La course à la direction de l'ADQ est un roman-savon. Dernier épisode: Éric Caire aurait-il ou non laissé croire qu'il avait un baccalauréat en communication alors que ce n'est pas le cas?
Au-delà de la chicane interne, cette histoire en cache une autre. Celle d'un tabou: comment se fait-il qu'on ne trouve rien à redire lorsque des hommes ou des femmes aspirant à diriger un parti et un État ont si peu de formation? Surtout s'ils n'ont pas compensé cette carence par une expérience soutenue et pertinente. Ou qu'il s'il ne s'agit pas au moins d'un autodidacte doté d'une culture étendue?
Que disent ces réactions sur notre attitude par rapport à l'importance que nous accordons réellement à l'éducation? Pourquoi sommes-nous redevenus si peu exigeants? Même envers ceux qui nous dirigent.
BIEN DU CHEMIN PARCOURU
Bien sûr, il y a ce vieux fond persistant d'anti-intellectualisme. Même chez des leaders d'opinion. Est vu comme "élitiste" celui qui souligne l'importance d'une formation solide pour aspirer aux plus hautes fonctions. Personne ne conteste la nécessité pour un plombier d'avoir une formation de plombier. Mais pour un chef de parti ou un premier ministre, un secondaire V et quelques emplois disparates suffiraient? Si oui, c'est confondre le droit pour tout citoyen de voter avec la formation et l'expérience requises pour être chef ou PM. Est-ce là notre manière de "valoriser" l'éducation?
On a aussi tenté de relativiser le cas des "décrocheurs" comme M. Caire sous prétexte qu'on n'est pas tous nés dans la ouate. Primo: M. Caire n'est pas un "décrocheur". Il n'a pas fait d'études supérieures. Ce qui est autre chose. Secundo: le confort n'est pas essentiel aux études. Sinon, c'est qu'on a oublié un des crédos de la Révolution tranquille: l'éducation étant LA clé de l'ascension socio-économique des citoyens et de la société, on doit offrir une éducation publique de qualité à tous, de la maternelle à l'université, indépendamment du niveau d'éducation et de revenus des parents.
Je ne suis pas née dans la ouate. En fait, on tirait le diable par la queue. Et mes parents ne lisaient ni Balzac, ni Milton. Le premier livre à entrer chez nous, je l'ai acheté à 9 ans avec l'argent gagné à servir la messe. Mon cas, typique des années 60, était la règle chez les moins nantis.
Mon goût de la connaissance, je le dois aux écoles publiques de mon quartier ouvrier. Je le dois à la culture de l'effort inculquée par mes professeurs et, donc, à mon propre travail. Personne ne craignait de "traumatiser" un élève avec une mauvaise note. Lorsqu'on échouait, on recommençait. Et on réussissait. On voyait les profs comme des profs, pas comme de gentils accompagnateurs! Les classes étaient séparées en groupes "enrichis", "réguliers" et "allégés". Les élèves plus doués étaient regroupés. L'enseignement et les devoirs étaient conséquents. Qui améliorait ses notes en régulier ou allégé montait de niveau. Nous ne savions pas que nous étions des élèves "défavorisés". On nous enseignait. Même les classiques. Et on apprenait. Avec fierté.
Le Québec a fait de grands progrès en éducation dans les années 60 et 70. Puis la société s'est "complexifiée", surtout à Montréal. Mais ce fut aussi le cas hors Québec. Ici, par contre, on semble encore hésiter à valoriser les études supérieures. Et au secondaire, depuis 20 ans, d'une "réforme" à l'autre, les technocrates réinventent une roue qui roulait pourtant bien. Les dirigeants pondent des plans vaseux contre le "décrochage" et se vantent de vouloir forger une "économie du savoir", mais sans prendre les moyens pour y arriver.
En 2008, une étude réalisée par trois chercheurs sur les écoles publiques de Montréal disait ceci: 53 % des élèves du secteur français obtenaient leur diplôme en 2005 dans les délais normaux, comparativement à 72 % du côté anglais. L'écart entre les secteurs français et anglais, de 16 points en 1995, était passé à 19 points. Les filles avaient deux fois plus de chances de réussir que les garçons. Ceux du privé avaient cinq fois plus de chances d'obtenir leur diplôme que ceux du public. Joli portrait.
Pourtant, le cas de M. Caire, sans le personnaliser, montre que quiconque exige mieux reste taxé d'élitisme. Et que dire du drôle de message qu'il envoyait aux jeunes en disant ceci: "J'ai été dans un modèle pédagogique qui, moi, ne me convenait pas (et) où on me demandait de rester assis pendant des heures et des heures à écouter un professeur parler, ce qui n'est pas, pour moi, une façon d'enseigner et qui a fait que mon intérêt à l'école n'a jamais été fort." Si des cours magistraux ne sont pas un bon modèle, faudra-t-il enseigner avec des jeux vidéo?
Maintenant, comparons nos réactions à ces extraits du discours de Barack Obama à des élèves de Wakefield – un président qui n'a vraiment pas grandi dans la ouate. Le contraste est saisissant. "J'ai parlé de la responsabilité de vos professeurs (…). J'ai parlé de la responsabilité de vos parents (…). J'ai parlé de la responsabilité de votre gouvernement (…). Mais rien de cela n'y fera si vous n'y mettez pas l'effort qu'il faut pour réussir."
