Je persiste et signe à nouveau ce que j'écrivais dans mon blogue le 8 décembre dernier: "Avec Iggy, une chose est sûre: cette belle idée d'une coalition de centre et de centre-gauche rendrait officiellement son dernier souffle. R.I.P. la coalition."
Traduction: question d'éviter de déclencher des élections ou, surtout, de se retrouver obligé de gouverner à la tête d'une coalition PLC-NPD appuyée par le Bloc, le nouveau chef du Parti libéral, Michael Ignatieff, saura bien trouver le moyen de se boucher le nez et de ne pas faire tomber le gouvernement Harper. L'analyse politique n'est certainement pas une science exacte. Tout est donc possible. Mais à moins d'un accident de parcours ou d'une méga-gaffe de Stephen Harper, le budget de Jim Flaherty, bon ou mauvais, passera. Et le gouvernement minoritaire conservateur survivra. Encore une fois. Zéro suspense!
C'est que M. Ignatieff a beau faire des mamours au NPD et au Bloc en public, cette homme connu pour ses positions de centre-droite préférerait probablement se désagréger dans une marmite d'huile bouillante à la perspective d'avoir à partager le pouvoir avec six ministres du NPD, le tout en devant compter sur l'appui du Bloc pour survivre à chaque vote de confiance! Dites-vous bien que lorsque M. Harper dénonce l'alliance des libéraux avec les "socialistes" du NPD et les "séparatistes" du Bloc, Iggy n'est pas loin d'en penser la même chose. Bref, si j'étais Gilles Duceppe ou Jack Layton, je ne m'attendrais pas trop à recevoir une carte de la Saint-Valentin signée "Iggy with love"…
Maintenant, parlons argent. Non seulement M. Ignatieff souffrirait d'avoir à gouverner avec le NPD pour des raisons idéologiques, mais une petite voix doit aussi lui susurrer à l'oreille que s'il devait ouvrir les portes du pouvoir fédéral à un parti de "gauche" pour la première fois de l'histoire du Canada, le PLC n'aurait pas le moindre espoir de reconquérir un jour l'appui de la grande entreprise de Bay Street, partie, pour le moment, brouter dans les pâturages du PC de Harper.
L'AUDACE
C'est d'ailleurs un calcul que Stéphane Dion ne semble pas avoir fait. À moins qu'il n'ait été persuadé qu'une fois au pouvoir, l'argent reviendrait naturellement dans les coffres libéraux. Ce qui nous amène à un des thèmes obamiens du jour: l'audace. Sans comparer aucunement l'ancien chef du PLC à Barack Obama, il reste que la création même de cette coalition était dans les faits un geste d'une grande audace. Dans le sens le plus noble du terme. Le genre d'audace dont peu sont capables, même lorsque les circonstances le commandent. De plus, si la gouverneure générale avait refusé à M. Harper sa demande de proroger le Parlement pour lui éviter de perdre le pouvoir à la suite d'un vote de non-confiance, Stéphane Dion aurait remporté son pari face à l'histoire. Car il aurait réussi à unir, ne serait-ce que temporairement, les partis de centre et de gauche face à une droite, elle, résolument unie.
Ce type d'"audace" ne semble pas être tout à fait la tasse de thé d'un Michael Ignatieff…
LE PARI DE LA RECONSTRUCTION
Iggy semble plutôt vouloir opter pour la reconstruction du PLC. Ce qui ne sera pas de la tarte, non plus! Le voilà donc quand même tentant de s'inspirer du lexique obamien. "Espoir" et "changement" sont ses deux mots-clés. Mais pour le moment, il les réserve au Parti libéral.
Il vient tout juste de créer une "commission du changement" et un "comité spécial chargé du renouveau du parti". Non tant pour renouveler la vision libérale que pour tenter de réparer la machine dysfonctionnelle du parti. De fait, la réalité pour le PLC est cruelle: le scandale des commandites, l'impact cumulé de dix ans de divisions internes féroces, de même que la détermination de Harper à détrôner le PLC pour longtemps, font que ce parti n'est plus que l'ombre de lui-même. Donc, face à la très grosse, très sophistiquée et très riche machine bleue de Harper, le mandat de "changement et de renouveau" est en fait celui de renflouer les coffres libéraux et de "moderniser" ses stratégies de communication. Traduction: même avec des moyens limités, le PLC tentera de faire comme le PC, soit monter des bases de données pointues aptes à identifier les segments de l'électorat à conquérir et les mesures capables de les séduire. Cela voudra dire mieux utiliser les nouvelles technologies pour remobiliser les libéraux, mais aussi pour occuper le terrain de l'opinion publique tout en la sondant.
Dans cette guerre, le Québec, encore une fois, sera un terrain de bataille privilégié. Après y avoir mangé toute une raclée à la dernière élection, Harper tente de se monter une organisation "québécoise", donc moins téléguidée par Ottawa. Sa mission? Vous l'aurez deviné. Ce sera de développer ici "les nouvelles technologies, notamment les bases de données, les sondages et les groupes de discussion" (Le Devoir, 20 janvier).
En d'autres termes, avec M. Ignatieff prenant le même virage, Harper et ses conseillers auront réussi à imposer une "nouvelle" manière de faire de la politique à Ottawa. Cette manière, je l'ai déjà qualifiée de "clientélisme chirurgical". C'est la "science" du découpage de l'électorat en sous-groupes d'opinion auxquels les partis répondent par calcul, et rarement par principe. Vous me direz qu'user des "nouvelles technologies" est un incontournable. D'accord. Mais la question devient alors: "Dans quel but?" Si elles servent d'outil pour enrichir et ensuite mieux communiquer un corpus solide d'idées et de convictions, c'est une chose. Mais lorsque l'outil ne sert qu'à "vendre" un parti, ou pire, à camoufler ses véritables intentions, alors là…
Si M. Harper veut se faire du capital politique, au Québec, il doit y favoriser les investissements à longs termes. Cela sous-entend ne plus favoriser systématiquement l’Ontario, comme cela s’est fait depuis 1848. Ça remonte loin, mais je me souviens…
C’est là le chemin que doit suivre tout chef politique fédéral qui veut réussir au Québec, afin d’y récolter ce qu’il aura semé : le respect.
Quand à M. Ignatieff, je ne m’attends pas à beaucoup de la part d’un homme qui n’est même pas capable de se brancher entre » un arbre de Noël » ou » un arbre des fêtes « . C’est une petite chose qui en dit beaucoup sur sa petitesse.
Restons alerte. Ça ne fait que commencer.
Je persiste et signe à nouveau ce que j’écrivais je ne sais plus où sur le web :
le truc du général Koutousov, ça ne venait pas de Stéphane Dion, ça venait du descendant de diplomate russe.
Et ça donne une bonne idée du leadershiT qui s’en vient…
God help me, please, comme dirait Louise Teasdale-Calgary.
« Si elles servent d’outil pour enrichir et ensuite mieux communiquer un corpus solide d’IDÉES ET DE CONVICTIONS, c’est une chose. Mais lorsque l’outil ne sert qu’à « vendre » un parti, ou pire, à camoufler ses véritables intentions, alors là… »
Si Michael Ignatieff avait de nouvelles idées pour le Canada incluant le Québec, ça ferait longtemps qu’on le saurait !
Pourquoi ?
Il a raté la messe de minuit au Québec en s’absentant de TLMEP pour des raisons tout à fait vaseuses.
Qu’on se le dise, quand Brutus prend le contrôle de Rome,
on se dit que César c’était Stéphane Dion,
alors on constate que la coalition est bien mal foutue…
quand on lui tourne le dos
au lieu de faire face à la musique.
Le Canada vit une crise constitutionnnelle aigue qui sent la Sécession.
Une autre bonne nouvelle pour les amateurs de clarté référendaire !
—
Docteur Vert
Vous étiez donc là en 1848, Monsieur Gingras?
En effet, « ça remonte loin », comme vous dites, surtout que vous ajoutez « mais je me souviens… »
Si vous avez un truc miracle, une recette infaillible pour assurer pareille longévité, soyez gentil et faites-nous en part!
Je partage pleinement l’opinion de Mme Legault, à savoir que Michael Ignatieff n’a pas du tout, mais alors là vraiment pas l’intention de lier son sort et celui du parti libéral tel qu’il l’imagine, à une coalition qui les lierait tous les deux, lui et son parti, aux bons désirs du NPD de manière positive pour ce qui est des programmes et des politiques, et à ceux du Bloc québécois par la négative. Autant pour des raisons de financement des dépenses électorales que pour celles relevant directement des visions politiques et de l’idéologie, cette avenue lui apparaît impraticable, j’en conviens avec vous.
Là où cependant je me démarquerais de votre opinion, sans pour autant contester la part d’audace et de courage qu’elle revêt a posteriori chez celui qui imagina cette coalition, le politologue Stéphane Dion qu’il faut bien qualifier d’éclairé, même si sa façon de jouer avec les grands paramètres de la politique rebute au plus haut point quand on repense au rôle qu’il a tenté de jouer dans la bataille que livrent les Québécois pour accéder à leur souveraineté, c’est sur sa perception des circonstances qui l’ont amené à agir ainsi et qui lui ont dicté une ligne de conduite.
Le constat qu’il a alors fait a été que jamais il ne pourrait espérer devenir Premier ministre du Canada en étant élu, puisque son image ne passait pas du tout dans la plupart des régions du Canada, pour ne pas dire, toutes ces régions. Il devait donc inventer une manière d’y arriver et celle de la coalition était toute trouvée pour y parvenir. De candidat faible pour des élections et peu crédible, il devenait le fer de lance d’un projet audacieux et se revêtait du même coup des qualités du projet.
@ Claude Perrier
» Vous étiez donc là en 1848, Monsieur Gingras? En effet, « ça remonte loin », comme vous dites, surtout que vous ajoutez « mais je me souviens… » »
Vous ne devriez pas faire de l’ironie ou du sarcasme de la sorte M. Perrier ! Les Commandites et leurs Minutes du Patrimoine ne faisaient pas d’ironie ni de sarcasme vis à vis LaFontaine-Baldwin … Au contraire, Radio-Canada repassait et repassait et repassait cette « entente » historique ayant eu lieu autour de 1848 ! Je m’en souviens bien …
Quant à l’autre entente « biculturelle » Papineau-Nelson, étrangement il n’y avait aucune capsule historique … No wonder !
Réservez votre ironie pour ce qui vaut la peine M. Perrier ! Évidemment, si vous préférez subir la mienne à intervalles réguliers … Le choix est le vôtre. Tout comme le Gouvernement du Canada avait le choix après un référendum de 1995 de proposer quelque chose de valable. Il a préféré utiliser des centaines de millions en PROPAGANDES COMMANDITÉES. En d’autre pays, on parle de PROPAGANDE. Au Canada, un PM Jean Chrétien parlait aussi à l’époque d’un « plussse meilleur pays ».
