Pendant que le gouvernement Charest fait son Ponce Pilate, l'"affaire" de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) prend des allures de quasi-crise nationale. D'autant plus qu'il ne semble pas pressé de bouger avant le printemps.
Première urgence: trouver un PDG pour notre "bas de laine" de 250 milliards de dollars. Avis de recherche: personne brillante et honnête, armée d'un gros aspirateur et s'engageant à réconcilier "rendements" et "contribution au développement économique du Québec". Deuxième urgence: la tenue d'une commission sur le "pourquoi" et le "comment" de cette perte de près de 40 milliards de dollars dans la folie des papiers commerciaux. Troisième urgence: rendre la gouvernance de la CDP plus transparente et imputable, non au gouvernement, mais à l'Assemblée nationale. Et donc, à nous. Avis de recherche: un premier ministre comprenant les mots "responsabilité" et "transparence".
LA CHASSE AUX RESPONSABLES
Malheureusement, les gouvernements peinent de plus en plus à comprendre ces deux mots. Les viaducs tombent? On enquête, mais personne n'est tenu responsable. Une université flambe des centaines de millions dans des projets bidon? On enquête, mais personne n'est tenu responsable. Ni les ministères pourtant dits "responsables". Ni les dirigeants nommés par le bureau du PM, dont certains reçoivent même de plantureuses primes de départ. Ni les entrepreneurs aux mains trempées jusqu'aux coudes dans la jarre à biscuits des fonds publics.
Dès qu'on crée ici la moindre commission chargée de se mettre le nez dans la dilapidation de fonds publics, on s'empresse de préciser que son objectif n'est PAS d'identifier les coupables, mais de "se tourner vers l'avenir"! Des responsables? Ah, oui. Il y a toujours les contribuables pris à payer pour les pots cassés.
Qui, alors, dans le cas de la Caisse, est responsable? À voir le premier ministre et la ministre des Finances faire leur numéro des "trois petits singes" – rien vu, rien entendu et rien dit -, on croirait que le gouvernement a zéro responsabilité. Que dire alors de la CDP, de son conseil d'administration et de son ex-PDG, Henri-Paul Rousseau, parti depuis l'an dernier se désennuyer chez Power Corporation? Petit rappel à cet effet: en novembre 2007, M. Rousseau déclarait ceci à la Commission des finances publiques de l'Assemblée nationale: "La santé financière de la Caisse et des déposants est donc bonne, même très bonne (…) Ce ne sont pas les problèmes actuels dans le marché du papier commercial au Canada qui peuvent changer cela." Ah bon? Ou encore ceci: "Je tiens à rappeler que le papier commercial est un produit financier de qualité." Vraiment?
Sur la question de la responsabilité, voici ce qu'il disait: "C'est le conseil d'administration et la direction qui sont légalement responsables de la gestion et des résultats de la Caisse, et nous sommes toujours étonnés lorsque cette responsabilité est imputée à des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas et ne doivent pas être impliqués dans ces décisions. Comme premier dirigeant, je suis totalement imputable des résultats et de la qualité de la gestion de la Caisse et j'assume mes responsabilités." Comme si, à quelques mois de son départ, il s'assurait de bien dédouaner le gouvernement. Au cas où.
QUELLE ÉQUITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE?
Revenons à la double mission de la Caisse: chercher un rendement optimal et contribuer au développement économique du Québec. Mais lorsque le gouvernement lui a demandé de privilégier le premier en 2004, le rendement à tout prix a pris le dessus. On voit donc que la "responsabilité" du fiasco actuel pourrait être également politique.
Si on ajoute au portrait le fait que la CDP soit laissée sans PDG depuis des mois, la perte de la Bourse de Montréal au profit de Toronto, plusieurs grandes entreprises vendues à des intérêts étrangers sans mot dire et la création possible d'une commission canadienne de valeurs mobilières, on assiste à une espèce de sacrifice d'une partie de la sécurité économique des générations montantes sur l'autel de rendements immédiats, voire parfois même illusoires.
Parlant de la crise actuelle lors de sa première conférence de presse présidentielle, Barack Obama disait: "Ma génération n'a pas créé cette crise, mais elle devra s'en occuper." On pourrait dire la même chose à ma génération et aux suivantes quant à cet air de laisser-faire enveloppant depuis quelques années le développement économique du Québec. Pourtant, entre un dirigisme extrême et cet air de laisser-faire, il y a place pour une nouvelle responsabilisation.
L'an dernier, parlant des problèmes de la CDP et de la "mort" clinique du Québec inc. – et avant qu'Obama ne redonne ses lettres de noblesse au rôle de l'État face au marché -, Jacques Parizeau offrait ceci en note d'espoir: "Peut-être qu'un jour il y aura un certain nombre de gens qui diront que le gouvernement a encore des responsabilités à l'égard de l'économie, qu'il doit travailler avec les gens d'affaires pour ORIENTER les choses. (…) Ce n'est pas facile de jouer un vrai rôle sur la scène mondiale et de favoriser, en même temps, la prospérité du pays. Mais c'est un beau défi." Des mots sages.