"Quel que soit le métier que vous ferez, je vous jure que vous aurez besoin d'études pour le faire. (…) Ce que vous apprenez aujourd'hui déterminera aussi la capacité de ce pays à relever les plus grands défis (…). Vous aurez besoin de la pensée critique que vous acquérez en histoire et en sciences sociales (…). Réussir est difficile. (…) Vous ne verrez pas tout de suite la pertinence dans votre vie de chaque devoir. C'est O.K. Certains des gens qui réussissent le mieux sont ceux qui ont connu des échecs. Personne ne naît en réussissant. Vous devenez meilleurs en travaillant fort."
« L’avocat du diable…»
C’est tout une sujet que vous avancez-là Josée.
Cela me fait remonter au temps où on parlait de la géniocratie…
Lorsque j’avais 14 ou 15 ans… Je me demandais comment il se faisait que les pays n’étaient pas systématiquement dirigés par les plus brillants diplômés de notre société, voire, les plus forts QI, ou pourquoi pas, des génies ! – Évidemment mon opinion a évoluée sur le sujet…
Pour me mettre en scène moi-même, je me suis déjà demandé ce que je ferais si j’étais premier ministre ; j’en avais même fait le sujet d’un blogue sur un site Internet, et je dois dire, que cela ne m’avait pas fait paniquer outre mesure…
Peut-être par naïveté… ou alors, je me disais comme Simone Monet-Chartrand, que certains chefs sont parfois si faibles que je ne pourrais sans doute pas faire «plusse pire»… (mdr)
Au fond, ne pourrait-on pas se dire d’une certaine manière que ce n’est que le nombre de chiffres après le point qui change ?
Tout n’est pas mystères en politique et en administration publique. Et il y a tellement d’urgences et de flagrantes bêtises, qu’il n’est pas interdit de se dire, qu’il n’y aurait sans doute que l’embarras du choix pour améliorer un tant soit peu les choses…
– Ne pensons qu’à « Pharma-Québec» de Québec Solidaire…
– Mais bon dieu… Qu’est-ce que le Québec attend pour produire ses propres médicaments génériques ? ?
Ou encore : Nationaliser l’énergie éolienne ??
Je caresse de grands projets pour le Québec, et dans des domaines où je n’ai pourtant aucunes spécialités…
Je pense à mon projet d’une société d’État d’automobiles électriques d’Hydro-Québec par exemple. Ou encore, à mon combat pour l’augmentation de la prestation minimum à l’aide sociale. Ce style de choses demandent-elles de si grandes connaissances… Ou ne requerraient-elles pas plutôt une grande détermination politique ?
Qui aurait pu prévoir qu’une animatrice et scripte de téléromans comme Lise Payette aurait pu porter un dossier tel que celui de la nationalisation de l’assurance automobile du Québec..?
La politique est un domaine à mon sens très particulier, où toutes formes de qualités à la fois intellectuelles, humaines, stratégiques ou communicationnelles peuvent étonnamment entrer en ligne de compte.
Bien sûr, je ne nierez «jamais» l’importance des études et de la culture personnelle, vous pouvez en être absolument rassurée !
Et quant à moi…
Je crois que dans les circonstances…
C’est plutôt vous qui devriez songer sérieusement à vous présenter…
Et bien évidemment je ne pense pas à l’ADQ…
Merci beaucoup de nous faire réfléchir sur ce sujet dans lequel j’endosse tout de même beaucoup votre position.
Puisque je crois au fond, que je me faisais sans doute beaucoup-là…
L’avocat du diable…
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Christian Montmarquette
Membre et militant de Québec Solidaire
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Peut-on exiger de nos futurs leaders politiques un peu de transparence? Pourquoi Monsieur Caire dit-il avoir obtenu un baccalauréat s’il ne l’a pas complété? Pourquoi ne répond-il pas aux questions posées sur les cours qu’il aurait ou non suivis, aurait ou non réussis? A-t-il quelque chose à nous caché?
Si un éventuel employeur se rend compte que j’ai menti dans mon curriculum vitae, mes chances d’obtenir l’emploi sont nulles. Pourquoi en serait-il différent de quelqu’un qui aspire à devenir Premier Ministre?
Comme je ne suis pas assez à droite selon les critères de Monsieur Caire, il jugera sûrement mes questions tendancieuses!
Avouons qu’Éric Caire est quand même impressionnant pour un jeune qui n’a pas de diplômes! C’est un type brillant.
Ceci étant dit, selon moi, on ne peut tout simplement pas être 1er ministre du Québec sans une formation universitaire.
Qu’il retourne à l’école finir son Bac et il pourra ensuite revenir postuler la job de 1er ministre.
Je lui conseille aussi d’aller s’entretenir avec Boisclair, ce dernier pourrait lui donner quelques bons conseils…
Oui, madame, le mot-clé dans tout ça c’est : «effort».
Il faut faire un effort pour suivre le virage technologique, il faut faire des efforts pour comprendre ce qui se passe dans le monde, il va falloir faire beaucoup d’efforts pour se sortir du Canada.
En ce qui a trait au décrochage scolaire, tout le monde ne décroche pas pour les mêmes raisons.
Pour certaines personnes, le système scolaire est sclérosé et elles préfèrent prendre en main leur propre éducation. Ce sont les autodidactes.
D’autres regardent froidement nos élites et se disent que si c’est ça la vie, alors la meilleure place pour devenir de bons bandits, c’est dans la rue. Ce sont les ratoureux.
Il y a aussi les personnes qui ne croient plus en rien : «No future». À quoi ça sert de se forcer le cul à l’école, tout va sauter d’un moment à l’autre. Ce sont les défaitistes.