On s’en souvient … pour d’autres au problème d’amnésie !
» Ton histoire est une épopée » – Hymne national fédéral
Quand à M. Ignatieff, je ne m’attends pas à beaucoup de la part d’un homme qui n’est même pas capable de se brancher entre » un arbre de Noël » ou » un arbre des fêtes « . C’est une petite chose qui en dit beaucoup sur sa petitesse. »
C’est vrai ? Rappelons qu’en anglais on dit « christmas tree ». En anglais, il y a le « christ » dans « christmas tree ». Dans un multiculturalisme relativiste tout-et-n’importe-quoi-ne-voulant-pas-offenser-une-autre religion, ce « christ » peut déranger !
Maintenant, en français on dit « Noël », terme païen. Pas chrétien, païen ! Et on trouve le moyen d’en faire un débat au Québec et en français !?! Il y aurait fallu des linguistes pour répéter ad nauseam ce « faux-ami » comme on dit en linguistique je pense …
Iggy semble plutôt vouloir opter pour la reconstruction du PLC. Ce qui ne sera pas de la tarte, non plus! Le voilà donc quand même tentant de s’inspirer du lexique obamien. « Espoir » et « changement » sont ses deux mots-clés. Mais pour le moment, il les réserve au Parti libéral. »
Il est bon de rappeler que la reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa en 2006, encouragée par Ignatieff a des conséquences. Une de celles-là ? La rédéfinition complète de la « nation canadienne » ! Une Crise Constitutionnelle s’approche, d’accord avec vous M. Boudrias. Il s’agit pour les forces souverainistes de ne pas tomber dans le piège de la victimisation ou de la revendication excessives. Le Temps joue désormais en notre faveur. Expliquons-le aux Falardeau et compagnie un peu …
Ignatieff fera la promotion d’un vrai Canada multinational, le même qu’un Trudeau avait fait avant son saut en politique … mais qui avait dévié de la route légèment !
@ Jean-Pierre Dubé
Vous y étiez donc également?
(Dans un tout autre ordre d’idée, ce que vous cherchiez relativement au travail de détective, tel que compris par Edgar Allan Poe, se trouve au début de la nouvelle « Double assassinat dans la rue Morgue ». Il y est notamment question d’analyse, d’énigmes, de rébus, d’hiéroglyphes. Poe y compare la complexité du jeu d’échecs à la simplicité du jeu de dames.
Et il en déduit qu’aux échecs, en raison de de tous les mouvements possibles des pièces, « c’est le joueur le plus attentif qui gagne et non pas le plus habile ». Aux dames, par contre, « l’attention n’étant pas absolument et entièrement accaparée, tous les avantages remportés par chacun des joueurs ne peuvent être remportés que par une perspicacité supérieure ». Il est ensuite question d’un jeu appelé whist. Puis, ceci:
» Une nuit, nous flânions dans une longue rue sale, avoisinant le Palais-Royal. Nous étions plongés chacun dans nos propres pensées, en apparence du moins, et, depuis près d’un quart d’heure, nous n’avions pas soufflé une syllabe. Tout à coup Dupin lâcha ces paroles:
– C’est un bien petit garçon, en vérité; et il serait mieux à sa place au théâtre des Variétés.
– Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, répliquai-je sans y penser et sans remarquer d’abord, tant j’étais absorbé, la singulière façon dont l’interrupteur adaptait sa parole à ma propre rêverie.
Une minute après, je revins à moi, et mon étonnement fut profond.
– Dupin, dis-je très-gravement, voilà qui passe mon intelligence. Je vous avoue, sans ambages, que j’en suis stupéfié, et que j’en peux à peine croire mes sens. Comment a-t-il pu se faire que vous ayez deviné que je pensais à… »
Est-ce ce passage que vous vouliez retrouver, Monsieur Dubé, lequel se poursuit avec les explications de Dupin? En tous les cas, ce passage et sa suite illustre superbement les facultés d’analyse et de déduction sans lesquelles on se saurait fort probablement qu’être un bien piètre détective, il me semble.
Mais, j’y pense, ces « Histoires extraordinaires », elles se passent plus ou moins aux alentours de 1848… Si vous y étiez, vous auriez alors dû demander à Poe lui-même de vous éclairer…)
Héhé … Je relirai votre message énigmatique … Merci pour la note sur le Poe Dupin … C’est pas tout à fait le passage en question mais l’esprit est le même. Je pense que le passage que je recherche est plus précoce encore, au début du livre.
1848 : je n’y étais pas. Ironie qui touche la cible que la vôtre ! Je dis Bravo ! Je n’y étais pas, pas plus que vous non plus. Comme vous (et qui sait Poe Dupin), j’aime bien la faculté de transposition historique. 1848 est avant-hier, je le sais bien comme vous. Quelqu’un qui lit de l’historiographie le sait trop bien. Si j’évoque (encore une fois) une Minute du Patrimoine fédérale c’est que cette PROPAGANDE subtile avait une charge historique ALIÉNANTE pour qui connaît bien l’Histoire. Le Gouvernement du Canada avait-il le droit de se défendre contre ces méchants séparatisses ? Oui, voilà le problème.
Laissez-moi tout de même vous rappeler que j’ai probablement des décennies et des décennies de moins que vous. Que des types comme moi pourraient très bien faire comme le reste du troupeau de jeunes dans la vingtaine et la trentaine vivant qu’au Présent, à l’Archi-Présent, au Face Book puéril et compagnie, dénigrer le Passé franchement dépassé. Et pourtant, si j’évoque un Passé c’est aussi par respect pour des types comme vous M. Perrier. J’ose croire que vous l’avez compris …
Évoquons d’autres dates moins vieillottes : tiens, pourquoi pas 2010 prochains Jeux Olympiques du Canada !
@ M. Perrier.
Non, je n’y étions point. Mais j’ai lu, jadis. Je faisais allusion au fait que Londres avait vidé les coffres du Québec pour payer la dette de l’Ontario qui venait d’investir ad nauseam, sans argent, pour s’industrialiser, et qui était maintenant chargée de dettes. Qu’à cela ne tienne, le Québec est plein aux as, et il n’a que faire de son argent. Puisqu’il n’y a qu’une seule colonie, nous allons appliquer le principe des vases communiquants, et passez muscade! Passez la monaie et disparition de la dette ontarienne.
Après ce fut le coup du Labrador, 1929. Eh! oui, je m’en souviens itou. Je suis coquin. C’est fou ce que j’ai lu.
Et maintenant, les partisionistes veulent nous enlever le Nord du Québec, si nous quittons la fédération. Décidément, quand on ne vide pas nos coffres on pratique la chirurgie amputatoire. Pourquoi se gêner? Que voulez-vous qu’ils fassent? Nous sommes les plus forts. Et la Loi du plus fort…
Comme il est bon de se sentir aimé, apprécié. On en redemande encore.
Il paraît que M. Chrétien n’a pas du tout aimé la question du rérendum de 1980. Dixit M. Pelletier à un journaliste de Québec qui l’interviewait sur son lit de mort. Ah! tiens. Je me demande bien pourquoi.
@ M. Dubé.
Merci! C’était fort aimable à vous.
@ M. Gingras
Les gesticulations des partitionnistes ne devraient pas nous impressionner ! Les 25 millions d’habitants du ROC et quelqu’uns de leurs pions ne devraient pas nous impressionner. Il faut leur dire et redire : quoi ? le ROC n’est pas assez gros pour 25 millions d’habitants ?!? Quoi ? la division d’une Province of Québec en Haut-Canada et Bas-Canada n’était pas assez pour vous ?!? Si le ROC est incapable de se contrôler, les copains américains vont régler ça assez vite : ce sera l’Annexion. Si les Canadians sont incapables de se calmer, de gérer leur peur, on va leur faire un peu de pédagogie politique ok.
Encore une fois : si les ennemis de l’Indépendance du Québec « utilisent » les nations autochtones, aussi alliées d’une nation québécoise rappelons-le, contre celle-ci NOUS RÉPANDONS LA BONNE NOUVELLE THROUGHOUT AMERICA ! Si les nations autochtones ont droit à une plus grande liberté au Québec que dans les provinces canadiennes et/ou États américains, alors la nation québécoise FAIT LA PROMOTION DE LA LIBERTÉ POUR TOUTES LES NATIONS AUTOCHTONES D’AMÉRIQUE. C’est aussi simple que ça …
» Une nation a le droit de sa force. » – Maurice Séguin, historien
@ M. Gingras
C’est pas impossible que les Trudeau, Chrétien et Pelletier AIENT EFFECTIVEMENT VOULU UNE QUESTION PLUS CLAIRE POUR UNE INDÉPENDANCE POLITIQUE PLUS CLAIRE !!! Ces « fédéralistes » sont/ont été peut-être plus habiles que certains souverainistes aiment le croire …
Même chose pour les Pratte, Dubuc, Gagnon et compagnie …
Au plaisir
@ Claude Perrier et tous les amateurs de la ligue du vieux poêle
Je me souviens, quand je suis entré en politique, vers la fin des années 80, j’écrivais des lettres ouvertes à Robert Bourassa, je criais des nom aux manifestants pacifiques avec un texte comme « Colombes de papier », je me plaignais du taux d’imposition dans le Devoir, je me répètais à Droit de Parole animée par Anne-Marie Dussault, puis je me suis affirmé très clairement dans le Devoir après avoir été classé dans le NON par « erreur » dans la Presse dans la rubrique Idées et Événements.
J’étais jeune et fou.
Innocent dirons certaines mauvaises langues.
Puis j’ai été me promener à Ottawa dans le WUSC (l’Entrainde Universitaire Mondiale Canadienne) alors que j’étais encore au collège à Jonquière (eh oui, j’ai toujours été en avance sur mon temps) et je me souviens avoir envoyé ma façon de pensée au FMI et à la Banque Mondiale en encourageant tous mes collègues étudiants à le faire :
Joyeux 50e anniversaire, bande de crosseurs de poules mortes !
C’était moi, ça.
Maudit, on est pas sérieux quand on a 19 à 31 ans…. pour paraphraser Rimbaud, le beau salaud, comme dirait Jasmin.
Puis, j’ai grandit, je me suis caser dans une case (celle du OUI) en m’établissant à l’Ouest de l’Ile au cent clochers.
Et je continue à me rappeler le cave que j’étais, ma bio de Trudeau dans les poches, en train d’essayer de commander un hambourgeois chez Harvey’s en français dans un commerce situé dans le plus gros centre d’achat d’Ottawa (St-Laurent, tu te souviens ?).
Guess what ? Dans cette « ville bilingue », j’ai été incapable d’avoir ce que je voulais… à moins d’y aller en disant « I want it this way or that way, man ».
C’est ça quand on t’élève et qu’on t’apprend à vivre dans un rêve.
