Dans La Presse du 15 juin, voici comment se terminait la lettre d'une lectrice remerciant la bonne Samaritaine qui lui avait rapporté son sac à dos perdu lors d'une balade à vélo: "N'est-ce pas une belle histoire, en ces temps de menteurs, de tricheurs, de fraudeurs, de voleurs, que de rencontrer des gens qui nous permettent d'espérer?"
Ouch. À qui ou à quoi pensait-elle? Qui sait? Mais disons que depuis le scandale des commandites, les réponses possibles sont nombreuses. Et de par le monde, les pratiques malhonnêtes d'une kyrielle de profiteurs révélées par la crise économique ajouteraient à la brochette d'exemples. Mais voilà, le problème est que ces pratiques ont été rendues possibles par des gouvernements qui ont trop souvent laissé faire. Et là, on touche à un gros bobo: cette tendance des gouvernements, depuis la fin des années 80, à se DÉLESTER d'une partie des pouvoirs que leurs citoyens leur confèrent pourtant à chaque élection! L'État n'est plus ce qu'il était.
Ce délestage en est aussi un de responsabilités. On le voit lorsque les élus pelletent des dossiers trop "délicats" dans la cour de juges non élus. Dans les partenariats public-privé. Ou dans cette propension à tasser la fonction publique dans le processus d'octroi de contrats. La Ville de Montréal, devenue l'exemple le plus troublant de cette pratique, demande à des firmes privées de choisir d'autres firmes privées pour des contrats publics lucratifs! Ce faisant, la Ville délègue à des non-élus très "intéressés" la distribution de fonds publics. D'où le parfum de possibles conflits d'intérêt.
Le délestage est dans cette remise constante par l'Assemblée nationale de l'adoption d'un code d'éthique. Comment se fait-il que le Québec soit un des derniers bastions au pays où un premier ministre peut changer les règles d'éthique comme il change de chemise? Bienvenue au Québec: terre de l'éthique à géométrie variable!
Le délestage, vous le voyez aussi à la période de questions. À Québec et à Ottawa. Atmosphère de cour d'école, refus systématique de répondre et syndrome chronique du "en face, ils ont fait pire que nous!". À Québec, les députés de l'opposition sont également soumis à un lexique particulièrement fourni en termes "non parlementaires". Peuvent pas dire "girouette", "tromper", "tricher", "mentir", "cacher", etc. Même pas lorsque c'est vrai. Et étayé. En confondant décorum et débat, ce lexique limite la liberté d'expression. Surtout, il infantilise les élus face à un président de l'Assemblée réduit trop souvent à jouer au préfet de discipline et au censeur.
BONJOUR LA POLICE!
Le délestage est dans le refus d'enquêter de manière publique lorsque ce serait nécessaire. L'excuse? S'il y a quelque chose d'illégal, la police s'en occupera! Comme si dorénavant, il fallait faire le 911 plutôt que d'aller voter! Ça me rappelle un certain Jean Chrétien. Dans le scandale des commandites, il disait non à toute enquête publique. S'il y avait quelque chose de croche, disait-il, il fallait "appeler la police" pour que des juges jettent les bandits "en prison"! "Bonjour la police? C'est le premier ministre du Canada. Pourriez-vous faire mon boulot à ma place? Merci. C'est gentil de votre part."
Même chose pour Jean Charest. La Caisse de dépôt perd 40 milliards de dollars, dont dix par mauvaise gestion? Pas d'enquête publique. Certains fonds d'investissement "régionaux" sont dirigés par des amis du régime et ont investi plus d'argent à l'extérieur des régions? Pas d'enquête. Québec s'apprête à mettre 42 milliards en infrastructures pendant qu'apparaissent des liens entre l'industrie de la construction et le crime organisé? Un vieux travers qui se réveille. Pas d'enquête.
Même le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, se cache derrière le bouclier de la police: "(…) il y a des enquêtes policières, la meilleure façon d'entraver leur travail serait justement de donner une commission d'enquête publique" (*)! Wow. Fallait y penser. Mais attachez vos ceintures pour le reste de son raisonnement. Ce n'est pas vrai que le gouvernement ne fait rien, dit-il, parce que quand les policiers enquêtent, "ils sont des agents de l'État. C'est parce que l'État travaille pour débarrasser la société de gens qui voudraient agir illégalement"! Bref, l'État fait son travail parce que la police fait le sien. Comme si l'un empêchait l'autre. Ou que leur travail était de même nature! Serait-ce là une définition involontairement ironique de l'expression "État policier"?
Dans une autre belle imitation de Chrétien, voici ce que Raymond Bachand, ministre responsable de Montréal, disait de ce qui s'y passe: "(…) je pense que quand il y a des allégations de corruption, il faut appeler la police, il faut qu'elle enquête. Et j'espère que, si les allégations sont exactes, ils vont arrêter les bandits"! Il ne manquait qu'un petit "que voulez-vous", bien senti…
La police serait donc la dernière justification en date de l'inaction des élus.