Si les autorités voulaient vraiment contrer le décrochage scolaire, à mon avis elles devraient commencer par nous donner le bon exemple en faisant l’effort de bien faire leur travail ce qui nous donnerait à tous le goût de nous surpasser pour rendre la vie meilleure.
Évidement, il revient à chaque personne de faire des efforts, mais c’est déprimant quand t’es en bas de l’échelle de voir tout tes efforts compromis par la bêtise des personnes qui sont en haut de l’échelle.
Sur ce point je suis d’accord avec Mme Legault que nous méritons des gens de meilleure qualité pour nous représenter. À savoir si la qualité est proportionnelle au nombre des diplômes, ça c’est une autre question.
Il y’ a des abrutis instruit !
Il y’ a des analphabètes abrutis !
Il y’ a des analphabètes très intelligent !
Il y’ a des gens instruit très intelligent !
Il y’ a des gens instruit sans jugement !
Il y’ a des analphabètes sans jugement !
Il y’ a des analphabètes avec du jugement !
Il y’a des gens instruit avec du jugement !
Pour un Premier Ministre il serait important qu’il soit instruit, intelligent et ayant du jugement !
Étant autodidacte moi-même je crois sincèrement qu’acquérir savoir et connaissances n’est pas qu’affaire de diplôme… Par exemple et pour parler de quelque chose que je connais bien: je crois que certains métiers liés au domaine des communications; c’est-à-dire animateur, annonceur, agent et ou responsable aux relations publiques sont bien plus affaire de profil et/ou d’aptitudes que de connaissances académiques…
Je crois naturellement qu’il en va autrement des professions liées au droit, au génie et/ou à la santé…
Ainsi à mes yeux, une citoyenne ou un citoyen cultivé et instruit, au cheminement atypique, animé de curiosité intellectuelle et épris du goût de servir ses concitoyens retiendrait mon attention… Ajoutons-y de la vision et nous voilà en voiture me semble-t-il…
Le problème de M. Caire est autre, s’il a réellement prétendu — à quelque fin que ce soit — avoir obtenu un diplôme qu’il n’a pas obtenu… Alors M. Caire est un menteur.
Enfin, ce qui au Québec en 2009 semble manquer c’est surtout le goût tout simple de bien faire son travail… D’y mettre les efforts nécessaires et même parfois de se dépasser, pour soi oui, mais aussi parce que tout le monde en profite… Ou comment, comme l’a si bien écrit Daniel Boucher dans sa chanson « Deviens-tu ce que t’as voulu? » parue en 1999 sur l’album « 10,000 matins « , nous devons y mettre le prix…
En voici un extrait:
Ma moman pensait, mon popa aussi
Que pour être aimable et aimé d’autrui
Pour aimer c’qu’on fait, pour aimer sa vie
Faut faire c’qu’on aime, c’qu’on a envie
Pis l’faire à fond, pis y mettre le prix
Pis être dur parce que c’pour ça qu’tu vis
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Là-dessus, bonne nuit à tous…
Parti moribond recherche chef pour assurer les derniers jours de son existence. Aucune fierté un atout. Aucune expérience requise; la formation vous est offerte sur le tas…
L’ADQ meure à petit feu. Et comme si cela ne suffisait pas, son agonie est on ne peut plus publique. Eric Caire et Christian Lévesque ont, en deux semaines, fini de démolir le peu de crédibilité qu’avait encore la création de Mario Dumont, qui doit être heureux de s’être trouvé un emploi sérieux. Et que dire de Jean-François Plante, qui doit suivre ce feuilleton en regrettant de moins en moins d’avoir vu sa candidature rejetée, vu le tout nouvel intérêt des journalistes pour les candidats à la chefferie…
Caire la semaine dernière: Je suis diplômé de l’université Laval.
Caire cette semaine: J’ai suivi quelques cours à l’université Laval.
Caire la semaine prochaine: J’ai un jour connu quelqu’un qui s’était stationné devant l’université Laval…
Un diplôme universitaire ne se remplace pas. Une solide expérience non plus. Si les têtes de nos politiciens sont en général couvertes de cheveux gris, il y a une bonne raison à cela. Quand on veut devenir une inspiration et un exemple pour les autres, il faut avoir le bagage en conséquence ou une solide dose de talent oratoire, ce qui n’est le cas d’aucun des postulants. Il faut surtout de l’honnêteté, et on est assez loin du compte, actuellement.
Ce qui me frappe le plus, dans tout cela, est l’incroyable naïveté de ces candidats: s’imaginaient-ils vraiment que personne n’allait vérifier?
Quel billet !
Chapeau !
On ne réfléchit plus depuis longtemps à ces choses-là. Effectivement on a depuis longtemps laissé croire que n’importe qui pouvait aspirer à gouverner l’État québécois. Résultat: depuis un bon moment déjà n’importe qui nous gouverne. Et on trouve cela presque normal.
Il ne nous viendrait jamais à l’idée de confier notre plomberie à un fleuriste, notre voiture à une enseignante ou notre cerveau à un charpentier. Pourtant on confie volontiers les rênes de l’État au premier petit avocat médiocre venu, à un politicien sans envergure, sans empathie, sans vision, sans projet, un politicien dont la seule ambition semble être de maintenir l’ordre existant pour ne pas troubler les gros vampires du système. C’est pitoyable. Après on se demande pourquoi on se désintéresse de plus en plus de la chose politique. C’est pourtant simple. Les modèles qui nous gouvernent sont de moins en moins inspirants.
