C'est clair comme de l'eau de roche: l'influence du Québec au sein de la fédération canadienne fout de plus en plus le camp.
Certains s'en réjouiront. D'autres s'en désoleront. Mais seul un troupeau d'autruches professionnelles prétendrait le contraire.
Quelques indices:
1) En démissionnant avec fracas de son poste de "lieutenant québécois" de Michael Ignatieff, Denis Coderre dénonçait la "garde rapprochée torontoise" du chef libéral, incapable de "comprendre ce qui se passe au Québec". Pourtant, conseillers, avocats et financiers "torontois" en menaient déjà large sous Paul Martin et Stéphane Dion.
2) Autant le chef libéral que le premier ministre conservateur fonctionnent avec très peu de Québécois dans leur cour immédiate.
3) Sous prétexte de mieux "refléter" la croissance démographique de certaines provinces, le gouvernement Harper s'apprête à tenter d'augmenter le nombre de sièges à la Chambre des communes de 308 à 342. S'il réussit, le Québec n'aurait toujours que 75 sièges. Mais l'Ontario passerait de 106 à 127, l'Alberta, de 28 à 34 et la Colombie-Britannique, de 36 à 43. Le Québec verrait donc son poids politique au sein du Parlement glisser de 24,3 % à 21,9 %.
Pour Harper, l'objectif est double. Il se rapprocherait d'une majorité en augmentant le nombre de sièges en Alberta et en C.-B. Même en Ontario, où ses appuis grimpent hors des grands centres urbains. Le tout, bien sûr, sans le Québec. Si l'on ajoute son intention d'éliminer le financement public des partis s'il est réélu, le PLC et le Bloc s'en trouveraient d'autant plus affaiblis.
QUELQUES RAISONS
Quelle est la raison de cette perte d'influence? La réalpolitik. Hormis quelques paranos patentés, à Ottawa, on ne croit tout simplement plus à la possibilité d'un troisième référendum au Québec. De fait, le PQ affirme depuis des années ne plus vouloir en tenir un sans une garantie bétonnée de victoire. Ce qui sent les calendes grecques. Quant au PLQ, depuis Meech et Charlottetown, il n'ose plus rien demander, de peur de provoquer un autre "refus" du Canada anglais et, donc, une montée de la souveraineté. La recette parfaite pour une impasse.
Résultat: la peur du PQ de perdre un référendum combinée à la peur du PLQ d'en provoquer un font que plus personne à Ottawa n'a peur du PQ ou du PLQ! Bonjour le rapport de force… Ottawa peut donc se contenter d'offrir une reconnaissance purement symbolique de la "nation" québécoise. En plus, non seulement personne ici ne s'en plaint, mais tous les partis s'en sont même félicités.
Cette réalpolitik, à laquelle il faut ajouter la résilience du Bloc, fait que les chefs libéraux et conservateurs ont de moins en moins besoin de conseillers québécois. Le What does Québec want? les intéresse de moins en moins parce que la question du Québec menace de moins en moins la pérennité du Canada. Sans compter que son poids politique et démographique au sein du pays amorce en même temps un déclin certain. Quant au "cas" Ignatieff, avouons aussi que sa méconnaissance du Québec est proprement abyssale…
PIERRE FALARDEAU: UN HOMME UNIVERSEL
Et toi, qu'en dirais-tu, mon cher Pierre? Si je pouvais encore avoir le plaisir de piquer une bonne jasette avec toi sur l'avenue du Mont-Royal, je suis pas mal sûre que tu me dirais quelque chose comme: "C'est bien beau tes analyses, Josée. Pis j'aime bien ça les lire, tu le sais. Mais c'est juste une preuve de plus que si le Canada est un bien beau pays, qu'est-ce que tu veux que je te dise, c'est juste pas le mien. C'est juste pas le nôtre. Ils donnent rien. Les gagnants donnent rien! Mais c'est justement parce qu'ils donnent rien qu'un jour, ça passera plus." Pierre, tu ne perdais jamais espoir.
Et comme d'habitude, nous entendant jaser et nous obstiner gentiment quelque part entre la Caisse pop et la boulangerie, des passants se joindraient à notre discussion. Comme d'habitude, ils seraient vachement impressionnés de parler avec Pierre Falardeau – un homme qu'ils aimaient parce qu'ils sentaient tout de suite combien tu les aimais, toi, sans même les connaître. Jamais tu n'as fait sentir à qui que ce soit qu'il ne valait pas ton temps. Si je te disais "généreux" de ta personne, je commettrais un euphémisme scandaleux…
Pierre, tu es un homme universel. Et on ne te l'a pas assez dit. Ton universalité prenait racine dans ton amour et ton respect pour ton propre peuple, avec ses forces et ses faiblesses. Après tout, comment aimer le reste du monde si on déteste ce qu'on est?