Face au délestage et à un certain recul des mours politiques, le PQ s'est donné un nouveau slogan: "franchise et intégrité". Louise Harel, candidate à la mairie de Montréal, en fait aussi son cheval de bataille. Ce n'est pas un hasard.
Mais il faudra plus que des slogans. Les citoyens exigeront des preuves. Concrètes. Et à l'avance.
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(*) On rapporte qu'aujourd'hui, le ministre Dupuis n'aurait pas dit non à une enquête publique…. mais seulement lorsque la police aura terminé les siennes!
Mme Legault, votre article me rappèle un livre écrit par un journaliste du Canada anglais intitulé : The Silent Coup. On y décrit de quelle façon nos politiciens, fédéraux surtout, ont abdiqué leurs responsabilité pour laisser place aux hommes d’affaire qui le désiraient ardemment.
Lors de la réunion du groupe des 20, à la suite de la crise qui nous affecte, ces politiciens avaient là l’occasion rèvée de reprendre le haut du pavé de remettre à leur place de subordonnés ces hommes d’affaires inconscients et indifférents aux maux qu’ils avaient causés. Mais non, M. Obama en tête, ces politiciens, en ont rajouté une couche et ont laissé les rennes du pouvoir entre les mains de ces criminels notoires, sous prétexte qu’ils étaient les mieux placés pour faire repartir la machine. Quelle trahison, encore une fois.
Comme le disait si bien un intervenant à Radio-Canada cette semaine, nos politiciens sont des chefs de partis, pas des Hommes d’Etats. Nous sommes rendus là. Bien bas.
Au Canada, au Québec surtout, les politiciens n’aiment pas confronter les grands criminels à cols blancs, surtout quand ils sont amis du parti…
Au Canada, la corruption se porte bien parce que la population dans son ensemble laisse faire. Nous nous croyons impuissants à enrayer ce fléau. Nous sommes velléitaires. Voilà notre mal. Des grenouilles plongées dans l’eau tiède et qui lentement se réchauffe, et on ne fait rien. Les salauds en profitent.
Sans excuser les errements des Harper, Charest, Tremblay et tutti quanti, votre dernier paragraphe est également très éloquent puisque depuis plus de 40 ans les «indépendantistes-souverainistes-associationnistes ou whatever advienne que pourra!» sont effectivement passés maîtres dans l’art de manier les slogans en essayant de nous faire prendre des vessies pour des lanternes!
Etant incapables de convaincre rationnellement la majorité des Québécois, toutes allégeances confondues, du bien-fondé de leur fluctuante option en ayant le courage de poser une question claire et précise, on s’imagine innocemment qu’en tentant de faire avaler leur sirop à petites doses, le goût sera moins amer… Heureusement, ne sont dupes que ceux qui veulent bien l’être qui s’imaginent qu’un gouvernement péquiste serait actuellement plus en mesure de «sauver» le Québec en plein marasme économique en «provoquant des crises» à répétition dixit le «grand penseur» Parizeau et son ex-attachée de presse l’ineffable Pauline!
«Voter ou faire le 911», dites-vous? Dans la situation actuelle que ce soit à Ottawa, à Québec ou à Montréal, les lignes sont engorgées face aux solutions obsolètes et récurrentes du siècle dernier qu’on nous propose inlassablement sans tenir compte d’un monde en constante évolution!
«When the facts change, I change my mind. What do you do yourself?»,
questionnait justement le grand économiste John Maynard Keynes.
Au Québec toutefois, on tourne en rond ou on fonce dans le mur avec nos convictions inébranlables du temps passé en croyant y trouver LA réponse aux problèmes du temps présent!
Merci Madame Legault! Encore un bon coup de gueule.
Je crois que tout le problème du pouvoir exécutif et d’enquête de la justice, ici au Québec et ailleurs dans le monde, se trouve diminué dans les trop nombreuses situations de monopole, collusion, nominations discrétionnaires, népotismes, etc. Plus de 40% des profits de la planète sont entre les mains d’environ 350 très riches familles, on parle des nouvelles féodalités. Dans ce contexte, il est difficile de rendre imputables les amis du système, au risque de se voir dénigrer, neutraliser ou destituer par ceux qu’on voudrait dénoncer et qui nous ont ouvert la voie du pouvoir.
À Toronto, il y a plus de 10 ans, on avait mentionné que 1500 conseils d’administration étaient sous le contrôle de 300 personnes. Le copinage est monnaie courante partout, et si on veut garder ses copains, il faut garder les coudées franches : d’un côté le peuple, de l’autre l’élite.
