire. Espérons maintenant que la victoire d'Obama nous rappellera quelques évidences: que tout grand changement nécessite un leadership fort, éclairé et outillé pour susciter la création d'un véritable mouvement s'étendant au-delà des bases d'un seul parti; qu'une participation citoyenne massive est essentielle; qu'un plus grand respect est dû à la militance politique, dont nos médias préfèrent trop souvent se moquer.
Vous me direz que la création d'un pays n'est pas la seule ambition possible, ou que les Américains déchanteront si Obama ne livre pas la marchandise. Sûrement. Mais constatons que depuis 1996, aucun leader n'a su inspirer les Québécois à se dépasser, comme individus et comme société. Et ne me dites pas qu'un casino à Pointe-Saint-Charles, de super-hôpitaux virtuels, un port méthanier dont personne ne veut ou la réparation tardive de viaducs en ruine nous tiennent lieu de projet de société inspirant!
En cela, les Américains viennent de nous rappeler que, oui, les choses peuvent changer. Que, oui, il arrive un jour de nouveaux visages, de nouvelles intelligences, de nouvelles audaces, capables de se démarquer des establishments et des apparatchiks qui encrassent le processus démocratique.
En 1992, Leonard Cohen écrivait la chanson Democracy. Les prochaines années nous diront si ses mots étaient prophétiques:
"It's coming from the sorrow of the street. The holy places where the races meet (…) / It's here they got the range and the machinery for change (…) / Democracy is coming to the U.S.A."
» En fait, depuis le dernier référendum, on a fini par convaincre les Québécois que le rêve et l’ambition de vouloir construire pour le bien commun serait une mauvaise chose. L’obsession du déficit zéro qui a suivi semble avoir fait de nous un peuple de comptables tranquilles. Du moins, en apparence. Car personne ne me convaincra que cette absence de rêve comble vraiment les Québécois. (…)
Mais constatons que depuis 1996, aucun leader n’a su inspirer les Québécois à se dépasser, comme individus et comme société. »
Vous savez comme moi Mme Legault que le problème du Québec est d’origine « proviniciale » et que la Question Nationale sans solution satisfaisante bloque le dépassement québécois …
Pour ma part, tant qu’il y aura la statue d’un Père de la Confédération au lieu de celle du Père du Québec à la Place « love-in » du Canada sur le boulevard René-Lévesque, je suggère à tous les gens dans la vingtaine et la trentaine DE S’ASSEOIR SUR LEUR GROS STEAK, BOIRE DU PEPSI ET MANGER DES CHIPS SEL-ET-VINAIGRE.
Enlevez-moi cette statue pour la remplacer par une autre et moi et d’autres feront dans le Rêve Québécois … Entretemps, végons toute la gang et continuons à parler de « peuple amnésique » et tout le tralala provincial …
La peur, aussi justifiée soit-elle, explique qu’on ne procède pas à ce remplacement de statue symboliquement justifiable, souhaitable et nécessaire pour le plein épanouissement du Québec.
Pourquoi une femme (vous Mme Legault ?) ou un homme plus inspiré(e) que les autres se risquerait dans l’aventure matérialisable du Rêve Québécois quand on connaît d’avance les jérémiades victimisantes des « fédéralistes » anti-nationalisssses ?
Changez-moi une ou quelques statue(s) en notre MÉTROPOLE QUÉBÉCOISE et MÉTROPOLE FRANCOPHONE D’AMÉRIQUE et je sortirai peut-être de mon trou … Sinon, » la patience est une vertu révolutionnaire » comme disait l’autre …
PS Nous avons besoin de nos amis anglo-québécois bien sûr. Je le dis simplement pour qu’on ne m’accuse pas piteusement d’anglophobie.
Obama a gagné ses élections grâce à l’argent et au vote ethnique.
N’a-t-il pas réussi à ramasser des sommes faramineuses, seulement 43% des blancs ont voté pour lui alors que 94% des noirs, 66% des hispanophones, 62 % des asiatiques l’ont appuyé.Curieux n’est-ce pas?
Alors que de nombreux souverainistes blâment toujours l’argent et le vote ethnique pour la perte du référendum, ils se paument d’admiration devant Obama, avec raison, mais sont incapables d’en tirer de leçons.
Vous n’entenderez jamais Obama exiger le déboulonnement de la statue de Robert E. Lee, ça ne serait pas très rassembleur.
M. Lépine, comment se fait-il que vous parliez encore de « l’argent et du vote ethnique » ? On est ailleurs depuis longtemps …
Heu… c’est quoi la leçon au juste ?!? Je ne vous suis pas !
Premièrement faudrait se poser sérieusement cette question :
Les américains avaient-ils le choix ?
Avec le bilan désatreux de Bush et des républicains ils ne pouvaient pas prendre » encore » une chance , surtout que cette fois-ci contrairement a la dernière élections la PEUR d’une autre attaque terrorisme n’était plus en cause et les républicains ne pouvaient plus jouer cette carte .
