Avouez qu'il était élégant notre milieu des affaires réuni sagement à la Chambre de commerce pour entendre Henri-Paul Rousseau. Quel beau et touchant portrait de famille.
Et pourtant, on les sentait mal à l'aise. Un brin tendus. On ne les sentait pas contents, ces intouchables de la cité, habitués à des cercles plus discrets et plus feutrés, obligés de défiler devant les caméras pour soutenir un des leurs dans son épreuve de devoir dire quelque chose sur la perte colossale de 39,8 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement. Question de délester ce pauvre gouvernement Charest, lequel refuse, lui aussi, toute responsabilité.
Presque gênés, les intouchables. En fait, il n'y avait là qu'une partie de ceux, et plus rarement celles, qu'on appelle le Québec inc. – ce cénacle de chefs de grandes entreprises et d'avocats d'affaires renommés, incluant quelques anciens premiers ministres. Ce club sélect a l'influence discrète, mais lourde. Ce sont des "décideurs". Ils aiment discuter d'"industrie" de la santé et de "libération" du capital. Ils le font dans les bals de levées de fonds, les salles de conférences, les beaux restaurants et, parfois même, dans un manifeste. L'été, ils le font au bord du lac Memphrémagog ou Massawippi, où hommes d'affaires et premiers ministres vont se reposer de leurs lourdes responsabilités. Maintenant chez Power Corporation, Henri-Paul Rousseau est devenu membre à vie du club des intouchables.
Vous me direz que toute société occidentale normalement constituée a son propre business inc. Très vrai. Mais la petite taille du Québec fait que ce cénacle est très, très restreint. Un énorme pouvoir d'influence se retrouve donc concentré dans très peu de mains. Et tout ce beau monde tend à se nommer entre eux à des postes de plus en plus influents, tout en passant le témoin à leurs enfants. En sciences po., on appelle ça de la "cooptation". Le Petit Robert la définit comme l'"admission par privilège" ou la "nomination d'un membre nouveau, dans une assemblée, par les membres qui en font déjà partie". Cherchant à perpétuer leur pouvoir d'influence, les cooptés s'assurent de partager les mêmes idées. Et, bien sûr, de se protéger les uns, les autres. Ex.: après la prestation de M. Rousseau, le consensus chez ses pairs était qu'il avait tout dit et que, par conséquent, une commission d'enquête sur les pertes de la Caisse était inutile. La solidarité entre intouchables est toujours un spectacle émouvant.
Y A-T-IL UN GOUVERNEMENT DANS LA SALLE?
Il n'y a finalement que les citoyens-actionnaires de la Caisse, les partis d'opposition et nous, les méchants journalistes, pour trouver que le beau discours de M. Rousseau n'a rien expliqué de la performance nettement inférieure de la Caisse de dépôt par rapport à celle des autres caisses canadiennes, du rachitique 17 % d'actifs qu'elle investit dans l'économie québécoise, des bonus de ses ex-collègues ou de sa propre prime de transition de près de 400 000 $, payée à même les fonds publics et empochée alors qu'il transitait vers un nouveau poste au salaire de multimillionnaire.
Il y aura peut-être, ou non, une commission parlementaire. Mais le gouvernement Charest refuse de prendre le seul moyen susceptible d'aller au fond des choses: une enquête indépendante ou un mandat spécial d'enquête donné au Vérificateur général. Les intouchables peuvent donc dormir tranquilles.
Un seul os dans leur soupe: la vaste majorité des Québécois ne la trouve plus drôle. L'humeur populaire est maussade. Un sondage Léger Marketing montre que le taux de satisfaction envers le gouvernement Charest a chuté à 38 %! Son inaction sur plusieurs fronts lui coûte. Fraîchement élu majoritaire, il vieillit déjà vite et mal. Comme en 2003. Dans son discours inaugural, voilà donc qu'inquiet, M. Charest pointe timidement le doigt vers la Caisse, sans toutefois blâmer l'intouchable en chef. Et le voilà s'engageant à "rétablir la confiance des Québécois" envers la Caisse. Mais sans enquête, on voit mal comment il pourra le faire. M. Charest a aussi appelé les Québécois à se "sentir responsables les uns des autres" et à lui faire "confiance" pour "traverser cette crise". Encore de fort jolis mots. Mais au-delà de la rhétorique, on sent que face à la crise, la population est fatiguée de sentir une telle absence de leadership et d'imputabilité. De fait, la nature abhorrant le vide, la société civile et ses leaders d'opinion prennent de plus en plus le relais. Ce sont eux qui ont mis fin à la saga des plaines d'Abraham et qui se sont mobilisés contre le gouvernement Harper au point où ils l'ont empêché d'avoir sa majorité. Et ce sont encore eux qui exigent des réponses sur la Caisse et montent au front contre l'arnaque des partenariats public-privé pour le CHUM.
Y a-t-il un gouvernement dans la salle? Où est passé tout ce beau discours sur l'"écoute" de la population?
Voici la reponse de Me Pierre Cloutier au « mystère » évoqué par M Rousseau pour expliquer les papiers commerciaux (il nous prend pour des imbéciles:
Le PCAA et la Caisse de dépôt et placement du Québec
Quand Henri-Paul Rousseau veut nous faire avaler des couleuvres !