Cet article de Josée Legault sur la déresponsabilisation des gouvernements peut se traduire à travers une dimension philosophique de rappel de la civilisation libérale. Ses dirigeants conçoivent que la société n’existe pas que seulement la somme du travail partiel de chacun des individus suscite les conditions de la production des richesses et de la prospérité générale. Cette formulation trouve son expression légendaire dans celle de la -main invisible-, sorte de célébration de la libre initiative qui permet tout en toute fluidité par l’effet de la stimulation de ses propres intérêts et par l’absence d’autorités coercitives qui trouverait son milieu naturel dans l’appareil de l’État.
Après lecture de cette définition comment ne pas y trouver l’idéologie et la pratique de tout le gouvernement Charest. Tout le délestage du gouvernement libéral est contenu dans n’importe quel catéchisme du libéralisme économique. Mais les choses dans la réalité ne sont pas si simples, l’école publique a augmenté les fonctions de l’État dès le 19ème siècle en Europe parce que la civilisation industrielle n’est pas compatible avec l’ignorance et l’analphabétisme. Une civilisation qui produit de la valeur matérielle, scientifique et mathématique sur le plan financier a besoin d’organiser le savoir et le type de compétences nécessaires dans cette société pour qu’elle fonctionne. Ainsi donc en considérant ce seul exemple, il n’est pas vrai que la main invisible peut organiser seule les nations ou les sociétés. Et ce sans trop mentionner toute la contestation sociale qui émerge toujours contre les politiques laxistes de pilotage automatique qui empêche l’empire libéral du délestage et de la corruption de triompher durablement.
Privatiser par exemple la santé publique moyennement et plus tard beaucoup plus ne pourra qu’engendrer que de plus grandes tensions dans la vie publique et déréguler ainsi la main invisible tout en réduisant la consommation de masse qui nourrit l’économie. Augmenter la criminalité par excès de néo libéralisme comme aux É.U c’est construire des prisons, c’est engager des centaines de gardiens ce n’est pas enrichir l’économie c’est alourdir de façon stérile et destructrice les fonctions de l’État.
En alimentant autant que possible une politique 911, le gouvernement libéral de Charest court à son usure et à sa perte parce que justement l’alignement des astres avec l’élection d’un gouvernement plus responsable socialement aux É.U n’est pas propice pour l’avenir d’une telle gouvernance.
Ce billet me donne le vertige tant il met en lumière l’appauvrissement moral ou éthique de l’État québécois par ceux qui le dirigent actuellement. Et on pourrait multiplier les exemples à l’infini sans même avoir à parler du gouvernement fédéral. Tout le monde voit ce laisser-faire désolant. Les gens se détournent de la politique et les dirigeants actuels se battent pour gagner leur double pari; rendre aux gros capitalistes ce dont l’État les a dépouiller depuis le début du capitalisme et faire en sorte de décourager tout le monde qui ne pense pas comme eux de faire de la politique. Les gens en attente à l’ADQ ne feront pas mieux. Heureusement il reste encore des individus qui font de la politique pour le mieux-être de leurs concitoyens au lieu de penser à accentuer le confort de leurs petits namis qui, à leur tour, récompenseront leurs loyaux valets au moment opportun.
Y a-t-il moyen de revenir au gros bon sens? On dirait que nous sommes engagés dans une glissade sans fin et sans retour possible.
La démocratie est à l’agonie. La milliardocratie est en train de s’implanter partout. Mais on laisse faire parce que la politique c’est redevenu sale. Je songe à démissionner et à commencer à m’intéresser davantage au jardinage, à la mécanique et au paranormal en attendant que Monsieur Net fonde un parti propre, propre, propre. En ce moment même John James Charest débite ses âneries encore une fois dans ma TV, dans une autre pièce. Malheureusement je l’entends d’ici. Qu’est-ce que je fais? Je termine ce texte ou bedon je passe au salon en attrapant un marteau au passage pour le lancer de toutes mes forces dans ma TV, en visant bien les babines de John James?
@ Paolo Mitriou
Allez vous faire soigner, je vous en supplie…
Votre fixation sur Jean charest est tellement symptomatique, vous êtes sur le bord du précipice, je le sens…
Bonne St-Jean quand même.
Tant et aussi longtemps que les citoyens seront majoritairement plus soucieux de savoir comment se portent leur REER, de regarder Star Académie et de savoir si le Canadien fait les séries, que de s’occuper de politique, les politiciens auront le beau jeu d’agir comme ils le veulent, de servir les intérêts de la bourgeoisie et de frauder le peuple avec l’argent public.
Il est temps que l’action citoyenne redevienne la norme, que les citoyens s’engagent, prennent la parole, descendent dans la rue et revendiquent des changements. Il est temps que le collectivisme, l’association et la sociabilité reprennent leurs lettres de noblesse au détriment de l’individualisme actuel.
Et en passant m. Bertrand, m. Mitriou a parfaitement raison. John Charest constitue un des pires premiers ministres de l’histoire du Québec et il appert évident que ses actions et ses inactions visent à défendre des intérêts particuliers et fédéralistes.
