Pris entre une crise politique majeure au pays et la possibilité que les conservateurs perdent le pouvoir aux mains d'une coalition libérale-néodémocrate appuyée par le Bloc, les citoyens assistent à une véritable guerre de spins visant à les convaincre qu'il se passe quelque chose de pourri à Ottawa. Et, surtout, que la pourriture viendrait d'un PLC et d'un NPD assoiffés de pouvoir au point de s'associer à des méchants "séparatistes". Et ça tartine épais dans le département du spin…
Spin no 1: Le PLC, le NPD et le Bloc ont fomenté un "coup d'État". On vous parle donc d'usurpation de pouvoir, de putsch, de folie, de geste illégitime et antidémocratique, de détournement du vote des Canadiens, etc. Les électeurs ont beau ne pas être des constitutionnalistes, il y a tout de même des limites à les prendre pour des valises.
Réalité: Au-delà des arguties juridiques et sans présumer du dénouement final de ce psychodrame, si la Gouverneure générale devait demander à la coalition PLC-NPD de former un gouvernement sans passer par une élection, ce serait que les conservateurs auraient perdu la confiance de la majorité des députés. Et donc, qu'ils ne pourraient plus gouverner. La GG jugerait sûrement aussi qu'une élection ne devrait pas être tenue à moins de deux mois de la dernière. Elle aurait aussi reçu des assurances quant à la stabilité de cette coalition, soit la garantie de la confiance d'une majorité de députés. Contrairement au spin du "coup d'État", il faut comprendre que dans notre système parlementaire, les citoyens ne votent pas pour un gouvernement ou un premier ministre. Ils votent pour un candidat membre d'un parti. Le parti ayant remporté le plus de sièges forme le gouvernement, et son chef devient premier ministre. Dans le cas d'une coalition, le principe demeure le même: la confiance de la Chambre est indispensable. Ce n'est pas très sexy, mais c'est comme ça que notre système fonctionne.
Spin no 2: L'entente Dion-Layton-Duceppe est strictement partisane et vise à prendre le pouvoir pour le pouvoir.
Réalité: la partisannerie est au cour même de notre système, mais la situation actuelle la transcende. Si crise il y a, c'est qu'avec son énoncé économique, Harper, même minoritaire, s'est comporté comme un idéologue ultraconservateur prêt à étrangler financièrement les partis d'opposition; à retirer certains droits aux femmes et aux syndicats; à refuser d'intervenir face à la crise économique. Si Harper s'était montré moins idéologue et plus respectueux de la démocratie, cette coalition tout à fait étonnante n'aurait jamais vu le jour!
Spin no 3: Cette coalition est une alliance purement opportuniste des libéraux avec les "socialistes" du NPD et les "séparatistes" du Bloc.
Réalité: Harper accuse Duceppe de vendre son âme aux libéraux et Dion, de vendre celle du Canada au Bloc! Mais si Harper se sert de l'"épouvantail séparatiste" dans son approche habituelle du "diviser pour régner", c'est pour mieux mousser sa campagne tous azimuts visant à mobiliser l'opinion canadienne-anglaise contre l'idée d'une coalition AVANT que la GG ne se prononce. Par contre, le NPD, c'est une autre histoire et c'est plus sérieux. Mon hypothèse est que les milieux d'affaires, ceux du Québec, de Bay Street et de Calgary, sont incommodés par le Bloc. Mais nonobstant les déclarations de Pauline Marois sur l'avancée que ce nouveau rôle du Bloc ferait faire à la souveraineté, les gens d'affaires savent bien qu'il n'y a pas de "menace séparatiste", comme ils disent, à l'horizon. Surtout, qu'aucun ministre bloquiste ne siègerait dans ce gouvernement de coalition.
Ce qui les dérange surtout, c'est la perspective d'avoir 6 ministres sur 24 venant du NPD! Pour la première fois à Ottawa, le NPD exercerait une partie du pouvoir, siègerait au Conseil des ministres et donc, influencerait ses politiques. Avec un Stéphane Dion plutôt progressiste et un Gilles Duceppe de centre-gauche, une telle combinaison serait proprement imbuvable pour les milieux d'affaires. Surtout au moment où ils ont Harper, un PM rigoureusement favorable à la réduction du rôle de l'État. D'où ces appels pour que Harper demande à la GG de "proroger" le parlement. Bref, de le fermer jusqu'en janvier. Question de gagner du temps, de discréditer l'idée d'une coalition et de préparer un nouveau budget. Bref, TOUT sauf une coalition libérale-néodémocrate! C'est que dans ces milieux, on se souvient encore avec douleur de 1972-74. Pierre Trudeau, minoritaire, avait gouverné avec l'appui du NPD de David Lewis. Ce qui avait produit le gouvernement le plus progressiste de l'histoire moderne du Canada. Et ce, sans même que le NPD n'y siège! Alors, imaginez la hantise de voir six ministres néo-démocrates!
Spin no 4: Une telle coalition serait incapable de gouverner de manière cohérente.
Hypothèse: dans le contexte difficile actuel, une gouvernance collégiale serait sûrement plus pragmatique et aurait de meilleures chances de produire des solutions originales et productives pour le bien commun. Ce qui serait sain, non? Avec des taux de participation de plus en plus bas et un cynisme des électeurs nourri par des gouvernances frileuses et conservatrices, une coalition aiderait aussi à nous renforcer un peu le muscle citoyen. Voire à redonner le goût de s'occuper de la politique, plutôt que de laisser la politique s'occuper de nous. Je sais, je rêve peut-être les yeux ouverts… Et il se peut que Harper obtienne sa prorogation. Mais si une coalition était possible, après tout? Si Obama l'a compris, pourquoi pas nous?
