Aussi confiant que l'était Stephen Harper à l'aube de la campagne fédérale, Jean Charest a juré la main sur le cour qu'il déclenchait sa propre élection hâtive pour obtenir un "mandat fort" afin de mieux protéger le Québec de la tempête économique.
Mais oups… Ayant déjà vu neiger, les électeurs ont vite compris que son objectif était plutôt de capitaliser sur l'écrasement de l'ADQ et le sur-place du PQ pour reconquérir sa majorité perdue en 2007. Piégé par la quasi-certitude que la vraie tempête nous tombera dessus en 2009, stratégiquement parlant, Jean Charest n'avait guère le choix. L'homme a donc jeté les dés, et on sent qu'il dit aux Québécois, avec un brin de philosophie: qui m'aime me suive! Et qu'il se dit à lui-même, comme le chantait si bien Doris Day: Que sera, sera… Quels que soient les résultats du 8 décembre.
Il n'en reste pas moins que le PM semblait persuadé que les électeurs passeraient l'éponge rapido sur le côté opportuniste du déclenchement. Mais ça ne semble pas vouloir passer aussi facilement qu'une lettre à la poste. Selon un sondage Léger Marketing/Le journal de Montréal/TVA/The Gazette publié le 11 novembre, 30 % des répondants disent que ce déclenchement hâtif "influencera négativement" leur vote. Bon. On verra si ça tiendra jusqu'à l'élection. Mais il existe un sentiment réel dans la population que cette élection est "inutile". À moins que le PM ne réussisse mieux à imposer sa thématique de "l'économie d'abord", ce sentiment pourrait amener certains électeurs à vouloir "punir" le PLQ. Et moins, je crois, pour avoir imposé deux élections de suite aux Québécois que pour en avoir déclenché une sous un faux prétexte, sans enjeux réels, plutôt que de gouverner.
Le même sondage montre d'autres signes d'agacement chez les électeurs. Pendant cette première semaine, le PLQ a perdu des plumes. Le 28 octobre, le PQ et le PLQ étaient à 37 % chacun chez les francophones. Le 11 novembre, le PQ prenait la tête avec 39 %, le PLQ suivait à 34 % et l'ADQ ramait dans la gravelle à 17 %. Le taux de satisfaction envers le gouvernement glissait de 62 % à 55 %. Fait à noter: avant répartition, le taux d'indécis et de "ne sait pas" n'était que de 7% – un taux très bas pour un début de campagne. Quant à Pauline Marois, elle reprenait aussi du poil de la bête dans les catégories de "meilleur premier ministre" et de "leader le plus inspirant". Il est possible que contrairement à ce qu'on pourrait croire, elle ait en fait profité de son week-end infernal où un document interne du PQ coulé à La Presse faisait état de son "snobisme" et une fronde de ses propres troupes dans le comté de l'Assomption virait à la foire d'empoigne. À tort ou à raison, certains électeurs pourraient trouver Mme Marois courageuse d'avoir tenu tête à La Presse et à de supposés "purs et durs"…
Cela dit, rien n'est joué. Un sondage n'est pas une tendance, et le PLQ n'est qu'à quelques points d'une majorité. Mais dans une élection jugée "inutile" par 75 % des Québécois et où, à quelques exceptions près, les plateformes libérale et péquiste se ressemblent étrangement, tant qu'à choisir un bon gérant de boutique à défaut d'un vrai projet de société que n'offrent ni le PQ ni le PLQ, il s'agirait que Pauline Marois mène une meilleure campagne que prévu, et qui sait?