@ Michel Bertrand
Mon ironie ne passe pas la rampe aujourd’hui. Pensez-vous sérieusement que je vais briser ma télé et un marteau pour Jean Charest. Je suis infiniment plus « zen » que ça. Je ne suis pas journaliste et je crois bien avoir le droit de mettre un peu de style dans mon écriture. Ça m’aide à rester « zen ». En pétant les plombs dans mes commentaires je n’ai pas à les péter dans la réalité.
Vous n’aimez pas ce que j’écris? Ne me lisez pas. C’est facile. Mon nom est écrit en gros caractères rouges au-dessus de tous mes commentaires.
Bonne St-Jean à vous aussi. Et bonne Saint-Jean à John James qui aura 51 ans le jour même. St-Jean Charest priez pour nous…
51 ans c’est un bel âge pour prendre sa retraite ou pour devenir le prochain chef du Parti Conservateur du Canada. Il faut partager ce qu’on a de meilleur avec nos bons amis canadiens. Et puis John James Charest en premier ministre du Canada ce serait plus naturel qu’en premier ministre du Québec puisque le bonhomme est d’abord canadien.
Wow! Déjà une réponse!
Monsieur Mitriou, je voulais vous dire que je vous comprend… Moi, quand je vois Pauline Marois à la télévision, je voudrais aussi garrocher mon marteau dans l’écran.
Mais je retiens… Pour le moment. Car je n’ai pas fini de payer ma télé…
Mais je lève un doigt: (Mon majeur) Vous me suggérez de ne pas vous lire. Si je suis en désaccord avec votre opinion, eh bien, comme vous la publiez, cela me donne le droit de rétorquer…
Vous exposez vos opinions dans un blogue, vous devez alors accepter qu’on ne soit pas d’accord avec vous et qu’on vous le dise.
Vous êtes un névrosé mon pauvre, prenez un peu de recul, ça vous fera du bien.
Bonne St-Jean encore quand même,
@ Martin Lavalée
Vous dites que Jean Charest est le pire premier ministre que le Québec a connu, je rejette cette affirmation.
Je pense qu’on a rien vu encore. Attendez le retour du PQ et de l’indépendance du Québec.
Vous ne faites que régurgiter une opinion de Go-gauche totalement détachée de la réalité.
Bonne St-Jean,
Vous pourrez vociférer comme vous voudrez, je vais aller me coucher car j’ai mieux à faire. Je vous ne répondrai plus. (Enfin pas ce soir)
Bonne St-Jean…
@ Michel Bertrand
Je ne vous ai pas ordonné de ne pas me lire. Ce n’était qu’une simple suggestion. Vous pouvez me lire si ça vous chante. Par contre, comme vous semblez avoir l’insulte facile et le majeur bien exercé, il n’est pas dit que moi je continuerai à vous lire et à vous répondre. Moi aussi j’ai mieux à faire. Surtout qu’en trois courts commentaires, avec le vocabulaire que vous utilisez, j’ai déjà un peu saisi le genre de bonhomme que vous êtes. En plein le type avec lequel je n’ai vraiment pas le goût de discuter.
Ce n’est pas nécessaire de me répondre car je ne vous lirai pas. J’accepte volontiers les opinions contraires aux miennes. Je vis très bien avec cela mais j’aime moins les doigts d’honneur et les insultes gratuites. Ceux qui utilisent ces procédés ont rarement quelque chose de bien intelligent à dire.
Je vous souhaite tout de même une bonne FÊTE NATIONALE DES QUÉBÉCOIS. Et de grâce, vous pouvez baisser votre majeur. On ne se parle pas de cette façon ici habituellement.
Vous avez bien raison M.Mitriou, on a rien à foutre des commentaires insignifiants et vulgaires de M.Bertrand.
Ce n’est pas avec ce genre d’interventions qu’on fera avancer les choses!
Pauvre Monsieur Bertrand!
M. Bertrand,
mon propos ne se veut pas une descente de John Charest afin de défendre mes positions souverainistes, même si je persiste à penser qu’il est un des pires Premier ministre de l’histoire du Québec. Je déplore notamment son inaction devant l’anglicisation croissante et évidente de la région métropolitaine. Je crois qu’un Québécois francophone peut être fédéraliste mais être aussi attaché à l’épanouissement de sa culture et de sa langue. Or, pour des considérations électoralistes ou alors pour défendre des intérêts canadiens anglos-saxons allez savoir, son gouvernement ne bouge pas et laisse les choses s’aggraver.
Ceci dit, je suis d’accord avec vous que les péquistes, actuellement, ne sont pas mieux. Même si je suis souverainiste, je suis capable d’être critique envers les gens qui défendent mon option.
