À Tout le monde en parle, Guy A. Lepage a sa légendaire "question qui tue". Au débat des chefs, sûrement éclipsée par la cacophonie dominante, la plus révélatrice fut plutôt celle que j'appellerais "la question Obama".
Dans le bloc "avenir du Québec", voici la question envoyée par un citoyen: "On a vu Barack Obama relancer l'American dream. Étant de la Génération X, je me demande ce que vous trois avez à offrir comme projet de société à la nouvelle génération québécoise?"
Les réponses? Pas très obamesques, par contre. Même pas un tout petit peu. Alors, désolée. Pour un "projet de société", n'appuyez pas sur le un. Pour le moment, il n'y a pas de service au numéro composé…
Mario Dumont répondit ceci: "C'est simple: rebâtir nos écoles." C'est un début. Mais comme pour le reste, et malgré son impressionnante résurrection sur la forme, le chef de l'ADQ s'est fait l'écho de plusieurs préoccupations réelles des Québécois, a posé de bonnes questions, mais a offert peu de solutions crédibles.
Et Pauline Marois de suivre Mario: "Je suis persuadée que le projet le plus mobilisateur que l'on puisse imaginer est d'investir en éducation." Pas la souveraineté? Ah bon. Jean Charest? Alors là, ce fut quelque chose! Sortant sa cassette "économie" – thème imposé par lui-même obligeant -, il enfila sa liste d'épicerie à la vitesse de l'éclair: "Mon rêve, c'est de créer un nouvel espace économique pour le Québec! C'est cinq grands projets: mobilité de la main-d'ouvre avec la France; ouvrir le Nord québécois; négocier le libre-échange avec le Canada, une entente commerciale avec l'Ontario et une autre sur la mobilité de la main-d'ouvre à travers le pays." Quoi? Et on n'ira pas sur Mars aussi?
Bref, Jean Charest n'était pas le seul à avoir ses "cassettes". Mais pour ce qui est d'un véritable "projet de société", pour reprendre la question du citoyen, meilleure chance la prochaine fois.
PAS UN MOT SUR…
Contrairement au débat fédéral, pas un mot ne fut prononcé sur la culture ou l'environnement. Même pas une minuscule question sur Rabaska. Rien sur l'intégration et la francisation. Sur l'économie, à part le refrain de la "tempête" appréhendée et Jean-Charest-Fleurdelix voulant qu'on se protège comme de bons petits Gaulois (!), pas un mot sur la lutte à la pauvreté. Faut croire qu'il n'y a plus de pauvres… Sur la famille et la justice sociale: rien sur la nécessité d'une réforme du Code civil pour donner aux conjoints de fait les mêmes droits qu'aux conjoints mariés, comme c'est le cas dans le reste du pays. Sur la santé? Hormis Mario, qui assume pleinement son penchant pour le privé et semble le seul à comprendre l'importance dans une société vieillissante d'aider financièrement les aidants naturels, les deux autres ont servi leur profession de foi habituelle sur le système public. Petit problème: leurs politiques respectives l'ont tour à tour affaibli.
Et sur l'éducation – le Québec dream de Pauline Marois et de Mario Dumont? Pas de solution réelle à la fameuse réforme d'inspiration socioconstructiviste radicale (ça ne s'invente pas), pas un mot sur le taux de diplomation inférieur des francophones, ni sur l'enseignement déficient du français et de l'histoire, ni sur les montants indécents dépensés par les universités dans le "béton", etc. Sur la Caisse de dépôt et placement? On ne sait toujours pas ce qui s'y passe. Une chance qu'on a le Globe and Mail pour nous en informer minimalement.