Puis, mon parcours de colombe de l’entraide internationale s’est aussi arrêté là, dans le WUSC (dont le slogan parlait de briser l’apathie afin de sauver le monde de la barbarie économique mensongère).
Dans un kioske où on vendait des t-shirts à l’effigie d’Einstein – ce grand réfugié entre tous – on a essayer de me vendre un morceau de guenille promotionnel pour sauver les réfugiés de la terre 25 $ au lieu de 20.
Parce qu’on croyait et qu’on voyait que je ne savais pas parler anglais…
Est-ce qu’il faut être assez épais ??
Plus épais que ça tu t’appelles le bottin Telus, man.
Ces « altruistes » de la mondialisation canadienne croyait qu’un franco unilingue (en apparence) était aussi incapable de reconnaître le chiffre 25 sur un mur et le signe de dollars canadien à côté…
Voyez-vous, c’est ce genre de joke-là qu’on essaie de me faire encore aujourd’hui… et ça marche pas longtemps.
Alors, le ZÉRO SUSPENSE de madame Legault vient rejoindre mon ZÉRO TOLÉRANCE, en ce moment.
OUI, je fais une intolérance au lactose Libéral, en ce moment…
@ Serge Gingras
Allons, allons, cher ami… Vous savez bien que je vous taquine en vous demandant si, par hasard, vous étiez là en 1848!
Et je suis bien content d’apprendre que vous avez beaucoup lu. Parce que se renseigner, cela permet de se faire une meilleure idée de ce qui se passe – et, surtout, de ce qui pourrait se passer.
Cela peut aider à prévenir que l’on fasse des choses téméraires qui, non seulement ne donneraient pas du tout le résultat escompté, mais plutôt produiraient des effets terriblement contraires. Vous mentionnez, par exemple, le cas du partitionisme. Et celui du plus fort. Ce sont là des choses à prendre très sérieusement en considération, en effet.
Bon, cela dit, si j’ai pu vous offusquer en vous taquinant un brin, je m’en abstiendrai dans l’avenir. Je vous estime trop pour vous causer du déplaisir.
@ Jean-Pierre Dubé
Dommage que le passage cité (de « Double assassinat dans la rue Morgue ») ne soit apparemment pas celui que vous recherchiez.
Comme vous ne possédez pas le livre « Histoires extraordinaires », à ce qu’il semble, peut-être pourriez-vous mettre la main dessus à la bibliothèque. Et, que vous le trouviez ou pas, ce fameux passage, la lecture du livre vous compensera mille fois.
Edgar Allan Poe, dans la traduction de Charles Baudelaire, c’est un véritable délice…
@ Steve Boudrias
Alors, là, Monsieur Boudrias, vous demeurerez probablement toujours une énigme pour moi… Comme ça, vous commandez – à Ottawa, de surcroit – un « hambourgeois » chez Harvey’s?
Bien sûr, je connais l’endroit (après tout, je suis natif d’Ottawa et ai quelques années durant habité à Hull, avant d’aboutir à Montréal).
Mais, même dans l’est de Montréal, je ne suis pas sûr que l’on comprendrait vraiment ce que vous voulez si vous commandez un « hambourgeois »…
Ottawa ville bilingue, ou Montréal ville bilingue (également), oui certainement. Mais un « hambourgeois », ça c’est une autre langue!
Une prochaine fois, allez donc ailleurs vous commander une pizza. Avec ça, vous ne devriez pas avoir le moindre problème de communication. Et bon appétit!
@ M . Perrier
Taquinez! Taquinez! Je vous prie. Je ne m’en prive guère moi-même. C’est même ma spécialité, en personne. Par écrit, c’est plus complexe. Il n’y a pas la musique des mots, le langage corporel, les mimiques, les sourires.
J’avoue que ma première impression était la bonne, mais elle n’a pas durée longtemps. J’ai passé une mauvaise nuit, et je n’ai pas toutes mes facultés aujourd’hui. Il m’arrive de oublier qu’il ne faut pas mêler certains mets et alcools. L’esprit est prompt, mais la chaire est faible… Mea culpa!
Sans rancunes et n’en parlons plus, sauf pour me taquiner, évidemment.
Cordialement.
@ monsieur Perrier…
ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes, svp.
Je n’ai pas demander un humbourgeois, verbatim…
lol
Vous me faites rire…
Je vous explique qu’il n’était pas possible et qu’il n’est toujours pas possible de commander un hamburger en français – point final – dans une ville qui se dit bilingue… et vous me dites que c’est possible et que vous êtes natif de l’endroit ??!
Pour se faire juger ou pour parler à un fonctionnaire, oui, il est possible de se faire parler un français (pas toujours) acceptable.
Mais dire que Ottawa est bilingue au même titre que Montréal peut l’être, allez-vous être assez « imbécile » pour l’affirmer en public ?
Si oui, je vous mets au défi de me rencontrer et on va aller se promener ensemble… j’ai hâte en tabarnac de VOIR.ça !
My gosh… c’est incroyable… c’est le monde à l’envers…
» Mais dire que Ottawa est bilingue au même titre que Montréal peut l’être, allez-vous être assez « imbécile » pour l’affirmer en public ? »
Plutôt d’accord … À moi aussi, Ottawa comme le Canada m’apparaissent difficilement bilingues même s’ils le sont officiellement.
Cela dit, si on est tanné du bilinguisme officiel et d’une « société distincte » des USA, on a juste à faire du Canada d’un océan à l’autre UN PAYS UNILINGUE FRANCOPHONE. Ça règlerait aussi le probléme séparatissse d’un coup … D’ailleurs, j’arrive pas à comprendre pourquoi des partis politiques pancanadiens ne l’ont pas proposé jusqu’à maintenant ! C’est une Énigme pour moi … digne d’un roman de Poe !
@ M. Boudrias
» Si Michael Ignatieff avait de nouvelles idées pour le Canada incluant le Québec, ça ferait longtemps qu’on le saurait ! »
Ne sous-estimez pas un ex-professeur de Boston, USA ! Ignatieff n’a pas besoin d’idées nouvelles … il a juste à récupérer celle d’un État multinational avec la nation québécoise, la nation acadienne des dizaines et dizaines de nations autochtones … et cette nation-qui-en-est-une-difficilement-qu’est-le-ROC (oui on a le droit de le dire !) !
L’Indépendance du Québec (ou son autonomie ou whatever comment on veut appeler cela) ok mais à l’intérieur d’un Canada multinational et/ou confédéré ! Voilà en gros ce que prônera, selon mon humble avis, Ignatieff et le « nouveau » PLC !
Qu’en dites-vous ?
@ Steve Boudrias
Vous pousserez donc toujours tout un cran ou deux plus loin qu’on s’y attendrait, hum?
Je ne compte pas débattre de la qualité du bilinguisme à Ottawa ou à Montréal. Dans l’une ou l’autre ville, ce n’est pas toujours reluisant. Mais on peut, sans trop de difficulté généralement, se faire comprendre en français ou en anglais aux deux endroits.
Et s’il est vrai que certains fonctionnaires à Ottawa parlent « un français (pas toujours) acceptable », comme vous le signalez, il faut par ailleurs déplorer que la qualité du français à Montréal, chez beaucoup de francophones, est malheureusement déplorable. Ce qui s’avère encore bien plus préoccupant, il me semble…
Mais je n’élaborerai pas là-dessus. Qu’il suffise de dire que tant que nous ne respecterons pas davantage nous-mêmes notre propre langue, nous serons toujours quelque peu malvenus de demander aux autres de faire mieux.
Voilà. Et la prochaine fois, commandez plutôt une pizza!
Débattre de la qualité d’un bilinguisme ou d’une langue ?\? Là est le débat … Vous faites dans la relativité générale M. Perrier ?!? Ottawa et Montréal : même combat ?\!? Étrange …
Pour le reste, encore une fois, M. Perrier, vous n’avez pas le droit de reprocher à des provinciaux de l’être. Vous n’avez pas le droit de reprocher à des concitoyens de mal parler une langue provinciale. Exigez un PAYS après on discute de la qualité d’une langue internationale. Vous voulez un meilleur français parlé à Montréal ? Moi aussi. Mais tant et aussi longtemps que Montréal ne sera qu’une MÉTROPOLE PROVINCIALE et non pas LA MÉTROPOLE OFFICIELLE FRANCOPHONE D’AMÉRIQUE, LA MÉTROPOLE OFFICIELLE D’UN PAYS FRANCOPHONE D’AMÉRIQUE, vous n’aurez pas le droit de reprocher aux provinciaux de parler une langue provinciale …
Intéressantes réflexions de Josée Legault sur Ignatieff, l’homme qui, présumément, a une «histoire» particulière et hors du commun.
Dans un autre blogue, Josée Legault expliquait comment Ignatieff a utilisé la technique du STORYTELLING pour se bâtir une image d’homme remarquable.
Je trouve qu’ici au Québec on ne parle pas assez de ce fameux STORYTELLING. Raconter (et inventer) des histoires n’a rien de nouveau ou d’inédit. Mais, depuis quelques années, certains «communicateurs», spécialistes de la crosseuse COM’ ont décidé de revisiter les techniques de narration, que ce soit dans le champ de la politique ou dans celui de la publicité (et dans de nombreux autres champs).
Les personnes concernées par ces techniques devraient parcourir ou lire le livre de Christian Salmon, intitulé STORYTELLING, LA MACHINE À FABRIQUER DES HISTOIRES ET À FORMATER DES ESPRITS.
il y a actuellement, à la télé québécoise, deux entreprises qui utilisent la technique du storytelling. Il y a une chaîne d’hôtels de Québec qui, depuis des mois, nous raconte l’histoire «émouvante» d’un homme et d’une femme qui se rencontrent dans un ascenseur d’hôtel et qui finissent par se marier et par procréer. Comme faire se doit le mec de l’histoire est maladroit et un peu «tarla». Un véritable homme québécois, quoi!
Il y a aussi Loto-Québec qui, valorisant le «tétage» et la flagornerie, nous raconte l’histoire d’un «méchant», plutôt niais et tarla. Le pauvre bougre n’a pas léché le c… d’un collègue de bureau qui jouait à la 6-49 et qui, ô miracle, a fini par gagner un gros montant. Le récalcitrant, depuis ce glorieux moment, est ostracisé et détruit. En effet, comme il n’est pas assez téteux, il ne profitera pas des largesses du bon gars qui a gagné des millions.
Je pense que pour comprendre, entre autres, Obama et Ignatieff, il faut tenter de saisir un peu les tenants et aboutissants de cette technique du STORYTELLING.