Toutefois, je m’aperçois que des deux côtés, il y a des gens qui sont carriéristes, qui sont là pour défendre et promouvoir des intérêts particuliers plutôt que de défendre et promouvoir le bien public. Ce que je disais était donc que ces politiciens carriéristes ont le beau jeu d’agir comme ils veulent car les citoyens ne s’occupent plus de politique, ne se mobilisent plus et ne revendiquent plus rien. Là était mon propos!! Mais il est toutefois important de mentionner qu’il reste toujours quelques personnes qui font de la politique qui sont là pour les bonnes raisons, même s’ils sont minoritaires parmi les politiciens.
Ce qui importe ici n’est pas de s’engueuler entre fédéralistes et souverainistes mais de s’apercevoir que peu importe nos allégeances, nous nous faisons duper par des ripoux carriéristes et qu’il est de notre devoir de s’engager et de revendiquer nos droits de regard sur les choses publiques. Après tout, démocratie en grec ne signifie-t-il pas le pouvoir au peuple?? Or, en ce moment, le pouvoir semble davantage entre les mains de ces carriéristes, qui gèrent et font les lois pour les intérêts de la pègre et des grosses familles riches.
Marx l’avait dit, les politiciens forment un petit comité chargé de gérer les intérêts de la bourgeoisie et de faire les lois en fonction de ses intérêts.
Les politiciens, au début du capitalisme, devaient être indépendants des intérêts de la bourgeoisie afin d’éviter les excès du capitalisme. Ainsi, les politiciens devaient s’assurer des intérêts de la bourgeoisie, faire les lois en leur faveur uniquement, mais ne pas être impliqués dans ces intérêts afin qu’il n’y ait pas d’excès et que le peuple ne se soulève.
Or, en ce moment et avec le projet de loi sur l’éthique que veut faire passer Charest, on voit que cette loi du capitalisme n’est pas respectée et que les politiciens ont désormais des intérêts dans les entreprises privées, donc dans les entreprises bourgeoises, ce qui est suceptible d’engendrer des excès, comme on les voit depuis quelques semaines tant au niveau fédéral, provincial que municipal. Des contrats à une cie dont un des ministres est actionnaire, des lois qui favorisent le privé en santé et Couillard qui démissionne pour aller travailler dans le privé, etc… Tous des cas qui démontrent qu’intérêts bourgeois ne sont plus indépendants de la politique, mais y sont fondus.
Il est à noter que c’est aussi le cas en Grande-Bretagne, qui a aussi été au prise avec des conflits d’intérêts récemment, la France, etc…On assiste donc à des dérives du capitalisme alors que les intérêts bourgeois ne sont plus indépendants de la politique mais y sont combinés.
Je parcours cette page et que vois je ! Encore une attaque et un insulte envers un intervenant. Que l’individu en question s’en prenne à Pauline Marois chef de l’opposition officielle c’est son droit légitime à une parole questionnant les actes des politiciens mais traiter un citoyen qui ne partage pas nos opinions de -névrosé- cela s’appelle le recours à l’injure. Je me retiens à mon tour d’offenser ce type d’individus mais je ne vois pas ou cela mène. Ce qui me fascine comme d’autres l’ont déjà remarqué est de constater à quel point les partisans libéraux ou fédéralistes se révèlent incapables d’argumenter et remplacent régulièrement leurs arguments inexistants par la litanie des injures.
Pathétique!
Cela fait depuis longtemps que le vocabulaire de la psychiatrie sert de boîte à outils pour les injures. Depuis que le mouvement de l’anti- psychiatrie ait laissé sa trace on connaît les limites de la plus faillible des sciences dans un monde à ce point marqué par ses pulsions humaines qu’on se demande bien comment trouver la frontière entre raison et déraison. C’est pourquoi pour revenir au sujet, la démocratie est faillible parce qu’elle se détermine comme incompatible avec l’égoïsme atavique de l’humanité.
@ Monsieur Bouchard
Que vous refusiez de recourir aux insultes, voire même aux injures, est un comportement qui vous honore.
Mais la généralisation que vous faites concernant les « partisans libéraux ou fédéralistes » est néanmoins assez malvenue, il me semble.
Parce que ce n’est pas l’allégeance politique qui est à blâmer lorsqu’il se produit des dérapages. Il y a fort probablement tout autant de souverainistes grossiers qu’il y en a du côté des fédéralistes.
(Cela dit sans présumer de l’intention derrière ce qui vous a choqué.)
Monsieur Perrier, de mémoire dans Voir, je ne me souviens pas d’avoir lu des messages grossiers de la part de souverainistes. Ailleurs oui mais pas ici.
La vulgarité peut prendre aussi une forme raffinée ne l’oublions pas comme cet honneur hier procuré aux frères Desmarais par Jean Charest ce qu’on appelle singulièrement dans le jargon un renvoi d’ascenseur. Célébrer des seigneurs de la finance ou de la souffrance qui ont peu investis au Québec c’est une pure absurdité sans parler de ces liens incestueux entre le gouvernement et l’économie qui plus que jamais se manifestent au grand jour. Tout cela ce n’est pas pour redonner confiance à la politique. François Legault, Raymond Bachand, Jean Charest, François Bonnardel s’imaginent t’ils que la promiscuité entre politique et économie renforce les capacités de l’État au maintien d’un idéal démocratique?