Personnellement je suis très heureux de voir un type comme Obama président des Etats-Unis. Il ne fera pas de miracles et c’est tant mieux , je commence en avoir assez des chums de Dieu , blancs , riches et racistes !
Les élections au Québec seront morose et sans enjeux . Charest réussira a faire peur au gens en parlant d’instabilité économique et pour une bonne partie de la population ce sera suffisant pour reporter au pouvoir ce gouvernement qui justement ne gouverne pas et qui fout absolument RIEN . Voila ce que le Québec veux , ne pas se faire demander de trop réfléchir pendant la période des fêtes et surtout si le Canadien de Montréal continue sur sa lancée . Voila probablement le seul projet dont les québécois rêvent , une coupe Stanley et une parade en anglais sur St-Cath…….Yessssssss !
Plusieurs voudraient un messie, comme aux USA.
Oublions-nous que la plupart des ex présidents des USA ont tous joué au messie en leur temps. Heureusement que la constitution américaine exige qu’ils sortent après huit ans. Juste avant qu’ils fassent trop de dégats.
Et votre ami qui scandait « Barack Obama for President of the World! »… n’est-ce pas là ce que tous les autres peuples ne veulent pas ?
On le sait tous, un messie c’est éphémère. La plupart des messies ont construits leur trône sur l’égo des peuples qui veulent dominer les autres.
Pourquoi nous-en faudrait-il un chez-nous ? Qu’il soit bleu, blanc ou noir, et alors ?
Le bonheur tranquille d’un peuple discret, est-ce petit ou est-ce grand ?
M. St-Onge : » Le bonheur tranquille d’un peuple discret, est-ce petit ou est-ce grand ? »
Joli ! Ma réponse : la petitesse choisira la première réponse.
Sinon, avons-nous oublié « NOTRE SAUVEUR » à nous au Canada ? Un certain SAUVEUR DU CANADA ? La trudeaumanie, ça dit rappelle rien à personne ? C’était un peu de temps après un certain JFK …
Si le Québec attend un « messie », alors il viendra soyons sans crainte. Pourquoi pas une femme ?!
@ JP Dubé
extrait de la chanson «Manhattan Kaboul» de Renaud et Axel Red
…
Les dieux, les religions
Les guerres de civilisations
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations
F’ront toujours de nous de la chair à canon
…
… l’histoire semble aller du bord de cette chanson…
Chanson un brin tristounette n’est-ce pas ? Comment interpréter votre réplique ?!
Entre l’espoir et le cynisme, je choisis le premier. Entre la foi et la morosité, je choisis la première.
M. St-Onge, l’Histoire, je la connais un peu, je l’étudie un peu. Elle se répète, elle bégaye, elle est injuste, elle fait mal … mais c’est pas une raison pour ne pas continuer à la faire ensemble et en produire une meilleure que la précédente. L’Histoire ira du bord qu’on voudra bien qu’elle aille vous et moi.
À la Guerre vient toujours un Traité de Paix. La Guerre c’est aussi la lutte qui est aussi la vie … Si Guerre il doit y avoir alors menons la Guerre intérieure pour ne pas la faire.
En mémoire d’Hubert Aquin qui s’est fait chair à canon pour d’autres …
» La guerre est le mystère philosophique à élucider. » – Hubert Aquin, La fatigue culturelle du Canada français, 1962
» On le sait tous, un messie c’est éphémère. La plupart des messies ont construits leur trône sur l’égo des peuples qui veulent dominer les autres. »
La plupart oui mais pas tous, vous avez raison. L’éphémère Jésus n’a pas construit son trône sur l’ego du peuple juif afin de dominer les autres peuples « gentils » ! C’est plutôt son ego qui se laissa écrasé par d’autres …
PS « Messie » était une figure de style car « Messie » il n’y en aurait eu qu’Un seul selon une perspective …
De retour au Québec dans un instant…
Barack Hussein Obama II, Président des États-Unis d’Amérique ? Qui aurait dit une chose pareille il y a 5 ans ? Je dirais même, qui aurait dit une chose pareille il y a 2 ans ? Ce n’est pas rien !!! Le gars est né à Honolulu, oui oui c’est à Hawaii… Pensez-y, son père est kenyan…
Je sais que plusieurs ont souligné le fait que son père était musulman, mais jusqu’à preuve du contraire, c’était plus ou moins vrai… Il y a selon moi une grande différence entre être éduqué dans la religion musulmane et être musulman… Mais c’est une autre histoire. Et c’est surtout une histoire que je ne connais pas, contrairement à d’autres je n’ai pas la prétention de savoir ce que le père de Barack Obama pensait de la vie, de la religion et du reste !
Ce qu’il ne faut jamais oublier c’est que Barack Obama n’a pas connu son père, ou très peu… Ça aussi ce n’est pas banal, son histoire ressemble étrangement à celle de Bill Clinton quand il s’agit d’analyser et de comprendre le rôle qu’à joué le père dans la vie d’un « Grand Homme » !!!