JSB, sociologue des médias
@JSB
Comme c’est intéressant ce que vous soulevez ici. Jamais je n’ai perçu les personnages principaux de ces deux pub à histoire continue comme étant le reflet de l’homme québécois vu comme « tarla » et l’autre « non téteux »… Il faut dire que je regarde les publicités d’un oeil distrait sans chercher à analyser. Je m’intéresse davantage aux clips politique. Là où vous m’avez révélé une chose, c’est que le gars qui n’a pas été « téteux » est dans le fond un homme fier… Alors que je le perçois comme envieux et jaloux. Pourtant, il est si seul, qu’il se rend à un party de Noël où on se moque de lui… ambigü comme message… Triste, il entre tout de même… Pour ne pas être seul… Celle-là, je l’avale de travers… Et c’est le but je suppose. Ainsi le slogan qui vient avec la pub.
Je vais lire Christian Salmon, STORYTELLING, LA MACHINE À FABRIQUER DES HISTOIRES ET À FORMATER DES ESPRITS.
Ce sujet m’intéresse car on voit Jean Charest et ses faiseurs d’image qui ont réussi à le faire réélire sans qu’il ne dise rien ou presque, ne fasse rien ou presque, sauf apprendre des discours écrits par d’autres et qu’il répétait partout où il passait. Infoman en a fait la preuve, filmé à six endroits différent, il répétait textuellement avec les mêmes mimiques le même discours. De la comédie… ou certain diront: du grand théâtre… L’image, seule l’image a joué en sa faveur.
J’ai cependant lu « La Psychologie des Foules” de Gustave Le Bon. Je voulais comprendre « l’histoire » du dernier référendum.
Merci !
Le bilinguisme à Ottawa… Laissez moi rire.
J’ai travaillé et vécu 40 ans à Ottawa. Je vis maintenant à Aylmer, depuis plus de 20 ans, et je vais fréquement à Ottawa, par plaisir.
Il fut un temps où être bilingue, pour un anglophone, était très chic. C’était l’année de l’amour. C’était l’année de l’Expo. C’était l’âge d’or du bilinguisme dans la Capitale. Depuis, le naturel est revenu au galop et il maintenant rare de trouver un anglophone bilingue dans les magasins. S’ils comprennent le français ils s’aventurent rarement à le parler, par crainte du ridicule. Ils sont comme ça.
Pour ce qui est de M. Ignatieff, la solution du Québec avec un statut particulier, cher à Joe Clark et à toute personne intelligente, et qui a été avancée ici, sur ce forum, par des gens intellignents il va sans dire, me paraît un compromis acceptable, tout étant dans la manière.
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Là est le secret de la réussite. M. Ignatieff est intelligent, mais cela ne sera peut-être pas suffisant. Il est aussi ambitieux, et certains ambitieux n’hésitent pas à pactiser avec le diable, d’où leur perte et la perte de leur cause.
Il y a une différence entre louvoyer pour progresser et vendre son âme. M. Ignatieff saura-t-il naviger en eaux troubles, et contre vents et marées? M. Ignatieff est nouveau en politique. L’exercice du pouvoir lui est étranger. Il devra s’entourer, comme Barak Obama l’a fait, d’individus forts et expérimentés. Il faut que Bob Rae soit très près de lui, par exemple, son bras droit, son homme de confiance, parce que Bob Rae a l’expérience du pouvoir.
Comme disait Lafontaine, le fabuliste : Un bon roi sait tirer profit de tous ses sujets selon leurs qualités. Je paraphrase, on l’aura compris.
Bon, je cours à mes devoirs domestiques. La vie suit son cours, même à la retraite.
Salutations.
@ Jean-Pierre Dubé
Si je vous suis bien – ce dont je suis loin d’être certain parce que ce que je crois comprendre me paraît sans le moindre fondement plausible et ne relevant que de la pensée magique – si je vous suis bien, donc, la navrante qualité du français à Montréal (et partout au Québec, d’ailleurs, que ce soit à l’écrit ou simplement parlé) s’expliquerait par le fait que Montréal n’est encore « qu’une MÉTROPOLE PROVINCIALE et non pas LA MÉTROPOLE OFFICIELLE FRANCOPHONE D’AMÉRIQUE, LA MÉTROPOLE OFFICIELLE D’UN PAYS FRANCOPHONE D’AMÉRIQUE… » comme vous l’écrivez si sentencieusement.
Et voilà pourquoi votre fille est muette… C’est bien ça?
De la sorte que, si jamais Montréal devenait cette « métropole officielle » à laquelle vous faites allusion, tout s’arrangerait!
Ainsi donc cet éventuel nouveau pays, fondé sur une « nation », sur une « société distincte » (pour reprendre des expressions connues), qui écorche en ce moment à qui mieux mieux sa propre langue, cet élément central même autour duquel s’articule tout le reste, verrait cette langue prendre soudainement du galon du simple fait qu’elle ne serait plus confinée dans son enclos provincial. J’ai bien compris?
Alors, dans ce cas, je n’y comprends rien.
Sans compter qu’étant donné la pauvreté trop fréquente du français ici, que la cause en soit sa « provincialité » ou une certaine nonchalance, voire tout simplement de la paresse devant l’effort requis pour bien l’apprendre, ou ce que vous voudrez d’autre comme raison, considérant cela donc, j’estime au contraire qu’advenant l’accession du Québec au statut de pays, et le « problème » de sa langue s’avérant à ce moment-là encore non-résolu, cette langue courrait alors le risque de s’étioler bien davantage encore en l’espace d’à peine une génération.
À diverses reprises j’ai présenté ici même cette opinion à propos de ce qui risque fort d’advenir de la langue française si le Québec devenait, mal préparé de la sorte linguistiquement, souverain. Déjà, bien avant cette crise économique et financière monstre qui secoue la planète de part en part, j’écrivais que la grande et incontournable priorité de ce nouveau Québec serait implacablement sa survie économique.
Et qu’étant donné cette nécessité (à moins que l’on accepte sans mot dire le déclin rapide de notre mode de vie, pourtant habitués que nous sommes à une certaine aisance – et cela même lorsque ne comptant pas parmi les plus favorisés ici, le cas échéant), étant donné cette nécessité donc de voir à maintenir à flot notre économie, la question de la langue deviendrait du coup bien secondaire.
De la sorte, nous accepterions (bien malgré nous) des choses qui constitueraient aujourd’hui de graves accrocs à la Loi 101 si celles-ci devaient se produire maintenant. Et, tout doucement, le français coulerait un peu plus chaque jour. Imperceptiblement peut-être au début, mais néanmoins sûrement. Il faudrait vraiment que le français soit d’une vigueur remarquable pour résister sans risquer de dépérir.
Ce qui est très loin d’être le cas, je constate – et vous aussi le constatez, Monsieur Dubé.
Mais, tandis que mon pronostic augure fort mal (vu son état actuel) pour cette langue française que je respecte et aime énormément, vous semblez penser tout le contraire, allant jusqu’à émettre l’opinion que le français d’ici s’améliorerait.
Si l’exercice vous dit, il serait vraiment intéressant que vous nous expliquiez – pas seulement à moi, mais à toutes et à tous – comment les choses se passeraient à votre avis et pour quelles raisons le français prendrait du mieux suite à l’arrivée de la souveraineté.
Au plaisir, Monsieur Dubé!
Madame Legault, j’ai lu votre affirmation : « R.I.P. la coalition. »…
Lorsque cela se confirmera dans quelques jours, ce sera une très mauvaise nouvelle pour les citoyens, pour les familles, pour les travailleurs, pour ceux qui sont en dessous du seuil de la pauvreté et ceux qui demeurent de peine et de misère dans la classe moyenne…
D’ailleurs je me pose la question, est-ce qu’il encore en ce monde (au Canada, au Québec) une classe moyenne ???
Pour des motifs purement politiques et électoraliste, Michael Ignatieff est à un cheveu de laisser tomber tout le monde et la coalition (qui après tout ne représente que la majorité des électeurs du Canada, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas voté pour Harper et son manque de vision en environnement)…
Adieu à l’amélioration du transport en commun à Montréal, Harper s’en fiche pas mal, jusqu’à preuve du contraire… Sa solution c’est un nouveau pont Champlain dans quelques années, un jour, quand la 30 sera finie…
Quand Michael Ignatieff va me demander de voter Libéral la prochaine fois, je vais lui dire d’aller voir ailleurs, il ne pourra pas compter sur mon vote !!!
« À long terme, nous sommes tous morts », a ironisé le célèbre économiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946).
J’aimerais que le Bloc Québecois se saborde et rentre au Québec pour faire ce que le PQ n’arrive pas à faire correctement : la promotion du pays du Québec. Il serait temps que Jean Charest fasse un homme de lui et menace Ottawa de sortir définitivement le Québec du Canada…
En tout cas, si Jean Charest voulait faire la Souveraineté du Québec, ce n’est peut-être que Pauline Marois qui s’y opposerait et peut-être l’ADQ !!!
Quoique Pauline Marois pourrait enfin arrêter de parler de la souverainneté que quand ça fait son affaire !!!
C’est mon mot de la fin, j’aimerais que Jean Charest menace de sortir le Québec du Canada, même si tout le monde se doute bien qu’il ne veut surtout pas faire la Souverainneté du Québec !!!
Il est temps que les politiciens cessent de faire de la politique et qu’ils s’occupent du peuple comme du monde !!! En ce sens j’ai hâte de voir si Obama pourra faire ce qu’il a promis…
Allez, je vous laisse.
Je ne remet pas en cause la pertinence du Bloc Québecois à Ottawa, je dis simplement qu’il est temps de rentrer au Québec et de mettre toutes les énergies et l’argent pour concrétiser la Souverainneté ici au Québec, là où elle peut se faire : à Québec !
C’est juste ça que je dis…
Pis, ça va mettre le gouvernement Harper dans l’embarras de devoir se présenter devant le peuple sous la forme de multiples élections partielles…
Sans parler du PQ qui s’en va nulle part depuis la cuisante défaite contre Jean inerte Charest qui a réussit l’impossible : être réélu encore !!!
Voilà…
Ce n’est pas l’influence de l’anglais qui » déviarge » le français au Québec, c’est l’absence du français international dans notre vie quotidienne.
En Haïti, il n’ont pas d’anglais pour les dévoyer. Ce qui n’empêche pas les Haïtiens éduqués de parler français correctement. Il faut fréquenter les grands auteurs, les classiques, et apprendre à leur contact.
Nous n’avons aucune excuse à offrir pour notre ignorance. Tout est là, à notre portée. On a qu’à se servir et en prendre de la graine.
Le français est une langue magnifique, porteuse de joies intellectuelles immenses, tout comme l’anglais. Mais le français est plus exigeant. Il a été conçu par des sadiques élitistes qui désiraient le réserver aux gens bien nés. Les autres pouvaient croupir dans leur misère et leur ignorance.
Un roi d’Espagne a donné l’ordre que la langue espagnole soit codifiée de manière telle qu’il puisse converser avec tous ses sujets, du haut en bas de l’échelle sociale. Ce qui fut fait. L’Académie-française a pris l’autre approche, celle que l’on connaît. Le français est rempli d’embuches, de règles sournoises et d’exceptions vicieuses. Voilà peut-être pourquoi la pratique du français, pour les masses populaires, n’est pas invitantes.