M. Yves Michaud demandait hier, à Radio-Canada, télé, pourquoi les gens de Toronto ont-ils vendu ces papiers commerciaux à des Québécois et aucun à des Ontariens jouant le même rôle.
C’est bien étrange que l’on ait choisi d’appauvrir le Québec et que l’on s’est bien gardé d’en faire autant pour l’Ontario.
Ou bien nos hommes d’affaires sont de parfaits incompétants, ou bien ils sont complices dans ce coup de jarnac. La manoeuvre est trop grosse pour ne pas mériter une enquête judiciaire.
On s’est fait avoir. Par qui et pourquoi?
« Revenons à la double mission de la Caisse: chercher un rendement optimal et contribuer au développement économique du Québec. »
Un mise au point extrêmement importante pour quiconque reprendra la barre du navire CDP.
Pour ce qui est de la prochaine personne qui prendra la tête du pays ou de la nation du Québec, il est là le véritable AVIS DE RECHERCHE à communiquer aux citoyens du Québec.
Car il n’y a pas de leadership clair émergeant de la tête du gouvernement du PLQ, en ce moment, à Québec.
Et cet immobilisme et cette indécision chronique tient à de nombreuse raisons évidentes :
– on attend une nouvelle gouvernance et de nouvelles directives d’un gouvernement majoritaire ou qui ne soit pas totalement hostile aux besoins et revendications du Québec à Ottawa pour agir OU avoir la marge de manoeuvre financière supplémentaire pour le faire ;
– le leadership de Jean Charest est typique des gestionnaires inefficaces (beware the busy manager comme dirait Harvard Business Review au tournant du XXIe siècle puisque le chef qui bouge partout comme une poule pas de tête démontre qu’il n’a que peu de confiance en son équipe parlementaire et que cette dernière n’a que peu d’idées claires sur la vision globale du rôle de l’État mis sur la table ou sur la carte du monde par le PM québécois ;
– le Québec inc. est victime du fordisme dans son approche de gestion puisque celle-ci repose sur la surspécialisation et la direction autonome de toutes ces parties constituantes par des hauts fonctionnaires (les fameux mandarins dénoncés à l’époque par Jean Cournoyer) et qui ne sont jamais élus, mieux payés que les ministres dans leurs différents ministères et ce sont EUX les vrais décideurs mais sans être les vrais responsables de la dérive de l’État québécois (un peu semblable à la dérive des continents dans un contexte ou tous les continents du globe se rapproche dans la mouvance des nouveaux moyens de communications).
Bref, Jacques Parizeau, tout comme Bernard Landry, l’un formé à la London School of economics et l’autres formé dans une université prestigieuse de Paris possèdent certainement dans leurs nombreuses déclarations passées la clef de la solution pour sortir le Québec du marasme actuel.
Le problème pour Pauline Marois, c’est qu’elle se doit d’appliquer le réalisme économique de la gestion de Jacques Parizeau et le combiner au pragmatisme diplomatique de Bernard Landry au niveau constitutionnel et CONTINENTAL.
C’est d’ailleurs de la bouche de Bernard Landry que j’ai entendu pour la première fois un homme d’État dire quelque chose d’intelligent concernant l’importance d’apprendre l’espagnol pour répondre aux défis de l’espace continental commercial américain afin de se positionner pour l’avenir.
Enfin, espérons que le PQ saura avoir la « dame de fer ou d’alluminium » qu’il lui faut sinon, à la prochaine échéance électorale, elle se fera doubler par la droite et la gauche par QS et l’ADQ dans la faveur populaire.
Pour ce qui est du PLQ, moi aussi j’aurais l’impression d’être en fin de règne si j’étais Jeanc Charest étant donné les honneurs non mérités qu’il a reçu de Nicolas Sarkozy… qui semble mieux informé que lui sur son avenir politique à court terme au sein de « son » propre parti.
Prédiction facile : le PLQ se cherche une femme pour prendre la tête du partie Libéral Québécois.
Autre info : le Parti Libéral n’est pas très certain de son choix de chef non plus et le PC commence à se demander si Stephen Harper n’est pas en train de faire échouer le plan de revitalisation de la Droite canadienne.
C’est à suivre…
À ma souvenance, tous les dirigeants de la Caisse de dépôt ont été blâmés pour leur mauvaise gestion. Et le plus souvent les blâmes ne tenaient pas compte de la mauvaise situation de l’économie canadienne et internationale. Comme actuellement, alors que TOUT le monde a perdu de l’argent partout dans le monde, sauf ceux qui ont laissé leur magot en dessous de leur lit. Même ceux-ci ont perdu car le pouvoir d’achat de leur magot a diminué à cause de l’inflation.
Le principal problème avec la Caisse m’apparait être le manque de transparence. En plus de devoir rendre compte au gouvernement très régulièrement, la Caisse devrait être surveillée par un genre de Comité chien de garde comprenant des gens de plusieurs milieux et de tous les partis politiques.