Prenons ici une petite pause et amusons nous.
Père manquant, fils manqué ? Pas pour Bill Clinton et Barack Obama !!!
Derrière chaque « Grand Homme », il y a une femme ? À vous de juger !!!
Il faut être riche pour devenir Président des États-Unis ? Oui et non !!!
Pensez-y, entré au Sénat des États-Unis en 2005, qui pouvait affirmer qu’il serait candidat à la présidence en 2007 et 2008 ? Réussir à s’imposer devant Hillary Clinton, ce n’était pas si simple, ce n’était pas gagné d’avance !
Enfin, John Sidney McCain III n’était pas si facile à battre non plus… Né sur une base militaire, vétéran de la guerre du Viêt Nam ( Prisonnier de guerre et décoré de la Silver Star et de la Bronze Star) et sénateur de l’Arizona depuis 1987 (plus de 20 ans), il avait déjà tenté sa chance (sans succès) en 2000… En effet, il avait « un oeil sur la maison blanche » depuis un bon moment. En 2000, c’est un certain « W » qui avait obtenu l’investiture républicaine, brisant les rêves de McCain.
En 2000, c’est pourtant McCain qui se dirigeait vers la victoire contre « W », après quelques victoires importantes lors de « primaires »… C’était avant que le ciel ne lui tombre sur la tête… Un cancer de la peau et une campagne de calomnie avait eu raison de lui.
En fin de compte, McCain est passé près à quelques reprises, mais il ne sera jamais Président des États-Unis. Il a peut-être manqué sa chance en 2004, lorsqu’il aurait (selon plusieurs) refusé de devenir colistier de son « ami » John Kerry, candidat démocrate. Il avait chosit d’apporter son plus ferme soutien au président George W. Bush et de prononcer un discours de combat contre les démocrates…
Barack Hussein Obama II ne changera peut-être pas le monde, mais George W. Bush l’a changé à jamais… On ne saura jamais ce qui se serait passé si Al Gore avait été Président, si John Kerry avait été Président ou même John McCain, on ne saura jamais si les Tours du World Trade center serait encore là en 2008…
Pendant ce temps au Québec, on a le choix entre Mario, Pauline et Jean. Monsieur Charest ne mérite pas ma confiance, l’ADQ ne cesse plus de me décevoir de jour en jour malgré le fait que Mario Dumont peut continuer à compter sur mon vote et Pauline Marois ne mérite pas que je perde mon temps à critiquer ses mauvaises idées !
Bonne chance à monsieur Obama, changer le monde pour le mieux est plus difficile que de la changer pour le pire !!!
M. Bellemare : » Pendant ce temps au Québec, on a le choix entre Mario, Pauline et Jean. Monsieur Charest ne mérite pas ma confiance, l’ADQ ne cesse plus de me décevoir de jour en jour malgré le fait que Mario Dumont peut continuer à compter sur mon vote et Pauline Marois ne mérite pas que je perde mon temps à critiquer ses mauvaises idées ! Bonne chance à monsieur Obama, changer le monde pour le mieux est plus difficile que de la changer pour le pire !!! »
Réjouissons-nous que les USA donnent un Noir révolutionnaire, fils spirituel de Martin » I have a dream » Luther King au Monde. Que le Québec maintenant donne une Femme révolutionnaire, fille spirituelle de toute une nation, au Monde !
Ce sera Dame Marois ou Dame Legault ! Ça vous tente pas Madame Legault ?! Votre parfaite connaissance de la langue american et vos yeux autochtones vous ouvrent l’Amérique entière … Dans mon livre à moé, comme porteuse du Rêve Québécois, vous seriez imbattable ! Nous nous arrangerions pour couvrir vos arrières en parant les coups de poignards dans l’dos et autres vicieux.
Votre dévoué serviteur JD, agent de l’Intelligentsia K, qui admire en ce moment même le tableau » La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix (1830)
Chère Dame, que c’est beau de vous lire ce matin! Lorsque vous pérorez « que depuis le dernier référendum, on a fini par convaincre les Québécois que le rêve et l’ambition de vouloir construire pour le bien commun serait une mauvaise chose. L’obsession du déficit zéro qui a suivi semble avoir fait de nous un peuple de comptables tranquilles. »!
Mais qui donc, si ce n’est le présumé « sauveur du peuple » de l’époque, à savoir Lucien Bouchard, lui-même, qui en fut l’instigateur! Et vous conservez encore cette touchante naïveté d’espérer encore « le « divin Messie »? Drainville, Curzi, Legault peut-être??? Nostalgique, vous poursuivez: « Car personne ne me convaincra que cette absence de rêve comble vraiment les Québécois. On se sent comme dans un passage à vide. »! N’avez-vous pas encore réalisé justement que l’époque du « rêve » est terminée et que la majorité des Québécois ont maintenant passé l’âge de croire aveuglément au père Noël? De grâce, ne vous emballez pas plus qu’il ne faut au sujet du nouveau « sauveur américain », la « dure réalité du monde » le rattrapera bien assez vite (vous nous en donnerez des nouvelles!) car, dans un bateau qui sombre, on doit, d’abord et avant tout, penser platement, à « sauver sa peau » et dans pareille circonstance le « rêve » et les « beaux discours » sont bien peu d’utilité!