La facilité n’a peut-être pas meilleur goût, mais elle est plus accessible, elle demande moins d’efforts. Ceci expliquant cela?
Pauvres de nous.
» Si l’exercice vous dit, il serait vraiment intéressant que vous nous expliquiez – pas seulement à moi, mais à toutes et à tous – comment les choses se passeraient à votre avis et pour quelles raisons le français prendrait du mieux suite à l’arrivée de la souveraineté. »
Non, je ne pense que tout irait pour le mieux. Oui, je pense qu’être un pays pourrait responsabiliser un peu ces « provinciaux » dont vous critiquez un peu l’usage de notre belle langue. Non, je ne pense que ce serait LE PARADIS SUR TERRE. Oui, je pense qu’une Question Nationale aurait peut-être un élément de réponse pour passer à autre chose.
Vous avez une pensée trudeauiste. J’ai une pensée aquinienne. On ne parle pas « bilingue », on parle français et/ou anglais. C’est le Débat national depuis 50 ans et plus. Au plaisir de le poursuivre avec l’ex-membre de l’OJC ou ex-sympathisant que vous êtes probablement. Un francophone distingué comme vous d’Ottawa sait de quoi je parle…
» « À long terme, nous sommes tous morts », a ironisé le célèbre économiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946). J’aimerais que le Bloc Québecois se saborde et rentre au Québec pour faire ce que le PQ n’arrive pas à faire correctement : la promotion du pays du Québec. »
Ridicule ! Sauf votre respect, vous ne semblez pas comprendre, comme d’autres qui le répètent, la Realpolitik M. Bellemare !
Un « vide » se comble facilement ! Si le Bloc disparaît, le vote des Québécois retourne aux Libéraux et aux Conservateurs, ou leurs équivalents.
Il y a depuis longtemps un cadavre mort au Canada qu’on a du trouble à identifier … Que les Poe expliquent le mort ! Ce n’est pas le Québec !
Le Canada est mort ! Vive le Canada libre ! Vive le Québec libre !
» Déjà, bien avant cette crise économique et financière monstre qui secoue la planète de part en part, j’écrivais que la grande et incontournable priorité de ce nouveau Québec serait implacablement sa survie économique. »
Trudeau parlait aussi de priorité économique il y a 40 ans et plus … Comme si l’Économie ne comptait pas pour les Souverainistes ! Comme si les Souverainistes étaient des nuls économistes !
En 1929, il y avait aussi une Crise économique … Qu’avaient donc à parler de « séparatisme » ces « imbéciles » en 1937-38 …
@ Claude Perrier
Cher monsieur, vous êtes juste et bon alors je vous offre aussi un voyage dans la Dolorean que j’ai offerte à Michael Ignatieff.
Étant donné que vous êtes plus intelligent que lui, même si vous êtes natif d’Ottawa et que vous avez des problèmes de mémoire sélective, je ne vous apprend pas comment marche la machine à remonter le temps… et je vous économise de l’argent en ne vous obligeant pas à voler de l’uranium à des fanatiques pour la faire fonctionner.
Seule contrainte : la machine ne fontionne que dans une seule direction : le passé.
Pour l’avenir, je m’en occupe, il me reste encore 46 ans à vivre selon ma dernière analyse numérologique.
Bref, vous nous avancez toujours le sempiternel exemple du français bâtard ou du français magané pour nous empêcher de faire l’indépendance trop vite.
Comme si le PQ n’existait pas depuis 40 ans, sacrament.
Bref, on ne s’éternisera pas là-dessus non plus, il faut aller vite sur l’autoroute de l’information, tsé.
Alors, je vais vous faire du storytelling, parce que j’ai étudié comme un malade dans mes temps libres la pub, le marketing-ting-ting, la suggestologie, l’hypnose, le processus de création de rumeurs et bien d’autres choses super amusantes à enseigner en moins de 5 minutes dans des boîtes de sondages ou d’études de marché à des
étudiants à moitié illetrés qui ont de la misère à remplir « trois champs ouverts » dans un questionnaire sans faire 101 fautes tout aussi plaisantes et admirables les unes que les autres.
Cela étant dit, je trouve que vous nous bullshitez solide malgré tout avec votre étapisme linguistique.
Pourquoi ?
Parce que j’ai une maman.
Vous me direz : « T’as une mère, toi, le bâtard de Voltaire ou le French B. ??! »
Je vous répondrai : ben oui, comme tout le monde.
Même Mussolini en avait une.
Je parle du fasciste italien parce que si je parle de Hitler, j’atteinds le point Goodwin et le blog s’auto-détruit, la terre arrête de tourner et les vaches donnent du lait en poudre.
Bref, un moment donné je vais arriver à ma conclusion triomphante, lorsque vous demandez aux Québécois de souche, qui sont encore majoritaires selon les dernièrs résultats de Stat Can, eh ben, si vous leur posez comme condition de parler le
mettons
Radio-Canadien français avant d’avoir la permission de se séparer du ROC,
eh ben, vous m’excuserez si je vous le dis tout net :
VOUS ÊTES EN TRAIN DE VOUS CRÉER DES CONDITIONS GAGNANTES FÉDÉRALISTES JUSQU’À LA FIN DES TEMPS.
Et moi, en bon prince, en petit roi en attente de sa période jaune – le printemps s’en vient, je vais aller cueillir des pissenlits sur le Mont-Royal à défaut d’y trouver des lys blancs et je vais commencer à me révolter.
Tranquille, tranquille, elle va être ma révolution.
Au début, on va être pas beaucoup.
Non, au début, nous ne serons point nombreux.
C’est mieux comme français ?
Oui ?
Merci.
Alors, nous ne serons pas vieux mais déjà prêts à vivre.
Vivre libre.
Comme des esclaves qu’on libère juste au bon moment.
Après 400 ans plus une année, pour la luck, d’un esclavage constament camouflé sous des apparences de grand luxe pour le plus petit nombre d’entre NOUS… et nous verrons QUI
de VOUS
ou de NOUS
avec moi au micro, sortirons du Canada anglais.
Avec le sourire.
Et un rapport d’impôt de moins à faire.
Parce que, voyez-vous, ça suffit les niaiseries.
p.s. : je le rappelle aux papous qui s’extasient devant le créole mais qui refusent de rendre grâce au joual, la langue de Tremblay est ICI pour rester, vous allez VOIR.
Car c’est une langue de roi.
Étant donné qu’au début de NOTRE histoire, qui n’est pas l’histoire des autres ou de ceux qui nous ont appris à rester coller dans nos superstitions pendant des décennies EN NOUS EMPÊCHANT D’OCCUPER DES PROFESSIONS LIBÉRALES comme
– notaire ;
– avocat ;
– juge de paix ;
– etc.
Rien que ça.
Nous qui disions en riant : « Le roué, c’est moé. »
Au millieu de nos multiples seigneureries.
Lorsque nous étions des barons, des intendants, des chevaliers, des missionaires, des visionnaires, des pionniers, des défricheurs, des négociants
WHEN WE WHERE KINGS AND QUEEN IN FRENCH !
monsieur Perrier.
Et VOUS voudriez poser comme condition que NOUS respections une condition gagnante comme le bon parler français radio-canadien international pour « casser maison » ???
Avec tout le respect que je vous dois, et même si vous obtenez l’adhésion de monsieur Gingras sur cet aspect de la question, je vous dirai toujours que vous avez tort de placer une telle exigence AVANT l’avénement d’un projet comme l’indépendance du Québec.
Et ma mère dans tout ça ?
Elle écrit mieux que moi avec deux fois moins d’années d’études.
Sauf que, voyez-vous, avec 10 enfants élevés comme la mère de Céline Dion, ça laisse pas trop de temps pour écrire :
« Ce n’était qu’un rêve »
Alors, elle m’a dit tout bas, un jour :
Rêve à ma place, mon petit gars mais n’oublie jamais de gagner !
Et c’est ce que je fais en ce moment.
Je prépare les conditions gagnantes de mon option en fuckant le chien devant tout le monde.
On verra si je vais finir bon dernier… et si le français de « ma » future république sera aussi mauvais qu’on veut le faire croire ICI.
À diverses reprises j’ai présenté ici même cette opinion à propos de ce qui risque fort d’advenir de la langue française si le Québec devenait, mal préparé de la sorte linguistiquement, souverain. Déjà, bien avant cette crise économique et financière monstre qui secoue la planète de part en part, j’écrivais que la grande et incontournable priorité de ce nouveau Québec serait implacablement sa survie économique. »
Parler d’Économie is also talking about Economy. Money speaks english, in America and throughout the World. Si on est incapable de le reconnaître on est incapable de parler d’Économie comme il le faut. La Question est donc pour moi : perfectionner une plus que fonctionnelle langue anglaise pour faire des Affaires ou perfectionner une plus que langue maternelle française. Votre suggestion ?
La Priorité est l’Économie M. Perrier ? Je veux bien mais justement ! Parlons-en d’Économie, ne faisons pas que dire « parlons-en » ! Que les Économistes renseignent les « imbéciles » qui n’y connaissent rien … Let’s talk about Money !
Québec Province is the most bilingual of canadian provinces, and the most trilingual also … let’s not forget it !
Le taux de trilinguisme anglais-français-espagnol est le plus élevé dans l’ALÉNA, en ce moment.
Et, avant que l’on fasse passer les péquistes pour des socialistes, la Place Ville-Marie consacrait Montréal comme étant la plus puissante métropole économique du Canada.
Depuis que la bourse de Montréal a été décapitée à moitiée, c’est toujours Toronto qui est considérée par les économistes comme le leader du secteur financier…
yeah, sure…
@ Steve Boudrias
C’est vraiment à croire que vous le faites exprès pour vouloir me faire dire ce que je ne dis absolument pas!
Tout d’abord, mon commentaire se voulait une réponse à une affirmation apparente de Jean-Pierre Dubé selon laquelle le français se porterait mieux au Québec du simple fait de son accession à la souveraineté. Ce que je conteste calmement, ne voyant là qu’une affirmation gratuite ne reposant sur aucun fondement plausible. De la pensée magique.
Pas que je ne serais pas enchanté si la chose s’avérait possible de la sorte, par un étrange processus dont je n’ai encore jamais entendu parler. Au contraire, j’en serais ravi. Mais dans le monde tel que je le perçois, la souveraineté ne favoriserait nullement la langue française, et cela peu importe sa bonne ou sa mauvaise qualité.
Ce que je note, par contre, c’est que si sa qualité était bonne (et même davantage), la langue française « résisterait » mieux au bouleversement en faveur de l’économie qui surviendrait immanquablement dès l’indépendance faite. Parce que, si je ne me trompe pas, et que la grande priorité devenait la survie économique, et que toutes les autres considérations – sauf possiblement la santé et, à la rigueur, l’éducation – que toutes les autres considérations donc devenaient forcément très secondaires, le français risquerait de dépérir rapidement.