Bon. De retour à la réalité. La suite est maintenant entre les mains de Stephen Harper et de Michaëlle Jean. Ce qui, vous en conviendrez, tient nettement moins du rêve…
*** Le 8 décembre, il arrivera ce qui arrivera à Ottawa. Mais ici, il y a une élection! Allons voter!
Tiens tiens… de sources tres fiables a Ottawa, , Dion aurait promis de nommer 6 sénateurs du Bloc pour l avoir de son coté.
Spin doctors you say??? Ils sont dans les 4 partis et ils
s ent donnent a coeur joie.
Quel spin pouvons nous faire avec le fait
que Layton hait les entreprises privés
Duceppe hait le Canada et
Dion s’hait lui meme pour etre un looser.
Une coalition batit et nourrit par la haine de son prochain..
.
Mme Teasdale : » Duceppe hait le Canada »
Faux. Duceppe aime le Canada de la Nouvelle-France … devenu Province of Québec. La preuve ? Il a donné plusieurs allocutions d’Ottawa avec une vieille carte géographique du Canada de la Nouvelle-France soit le territoire québécois. Ne l’avez-vous jamais vu ?
Il ne hait pas le Canada anglais, le Canada coast to coast, le Rest Of Canada, devons-nous dire également. La preuve ? Plusieurs Canadians l’aiment bien … N’avez-vous pas entendu quelques preuves d’amour récemment envers Duceppe de la part de compatriotes canadians ?
Il y a une mani’ere d enterrer les spin doctors
Alons en èlections a.s.a.p.
Malgré toute notre volonté d’être objectif dans nos propos, comme vous l’avez fait Mme Legault. Il y a aura toujours un individu pour venir démontrer votre penchant vers un parti politique.
Coalition batit et nourri par la haine de son prochain…….???? AMEN!
Je vois plutôt une coalition qui dit tout haut ce que le peuple pense tout bas. Les autres….ceux et celles qui n’ont pas voté pour les conservateurs, méritent qu’ont les entendes. Et enfin j’ai l’impression que mon vote sert à quelques chose. Je ne suis pas pour les coups d’états, mais je ne peux m’associer à des décisions politques démontrant du despotisme sans considération pour la masse. M Harper et son parti sont allé trop loin dans le pouvoir minoritaire que le peuple,canadien leur avait donné. J’espère que ce souflet lui ouvrira les yeux.
Il y a deux jours que je m’interroge sur le pourquoi de la chose. Pourquoi les stratèges du Parti Conservateurs, sachant des jours d’avance que l’Opposition voulait devenir Calife à la place du Calife, ont-ils fait le jeu de l’Opposition? Pour éviter une crise, il suffisait de ne pas verser d’ huile sur le feu. Or, nous avons vu le contraire se réaliser. On a volontairement provoqué la crise que l’on vie. Pourquoi?
Sachants ces gens très machiavéliques, je soupçonne qu’une manoeuvre très intelligente a été préparée, en fonction de ce savoir, et que l’Oposition est tombée dans le paneau.
Le but ultime est, et je spécule, une campagne électorale prématurée, impopulaire, que les Conservateurs tourneraient à leur avantage. Ils ne sont pas loin du pouvoir maintenant; un autre petit coup d’isoloire et l’affaire sera dans le sac.
Des gens craignants de perdre le pouvoir auraient tout fait pour éviter cette crise. Des gens confiant de prendre le pouvoir se conduiraient exactement comme les Conservateurs le font. Pour le moment, on y voit que du feu. Comme à un spectacle d’illusioniste. Mais une fois la fumée éclipsée… Ça alors! dira-t-on. On a rien vu venir. Chapeau?
Mais je spécule.
Coup d’état? Où sont les émeutiers armés de kalachnikov et de grenades? Franchement, Monsieur Harper, il faudrait arrêter de prendre les citoyens pour des imbéciles!
La coalition est anti-démocratique? Il me semble que la majorité des Canadiens aient voté contre le Parti Conservateur plutôt que pour. On pourrait dire que la majorité a voté en faveur d’une telle coalition.
Comme la neutralité n’existe pas chez ceux qui ont répondu à votre blogue, personne ne possède la vérité et notre partisanerie oriente notre opinion.
Il est on ne peut plus imbécile de croire que l’on a promis six sénateurs au Bloc Québécois… Les bras m’en tombent tellement c’est ridicule… La cause est plus noble qu’un minable marchandage de ce genre.
Ce bruit si « fiable » qui vient d’Ottawa est un autre spin… et les enragés de l’Ouest, aveuglés par la haine envers les Québécois, croient tout ce qu’on leur dit. Depuis le temps qu’ils voulaient le pouvoir, il aura fallu qu’ils choisissent le plus détestable ( le mot est faible ) de tous les candidats pour en arriver à ce pouvoir. Tant pis pour eux et pour les Albertains !
( Au fait, le baril de pérole sale ne vaut plus que $46.85 au moment où j’écris ce billet, on fera moins les fiers lorsqu’ils cesseront leurs activités… J’écris cet info à l’intention de la madame de calgary )
@ Serge Gingras
Je pense exactement comme vous, c’est la discussion que j’avais avec mon conjoint il y a à peine une heure…
Et si Stephen Harper était, finalement, simplement aussi niaiseux mais moins bien puissant ou moins bien conseillé politiquement que Georges W. Bush, est-ce que ça n’expliquerait pas bien des choses inexpliquables ?
Est-ce que ça ne dirait pas aussi pourquoi le grand stratège a foiré lamentablement en ne calculant pas bien ses coups sur l’échiquier ?