Chère Dame, que c’est beau de vous lire ce matin! Lorsque vous pérorez « que depuis le dernier référendum, on a fini par convaincre les Québécois que le rêve et l’ambition de vouloir construire pour le bien commun serait une mauvaise chose. L’obsession du déficit zéro qui a suivi semble avoir fait de nous un peuple de comptables tranquilles. »!
Mais qui donc, si ce n’est le présumé « sauveur du peuple » de l’époque, à savoir Lucien Bouchard, lui-même, qui en fut l’instigateur! Et vous conservez encore cette touchante naïveté d’espérer encore « le « divin Messie »? Drainville, Curzi, Legault peut-être??? Nostalgique, vous poursuivez: « Car personne ne me convaincra que cette absence de rêve comble vraiment les Québécois. On se sent comme dans un passage à vide. »! N’avez-vous pas encore réalisé justement que l’époque du « rêve » est terminée et que la majorité des Québécois ont maintenant passé l’âge de croire aveuglément au père Noël? De grâce, ne vous emballez pas plus qu’il ne faut au sujet du nouveau « sauveur américain », la « dure réalité du monde » le rattrapera bien assez vite (vous nous en donnerez des nouvelles!) car, dans un bateau qui sombre, on doit, d’abord et avant tout, penser platement, à « sauver sa peau » et dans pareille circonstance le « rêve » et les « beaux discours » sont bien peu d’utilité!
Chère Dame, que c’est beau de vous lire ce matin! Lorsque vous pérorez « que depuis le dernier référendum, on a fini par convaincre les Québécois que le rêve et l’ambition de vouloir construire pour le bien commun serait une mauvaise chose. L’obsession du déficit zéro qui a suivi semble avoir fait de nous un peuple de comptables tranquilles. »!
Mais qui donc, si ce n’est le présumé « sauveur du peuple » de l’époque, à savoir Lucien Bouchard, lui-même, qui en fut l’instigateur! Et vous conservez encore cette touchante naïveté d’espérer encore « le « divin Messie »? Drainville, Curzi, Legault peut-être??? Nostalgique, vous poursuivez: « Car personne ne me convaincra que cette absence de rêve comble vraiment les Québécois. On se sent comme dans un passage à vide. »! N’avez-vous pas encore réalisé justement que l’époque du « rêve » est terminée et que la majorité des Québécois ont maintenant passé l’âge de croire aveuglément au père Noël? De grâce, ne vous emballez pas plus qu’il ne faut au sujet du nouveau « sauveur américain », la « dure réalité du monde » le rattrapera bien assez vite (vous nous en donnerez des nouvelles!) car, dans un bateau qui sombre, on doit, d’abord et avant tout, penser platement, à « sauver sa peau » et dans pareille circonstance le « rêve » et les « beaux discours » sont bien peu d’utilité!
Monsieur Samuel:
Vous me prêtez vraiment beaucoup de naïveté.
Laissez-moi alors vous rappeler que dès 1996, j’ai rédigé des analyses fort critiques du régime Bouchard (obsession du déficit zéro, fabrication de faux consensus, enterrement de la question linguistique, etc.).
Pour ce qui est d’une présumée quête d’un «sauveur», je crains fort en avoir passé l’âge…
Si vous lisez à nouveau ma chronique, vous verrez d’ailleurs que j’insiste sur le fait que même Kennedy ou Mandela n’ont pas été des «sauveurs»…
Alors, imaginez pour votre liste de noms…
Par contre, l’histoire, même récente, nous enseigne, qu’un leadership fort et éclairé, appuyé par un mouvement émanant de la population, peut avoir un impact considérable.
Mais vous avez tout à fait raison M. Pierre Samuel ! Assez de « père Noël » et de « sauveurs de peuple » ! Assez c’est assez, finies les folies !
Amenez-nous des Mère Noël et des Sauveuses de peuple ! À la tonne !
Fini l’Ère du Poisson, on passe à l’Ère du Verseau !
Fini « Dieu-le-Père », on passe à la toute puissante Mère-Nature !
Ici, on aura le choix : Dame Marois ou Dame Legault !
Que tous les Rois Chevaliers Coureurs des Bois et Frères Chasseurs Miliciens de Ville-Marie et des saints Villages entourant cette Maison située « là où le fleuve se rétrécit » posent genou à terre et prêtent allégeance à notre future Dame du Lac ! Sortons les historiques boucliers canadiens et les épées fleurdelysées ! Ce sera NON à la Guerre, NON à l’Humanicide annoncée ! Nous aussi nous voulons la Paix, la sainte Paix, la Pax Americana, la Grande Paix du Québec… et nous l’aurons coûte que coûte et sans armée nationale. Nous le faisons pour le Bien de l’Humanité of course ! Si le « Mal » n’est jamais loin, l’Axe du Bien franco-québéco-africain saura appuyer la grande America au besoin, c’est tout ce que doivent savoir nos voisins.