Malgré nous, il faudrait ouvrir tout grand les vannes qui permettraient de maintenir notre économie à flot, de manière à garder ce train de vie auquel nous nous sommes habitués, afin de financer notre fort coûteux système de santé public (alors que la population se fait de plus en plus vieillissante et requiert toujours davantage de soins), pour rehausser les standards de nos institutions d’enseignement, et notamment de nos universités, parce que le Savoir sera notre planche de salut dans un monde terriblement concurrentiel.
Et ce que ces vannes obligatoirement grandes ouvertes laisseront entrer avec de formidables déferlements, c’est beaucoup d’anglais.
L’anglais, cette langue mondialement utilisée pour communiquer, pour transiger tout ce qui se transige. Notre français, s’il n’est pas bien solide à ce moment-là, risque alors de se noyer. Purement et simplement. Ce que je déplorerais – mais une chose à l’égard de laquelle je ne pourrais rien, pas plus que personne, d’ailleurs.
Ce point de vue exprimé, cela ne vous empêche aucunement Monsieur Boudrias de faire cette indépendance si le peuple le demande majoritairement, démocratiquement. Et ce n’est certainement pas moi qui pourrais vous en empêcher avec mon seul petit vote!
Mais la question que je vous pose est alors la suivante: ne craignez-vous pas que le français, et peu importe son niveau de qualité, ne subisse le contrecoup de cette éventuelle indépendance?
Et si mon raisonnement s’avérait juste, et que le français se trouvait relégué derrière diverses questions incontournablement beaucoup plus urgentes et vitales, au point de se folkloriser et de n’être plus au bout de quelques dizaines d’années qu’une « langue que parlaient les Anciens à l’époque de la Confédération », en quoi cette indépendance correspondrait-elle alors à ce beau projet que tant de souverainistes auraient chéri?
Indépendants – mais anglicisés! Est-ce là ce que vous cherchez? L’indépendance avant tout, peu importe le reste?
Je le répète, j’aime beaucoup la langue française, ses auteurs et la formidable culture qui vient avec celle-ci. Et voilà une des grosses raisons pour lesquelles je suis contre le projet souverainiste. Parce que je suis pour l’avenir, le meilleur avenir possible, de la langue française. Et les conséquences que je vois advenant la séparation vont à l’encontre de ce meilleur avenir possible du français. Pour les raisons présentées ci-dessus, et d’autres encore.
Là-dessus, Monsieur Boudrias, vous avez le droit absolu d’être en total désaccord avec moi. En justifiant toutefois le pourquoi de pareil désaccord. Dites-moi pourquoi le français ne risque pas très sérieusement de finir aux oubliettes. Parce que moi, c’est ce dont j’ai peur car c’est là où mon analyse me mène, sans détour et à grande vitesse.
Alors, Monsieur Boudrias, au plaisir de vous lire!
Fort intéressant commentaire, Monsieur Gingras!
J’ai beaucoup apprécié ce que vous avez écrit, tel que « Le français est rempli d’embûches, de règles sournoises et d’exceptions vicieuses. »
(D’ailleurs, pour démontrer à quel point vous avez raison, j’ai rajouté un petit accent circonflexe manquant, à l’évidence une de ces malveillantes embûches…)
Enfin, il est effectivement bien dommage que la « facilité (…) demande moins d’efforts ».
Au plaisir.
@ Jean-Pierre Dubé
J’ai apparemment ouvert une boîte de Pandore en attrapant au vol le ballon linguistique que m’a envoyé Monsieur Boudrias…
Puis vous êtes à votre tour entré dans la partie, Monsieur Dubé, m’amenant alors à un long exposé, suite auquel Monsieur Gingras m’a manifesté un certain appui vite relevé par Monsieur Boudrias qui m’a aussitôt relancé le ballon, que je viens de lui redonner – en espérant qu’il le garde, cette fois.
Parce que là, ce n’est pas que je n’aurais rien à ajouter sur la question débattue, mais que l’essentiel me semble avoir été couvert. Et, aussi, cela fait trop longtemps que je tape et tape et tape et tape encore et encore… Suffit!
D’ailleurs, ce que je raconte ci-dessus à Monsieur Boudrias pourra également vous intéresser. Du moins, il me semble.
Au plaisir!
Suffit, en effet.
Suffit oui ! On a assez perdu de temps avec une Question Nationale depuis 50 ans ! Si on la répète inlassablement, si on se répète à chaque occasion attrapée au vol … il doit bien y avoir une Raison cher M. Perrier. Répétons-nous encore : on tape sur du clavier M. Boudrias, moi et d’autres pour ne pas taper sur quelques statues au centre-ville qu’on tient en joue depuis des décennies ! Le Chevalier de Lorimier dort sous le Macdonald M. Perrier, tout le monde sait cela. Si vous souhaitez qu’on parle d’autre chose M. Perrier, vous vous arrangez pour dire à ces gentlemen de filer à l’anglaise comme de bons gentlemen. Nous sommes prêts à faire dans la souveraineté-association pancanadienne à côté des USA.
Si la Priorité est l’Économie, redisons-le : que ceux qui radotent » Parlons d’Économie, parlons d’Économie, parlons d’Économie … » inlassablement nous en parlent justement ! Qu’ils nous en parlent bien oui ! Qu’ils nous parlent donc des Adam Smith, Karl Marx et compagnie … Qu’ils parlent donc des Institut économique de Montréal, Manifeste des Lucides et compagnie … Ils ne le font pas ou fort peu, voilà le problème.
Suffit, en effet M. Perrier. Au plaisir de discuter d’autre chose, d’autres grands romanciers d’ici et d’ailleurs …
» Tout d’abord, mon commentaire se voulait une réponse à une affirmation apparente de Jean-Pierre Dubé selon laquelle le français se porterait mieux au Québec du simple fait de son accession à la souveraineté. Ce que je conteste calmement, ne voyant là qu’une affirmation gratuite ne reposant sur aucun fondement plausible. De la pensée magique. »
C’était pour vous provoquer bien sûr … Cela semble avoir réussi !
Mais tout de même, combien de concitoyens, fédéralistes ou souverainistes, parlent comme si le français était justement une petite langue provinciale sans défense …. quand le français est une langue internationale ayant aussi engendré l’anglaise ! Faudrait que vous l’expliquiez mieux à d’autres M. Perrier, calmement oui, au lieu de tomber dans le panneau de ma « pensée magique » improvisée …
@Jean-Pierre Dubé
« Ridicule ! Sauf votre respect, vous ne semblez pas comprendre, comme d’autres qui le répètent, la Realpolitik M. Bellemare ! »
Ce qui est ridicule c’est que Obama qui était un illustre inconnu (il n’y a pas encore si longtemps) à l’échelle de la planète et même à l’échelle des États-Unis d’Amérique soit présentement le Président des États-Unis, l’homme le plus puissant du monde si j’en crois ce que l’on raconte…
Et pourtant quand on y pense deux minutes ou des heures (dès fois c’est plus long…), on doit finalement conclure que l’on ne pourra vraiment en juger que dans 4 ans s’il gagne les prochaines élections Présidentielles et dans 8 ans quand il sera temps pour lui de faire place à une autre personne…
On pourra juger de ce qu’il aura fait ou pas fait durant son ou ses mandats…
Ridicule ?
La realpolitik je m’en fiche… si les gens n’étaient pas rester à la maison et avaient mis Jean Charest à la porte, si les gens avaient mis Stephen Harper à la porte… On serait peut-être pogné avec Stéphane Dion et avec Pauline Marois, mais je ne serais pas en train de proposer au Bloc Québecois de rentrer à la maison pour obliger Pauline Marois à arrêter de faire des calculs stupides visant à gagner des élections qui n’auront pas lieu avant au moins 4 ans (peut-être 5 ans)…
Si le PQ faisait son travail correctement, si la coalition prenait le pouvoir à Ottawa dans quelques jours, je ne demanderais pas au Bloc Québecois de rentrer au pays…
Ce n’est pas à Ottawa que le Québec va devenir un pays, c’est à Québec… Le reste c’est du travail de député qui paye mieux qu’un emploi au salaire minimum et du personnel de soutien qui n’aimerait pas se retrouver au chômage… Le reste c’est d’empêcher les Conservateurs d’avoir quelques Québecois de plus élus député (pareil pour les Libéraux…).
Je ne remet pas en question la pertinence du Bloc Québecois, je veux que les Souverainnistes travaillent à Québec, pas à Ottawa !!! Je veux qu’il y ait du changement, je veux que les Québecois montrent enfin qu’ils ont des « couilles » et qu’ils n’ont plus rien à faire à Ottawa (la capitale d’un pays étranger) auquel on ne veut plus être associé d’aucune façon !!!
C’est aux élections fédérales que les Québecois ne devraient plus jamais voter !!! Je ne peux pas être plus clair, ça m’est impossible… J’en oubliais presque ma résolution de ne plus écrire…
La Realpolitik… Il est temps que les Québecois se lèvent et se soulèvent au lieu de rester bêtement à la maison à se dire : « kossé qu’on peut ben faire, on peut rien faire, c’est comme ça c’est tout !!! » La Realpolitik, non merci !!!
Il faut que les Québecois résistent et se soulèvent, mais à une condition… Il faut que le tout se fasse dans la paix et dans la joie… Autant que possible !!!
» Je ne remet pas en question la pertinence du Bloc Québecois, je veux que les Souverainnistes travaillent à Québec, pas à Ottawa !!! Je veux qu’il y ait du changement, je veux que les Québecois montrent enfin qu’ils ont des « couilles » et qu’ils n’ont plus rien à faire à Ottawa (la capitale d’un pays étranger) auquel on ne veut plus être associé d’aucune façon !!! »
Bonne réponse : la Realpolitik on s’en fout ultimement. On fait de la politique c’est tout.
Cela dit, Gilles Duceppe l’a répété maintes fois : c’est à Québec que cela se passera ultimement. La « résistance » c’est le Bloc qui la pratique. Le Réseau de Résistance du Québec est inutile ! Les « résistants » encombrants se trouvent cachés dans le West Island et/ou Westmount. Ils ont les moyens de se cacher. Ce sont eux qui « résistent » au pouvoir québécois, au Gouvernement du Québec, à l’État québécois en devenir … On leur répond pacifiquement sans relâche.
» Tout d’abord, mon commentaire se voulait une réponse à une affirmation apparente de Jean-Pierre Dubé selon laquelle le français se porterait mieux au Québec du simple fait de son accession à la souveraineté. Ce que je conteste calmement, ne voyant là qu’une affirmation gratuite ne reposant sur aucun fondement plausible. De la pensée magique. »
Une autre réponse : de la pensée magique c’est aussi celle de gens qui jugent le Québécois moyen plus imbécile qu’un Autre. J’ose espérer, cher magicien Perrier, que vous répondez à ces gens aussi.