Ce Comité de surveillance devrait régulièrement faire rapport à l’Assemblée nationale et à la Caisse.
De cette façon, si éventuellement il y a des dérives dans la politique ou les placements, elles seraient plus faciles à détecter et à corriger que dans l’état actuel de cachotteries, où même le premier ministre Charest dit (faut-il le croire?) qu’il ne sait rien.
Dans les institutions financières c’est comme l’administration publique on dépense l’argent DES AUTRES et on est certain d’avoir son bonus de directeur…alors on se foutent des citoyens!!
Comme fonctionnaire, mon directeur me dit que je dois être au service des bureaucrates sous-ministres, pas au service des citoyens… C’est la même chose dans les institutions financières, même les caisses populaires ou on a illégalement gardé de mon argent même si le compte était supposé d’être fermé, et on était supposé m’avoir remis TOUT mon argent. Et j’ai pu réaliser que l’Autorité des Services Financiers existe pour cammoufler la merde et laisser croire que ces institutions sont fiables… Mais si moi j’avais gardé illégalement l’argent de la caisse pop je serais en prison!!! L’Autorité c’est une farce immonde qui ne protège que les banques…je le sais je l’ai expérimenté.
Les financiers comme les administrateurs publics devraient être imputables de la mauvaise administration, et on devrait pouvoir les poursuivre et les mettre en prison au besoin… Voir les financier américains se donner des milliards en bonus , mettre tout le monde dans la merde et par la suite demander au gouvernements de vider les poches des citoyens pour les aider, c’est DÉGEULASSE!! Et AUCUN politiciens ne mettra ces bandits en prison, ou ira chercher les milliards qu’ils cachent dans les paradis fiscaux….
Quand les entreprises privées ou les citoyens s’administrent de la même façon que les banques ou les administrateurs public c’est toujours une catastrophe…
Excellent papier qui pose les bonnes questions, celles de la responsabilité. Vous engagez bien un début de réponse en parlant du fait que M. Rousseau ait voulu dédouaner le gouvernement responsable. Mais me semble-t-il il ne faut pas en rester là. Reste que nous vivons sous les auspices du gouvernement responsable. Il a donc une responsabilité.
Elle consiste à nommer le responsable.
Pour ce faire, le gouvernement est responsable du choix qu’il fait en nommant le responsable, en acquiesçant au fait qu’il le demeure, et en assumant les décisions prises par le responsable. S’il s’avérait qu’il ne fait pas l’affaire, qu’il prend de mauvaises décisions, le gouvernement est responsable du choix qui consiste à laisser en place de tels responsables.
Car s’il n’est pas ultimement responsable peut-être serait-il sage et temps de nommer d’autres responsables, imputables, l’Assemblée nationale par exemple…
NON ?
Le principe du gouvernement responsable implique qu’il soit aussi imputable. Le gouvernement Charest remet en question ces principes. Parce qu’il veut se soustraire à l’imputabilité qui vient avec la responsabilité, il n’a d’autre choix que de nier sa responsabilité. C’est inacceptable. Le gouvernement est responsable du choix du responsable, responsable des paramètres et critères qui dicteront les choix du responsable, des qualités du postulant au poste qui lui permettront de répondre à ces critères, et ultimement, chemin faisant, de sa capacité à rencontrer ces critères.
Manifestement il ne les avait plus dès lors qu’il affirmait « que le papier commercial est un produit financier de qualité. ». Le gouvernement est responsable de n’avoir pas imposé l’application du principe de prudence, alors qu’il disait justement l’appliquer en refusant d’être interventionniste, parce que celui-là était supposé assumer des risques, donc des pertes… Celles invoqués pour imposer telle supposée prudence, n’étaient que des poussières comparé à celles que telle imprudence camouflé sous la prudence, a engendré…
Le gouvernement Charest a endossé la thèse conservatrice affairiste qui voulait le désengagement de l’État pour libérer le marché. Cette idéologie a produit ce à quoi l’on assiste. Il s’agissait d’un choix politique, désengager l’État, il s’agissait de choisir ces paramètres et critères là. Par opposition à d’autres, entre autres choses prônées par Jacques Parizeau qui voulait se servir de l’État pour encourager nos entreprises à risques et solidifier celles qui affrontaient des difficultés. Un choix politique décrié en vertu d’une idéologie qui aujourd’hui a montré sa faillite. Et on nous dit que le gouvernement n’y est maintenant pour rien, alors que celui-là disait qu’en intervenant le gouvernement intervenait. Or en n’intervenant pas, le gouvernement intervient. On en a la preuve !
Toute la question est là ! En prônant une politique du gouvernement irresponsable, le gouvernement ne peut prétendre ne pas être responsable de la responsabilité qu’il a prise de faire de l’État un irresponsable. Le gouvernement ne peut se soustraire lui-même à ses responsabilité. En assumant la charge, cette charge vient avec, intervention ou pas, car ne pas intervenir EST une intervention.
