Beaucoup de vent, d'amalgames outranciers, d'inculture crasse et de procès d'intention ont fusé cette semaine sur la tenue à Québec du Moulin à paroles.
Soit sous prétexte que le manifeste du FLQ y sera lu parmi 140 autres textes. Soit parce que l'événement ne serait qu'un "gros party d'indépendantistes"!
D'où l'erreur des organisateurs d'avoir invité des politiciens à y lire un texte. Je dis "erreur" parce que la force du Moulin était justement d'être une initiative de la société civile, d'artistes et de citoyens, visant à commémorer la bataille des plaines d'Abraham de manière audacieuse en parlant en fait de la survie de ce peuple depuis 250 ans. Un geste puissant de réappropriation historique. Surtout après le fiasco de la Commission des champs de bataille nationaux, qui cherchait plutôt à banaliser 1759 avec son approche récréotouristique où l'on s'attendait presque à voir des t-shirts du genre "Wolfe & Montcalm: best friends for ever!"…
Mais ouvrir le Moulin aux politiciens a fait entrer le loup partisan et chicanier dans la bergerie de la société civile. Le maire de Québec et les gouvernements Charest et Harper ont donc refusé de prendre part à un "show d'indépendantistes". Même s'ils avaient été invités. Mais nous n'en sommes pas à une bêtise près…
CES "GENS-LÀ"…
Toutefois, en y repensant, cette "erreur" a peut-être été un mal pour un bien. Primo: parce que les accusations voulant que le Moulin fasse l'"apologie de la violence et du terrorisme" étaient d'une indécence telle qu'elles lui ont fait une publicité sans prix! Les gens s'y rendront pour le Moulin lui-même, mais aussi, leur simple présence enverra paître toutes ces vierges offensées professionnelles dont l'indignation, de toute façon, penche toujours du même bord.
Secundo: parce que les citoyens ont pu observer chez ces mêmes vierges offensées une attitude troublante envers ces plus ou moins 40 % de Québécois disant appuyer la souveraineté. Et donc, dont le seul péché est d'avoir une option autre que celle des dites vierges offensées.
Ainsi, le maire Régis Labeaume s'est tout à coup senti "mal à l'aise" à l'idée d'être vu en public avec autant de gens de la même "famille" politique, soit des souverainistes. Pourtant, il n'a jamais exprimé de malaise lors du 400e alors qu'il était flanqué de l'autre "famille" – celle de la gouverneure générale et des gouvernements Charest et Harper. Au contraire! Il était radieux comme une femme enceinte!
Et que dire du ministre Sam Hamad? Il a répété sur toutes les tribunes que "son" gouvernement devait se "dissocier" de ce "rassemblement d'indépendantistes"? Ou, pour citer sa formulation préférée: "on veut pas [sic] s'associer à ces gens-là". Ces gens-là? Ça ne vous rappelle pas la manière dont nos notables parlaient à une certaine époque du pauvre peuple? Ces "gens-là", madame, ne sont pas comme nous…
C'est bien là que le bât blesse. Dès qu'on gratte le vernis de cette fausse controverse digne d'un gros village, on trouve quelque chose de pas très joli. Comme une mode déplaisante qui s'installe dans l'air du temps face à ceux qu'on décrit souvent comme "ouvertement" souverainistes. Comme si de l'être tenait d'une activité hors norme ou cachée. Une étiquette qui, contrairement à celle de "fédéraliste" – laquelle n'a même pas besoin d'être nommée tellement elle est dans la norme -, dit que cette personne n'est pas tout à fait comme tout le monde. Qu'elle serait plus "teintée" que les autres politiquement. Et qu'en sa présence, qui sait? On pourrait y être associé… Heureusement que la maladie n'est pas contagieuse. Ces "gens-là", madame…
Ce qui n'est pas encore de l'"intolérance" en soi. Encore que ça dépend du milieu dont on parle. Bien sûr, cette attitude n'est pas comparable, par exemple, à celle d'un Duplessis face aux communistes. C'est plutôt comme un agacement, une impatience, un brin d'exaspération face à une option qui, malgré qu'elle soit affublée elle-même d'un leadership de plus en plus fatigué, n'a pas encore eu la bonne idée de disparaître.
Puis, il y a ce vieux travers qui revient. Celui de prêter un côté potentiellement "violent" à des souverainistes. Oh, pas tous, bien sûr.