Bonjour Mme Legault,
Moi je voudrais bien revenir au propos fondamental de votre topo : l’absence de prise de responsabilité de nos élus ministériels non seulement en temps de crise mais aussi dans la gestion courante de notre patrimoine national.
On aurait le droit d’espérer que nos élus et notre gouvernement répondent aux besoins et problèmes multiples de notre nation au début d’une ère qui s’annonce cahoteuse pour le moins.
Le gouvernement de JJ est en place depuis 6 ans : dans l’opposition, lorsque rapatrié d’Ottawa comme un nouveau messie, il ne s’est pas gêné pour critiquer le gouvernement d’alors, qui malhabilement ou non, avait du mettre de l’ordre dans les finances publiques, Standard & Poors oblige.
Mais lui, qu’a-t-il ACCOMPLI depuis qu’il est au pouvoir??? NENNI, ZIP, NADA. Notre nation se meurt et il a l’audace de nous faire croire qu’ayant les mains sur le volant tout ira pour le mieux; en fait, tout va pour le pire!
Il avait toutes les solutions : on règle les urgences…(son héros Couillard a été débauché par le privé en santé), son nouveau sauveur, Bolduc ne vaut pas plus…L’éducation, pas de problème : on fait venir des immigrants à la tonne pour travailler à la place de ces « cons » de québécois qui décrochent à l’école. Savez-vous comment coûte un immigrant aux québécois : des milliers de $ qui seraient mieux utilisés à éduquer nos jeunes. En plus que l’immigration est AMORALE : quel droit avons-nous de déflorer et dépouiller les pays pauvres de leurs élites.
Les conflits d’intérêt chez les élus, amenez-en! Whissel par exemple.
Parlons de la langue de chez nous ICITE : on veut que nous parlions anglais : laissez-moi vous dire que l’anglais parlé à Mlt est pitoyable à l’image du français. Le français est en voie de disparition, on donne des cours d’anglais. On pourrait peut-être enseigner le français en premier non! Même les profs enseignant ne savent pas le parler encore moins l’écrire…désastreux et désolant.
John James et son parti ne travaillent pour notre nation : ils sont à la solde du néo-libéralisme qui a remplacé de nom seulement le libéralisme sauvage d’Adam Smith.
On l’a bien constaté dans l’épisode de la CDP et dans les fameux PPP (pour amis partisans)
John James gouverne par demi-vérité et souvent mensonge : tout problème est relégué à des comités qui finalement n’ont pas de comptes à rendre : il est en train d’installer le TOTALITARISME TECHNOCRATIQUE.
Le pari libéral qui a une valeureuse histoire au Québec devrait avoir honte de l’avoir comme PM : car il a prostitué tous ceux avec qui il est en contact, mais donnons-lui crédit, il a Parisella dans son coin et il est maître de la manipulation de l’opinion publique, spécialement en ces temps difficiles pour les québécois qui ne savent plus à quel saint Jean se vouer le 24 juin!!!!
Ouais, j’ai entendu JJ faire son bilan et le n’ai pas fini avec lui, n’en déplaise aux Messieurs Bertrand et Gingras qui ne font que nous ra boudiner les propos insipides de leur icône, dit le Grand Bâtisseur!!!
Lâchez-pas M.Mitriou….Bye
Harper, Ignatieff, Duceppe, Layton… De gros porcs que l’on nourrit avec de la moulée de marque « Votes » et qui ensuitent se roulent dans la boue à longueur de journée.
Vous comprendrez qu’avec cette image en tête, il m’est très difficile d’être enthousiaste face à l’idée d’avoir à subir de nouvelles élections fédérales à automne.
Quelqu’un peut-il me donner l’adresse du site internet pour me désabonner du gouvernement?
M. Dallaire!
Je ne sais pas quel mouche vous a piqué. Je ne suis pas un partisant de J. J. Charest. Je lui ai reconnu le courage d’avoir affirmé, à l’Assemblé nationale, qu’un arbre de Noël c’était un arbre de Noël, point final. J’ai rendu à César ce qui appartient à César. M. Ignatieff a été incapable d’en faire autant sur le même sujet. je me plais à le rappeler.
M. Charest est une catastrophe ambulante, une honte pour le PLQ qui a accepté qu’on lui trouve un chef Conservateur. Dans l’Histoire sainte, on raconte que Joseph a été vendu par ses frères. Le PLQ semble se chauffer du même bois, celui de la trahison.
J’ose croire que vous m’avez confondu avec un autre intervenant. Si je me trompe, j’apprécierais que vous me mettiez le nez dans mon caca. Je ne suis pas un fan de M. Charest, ne l’ai jamais été, ne prévois pas l’être dans un avenir prévisible.