Que l’American Dream se poursuive avec Obama. S’il se plante de nouveau, ce sera le Rêve Américain, le Rêve Québécois ! Que tous les rêveurs québécois formés à la Realpolitik se tiennent prêts ! Si la Réalité a besoin de Rêve, nous serons là pour donner un coup de main par-delà tous les cyniques, les moroses et les désespérés…
PS L’important c’est bien sûr d’offrir un bon spectacle … à l’américaine de préférence bien sûr !
Chère Dame,
Veuillez d’abord excuser ces textes « répétitifs », je n’y tenais vraiment pas à ce point! Pour ce qui est de « l’histoire récente » (la « tornade » Obama, j’imagine!), vous concédez d’ailleurs avec moi que « ma liste de noms », lancée à tout hasard, n’est en rien comparable avec ce présumé « sauveur » ou ceux de jadis!
Cela étant dit, je ne nie aucunement votre assertion à l’effet « qu’un leadership fort et éclairé, appuyé par un mouvement émanant de la population peut avoir un impact considérable ». Mais, jusqu’à preuve du contraire, vous avouerez sans peine que nous sommes actuellement au Québec à des années- lumières de pareil engouement, pas vrai?
Même ici dans une population de 7 millions d’habitants, nous connaissons une société de masse avec sa part d’aveuglement et d’invisibilité des uns envers les autres. Les quartiers des grandes villes et les villes banlieues qui en déterminent la périphérie sont constitués par les membres des majorités silencieuses à Montréal comme à Québec. Les régions, elles souffrent de l’éloignement des grands centres. Qu’occasionnellement, des leaders politiques se fassent porteur du grand changement est inévitable parce qu’autrement la population est généralement une masse inerte. Les milliers de bénévoles qui se sont présentés pour l’élection d’Obama cela à été rendu possible par sa capacité à insuffler un souffle de renouveau et de recréer du sens à la vie. Par malheur, peu de politiques ont cette capacité d’inspirer les peuples.
En termes analytiques, le caractère de masse des sociétés et la fameuse division et spécialisation du travail nous rends dépendants envers la « démocratie de représentation », certains diront de délégation ou de relégation. Ainsi, concrètement au Québec par défaut d’un Obama, nous ne pouvons que voter que pour le meilleur chef politique dans les circonstances.
Et là, je crois que seule P.Marois répond à ces circonstances.
Sur le plan stratégique.
Pure commentaire d’actualité.
Marois saura convaincre en tant que cheffe femme de parti politique par un mélange de fermeté ajustée et de flexibilité. L’handicap d’une femme en politique au Québec: ne pas apparaître tout dépendant comme une marâtre ou comme une femme écervelée. P.Marois dans cette campagne doit éviter à la fois le piège de la marâtre Hillary Clinton et l’autre piège de l’écervelée Sarah Palin. Élire une femme pm au Québec n’est pas tellement plus évident que d’élire un président noir aux É.U. Charest a parié aussi sur cette difficulté au delà même de l’identité d’un parti comme le PQ. Pauline Marois doit être consciente de ces embûches et du calcul qu’un Charest en a fait.
Bref, donc en général, pas si facile que ça que de disposer des chefs et des messies.
M. Samuel : » vous avouerez sans peine que nous sommes actuellement au Québec à des années- lumières de pareil engouement, pas vrai? »
Pas trop d’engouement s’il vous plaît M. Samuel ! Nous faisons les choses une étape à la fois. L’étapisme victorieux est suffisant. Pourquoi risquer de faire peur aux gentlemen assis confortablement en haut des gratte-ciels de Bay Street (Toronto) ou Wallstreet (New York) ? Pourquoi auraient-ils besoin de savoir que des Frères Chasseurs tiennent en joue le Père (con)fédéré statufié d’une supercherie de pays depuis des décennies au centre-ville de la métropole québécoise ? La peur leur ferait réagir bêtement et inutilement dans un contre-engouement enragé ! Nous connaissons les leçons de 1837-38 et de 1970.
Non pas trop d’engouement M. Samuel ! Nous sommes capables de nous maîtriser. Nous sommes maîtres de nous-mêmes, maîtres de l’Histoire et du Politique. Nous sommes depuis longtemps passés maîtres dans l’art de la trahison… depuis une certaine accusation de haute trahison en fait, s’il faut absolument le rappeler. Pas besoin d’engouement, nos actions se matérialisent à nos conditions gagnantes.
Bien sûr, si vous avez quelques réserves à propos de mon commentaire concernant la futilité d’un engouement socio-politique québécois total, je vous écoute.