Seulement aux supposés "radicaux", sur lesquels on braque néanmoins les projecteurs et dont on se sert comme prétexte pour discréditer toute activité où ils pourraient se trouver. Les nouveaux pestiférés du village. Comme un Patrick Bourgeois, entre autres. À écouter Sam Hamad, on croirait que l'homme est bon à faire enfermer à Gantanamo. Faut dire que même le PQ l'a excommunié et ce, même s'il ne l'a jamais fait pour Claude Morin, pourtant un ancien informateur notoire de la GRC. Mais des goûts, paraît-il, il ne faut point discuter.
Cette association avec la "violence", on l'a aussi entendue avant l'"Autre Saint-Jean", où l'on attendait de la "casse" parce que deux groupes anglos y jouaient. Ou pendant le débat sur la reconstitution de la bataille des Plaines. Heureusement, de moins en moins de gens mordent à ce genre d'insinuations. À force d'exagérer…
Mais il y a aussi dans tout ça un autre phénomène. Bien plus simple celui-là. Celui d'une classe politique chez qui le respect pour les adversaires cède de plus en plus le pas à une certaine dureté. Un reflet, si vous voulez, de ce qu'on observe dans la société at large…
Ici comme ailleurs. La courtoisie est une espèce en voie d'extinction. Et pas seulement en politique.
Et bien, ce sont que les « fédéreux » qui exagèrent. Ce sont les seuls « ouvertement souverainistes » qui sont des « pestiférés ».
Sans vouloir excuser les excès verbaux de M. Hamad, l’organisateur de l’évènement , qui a pour chanson thème « libérez-nous des libéraux » , ne pouvait quand-même pas s’attendre à un acceuil chaleureux de ceux dont il veut se libérer. On croirait que toute cette « gammique » fut monté justement pour provoquer les réactions anti-souverainistes tant recherchées pour nourrir leur propre cause en panne sèche .
Mme Legault sombre légèrement ici dans le légendaire complexe de persécution dont souffrent de nombreux souverainistes. Pas très joli la réaction des extrémistes fédéralistes- oui je suis d’accord avec vous, mais pas moins joli que la provocation d’extrèmes souverainistes pronant la violence pour empêcher la reconstitution de la bataille des Plaines et invitant un felquiste notoire à lire le manifeste du FLQ.
Encore une fois, l’immaturité politique du Québec est exposée dans ses deux versions , fédéraliste et souverainiste. Triste que nous ne pouvons même pas s’entendre sur notre propre histoire.
Quel beau gachis que tout ça!
Si nous prenions du recul, pouvez vous imaginer les deux événements réunis?
La reconstitution des batailles, la première des plaines et la seconde de St-Foy normalement prévus cet été pour démontrer ce que nous étions à cette époque, ce peuple Français en Amérique.
La seconde le moulin à paroles pour démontrer ce que nous sommes devenu depuis, cette Nation du Québec.
Évidamment sans ingérence politiques pour les deux comme vous dites Mme. Legault des actions civiles.
Pour qu’il reste quelque chose de positif à tout ça ne pourrions nous pas retrouver une partie de notre patrimoine pour mettre un baume à toute cette polémique?
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
Soldat Sanspareil
2ième bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
Je vous laisse sur ces paroles du Chevalier de Lévis:
Citation du chevalier de Lévis
En espérant que ces paroles du Chevalier de Lévis ne tombe dans l’oubli , je souhaite que ceux-ci résonnent de nouveau sur les plaines. Qui sera le porte voie?
Citation du chevalier de Lévis lors de la bataille de Ste-Foy 1760..
La seconde bataille des plaines d’Abraham !
Chevalier de Lévis
« Nos espoirs sont élevés. Notre foi dans les gens est grande. Notre courage est fort. Et nos rêves pour ce magnifique pays ne mourront jamais. »
excusez ma coquille: Triste que nous ne pouvons même pas nous entendre sur notre propre histoire.
Aie, Lépine, cite-moi la phrase qui selon toi prône la violence.
@ Monsieur Jean.
Bien respectueusement, votre opinion est la bienvenue. Mais je vous note seulement le fait que ce n’est pas nécessaire de joindre votre lien qui publicise votre cause à chaque fois.
Merci.
David Lépine – raz-le-bol ( depuis le temps que je vous lis malgré tout… )
Vous me faites pitié ! Plus assimilé et conquit que vous, ne peuvent être que vos semblables… et de pauvres incultes – des hybrides de QUÉBÉCOIS vendus au canadéa anglo-dévastateurs-conquérants et voulant le rester… Ne voyez que l’état du français à Montréal – si vous en êtes capable objecivement…
De la mauvaise foi-foie-fois……… c’est ce qui vous habite…DE LA PEUR, c’est aussi ce qui vous habite… Peur d’ÊTRE QUÉBÉCOIS…
Incroyable tout de même!!!