Est-ce qu’il aurait fait l’erreur de croire que l’ancien Canada-Uni est aussi facile à berner que ça ?
Est-ce que le « fool me once, shame on you / fool me again, shame on me et le fool me another time, shame on both of us » de Stephen King ne s’appliquerait pas ici ?
Moi aussi, je croyais que Stephen Harper était brillant et fin stratège… mais je crois plutôt que c’est vulgairement dit « un boeuf de l’Ouest » (même pas authentique) qui s’est poussé dans l’Ouest pour mieux essayer d’asseoir son pouvoir majoritaire sur le Canada au complet sans s’embarasser d’aucun principes, d’aucuns journalistes ou groupes de pression progressiste, etc.
Sans l’appui d’autre gens excités par la mentalité US dégénéré du General Lee, tout ce que Stephen Harper a réussi à faire, finalement, c’est provoquer une tempête médiatique dont personne ne peut prédire l’issue encore… mais la tendance lourde qui se dessine, dans TOUS les cas de figure dit :
le premier ministre des forces de l’ARC (alliancist/reformist/conservative) vient de se casser la figures sur les forces alliées du pays qu’il croyait manipulé et fourvoyé.
Bref, à tous ceux qui n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils voient Stéphane Dion et Gilles Duceppe se donner la main devraient peut-être se demander si ils croyaient, eux, avant le 4 novembre dernier, qu’un noir pourrait devenir président des États-UNIS d’Amérique.
Répondre à cette question permet, selon moi, de répondre à une autre : qu’est devenu le rêve à la base de l’Amérique britannique ?
Et si Stephen Harper était, finalement, simplement aussi niaiseux mais moins bien puissant ou moins bien conseillé politiquement que Georges W. Bush, est-ce que ça n’expliquerait pas bien des choses inexpliquables ?
Est-ce que ça ne dirait pas aussi pourquoi le grand stratège a foiré lamentablement en ne calculant pas bien ses coups sur l’échiquier ?
Est-ce qu’il aurait fait l’erreur de croire que l’ancien Canada-Uni est aussi facile à berner que ça ?
Est-ce que le « fool me once, shame on you / fool me again, shame on me et le fool me another time, shame on both of us » de Stephen King ne s’appliquerait pas ici ?
Moi aussi, je croyais que Stephen Harper était brillant et fin stratège… mais je crois plutôt que c’est vulgairement dit « un boeuf de l’Ouest » (même pas authentique) qui s’est poussé dans l’Ouest pour mieux essayer d’asseoir son pouvoir majoritaire sur le Canada au complet sans s’embarasser d’aucun principes, d’aucuns journalistes ou groupes de pression progressiste, etc.
Sans l’appui d’autre gens excités par la mentalité US dégénéré du General Lee, tout ce que Stephen Harper a réussi à faire, finalement, c’est provoquer une tempête médiatique dont personne ne peut prédire l’issue encore… mais la tendance lourde qui se dessine, dans TOUS les cas de figure dit :
le premier ministre des forces de l’ARC (alliancist/reformist/conservative) vient de se casser la figures sur les forces alliées du pays qu’il croyait manipulé et fourvoyé.
Bref, à tous ceux qui n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils voient Stéphane Dion et Gilles Duceppe se donner la main devraient peut-être se demander si ils croyaient, eux, avant le 4 novembre dernier, qu’un noir pourrait devenir président des États-UNIS d’Amérique.
Répondre à cette question permet, selon moi, de répondre à une autre : qu’est devenu le rêve à la base de l’Amérique britannique ?
Il est vrai qu’à lire Cyberpresse, on y constate facilement la ligne éditoriale, anti-coalition, du milieu des affaires canadien. Une crise financière, surtout si elle devient économique, présentera pour le milieu une « fenêtre d’opportunité » idéale pour faire voter des lois et poser des gestes qui lui seront favorables; dans la mesure où le bon parti sera au pouvoir. Le PLC a déjà été ce bon parti.
Par ailleurs, je n’arrive pas à croire que Harper s’est simplement mis les pieds dans les plats et qu’il n’a pas délibérément créé cette crise. Il savait la coalition probable; en 2004, il était cosignataire d’une lettre adressée à la GG lui demandant d’être réceptive à cette idée. Il est possible que Harper tente délibérément de passer la main du pouvoir pour ne pas avoir à porter l’odieux des mesures impopulaires qui devront être prises pendant la crise économique appréhendée. Sa manœuvre consisterait à rejeter la faute de tout ce qui va mal sur ses adversaires, leur laisser faire la sale besogne et se présenter aux prochaines (et sûrement pas si lointaines) élections comme la nouvelle voie pour reconstruire le pays. Il est possible que Harper, imitant ainsi son ami Bush qui m’a paru un peu trop content de passer la main à Obama, ne veuille pas être celui qui va donner les milliards que l’industrie automobile américaine va réclamer pour maintenir des usines en Ontario? Si cette hypothèse est valable, la GG donnera le feu vert à la coalition dès la semaine prochaine. À moins que le PM ne tire des bénéfices à continuer de polariser davantage l’opinion publique et à dresser les canadiens les uns contre les autres, tout en se réclamant le parti de l’unité nationale, un petit jeu dangereux.
Copie d’un message envoyé dans un journal de Gesca.
En politique, l’argument de la stabilité coûte que coûte en est un de faiblesse. Parfois, il faut brusquer les choses en politique afin de défendre les intérêts québécois et se défendre en même temps d’une crise économique la pire rencontré depuis 1929. Je comprends la stratégie de Gesca et de sa direction défendre la stabilité du gouvernement Harper afin d’appuyer par ricochet la stabilité du gouvernement Charest. Voilà la stratégie que défendent Pratte et Marrissal qui d’aucune façon ne relèvent d’une intelligence en terme d’actions politiques. Si ce message passe le cap de la censure ou du contrôle abusif du contenu des messages, plusieurs internautes auront de quoi méditer sur l’éthique journalistique chez Gesca.