Pierre Cloutier
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version abrégée
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[1] Quand on dirige une société de placement aussi importante que la Caisse de dépôt et placement du Québec, comme Henri-Paul Rousseau l’a fait pendant 5 ans et qu’on investit 12,3 milliards$ dans un produit aussi nébuleux que le « papier commercial » non bancaire adossé à des actifs, composés pour la plupart d’actifs synthétiques (basés sur des produits dérivés) résultant de montages financiers complexes, et surtout lorsqu’on est, comme M. Rousseau, un ancien banquier (Banque Laurentienne du Canada), la première chose à faire est de vérifier si les promoteurs de ce produit ont les reins assez solides pour affronter les tempêtes.
[2] Autrement dit, la première question que l’on doit se poser est celle de savoir si les promoteurs du produit (ou leurs conduits) ont derrière eux des institutions financières importantes qui, lors des tempêtes financières, apporteront les liquidités nécessaires pour y faire face.
[3] Ne vous laissez pas emberlificoter par le bruit ambiant, la poudre de Perlinpinpin, les montagnes de chiffres ou l’invocation au « mystère », car le dossier, une fois élagué, est fort simple à comprendre : les promoteurs (et leurs conduits) qui ont lancé en 2002 le PCAA (non bancaire) n’étaient pas appuyés par des ententes de liquidités inconditionnelles, claires et précises, mais par des ententes de liquidités, de « type canadien » conditionnelles, douteuses et suspectes, à tel point que 2 agences de notation américaines prestigieuses, Standard and Poor’s et Moody’s, ont refusé de noter le PCAA canadien et se sont retirées de ce marché. Quand la tempête est arrivée en août 2007, les banques particulièrement étrangères, n’étant pas liées par des ententes de liquidités inconditionnelles, claires et précises, ont refusé leur support aux promoteurs et conduits non bancaires et les investisseurs sont restés pris avec « la viande avariée ».
[4] La Caisse de dépôt et placement du Québec, avec à sa tête un banquier expérimenté comme Henri-Paul Rousseau, aurait dû savoir cela, d’autant plus que la CDPQ avait ou aurait dû avoir « de facto » un accès privilégié aux informations détaillés concernant ce produit, étant donné leur participation au capital-action du principal promoteur de PCAA au Canada, Coventree Capital Inc. et de sa représentante au Québec, Alter Moneta inc. Dans une organisation aussi importante que la CDPQ, la main droite droit savoir ce que fait la main gauche.
[5] Il n’y a pas de « mystère » là-dedans comme tente de nous le faire croire, M. Rousseau. Il y a seulement de la négligence grave ou à tout le moins de l’aveuglement volontaire, ce qui revient au même. Plaider le « mystère » est un exercice de prestigitation de haute voltige qui ne dupera que les naïfs. Au plus vite une commission d’enquête publique, étatique ou citoyenne.
par Pierre Cloutier ll.m
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Version intégrale: http://www.vigile.net/Quand-Henri-Paul-Rousseau-veut
Papier commercial : « C’est un mystère » (H P Rousseau)
Et pour éclaircir ce mystère qui fait que la Caisse s’est retrouver avec 40% des papiers commerciaux émis au Canada, que M Rousseau n’a pas voulu éclaircir, ne faudrait il pas une enquête publique. Non, répondent les deux ex Premier ministre péquistes : M Pierre Marc Johnson et M Lucien Bouchard ! Seul M Bernard Landry pose encore des questions pertinentes : « Comment se fait-il que l’on se soit retrouvé avec une telle proportion du marché (près de 40%). Il dit que c’était coté AAA par une agence torontoise (DBRS), mais Standard & Poor’s et Moody’s ne voulaient pas coter »,
Bonne question auxquelles s’ajoutent s’ajoutent les deux questions qui tuent de M. Yves Michaud, a l’émission Tout le monde en parle : quelle est l’entreprise de Toronto qui nous a vendu ces papiers commerciaux ? et qui au Québec étaient en lien avec eux pour leur faciliter la tâche ?
Puisse que M Rousseau n’a pas cru bon d’éclaircir le « mystère » avant de quitter le navire. Et qu’il ne faut pas compter sur le gouvernement pour répondre de sa gestion désastreuse ; aider en cela par une médiacratie déployant tous ces moyens dans une opération historique de détournement de débat et de manipulation de l’opinion pour nous convaincre qu’ il ne faut pas d’enquête publique. Alors en attendant la suite essayons de comprendre ce « mystère » par nous même.
C’est ce que j’ai fais avec un petit groupe de recherche (citoyens) pour comprendre le « mystère » de ce fameux papier commercial : Fabriqués a Toronto et déversés sur le Québec. Nous avons identifié « les 4 conditions qui devaient être remplies pour qu’une petite entreprise de Toronto, Coventree Capital Group inc. devienne le plus gros fournisseur de PCAA non bancaire au Canada et que la CDPQ en soit l’acheteur le plus important. Avec pour conséquences une perte de 10 milliards pour l’ensemble du Québec ! » (1)
Qui a fait quoi à l’intérieur de ces organisations pour que le Québec soit inondé de ces produits toxiques ?
Seule une enquête publique pourrait nous éclairer.
Et c’est exactement sur cet enjeu d’une enquête publique que va se confronter deux forces majeurs au Québec, non pas seulement fédéralistes contre souverainistes ; mais plus précieusement sur une vision de l’État : L’État Parizeau contre l’État Desmarais. Une confrontation historique ou l’on débusquera les faux amis ; comme nos deux ex Premier ministres avalés dans la nébuleuse de Power Corp, et de nouveaux qui vont se révéler sur les barricades.
Une confrontation entre deux visions de l’État sur fond de crise systémique mondiale, ayant son épicentre au États Unis : la Très Grande Dépression US, apparue sur les écrans radars depuis un bon moment déjà (2). C’est un autre mystère que la Caisse l’ait aperçue si tard.