À la lecture de certains commentaires, on croit rêver!
ARGUMENTUM AD NAUSEAM
On nous sert, en effet, ad nauseam, encore et toujours la même sauce. Et on l’étire, et on l’étire, et on l’allonge afin de bien diluer les grumeaux et les mottons… Si bien, qu’elle ne goûte plus rien. Bien qu’au départ on l’eut dédaignée, mais bon, certains son plus tenaces que d’autres à en étaler partout.
De nos chers détracteurs, certains sont plus coriaces et subtils que d’autres. Ils useront d’un vocabulaire et de concepts ont ne peut plus racoleurs. De surcroît, ils alimentent la controverse, tel qu’entamée par les Libéraux au Québec par la bouche de M. Hamad, en affirmant des choses sans pour autant les illustrer ou les expliquer. Et la chose la plus farfelue se produit quand on leur apporte arguments et illustrations de faits historiques: ces détracteurs nous regardent de haut, sous-entendant que nos idées, notre compréhension et l’interprétation que l’on fait des choses est simpliste. Vous les coincés dans un coin? Ils fuient dans des caricatures déformant votre image, n’ayant point d’arguments. Mais vous savez, quand on ne veut rien comprendre… et quand on sait que l’autre a raison…
CONSTAT
Assez étrangement, ces mêmes détracteurs n’argumentent que très rarement avec des faits historiques ou des analyses. Non, que de la rhétorique démagogique MAIS léchée et suave. En effet, seul point positif: vocabulaire, grammaire et syntaxe sans faille! À rendre jaloux, je vous jure! Quelles plumes!
Tous sans exception, pour s’exprimer sur l’idée de la lecture du manifeste du FLQ, nos détracteurs nous servent un vocable du genre: pages « sombres, souillée et venimeuse » ou « nous présenter ce torchon complètement débile et dogmatique », « passage malsain de notre histoire », mentionnant également que les artistes du « Moulin de la terreur » font preuve d’une « grande insensibilité à l’égard d’une population ayant été largement traumatisée », « retourner le couteau dans une plaie collective toujours pas complètement cicatrisée », « un gros recul pour notre société » et « une absence navrante de considération à son égard ». Il y a aussi celle-là: « C’est comme lire un manifeste des talibans à Ground Zero à New York. » Les détracteurs prônent plutôt pour « une décence élémentaire » ainsi « que le respect d’une population ayant été sévèrement choquée à l’époque. » Je sais, je sais, je me répète! Tout comme les néolibéralistes (franco ou anglo) ne cessent de le faire ad nauseam marchant ainsi sur leur jupon ! Oh, et ils ont tous dit, plus ou moins ceci: « Tout pour faire avancer votre cause (souverainistes) ! » Plus ça change, plus c’est pareil. Alors ce traumatisme, s’il en ait un, ne sera pas le premier.
LEUR ÉCHEC, NOTRE VICTOIRE
Je le mentionnais déjà sur ce blog: les opposants-détracteurs-de-droite ont réellement peur de perdre ce qu’ils contrôlent depuis trop longtemps. Chargé de sens pour une population en mal de dignité, le manifeste du FLQ a simplement mis en éveil un peuple qui en avait ras-le-bol de l’ordre établit des « big boss patroneux et leurs valets ». Ces derniers vont tout faire pour que rien ne change. Mais les vents semblent tourner chers amis et frères habitant et aimant les terres du Québec. Sentez-vous cette brise de solidarité? Par nos convictions profondes, nous sommes encore sur le point de leur montrer de quel bois on se chauffe! Nous, Québécois de toutes origines, aimant le Québec, voulons ré-entendre notre Histoire. Toute notre Histoire! Attachez ben vos tuques!
Résumons l’histoire à une partie de Hockey.
Le puck c,est la naration de notre histoire.
Les fédraux controle le puck lors du 400 e. Ils réussissent à faire passé l’Habitationde Champlain pour ma cabane au Canada. Un à zéro.
Ils semble encore contrôler le puck pour le 250 e de la Conquête avec la reconstitution de la Bataille des plaines. Sans que l’opposition ne leur offre de résistance. Survient un joueur corricace: Patrick Bourgeois et le RRQ. Il joue du coude et « paie le prix » selon l’expression conscré par les chroniqueurs de sports. Il arrache le puck (la narration de notre histoire). Il le repasse à un collectif citoyen qui prend le contrôle de la narration et score le but: 1 à 1.