JP Bouchard : » Marois saura convaincre en tant que cheffe femme de parti politique par un mélange de fermeté ajustée et de flexibilité. L’handicap d’une femme en politique au Québec: ne pas apparaître tout dépendant comme une marâtre ou comme une femme écervelée. P.Marois dans cette campagne doit éviter à la fois le piège de la marâtre Hillary Clinton et l’autre piège de l’écervelée Sarah Palin. »
Belle analyse ! Qu’on se donne donc une femme PM comme l’Allemagne a fait récemment …
Mme Marois est aussi avant tout une femme d’expérience rusée, avant d’être une femme, qui semble plutôt habile à déjouer l’ego masculin selon ce que j’ai entendu d’elle jusqu’à présent.
Comparer Pauline Marois à Angela Dorothea Merkel, comparer le Québec à l’Allemagne, c’est peut-être facile et « cute », mais ça ne tient pas la route !
Comparer Pauline Marois à Hillary Clinton, ce n’est pas vraiment une bonne idée non plus…
Margaret Thatcher, Golda Meir, Indira Gandhi, Benazir Bhutto…
Même comparer Pauline Marois à La très honorable Kim Campbell, je ne suis pas sûr que ce soit à l’avantage de Pauline Marois !!!
En fait, je crois que l’on pourrait, jusqu’à un certain point comparer Pauline Marois à Tarja Halonen, cette dernière fut plusieurs fois ministre entre 1987 et 2000. Elle a par exemple été ministre des Affaires sociales et de la Santé, ministre de la Justice et ministre des Affaires étrangères. À chaque fois, Tarja Halonen était la première femme finlandaise à être nommée à ces postes. L’an 2000 n’a pas fait exception dans sa carrière politique, elle a été élue présidente de Finlande et devenait ainsi la première femme à accéder à ce poste dans ce pays.
Est-ce que Pauline Marois pourra diriger le Québec à noël cette année ? J’espère que non, mais si c’était le cas, elle aurait la chance de rejoindre les Finnbogadóttir, Barbara, Robinson, McAleese, Uwilingiyimana, Charles, Bandaranaike, Brundtland, Planinc, Cresson et j’en passe…
En souhaitant que Pauline Marois ne soit pas, en fin de compte, dans l’obligation de diriger un gouvernement en exil !!!
N.B. En 2006, en 2007, puis de nouveau en 2008, Angela Merkel a été classée comme la femme la plus puissante du monde par le magazine américain Forbes.
Je ne crois que Pauline Marois va atteindre ce sommet de gloire bien mérité !!! À mois qu’elle réussirait l’impossible, en donnant au Québec une place à l’ONU en tant que pays (ce qui n’arrive pas avec une cheffe comme Pauline Marois je préfère vous le dire tout de suite) !!!
Aussi, Angela Merkel parle couramment le russe et l’anglais, a un doctorat de physique (rien de moins), a été chercheuse dans le domaine de la physique quantique et a été porte-parole adjoint du dernier gouvernement dans l’histoire de la RDA.
À mon avis, une des seules façons de comparer Angela et Pauline est la suivante : Angela a déjà été « secrétaire du département pour l’agitation et la propagande à l’Académie des sciences » !!! À la défense d’Angela, la vie en RDA ne devait pas être aussi « cool » que la vie au Québec dans ces années là (d’ailleurs l’on trouvait des preuves de ses positions contre la RDA et le communisme dans son dossier à la Stasi) !!!
M. Bellemare : » Je ne crois que Pauline Marois va atteindre ce sommet de gloire bien mérité !!! À mois qu’elle réussirait l’impossible, en donnant au Québec une place à l’ONU en tant que pays (ce qui n’arrive pas avec une cheffe comme Pauline Marois je préfère vous le dire tout de suite) !!! »
L’Allemagne, la superpuissance allemande, a élu récemment une femme, c’est tout ce que je voulais rappeler … Je ne me suis pas risqué
à comparer la Marois à la Merkel pas plus que je me suis risqué à comparer le Québec à l’Allemagne. Par contre, je donne habituellement de bonnes taloches aux amis, fédéralistes bien souvent et autres anti-séparatisses, qui font dans la comparaison nationaliste canadienne française/québécoise vs allemande du 20ième siècle tout en ne voyant pas leur propre ethnicisme destructeur !
Sinon, prenez donc la place de Mme Marois si vous la jugez incapable de mener notre pays à l’ONU. Vous semblez en savoir plus que les autres sur le destin étatique du Québec ! Proposez-nous ici même VOTRE PLAN pour l’Indépendance du Québec si vous êtes si sûr que celui de Marois et ses sbires est si nul !
« Mon » plan, si vous me le demandez et si je me donne une quelconque importance : Dame Marois. Le Québec a besoin d’une femme, après les Lévesque, Parizeau, Bouchard, Landry, Boisclair … La nation est principe féminin. La nation, déesse inconnue à ne pas diviniser plus qu’Un autre, est femme. Une nation c’est une natio, une naissance, un accouchement. Une Sage-Femme nous avons besoin, parole de Yoda. Que les accoucheurs d’esprit socratiques ayant lu « la nation de Renan » l’assistent, vous y compris M. Bellemare.