Ce que je voulais demandé il y a un certain temps : ne pas me prendre pour un imbécile ! Répondez à ceux qui prennent le Québécois moyen pour un imbécile s’il vous plaît.
@ Jean-Pierre Dubé
Où allez-vous donc chercher des imbéciles à présent, Monsieur Dubé?
S’il y a quelqu’un quelque part, où que ce soit et peu importe les circonstances ou même les quolibets reçus qui jamais ne rétorquerait en traitant d’imbécile qui que ce soit, ni même de façon sous-entendue, c’est bien moi.
Chacun a le droit de s’exprimer librement, en respectant les autres. Personne ne détenant le monopole de la Vérité, les opinions divergeront évidemment, et seront même souvent conflictuelles. C’est tout à fait normal. Donc, je m’attends à ce que certains, voire plusieurs, soient en désaccord avec mes propos. Ce qui ne m’amènerait par contre jamais à traiter imbécilement quiconque d’imbécile.
Alors, à nouveau, Monsieur Dubé:
Où allez-vous donc chercher des imbéciles à présent?
@ Jean-Pierre Dubé
Et j’ajouterais que si quelqu’un pensait pour je-ne-sais-trop quelle(s) raison(s) que je le traitais ou le considérais comme un imbécile, ce serait alors « son » problème.
Pas le mien.
@ Claude Perrier
Je l’ai déjà dit et je le répète, les gens qui doutent et qui font preuve de scepticisme – même envers une option qui cherche à séduire le Québec depuis 40 ans – ceux-là sont les « king maker » de l’indépendance possible du Québec.
Je dis possible comme dans réalisable et viable et durable.
Que ce soit d’un point de vue économique, politique, international ou linguistique.
Et je le crois sincèrement.
Toutefois, je suis d’accord avec vous lorsque vient le temps de passer aux actes (c’est-à-dire au moment de discuter de la manière la plus intelligente de voter dans nos intérêts ou en accord avec l’ensemble de nos principes fondateurs), je vous accorde que la Foi souverainiste a davantage besoin d’un bon ambassadeur que d’un curé ou d’un homme habillé de bonnes intentions comme « l’Évesque ».
Car ce n’est pas avec de bonnes intentions que l’on tracera le chemin ou la route menant à l’indépendance du Québec, vous avez raison.
On ne fait que pavé la voie vers un enfer où les routes sont défoncées en toutes saisons, les systèmes d’alimentations en eau et en électricité mis à rude épreuve au moindre déréglement climatique et les choix politiques déchirés en petits morceaux de papiers de OUI et de NON.
Bref, je respecte et admire la manière de défendre votre point de vue sur ce fil de discussion.
Cela étant dit et bien dit, j’aimerais me concentrer sur votre question pertinente :
« ne craignez-vous pas que le français, et peu importe son niveau de qualité, ne subisse le contrecoup de cette éventuelle indépendance ? »
Feignant une confiance collective que je ressens vraiment en tant qu’individu en public, je dois vous avouer que la culture et la langue française sont allègrement massacrée courament, comme d’autres parlent courament anglais pour oublier comment on leur a enseigner le français ET l’anglais à l’école publique n’importe comment.
Pour ce qui est des contrecoups de l’indépendance sur la langue, ils sont en effet secondaires dans la mesure où, oui, il faut commencer par survivre, vivre et prospérer économiquement afin de protéger son existence.
Le problème, dans la logique de défense fédéraliste – ou canadienne – du français, c’est qu’elle s’appuie sur des craintes non-fondées sur le bon sens pratique.
En effet, un gouvernement entièrement RESPONSABLE de ses moyens de subsistance et d’affirmation nationale pourrait aiséement mettre en place des moyens institutionnalisés qui feraient en sorte que le français ET le joual retrouve leur juste place dans la société, à côté de l’anglais et de l’espagnol et n’importe quelle autre langue parlée dans le monde (et que l’on retrouve partout au Québec – prinicipalement dans la métropole).
Voyez-vous, je suis et j’ai été le spectateur attéré de la déterioration du français écrit de la part des jeunes de mon âge et ceux qui s’en viennent me semblent un peu moins inquiétant de ce point de vue
(à cause de leur usage plus intensif d’internet, qui les force à s’exprimer plus souvent dans leur langue par écrit afin de créer des profils, des présentations personnelles, faire avancer leur « cause », etc., de manière virtuelle).
—
Enfin, il est toujours plaisant de rappeler que le joual est un dialecte génial forgé à même un besoin de protection et de refuge culturel nécessaire au moment de l’émergence d’une contre-culture importante au Québec, à une certaine époque.
Désormais, il est plutôt important de VOIR par quels moyens nous pouvons établir une « académie française » en Amérique qui pourrait nous permettre de valoriser la langue EN RÉCOMPENSANT NOUS-MÊMES ceux qui la parlent, la chantent, la filment ou l’écrivent d’une manière étonnante ET admirable.
Et ce, afin que nous puissions rayonner enfin comme une nation respectable, civilisée et attrayante à travers le monde.
n.b. : lu dans le journal The Gazette récemment – le Québec se sortira mieux de la crise qui frappe les USA en ce moment parce que la « province » a déjà vécu de plein fouet la majeure partie de ces pertes d’emploi inévitable à long terme dans un secteur n’étant pas porteur d’avenir – le secteur manufacturier et le domaine forestier.
En espérant avoir pu éclairer mes motifs indépendantistes tout en ne perdant pas en le faisant votre respect.
merci
Voici une nouvelle choquant lue ce matin…
« Plus de 3 000 résidents des pays du Maghreb ont obtenu illégalement une carte-soleil de la Régie d’assurance-maladie du Québec. »
Zéro suspense… Voilà une preuve de plus que Jean Charest ne dirige pas un gouvernement responsable !!! On ne peut pas tout mettre sur le dos de Harper, de Chrétien ou de Trudeau !!!
Quand je paye des taxes à l’épicerie ou dans les commerces… quand je paye mes impôts, quand je regarde les déductions sur mon chèque de paye… Ce n’est pas pour des conneries ou pour me faire voler très facilement… Y a assez des banques qui chargent des frais pour nous donner notre argent (l’argent qui nous appartient)…
Arrêtons de niaiser, demandons que les choses changent !
» Où allez-vous donc chercher des imbéciles à présent, Monsieur Dubé? »
Pas vous l’imbécile M. Perrier ! Pas vous non plus qui me traitez d’imbécile non ! L’imbécile qui prend un autre pour un imbécile est ailleurs …
Tiens, un imbécile gentleman parmi d’autres : un certain Beryl Wajsman, lobbyiste libéral épris d’Iggy mais qui le lit mal depuis 1993, qui réduit l’indépendantiste québécois à un vulgaire nationaliste ethnique. Dangereux !
» « The implication of the Bloc Québécois in this coalition is more troubling still. Though they may not be formal members, they will have a defacto veto over the governance of this land for eighteen months. It is a prescription for chaos. But more than that, the principles of the Bloc are those which Ignatieff has rejected from the depth of his being. They are the politics of, in Ignatieff’s own words, « blood and belonging ». »
Bien sûr, cet imbécile gentleman ne sera pas la cible de répliques salées par des gens comme vous non ! Vous ferez peut-être comme les autres « fédéralistes » : vous laisserez les indépendantistes faire le sale boulot qui encaissent les qualificatifs de « racistes » et autres …
Si on se traite mutuellement d’imbéciles cher M. Perrier c’est peut-être parce qu’un gentleman au-dessus de notre tribu québécoise prend le Québécois moyen pour un imbécile, confond nationalisme civique avec nationalisme ethnique, indépendantisme avec nationalisme, à des fins partisantes. Tout cela n’est pas dit haut et fort sur la place publique of course non ! Si vous me dites que vous êtes Franco-Ontarien from Ottawa un peu au-dessus de tout ça alors je ne dirai plus rien.
C’est ce gentleman imbécile auquel je désire répondre avant tout, comprenez-le bien. Vous vous mettez peut-être au-travers de sa route ?!? Désolé encore une fois ! C’est peut-être un effet secondaire d’une Question Nationale qui dure et dure encore dont la Réponse est toujours insatisfaisante pour un grand nombre de Québécois …
L’Indépendance du Québec ne sera pas idyllique mais responsabilisante, y compris pour notre langue maternelle. C’est le pari que font certains. Je n’en suis pas certain moi non plus M. Perrier mais ce pari n’est pas irrationnel ni illogique comme vous le laisser entendre.
En espérant avoir été plus clair
Cordialement
» La realpolitik je m’en fiche… »
» La Realpolitik, non merci !!! »
Aux petits intellectuels de ma trempe et aux hypothétiques ennemis de l’Indépendance du Québec, répondez par quelques citations choisies de Machiavel, Le Prince. Vous leur fermerez la trappe !
Si on aime notre pays, on doit mieux connaître la Realpolitik dictée par Washington et New York. C’est peut-être elle qui bloque ultimement la reconnaissance officielle de notre pays …
@ Jean-Pierre Dubé
Donc, les imbéciles seraient ailleurs… Au moins ça de pris, n’est-ce pas?
Et, puisque j’écris quelques mots, voici une petite précision en qui me concerne: je suis natif d’Ottawa (une ville située dans une région magnifique, très belle), mais je n’y ai effectivement habité que pendant trois années! (Bien sûr, j’y suis très souvent retourné.)
Trois années passées entre mon berceau, ma chaise haute pour les repas en purée, et probablement le tapis du salon à tourner en rond à quatre pattes avec des blocs alphabet en bois et divers nounours et autres en peluche. Nous avons ensuite traversé à Hull et, à l’âge de sept ans (en 1959), toute la famille a abouti à Duvernay jusqu’en 1962. Par la suite: Montréal.
Alors, oui, je suis Franco-Ontarien de naissance mais, j’ose le penser, pas mal plus Québécois en pratique… Alors, comme vous l’écrivez vous-même, Monsieur Dubé: en espérant avoir été plus clair!
Au plaisir.
Il y a deux moteurs qui animent les cécessionistes francophones du Québec. L’ethnie, évidemment. Mot de quatre lettres pour certains petits esprits, et ; l’économie.
Si le Québec n’avait pas été systématiquement boycoté économiquement par Ottawa et Toronto, et si la culture française avait été embrassée passionément par le reste du Canada, il n’y aurait pas de mouvement séparatiste.
Les cause sont simples et faciles à comprendre : le mépris n’aura qu’un temps.
Il faut tout de même remettre les choses dans leur contexte historique. C’est avant tout une guerre de religions qui opposait les anglophones et les francophones : les protestants contre les papistes. Graduellement, cette douceur s’est transformée en racisme, ce que nous vivons toujours aujourd’hui. Si les francophones du Canada avaient été protestants, tout baignerait dans l’huile. Mais on ne refait pas l’Histoire.