En ce printemps qui s’annonce, cette « tempête parfaite » sera un dur réveil a la réalité pour un Québec en hibernation !
La question sera simple et exigeante : Dans quel État voulons nous vivre ; dans celui de M Parizeau, au service de l’intérêt publique ou dans celui de M Desmarais, au service de l’intérêt privé ?
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(1) http://www.vigile.net/Quebec-sink
(2) http://www.vigile.net/Diner-sur-le-Titanic
Hey les boys…Votre Madame M. veut etre assise a la table des Big Boys quand vous serez séparés..
Ce que je lis ici c est plutot
La question sera simple et exigeante : Dans quel État voulons nous vivre ; dans celui de M Parizeau, au service de l’intérêt publique ou dans celui de M Desmarais, au service de l’intérêt privé ?
Le beurre et l argent du beurre…est ce que vous voulez..
IMPOSSIBLE EN 2009.
C a doit etre la faute des anglais..mais les anglais ne se sont pas fait prendre…WEIRD…
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Le Lucides étaient réunis pour écouter un des leurs » bullshiter » le Québec au complet ! Tout ceux et celles qui lèvent le nez sur les indigènes que nous sommes , tout ceux et celle qui méprisent la classe ouvrière et culpabilisent la population en les traitant de sans-coeur ! Tout ceux et celles qui travaillent 4 a 10 heures par semaine et qui dénoncent ceux et celles qui en travaillent huit !
Ils serait intéressant d’entendre les Lucides dénoncer les incompétents qui s’en mettent plein les poches pendant que les sans-coeur ( la population ) vont travailler pour les enrichir !
Ce qui me déprime le plus c’est cette peur mal dissimulée de nos souverainistes du PQ de dénoncer Desmarais et ses manipulations . Personne n’OSE toucher a ce Godfather fédéraste et sa famille de colonisés !
M Lucien Bouchard nous dis que M Rousseau a été transparent. M Rousseau nous dit que les papier commerciaux c’est un mystère pour lui.
Faut croire qu’avec St Lucien le mystère devient transparent. Et il rajoute qu’il est d’accord avec M Rousseau quand il affirme qu il n y a pas de responsabilité politique au désastre a la Caisse !
Ceux qui savent lire entre les lignes auront compris que cela faisait partie de la commande passée a M Bouchard. N’empêche que Power Corp brule une grosse carte dans cette vaste opération de « damage control ».
Cette déclaration est a lire sur Gesca La Pressse (un hasard) :
lapresseaffaires.cyberpresse.ca/…/01-834854-lucien-bouchard-defend-henri-paul-rousseau.php
P.s Un petit commentaire que Mme Legault saura apprécié.
Pour faire réagir l’auditoire présent dans mes conférences, il m’arrive à l’occasion de lancer la boutade suivante:
On veut des leaders, à condition qu’ils fassent ce qu’on leur dit. On veut des leaders, à condition de garder le contrôle.
Plus je regarde l’actualité, plus j’ai l’impression que c’est trop vrai. Plusieurs sont là en attendant que leur tour vienne. Dans l’attente, il faut être gentil et ne pas froisser personne. Lorsque tu attends ton tour, il faut que tu aies de bonnes idées… qui ne dérangent pas l’ordre établi.
Faut-il se surprendre par la suite qu’il manque de leadership dans la société et nos organisations? Absolument pas, malheureusement.
Quoique des situations soient choquantes, comme l’absolution de plusieurs pour l’allocution de Monsieur Rousseau, il faut également admettre que nous sommes tous un peu comme ça. La majorité des gens adhère à un groupe et endosse les propos et les valeurs de ce groupe. C’est un principe de survie.
Si tu es rouge, il faut que tu penses rouge même si ton chef fait des erreurs. Si tu es bleu (ne pas confondre bleu provincial et bleu fédéral par contre), il faut tu penses bleu peu importe ce qui arrive. Si tu es syndiqué, il faut que tu pourfendes les #$*&!£¤?# de capitalistes. L’inverse est tout aussi vrai.
Si tu es vert, tu vilipendes le gouvernement pour qu’il implante des éoliennes mais tu ne veux pas en avoir derrière ta cour parce que ça cache ton coucher de soleil. Surtout que toi tu t’es fait construire une maison à une heure de Montréal et que tu prends ta voiture matin et soir pour aller perdre ton temps dans le trafic. Mais on comprend très bien que tu voulais une qualité de vie dans l’air pur!
Ce soir au Téléjournal, il y a semblerait-il, un début de scandale à la FTQ-construction. Un autre «leader» qui a mis la palette dans ses poches. Ça ressemble au cas de notre ex-gouverneur madame Thibault, la pauvre vieille comme elle le disait si bien en commission parlementaire. Comme quoi l’humain a de la difficulté à contrôler ses pulsions lorsque le sac est grand ouvert au bout de son bras.
Faut-il s’offusquer qu’Henri-Paul Rousseau ait été parlé à ses amis? C’est peut-être juste un peu normal qu’il aille chercher du réconfort auprès des siens. C’est sa gang après tout. Peut-être aurait-il été mieux que les médias le laissent parler en paix. Sans rapporter quoique ce soit de ce qu’il a dit. Il aurait fallu l’ignorer, complètement. Comme si rien ne s’était passé! Je sais, c’est une utopie.
Le plus déplorable selon moi, c’est que le gouvernement et l’opposition à Québec n’arrivent pas à s’entendre pour faire une commission parlementaire. C’est déplorable, mais c’est normal. C’est normal parce que c’est comme ça la vie. Comme je le disais, dans la vie, chacun entre dans une gang et une fois que tu es dans une gang, tu t’arranges pour la protéger!