«L’intégrité, une valeur fondamentale en politique »
C’est vraiment intéressant que ces échanges et discussions sur Internet.
Cela nous permet de mettre en commun nos informations, nos connaissances, nos expériences, nos idées et nos opinions.
N’est-ce pas là une des meilleures choses à faire lorsque nous souhaitons véritablement évoluer, étayer nos positions ou les renforcer…
À ce titre, je dois dire qu’à la lecture des commentaires des autres, je désire vivement ajouter ma voix à ceux et celles qui sont beaucoup préoccupés-es «d’intégrité».
Car malgré toutes les connaissances et les diplômes du monde, il semble que dans la gente politique, cette importante et fondamentale qualité fasse malheureusement que bien trop souvent défaut…
À ce sujet , je vous invite à lire cet article au lien ci-dessous de Michel Laliberté chez Cyberpresse.
Christian Montmarquette
Lien vers l’article :
«Le gouvernement Charest, source inépuisable de cynisme» :
http://blogues.cyberpresse.ca/voixdelest/?p=363
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mdr………… comme dirait l’autre
Moi ca me fait suer cette affaire de diplome ! Car on dirait que juste des gens qui ont fait des hautes études et qui ont été au privé qui pourraient accéder au titre de chef ou PM !?
Ca doit etre pour ca que le »PETIT PEUPLE » ne s’ occupe pas trop de politique ET CA ! ca fait l’affaire des crosseurs à cravate qui nous disent de bien gérer les fonds public des citoyens, alors qu’il en est tout le contraire quand la porte du bureau est fermée ! PAS TOUS mais BEAUCOUP d’entre eux, ce sont leurs intérets personnels ou ceux de leurs p’tits amis qui reviennent à la surface sous le PRÉTEXTE pour faire rouler la soit-disant économie ! (capitalisme)
Comprenez que ce n’est pas avec un super diplome d’avocat, de droit, etc… etc… qu’on devient une bonne personne, parce que des fois c’est pire ! car le mot le dit bien »BANDIT À CRAVATE » !! Cé pas parce que tu as 1 tonne de diplomes que tu es un meilleur PM ! Si tu donnes 400 millions de subvention à krugger et que 2-3 ans après tu perds la moitié des emplois de l’industrie, ca servit à quoi ? Augmenter le capitale de la compagnie ? Donner 7, 8, 12, 20 millions de salaire et bonus au président de la compagnie ? Qui est ton TI-N’AMIS ? … OU encore tu refuses de faire des règles d’éthiques et de l’autre coté tu sais TRÈS BIEN que des milliards sont nécessaires dans les infrastructures, que tu DOUBLES le chiffre d’affaire de la compagnie d’alphaste d’un de tes ministres (whissel) toujours en disant que tu es dans les règles d’éthiques mais sans les rendre officielles !!
EXCUSEZ-MOI mais j’appelle pas ca gérer pour le peuple !!!!! Mais plutot pour tes intérets personnels !!!! Moi ce serait DEHORS À COUP PIED DANS CUL ! Traduit en justice, rembourse les extras PIS PAS DE PENSION DE DÉPART !!!!
Mais excusez le CULBEC a 2 justices, 1 pour les pauvres qui travaillent à 5,00h au noir qui doivent payer une amande et rembourser les impots du ET L’AUTRE pour les bandits à cravate et les gouvernants ou gouverneures de l’état (les thibault de ce monde) qui ÉVITENT les accusations grace aux entre-lignes de la loi, qui repartent avec des primes de départ, bonus, et promotions avec grosse publicité pour faire taire le petit peuple qui n’a pas de pouvoir de répliquer, la loi étant ainsi !
Mais bref je ferais plus confiance à Eric Caire qui a moins de diplome mais qui a peut-etre plus de vision et d’humanisme envers les citoyens payeurs de taxeS et des salaires de ces memes politiciens à cravate !
À comparer à G Taillon qui lui de droite droite des employeurs capitalistes que j’ai entendu qui voudrait VENDRE des parts d’hydro Québec !! POUR QUI ?? SES INTÉRETS PERSONNELS OU PTIT AMIS CAPITALISTES COMME RIO-TINTO QUI EUX VONT NOUS LA REVENDRE LE DOUBLE !!!??? …..NON MERCI !
EN AYANT DES LOI MOUMOUNNES NS SOMMES UN DES PAYS D’OU LA POLITIQUE EST TROP CORROMPUE, CÉ SUR CÉ EUX QUI ÉCRIVENT LES LOI !!!!!!!!
UN CODE D’ÉTHIQUE ÉCRIT PAR LE BANDIT LUI-MEME. WOW !!!
@ Sylvain
« Moi ca me fait suer cette affaire de diplome ! Car on dirait que juste des gens qui ont fait des hautes études et qui ont été au privé qui pourraient accéder au titre de chef ou PM !? »
Je ne crois pas que qui que ce soit ait déjà dit qu’il fallait avoir fait de hautes études pour accéder au poste de premier ministre. Le problème ce n’est pas d’avoir ou de ne pas avoir de diplôme universitaire. Le problème c’est plutôt de tenter de faire croire qu’on a un diplôme universitaire alors que ce n’est pas le cas. Ça nous en dit long sur la capacité de mentir et de tricher de la part de celui qui prétend avoir ce qu’il n’a pas.
Pour le reste on devine facilement que le fait d’avoir un diplôme uviversitaire ne rend pas plus intelligent et ne confère pas automatiquement à son détenteur les qualités nécessaires pour exercer le rôle de premier ministre du Québec. Jean Charest en est un exemple éloquent. À l’inverse on peut posséder l’intelligence, les connaissances et les qualités essentielles pour devenir un bon premier ministre sans pour autant posséder un diplôme universitaire.