Maintenant on affirme que le gouvernement n’est pas responsable de ces choix là !
On nous prend pour des valises ou quoi ! ?
On ne nous prend pour des valises mais pour des sacoches, cher monsieur Archambault…
Pingback depuis Urgent un avis de recherhe important a été lancé | Hebdo Web
La Caisse, deux questions:
Première question: La prime de départ de Rousseau fut un faux dbat; la vrai question porte sur la prime d’arrivée chez Power Corp: Options sur 800 000 actions aux prix de levées de 22$. Pour chaque dollars au dessus de ce prix M Rousseau fera un profit de 800 000 $ (le prix était a 36 $ avant la correction, s’il revient a ce niveau cela veut dire 10 millions de profits pour M Rousseau, dont seulement 5 millions seront imposable).
La question qui tue: A titre de Président de la Caisse a t il prix des décisions qui allait favoriser Power Corp se plaçant ainsi en conflit d’intérêt directe pour bonifier ses le prix de ses actions ? En autre celle d’avoir fait nommer (avec l’appui de Charest) M Guay a la Présidence de la Caisse, pour que son patron Paul Desmarais (le boss du Québec) puisse en prendre le contrôle de facto:
http://www.vigile.net/Paul-Desmarais-prend-le-controle
Deuxième question: Papiers commerciaux ou papiers de toilettes ?
Les Papiers Commercial Adossé Actifs (PCAA). En réalité adossé a des dettes.
Un des plus grand fabriquant de ces papiers est une petite societe de Toronto (actuellement sous enquête) dont la Caisse etait a la fois un des principal actionnaire et le principal acheteur ! Ca sent.. le papier de toilette utilisé. Un porta parole de la Caisse nous dis qu’il s’agissait de titre cotes AAA; ce qu’elle nous dis pas c’est que cette cote nous vient de DBRS. Petite société de Toronto connus pour son Québec bashing. En fait la Caisse a placé plus de 8 % de son l’actif sur des titres que deux sociétés de cotations sérieuses ont REFUSER d’évaluer !
Au moment ou tous ces faits sont connus, comment expliquer que Charest ait intervenu pour nommer a la Présidence de la Caisse celui la même qui agissait comme gestionnaire de risque dans ce dossier des PCAA: M Guay ?
Les pertes accrues de la Caisse (10 milliards) sont dues a la manipulation politique de la Caisse et le paquetage de son CA (qui va se poursuivre).
L’enjeux de la dernière élection etait rien de moins que la reprise en mains de notre etat squatte par un clique d’affairistes a qui Charest a ouvert la porte.
Impuissance de l’opposition; démission des medias (sauf La Presse au service de mon oncle Paul) on a ete incapable de voir l’importance historique de cette élection. Et cela continue.
Ma page chex Vigile: http://www.vigile.net/Paul-Desmarais-prend-le-controle
Je ne peux pas applaudir du rendement de la CDP. Mais quand on regarde ce qui se passe ailleurs dans le monde on se demande si c’est pas une crise beaucoup plus profonde qui nous guette. Tellement profonde que l’affaire de la CDP semblera dérisoire dans un peu de temps.
On regarde aller le monde et on se dit serait-on tous devenu fous ? Tous embarqués dans un train lancé à toute vitesse sans chauffeur.
Il file il file et personne sur terre ne sait plus comment arrêter ça. Alors la sagesse collective fait comme on le constate en santé. Quand une personne est au bout elle se déclare une belle maladie pour tout arrêter.
Cette crise est comme une maladie. Un signal qu’il faut revoir les choses en profondeur…
…et si on le fait pas et bien… on sera obligé de le faire quand même…
@ Steve Boudrias
Non pas ! On a volé ce qui avait dans nos sacoches parce qu’on nous prend pour des valises. On leur a donné nos sacoches, ils ont placé le tout dans des valises de papier et sont parti avec la caisse… dans laquelle on a placé les valises… que nous sommes. C’est le casse du siècle. Les agents avaient la consigne de regarder ailleurs. Et, c’est le gouvernement qui a donné les ordres… lui qui a été placé là par ceux qui sont partis avec la caisse… Et, le gouvernement dit, on n’est pas responsable…
S’ils ne le sont pas responsables, c’est qu’ils sont irresponsables… Ils n’ont pas d’affaire dans un gouvernement responsable. Ce qui ne les empêchera pas de rester-là. Le monde des affaires mettent en place un gouvernement qui pense pouvoir dire sans blâme qu’il est irresponsable après s’être arrangé pour déclencher des élections avant la divulgation du résultat de l’action de leur responsable gouvernement. ( Une action qui consistait à ne rien faire )
Reste à savoir si on veut continuer à se faire indéfiniment prendre pour des valises ?
On dirait que plus les chats sortent du sac, plus cette histoire ressemble à un roman de Jean-Jacques Pelletier. Comme quoi la réalité dépasse souvent la fiction.
Une enquête judiciaire, SVP.
Journalistes d’enquêtes, au boulot. On veut savoir.