L’opposition se réveil et se rallie (Mme Marois et M Drainville).
Le milieu culturel, qui dormait depuis une génération, se réveil et découvre le vrai visage du pouvoir. Le reste est à suivre….
L’étoile du match: Patrick Bourgeois, celui que le PQ avait renier parce qu il trouvait son jeu trop robuste dans les coins de patinoire. C’est pourtant lui qui a sauvé la partie !
Je suis né à Saint-Henri , vous savez le trou noir en bas de la montagne. Mon père était ouvrier dans une manufacture ou le patron était bien sûr anglophone. Faute de ressource financière ma mère s’est trouvée un emploi comme serveuse dans un restaurant du centre-ville ou le patron, un grec, était aussi anglophone. Le patron parlait anglais avec ses employés même s’il était parfaitement capable de parler le français et très bien en plus.
A l’époque Il y avait bien sûr quelques ‘ french canadians ‘ qui étaient bien nantis financièrement. Ils étaient pour la plupart très fier d’appartenir à la classe supérieure et ils s’entendaient comme larrons en foire avec l’établishement anglo-saxon de l’époque. La culture anglo-saxonne prédominait et nos petits bourgeois gloussaient de bonheur, eux et le clergé bien entendu.
Soudain arriva des méchants, des bums, des jeunes qui en avaient assez de ce régime colonial, qui en avaient assez de ce rôle de citoyens de deuxième classe dans notre PROPRE territoire. Ils posèrent un geste extrême et enleva deux individus, un diplomate britannique et un ministre du gouvernement Bourassa de l’époque. Ces jeunes voulaient changer des choses très importantes et urgentes, des choses essentielles à notre survie en tant que peuple francophone dans ce Canada anglais. Des choses que les gouvernements en place se foutaient royalement trop occupé à pratiquer le baise-main entre-eux . Malheureusement le ministre enlevé par la cellule Chenier connu une fin dramatique.
A l’époque je me souviens très bien que NOUS les plus jeunes qui vivions dans les quartiers défavorisés de Montréal étions MAJORITAIREMENT sympathiques à la cause que le FLQ défendait. Ces gens disaient pour une fois ce que la majorité silencieuse pensait depuis fort longtemps.
La fin fut dramatique mais inconsciemment il y’ avait quelques chose de nouveau dans la perception de la majorité silencieuse et francophone. Trudeau avait agi en petit fasciste en emprisonnant des centaines d’innocents et cela laissa des traces dans la population. Étrangement quelques années plus tard le PQ emporta une victoire surprise et le Québec changea son image de looser pour celui d’un peuple déterminé a ne plus se laisser marcher sur les pieds !
Faut pas oublier que nos french canadians d’aujourd’hui qui déchirent leurs chemises concernant la lecture du manifeste sont de la même lignée que ceux et celles qui applaudissaient quand Colborne fit pendre 12 patriotes sans un procès digne de ce nom !
Les membres du FLQ ont posés des gestes extrême et ils ont payés pour, mais cette page de notre histoire doit restée à tout jamais dans notre mémoire collective.
1980
J’étais à l’UQAM… en ART… Qui je vois un jour ? Paul Rose…. entouré de beaucoup de personnes.. des disciples, évidemment…. Impressionnée… Il devait être en prison selon moi… Mais non, il était libre, maître des lieux… Je me suis posée alors la question :: Comment se fait-il qu’il soit libre et à l’université, ici ? Ma réponse m’est revenue plus tard………………………
Il était de la GRC…. c’est tout ce que j’ai à dire….
Rien à craindre des Rose, les fédés…. Ils étaient avec la GRC comme Sansom qui s’est fait sauter une main (GRC) comme toutes les poubelles bombées (GRC) relevez vos casques de militaires, les fédés… NOUS AVONS TOUS ÉTÉ FLOUÉS, FRAUDÉS, MÉPRISÉS et par qui ? Par TRUDEAU dont le fils veut continuer le mépris et la BATAILLE…
Dupé…………….. On s’est fait avoir, comme Lanctôt (éditeur) et ce Seigneur ( déchu ) que j’ai eu « l’honneur » ou le « déshonneur » – à cause de ses dernières affiliations – de connaître…….. est le disparu Pierre Valllières qui tenait salon au « défunt » St-Sulpice rue St-Denis… ( où on ne retrouve plus rien à vivre et à voir… Un club de dope et c’est tout… )
Bof ! les temps changent… que de la m…. et c’est tout. Y compris certains gars du FLQ – les Rose en particulier …comprenez-vous ?