L'ARROGANCE
C'est ici que l'usage répétitif par Pauline Marois du terme "arrogant" pour qualifier le PM prend tout son sens. De la même manière que le sobriquet "girouette" avait collé à la peau de Dumont parce qu'il changeait en effet souvent de position, la chef du PQ traduit avec le mot "arrogant" ce même sentiment ambiant voulant que M. Charest ait précipité le Québec en élection uniquement pour obtenir une majorité libérale. En refusant une formule moins "contrôlée" du débat des chefs, M. Charest contribue d'ailleurs à alimenter cette même perception…
Il reste qu'avec de moins bons sondages que prévu, du moins pour le moment, et sachant qu'un débat des chefs peut faire tout basculer, il est difficile de blâmer M. Charest lorsqu'il tente d'éviter une formule trop risquée pour lui. N'empêche que même sous la vieille formule, Bernard Landry perdait néanmoins l'élection en 2003 le soir où il a perdu le débat des chefs face à un certain… Jean Charest!
M'est avis que la répétition du refrain de l'"arrogance" de Jean Charest vise aussi à tenter de briser la nouvelle image qu'il s'est donnée avec brio depuis un an, soit celle d'un PM au côté plus givré, plus consensuel, sympathique et à l'écoute de la population. Ce qui, après tout, se voulait l'antithèse de l'"arrogance" – le même trait que les Québécois lui avaient reproché dès les lendemains de sa victoire majoritaire en 2003 lorsqu'il avait voulu imposer une "réingénierie" du Québec tout en apprêtant le modèle québécois à une sauce, disons, plus conservatrice.
LE RISQUE D'UNE LUTTE A DEUX
Ce portrait de la première semaine de campagne confirme que si l'ADQ ne remonte pas, les libéraux courent un risque en retournant à une lutte à deux avec le PQ. Si Mario Dumont ne divise pas suffisamment le vote, le PQ pourrait récupérer plusieurs comtés perdus à l'ADQ l'an dernier. Mais pour cela, il faudrait que Pauline Marois livre toute une campagne et "gagne" ce fameux débat des chefs! À suivre…
Le problème du slogan «l’économie d’abord» c’est qu’il a été développé en fonction d’une hypothétique crise qui recquiert un gouvernement fort. Nos voisins la vivent, on en entend parler dans les médias. En pratique, ici la situation n’est pas si désastreuse. Ce qui fait que les libéraux ont de la difficulté à mobiliser les électeurs sur ce thème qui reste théorique au quotidien.
Mme Marois pourra-t-elle tenir encore longtemps par rapport au thème de la souveraineté ? On peut prévoir que dans les derniers jours de la campagne ses adversaires s’emploieront à la mettre au pied du mur sur cette question. Elle devra sortir le chat du sac ou avouer que son parti est devenu un parti centriste sans trop de saveur. Ce qui va déplaire à une bonne partie de son électorat.
L’ADQ reste imprévisible. Les sondages sont à prendre avec précaution. Dumont, malgré ses défauts, a le flair pour saisir des thèmes qui émoussent une certaine clientèle. Les médias le détestent c’est certain. Il ne fait pas assez «songé». C’est justement pour cela qu’il peut encore frapper.
Tout cela fait en sorte qu’on pourrait encore une fois se retrouver avec un gouverment minoritaire. Pour l’éviter il faudrait un imprévu majeur, qui irait dans le sens de l’un ou l’autre des partis…
… que sera, sera…
On dira bien ce qu’on voudra (et on le dit d’ailleurs allègrement sans besoin de se faire prier), on en vient presque à penser que plusieurs seraient enfin contents qu’il y ait une tempête économique à tout casser – et au plus tôt, avec ça…
C’est ainsi qu’on met le nez à la fenêtre, qu’on entrouve un peu la porte pour humer le fond de l’air, qu’on s’informe relativement aux prévisions météo-économiques. Et on se dit: non, tout est beau, pas d’orage à l’horizon. Une averse, peut-être, mais rien de sérieux en vue.
Et alors, on maugrée.
Pourtant, que faisons-nous ici au Québec à tous les automnes? On équipe sa voiture de pneus d’hiver; on installe un tapis antidérapant sur les marches extérieures; on empile des bûches à côté du foyer. On se prépare, en somme. Pourquoi? Parce qu’on a depuis longtemps compris qu’il est préférable d’être prêt que d’être bêtement pris au dépourvu.