À mon avis, il faudra comparer le rendement générale de notre CDP au regard des autres fonds d’investissement comparables. Il y a quelques jours, à titre d’indication, Bill Gates se félicitait d’avoir obtenu un rendement de moins 20% sur sa fortune en 2008. Il faut comprendre que les gestionnaires de fonds on chacun leur stratégie de placement, que les plus agressifs (ceux qui prennent le plus de risques) obtiennent généralement les meilleurs rendements lorsque les marchés sont haussiers (et les moins bon en marché baissier), alors que les plus prudents obtiennent les rendements les moins élevés en marché haussier, alors qu’ils sont ceux qui performent le mieux en marché baissier. Il faut aussi comprendre que la crise financière est mondiale, et sauf pour les fonds qui auraient eu la bonne idée d’investir sur Mars ou Vénus, tous sont affectés. Enfin notons que la crise est survenu du jour au lendemain, et que personne ne s’attendait ne pas avoir le temps de s’y préparer un peu à l’avance. Par exemple, en l’espace d’une nuit, tout le monde ont perdu confiance dans le PCAA, alors que la veille on se les échangeait comme s’il s’agissait de billets de banque.
Pour ceux qui veulent critiquer les décisions de Jean Charest, concernant la gestion de nos épargnes collectives, je propose de revenir sur ce fameux Fond des générations, institué en 2006, qu’on a choisi d’alimenter principalement avec des revenus provenant d’Hydro Québec, au lieu d’utiliser ces fonds pour amoindrir la dette cumulée, pensant pouvoir obtenir un rendement supérieur pour ce nouveau fond que le taux d’intérêt qu’on paie sur la dette accumulée. Or, qui gère ce fameux Fond des générations? La CDP! Et de combien serions-nous plus riche si cette argent avait été plutôt dirigé vers le paiement de la dette? Attendez que je calcule : 26% x 600 $millions… Une couple de cents millions.
Avant de me faire taper sur les doigts, j’aurais du calculer une 150, plutôt qu’un 200 $millions de pertes dans mon commentaire ci-dessus. Enfin, voilà une réelle économie!
Et voila le résultat de la victoire du PLQ ! La merde continue , la ligue d’improvisation bat son plein et les gens qui ont votés pour cette gang se sont fait entuber pas pour rire !
Donner un mandat majoritaire à ce gouvernement à été la pire gaffe de la des dernières années . Avez-vous vu comment ils s’occupent de l’économie ces pleutres ! Et n’oublions pas que PERSONNE dans ce gouvernement va demander des comptes a Rousseau , surtout quand c’est le grand PATRON de notre PM , Paul Desmarais qui l’ a récupéré !
En effet, Mme Legault,comme c’est édifiant, n’est-ce pas, de lire et d’entendre les propos des Jacques Parizeau, Bernard Landry et tutti quanti, maîtres contorsionnistes, qui « profitent » de toutes les tribunes pour s’écouter parler en se foutant dans les faits de tous ces « beaux principes » énoncés avec ostentation dans le but d’épater la galerie au détriment de leurs propres contradictions!
Jacques Parizeau n’a-t-il pas été, lui-même, dans les diverses fonctions qu’il a occupées à titre de conseiller économique de Jean Lesage, ministre des Finances et finalement premier ministre du Québec, l’un des principaux artisans de la création de la Caisse de dépôt et placement du Québec? Pourquoi n’en a-t-il pas profité alors qu’il était en situation de pouvoir pour contribuer, justement, à « orienter les choses » dans le but d’éviter les abus qu’il dénonce avec tellement de vigueur aujourd’hui qu’il est confortablement installé dans son siège de gérant d’estrade?
M. Pierre Samuel écrit que M. Parizeau est un gérant d’estrade.
Je crois bien que M. Samuel est pas mal plus gérant d’estrade que M. Parizeau qui a tant fait, à divers niveaux, pour relever le niveau économique des Québécois qui laissait à désirer, avant son implication en politique.
Et Madame la Sacoche à double fond qui quittera bientôt. Quand le bateau coule…
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200902/12/01-826493-la-dame-de-fer-prepare-son-depart.php
Bien dit M. Bousquet.
On pourrait ajouter à l’intention de tous les ignorants de notre histoire, qu’il est recommendable de lire la biographie en trois volumes de M. Parizeau, le père de l’économie moderne du Québec.
C’est M. Charest qui a dévié le tracé original de M. Parizeau. Mettons le blâme là où il doit être, chez les Libéraux du Conservateur Charest, agent autorisé de M. Desmarais et compagnie.
M. Charest donne de plus en plus l’image d’un cheval de Troie chargé de saboter Québec inc. au profit de l’entreprise privée pour qui l’argent n’a pas d’odeur.
La crise des papiers commerciaux ne nous est pas tombée dessus comme une tonne de briques. Des Cassandre, dès les années cinquantes, avaient prévu que si la tendance se maintenait, ce serait la catastrophe exactment dans les années que nous vivons, début 2000. On les a ignorés car ils gâtaient l’atmosphère. Lire Jacques Attali, La Crise et après, chez Fayard.