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Salut Érick Plante ! bon dimanche !
Ayant été abondamment cité, en ce qui me concerne, tout au long de cette « fausse controverse » des derniers jours (si copieusement remplie de dialogues de sourds), j’ai pensé apporter en guise de possible point d’orgue deux citations d’auteurs connus et respectés, pour varier un peu…
« Ce qui probablement fausse tout dans la vie, c’est qu’on est convaincu qu’on dit la vérité parce qu’on dit ce qu’on pense. »
Sacha Guitry (1885-1957)
« Une idée forte communique un peu de sa force au contradicteur. »
Marcel Proust (1871-1922)
Un peu sibyllin, vous me direz, mais c’est à dessein. Chacun y trouvera ainsi ce qu’il cherche…
Bof ! les citations…………………….
Salut Claude ! Tu arrives en retard et rassure-toi, l’univers ne tourne pas autour de ton nombril…. moins stressant n’est-ce pas ?
Bises du jeudi at 00:00 ; )
Voici un proverbe intéressant, que j’ai lu ce matin. Il pourrait être utile aux Palestiniens et aux Québécois du genre francophone qui lisent VOIR ou non :
Quand on est au milieu du fleuve, on n’injurie pas le crocodile.
» Triste que nous ne pouvons même pas nous entendre sur notre propre histoire. » (M. Lépine)
Comment peut-il en être autrement ?! La Question nationale n’a pas fini de questionner. Pour certains, le Canada d’aujourd’hui est descendant du Canada de la Nouvelle-France au 400e fêté en 2008. Pour d’autres, le Québec en est le descendant. Cette vision dichotomique conditionne tout le regard qu’on porte sur une histoire et ses épisodes.
Personnellement, je ne juge pas triste une saine confrontation d’idées. Dans le cas de notre éternelle et fatigante Question nationale, elle est encore stimulante à plus d’un égard. Elle se fait globalement dans une attitude de respect, les quelques taloches sur papier ou dans un blogue étant de loin préférables à celles qu’on se donne sur la yeule !
Effectivement, nous manquons de courtoisie. Et de perspective. Et de patience. Le combat, nous l’avons largement gagné sur le plan individuel. Veut, veut pas, un jour ou l’autre, ça va se manifester sur le plan collectif.
Nous sommes libres de faire ce que nous voulons. Ce qui nous manque c’est l’imagination pour trouver que faire de cette liberté. Nous pourrions faire n’importe quoi d’autre, mais nous répétons les mêmes schémas désuets. Ce n’est pas la faute du système, ni des élites, ni des médias.
C’est la faute à chacun de nous qui n’a pas le courage d’aller au bout de sa propre folie, de suivre ses intuitions coûte que coûte.
Mais aujourd’hui beaucoup de jeunes vivent leur vie sans trop se préoccuper de la politique et je pense que c’est une bonne chose, parce qu’un jour ou l’autre, la politique finit toujours par s’aligner sur ce que la population a décidé de vivre.
Nous, les plus vieux, devrions leur montrer le bon exemple en ayant confiance que l’avenir sera meilleur et en ayant plus de respect les uns pour les autres, quelles que soient nos opinions respectives sur la meilleure manière d’améliorer la situation.
» C’est la faute à chacun de nous qui n’a pas le courage d’aller au bout de sa propre folie, de suivre ses intuitions coûte que coûte. » (M. Grenier)
Non. C’est la faute de personne … ou bien la faute à Hubert Aquin, cet amoureux fou d’un peuple qui est allé jusqu’au bout, c’est à dire en se suicidant un 15 mars 1977 peu de temps après l’élection du Parti Québécois. Mieux comprendre son « courage » (entre guillemets car il y a non-sens à valoriser le suicide) pourrait être suffisant à une certaine cause. En attendant, nous valoriserons encore un Canada fort et uni.
» Nous, les plus vieux, devrions leur montrer le bon exemple en ayant confiance que l’avenir sera meilleur et en ayant plus de respect les uns pour les autres, quelles que soient nos opinions respectives sur la meilleure manière d’améliorer la situation. » (M. Grenier)
L’avenir est radieux car le Temps joue désormais en notre faveur quoi qu’en disent certains prophètes de malheur dont les paroles ne sont pas à rejeter complètement par ailleurs. Que les plus vieux d’entre nous le comprennent et le fassent comprendre à ceux qui font dans la méfiance intérieure ou extérieure. Il n’y a vraiment aucune raison qu’une collectivité francophone d’Amérique du Nord ne disparaisse dans un avenir plus ou moins rapproché quand les probabilités que cela advienne étaient beaucoup plus élevées en 1840 et 1960. Certaines paroles de peur entendues lors d’une récente « crise identitaire » étaient parfois de trop.