Le but d’une gang est de mettre l’autre dans la merde en évitant de sentir mauvais. Il faut que tu t’approches assez près du trou pour être capable de pousser l’autre dedans tout en faisant attention de ne pas te faire éclabousser.
En fait, le problème, c’est qu’on n’a plus de valeurs. On en a que pour s’assurer de notre petit confort. Une fois notre confort établi, le reste, on s’en balance. Et ça, c’est vrai que l’on gagne 10 000$, 100 000$ ou un 1 000 000$.
On veut des leaders, à condition qu’ils fassent ce qu’on leur dit!
Ouais! C’est un peu dark comme texte mais une fois de temps en temps, ça fait du bien d’aller au fond de sa pensée. J’avoue que c’est plus rigolo sur mon blogue : Leadership! Avez-vous dit leadership?
Guy-Michel Lanthier, ing.
Conférencier et consultant en leadership
Dernière nouvelle:Charest veut nommer un anglais de l’ontario à la tête de la caisse de dépot c’est le bouttte du boutte.Cà prend unDavid pour nous défaire de Golliath(Démarais)Descendons dans la rue et ça presse.
Si M. Rousseau est franchement intéressé à comprendre l’histoire des PCAA, il n’a qu’à lire le petit livre percutant de Jacques Attali, La crise, et après, chez Fayard, 200 pages + ou -. Une vingtaine de $, + ou -.
Même si M. Attali y affirme qu’une chatte y trouverait pas ses petits, il donne une explication complexe for simple à comprendre, même pour les non initiés, quitte à relire certains passages.
Non, il n’y a pas de mystère dans toute cette affaire. Il y a des secrets que l’on ne tient pas à partager avec des péquenots, nous.
En lisant l’intéressant et véridique billet de Josée Legault, je me suis rappelé que, dans les années 60, à l’Université de Montréal, en sociologie, tous les étudiants devaient lire le livre du sociologue politique états-unien C. Wright Mills: THE POWER ELITE. Ce livre, écrit en 1956, présentait les grands «maîtres» de la société états-unienne.
Toujours en lisant les explications et analyses de Mme Legault, je me suis rappelé un livre récent que j’ai lu à deux reprises. Il s’agit du livre de John R. MacArthur: UNE CASTE AMÉRICAINE. MacArthur nous présente, d’une manière très convaincante, cette clique assez élargie qui n’acceptera jamais de renoncer à son pouvoir, à son controle, à sa puissance à géométrie variable.
Je me rappelle aussi qu’en sociologie nous lisions un autre livre sur la «caste» qui tient les rênes du pouvoir au Canada.
Ces «gens-là», quel que soit leur pays, fréquentent assez régulièrement les mêmes «grands» collèges, les mêmes universités «prestigieuses», les mêmes hôtels et lieux divers. Leurs esprits ont peu à peu été soumis à un formatage mental, idéologique et intellectuel. Ils finissent par se choisir entre eux, par se «coopter» (comme le dirait Josée Legault) et par perdre toute vision originale. Ils font penser à une cohorte de lofteurs choisis pour participer à une émission rapetissante comme LOFT STORY. Dans la téléréalité, les participants, plus souvent qu’autrement, sont choisis de manière telle que, malgré de menues différences, ils font partie de la même coterie mentale et intellectuelle.
Au Québec comme ailleurs (même si le Québec est davantage «tricoté serré»), nous devons subir le joug, parfois bien dissimulé, de cette clique ou coterie qui jouit profusément et gloutonnement de ce petit pouvoir qui lui revient et qui la fait «orgasmer» de manière parfois volcanique.
Tout cela pour dire que Josée Legault met en lumière des mécanismes de contrôle et de pouvoir qui méritent d’être mieux connus!
JSB
Que vous viviez en Inde, au Canada ou au Québec les « Intouchables » n’ont pas les mêmes privilèges et les même milles aéroplans, moi je dis !
C’est l’effet du merveilleux monde de Wild Disney sur notre classe politique.
On récupère ce qui se fait de mieux dans les meilleures écoles pour en faire une élite au service du progrès des plus forts et des plus puissants.
Navrant.
Mais c’est le système d’éductation arrimé de plus en plus au système capitaliste qui veut ça…
nb: excellent commentaire, monsieur Baribeau !
p.s. : toutefois, même Obama est issu de la même école de pensée aux États-Unis, ce qui nous donne une idée de l’étendue et de la portée des changement à venir au sud du 52e parallèle…
Par exemple, sans tomber dans la théorie de la conspiration ou les hypothèses ultra-protecionistes du mouvement libertarien, inspiré par les premiers présidents des États-Unis et incarné dernièrement par Ron Paul, lors des dernières élections, il est à noter que le think tank le plus influent des États-Unis d’Amérique – le Council on Foreign Affairs a pour membre une brochette de candidats Démocrates ET Républicains à la présidence de ce pays en 2008 : Hillary Clinton, Rudolph Guliani, Barack Obama, Mitt Romney, John McCain, Fred Thompson, John Edwards, etc.
Le CFR date de 1921.
Le CFR est ici : http://www.cfr.org/thinktank/
ou là : http://en.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations
Et il est à l’origine de toutes les conspirations à la mode sur internet et qui font freaker les ardents défenseurs de l’autarcisme US.
Mais plus concrètement, il est considéré comme l’organisme privé non-partisan le plus influent de la planète sur la politique américaine en matière de relations étrangères.