On ne peut même pas accuser ces criminels d’avoir joué les apprentis sorciers car ils ont volontairement, sciemment, violé les règles du jeu qui avaient été mises en place précisément dans le but de prévenir ce qui s’est produit.
La question fondamentale, qui a déjà été posée est : pourquoi au Québec et pourquoi pas en Ontario. Pourquoi Teachers a-t-il dit non merci et pouquoi la CDPQ a-t-elle dit on en veut et le maximum.
Je le répète. Il s’agit soit d’incompétence, soit de malhonnêteté, de crime prémédité. J’opte pour le crime prémédité et téléguidé. M. Desmarais n’aurait pas engagé un incompétant. CQFD.
Je réclame toujours un enquête judiciaire et des enquêtes de journalistes courageux et compétants. Tous les hommes puissants ont des ennemis, des adversaires qui leur doivent un chien de leur chienne. Une enquête discrète, silencieuse pourrait nous mener loin.
Comme il est pratique que M. Desmarais possède, contrôle 70% de la presse écrite ou parlée…
Tiens, tiens, M. Bousquet, comme on se retrouve…! Piqué au vif ???
N’avez-vous rien d’autre à dire ? Seriez-vous soudainement en panne « d’inspiration songée » sur les supposés « full-fédéralistes » (?!?).
En fait, ne sommes-nous pas dans la même ligue sans être du même bord???
M. Pierre Samuel,
Je ne sais pas de quel bord vous êtes. Moi, je préconise une confédération canadienne à créer par des États souverains « Tel qu’écrit dans nos dictionnaires », pas des provinces « territoires conquis » qui sont redevables à leur supérieur, le fédéral qui a le pouvoir d’invalider les lois de SES provinces « ses choses », n’importe quand.
Je n’ai rien contre les full-fédéralistes qui n’ont rien contre cette fédération canadienne anglicisante et centralisatrice mais je n’ai pas encore renoncé à une confédération, une vraie. Si je viens à désespérer, je vais virer full-fédéraliste pour ne pas mourir trop frustré…constitutionnellement.
Mon cher Bousquet, êtes-vous vraiment sérieux? En fait vous voudriez le beurre et l’argent du beurre! Personnellement, je me fous royalement de la constitution qui n’est que palabres de politiciens désoeuvrés. La véritable indépendance ne se négocie pas, elle se prend! Si les Québécois y aurait tenu à ce point, il y a belle lurette qu’au lieu de constamment radoter et tergiverser à enculer des mouches sur la place des virgules, ils l’auraient réalisée! A ce compte, vous avez de fortes chances de rejoindre un jour votre ami Jean « John » Charest dans la ligue des « full fédéralistes », car les réalités démographiques et sociologiques du Québec multiculturel que nous connaissons en ce XX1e siècle en sont une de « just to bad »! Venez vivre à Montréal et vous m’en donnerez des nouvelles!!!
Mon cher Bousquet, êtes-vous vraiment sérieux? En fait vous voudriez le beurre et l’argent du beurre! Personnellement, je me fous royalement de la constitution qui n’est que palabres de politiciens désoeuvrés. La véritable indépendance ne se négocie pas, elle se prend! Si les Québécois y aurait tenu à ce point, il y a belle lurette qu’au lieu de constamment radoter et tergiverser à enculer des mouches sur la place des virgules, ils l’auraient réalisée! A ce compte, vous avez de fortes chances de rejoindre un jour votre ami Jean « John » Charest dans la ligue des « full fédéralistes », car les réalités démographiques et sociologiques du Québec multiculturel que nous connaissons en ce XX1e siècle en sont une de « just to bad »! Venez vivre à Montréal et vous m’en donnerez des nouvelles!!!
J’ai une blague pour vous autres.
Savez-vous comment on reconnaît des adéquistes dans un blogue ?
Ce sont les seuls à ne pas savoir qui est de quel bord lorsqu’il prend la parole dans un fil de discussion.
C’est tellement vrai que certains ne se reconnaissent même pas entre eux… lol
@ Steve Boudrias:
Quelqu’un qui ne croit pas aux « jokers » libéraux et péquistes est forcément un adéquiste…Wow! Avez-vous trouvé ça tout seul?
M. Pierre Samuel qui écrit : «Personnellement, je me fous royalement de la constitution qui n’est que palabres de politiciens désoeuvrés.»
Bien oui, une constitution, ce ne serait rien ? Alors, pourquoi est-ce que notre Assemblée nationale était tellement et unanimement contre son rapatriement ?
Et l’indépendance, ça ne se négocie pas, ça se prend ?
Bien oui, les Palestiniens veulent la prendre, comme vous le asuggérez, sans négocier. Vous voulez ce genre de résultat pour le Québec ?
Et, dans les faits, qu’est-ce que ça a changé que le Québec ne l’ait pas signé?
Quant aux Palestiniens, croyez-vous qu’Israël respecterait plus un scrutin pour ne plus les bombarder?