Est-ce à dire qu’on aime se taper tous ces préparatifs, avec la fatigue et le temps que cela implique? J’en doute.
Et c’est un peu semblable en ce qui concerne une élection. On n’y tient pas particulièrement, quel que soit le moment d’ailleurs. Sauf qu’on sera bien contents d’avoir pris ses dispositions si jamais la météo-économique en vient à se gâter plus qu’anticipé, en fin de compte. Tout comme on l’est immanquablement d’avoir mis ses pneus d’hiver avant la tempête…
M. St-Onge : » Le problème du slogan «l’économie d’abord» … »
Le problème avec votre commentaire est qu’il oublie une parti dudit slogan : » L’économie d’abord OUI « . Le problème aussi avec un tel slogan, pour les amis fédéralistes plus ou moins avoués, est qu’il fait un clin d’oeil à peine grossier au référendum de 1995 où était aussi impliqué Jean Charest dans le NON. Conclusion : les amis fédéralistes sont autant passéistes que les souverainistes !
Y a-t-il problème constitutionnel non réglé au Québec, au Canada ? Passons le sondage-référendum : OUI ou NON ?
Ahhhh… ces emmerdeurs séparatissses qui reviennent toujours sur une Question Nationale !!! OUI, vous avez raison, passons à autre chose. Passons ce troisième décisif et gagnant référendum qu’on passe à autre chose !
M. Dubé, Vous n’allez quand même pas vous approprier le mot OUI à tout jamais. Ce serait comme dire au PQ qu’il n’aurait pas droit d’ avoir un slogan: NON aux Libéraux !
Ici, le débats des idées est inexistant, les chefs ne font que s’accuser mutuellement et c’est exactement ça qui démobilise les électeurs, ceux qui ont suivi intensivement la campagne électorale Américaine savent que Barrack Obama avait le charisme, la maîtrise d’Internet et qu’il n’a jamais dénigré ses adversaires Républicains qui eux s’en donnaient a coeur joie.
Au Québec, même si tout le système monétaire s’effondre, nous aurons toujours, des herbes salées, du sucre d’érable, des bleuets du Lac Saint-Jean, de la viande sauvage et des légumes biologiques, les homards des Îles le troc et l’entraide, nous connaissons ça aussi depuis belle lurette ici, les meilleures bières et les meilleurs fromages au monde sont fait ici, nous possédons beaucoup d’eau potable et d’hydroélectricité, nous avons une culture bien spécifique, en alimentation, en culture, en art, en spectacles, en joie de vivre et en relations humaines,
Lors du grand verglas en janvier 1998, nous avons tous été témoins de la solidarité Québécoise, ici on est capable de se faire confiance, et de passer au travers de bien des catastrophes, on n’en a vu d’autres que ça…
Quand je regarde Barrack Obama parlé, son charisme est tel, qu’il me rappelle le beau rêve d’un monde plus équitable et plus humain comme John F. Kennedy et Martin Luther King le proposaient dans les années 60, tous 2 assassinés parce qu’il proposaient ce mode vie plus humains que les conquêtes du capitalisme auxquelles le monde est soumis et au force du marché de la mondialisation de la guerre et des économies émergentes,
Le Québec forestier pourrait très bien construire des maisons pour les moins biens nantis au lieu de laisser pourrir le bois sur place, pendant cette crise du bois d’oeuvre. L’économie locale demeure la meilleur solution a cette crise sans précédent, nous nous devons de nous entraider en ayant a l’esprit que le partage des richesses commence dans ma cours, a moins d’être a droite comme Georges W. et le sénateur John Mc Cain…
Le pire dans tout ça c’est que nous possédons déjà un méchant potentiel pour offrir a chacun d’entre nous une vrai chez soi, a peu de frais, c’est dure a croire a cause de tous les spéculateurs de l’immobilier qui nous ont finalement emmenez là où vous savez,,,
Le capitalisme s’effondre avec fracas et toutes les économies qui sont basées exclusivement sur les profits a court terme seront tous emmenez a déclarer faillite a court ou moyen terme.