Gesca-La Presse, en mission pour sauver le soldat Harper
La crise qui menace l’unité du pays prime sur les intérêts supérieurs du Québec, selon André Pratte.
Réagissant à la crise politique qui se développe à Ottawa, M André Pratte, éditorialiste du journal La Pesse qui a compris la gravité de la situation, a exprimé à 2 reprises ses craintes qu’elle pourrait mettre en cause l’unité du pays. C’est pourquoi, en mission pour sauver le soldat Harper, il lui recommande de céder (1). Si non la prise du pouvoir par la coalition risque de mettre ’’en marche un engrenage qui, à terme, nuira à l’unité du pays.’’ (2). Ses craintes sont justifiées.
L’éviction du pouvoir des Conservateurs de Harper par une coalition formée des libéraux et du NPD appuyée par les ’’séparatistes’’ du Bloc ne resterait sans réponse de la part de l’Ouest. Répondant à cette provocation, les premiers ministres l’Alberta et de la Saskatchewan ont demandé aux chefs des partis à Ottawa de reprendre leurs esprits et ne pas donner suite à leurs scénarios, si non la réplique risque d’être drastique. Et leur plan stratégique est déjà arrêté. Pour en avoir un aperçu il convient de revenir sur une déclaration qu’ils ont fait au début de la campagne électorale et qui n’a pas été reprise dans les médias francophones, malgré sa gravité.
Dans une déclaration conjointe, les premier ministres de l’Alberta et de la Saskatchewan ont fait, en effet, une mise en garde sans équivoque dans la perspective où les libéraux prendraient le pouvoir et imposeraient une politique qui nuirait à leurs intérêts énergétiques :
« Alberta Premier Ed Stelmach even warned that national unity could become an issue if any federal political parties try to make electoral gains at the « expense » of certain regions. (…) Both Mr. Stelmach and Saskatchewan Premier Brad Wall are worried that the Liberals’ proposed environmental policies, including a carbon tax, would kill off foreign investment in the energy sector and raise production costs » (3)
La menace est sérieuse :’’¨Ça leur prendrait pas grand-chose », c’est ce que me disait mon voisin de table au restaurant en mars derrnier, M André Caillé, ex P.D.G. d’Hydro Québec, lequel revenait justement d’Alberta. Reste à voir qu’elle sera la détermination des libéraux face à cette confrontation majeure qui se dessine entre l’Est et l’Ouest. A cet effet, lors de la derniere campagne électorale, j’ai eu l’occasion de croiser M Justin Trudeau et j’en ai profité pour lui poser une question sur l’attitude qu’un gouvernement libéral aurait face a l’Ouest.
« M Trudeau, êtes-vous prêt à assumer le rapport de force avec l’Ouest pour imposer votre politique sur l’environnement comme l’a fait votre père dans le cas de la politique nationale de l’énergie ? » Il a hésité, mais j’ai insisté : « Monsieur, êtes vous prêt à assumer l’héritage de votre père ?. Il a redressé le torse et m’a répondu : »Monsieur je suis un Trudeau ». Je lui ai répondu que la perspective d’une confrontation entre Ottawa et l’Ouest me réconfortait (Pourvu que Justin tienne parole). Sachant que la filière Trudeau a mis a l’écart M Ignatieff au profit de M Dion a la tête de la coalition, cela augure bien pour la suite des choses : Un gouvernement centralisateur a Ottawa en collision frontale avec les séparatistes de l’Ouest !
C’est cette perspective d’une confrontation entre l’Est et l’Ouest qui fait craindre à M.Pratte pour l’unité du pays. C’est pourquoi il est en mission pour sauver le soldat Harper. Même si ce sauvetage nuirait aux interêts supérieurs du Québec qui seraient clairement mieux servis par le plan de relance de la coalition que l’énoncé économique de M.Harper.
Entre l’intérêt du Québec et celui de son patron, Paul Desmarais, le choix de M Pratte et la brigade de Gesca n’a rien pour nous surprendre.
Et qui est à Radio-Canada – télé – pour la soirée? Michel-C Auger, Vincent Marissal et qui d’autres encore qui nous feront des analyses fédéralistes ? Pour ce qui est de Pratte, il a déjà sévi ce matin à la radio de Radio-Canada…
Je vais passer ma soirée à TVA… jamais j’aurais cru dire cela un jour…
Comme c’est agréable de lire les textes plus haut. Les manoeuvres de Gesca et de Desmarais sont de plus en plus dévoilées. Espérons que vos propos iront plus loin que ces simples pages. Je suis fier de voir que Philpot n’a pas écrit un ouvrage inutile.
Dans un autre ordre d’idée, que penser de ceux qui disaient que voter pour le Bloc empêcherait les québécois d’accéder au vrai pouvoir. La formation d’un gouvernement de coalition permettrait à 63 députés québécois d’exercer le »Vrai pouvoir », en plus de représenter 67% de l’électorat québécois. Avant, 11 députés du PC au Québec jouissait de ces particularités soit 22% de l’électorat québécois. Après ce constat, il y a encore des »Gescaieux » pour nous faire croire qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour le Québec. En plus, Duceppe arrive avec une liste d’épicerie que le reste du Canada ne pourra pas ignorer.
En passant, pour ceux qui voudraient éviter la propagande fédéraleuse ainsi que l’abrutissement de masse qui vient avec, évitez d’écouter les stations du groupe Chorus ainsi que les chaînes de télévision anglophones. En passant, ces dernières ont recommencées à faire dans le »Québec bashing ».