Que c’est beau la naïveté!!!
En passant, mon cher Bousquet, c’est Israël l’agresseur qui refuse de négocier. By the way, que feriez-vous si le ROC se refusait à négocier votre concoction?
La seule chance pour le Québec de négocier une confédération ou sa séparation simple du ROC est de gagner un référendum clair avec une réponse claire à plus que 50 % plus 1 vote. Un tel résultat n’aurait pas été reconnu par M. Chrétien ( Il l’a écrit dans ses mémoires).
Un OUI à 60 % serait assez convainquant pour obliger, selon notre Cour suprême, le ROC à négocier avec le Québec, l’objet du référendum en question.
À mon avis, une vraie confédération aurait plus de chances d’obtenir un plus haut pourcentage de OUI que la souveraineté pure du Québec, selon moi. (Quand un Québécois ne veut même pas aller à une confédération, il veut encore bien moins aller plus loin à une séparation)…genre.
Ah bon! Parce que vous imaginez qu’avec un référendum remporté par la « peau des dents », « l’indépendance » serait acquise définitivement sans conteste?
Pour paraphraser le « p’tit gars de Shawinigan », on ne sépare pas un pays parce qu’un gars a oublié ses lunettes! Malgré ses défauts, il avait au moins la « logique simple » du paysan!
Pour ce qui est de « votre vraie confédération »: it’s take two, to play tango!
Même René Lévesque s’y est cassé les dents alors qu’on lui a refusé le simple mandat de négocier une souveraineté-association!
Je vous souhaite de beaux rêves!
M. Pierre Samuel,
C’est ça que je vous ai écrit : Remporter un référendum par la peau des dents ne réussira pas.
Je sais aussi qu’une confédération, ce n’est pas dans la poche et que le ROC va commencer par dire NON, on aime pas ça nous, yune vraie confédération, on aime mieux une fausse comme la fédération actuele.
Ce qui est plus probable, c’est encore la fédération actuelle asymétrique, anglicisante et centralisatrice de M. Charest, je le sais bien. Si c’est ça pour l’éternité, so be it ! Je ne ferai pas d’insomnie pour autant. Je ne suis pas fanatique du tout.
Mes commentaires corrigés, mon erreur, s’cusez.
M. Pierre Samuel,
C’est ça que je vous ai écrit : Remporter un référendum par la peau des dents ne réussira pas.
Je sais aussi qu’une confédération, ce n’est pas dans la poche et que le ROC va commencer par dire NON, on aime pas ça nous, une vraie confédération, on aime mieux une fausse comme la fédération actuelle.
Ce qui est plus probable, c’est encore la fédération actuelle asymétrique, anglicisante et centralisatrice de M. Charest, je le sais bien. Si c’est ça pour l’éternité, so be it ! Je ne ferai pas d’insomnie pour autant. Je ne suis pas fanatique du tout.
Mon cher Bousquet, il ne s’agit pas d’être en faveur ou non d’une « vraie confédération », toute personne préférerait certainement vivre dans un monde idéal! Cependant vous réalisez sans peine, qu’actuellement au Canada (incluant toutes les provinces), personne n’est véritablement intéressé à réouvrir ce « panier de crabes »! Quand aux péquistes, ils ont toujours cherché essentiellement, à mon avis, à préserver la « chèvre et le chou », plus intéressés à obtenir ou conserver le pouvoir qu’à mettre leurs énergies à promouvoir sans relâche leur présumé « objectif » qu’ils ont tellement travesti au cours des décennies au point de le désincarner totalement! Que veulent-ils exactement??? Eux-mêmes ont peine à le savoir se soumettant constamment au gré des sondages et circonstances! Difficiles d’être convaincants lorsqu’on ne semble pas être convaincus! A preuve, Gilles Duceppe, qui était même prêt à se « coaliser » avec Stéphane Dion (!) au nom des « intérêts supérieurs du Québec » (!!!). Imaginez un instant un Pierre Bourgault dans une situation semblable! Même René Lévesque, qui, à mon avis, fut le plus grand démocrate que nous n’ayons jamais eu, n’a jamais véritablement été convaincu de la nécessité de « l’indépendance » et, comme je le mentionnais les Québécois n’ont même pas voulu lui accorder le simple mandat de négocier une souveraineté-association il y a de ça 30 ans! Imaginez maintenant dans le Québec de plus en plus »éclaté »que nous connaissons !
Personnellement, vous l’avez constaté, je suis très amer, nonobstant leurs états de services, envers Jacques Parizeau et Bernard Landry qui, à mon avis, ont quitté subrepticement, chacun à leur façon, la chefferie du parti en « périodes critiques » pour se transformer, je persiste et signe, en « gérants d’estrades » au grand dam de leurs successeurs malheureusement sans envergure!