Ce qui n’est par rien, tout de même…
—
En passant, pour ceux qui se demanderaient ce qu’il en est du lanceur de souliers original sur Georges II, il a été condamné à trois ans de prison au lieu de 15 à purgé en Irak. Son dossier criminel vierge lui a permis de s’en sortir avec cette sentence beaucoup plus clémente que prévue.
http://www.canada.com/News/Iraqi+journalist+claim+shoe+throws+were+legal/1305308/story.html
Ce qui laisse à penser que l’avenir du lancer du soulier en conférence de presse a de l’avenir devant lui…
La preuve ?
Le PM de l’usine populaire de Chine, Wen Jiabao, s’est fait lancer des souliers par un contestataire Anglais de son régime (comme quoi d’un Empire à l’autre, l’ironie s’entretient et fait du chemin dans les airs).
On ne précise pas si la chaussure du manifestant d’Angleterre a été fait en Chine ni combien celui-ci l’a payé mais quand même…
Il n’en faut pas plus pour créer un incident diplomatique et remonter les mesures de sécurité partout, en plus de rendre la diplomatie entre les pays démocratiques et la dictature marchande de moins en moins axé sur les droits de la personne.
Un petit pas pour l’homme dans la foule mais un bond de géant pour les amateurs de Grand Bond en Avant Asiatique.
source :
http://ca.news.yahoo.com/s/afp/090203/world/britain_china_diplomacy
Vous demandez : «Y a-t-il un gouvernement dans la salle? Où est passé tout ce beau discours sur l' »écoute » de la population?»
Je réponds : il n’y en a plus depuis trop longtemps, et ce, depuis que la dimension économique a pris le pas sur la dimension politique au cours des 40 dernières années. Le néolibéralisme a fait des petits partout, lequel est a aussi produit «nourrissons géants». Dans leurs hautes sphères, c’est la culture du tout m’est due, sans aucun mécanisme de contrôle : le libre marché, la nouvelle économie, bref la globalisation. Ça fait trop d’années que j’ai la nette impression qu’il n’y a plus de gouvernement qui se préoccupe vraiment de justice et d’équité sociale. Dans plusieurs pays, ceux qui sont promus comme premier ministre sont souvent de riches industriels, qui gèrent le secteur politique tout comme ils gèrent leurs entreprises : engranger le maximum de richesses sans retour d’ascenseur. Nous sommes toujours au cœur de la trilogie néolibérale : la privatisation, la déréglementation et la réduction des dépenses sociales. Cette trilogie, de toute évidence créé les conditions parfaites pour une concentration sans précédent des richesses où personne ne peut être imputable des ses gestes… Et pourtant, leurs richesses ont bel et bien été accumulées par l’exploitation des travailleurs les plus pauvres. Produire au plus bas coût pour maximiser les profits, c’est un système vieux comme le monde.
Enfin, à propos de la Caisse de dépôt, c’est depuis les années ’60 qu’on cherche à la démanteler, car l’accumulation des richesses créées par le peuple pour le peuple semble une menace perpétuelle pour les plus nantis. C’est tout de même curieux que l’ex-président de la Caisse soit maintenant au service de la famille Desmarais, laquelle est connue pour ses positions néolibérales.
D’autres exemples, chez Nortel, alors que l’action était à son plus bas niveau, les quatre vice-présidents se sont offert des primes de 2 millions de dollars, alors que ceux-ci avaient déjà des salaires annuels de plusieurs millions. Tout ça sur le dos des investisseurs…
Vous parlez d’écouter la population : dans les années ’90 au Canada, Jean-Chrétien a déjà frappé au visage Bill Clenett, ce dernier réclamait des logements sociaux. Que faire lorsque nous sommes rendus avec plus de trente mille itinérants dans les rues de Québec et de Montréal? Voyez la séquence vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=1t_yDkLuhBc Une partie importante du montage vidéo a été tronqué, Jean-Chrétien avait aussi blessé un caméraman à l’oeil en poussant brusquement sur sa caméra. À l’époque, j’avais vu la nouvelle fraichement sortie de la salle des médias lorsque l’événement venait tout juste de se produire, plus tard, les nouvelles avaient coupé la séquence où Jean-Chrétien s’en prenait à un Caméraman. Le Caméraman, ne représentait pas une menace à l’intégrité physique de monsieur Chrétien, et à mon avis Bill Clennett non plus… Cherchez l’empathie!?
Vous parlez toujours d’écouter la population : avant d’attaquer l’Irak, des millions de gens partout dans le monde ont protesté contre cette guerre. Ça n’a rien changé.
Toujours sous Jean-Chrétien, vers 1994, on a pillé la caisse d’assurance emplois de centaines de milliers de travailleurs. On a retiré 44 milliards de dollars dans le contexte d’une pseudo crise économique fabriquée de toutes pièces. Bou! Les campagnes de peur servent décidément toutes les opportunités : menace terroriste, menace économique, et j’en passe. Il faudrait peut -être arrêter d’avoir peur. La difficulté, ici comme ailleurs, c’est la mobilisation. Il est très difficile de se mobiliser, car les lois ont été faites pour empêcher les manifestations : ça prend un permis au Canada pour organiser une manifestation, le but de la manifestation doit être approuvé au préalable, on peut appeler ça de la censure. L’organisme Human Right Watch a déjà classé le Canada comme étant un pays très coercitif. Ce n’est pas difficile à comprendre lorsqu’on voit comment ça se passe depuis plus de trois décennies.
Depuis les années 1960, la démocratie en Amérique du Nord en a vraiment pris pour son rhume.