« Le règne de la peur multiforme est terminé » disait un Refus Global en 1948
« Ici comme ailleurs. La courtoisie est une espèce en voie d’extinction. Et pas seulement en politique. »
Ben oui, après quarante années de bitchage stérile, la courtoisie va être la première victime. On se rapproche des coups, ça augure mal.
@ Marie-Andrée Gauthier,
Je me sens vexé de ne pas avoir été inclus dans votre bombardement au napalm rase-moquette anti-fédéraliste, alors je m’y invite: Votre souhait de voir l’opposition muselée et chassée est réciproque, ne soyez pas surprise…
Jamais un événement n’aura si bien porté son nom. Avouez que le Moulin à paroles, il fait parler…
Pour ma part, ce que je trouve fascinant avec ledit Moulin, c’est de voir les uns comme les autres s’offusquer de ce que l’autre fait ou non. Plus intéressant est de voir comment les uns comme les autres essaient d’être plus purs que leurs vis-à-vis. Comme je l’explique sur mon blogue, c’est à partir de ce moment-là que tout devient paroles paroles paroles.
http://g-m-l.blogspot.com/2009/09/moulin-paroles-paroles-paroles_06.html
Guy-Michel Lanthier, ing.
Conférencier et consultant en leadership
» Il était de la GRC…. c’est tout ce que j’ai à dire…. »
Merci Mme Gauthier. Je partage aussi ce doute, car pour moi ce ne peut être qu’un doute, faute de preuves ou de témoignages concordants. Mais le doute subsiste et expliquerait certaines choses.
Je demeure convaincu que le fédéral était derrière le FLQ, en catimini.
Comme vous dites, on nous a manipulés. Nous avons été abusés.
Merci de votre soutient. :-)
Les felquistes étaient de la GRC ????
Franchement !
Il y’a en masse de théories du complot sans en ajouter ! Non ?
Monsieur Asselin, je n’ai jamais écrit rien de tel… Relisez-moi ! Il n’en étaient pas tous mais tous on été atteints…
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Un texte fort intéressant à lire : ( notez que ce n’est pas la source de mes informations mais… )
FLQ, GRC et terrorisme d’état
http://www.canadalibre.ca/references/flq-grc/
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Bonne lecture et bonne soirée !
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Salutations Monsieur Gingras ; )
Je relis ce texte rétrospectivement le 11 septembre prochain (!!!) et quelle tempête d’ ‘ostinations’ par médias interposés que cet archétype du ‘Renaissance Man’ (entendu dans le sens américain du terme, l’homme d’esprit universel, çi-devant nommé Sam Hamad), par ses paroles sages, réfléchies et sensées, a déchaîné.
Ce triste sbire libâral provincial fédâralisse ne semble pas avoir le talent de ses ambitions, et il doit manquer gravement de recrues de qualité dans la cohorte de back-benchers libârals a Québec pour lui laisser des responsabilités aussi hautes que celles du Travail et de la Capitale provinciale, lui qui a a peine l’envergure pour occuper le poste du Tourisme ou du Revenu, et même encore…
Sam Hamad deviendra tout de même une note infrapaginale de l’histoire prochaine du Québec, si du moins il parvenait a s’y trouver une place autrement que par ses déclarations incompétentes a l’emporte-pièce dans un savoureux franglais dont lui seul connaît la signification et en maîtrise la musique.
***
Franchement, je lis les commentaires des amiEs d’en façe et ils et elles ne sont manifestement (c’est le cas de le dire!) pas contentEs du tout de s’être fait enfirouâper par la bande a Loco Locass.
Reprendre possession pour vingt-quatre heures d’un territoire que ce gouveurn’ment fédâral (comme se bousculent les syllabes des mots français dans la bouche de S Harper) s’est approprié sans approbation au dépens de la souveraineté provinciale dans le but d’édifier la gloriole ‘national’ sur des moments patriotiques relève tant du génie que j’y aurais crié si je n’avais pas été si transi d’admiration devant ce geste si simple que de remplir un formulaire et en faire une demande formelle a l’État occupant !