Le monde est rempli d’imbéciles diplômés et de génies sans diplôme.
Une chose est certaine, le problème n’est pas unique au Québec. Il suffit de nommer Sarah Palin.
L’anti-intellectualisme est aussi un problème grave aux États-Unis.
À ce sujet: Susan Jacoby, The Age of American Unreason, Pantheon Press, (2008).
Le fait que G Taillon parlait qu’il tentait de faire croire qu’il n’avait pas de diplome alors que peut-etre qu’il s’agissait d’une simple erreur de frappe »le trait d’union » qui là, aurait défini qu’il n’avait pas complété sa formation !
CONFLITS PERSONNELS OU GUERRE DU POUVOIR ?
Pourquoi G Taillon ne lui a pas simplement demander si c’était une faute de frappe ? …au lieu de faire des attaques personnelles alors que ce n’est pas le but de cette élection interne ! Ca va etre beau une fois le chef élu !?? Le parti restera-il divisé ?
Un jeune enfant qui est un petit génie commence-t-il sa vie avec un diplome !?
Le gros problème dans la politique est que celui qui veut etre PM est trop connecté avec le capitalisme et pas assez avec le peuple. Ca devient vite une relation commercial pour les plus fortunés, il agit com un ministre du commerce avec tous les pouvoirs tout en négligeant le reste de la population (dans son ensemble) !? Dont ce n’est pas le but en gérant les fonds publics des citoyens.
Vs avez encore une preuve ce matin à l’assemblée national, la gang de marionnettes se chicanent pour une loi qui coule le Québec encore plus creux avec des déficits énormes alors qui ne sont meme pas capable d’avoir les soins nécessaires pour une femme qui doit attendre une semaine avec son foetus qui est mort dans son ventre ! QUEL THROMATISME !!! … Donc pensez-vs que cé gérer pour le bien de la population ? …Y a des clacks et des coups de pied qui devrait se donner…. mais des lois baillons ca y en manque pas !
Le chose facile d’une politique corrompue est de tout mélangé et en meme temps de mélangé le plus possible les citoyens, la rendre plus compliquée, donc ils adhèrent moins à la politique !? Pourquoi pensez-vs qu’il y a tant d’organismes de revendication à demander pour toutes sortes de biens ou services que les citoyens ont besoin au quotidien ? PARCE QUE LE GOUVERNEMENT AU PUBLIC NE FAIT PAS SA JOB ! Mais quand il s’agit de subvention au privé AH LÀ ! Le bureau commercial charest est toujours ouvert pour essayer de diminuer un dixième de un pourcent le taux de chomage sur l’économie capitalisme et tout ca sur le dos des citoyens avec LEUR ARGENT EN PLUS !!! QUEL CULOT !
IL faut toujours demander, demander, se battre pour avoir un bien ou service essentiel etc… pis cé ca qui est épuisant, stressant, thromatisant … mais eux ils en criss ! ils veulent nous faire payer au privé, … L’ARGENT VA AU PRIVÉ ET LA SOUFFRANCE RESTE AU PUBLIC, le gouvernement veut gérer l’argent et ns laisser la souffrance !
La qualité première d’un BON PM est surement de bien s’occuper de sa population ; santé, éducation, etc… Ca c’est une BONNE économie locale ou provinciale que pas un PM peut dédaigner et surtout qui n’est pas beaucoup affecté quand il y a crise capitaliste !
Alors ca prend pas un diplome pour etre humanisme, servir et soigner les gens, avoir du jugement, de la logique, des connaissances, du vécu, de la justice sociale etc … etc …
Bon Ben ma balloune est dégouflée, ha ha ! A+
La question est au fond de savoir si la personne qui aspire aux plus hautes fonctions politiques de la Cité, en l’occurrence à celle de Premier ministre, possède les qualités intellectuelles et morales suffisantes pour y accéder sans que ses concitoyens en soient bernés. Pour les exercer adéquatement, il faut en effet posséder une culture personnelle, à partir soit d’une scolarité, soit de lectures personnelles, là n’est pas la question, permettant de comprendre suffisamment les données des dossiers les plus complexes et cela, sans se laisser influencer par le premier lobbyiste, venu vendre des intérêts particuliers allant à l’encontre de l’intérêt général de la collectivité. Le diplôme en lui-même n’est pas un attribut suffisant, ni même nécessaire pour remplir cette fonction convenablement.
En effet, cette personne peut posséder un diplôme supérieur attestant de ses qualités intellectuelles, mais présenter par contre des qualités morales des plus douteuses, comme par exemple, celles de se laisser dominer par les lois des plus forts ou des plus offrants. À l’opposé, une personne ne possédant pas ce genre de diplôme, mais possédant des qualités intellectuelles indéniables peut prétendre à ce poste, malgré ce handicap. Mais cette intelligence n’en fait pas pour autant un citoyen moralement au-dessus de celui qui est bardé de diplômes, mais aussi inculte que celui-ci au plan moral. Tous deux peuvent posséder ces mêmes travers moraux en parts égales, la seule différence étant que le premier saura mieux mentir intellectuellement parlant que le second, tandis que le second saura encore mieux berner ses détracteurs en faisant valoir soit des origines plus modestes, soit une plus grande spontanéité populaire.