A bon entendeur…
@ Monsieur Gingras
Vous avez mille fois raisons d’être outré!
J’avais moi-même été pas mal étonné, un peu plus tôt, de voir qu’on vous associait à des opinions que je sais pertinemment ne pas être les vôtres.
À l’évidence, puisque tout le monde ne peut, comme Lucky Luke, être capable de tirer plus vite que son ombre sans rater sa cible, il y a ici certains risques de faire partie des « dommages collatéraux »…
J’en sais quelque chose, et cela même si j’ai l’habitude de me déplacer avec un drapeau blanc bien en vue. (Sans oublier que le terrain s’avère souvent miné…)
Monsieur Gingras,
toutes mes excuses; la personne à laquelle je faisais référence est monsieur Samuel , son commentaire suivant le vôtre.
Sans rancune j’espère.
Ce qui fâche Monsieur Bertrand c’est évidemment que le PM actuel Mister John Charest est le champion toute catégorie concernant le délestage depuis la naissance d’un gouvernement au Québec. .
Ne regardons que les nombreuses commissions inutiles créé par notre délesteur national en chef . De l’argent jeté par les fenêtres simplement pour se défaire de SA responsabilité de Premier Ministre !
Mais je comprend la frustration de Monsieur Bertrand et tout les autres groupies libéral du PLQ ! Ils n’ont plus aucun argument valable pour défendre ce gouvernement de la honte alors il ne leurs reste que l’insulte pour soulager leurs comportements névrotique .
En fait ce délestage volontaire de Patapouf Premier ( excusé moi Msieur Bertrand ! ) n’est que l’aboutissement d’une grande amitié envers son parrain le Roi du privé…. Papy Desmarais !
Est-ce cela la réingénérie de l’État ou en d’autres mots comment fourrer la classe moyenne et les moins nantis .
Le pire PM du Québec ? You bet !
A la prochaine campagne électorale provincial les adversaires du PLQ auront tellement d’exemples de mauvaise gestion de ce gouvernement que la population n’en croira pas ses yeux et ses oreilles !
À trop souvent brandir votre majeur M. Bertrand vous risquez l’entorse, m’est avis que vous devriez être plus prudent; on voudrait quand même pas qu’une crispation indue au doigt vous tienne trop loin de ce blog ou pire vous empêche d’apporter votre pleine contribution à notre belle société…
Ce qui est comique dans tous ces commentaires, c’est de se rendre compte du nombre de personnages qui n’arrivent pas à comprendre à que point, le travail de Ce M. Charest fait partie d’un vaste plan de déstabilisation de l’état Québécois. Cela me semble si évident et à la plupart des intervenants que je ne peux que croire à une tentative de détruire un si éloquent article de Mme Legault sur la situation. Elle a raison et je l’appuie fortement.
Il semble que les québécois sont de plus en plus nombreux à saisir les intentions qui se cachent derrière les agissements douteux du premier ministre Charest. Ils sont de plus en plus nombreux à comprendre que Jean Charest ne sert pas les intérêts des québécois mais plutôt les intérêts d’un petit groupe de petits namis, groupe tellement restreint qu’on pourrait les nommer en quelques lignes. Certains ne sont même pas québécois. De plus Jean Charest ne se gêne même plus pour les décorer sans trop qu’on sache de quelle façon ils ont contribué à l’avancement du Québec. Ils ont certes contribué à faire élire et réélire Jean Charest et donc à donner une nouvelle orientation à l’État québécois mais cette orientation n’est pas nécessairement la bonne, ni celle souhaitée par la vaste majorité des québécois.
Il faudrait s’assurer que ceux qui voient de plus en plus clair dans le jeu de Jean Charest ne se contentent pas de s’exprimer sur ce seul blogue. Inutile par ailleurs de chercher à vous exprimer sur les divers blogues de La Presse. Chaque allusion à l’amitié intéressée entre Jean Charest et les nouveaux décorés douteux ne sera probablement pas publiée.
En passant, je ne m’étonne plus de la vulgarité ou même de la grossièreté de certains ardents défenseurs de l’empereur Patapouf. Plus l’empereur s’enlise plus ses disciples exaltés s’enlisent dans les insultes et les gestes disgracieux. Ça me rassure. Ça sent la panique, le désarroi, la fin de l’argumentation intelligible et le début de la fin d’un règne qu’il faudra vite oublier.
Joyeuse St-Jean à tous! Levez les deux index et les deux majeurs pour appeler les victoires prochaines mais de grâce ne baisser jamais les index seuls.
@ Claude
Salut!
Vous avez raison. Le savoir-vivre n’est pas l’apanage d’un groupe plus que celui de l’autre. Pour ce qui est de l’aveuglement, volontaire ou pas, je ne dirais cependant pas la même chose. Je précise aux esprits un peu moins fins qu’il s’agit encore ici d’une pointe d’ironie.