Et aujourd’hui en 2009, nous sommes au cœur d’une crise en partie provoquée, et il se trouve partout des gens continuant à s’offrir des bonus odieux, alors que les emplois se perdent par millions. Cette crise sera l’opportunité d’une méga rationalisation au sein des entreprises multinationales : les emplois perdus ne seront pas retrouvés, ceux qui garderont leurs emplois verront leurs conditions de travail se détériorer avec plus d’heures de travail à faire tout en n’étant pas payé pour ce travail supplémentaire. Cela se produit déjà au sein d’entreprises où des gens ayant des doctorats en physiques travaillent les fins de semaine sans être rémunérés, et à qui on impose des périodes de vacances forcées, ici même au Canada. Alors, on peut s’imaginer facilement ce qui peut se passer ailleurs dans le monde. La nouvelle économie, celle de l’informatisation, a créé une capacité de surproduction sans précédent, créant un écart important entre les emplois disponibles et ayant une influence directe sur les marchés. Les mots clés à se rappeler en ce qui concerne cette crise en 2009 c’est «MÉGACONCENTRATION DES RICHESSES». Les plus faibles passent actuellement au tamisage, et les plus forts rachètent tout à une infime fraction de la valeur marchande. Alors, tout ce qui se passe autour de la Caisse de dépôt peut en grande partie s’expliquer, si je ne m’abuse, à travers ce mécanisme de filtrage néolibéral. Ils sont de fins stratèges les néolibéraux, pas naïfs pour deux cents.
Ah! Vous me direz pas encore une théorie déguisée de la conspiration. Bien sûr que non! Il s’agit seulement d’un système bien huilé, où quelques initiés ont une très grande influence sur les politiques économiques mondiales. Pourquoi? Parce que plus de 300 secteurs d’activité économique sur 500 sont en situation d’oligopole. Il faut bien se rendre compte de ce que ça peut représenter comme concentration de pouvoir. Juste un petit exemple : la compagnie Phillips internationale a déjà compté plus de neuf cent mille employés répartis à travers le monde. Cette compagnie avait ses propres lobbyistes à la maison blanche. Leur chiffre d’affaires équivalait au produit national brut du Canada annuellement.
Ils ont des parts importantes dans plusieurs secteurs d’activité : électronique, pétrole, pharmaceutique, etc. Il y a plusieurs autres joueurs tentaculaires comme celui-ci.
Tiens! Encore une théorie de la conspiration. Non! Simplement une très riche organisation qui défend ses intérêts. Quoi de plus normal me direz-vous?
Vous avez déjà entendu parler du groupe Bilderberg? Je peux vous assurer que vous ne trouverez nulle part ailleurs un autre groupe aussi influent.Consulter la liste qui suit, laquelle a été retirée de Wikipedia par la CIA, prétextant qu’elle était diffamatoire :
http://www.infowars.com/wikipedias-bilderberg-group-attendee-list/
Autre info sur Bilderberg : http://www.cbc.ca/news/background/bilderberg-group/
Bon, je ne suis pas dans le secret des dieux, donc toujours resté critique et prudent face à toute information. Faites vos recherches, et tirez vos propres conclusions.
Pour ma part, je mise beaucoup sur Québec solidaire. Ils ont une vision et des valeurs clairement affichées. Pour que les changements puissent se produire, ça prend justement à la base des valeurs qui transcenderont les décisions politiques, qui forceront les industries et les décideurs à respecter à la fois l’environnement et les travailleurs. Si on veut que ça fonctionne, ça doit se faire à l’échelle mondiale, et ça, c’est la partie la moins évidente. C’est d’une perpétuelle lutte qu’il s’agit, celle où s’entrent choc les valeurs et visions du monde de tous les individus et systèmes politiques. Malheusement, trouver la grille d’analyse qui permettra à tous de s’appuyer sur un code commun m’apparait relever de l’utopie tellement le nombre de variables est important. À défaut de pouvoir changer le monde, on peut commencer à travailler sur nous-mêmes, nos valeurs, nos sentiments, notre conscience de notre condition humaine et de notre finitude. Ah! Que c’est beau l’espoir!
P.-S. Monsieur Paul Martin a annoncé ces derniers jours des programmes de subvention aux autochtones. C’est vraiment généreux. Ce qu’ils ont vraiment besoin : être reconnu à part entière comme un des nombreux peuples fondateurs de la canada. On pourra dire de Monsieur Martin qu’il aura au moins essayé de créer un monde plus juste, c’est déjà ça de fait! ;) Hum! Oui, oui, je sais, je suis très bon pour critiquer, et on n’aurait pas complètement tors de me rétorquer : que ferais-tu si tu étais dans ses souliers? — L’homme est capable du meilleur comme du pire, c’est vrai pour nous tous, je crois. Empathie, ouverture et dialogue… à perpétuité.
Je viens de recevoir la dernière édition du Journal Les Affaires.
On y parle de leadership et on y donne 4 conseils lorsque votre entreprise fait face à une crise.
On se sert de Bob Gainey et Henri-Paul Rousseau pour illustrer l’article… si on peut appeler ça un « article » étant donné la dimension minuscule du truc par rapport à la pub autour…
Anyway, tout ça pour dire que le consultant en leadership encense davantage Bob Gainey que HPR dans sa manière adroite et appropriée de gérer le renvoi de Carbonneau…
Est-ce à dire que le leadership de la CDP est inférieure au club de Hockey Canadien ??
Jean Charest est un cynique. Je veux de la sincérité. J’en ai assez des clowns.
J’adore la conclusion, Bang! H.P.R à un salaire de multimillionnaire…
Combien de temps encore cet OSTIDSHOW peut-il durer?