Notre plus gros talon d’Achille au Québec demeure celui que nous ne contrôlons pas encore, tout a fait, nos vrais leviers économiques, comme nos impôts, nos taxes et nos fameuses cotisations a l’assurance emploi qui ne nous reviennent et qui ne nous reviendront jamais d’ailleurs, de façon équitable avec Ottawa. alors que le vrai développement économique régionale ne démarrerait que si possédions nos capitaux communs, au lieu de les expédier finalement a chaque paye dans un autre pays qui en bout de ligne ne nous aime pas tant que ça…
Il est plus que temps que l’ADQ et le PQ se concertent pour chasser M. Charest du pouvoir. Ce dernier n’a été élu que grâce à l’appui quasi unanime des anglophones et allophones anglicisés combiné à la division des francophones.
M. Charest ne représente pas la majorité des Québécois.
Le Parti Libéral du Québec a toujours été le parti des Anglais. Les anglophones de longue date et les nouveaux arrivants ayant choisi de s’intégrer aux anglophones forment environ 16 % de la population du Québec. Le Parti Libéral du Québec tire la moitié de ses votes de ce groupe qui l’appuie à 99 %. C’est démocratique, mais c’est inquiétant. C’est cet appui quasi unanime qui lui permet trop souvent de prendre le pouvoir.
Dans ces conditions, il est suicidaire pour les francophones et pour les souverainistes de diviser leurs votes.
La présence de plusieurs groupements indépendantistes, souverainistes, et autonomistes exprimant plusieurs tendances est une très bonne chose pour l’affirmation des aspirations du Québec. Cependant, quand il s’agit d’élections, il est essentiel que toutes ces tendances agissent dans le même sens dans un seul parti.
Sinon la division des francophones mènera inéluctablement à leur minorisation, comme on l’a vu aux dernières élections générales, où même Jean Charest aurait été défait dans son comté n’eussent été les votes que Québec solidaire a détournés du Parti québécois.
Aux élections du 26 mars 2007, Jean Charest a obtenu 13 136 votes, soit seulement 1 332 de plus que le candidat du Parti québécois qui en a obtenu 11 804. Le candidat de Québec solidaire a obtenu 2 263 votes.
L’angélisme du parti Québec solidaire nous a valu un gouvernement de droite avec les libéraux aux commandes. Québec solidaire poursuit de bonnes intentions largement partagée dans le public, mais il est devenu l’allié objectif de ce gouvernement de droite. C’est triste et navrant. Il y a sûrement un groupe puissant qui a intérêt à alimenter cette division du vote des francophones.
M. Charest est fort de l’appui quasi unanime des anglophones et des allophones anglicisés, mais il profite surtout de la division des francophones pour se glisser au pouvoir. Il gagne pour ainsi dire par défaut. Il ne représente pas la majorité des Québécois.
Aux prochaines élections, il suffira d’un peu de cohésion chez les francophones pour envoyer M. Charest aux oubliettes. Qu’il retourne à Ottawa, c’est son pays.
Oui M. Lépine, je compte m’approprier le positif, le positivisme, les positrons … Tant pis pour ceux qui me disent non …
» Say YES to opportunity » – Anthony Robbins
» La présence de plusieurs groupements indépendantistes, souverainistes, et autonomistes exprimant plusieurs tendances est une très bonne chose pour l’affirmation des aspirations du Québec. »
Ingrat êtes-vous M. Saint-Arnaud, vous n’avez pas penser à d’autres un peu ?!?
» L’indépendance serait un crime contre l’histoire de l’humanité. » – Pierre E. Trudeau, à l’ONU, 1977 il me semble …
M. St-Arnaud : » il est suicidaire pour les francophones et pour les souverainistes de diviser leurs votes. »
Nous nous suicidons depuis longtemps ! Pour le pire mais aussi pour le meilleur !