Sur la question nationale? Ce que serait l'"autonomie" adéquiste est toujours aussi mystérieux. Jean Charest parle de donner de la "stature" au Québec avec son chapelet d'ententes internationales. Mme Marois a parlé de la souveraineté du bout des lèvres, mais tout en affirmant, sans broncher, qu'au Canada, "il est possible, sans drame, de faire des amendements constitutionnels". Sans drame? Robert Bourassa a dû se retourner dans sa tombe! Si ce fut le cas pour la déconfessionnalisation des commissions scolaires, on sait pourtant que depuis Meech, la Constitution est verrouillée à triple tour pour tout ce qui touche à la question nationale.
VOUS ME FAITES UNE PETITE FAVEUR?
Tenez. Une bonne nouvelle. Ce débat devrait mettre fin, espérons-le, à ces commentaires étonnants sur l'impact de la présence de la première femme chef de parti. Depuis le début de la campagne, on entendait que M. Charest et M. Dumont ne pourraient pas se comporter de la même manière avec une femme; qu'ils ne pourraient être aussi "agressifs"; que Mme Marois ne pourrait pas trop s'affirmer, sinon elle aurait l'air "hystérique", etc. Au risque de me répéter, la réalité est pourtant, et heureusement, tout autre.
Les citoyens, qu'ils soient ou non d'accord avec certaines idées de Mme Marois, l'ont vue au débat des chefs les exprimer de manière tout au moins aussi "virile" que les deux autres! Quant à messieurs Charest et Dumont, ils ont débattu avec Mme Marois comme ils le font à l'Assemblée nationale, soit aussi durement et sans lui faire le moindre cadeau. La politique, après tout, n'est pas un salon de thé. Les trois chefs le comprennent fort bien. Il serait peut-être temps que ça se sache.
Alors, vous me faites une petite faveur? Lorsque vous entendrez cette cassette-là, auriez-vous l'amabilité de la jeter enfin à la poubelle? Merci.
Vous savez pour le projet de société, il y a Q.S tout en considérant le doute qui est manifesté sur sa faisabilité économique à court moyen et long terme. Autrement, le PQ a tenu en cherchant à sécuriser et à rassurer deux référendums sur le projet de faire du Québec un pays, le gouvernement Bouchard n’a pas trop réagi aux provocations libérales de Chrétien par la suite, ce gouvernement Bouchard qui a engendré les CPE tout de même a du faire face à la coupure sauvage des transferts fédéraux pour la santé. Ce gouvernement s’en est tenu aux conditions gagnantes face à l’idée d’un nouveau référendum. Grande erreur politique ou sagesse face à une nation québécoise incertaine d’elle même? En 2007, Boisclair proposait un référendum mais de façon mécanique et artificielle.
Et si Pauline Marois en proposant des actions du côté de la souveraineté culturelle hier soir en faisant un temps d’arrêt sur un référendum sur la souveraineté tentait plus sincèrement d’avancer sur la question nationale?
Jouer à l’avocat du diable de manière ingrate en quelque sorte envers un Parti Québécois qui ne serait plus le parti de projet de société d’antan c’est avancer au moins la piste d’alternance. C’est en voyant le PQ au pouvoir que nous saurons franchement si les péquistes dans le cadre provincial sont toujours en mesure d’agir concernant les intérêts immédiats du Québec car autrement on ne saura jamais ce que Marois fera ou ne fait pas.
Sur le débat. L’économie et la crise ont pris le dessus sur l’environnement, pas de question non plus sur le sujet, ce qui n’aide pas pour en parler. En gros sur le contenu du débat, on s’en tient aux propos généralistes et aux formules les plus simplifiées possible pour faire de la place à la virilité des échanges et à la propagande des chefs. Les médias adorent cela! Rien de nouveau.
Et sur une question comme celle de l’école, soyons honnêtes, cela fait 40 ans que le système scolaire reçoit des gouvernements, réformes difficiles sur réformes difficiles qui sont absorbées par l’échec scolaire plus fort que tout. L’école en elle même du primaire à l’université est l’équivalent d’une mico société, la vie scolaire est partout dure ou très dure pour les jeunes. L’éducation n’aurait pas besoin en Occident et partout dans le monde de réformes mais carrément d’une révolution.