Tu le sais, j'aimais te dire que tu es doux comme un agneau, mais pas mouton pour deux sous! Comme ton grand ami et complice, Julien Poulin.
Au revoir, Pierre. Tu vas me manquer. Tu vas nous manquer terriblement. Avec Gaston Miron et d'autres, ça commence à en faire pas mal trop de cette trempe qui sont passés de l'autre bord de la vie.
(*) À redécouvrir: son dernier Elvis Gratton: La Vengeance d'Elvis Wong. Descendu en flammes par les critiques, c'est en fait un regard dévastateur et monty pythonesque sur les médias québécois, la convergence à la sauce Power & Quebecor, de même que sur l'uniformisation de l'"information". Ce que Bob Gratton, devenu patron de Gesca pour le film (!), appelle d'ailleurs de la "formation"…
Très bon article !
L’indifférence du reste du Canada envers le Québec pourrait-il réveiller les québécois ?
Je me répète, l’insigifiance éventuelle du Québec lui donnera peut-être son billet de sortie de ce foutoir. En prenant pour acquis que cette insignifiance fouette les ardeurs nationalistes des Québécois d’alors.
On peut toujours espérer.
Pour le moment, on nous ri en plein visage.
Le Canada se définit sans le Québec. Reste au Québec à se définir sans le Canada. Cela ressemble au phénomène de la mitose (processus de division des cellules en biologie). On arrivera ainsi de facto a deux États différenciés de facto.
Cela n’ira pas sans une offensive anti Québec historique: Une conjoncture qui va faire qu’Ottawa va rétablir son déficit sur le dos du Québec, alors que nous sommes plongés dans un désastre des finances publiques. Et on est pogné avec Charest les deux mains sur le volant.
Joyeuse perspective.
Le plus grand crime de Falardeau pour les libéraux fédéralistes purs et durs a été de ne pas être un individualiste intéressé qu’à la couleur de son nombril. Le plus grand crime de Falardeau pour les conformistes a été de ne pas respecter les normes en ce qui regarde le bon parler, le bon savoir hypocrite des moeurs bourgeoises c’est à dire de trop vomir sur la politique de notables bourgeois qui font du pays naturel du Québec une vulgaire province géré par des comptables de boutique.
Le plus grand crime de Falardeau pour les idéologues du politiquement correct libéral à la André Pratte aura été de ne pas confondre laisser faire et épanouissement social.
Le plus grand crime de Falardeau aura été de ne pas faire la promotion d’un libéralisme totalitaire, multiculturel celui de la main invisible politique et économique qui lui confond le profit avec l’humanité.
Pierre Falardeau l’hérétique a célébré la différence culturelle à travers la libération universelle des peuples.
Le plus grand crime de M. Falardeau a été de dire aux jeunes du Québec..f….k le francais, c a n a pas aucune importance de savoir le parler. Parce que ne pas parler un bon francais veut aussi dire ne pas pouvoir l ‘ecrire.
This is my opinion and I stick to it…..
Les intégristes du bon langage tel une madame Teasdale qui imite en deux lignes une Denise Bombardier dans la recherche de grosses bibittes tentent désespéramment de remplacer les arguments dans une discussion par des remarques désobligeantes avec pointage du doigt.
Les madames crêpage de chignon que Dieu nous en délivre.
Toute société connaît langage populaire immédiat et langue écrite forte de son vocabulaire et de ses règles. Le Québec ne fait pas exception si ce n’est le problème des anglicismes qui ici complique les choses. P.Falardeau s’est exprimé en joual lorsque en colère, en voilà un à qui on ne pouvait reprocher la langue de bois.
Tous ceux qui n’ont pas aimés P.Falardeau trouvent la moindre tâche, le moindre détail pour le diaboliser. Dans leurs messages ils gueulent contre son caractère en écrivant de telles ignominies, de telles saloperies dont le champion à ce jour reste l’aliéné politique de Québec, Gerry Page que ce sont eux qui véritablement apparaissent bêtes, vulgaires, grossiers et méchants.