M.A.Gauthier, lisez mon message dans (l’objectif de Harper). Nous sommes d’accord. J.C.Pomerleau, l’objectivité n’est qu’un ruisseau asséché chez Gesca.
Monsieur Perron, au delà de vos propos avec lesquels je suis en total désaccord – comme vous pourriez l’être avec ce que moi-même j’écris (sans que cela ne m’offusque outre mesure) – je me dois toutefois de vivement déplorer le ton méprisant que vous utilisez par-ci par-là.
Des termes tels que « Gescaieux » ou « fédéraleuse » sont indignes de quiconque désire communiquer des opinions avec un minimum de respect ou d’efficacité.
D’ailleurs, pareil dédain ne fait vraiment que discréditer le commentaire, donnant à penser que puisque l’opinion émise provient apparemment d’une personne hargneuse, celle-ci ne mérite pas que l’on en tienne compte. Ce qui ne sert pas votre cause, il me semble.
D’une part, il y a le franc-parler, parfois ferme mais tout en demeurant poli et, d’autre part, le dépréciatif puéril à peine acceptable dans une cour d’école au primaire. À chacun de choisir le mode de communication le plus efficace.
Paraît que c’est Kyoto, le chien de Stéphane Dion, qui a filmé le clip d’hier soir.
Quelques faits:
a) André Pratte s’est déjà vu limogé de son poste d’éditorialiste en chef du journal La Presse (au début des années 90) pour ne pas avoir respecté la doctrine fédéraliste du Journal. Les opinions ne sont pas toujours dictées par les intérêts de Gesca.
b) Le gouvernement Harper en connaît bien plus qu’on ne le croit sur les intentions des membres de la coalition. Ses preuves d’écoute douteuse des membres de la coalition le démontrent. D’ailleurs, tout le monde semble avoir oublié cette pratique scandaleuse des Conservateurs.
c) Même en mettant de côté la partisannerie et la menace « separatist », il est possible de comprendre l’aversion que les canadiens de l’ouest peuvent avoir envers la Coalition :
i) Harper est le second Premier Ministre albertain de l’Histoire du Canada, le premier étant Diefenbaker. Les Canadiens de l’Ouest (Alberta, Saskatchewan) n’ont pas souvent eu la chance de voir « l’un des leurs » participer activement au pouvoir. De fait, les PM furent en vaste majorité soit Québécois ou Ontariens. Si l’on se met dans leurs souliers, il est normal d’être offusqué de l’avènement d’une Coalition qui nous fait perdre le gouvernement que nous avons élu peu importe quelle est la légitimité de cette coalition ou de ce gouvernement.
ii) Par ailleurs, ces mêmes Canadiens de l’Ouest n’ont toujours pas digéré le Programme Vert des Libéraux qui comptait taxer le carbone, soit les recettes générées par l’exploitation du pétrole, mais surtout du gaz naturel, en Alberta et en Saskatchewan.
iii) Que la Coalition prenne le pouvoir ou non, les Canadiens de l’Ouest se souviendront longtemps de cette tentative de changement de pouvoir. Les Libéraux auront des croutes à manger avant de se faire réélire en Alberta.
Opinion :
Finalement, le Canada fait face à une situation historique qui allume plusieurs ferveurs, partout au Canada. Peu importe le point de vue de chacun, il convient de rester ouvert vis-à-vis les opinions adverses. Je suis surpris de voir à quel point les chroniqueurs québécois négligent l’analyse du point de vue du ROC et du canada de l’ouest, points de vue qui ne sont pas nécessairement les mêmes. Mme Legault nous a habitués à un peu plus de pragmatisme dans le passé. Où est passé ce regard si lucide?
@ M. Martel :
» a) André Pratte s’est déjà vu limogé de son poste d’éditorialiste en chef du journal La Presse (au début des années 90) pour ne pas avoir respecté la doctrine fédéraliste du Journal. Les opinions ne sont pas toujours dictées par les intérêts de Gesca.
i) Harper est le second Premier Ministre albertain de l’Histoire du Canada, le premier étant Diefenbaker. »
D’autres rappels …
– Le Pratte n’a-t-il pas voté OUI en 1995 ? Réponse : oui.
– Le Diefenbaker n’est-il pas celui qui disait « One Canada, one nation » ? Le Trudeau allait lui répliquer « Un Canada bilingue multinational. »
@ M. Martel:
Vous dites qu’André Pratte a déjà été limogé de son poste d’éditorialiste en chef de La Presse pour ne pas avoir respecté la doctrine fédéraliste du journal.
Je crois me rappeler de l’affaire à laquelle vous faites allusion. Monsieur Pratte n’était pas éditorialiste en chef à cette époque (les années 90), mais simple chroniqueur. Il avait pondu une chronique intitulée « Tout est pourri » où il rapportait, sans les commenter, de violentes critiques à l’égard du conglomérat Power Corporation (propriétaire de La Presse) émises au téléphone par un lecteur anonyme.
Le fait que monsieur Pratte ait rapporté ces propos virulents dans sa chronique, sans même les critiquer (ni les approuver, cependant) avait déplu à ses patrons, et lui avait valu des ennuis (suspension ?, démotion ? simple blâme ?, je ne me souviens pas exactement. Il faudrait fouiller un peu pour savoir avec précision).
Ce dont je suis sûr, si nous parlons bien de la même affaire, c’est que monsieur Pratte n’était pas alors éditorialiste en chef, et que les ennuis qu’il a eus étaient dûs à cette publication de propos « anti Power Corporation » et non à un « non respect de la doctrine fédéraliste ». Nuance.