Quant au débat lui même et au match électoral, Pauline Marois a bien fait et a été alerte précisément dans les échanges mais paraissait moins naturelle pendant les discours devant la caméra. Dumont le meilleur comme toujours portant néanmoins avec lui son déficit de crédibilité. Charest sur la défensive et hargneux tentant de se faire passer pour un superman de la politique tout en apparaissant comme un mauvais acteur.
Un changement dans les sondages? La réaction des citoyens envers la situation de la caisse de dépôt sera un bon indice de ce qui peut arriver.
« La politique, après tout, n’est pas un salon de thé. »
Non, la politique, c’est la guerre poursuivie par d’autres moyens (pacifiques et civilisés).
Par contre, au Québec, ce merveilleux pays où il est seulement permis d’être « solidaire » avec plus de 5 % de l’électorat, vert avec un autre 5 % de l’électorat, « autonomiste » avec 12 % de Québécois, « fédéraliste asymétrique » avec 44 % d’électeurs de la Belle Province et « indépendantiste » avec seulement 33 % de résidents de l’une des provinces les plus pauvres de l’Amérique du Nord, la politique c’est un choix de carière.
Une spécialisation de gérant de caisse populaire (le PLQ) ou de gestionnaire de CLSC (le PQ)… ou même de propriétaire de dépanneur à Val-Alain (l’ADQ) !
Aucune cohésion, aucun esprit de corps ou d’unité nationale.
Rien.
Alors, pour ceux qui verraient dans leurs élus le reflet de la dispersion clientéliste de la population dans l’univers politique canadien, bravo !
Vous êtes maintenant lucide ! Mais toute cette lucidité, si elle ne permet pas de rebâtir un nouveau nationalisme (qu’il soit canadien ou québécois, peu importe !) permettant une revitalisation des forces vives de la population, ça ne sert STRICTEMENT À RIEN !
Bref, Obama n’existe pas au Québec parce que les Québécois ou les Canadiens n’en veulent pas !
Pourquoi ?
Parce que la politique, c’est plate, c’est rien que des menteries et c’est un choix de carrière suicidaire si on veut se faire respecter à la télévision ou dans les jolis salons de thé…
Je viens de lire sur Internet qu’un Québécois compare M. Charest à M.Obama…surprenant à part le fait que les deux sont frisés.
Tant qu’à la vision stimulante du Québec, faudrait laisser ça aux artistes, poètes et conteurs parce que les politiciens sont plus forts pour gouverner que pour versifier.
Je suis un indépendantiste d’instinct, même si j’aime rationaliser. Je suis un indépendantiste tranquille mais tenace et je ne peux ni ne veux expliquer pourquoi. Surtout pas expliquer à coup d’arguments économiques ou de ressentiments contre le proprio Canadian. Je ne sais pas si je serai plus heureux dans un Québec indépendant, mais j’ai l’intuition que je le serais, juste pour avoir réalisé un rêve. Voilà.
Avec la question sur Obama hier, on évoquait le désir de réaliser un rêve.
Or qu’avons-nous vu? Trois candidats qui trépignent pour une job de gérant de supermarché. Voilà le grand projet de société que les trois carriéristes avaient à m’offrir: un bon boss ronronnant qui saura faire prospérer la boutique.
Et l’on surprend Pauline Marois à « licher » Mario Dumont, à trouver ses idées intéressantes, par stratégie, sans doute. Pour qu’il reprenne les votes que Jean Charest a ravis à cette petite mouche à chevreuil!
Et qui sait si par miracle, en affaiblissant le boss actuel, la carriériste parvenait à lui ravir le pouvoir en arrachant un mandat minoritaire?
Si c‘est sa stratégie ou celle d‘un de ses conseillers, elle se tire dans le pied en voulant ressusciter Mario Dumont. Il ne fait que diviser le vote et empêcher l’avènement d’un gouvernement souverainiste majoritaire.