Oui par ailleurs J.Legault, j’ai à mon domicile le DVD du dernier Gratton si décrié par la critique des bonnes âmes médiatiques. La vengeance est une description par l’absurdité cynique du conformisme politiquement orienté des médias. Radio Canada- La Presse passe un mauvais quart d’heure dans le film, les journalistes sont traînés en laisse et puis après. La météo de Vancouver ou de Calgary en avons nous besoin à Québec, Mtl, Chicoutimi ou Sherbrooke au téléjournal! Et à l’heure des convergences de tout acabit que reste t’il du grand journalisme d’enquête?
Alors, P.Falardeau a visé juste avec ce film. La vulgarité du film, Elvis qui explose rempli de merde. Certains connaissent t’ils les Monthy Pyton, l’utilisation des métaphores?
Ah les cons qui ne comprennent rien, ils sont presque partout.
On récolte toujours ce que l’on sème Josée.
Si les québécois ont de moins en moins d’influence dans la Confédération, c’est tout simplement parce qu’ils sont enchaînés depuis 15-20 ans à la logique du Bloc, qui est une logique bête, d’inspiration syndicale, de revendication et du « M’a mettre mon poing sur la table ».
Ils nous ont dirigé dans un cul-de-sac et nous aurons ni la souveraineté ni le pouvoir ou l’influence à Ottawa. Perdant sur les deux tableaux.
Quel gâchis.
La présence au pouvoir de 74 (sur 75) députés libéraux ( provenant du Québec) a mené l’imposition de la Constitution de 1982. Trudeau a voulu mettre le Québec à sa place; avec le temps on se rend compte que c’est le Québec qui a mis les libéraux à leurs places: Dans les limbes du pouvoir. Et, comme il n’ont pas compris la game, il y a un prix à payer pour la politique de Trudeau envers le Québec, il ne sont pas près d’en sortir.
On ne peut pas blâmer le Bloc pour la méprise des libéraux.
Monsieur Schwartz prend le problème à l’envers comme tous bons fédéralistes !
La réalité est différente ! Si le Bloc est si populaire depuis plusieurs années c’est justement à cause de la perte de confiance quasi-totale des Québécois envers le fédéralisme canadien. Ca ne prend pas la tête à PAPINEAU pour comprendre cela.
Ce n’est pas compliqué, les fédéralistes québécois francophones qui traversent le canal Rideau deviennent soudainement de grands canadiens et de bien petits québécois et cela depuis des lustres.
On n’est pas si cave que cela Monsieur Schwartz , si le Canada serait si merveilleux pour le Québec le Bloc ne serait qu’un vieux souvenir !
Pierre Falardeau peut dormir en paix !
A lire et écouter la réaction de ses adversaires nous pouvons simplement lui dire » Mission accomplis » mon cher et bon repos !
On n’est pas si cave que cela Monsieur Schwartz , si le Canada serait si merveilleux pour le Québec le Bloc ne serait qu’un vieux souvenir !
…………………………………….
Dans la vie, on aura toujours des compromis à faire.
Regardons les choses en face et comparons-nous aux sociétés qui ont véritablement été colonisées comme l’Afrique ou l’Amérique du Sud: Les « fundamentals’ de la confédération Canadienne, hérités de la Grande-Bretagne, sont globalement sains et équilibrés et je juge que le bilan de cette association politique a été plutôt positif depuis 142 ans. Ça prend pas la tête à FALARDEAU pour comprendre ça…;)
Évidemment, si on tombe dans le panneau de toute la mythologie péquiste/machin de « nègres blancs », de « colonisés », de « nuit des longs couteaux », le tout baignant dans un incroyable projet fumant de société d’inspiration extrême-gauche….alors on aura un point de vue tout autre.
Méprisé des médias, Pierre Falardeau était pourtant adorés par de très nombreux Québécois qui savouraient son propos coloré, sa détermination et son gros bon sens.
Ce qu’il m’a fait rire souvent cet homme dans sa toute grande simplicité et son discours si intelligent, dans toute sa synthèse.
Ses oeuvres feront réfléchir encore longtemps les Québécois.Cet homme valorisait l’action, et encore l’action. Son impatience à voir le Québec devenir un pays en à inspirer beaucoup.
Josée Legault, merci de ce si beau témoignage qui décrit avec précision l’image que je me faisais de Pierre Falardeau.
Mes sympathies.
Un bilan positif depuis 142 ans ????
Il ne reste que le Québec ou la langue française représente autre chose qu’une langue folklorique ! Et encore , Montréal s’anglicise de plus en plus . Un bilan positif pour les disciples de Lord Durham…. sûrement !