Gesca La presse a une entente secrète avec la SRC. L’Etat Desmarais et ses conséquences sur l’information au Québec.
………………………………………………………….
Pas touche à Ti-Paul
03 décembre 2008
Claude G. Charron
Mais qu’arrive-t-il donc à Radio-Canada pour que soit continuellement tamisée toute critique quant au pouvoir souverain de Paul Desmarais sur nos élus. Une chose qui se reproduit avec la parution du dernier essai de Robin Philpot : Derrière l’État Desmarais : Power. (1) Semble loin l’époque où notre télévision était le fer de lance d’une Révolution qu’on a qualifiée de «tranquille».
Philpot a raconté que Paul Desmarais avait toujours son petit coin réservé au Ritz-Carleton. Et quand Robert Bourassa y venait, le patron de Power restait assis, le premier ministre se devait de lui tendre la main. (2) Deux décennies plus tôt, c’était nos évêques qui tendaient la main à nos chefs politiques. Pour qu’ils baisent leur anneau ! Serions-nous passés de la priest-ridden society à la Power-Corp ridden society ? Et avec une SRC grandement responsable de ce glissement dans les valeurs ?
Pensez-vous que Les insolences du frère Untel auraient eu un succès de librairie si André Laurendeau n’avait pas invité Jean-Paul Desbiens à son émission ? En ces jours bénis, tout le p’tit monde se bousculait devant le petit écran tellement il en était obnubilé. Et le canal 10 n’existant pas, pas moyen de zapper les émissions trop sérieuses. Robert Rumilly, pestait contre les libéraux d’Ottawa. Leur reprochant d’avoir abandonné le petit écran à leurs amis gauchisants.
Le passage au petit écran des Laurendeau et Trudeau, et plus tard de Lévesque, a grandement aidé à faire évoluer le Québec dans un sens tout-à-fait contraire aux idées maurassiennes du biographe de Duplessis. Mais quant à l’idéologie indépendantiste en émergence : pas touche ! C’est ainsi qu’en 1963, on avait enjoint Marcel Dubé de transformer en syndicaliste un personnage de téléroman qu’il avait conçu comme séparatiste.
Le Canada anglais avait apprécié le rôle de régulateur politique du haut-clergé québécois. Tout en lui gardant un certain mépris. Même situation avec Desmarais. Suite à la chute de la pratique religieuse au Québec, on accepte bien qu’il tienne les Québécois bien en laisse mais il reste qu’au-delà de l’Outaouais, on n’a que mépris envers le self-made man franco-ontarien. De propriétaire d’une compagnie d’autobus, les bénéfices qu’il allait tirer de la nationalisation de l’hydro-électricité l’a transformé en grand gestionnaire. Mais plus que cela : dès son achat du journal La Presse, il a dit à tout venant qu’il n’engagerait jamais un éditorialiste qui soit séparatiste.
Philpot écrit: «Alors que le printemps 1968 évoque pour plusieurs une période de révolte et de liberté dans le monde entier, pour Power Corporation, il marque la première occasion où, en raison de sa taille, elle a été accusée d’être un État dans l’État et une vraie menace pour la démocratie.» (3) Philpot ironise: « Jean Charest claironne que, pour faire face à la crise économique qui s’annonce, il ne faut pas avoir trois paires de mains sur le volant, mais seulement une paire. Or la paire de mains que Jean Charest veut mettre sur le volant ne sont pas les siennes, mais celles de Paul Desmarais.» (4)
Depuis qu’il a lâché les autobus, Ti-Paul a bien en mains le volant du char québécois. Et il ne l’a pas lâché depuis le virage qu’il a fait faire à Daniel Johnson en octobre 1967, peu après que de Gaulle eut lancé son célèbre cri. La Presse nous a alors appris que le premier ministre était en convalescence à Hawaï sans, bien sûr, nous révéler que Desmarais l’avait rejoint. Et nous a appris que Johnson ne parlait plus d’«égalité ou indépendance» mais plutôt «de la crainte de voir s’ériger une muraille de Chine autour d’un Québec indépendant». Desmarais n’a jamais lâché le volant depuis. Et il l’a même conservé avec un Lucien Bouchard comme PM. Parlez-en à Yves Michaud.
Mais tant Radio-Canada que Gesca devraient être sur leur garde. Nous sommes de plus en plus nombreux à voir le jupon dépassé, parce que tous deux nous faisant trop souvent la preuve qu’il y a entente entre eux dans le but explicite d’annihiler toute pensée indépendantiste au Québec. J’ai déjà démontré l’attitude cavalière avec laquelle Patrick Bourgeois, l’auteur de Québec Bashing, a été reçu à Christiane Charette. (5)
Dans le cas de Philpot, le comportement est davantage grossier. À Radio-Can, quand un essai est jugé «acceptable», l’auteur peut vivre la «garde partagée» comme aime dire Homier-Roy. Il sera reçu à son émission avant de passer chez Charette. Lui qui a peut-être déjà tout dit de son livre à Tout le monde en parle. Mais pas question d’un traitement aussi princier pour quelqu’un qui dénigre Ti-Paul.
On a bien parlé du livre de Philpot le 22 octobre à Charette. Mais sans son auteur ! Pour en discourir, c’est plutôt Michel Nadeau qui a été choisi, homme respectable qui ne semblait pas savoir que Philpot n’est pas franco-ontarien, mais bien anglo-ontarien. Et il a répété sans rire qu’à La Presse l’opinion anti-indépendantiste de son proprio ne se reflète qu’en page éditoriale. Au grand jamais à la une ! (6)
Heureusement que le monopole Gesca ne fasse pas du mur à mur. Le 17 octobre, la «radio qui parle» diffusait une entrevue de Dutrizac avec Philpot. (7) Le 20, le Journal de Montréal y consacrait deux pleines pages. Grandes failles à colmater. Corus et PKP mettent le Canada en péril. Ils ont largement contribué à ce que le dangereux livre soit déjà en réédition.