@ M. Perrier
Merci d’avoir gentiment corrigé cette faute d’orthographe. Je n’ai jamais maîtrisé cet aspect de la langue, et je suis trop paresseux pour écrire mon texte avec Word Perfect, ou un autre logiciel qui souligne les fautes d’orthographes, pour ensuite le copier-coller dans le forum. (sic)
Je vous offre donc des horreurs à contempler et des sourires moqueurs mérités à mes dépends. Mais je suis bonne pomme et ne m’en offusque pas. Je le déplore cependant. Il m’arrive même, parfois, de vérifier dans un dictionnaire lorsqu’un doute me hante. Comme vous avez pu le constater, je ne doute pas souvent car je suis prétentieux et paresseux, je le répète.
Une chance que nous ne sommes pas privé d’écran pour ce crime contre la langue français.
Cordialement.
Les Québécois ne sont pas des imbéciles. Ils souffrent du syndrome de l’ignorance, comme cela se porte facilement en Amérique du Nord : on méprise la culture et les gens cultivés.
Ma théorie personnelle est que cela origine de la qualité des émigrants européens qui ont peuplé les Amériques. Gens peu instruits au départ, fuyant un pays sans espoir pour eux et leurs enfants, ils percevaient peut-être, chez les gens instruits, des répliques des gens qui les oprimaient et les méprisaient dans leur pays d’origine, d’où la haine, le mépris de l’éducation. Mais je spécule.
Cela dit, il est tout de même surprenant de constater, dans les nouveaux pays, ce mépris pour le savoir et la connaissance. Partout ailleurs, à ma connaissance, les gens instruits font l’envie de ceux qui ne le sont pas, et tous les parents désirent faire éduquer leurs enfants afin qu’ils aient un avenir meilleur.
Opinion toute personnelle, nourrie à gauche et à droite de lectures variées et édifiantes. (sourire)
@ M. Gingras
Allons donc… Je ne déballe jamais de « sourires moqueurs » en vous lisant! Un fou-rire (intérieur) occasionnel, surtout quand la coïncidence désarçonne presque, ça oui, peut-être. Surtout que cet accent circonflexe oublié illustrait à merveille votre propos.
Par contre, je dois vous dire que tous ces logiciels, cette opération consistant à « copier-coller », tout cela s’avère dans une très large mesure du chinois pour moi.
Au fond, je suis un dinosaure ayant abouti au XXIe siècle un peu par hasard, qui rédigeait encore au stylo avant de le transcrire au clavier il y a de cela environ trois ou quatre ans. À présent, je tape tout directement. (Un gros progrès, n’est-ce pas?)
Et, stylo ou clavier, j’ai toujours à portée de la main mon Petit Robert (et, en réserve, quelques autres tels que le Petit Larousse, Le Robert & Collins, Le Robert des noms propres – et plusieurs rayons de livres de référence ou autre). Je ne me présente jamais les mains vides à l’écran…
Évidemment, c’est toujours un peu plus long pour écrire quelque chose – mais j’apprends une foule de choses intéressantes à chaque fois.
Au plaisir!
@ M. Perrier
En toute justice, je dois informer les lecteurs que je suis le seul membre de la famille qui n’a jamais maîtrisé l’orthographe. Je suis la honte de la famille, c’est vous dire. Pourtant j’ai lu, et lis encore.
Ces jours-ci, je lis un livre américain sur le lobby juif aux USA. Aussi passionant que Harry Potter, à mes yeux. J’ai toujours adoré lire sur la politique.
Mon prochain livre, La Crise et après, chez Fayard, par Jacques Attali. Vous connaissez sans aucun doute. Un Français très intelligent, très instruit, qui a eu le don de m’irriter au plus haut point lorsqu’il a osé affirmer que l’Etat d’Israël n’avait pas besoin du soutient des USA pour survivre. Il y a des limites à ne pas franchir. Il avait d’ailleurs lui-même franchi quelques limites lorsqu’il était PDG de la Banque Européenne, un titre comme ça, et qu’il avait fait de dépenses somptuaires, pharaonesques pour meubler son bureau, si ce n’est l’édifice en entier. Personne n’est parfait.
Après plusieurs années, je lui ai pardonné ce mensonge historique et j’ai décidé de le lire quand même. Le sujet est tellement passionant et actuel. C’est d’ailleurs ce que je vais faire, retrouver mon livre, après avoir fermé mon ordinateur.
A la prochaine.
@Jean-Pierre Dubé
« Si on aime notre pays, on doit mieux connaître la Realpolitik dictée par Washington et New York. »
Je connais… et c’est pourquoi j’affirme haut et fort que je m’en fiche !!!
Je me répète, je persiste et je signe : La Realpolitik, non merci !!!
P.S. « La carte-soleil », je pensais que c’était pour les gens du Québec, je ne pensais pas que c’était pour tout le monde à travers le monde… Je devais être naïf !!! C’est vrai que l’on ne peut pas tout contrôler et tout changer !!! Il n’y a rien de parfait… Il ne faut pas tomber dans la démagogie…
Aye !!! Wooooooooooooooooooooooooooo !!! 3 000 Magrébins ont obtenu la carte-soleil illégalement… Ça fait combien d’années que notre carte-soleil se retrouve dans les mains de gens qui habitent ici et là sur la planète bleue ??? Le dénoncer, ce n’est pas du racisme, c’est de dénoncer le laxisme !!!
J’aime mon pays, mais il y a des jours où je trouve que l’on devrait s’enlever les mains des poches !!!
» Les Québécois ne sont pas des imbéciles. Ils souffrent du syndrome de l’ignorance, comme cela se porte facilement en Amérique du Nord : on méprise la culture et les gens cultivés. »
Nous sommes peut-être tout bonnement Américains aussi, géographiquement et culturellement parlant. Une province américaine quoi !
» Donc, les imbéciles seraient ailleurs… Au moins ça de pris, n’est-ce pas? »
Ils sont ailleurs. Désolé encore pour le ton parfois emporté. Merci de le supporter. La taloche, elle va à quelqu’un d’autre bien sûr. J’ai pris note du topo-bio.
Dixit David Bellemare :
« l’on devrait s’enlever les mains des poches !!! »
Ou :
s’enlever les doigts du nez.
Dixit David Bellemare :
« l’on devrait s’enlever les mains des poches !!! »
Ou :
s’enlever les doigts du nez.
@ M. Bellemare
» Je connais… et c’est pourquoi j’affirme haut et fort que je m’en fiche !!! Je me répète, je persiste et je signe : La Realpolitik, non merci !!! »
Je comprends votre point mais tout de même …Si on veut que notre état provincial devienne État comme il se doit, on devra encore faire preuve de Realpolitik, ou penser stratégiquement.
Pendant que certains préparent la reconstitution historique de notre victoire de Ste-Foy en 1760, pourquoi vous n’encourageriez pas certaines personnes à la base militaire de Valcartier située près de notre Capitale Nationale à ériger les grands principes de notre future armée nationale québécoise.
» L’État moderne a le monopole de la violence légitime. » – Max Weber
» L’État moderne a le monopole de la violence légitime. » – Max Weber
Heureusement, le Canada n’est pas un État qui se respecte.
Et c’est pourquoi je vote Bloc Québécois.
Parce que c’est un parti « propre au Québec ».
Lorsque le Canada sera le pays inclusif permettant à la Nation française de survivre en Amérique, les castors vont perdre leurs dents.
Ouf sujet chaud????
Bon, il était évident pour moi que ce nouveau chef libéral placerait cette fameuse coalition sur le banc des punitions. M Dion avait accompli ce tour de passe passe par la force du désespoir. Il se moquait de l’impact sur sa carrière politque car elle était finie avec un grand «F». M Dion s’est comme réveillé avec un grand jet d’eau en pleine figure.
Pour lui, cette coalition aurait prouvé à la face du Canada qu’il est un grand rassembleur. La preuve il assoit à une même table des allégeances divergentes mais qui ont en commun le bien du peuple…pauvre de nous…
Alors que M Ignasief! (Que c’est dur à dire et écrire) se retrouve à mille lieu de cette folie politique. Il laisse le temps à Harper de refaire ses forces et démentellera sous peu cette coalition afin de se retrouver dans son libéralisme stoique!
Donc effectivement pas de surprise! D’ailleurs le canada et surprise ne va pas dans la même phrase un peu comme Québec et je me souviens!!
Nous sommes encore partis pour une longue agonie de liberté vers la noirceure clandestine d’une politicaillerie de base étage stimulée par l’appât du gain et non par nos besoins de citoyens.
» D’ailleurs le canada et surprise ne va pas dans la même phrase un peu comme Québec et je me souviens!! »
Heu … on fait quoi avec les Québécois qui connaissent par coeur ou presque l’Histoire du Canada/Québec ?!? Si vous êtes Historien cher comparse, employez-vous à régner sur les amnésiques ou à leur détriment au lieu de chiâler sur une hypothétique Amnésie générale …
On est a quelques heures de pouvoir dire : Ouin ben… là c’est vrai que ça va mal !!!
Ça va mal pas à peu près !!!
Si ce n’est pas ça les conditions gagnantes qu’attend Pauline Marois depuis trop longtemps, je me demande ce que ça va prendre !!!
On dit à gauche et à droite que Michael Ignatieff prendra une décision dans l’intérêt national… qu’il va agir de façon responsable, que les Libéraux ne veulent pas faire de la petite politique sur le dos des citoyens… Bla bla bla…
Encore une fois et ce n’est pas trop surprenant, on laisse les sans-abris et les plus démunis se débrouiller tout seul (ou presque) !!!
Encore une fois, on fait à peine le minimum pour aider ceux et celles qui ont perdus leur emploi ou qui vont le perdre bientôt…
Il me semble que c’était le temps « d’améliorer pour la peine » l’assurance emploi ???
1 milliard de dollars pour les projets d’infrastructure verte ??? C’est une blague et elle n’est même pas drôle…
1 milliard sur cinq ans pour la recherche technologique en environnement, c’est 200 millions par année si je ne fais pas erreur…
Tout ça c’est responsable ??? Non, pas vraiment !!! Si je le pouvais j’arrêterais de payer mes impôts et je ne voterais plus jamais… Je ferais une petite vente de l’ensemble de mes biens et j’irais vivre dans dans le bois avec les animaux (là où l’humain n’a pas encore tout gâché… s’il existe encore un endroit comme celui là), loin de toute cette folie !!!
Je ne demande pas au gouvernement de prendre tout aux riches et de donner tout aux pauvres… je ne l’ai jamais fais et je ne le ferai probablement jamais…
Je ne crois pas que Robin des Bois soit le parfait modèle à suivre…
Sauf que… euh… ce que vient de faire Michael Ignatieff aujourd’hui, mercredi le 28 janvier 2009, c’est ZÉRO !!!