Aimant la liberté autant que vous, je vous écouterai avec plaisir bien sûr si vous avez de meilleures idées qui font dans la liberté, l’égalit et la fraternité.
….43% des blancs ont voté pour lui alors que 94% des noirs, 66% des hispanophones, 62 % des asiatiques l’ont appuyé.Curieux n’est-ce pas?….
Non. Pourquoi ?
Moi ma curiosité c’est de savoir ce que les 47% de blancs contre Obama feront ?
……………
Pour ce qui d’Obama le messie, s.vp., s.vp., s.v.p. Calmez-vous. Avez-vous qui il vient de nommer comme Chief of Staff ? Un juif assez radical merci.
Moi je me demande, comment un rassembleur comme Obama, qui « semble » ne pas vouloir la guerre peut choisir de côtoyer à chaque jour un être pro-guerre comme Emanuel ? Comprends pas. Qui s’assemblent se ressemblent pourtant, non ?
@jpdubé….vous êtes si sûr que celui de Marois et ses sbires est si nul !…
Bien sûr qu’il est nul. Comment en serait-il autrement avec toutes les chances qu’ils ont eu le PQ. Ils sont tellement mauvais qu’on se demande s’ils le font exprès.
On a beau blâmer l’argent et le vote ethnique, reste que nombre de pure laine ont voté contre, pourquoi ? Je pense que c’est parce que leur plan est nébuleux.
Pour tout vous dire, j’ai la nette impression que jamais René Lévesque ni Marois maintenant ne voulurent la séparation.
Ils rallient les gens fidèles à ce thème et souhaitent gagner, gouverner avec cette aide mais, nous séparer ? Allons donc ! C’est une chimère.
Si on veut comprendre un Plan nébuleux alors il faut étudier l’étapisme de l’agent double Claude Morin, le rôle nébuleux de l’autre agent double Pierre E. Trudeau et les grands classiques des sciences politiques. Or, les souverainistes se refusent parfois de (re)lire PET …
M. Clusiau, nous avons déjà gagné. Le Temps joue désormais de notre côté. Voilà pourquoi les Lévesque et Marois ne font pas dans le « totalitarisme » !
M. Clusiau, nous avons tous les moyens et toutes les conditions gagnantes à notre disposition pour faire du Québec un pays respectable. Il s’agit de le savoir, le comprendre, l’expliquer, le diffuser, le répéter …
« Je ne doute nullement qu’ils (Les Québécois) seraient capables de faire du Québec un pays indépendant respectable. » – Pierre Elliott Trudeau, La Presse, 17 février 1996, cité in Le vrai visage de PET, François-Xavier Simard
L’objectif étapiste demeure le même : un 60% de OUI à un troisième et décisif référendum pour clore la Révolution Québécoise dans l’Histoire de l’Humanité. Grandiose ? Non, pragmatique … comme le fut le Parti Libéral du Québec de la Révolution tranquille. Chacun à son poste… comme d’habitude. Ne discutons pas seulement avec des fédéraux canadians et des diplomates français mais aussi avec des sénateurs américains.
» L’économie d’abord OUI » – slogan du Parti Libéral du Québec
Encore une fois, je ne peux garder le silence quand on tente de discréditer mes opinions de façon gratuite…
« Vous semblez en savoir plus que les autres sur le destin étatique du Québec ! Proposez-nous ici même VOTRE PLAN »
« Aimant la liberté autant que vous, je vous écouterai avec plaisir bien sûr si vous avez de meilleures idées qui font dans la liberté, l’égalit et la fraternité. »
Est-ce que je comprend mal ou trop bien ? Liberté, égalité et fraternité ? Vous semblez sous entendre que l’ADQ ne respecte pas la liberté, l’égalité et la fraternité (que c’est la raison pour laquelle vous ne votez pas pour l’ADQ) ???
Pire, vous semblez sous entendre que vous ne pouvez être d’accord avec mes idées et mes opinions parce que je ne respecte pas l’essentiel de ce que veut dire « liberté, égalité et fraternité » ???
Que voulez-vous que je réponde à un argument aussi parfait, aussi imparable !!! Que je vous présente mon plan ?
Mon plan… je ne le présenterai pas ici, sur le site de Voir.ca et je ne le présenterai pas cette année !!! Ce que je désire présenter comme plan c’est que je vais voter pour l’ADQ comme je l’ai fais à chaque élection où l’ADQ présentait un candidat dans mon comté.
Mon plan… c’est que chacun vote pour le meilleur candidat, le meilleur chef et non pour le moins pire !!! Mon plan c’est que les citoyens posent des questions et exigent des réponses. Mon plan c’est que les plus indépendantistes votent Libéral, que les plus fédéralistes votent pour le PQ et qu’en bout de ligne l’ADQ soit majoritaire à l’Assemblée nationale.