(1) Les Intouchables, Montréal, 2008
(2) http://video.google.fr/videoplay?docid=-472402956112347194, joindre la 35e minute
(3) Page 75
(4) http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1173
(5) «Sujet trop délicat ! Choppez-ça », Le Couac, mai 2008, page 4
(6) http:radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=66568&numero=1880
(7) http://www.radioego.com/ego/listen/1189
Cet article paraît dans l’édition de décembre du journal Le Couac
Vous écrivez : «Si Harper s’était montré moins idéologique, cette coalition tout à fait étonnante n’aurait jamais vu le jour.» Permettez-moi de corriger :
1. Si nous avions élu un gouvernement majoritaire…
2. Si Harper n’aurait pas touché à LA SEULE chose que les politiciens tiennent ABSOLUMENT : à l’argent qui part de ma poche pour aller dans la poche des parties politiques…
3. Si le Bloc, qui envoi comme message au reste du pays que les québécois ne sont pas intéressés à participer à la gouvernance du Canada, n’existerait pas…
4. Si les députés du NPD ou du Bloc accepteraient de changer de parti pour devenir tous des libéraux, ou vice-versa. Ou Si ils accepteraient tous de former un nouveau parti politique…
5. Si Dion, en être intègre, aurait démissionner le 15 octobre…
6. Bref, Si tous les politiciens, tout partis confondus, penseraient d’abord à nous avant de penser à eux.
Vous écrivez : «Si Harper s’était montré moins idéologique, cette coalition tout à fait étonnante n’aurait jamais vu le jour.» Permettez-moi de corriger :
1. Si nous avions élu un gouvernement majoritaire…
2. Si Harper n’aurait pas touché à LA SEULE chose que les politiciens tiennent ABSOLUMENT : à l’argent qui part de ma poche pour aller dans la poche des parties politiques…
3. Si le Bloc, qui envoi comme message au reste du pays que les québécois ne sont pas intéressés à participer à la gouvernance du Canada, n’existerait pas…
4. Si les députés du NPD ou du Bloc accepteraient de changer de parti pour devenir tous des libéraux, ou vice-versa. Ou Si ils accepteraient tous de former un nouveau parti politique…
5. Si Dion, en être intègre, aurait démissionner le 15 octobre…
6. Bref, Si tous les politiciens, tout partis confondus, penseraient d’abord à nous avant de penser à eux.
J’ai une hypothèse pour vou.
Les intentions de vote ont certainement augmentées pour le PQ. Pourquoi dis-je cela. Parce que ça fait deux semaines que nous n’avons pas eu de sondage.
Ma théorie: les firmes de sondage étant d’allégeance fédéraliste et libérale, elles se servent des sondages comme outil de propagande. En voyant un parti monter dans les sondages les indécis ont tendance à s’aligner vers ce parti. Pour ne pas faire de propagande pour le PQ nos firmes de sondage cessent de faire des sondages. Pour appuyer cette théorie je vous référerais au temps du scandale des commandites. Pendant cette période aucun sondage sur la souveraineté n’a été fait. Au lendemain de la victoire des Conservateurs lors de leur premier gouvernement minoritaire, un sondage CROP donnait un résultat ridiculement bas pour l’appui à la souveraineté. La Presse s’excusait le lendemain prétextant une erreur de méthodologie. Morale de cette histoire: pas de sondage, bonne nouvelle.
Quelqu’un peut-il m’appuyer dans cette théorie. Pouvez-vous me fournir des preuves de ce que j’avance.
(En passant, je m’excuse pour les points d’interrogation, j’ai un nouvel ordinateur et je n’ai pas trouver la façon de les faire. Pouvez-vous aussi m’aider la dessus)
La guerre des spins ou la guerre des sapins ???
Moi, j’ai l’impression que l’on vient de se faire passer un sapin… Ne serait-ce qu’avec le sabotage du vidéo de Stephane Dion (bien que je le porte pas dans mon coeur… loin de là, il faut bien admettre qu’il y a eu sabotage de la part de je ne sais pas qui et que si ce n’était pas du sabotage c’était une des plus grande blague de l’histoire du Canada)…
Même si c’est une « joke » et qu’on ne peut qu’en rire et en rire encore, en bout de ligne il ne faut pas passer à côté de l’essentiel, Stephen Harper doit être défait sans faute à la première occasion dans les derniers jours de janvier !!!
Si les partis d’opposition ont fait la dernière campagne électorale sans présenter l’idée de s’unir pour défaire Harper et que cela est discutable… Ce que Harper a fait depuis qu’il a été réélu pour diriger un gouvernement minoritaire est totalement irresponsable !!! Non, mais il faut le dire !!!
Je veux bien croire que les « Séparatistes » sont dangereux pour le Canada et qu’ils en font voir de toutes les couleurs au « Rest of Canada », mais ce que Harper a fait demeure totalement (je me répète) irresponsable parce qu’il a décidé de laisser les citoyens se débrouiller tout seul face à la crise économique mondiale. Harper a décidé que les emplois perdus n’avaient pas d’importance et que les emplois qui vont se perdrent d’ici le 26 janvier n’ont pas d’importance non plus !!!
Harper a décidé que les emplois qui vont se perdrent à la tonne en 2009, c’est pas important !!!
Et ça, les emplois, ce n’est que la point de l’iceberg… Ce n’est pas même pas le pire qui va arriver !!!