Dans ces deux cas de figures, nous sommes en présence de politiciens qu’il vaut mieux ne pas élire, même si c’est pour des raisons diamétralement opposées. Le peuple dans sa majorité, qui n’est pas celui de la minorité des oligarques ou des mieux nantis, sera berné dans un cas comme dans l’autre. Le premier sera un politicien conservateur à la solde des défenseurs du statu quo et le second, un populiste de droite qui bernera encore davantage le peuple en tirant ses arguments du capital de sympathie populaire qu’il inspire à certains.
Rangerais-je donc les deux principaux belligérants de l’ADQ dans l’une ou l’autre de ces deux cas de figures ? Tout à fait. Ils correspondent entièrement aux critères que j’ai utilisés pour les décrire. En somme, c’est comme si on nous demandait de choisir entre la peste et le choléra. Il est évident qu’il vaut infiniment mieux se passer des deux et de tous leurs pareils.
Je considère avoir réussi ma carrière sans diplôme universitaire, mais je crois sincèrement que mon cheminement aurait été beaucoup plus facile si j’avais eu une formation supérieure. C’est certain qu’un débosseleur ou un peintre en carrosserie n’a pas besoin d’un diplôme universitaire pour faire son métier, mais s’il décide de partir à son compte, ça deviendrait un atout. On n’a peut-être pas besoin de diplôme universitaire pou devenir politicien ou même Premier Ministre mais je crois sincèrement que si nous n’avons pas l’honnêteté de le dire, cela devrait nous disqualifier immédiatement. Sans penser que nous devrions avoir à tout le moins l’intelligence de s’entourer de personnes qui elles, ont des diplômes. Mais que voulez vous, ok j’arrête ici car là je me mets à penser à notre fête nationale et je vois de grands champs remplis…
Nos partis politiques sont tous plus malades les uns que les autres, gravements atteints de scandales, de corruptions, de fraudes majeures, de détournements de fonds, de pots-de-vins, de dépenses excessives, d`erreurs de jugement dramatiques causant des effondrements de ponts. Les élus de ces mêmes partis politiques ont pour plusieurs de très belles formations universitaires, d`autres collégiales et d`autre, aucune formation reconnue ici ou ailleurs.Donc, ce n`est pas une question de diplômes mais personnellement je crois qu`au moins un premier cycle universitaire devrait être requis pour postuler. L`éducation, les soins de santé , les services sociaux et la recherche ont un besoin criant de gens doués, ayant du jugement, de la compassion et un désir de s`engager dans une carrière à long terme. Comment se fait-il que ces emplois soient si peu payés et si peu valorisés par le gouvernement élu??? La dernière blague sur la sellette? On double le congé parental et on triple pour des triplés…voilà un exemple flagrant d`un manque de jugement de nos élus.
@ On voit bien ici, et heureusement, que l’état du système de l’éducation au Québec, de même que celle de la formation des politiciens, provoquent le débat!
Sur ce, j’aimerais quand même rappeller la nuance suivante au début de ma chronique:
«(…) comment se fait-il qu’on ne trouve rien à redire lorsque des hommes ou des femmes aspirant à diriger un parti et un État ont si peu de formation? Surtout s’ils n’ont pas COMPENSÉ cette carence par une EXPÉRIENCE soutenue et pertinente. Ou qu’il s’il ne s’agit pas au moins d’un AUTODIDACTE doté d’une culture étendue?»
@ Madame Legault
Pas besoin de dire que vous ne ferez jamais assez d’excellents billets qui touchent la cible comme celui-là !
» Bien sûr, il y a ce vieux fond persistant d’anti-intellectualisme. Même chez des leaders d’opinion. Est vu comme « élitiste » celui qui souligne l’importance d’une formation solide pour aspirer aux plus hautes fonctions. »
Oui. Les paroles et discours des candidats adéquistes montrent malheureusement certaines carences, non-irréversibles bien sûr, en vision post-provincialiste et post-nationaliste. L’élite intellectuelle, contrairement à ce que véhiculent certains bien-pensants qui ne pensent peut-être pas aussi bien qu’ils ne le disent, se préoccupe peut-être aussi d’un analphabétisme et cherche peut-être aussi à donner un coup de main à un autre d’une façon ou d’une autre.
http://www.fondationalphabetisation.org/fondation/
Oui, il existe des citoyens au diplôme de secondaire 5 dotés d’un gros bon sens et d’un esprit curieux capables de rivaliser en connaissances et culture générale avec un universitaire mais le marché du travail favorisera toujours et encore un candidat au diplôme post-secondaire sur un CV. Plate et triste réalité diront certains mais réalité pareille …
» … c’est qu’on a oublié un des crédos de la Révolution tranquille: l’éducation étant LA clé de l’ascension socio-économique des citoyens et de la société, on doit offrir une éducation publique de qualité à tous, de la maternelle à l’université, indépendamment du niveau d’éducation et de revenus des parents. »
Que veut dire déjà « éducation » ?!? Ce mot est déjà de trop dans un certain vocabulaire. La première éducation pourrait en être une de minimale courtoisie. Or, à lire les billets de certaines citoyennes enceintes dans le METRO de Montréal, cette courtoisie de laisser son siège à une femme enceinte est déjà difficile à obtenir ! Aussi bien dire que l’éducation est un perpétuel work in progress qui ne progresse jamais autant qu’un idéal ne le souhaite.