@ M. Dallaire
Excuses acceptées. Faute pardonnée. Allez en paix.
Amen :-)
Sans rancunes. Surtout que j’ai joué la meilleur partie de golf de ma vie. La 14e de ma carrière, et la deuxième cette année. J’ai eu 102. C’est un net progrès sur ma précédente où j’ai facilement réussi 121.
Il n’est pas nécessaire de répondre.
Je vais de ce pas passer au sujet suivant, aussi navrant soit-il.
Ciao!
Merci de votre soutien, M. Perrier. Dans l’adversité, on est jamais trop. :-)
Bonne St-Jean.
@ André Dallaire
Je vous défie, cher monsieur, de citer une seule partie de mon texte où je mentionne être en faveur de Jean Charest! Avant de tirer, comme plusieurs autres, sur tout ceux qui osent un tant soit peu s’écarter de la «doctrine sacrée», vous devriez, à tout le moins, prendre une grande respiration et tenter de lire correctement ce que j’ai écrit.
Le Québec, contrairement à ce que vous semblez croire n’est pas essentielement divisé entre «bons» souverainistes et «méchants fédéralistes»!
N’y-at-il pas lieu parfois de réfléchir parfois sur ces «inébranlables convictions» qui depuis plus de 40 ans nous ont mené dans un cul-de sac stérile où nous en sommes encore à diviser le peuple québécois entre «bons et méchants» comme le mentionne justement ci-haut M. Perrier!
Aussi invraisemblable, puisse-t-il être à vous et à certains de vos pareils,
on peut être fier Québécois sans nécessairement vouloir le précipiter tête première sans réflexion préalable dans une aventure sans queue ni tête d’où il sortira encore plus amoché qu’actuellement nonobstant tous les griefs que l’on puisse reprocher à l’actuel gouvernement!
Madame Legault dans son texte parle effectivement du nouveau slogan péquiste «franchise et intégrité»! Harper, Tremblay et Charest ne sont pas des modèles à ce sujet, parfaitement d’accord! Cela étant, tout individu, doté d’un sens critique et non complètement aveuglé par une partisanerie bornée et obtue, est également en droit de se questionner sur la démarche proposée par le P.Q. qui, ne sachant plus quoi inventer pour soutirer un «oui» par la peau des dents à tout prix et ce peu importe la question, en serait rendu à vouloir «provoquer des crises» pour «sauver» le Québec, faute d’arguments convaicants! C’est dans ce Québec dont la grande majorité des Québécois désirent vivre? Ne vous en déplaise infiniment, je ne crois pas!
Personnellement, j’ai voté «oui» en 1980 et 1995 et n’ai jamais voté libéral de ma vie autant à Québec qu’à Ottawa! Je ne suis pas adéquiste, ni Q.S., ni Vert non plus! Mais, chose certaine et en toute logique, je ne crois pas à la viabilité d’un «pays» dont plus de 65% des habitants ne veulent pas, faute de politiciens qui n’ont jamais eu le véritable courage de leurs convictions en expliquant en toute franchise aux Québécois les tenants et aboutissants de leur option toujours aussi vague et confuse après près d’un demi-siècle (!) et surtout en ayant le cran de poser, une fois pour toutes, aux Québécois la seule et unique véritable question: «ETES VOUS, OUI OU NON, EN FAVEUR DE L’INDEPENDANCE DU QUEBEC?» Question apparemment trop simple et risquée pour leurs carrières et leurs partis soi- disant «indépendantistes» en paroles et sur papier et préférant maintenir ce Québec qu’ils «aiment tant» dans un état d’incertitude politique, économique et sociale perpétuelle!
A bon entendeur, salut!
@Pierre Samuel
Pauvre vous !
Vous ne votez pas Libéral , ni PQ , ni QS ni Adéquiste et ni Vert ?
Mais pourquoi vous obstinez sur un blogue à sujet politique si la politique ne vous intéresse pas ?
C’est drôle vous ne votez pas pour Charest mais vous parlez de la même façon . Avez- vous écouté entièrment le discours de Parizeau quand il a mentionné que parfois les crises peuvent servir les intérêts d’une cause ou vous ne faites que répéter ce seul passage de son discours de façon démagogique , comme Patapouf Charest . Le discours de Parizeau était beaucoup plus un appel aux élites de la souveraineté de se rapprocher de la masse que de faire des crises pour faire avancer la cause. Mais cette tactique de sortir une phrase de son contexte pour faire du millage n’est rien de nouveau dans le camp des fédéralistes .
Allons Monsieur Samuel , je comprend qu’en ce moment s’afficher comme Libéral est assez difficile compte tenu de la performance médiocre de ce gouvernement de la honte mais faudra bien faire avec , Patapouf n’est pas prêt de s’ éclipser et ses tartes non plus .
Entendu cet après-midi sur les ondes de LCN . Jean Cournoyer , ancien ministre du Travail sous Robert