Si quelqu’un ose me dire que j’exagère ou que je fais de la démagogie, je vous répond à l’avance qu’il n’y a pas que les États-Unis qui peuvent voir des villes comme Détroit devenir des grandes villes fantômes…
Montréal a déjà perdu son hippodrome, les Expos, le Grand Prix du Canada et la crise économique n’était pas encore un facteur aussi important qu’il le sera en 2009 et en 2010… Souhaitons simplement que les viaducs et les ponts ne tomberont pas comme les viaducs à Laval…
J’ai vu un reportage à Radio-Canada, il était fort peu rassurant au sujet du Pont Champlain et des dépenses nécessaires pour le maintenir en état de recevoir une ciculation lourde… Toujours pas de nouveau pont ou de tunnel à l’horizon… Pas de prolongement du métro en vue…
Et Jean Charest qui sera peut-être réélu lundi faute d’une opposition solide et en mesure de prendre les « reines du pouvoir »… Je vous le dis encore une fois, ne vous inquiétez pas : Tout va bien !!!
Tout va bien, mais pour qui ???
Comme Jean Chrétien l’a déjà dit; » on va en manger une belle » avec Capitaine Charest au commande pendant cette tempête économique, a moins d’assister a du Québec Bashing durant ce dernier weekend de campagne électoral, en tout cas de voir Harper pété sa coche, de voir Stéphane Dion avec son vidéo ahurissant, de regarder le silence de Charest, depuis une semaine, il me semble qu’on s’en aille carrément chez le diable, à moins, comme le dit Monsieur Yves Perron plus haut, qu’on nous ait caché les sondages où bien ceux des 2 derniers jours sont falsifiés pour nous résigner a voter Charest.
Tout ça ne sent pas bon du tout, la main tendu de Harper pour le Québec est devenue une véritable claque sur la gueule des Québécois, sa principale cible n’est plus le terrorisme, mais le séparatisme, c’est très inquiétant…
Il y a des choses haïssables en politique. Autrement, ce ne serait pas de la politque, mais du p.r.
Que Stréphane Dion et Gilles Duceppe se serrent la main, me dérange. Que le Bloc s’associe à deux partis fédéralistes centralisateurs me gêne. Mais ce qui me heurte et me hérisse encore bien davantage c’est de voir Stephen Harper fuir un vote de méfiance. D’apprendre qu’il met de l’avant des projets de lois et des mesures économiques visant à restreindre la liberté d’expession de communautés culturelle, de groupes de femmes et de partis politiques. De compromettre des acquis sociaux, tels le droit de vote dans la fonction publique et l’équité salariale. De promouvoir des mesures dont il n’avait pas parlé durant sa campagne électorale. Sa façon de se croire autorisé à promouvoir une idéologie basée sur du fondamentalisme économique et religieux. D’éviter tout débat public comme son homologue Jean Charest qui termine une campagne électorale silencieuse et n’attend qu’un mandat majoritaire pour poursuivre le démantèlement de l’État afin de favoriser «la grande entreprise et le monde des affaires».
Harper avec 40% du vote s’est conduit en despote.
Alors, j’avale et j’appuie la coalition. S’il est Machiavel, on verra bien. Je préfère me tromper mais voir tomber les masques.
Nous savons maintenant que la prorogation a eu lieu. Ce qui ne nous empêche pas de rêver à savoir où ces spins peuvent nous mener.
Spin 1: Si l’idée de la coalition est possible dans notre système actuel, c’est que la démocratie l’accepte. Le Bloc, par exemple, ne pourrait choisir à lui seul de prendre le pouvoir puisque le système actuel ne l’accepte pas. Mais si davantage de gens s’intéressent à notre système actuel, on peut peut-être rêver que plus de gens vont s’intéresser à la « chose » politique. On peut rêver que des taux de participation de 57% ne se reproduiront pas parce que les gens verront peut-être davantage la raison d’être d’aller voter plutôt que de s’arracher la chemise en public en dénonçant l’anti-démocratie de tous sauf de soi-même.
Spin 2: J’ai entendu de la part de voteurs conservateurs: Je ne suis pas la personne d’une seule cause (insérer ici la minorité voulue: francophone, femme, minorité visible, orientation sexuelle, …). Au moins, les Conservatuers savent compter!! On peut rêver qu’un parti englobe plusieurs aspects et qu’on ne peut en choisir un en se disant que ce parti fera fi des autres aspects électoraux. Si je vote pour un parti, je valide toute sa plate-forme et non uniquement celle sur laquelle je me suis basé pour voter.
Spin 3: On connaît les joueurs en place. Ce qui rend la donne plus difficile, c’est l’inverse. On peut rêver que Michael Ignatieff, qui est aujourd’hui officiel leader du PLC et d’une coalition si elle existait, serait capable de nourrir le changement. Nous le connaissons peu, ses visions politiques ne sont pas encore propagées efficacement. Il pourrait être un « libéral bleu » qui n’est pas très éloigné du « centre » que les Conservateurs tentent de s’approprier. On peut rêver qu’Ignatieff saura être visionnaire.
Spin 4: Le plus grand rêve: on peut souhaiter que le NDP puisse faire partie de cette coalition, puisse se faire entendre. On peut surtout espérer que cette coalition ait lieu et que le pays se rende compte qu’une représentation équitable des partis est viable. On peut rêver qu’une élection proportionnelle voit finalement le jour. Et si j’étais politicien, je sauterais sur cette occasion. Il n’est pas facile de faire l’histoire et d’être retenu par l’Histoire. Mais je vois comme une belle étoile au cahier d’être considéré: Le père de la refonte électorale du Canada. J’y mettrais bien volontiers mon nom à côté.