En dépit d’un blablabla bien farci et mielleusement soufflé, à l’occasion d’un dîner bien cuisiné par les cuistots de la suite de l’aubergiste hébergeur libéral John Parisella, Paul-H Rousseau, le maître de la jactance, le pleutre capitaine engoncé qui a quitté le navire, en y laissant derrière lui l’équipage et laissant à eux-mêmes toutes les crédules victimes d’une croisière qu’il a piloté jusqu’aux portes de l’enfer et précipité dans son échouement, Rousseau le glorieux imbu de tous les souffles de son lui-même, a donné son OSTIDSHOW devant la galerie des cravatés coqs du POULAILLER DE QUÉBEC INC. et de ses succursales qui l’auraient tous congédié, s’il avait mis les finances de leurs tripots et labos, dans un aussi lamentable et scandaleux état que celui de la «fonte», de la «fuite», du «détournement» de 40 MILLIARDS qui ont pris le bord de la tuyauterie de l’aqueduc de la CDPQ. Bien au contraire, ils ont applaudi et ovationné l’auteur d’un méga scandale aux retombées incommensurables, dont ce PONTIFE se dégage allègrement et se déresponsabilise effrontément, avec l’aisance du premier rôle qu’il tenait dans ce film d’horreur, avec autant de suffisance qu’en cabote Monique Jérôme-Forget, la silencieuse complice de tous les instants, avec autant d’arrogance qu’en bourlingue JEAN CHAREST, dit MONSIEUR VOLANT ou MONSIEUR COQUILLE VOILEE, MAIS SANS GOUVERNAIL.
On voit très clairement que l’Ostidshow de Rousseau était préparé de longue date et très spécialement peaufiné et astiqué par le metteur en scène qui a tourné tous les épisodes et fabriqué toutes les pellicules de «UNE SEULE PAIRE DE MAINS SUR LE VOLANT», sorti en salles, le 8 décembre 2008, un très et trop long métrage que l’on pourrait aussi titrer de : «LES BASSESSES D’UN HOMME ET SON PÉCHÉ», au regard de celui qu’on a vu en 2003 : «A HAUTEUR D’HOMME».
Après avoir lu l’intégral des palabres de P.-H. Rousseau, devant les stalles de la CCMM, cette boîte à lunch des itinérants de Québec Inc. qui ont le temps, le loisir et les moyens de consacrer plus de deux heures à s’empiffrer et à gaver les bourrelets de leurs aisances et concupiscences, LE TOUT PORTÉ À LEURS COMPTES DE DÉPENSES, MAIS DÉPLOYÉ EN COUPURES SALARIALES ET AUTRES MESQUINERIES PATRONEUSES, alors que les PILIERS DE LA NATION sont au travail esclavagé ou à son inverse, le chômage mondialisé; après avoir lu et vu les reportages glorieux de la consécration médiatique de l’EX PDG DES «PAPERASSES» AYANT OCCUPÉ LE REFUGE CLAUSTRAL «CDPQ» dont les moulins à images des médias galvanisent les silos de leurs bazars qui emmurent nos quotidiens; après que P.-H. Rousseau et le metteur en scène libéral aient ainsi dessiné la prochaine campagne à la chefferie du PLQ qui aura bientôt fait, espérons-le, de congédier son CHAUFARD DE LA LIMO DES FOURBERIES POLITIQUES, DE NOS NORBOURS FINANCIERS ET NOS DÉBOURS ÉCONOMIQUES, après tout, dis-je, et en considération de tout ce que les Québécois voient venir et appréhendent, j’ai l’impression que cette GROSSE FARCE DE 40 MILLIARDS, n’est qu’un début, parce qu’on a rien compris du LIBÉRAL SCANDALE DES COMMANDITES. Le début d’une suite d’implosions et d’explosions orchestrées par les truands du capitalisme sauvage qui portent, TOUS ET TOUTES, les toges, mortiers et maffieuses hermines, tous requis pour SINSCRIRE AUX COURS DE LA DOCTORISSIME MONDIALISATION DE LA SPOLIATION ET DE L’ASSERVISSEMENT DES PLEUPLES DEAMBULANT SUR CETTE NOUVELLE PLANETE DES ABRUTIS, DES ECRASES ET DES LOQUES CRIBLÉES PAR LES SEIGNEURS ET LES MAITRES DU MACHIAVELIQUE ROYAUME DES NOUVELLES PUISSANCES SANS FRONTIERES. Une MONDIALISATION DU BLANCHIMENT DE LA PERVERSION DONT S’ENORGUEILLISSENT LES LÉGIONAIRES DE LA RELÉGION DES LÉGIONS, avec tous leurs podiums prêts à accueillir tous les cons sacrés des pires pillages financiers et à supporter la célébration des pires saccages de l’économie mondiale qui passe par les déprédations, les dévastations et toutes les autres formes du vandalisme de la CRASSE DE L’EMBOURGEOISEMENT DU POUVOIR MONDIAL, INTERNATIONAL, NATIONAL, PROVINCIAL ET LOCAL(CDPQ).