Pour certains indépendantistes purs-et-durs, l’étapisme du PQ élu en 1976 était le suicide d’une Cause ! Je ne suis pas personnellement de cet avis bien que je comprenne mieux aujourd’hui pourquoi certains pensent comme ça.
» La culture canadienne-française offre tous les symptômes d’une fatigue extrême : elle aspire à la fois à la force et au repos, à l’intensité existentielle et au suicide, à l’indépendance et à la dépendance. » – Hubert Aquin, La fatigue culturelle du Canada français, 1962
La canadienne française s’est suicidée … pour donner vie à la québécoise ! Qu’on se le dise : il n’y aura pas d’autre suicide !
@ M. David Lépine
Ça ne m’arrive pas souvent, mais ici, je suis d’accord avec vous. Ni le OUI ni le NON appartient aux souverainistes pas plus que le drapeau fleur-de-lys actuel qui appartient à tous les Québécois incluant, bien sur, les fédéralistes qui en avaient un peu peur, il y a quelques années.
Si le but de M. Charest est d’éliminer l’ADQ, il semble, selon les derniers sondages, qu’il sur le bon chemin. Son autre objectif semble être de gouverner avec une majorité de députés Libéraux pour ne plus trop devoir écouter à ses opposants…les fatigants !.
@ M. Raymond St-Arnaud
M. St-Arnaud écrit : «Aux prochaines élections, il suffira d’un peu de cohésion chez les francophones pour envoyer M. Charest aux oubliettes. Qu’il retourne à Ottawa, c’est son pays.»
Recette pour y parvenir sauf dans les comtés anglophones qui votent Libéral, anyway : Le Québécois nationaliste attend le résultat du dernier sondage local dans son comté sur les intentions de vote et il vote pour le candidat qui a plus de chances de battre le candidat Libéral. Dans la majorité de cas, selon les sondages provinciaux récents, ce sera le candidat du PQ et dans d’autres, celui de l’ADQ.
Avec ce genre de votes stratégiques, on ne se trompe pas et M. Charest pourrait bien quitter et se présenter à la chefferie du parti Libéral du Canada au printemps prochain à Vancouver.
M. Bousquet : » Ça ne m’arrive pas souvent, mais ici, je suis d’accord avec vous. Ni le OUI ni le NON appartient aux souverainistes pas plus que le drapeau fleur-de-lys actuel qui appartient à tous les Québécois incluant, bien sur, les fédéralistes qui en avaient un peu peur, il y a quelques années. »
Heille, ma gang de bonne-ententistes bien-pensants Lépine et Bousquet Inc. : le OUI y’est à moi pis le FLEUR-DE-LYS juste à moi ! Ça va faire les diktats dogmatiques anti-anti-anti-machin-chouette … Que j’vous reprenne pas à faire dans la pseudo-pensée bienveillante ! J’ai mieux à faire que m’obstiner avec des yes-men pour savoir à qui appartient quelques symboles puissants. Jussse à moi, compris ?
» Say YES to opportunity » – Anthony Robbins
@ M. Jean-Pierre Dubé,
S’cusez nous, on le fera plus.
Pour former un peuple uni constitutionnellement au Québec, faudrait tenter de réaliser la formule d’ Yvon Deschamps : Un Québec autonome dans un Canada confédéral. Formule qui existe déjà dans nos dictionnaires : Une confédération qui est formée d’États souverains, pas notre fédération actuelle de provinces « territoires conquis et soumis au pouvoir central » que nous avons depuis 1867. Badam ! miraculeux, ou presque, le problème est réglé entre fédéralistes et souverainistes québécois. Une autre problème ?