» Je ne suis pas née dans la ouate. En fait, on tirait le diable par la queue. Et mes parents ne lisaient ni Balzac, ni Milton. Le premier livre à entrer chez nous, je l’ai acheté à 9 ans avec l’argent gagné à servir la messe. Mon cas, typique des années 60, était la règle chez les moins nantis. »
Il y en a qui sont nés dans la ouate mais qui ne connaîtront jamais les noms même de Balzac et Milton ! Dans un système d’éducation qui a tassé de côté une certaine culture classique, on n’évoquera ou ne citera jamais assez des noms comme ceux-là.
Je me répète mais … ma question me trotte toujours dans’ tête : à quel endroit une dame Legault est-elle la plus utile ? Dans des quotidien et hebdomadaire urbains ? À l’Assemblée Nationale ? Au Parlement fédéral ? À la Mairie de Montréal ? Ailleurs ?
Bonjour,
…………. « «(…) comment se fait-il qu’on ne trouve rien à redire lorsque des hommes ou des femmes aspirant à diriger un parti et un État ont si peu de formation? Surtout s’ils n’ont pas COMPENSÉ cette carence par une EXPÉRIENCE soutenue et pertinente. Ou qu’il s’il ne s’agit pas au moins d’un AUTODIDACTE doté d’une culture étendue? » Mme Legault
Excellent texte, et vous avez pleinement raison sur les pré-requis pour devenir un premier ministre : il doit être instruit ou cultivé, ou les deux.
Et pouvant mieux s’exprimer que notre PM.
Je pense que vous avez abordé un sujet drôlement d’actualité en nous parlant d’éducation.
Même que je pense que l’école publique est en très grand danger. Et ce danger augmentera jusqu’à devenir insoutenable d’ici 5 ans.
Est-ce que la solution sera de lancer « la Nouvelle école Publique », ou bien de vendre toutes les écoles publiques au privé?
Parrlons de ce dernier cas. Serons-nous obligé de vendre ces écoles, en décrépitude avancée, au secteur privé, qui elle sauront beaucoup mieux les administrer, tellement il est compétent?
Mais peut-être en voudront-ils même pas : pas rentable ; la crême des élèves y est disparue ; il y a de plus en plus d’élèves en difficultés d’apprentissage et de comportement et… on ne peut renvoyer les élèves turbulents et non-performants. La catastrophe!
Je sais, je suis un peu sarcastique (vendre les école au privé)… mais pas si loin de la vérité puisque l’on fait tout pour les fermer!
Pendant que l’Ontario n’accorde aucune aide au secteur privé, nous on leur donne un demi-milliard! Tout comme d’ailleurs le système de santé où après nous avoir dit que le privé serait limité à 3 interventions(hanche, cataracte et genoux?), on parle maintenant d’aller jusqu’à 50 !
Aussi bien lancer le message aux infirmières de quitter les hôpitaux pour s’inscrire aux agences privées qui vont les placer dans les Cliniques MD de ce monde – si cher au Dr Couillard, avec horaire sur mesure en plus d’être mieux rémunérées!
L’Éducation :
Ce serait intéressant, Mme Legault, que vous lanciez un grand débat d’idées sur ce sujet d’importance vitale pour le Québec!
Bonne semaine,
JR.D
Pour M. Caire, est-ce juste une question de -. Son CV de l’Assemblée nationale a cette mention. Ou est-ce que ce CV-là a été embelli?
Prenons un Stéphane Dion, qui avait une kyrielle de diplômes. Est-ce qu’il a eu le succès espéré, pour autant. Et maintenant Michael Ignatieff n’en manque pas, lui non plus et ce n’est pas la ruée. On les trouve trop intellectuels. On disait la même chose d’André Boisclair. Il n’avait pas une tonne de diplômes, mais compensait pas une bonne culture personnelle et plusieurs années en politique active.
On veut voir leur liste de diplômes sur le CV, mais que ce ne soit pas apparent dans leurs discours et comportements. Il faut vraiment être masochiste pour espérer devenir politicien, de nos jours, avec le peu de respect qu’on leur témoigne. Et en plus, on veut qu’ils soient super-qualifiés.
Etre un leader, ce n’est pas qu’une question de diplôme, mais savoir s’entourer d’individus compétents dans des sphères diversifiées.
» Ce serait intéressant, Mme Legault, que vous lanciez un grand débat d’idées sur ce sujet d’importance vitale pour le Québec! » (M. Dubois)
Pas trop grand le débat d’idées sur l’Éducation ! Pas trop grand car certains avocats du diable pourraient être tentés d’affirmer que cette Église catholique ne faisait pas si pire que ça finalement, pas si pire qu’un État provincial !
On dénonce souvent un nivellement par le bas mais on dénonce tout aussi bien un nivellement par le haut comme l’évoque dame Legault avec ce « vieux fond persistant d’anti-intellectualisme ».
Pourquoi le « Milton » qu’évoque dame Legault déjà ? On évoquera immédiatement un poème lu récemment à l’occasion d’un long poème-fleuve collectif : un certain « Speak white » d’une Lalonde lu une première fois une nuit de poésie, relu par une J-Kyll un vingt-quatre heures de poésie une quarantaine d’années plus tard.
» Speak white
il est si beau de vous entendre
parler de Paradise Lost
ou du profil gracieux et anonyme qui tremble
dans les sonnets de Shakespeare
nous sommes un peuple inculte et bègue
mais ne sommes pas sourds au génie d’une langue
parlez avec l’accent de Milton et Byron et
Shelley et Keats
speak white »
Si on aime vraiment une langue pis une culture, on aime Lalonde, Shakespeare, Milton, Byron, Shelley et Keats … Le peuple inculte et bègue d’avant-hier, attentif au génie d’une langue d’ici et d’ailleurs, s’il est vraiment aussi solide qu’on le dit, se (re)mettra à étudier (et non simplement parler de) un peu de culture générale, littéraire, intellectuelle, spirituelle … Si un système d’éducation, son ministère ou ses professeurs, en est incapable, il n’appartient toujours qu’aux citoyens de bonne volonté de faire dans la pédagogie générale gratuite et au besoin.