Nous sommes, qu’on le veuille ou non, dans un régime parlementaire à la Britannique. Il n’y a pas de proportionnelle ici. L’occasion était bonne pour se débarrasser de ce parti opportuniste et diviseur de votes.
Mais Madame Marois, veut la job pour finir sa carrière en beauté.
J’irai quand même voter pour elle. Je me consolerai en pensant au retour du balancier qui nous ramènera un autre Pierre Bourgault un de ces jours.
Les Américains ont attendus 48 ans après Kennedy pour retrouver un chef charismatique. Ce type de leader est rare. Pendant 40 ans d’abstention, ils ont favorisés indirectement l’élection des républicains Nixon, Reagan, et Bush père et fils. Il faut faire la part des choses en politique.
M.Despins, je vous cite mais mon propos en dessous concerne tous les hommes en général.
-Pauline Marois carriériste-, effet ici d’un sexisme inconscient, les femmes en politique sont carriéristes et souvent hystériques comme par hasard. Certains parlent des politiciennes en parlant de (la Marois, la Courchesne, la Jérôme Forget), voilà qui est symptomatique. Charest a tout du super carriériste mais c’est un homme alors.. Charest n’est pas un mononcle à part pour François Parenteau mais pour plusieurs dont le même Parenteau, P.Marois est une matante, tante Pauline qui tente de faire de la politique, ah ah.
Je sais de quoi je parle pour faire cette remarque, je parcours tous les blogues sur l’élection. Pauline est varlopée, Le sexisme est bien présent dans cette élection.
Obama au Québec. Laissez-moi rire. Nous avons eu un Obama en René Lévesque et, en 1980, 60 % des électeurs québécois lui ont dit non merci. Lui aussi avait un rêve, mais on lui a préféré le cauchemard offert par Trudeau, le Obama des Canadiens.
Ce n’est pas d’un Obama dont nous avons besoin, c’est d’un électorat éduqué et engagé. Pas des spectateurs qui regardent les élections comme une partie de hockey. Les résultats des élections ont des conséquences : heureuses en certains cas, malheureuses en d’autres.
M. Charest, majoritaire, a pris un maximum de mauvaises décisions. Ce matin, chez Christianne Charette, il a affirmé, prétendu avoir changé, avoir compris le message. Comme preuve, il nous a imposé des élections alors que 70 % des électeurs n’en voulaient pas. Bel écoute de la part de quelqu’un qui nous a compris. Vraiment?
Le 8 décembre, il faudra indiquer au Parti Libéral du Québec, le chemin de l’opposition. Il l’aura bien mérité.
Je ne me savais pas sexiste; l’inconscient quand même, c’est fort ! :- )
Si j’avais donné mon opinion sur la lutte entre Hilary Clinton et Barack Obama, j’aurais eu de sérieux problèmes « d’incommunication ». Cela me condamnait à être soit sexiste, soit raciste.
On devrait toujours raffiner ses arguments. « Carriériste », mot à bannir quand on parle d’une femme? J’aurais dû préciser « c’est l’impression qu’elle dégage ».
Pour mon oncle Charest et la mouche du coche Dumont, c’est évident : Les libéraux vont en politique pour avoir le pouvoir, pas pour offrir un projet de société.
Dans le fond, je me fiche de savoir quelles sont les véritables intentions de madame Marois. Elle reste quand même la meilleure alternative.
Le 8 décembre prochain, je voterai pour elle, par fidélité à mes rêves. Et tant mieux si le seul parti apte à réaliser mes rêves reprend le pouvoir.
Quand nous n’avons pas de fleurs dans notre jardin nous lorgnons celles des autres. Pourtant, il n’y a pas 1 mois, loin de nous l’idée de regarder les fleurs au USA. Disons que le pis en lis Bush ne plaisait pas à outrance. Alors pourquoi aujourd’hui ne jurer que par Obama? Ne serions nous pas attirer par la réussite? La pelouse semble toujours plus verte chez les voisins. Pourtant je me laisserais le temps de voir comment il va pousser avant.