@ M. Bousquet
Exact : » L’indépendance du Québec dans un Canada uni. » Rhétorique pour rhétorique, celle-ci en vaut bien d’autres ! La réconciliation souverainiste-fédéraliste passe peut-être par là ! On garde ainsi le meilleur des deux mondes. On garde un bouclier canadien (contre un tentaculaire empire culturel voisin) et notre histoire canadienne (Nouvelle-France, Province of Québec, Bas-Canada…). Pas pire compromis ! Réussira-t-il ? Tout dépend de ce que l’on entend par conditions gagnantes j’imagine … et de la bonne collaboration d’un ROC ne voulant pas être american.
L’unité du Québec passe peut-être aussi par l’unité du Canada … historique ! Par l’unité de l’histoire de ce peuple canadien devenu québécois !
» Ton histoire est une épopée » – Ô Canada, composé et chanté pour un 24 juin 1880, à la Saint-Jean-Baptiste
Nous avons un brillant avenir devant NOUS si on parvient à le comprendre et le faire comprendre, OUI je suis d’accord avec vous M. Bousquet. Sinon, of course que le fleurdelysé appartient à tous les Québécois, c’est à dire ceux qui vivent sur le territoire québécois et paie des impôts québécois, comme l’a rappelé M. Lépine. Mais allons plus loin : le fleurdelysé appartient aussi à une histoire égyptienne, mésopotamienne, française … et si le fleurdelysé en ce « Nouveau Monde » du 21ième siècle est symboliquement plus québécois que canadien (par le drapeau) et plus souverainiste que fédéraliste (par le projet de pays), il est d’abord et avant tout un des symboles universels du SOUVERAIN MAÎTRE CHEVALIER.
» Car ton bras sait porter l’épée, il sait porter la croix. » – Ô Canada, composé et chanté pour un 24 juin 1880, à la Saint-Jean-Baptiste
Doit-on vraiment rappeler que l’épée chevaleresque c’est LE FLEURDELYSÉ ?
Bon, assez parlé, agissons, disparaissons …
Au plaisir d’avoir discuté les copains.
Au revoir et à la prochaine.
M. Jean-Pierre Dubé écrit :«Bon, assez parlé, agissons, disparaissons … »
Pourquoi disparaître ? On n’est pas fait en verre !
Agir pour disparaître pourrait vouloir dire…se suicider peut-être ?
Le fleur de lysé n’appartient pas à l’histoire égyptienne et française. Oui pour le fleur de lys mais le fleur de lysé a été inventé au Québec, tiré de la fleur de lys comme un de ses éléments incluant la croix blanche et le fond bleu.
Ma suggestion du Québec, État souverain dans une vraie confédération canadienne permet de retenir les symboles du canada qui viennent de NOUS, le Ô Canada, la feuille d’érable du drapeau canadien « qu’il faudrait repeindre verte parce que le rouge vient d’une mauvaise suggestion de la couronne britannique pour rappeler le sang versé par nos soldats » le castor « pas M. Stéphane Dion, l’autre qui gosse les arbres » et le nom canadien comme nationalité commune avec le ROC.
Faudrait convaincre le PQ ou l’ADQ de la justesse de l’idée. Pour le PLQ, mission beaucoup difficile puisqu’il est full-fédéraliste qui semble lui convenir pour une province « territoire conquis sous l’autorité d’un pouvoir central ».
J’entendais par « agissons, disparaissons » ceci : disparaître de voir.ca/blog pour mieux agir ailleurs. Comme nous sommes plusieurs à partager sensiblement les mêmes idées, je ne voyais pas l’utilité de demeurer ici. À moins bien sûr M. Bousquet que vous proposiez la formation d’une société quelconque ici même réunissant les sieurs Lépine, Boudrias, Asselin et compagnie ?!
Sinon, le suicide de l’intellectuel et indépendantiste Hubert Aquin en 1977 est amplement suffisant dans notre histoire contemporaine. Il n’y aura pas d’autre suicide.
Hum… Les sondages d’aujourd’hui semblent indiquer le retour des Libéraux au pouvoir…
Juste en passant…