Personnellement, étant de plus en plus conscient des réalités démographiques et sociologiques du Québec de ce XX!e siècle, je suis convaincu que si les Québécois avaient considéré essentielle à leur survie la nécessité absolue de leur indépendance, ils se seraient battus corps et âme lorsqu’il en était encore temps avant d’être « engloutis » dans un multiculturalisme irréversible qu’aucune réforme constitutionnelle radicale ou non ne peut freiner!
M. Pierre Samuel, le Bloc et le PQ ne peuvent pas décider à la place des Québécois. Quand Messieurs Parizeau et Landry ont pensé, à tort ou à raison, qu’ils n’avaient plus ce qu’il fallait pour diriger les Québécois vers la souveraineté, ils ont laissé la place à d’autres qui n’ont pas encore réussi.
En passant, il ne s’agit pas d’ouvrir la boîte de crabes de notre fédération, il s’agirait de « scraper » notre fédération pour la remplacer par une confédération, ce qui est totalement différent. Si les Québécois ne veulent même pas ça, on va rester comme on est là, ce n’est quand même pas aux galères ni en Palestine occupée ni le Darfour dévasté.
Faut commencer par savoir jusqu’où les Québécois sont prêts à aller au point de vue constitutionnel et les faire voter OUI majoritairement et solidement à quelque chose de clair. Les négociations avec le ROC en seraient grandement facilitées.
Vous conviendrez que nous pourrions épiloguer longtemps à ce sujet.
Toutefois, « scraper » la fédération, come vous dites, ne se fait pas seul ! On ne peut certainement pas, non plus, si l’on reste dans les limites de la « démocratie », imposer au ROC une « confédération » dont ils ne veulent pas! A cet effet, nous avons déjà eu l’expérience de Meech qu’ils ont rejeté massivement à l’encontre du Québec!
Je considère également que les politiciens ne peuvent décider, en fin de compte, à la place des Québécois et nous en avons eu amplement la preuve! Ce qui me fait dire que si les Québécois auraient été réellement convaincus que l’indépendance était la condition essentielle à leur survie, ils l’auraient déjà acquise peu importe les moyens!
Cependant, comme je le mentionne ci-haut, les réalités démographiques et sociologiques du Québec actuel font en sorte que la « dispersion idéologique » de l’ensemble des Québécois est maintenant trop accentuée pour en arriver à un consensus véritablement représentatif à partir duquel on pourrait négocier!
Personnellement et au risque d’en scandaliser certains, je suis à l’instar de l’écrivain Jacques Godbout, très peu optimiste sur l’avenir plus ou moins lointain d’un Québec à majorité francophone peu importe les réformes!
M. Pierre Samuel,
Je suis assez d’accord avec à peu près tout ce que vous avez écrit dans votre dernier message. Exemple : «On ne peut certainement pas, non plus, si l’on reste dans les limites de la « démocratie », imposer au ROC une « confédération » dont ils ne veulent pas! A cet effet, nous avons déjà eu l’expérience de Meech qu’ils ont rejeté massivement à l’encontre du Québec! »
D’accord, mais il me semble qu’il serait plus facile d’imposer une confédération avec 60 % de OUI qu’une séparation avec 51 % . Est-ce que le ROC aimerait mieux une séparation qu’une confédération, selon vous ? La question référendaire pourrait ressembler à celle du référendum de 1995. Si après 1 an ou 2 la négociation pour une vraie confédération ne réussit pas avec le ROC en bloc ou en parties, c’est la séparation du Québec…point.
Vous ajoutez : «je suis à l’instar de l’écrivain Jacques Godbout, très peu optimiste sur l’avenir plus ou moins lointain d’un Québec à majorité francophone peu importe les réformes! »
Vous avez raison aussi ici, même si on est peu optimiste, ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus aucune chance de réussir. Ça veut dire que les chances sont minces mais réelles, faut juste savoir nager avec l’eau que l’on aura. « J’espère que ça ne veut pas dire que l’on serait incapables de se gouverner comme francophones »
Débats stériles = inaction!
Notre sens politique est tellement dévelloppé au Québec, que nos politiciens et les adeptes de ce sport national, s’enlisent dans des propos vides de sens mais surtout d’efficacité. On ne parle plus ici de langue de bois, mais de langue de fer tellement les discours sont creux.
Trouver un coupable dans nos organisations c’est pire que de pêcher l’anguille à mains nues. Par contre, plus vous descendez dans l’organisation plus les coupables apparaissent par centaine Quand on arrive au peuple bien c’est par millions que retrouvent les coupables. Coupable d’accepter ces ainsipiditées d’en débattre politiquement et de rester coi devant des solutions qui demanderaient un effprt autre que des discours sans déscisions. Nous avons eu une courte possibilité de renverser le gouvernement fédéral avec la coalition (NPD) BLOC et Libéraux) et par magie un changement de chef a eu lieu afin de la briser. je suis peut-être Québecois qui croit en la politique, mais je en suis pas dupe. Si nous ne pouvons pas changer l’attitude politique inactive de nos jours, nous pouvons au moins changer les têtes dirigeantes qui conserve cette léthargie en se rouillant la langue de discours «politiquely correct».