Rousseau, Charest, Jérôme-Forget, Dupuis et les «40 voleurs» ainsi que nombre de tordus qui ont mandats et charges des coupes financières et de la drave économique, au Québec, s’acharnent à faire passer les 40 MILLIARDS de nos piastres québécoises (en)volées et ajoutées aux CENTAINES DE MILLIARDS de nos voisins et d’ailleurs, siphonnées par les «RÉCESSIONNISTES BOUFFONS DE L’ESCROQUERIE MONDIALISATRICE», pour BEAUCOUP PLUS NOBLES que les CENTAINES DE MILLIONS, consacrés et ficelés à la victimisation dont s’honorent les gestionnaires des MASSACRES HUMAINS, FINANCIERS, ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DU 3E REICH, DE L’OUGANDA, DU DARFOUR, DE L’AFGHANISTAN/PAKISTAN, D’ISRAEL/PALESTINE ET DE PARTOUT AILLEURS où les bassesses de l’hommerie battent leur plein. Les Hitler, les Pol Pot, les Pinochet de LA TERRORISTE DROITE EXTREMISTE, inscrite, en reprise, dans la modernité du 21e siècle et donnant lieu à des émergences des plus barbares, font des affaires d’or et leurs comptes en banque sont les canons de leurs victoires temporelles et les boulets de leurs gloires temporaires. CETTE GUERRE FASCISTE QUE MÈNENT LES «COMPTABLES PUTSCHISTES» DU CAPITALISME BOULLDOZER ÉMERGEANT, GETTE GROSSE GANG DE PATRONEUX ENGLUÉS À LA DROITE POLITIQUE DICTATORIALE ET FOURMILLANT SOUS LA TIARE DES EXCATEDRA DE LA POLICICAILLERIE QUI CHAPEAUTE ET CORNETTE LE PLQ DE CHAREST ET DE JÉRÔME-FORGET, AU QUÉBEC ET À QUÉBEC, REND CADUQUE, À ELLE SEULE, TOUTE REPRISE DE LA BATAILLE MAUDITE DES PLAINES …
EN DEPIT D’UN APPARENT DEFAITISME QUE PROVOQUE L’ÉPANDAGE DES FUMIERS DE LA FUMISTERIE MORBIDE AUQUEL ÉPANDAGE SE VOUE LE PLQ DE CHAREST, IL NE FAUT SURTOUT PAS LÂCHER ET FILER. PLUS QUE JAMAIS, IL EST IMPÉRIEUSEMENT URGENT QUE LE PEUPLE QUÉBÉCOIS SE (RE)LÈVE ET FONCE SUR TOUT CE QUI BOUGE DANS LE SENS INVERSE DE SON IDÉAL, DE SES DROITS ET DE SES LIBERTÉS ET DE SON INVIOLABLE IDENTITÉ DONT AUCUN PACHA DU BIEN-ETRE BOURGEOIS, NI MAGNAT DU POUVOIR, NI GOUJAT DES FINANCES NE POURRA ABUSER, SANS ENCOURIR LES RISQUES DE LA FATALITÉ. LA FIERTÉ D’UN PEUPLE NE PEUT AVOIR POUR MOTEUR QUE CELUI DE L’INDÉFECTIBLE CONFIANCE EN SOI. LA FIERTÉ D’UN PEUPLE NE PEUT AVOIR D’EGALE QUE SON INFATIGUABLE DÉTERMINATION, FACE À SON IDÉAL. QUAND LE QUÉBEC SERA ENFIN LIBRE, C’EST-A-DIRE LIBÉRÉ DE SES DAMNÉS COMPLEXES DE PERSÉCUTION ET DE SES MAUDITS COMPLEXES D’INFÉRIORITÉ, RIEN ALORS NE VIENDRA À BOUT DE L’ARMATURE, DE LA CABRURE, DE LA MUSCULATURE, DE LA CARRURE, DE LA STATURE ET DE L’ALLURE DES FIERS QUÉBÉCOIS PARTICULIÈREMENT DISTINCTS, LE JOUR OÙ PIQUÉS AU VIF, ILS DÉCIDERONT DE SORTIR DU PETIT CONFORT DE LEURS TIMIDITÉS, DES ABRIS DE LEURS PEURS, DES ASILES DE LEUERS REPLIEMENTS, DES GITES DE LEURS RETRAITS ET DES HOSPICES DE LEURS RETRAITES.
Cessons de réagir. AGISSONS INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT. MARCHONS ET PÉTITIONNONS. Entre autres actions, il faut activer et multiplier le formulaire de pétition, exigeant une COMMISSION D’ENQUÊTE PUBLIQUE ET DONT L’INDÉPENDANCE SOIT HERMÉTIQUE. Un simple clique sur : http://files.newswire.ca/766/petition.pdf ! À DÉFAUT D’AGIR, IL FAUDRA SE LA FERMER.
Gerry Pagé
Ville de Québec
P.S. Ça commence à sentir le MADOFF ! Tout simplement, il s’agit de se rappeler certaines «mouvances» et certaines «émergences» occidentales dont la progression fait rage, en Amérique. Qui a pu oublier: «Arrêté jeudi dernier à New York (11 décembre 2008), Bernard Madoff, 70 ans, a reconnu être impliqué dans UNE GIGANTESQUE FRAUDE PYRAMIDALE, CONSISTANT À PROMETTRE DES RETOURS SUR INVESTISSEMENTS ILLUSOIRES». Selon lui, les pertes pourraient atteindre jusqu’à 50 MILLIARDS de dollars. Le fondateur de Madoff Investment Securities a été libéré contre le versement d’une caution de 10 millions de dollars. UNE FARCE ! Par ailleurs, il ne faudrait jamais oublier, COMMENT ONT SURVÉCU ET OÙ SONT PASSÉS LES PLURI MILLIARDAIRES DU GÉANTISSIME TOUR DE PASSE-PASSE, NOMMÉ «RECONSTRUCTION DE L’IRAK», dont Dick Cheney fut, est et demeurera le plus tordu des échiquéens états-uniens …