Parce qu’en 2008, qui peut dire que l’ADQ n’offre pas une alternative, une voie différente… celle de l’autonomie ??? Le PQ et les Libéraux veulent continuer comme avant, comme toujours, mon plan c’est que les choses changent pour vrai… Mon plan c’est que l’on commence à préparer le Québec de demain en commençant dès demain, dès le lendemain des élections… et cela pour le mieux être de tous, même si à première vue ce plan peut sembler simpliste ou indésirable !!!
Je crois moi qu’il faut voir plus loin que le bout de son nez, je crois moi qu’il faut préparer le Québec de demain. Si vous pensez que les Libéraux ou le PQ peuvent faire du Québec une meilleure place où étudier, travailler et vivre, alors je vous invite cordialement à voter pour le PQ ou pour les Libéraux…
Mon plan c’est de voter ADQ et ensuite on verra. Peut-être qu’un jour, à défaut de pourvoir devenir chef d’un parti (je n’ai pas la santé et les nerfs que ça prend), je pourrai m’investir autrement en politique (d’une façon plus active, quoique je fais de la politique à ma façon en exprimant des opinions ici sur Voir.ca).
Conclusion ? Mon plan c’est de voter pour l’ADQ et si Pauline Marois devient Premier ministre, je prévois la contester ! Mon plan c’est de contester Jean Charest s’il continue à faire le contraire de ce qu’il promet de faire à chaque élection !!! Mon plan est simpliste, mon plan est clair (pas besoin d’une loi sur la clareté), mon plan c’est de respecter le choix de la majorité tout en restant libre de donner mon opinion et de contester quand je pense qu’il y a matière à contester.
P.S. Si Gilles Duceppe était présentement le chef du PQ, je serais peut-être intéressé, j’insiste sur le peut-être, à voter PQ, à quelques conditions (pas nécessairement des conditions gagnantes)… Mais le chef du PQ, ce n’est pas Duceppe, ni Parizeau et encore moins Lévesque (des hommes politiques qui on su mériter mon respect comme Jean Chrétien le jour où il a dit aux Américains qu’on allait pas en Irak avec notre armée !!!)…
J’ai confiance en Mario Dumont, pas en Pauline Marois et de moins en moins en Jean Charest !!! Voilà l’essentiel de mon plan !!!
Merci pour votre reponse M. Bellemare.
Je ne sous-entends pas que l’ADQ ou Mario Dumont ne soient une mauvaise option non ! Je pense tout de meme comme beaucoup d’autres que si l’independance du Quebec est souhaitable, c’est encore le PQ situe entre l’ADQ a sa droite et QS a sa gauche qui est le mieux place. Le PI fera de la bonne et utile job souterraine aussi oui ! L’autonomisme adequiste n’est pas si pire mais un moindre mal. Son desir est faire rentrer le Québec dans la constitution canadienne me parait etrange un peu ! De la stratégie ?!
La tirade francaise « liberte, egalite, fraternite » n’etait pas dirige contre vous, ni contre l’ADQ … mais contre un « God bless America » repete ad nauseam dernierement ! Pour se rappeler qu’on est encore in America quelque chose comme un petit village gaulois « provincial ». Une Hillary Clinton comme American President aurait aussi represente un grand changement. Une femme PM du Quebec represente aussi une forme de changement, desirable d’autant plus que celle-ci est une grande et habile politicienne selon moi.
Sinon, je pense que nos plans se ressemblent foncierement.
PS Desole pour les accents. Mon ordi fait de siennes.
@ Jean-Pierre Dubé
Votre ordi a apparemment attrapé l’accent anglais…
» Votre ordi a apparemment attrapé l’accent anglais… »
J’aime bien l’empirisme anglais oui… autant que le rationnalisme français. Faque quand des ti-snoros fédéralistes me parlent d’anglophobie souverainiste hein ! …
Bon, j’ai retrouvé mes accents.
@ M. Asselin
Tout à fait d’accord avec vous. La coupe Stanley est bel et bien le seul projet des Québécois. Lorsque vient le temps des séries éliminatoires, on peut voir des milliers de fanions du canadiens accrochés aux voitures. Par contre, quand la fête nationale arrive, les drapeaux du Québec se font de plus en plus timides. Les gens adorent s’affirmer lorsque leur geste ne les engage à rien.
Par contre, quand la fête nationale arrive, les drapeaux du Québec se font de plus en plus timides. Les gens adorent s’affirmer lorsque leur geste ne les engage à rien. »
C’est que voyez-vous, une croix blanche ça fait terriblement peur ! Tout comme des lys monarchistes !
C’est de l’ironie bien sûr. La timidité bien réelle est aussi secondaire aux allégations de « nazisme » qu’on entend à tout bout d’champ qu’on agite ledit drapeau un peu trop frénétiquement …
La thèse Esther, vous connaissez ?