La fourberie de Wolfe et sa campagne d’intoxication médiatique -oui, oui ! ses tracts de propagande pro-royale de l’été 1759, rédigé de sa main dans un excellent français et distribués dans la populace affamée et inquiète (voir en ce sens les chroniques dans un journal concurrent de Éric Bédard, historien)- seront vengés par ce geste simple de lire des textes fondant l’identité canadienne-française et québécoise.
C’est la rançon de la gloriole guerrière de ne pas avoir su gagner les coeurs et les esprits, en somme d’avoir vaincu sans convaincre.
Nous vaincrons (éventuellement ! ;-)) ).
Tant qu’à dénoncer, dénonçons! On accuse les organisateurs d’être pro-FLQ. Moi, je les accuse d’encourager l’assimilation des canadiens-français et des québécois. Quel est mon argument? Si les Libéraux peuvent affirmer sans rire (de nous) que de présenter le manifeste du FLQ est une incitation à la violence, alors pourquoi n’aurais-je pas le droit d’affirmer que les organisateurs sont des partisans de Lord Durham parce qu’ils liront son rapport? Pourquoi ces Libéraux n’ont-ils pas dénoncé la lecture du rapport Durham sur le fait que « les Canadiens-français sont un peuple sans histoire et sans culture, il faut donc les assimiler »? Seraient-ils d’accord avec lui?.
Un texte de Mordecai Richler sera lu. Si ma mémoire est bonne, cet écrivain montréalais n’avait aucune sympathie souverainiste, bien au contraire. Les organisateurs auraient-ils dû censurer ce texte?
Désolé, tout n’a pas été rose dans notre histoire, tout comme pour celle des autres pays. Il faut se rappeler notre passé afin d’en éviter les erreurs.
@ Francois Caron.
Voici comment on a repris le contrôle de la « puck » (la narration de notre histoire) des mains des fédéraux; et, qui fut le joueur du match:
http://www.vigile.net/Moulin-a-paroles-Et-l-etoile-du
Ce qui ne va pas sans une réaction de la radio poubelle; ce qui nous donne une occasion de revenir sur le rôle qu’à pu jouer André Arthur auprès du caporal Lortie: Dress to kill, l’oreille collée sur la radio poubelle.
http://www.vigile.net/Dress-to-kill-l-oreille-collee-sur
JCPomerleau
En regardant le spéciale de Tout le monde en parlait sur Duplessis, je me suis aperçu que l’histoire est faite de choix, on ne peut pas se souvenir de tout. lI y en a qui vont retenir du moulin à paroles qu’on a voulu en faire un événement non partisan même si Mme Haentjens a raconté au journal Le Soleil qu’elle s’est fait aider par le vice-président du Conseil de la souveraineté, Pierre Beaumier, dans l’organisation de l’événement. Moi je vais retenir que pour le député péquiste Bernard Drainville, ne pas se présenter ou ne pas pas subventionner est une forme de censure. Et moi qui croyait que censurer voulait dire interdire.
Toute cette polémique a fait oublié une partie importante de notre passé, voici un projet de recherche qui passera sous silence et pourtant c’est notre histoire notre patrimoine l’histoire de notre Nation.
Pour en Savoir plus consulter ces liens internet:
Le Projet Montcalm
http://www.sgcf.com/projetmontcalm.pdf
http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/232091.mp3
Soldat Sanspareil
2ième bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
VOX CANAL VOX en direct : canal 9 pour ceux qui ont VIDÉOTRON (t)
POUR LE MOULIN À PAROLES
Merci au Seigneur, PC Péladeau, le fils bien aimé de cet indépendantandiste qu’était Pierre PÉLADEAU, il ne renie pas son père.
D’autant plus que sa « maudite-folle » de Julie S.» sera là…
LES FÉDÉS mettez ça dans votre « amoire »… et « conservez-vous en l’innoncence » Petit sémitaitre de Québec » 1857
**** je n’écoute pas TVA en rien, sauf à dix-sept-heures…. juste pour voir comment les TVA et RC commmentent la nouvelle… comparer…
Vive le web !
‘Capsules d’histoire nationale du Québec’
< < Pas en Russie en 1917 mais à Québec en 1918 >>
Extrait du site < < Mesure et démesure >
1918. « 1er avril : Après cinq jours d’émeutes à Québec contre la conscription, un régiment de Toronto dépêché par Ottawa charge la foule, sabre au clair, et tire à la mitrailleuse : 4 morts et plus de 70 blessés. 4 avril : proclamation de la loi martiale à Québec avec la suppression de toutes les libertés civiles.