C’est certain que le Québec politique ne comprend pas de grands leaders. Ils sont le soufle court et manque d’envergure. Il représentent très bien notre mantras. On est né pour un p’tit pain. Je vais vous avouer que j’ai hâte qu’on passe à autre chose. Nos leader actuels ne sont pas des visionnaires ce sont des administrateurs qui regardent la ou ont leur dit. La politique est tellement devenue molle et sans saveur, qu’il ne faut pas juger les politiciens qui la représente.
Madame Legault, mis à part quelques illuminés notoires, qui peut réellement prétendre sans s’esclaffer que le P.Q. réalisera un jour l’indépendance du Québec? Pauline Marois démissionnerait demain matin pour être remplacée par n’importe qui que le dilemme du parti demeurerait entier! Après 40 ans à escamoter la question du « comment » au profit du « pourquoi », cette formation politique a vidé de tout sens son « objectif premier » (?!?) si jamais il le fut! Pourquoi Pauline Marois parlerait-elle de souveraineté au risque de bousiller complètement « ses chances »? Elle est plus astucieuse que ça tout de même! 63% des Québécois n’y croient même plus dont 25% de péquistes! (Léger Marketing, 18/11/08), alors que la question de la souveraineté du Québec se situe au 14e rang des principales préoccupations des électeurs au cours de la présente campagne électorale (CROP 15/11/08) !
Pingback depuis ‘ + title + ‘ – ‘ + basename(imgurl) + ‘(‘ + w + ‘x’ + h +’)
Non, je n’ai pas regardé le débat des chefs car aucune nouvelle idée ne risquait de surgir de ce « combat de coqs » . Les seuls participants invités avaient eu 2 ans au parlement pour faire étalage, de façon convaincante, de leur manque de vision, d’audace et d’envergure.
Nous connaissons maintenant leur maigre programme électoral qui se résume à répéter, avec quelques variantes, et dans un ordre différent , les quatre mêmes thèmes à savoir : l’économie, le système de santé, l’éducation, et les places dans les garderies. De véritables ornières dont on ne sort pas…
Depuis le milieu des années 90, j’ai la désagréable impression (voire la quasi-certitude) que les « brillantes idées » de privatisation, de déficit zéro, de partenariat public/privé (ppp), et de sous-traitance, véhiculées par nos élus de tous les partis à l’Assemblée Nationale, ne proviennent justement que de puissants groupes de pressions (lobbying) .
L’idée d’un » Québec Solidaire », elle, ne pourrait venir d’intérêts financiers. C’est un choix de société que nous pouvons faire pour nous. La décision, à la fin des années 60, d’étatiser l’électricité ne venait pas du monde de la finance mais de visionnaires tel René Lévesque. L’instauration en 70 du régime d’assurance maladie reflétait aussi ce besoin collectif de se prendre en main. Je ne suis prêt à renoncer ni à l’un ni à l’autre, ni en tout , ni en partie.
J’ai 61 ans et ça fait belle lurette que je n’ai pas « gagné » mes élections en tant que simple électeur. Pourtant je me fais un devoir de voter selon mes convictions . Convictions que ne semblent hélas pas partager la majorité des électeurs. Vous savez, on n’en meurt pas. Mais Dieu que parfois je me désole de nous voir faire ainsi du « surplace politique » !!! De quoi pouvons-nous bien avoir peur 666
Bonjour,
Bien d’accord avec vous quant au fait que les projets de société de nos partis en élections ne sont guère inspirants. Pour qui sait ce que cache le « rêve » de Jean Charest de créer un nouvel espace économique pour le Québec qui est en fait une avancée du libre-échange, c’est par ailleurs vraiment inquiétant. Je vous invite à lire ce texte de l’association ATTAC-Québec sur la question : http://www.quebec.attac.org/article.php3?id_article=494
Sincères salutations,