Madame Legault,
Bravo! Quelle satisfaction la lecture de votre article m’a procuré! Merci.
En lisant les commentaires des lecteurs j’ai pensé aux années que j’ai passé aux études, en particulier à l’université. Oui bien sûr il y a eu un beau Bac. ès Sciences au bout de trois ans, diplôme qui m’a permis tout au plus d’accrocher les lettres « B.Sc. » après mon nom; je n’ai plus jamais travaillé dans le domaine de mes études par la suite, par choix.
La vrai valeur de mon séjour universitaire se situe plutôt au niveau de la qualité de ma vie intellectuelle à un stade si important de ma vie. Durant ces trois années cruciales alors que je transitais de l’adolescence à la vie de « jeune adulte », j’ai côtoyé des dizaines de jeunes gens, comme moi, tous assoiffés, comme moi, de connaissances, tous pleins de questions, d’idées, de projets et de rêves. On s’est encouragés, soutenus, questionnés, épaulés, battus, déniaisés, engueulés, et aimés au bout du compte.
Y’en avait des « sans allure », des brillants, des ordinaires, des tricheurs, des beaux et des laids, riches et pauvres, des gens qu’on admirait et d’autres, invisibles.
Quel luxe inoui que de pouvoir passer 3 années de pures (à part les emplois à temps partiel, pas de ouate ici non plus) stimulations mentales, intellectuelles, scientifiques (dans mon cas), sociales, ploitiques et autres! Le loisir d’écouter des dizaines de points de vue, de bien se connaitre sans contraintes.
On se découvre soi-même, on se mesure, on se corrige, on se dépasse…sans risque de perdre son emploi (on est à l’université après tout, pas au boulot!) ou de ruiner sa carrière ou d’aliéner nos employés. Et puis en plus y’a généralement un diplôme utile en bout de ligne!
Pauvre M. Caire…eut-il sû…
En 2007, un tiers des individus âgés de 25 à 34 ans dans les pays de l’OCDE étaient titulaires d’un diplôme de niveau universitaire. Au Canada, au Japon et en Corée, ce rapport était d’un sur deux.
Ce qui me sidère avec l’ADQ et Mario Dumont, c’est qu’il prétendent qu’il faille revenir à un débat d’idées. Étrangement, je n’ai jamais compris aucune des interventions du Chef de l’ADQ. Je crois que c’est le pire politicien en Occident. Et un des plus piètres partis à avoir vu le jour. Si on le compare à Le Pen (qui est un peu débile), au moins, lui, il est capable de poursuivre un raisonnement pendant 2 minutes, même si cela est tendancieux et haineux. Si on veut apporter des idées, il faut un raisonnement, peu importe si cela est de la sophistique. Je ne comprends pas pourquoi aucun commentateur n’a souligné ce fait : Dumont est la personne au mauvais endroit. La politique est quand même une discipline qui peut parfois être exigeante. Que fesait-il là, étant donné qu’il est le politicien le moins talentueux que j’ai vu. Il a forcé son destin. Point de vu émission d’affaires publique, c’est la catastrophe. C’est de la démagogie et du populisme autant que ce l’était avec les animateurs télé et radio poubelle que nous avons connu et que nous connaissons encore. Qu’ont appris les gens de l’ADQ au Cégep ou à l’Université. On se le demande. Parfois on regrette le cours classique. Certes, il y avait un peu trop d’écrits à saveur religieux, mais au moins certains professeurs pouvaient parler d’histoire universelle, de littérature mondiale. En gros l’éducation, l’instruction sans culture n’est que de la formation professionnelle. Dumont ou Caire sont des personnes qui ont une haute estime de soi. Il en faut pour être un personnage public et médiatique. Évidemment, elle est démesurée. Mais quand il n’y a aucune véritable compétence assortie à cette prétention, cela devient aberrant. Avant de vouloir devenir un homme d’État, il faudrait peut-être essayer de se familiariser avec l’exemple de nos prédécesseurs. Prenons un cas exemplaire. Lapalme. Il fesait parti de l’équipe du tonnerre sous Lesage. Soit les 4 L. En 1959, il écrit Pour une politique. Tout le programme du partie libérale et de la Révolution tranquille est là. C’est en quelque sorte le père et le penseur de la Révolution tranquille. Par contre, le premier ministre, c’est Lesage. Un conservateur, qui ne comprenait pas le rôle de la culture et de l’obligation d’encourager la création et de stimuler la formation et l’apprentissage de la langue française. Si Lapalme avait été le premier ministre, les réformes auraient été plus rapides et déterminantes. Ce qui fait que le Parti Québecois ce serait retrouvé dans une situation, quelques années plus tard, où il n’aurait resté que très peu de choses à faire pour arrimer l’État Québecois au développement de la modernité. Tout cela pour dire que dans l’histoire, il y a souvent des oubliés. L’assurance automobile est une suggestion de Marcel Pépin dans ses rapports du Président de la CSN.
Eux, avaient des idées, mais Dumont ou L’ADQ? Ça manque de culture politique et de culture, tout court.
Pour voir ce que peut être des idées : http://sauvage.monblogue.com/