1930. Saskatchewan : le premier ministre Anderson bannit le français des écoles.
1939. 1er sept. : la Seconde Guerre mondiale éclate. 3 (sept.) : l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. 10 : le Canada suit. Le premier ministre canadien [Mackenzie King] a promis au Québec d’éviter la conscription [paumier a mis en rouge].
1940. Camillien Houde, maire et député de Montréal, est arrêté pour s’être opposé publiquement à la conscription. Houde est interné sans procès pendant quatre ans. [comm. de paumier : comme ils sont démocratiques les anglais !!! La démocratie incarnée ! Pfffft !]
1942. La presse anglophone, le PC et certains libéraux, réclament la conscription. Pour se libérer de ses engagements envers le Québec, Mackenzie King organise le 27 avril un plébiscite dans tout le Canada. Résultats : le Québec refuse la conscription à 71,32% ; les huit provinces anglophones [note de paumier : Terre-Neuve n’est pas encore dans la confédération] l’acceptent à 80%. 23 juil : le Parlement fédéral l’adopte. Ÿ Fondation du Bloc populaire, opposé à la conscription, avec à sa tête Maxime Raymond et André Laurendeau [note de paumier : mon père en faisait partie ! :)]. »
Source : “Petite histoire du Québec présentée par Yves Beauchemin”, l’écrivain qui s’est lui-même fortement inspiré de la “Chronologie du Québec” de Jean Provencher, Montréal, éditions du Boréal, 1991
Cette publication est apparue un peu avant le référendum de 1995. Notre histoire nationale est si peu enseignée…
Cette capsule fait partie d’une longue série que je vais produire ici pour favoriser notre mémoire collective au moment où des Québécoises et Québécois se demandent encore pourquoi faire l’indépendance du Québec. Comme le dit bien le slogan de la revue Historia, « à la lumière du passé le présent s’éclaire »
Allez découvrir la suite au :
http://paumier.qc.ca/md/ ?cat=29
Merci de nous aider à retraçer notre histoire, bravo pour cet article.
Vive la République Française d’Amérique !
Jeanne du Lys
Voilà, le Moulin à paroles est terminé et zéro controverse. ZÉRO. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil
Je viens d’entendre aux nouvelles que Sam Hamad a dit du Moulin à Paroles que le gouvernement s’en était dissocié parce que c’était un «Party de souverainistes». Oui, et puis après ?
Ils ont beaux être des libéraux, une fois élus au gouvernement, ils sont les représentants de TOUS les québécois, souverainistes ou pas.
Il me semble que le premier ministre et tous ses ministres devraient accorder le même respect aux activités des québécois souverainistes qu’ils en accordent à celles des québécois fédéralistes.
A JiCi Pomerleau:
Merci pour votre propagande non-sollicitée.
En effet nos goons chéris Falardeau, Bourgeois, et pourquoi pas Villeneuve ont fait la job sale que les nationalistes gérantEs d’estrade mous n’ont pas osé faire et ils se sont acharnés a bombarder une pochade inique comme commémoration de la Bataille, et nous ne leur serons JAMAIS assez reconnaîssants pour ce battage médiatique pour ameuter l’opinion publique et torpiller cette kermesse anglo-saxonne.
MAIS, a titre d’information, Vigile.net n’est pas ma première source d’information sur l’InterNet et le demeurera.
Alors peine perdue de me référer a votre site, c’est de mauvais goût en terme d’étiquette ‘net.
A bon entendeur…
A JiCi Pomerleau:
Merci pour votre propagande non-sollicitée.
En effet nos goons chéris Falardeau, Bourgeois, et pourquoi pas Rhéaume ont fait la job sale que les nationalistes gérantEs d’estrade mous n’ont pas osé faire et ils se sont acharnés a bombarder une pochade inique comme commémoration de la Bataille, et nous ne leur serons JAMAIS assez reconnaîssants pour ce battage médiatique pour ameuter l’opinion publique et torpiller cette kermesse anglo-saxonne.
La dignité et la fermeté de B Haentjens n’Est d’autant plus méritoire qu’elle a imposé le respect et calmé le jeu, et faisant ressortir les fédéralisses comme des fieffés ‘losers’.
MAIS, a titre d’information, Vigile.net n’est pas ma première source d’information sur l’InterNet et le demeurera.
Alors peine perdue de me référer a votre site, c’est de mauvais goût en terme d’étiquette ‘net.
A bon entendeur…
Aye, LÉPINE, j’attends toujours.
Ta sors-tu la phrase qui prône la violence?