» Le Canada se définit sans le Québec. Reste au Québec à se définir sans le Canada. Cela ressemble au phénomène de la mitose (processus de division des cellules en biologie). On arrivera ainsi de facto a deux États différenciés de facto. » (M. Pomerleau)
Le Rest Of Canada est indéfinissable ou si peu sans le Québec. On partage un peu d’identité canadienne avec un voisin ou bien c’est un autre qui va s’en charger pis ce ne sera peut-être pas à notre avantage.
Il n’y aura pas de mitose cellulaire car nous allons continuer à faire de la phagocytose pancanadienne. Pis après, on s’occupera des USA.
La France a Paris. L’Europe a Bruxelles.
Le Québec a Québec. Le Canada a Ottawa.
Montréal est situé entre Québec et Ottawa.
» La présence au pouvoir de 74 (sur 75) députés libéraux ( provenant du Québec) a mené l’imposition de la Constitution de 1982. Trudeau a voulu mettre le Québec à sa place; » (M. Pomerleau)
Trudeau a d’abord voulu rapatrier de LONDON (England), cette City plus que suspecte pour un bon nombre de nos nationalistes, une certaine Constitution.
Qu’il ait indirectement mis le Québec a sa place ou qu’il lui ait imposé une Constitution est un minime « dommage collatéral ».
Nous ne savons pas ce que nous voulons … ou bien trop bien, c’est à dire le beurre et l’argent du beurre.
Dans le cas présent, nos indépendantistes québécois n’auront pas le droit de gémir de douleur ou de se questionner sur la perte d’influence du Québec à Ottawa ou à Toronto … quand c’est exactement la chose qu’ils préconisent depuis des décennies..
» Montréal s’anglicise de plus en plus . » (M. Asselin)
Il y 50 ans à peine : aucun affichage francophone au centre-ville de Montréal.
Aux non-Montréalais : il existe depuis quelques années dans le métro de Montréal emprunté par des centaines de milliers de Montréalais chaque jour DEUX QUOTIDIENS GRATUITS FRANCOPHONES permettant non seulement un apprentissage continu d’une langue à nos amis « allophones », « émigrants », « anglophones » etc, mais aussi à nos propagandistes indépendantistes et nationalistes de se faire entendre !
Et on parle de folklore ! Habitez-vous Montréal M. Asselin ? Ce n’est quelques unilingues anglophones qui devraient vous impressionner pourtant ?!?
» Regardons les choses en face et comparons-nous aux sociétés qui ont véritablement été colonisées »
M. Schwartz connaît beaucoup de choses certes mais ce n’est pas certain qu’il soit capable de reconnaître complètement une colonisation historique du NOM D’UN PEUPLE.
Regardons les choses en face M. Schwartz, s’il n’y avait pas eu une réelle « COLONISATION » quelque part au 19e siècle, personne ici n’utiliserait le vocable QUÉBEC ou QUÉBÉCOIS. Il fut un temps où il y avait un CANADIEN et un ANGLAIS puis un temps où il y avait un CANADIAN and a FRENCH CANADIAN.
Cela dit, il y a aussi eu auto-colonisation et hétéro-colonisation de notre part à nous Québécois et ça aussi il y a vraisembablement difficulté à en prendre la juste mesure. Le French Power a aussi fait dans le « colonialisme » dans le Rest Of Canada …
Vous avez visité l’Afrique M. Schwartz ? Certains de nos Révolutionnaires tranquille des années 1950 et 60 l’ont fait aussi. Vallières, quant à lui, fut enfermé en prison avec des Afro-Américains à New York si je me souviens bien. Cela peut expliquer certaines choses …
Normal que les médias de Power aient descendu Elvis 3 en flammes…Moi je l’avais trouvé très drôle et ce film grattait pile sur le bobo!!
Certains déplorent l’absence du Québec au pouvoir à Ottawa. A l’époque du » French Power « , nos chers représentants ont déployé monts et merveilles pour mettre le Québec à sa place. Il n’ont pas déployé le moindre effort pour faire avancer l’économie du Québec en favorisant de façon éhonté les investissements à longs termes au Québec.
M. Mulroney a ouvertement et modestement favorisé le Québec, on ne lui a pas pardonné.
Le Québec, avant le Bloc, était largement représenté par des députés fédéralistes qui étaient satisfaits de suivre la ligne du parti, comme de bons moutons que l’on tond régulièrement, et ils aimaient ça en plus.
Nous avons déjà joué le jeu de la participation et on s’est fait avoir, systématiquement. Maintenant, on renacle et on rue dans les brancards. Nous causons du remous. Il nous faut un minimum de reconnaissance pratique, et pour cela, il nous faut une nouvelle constitution, semblable à la Suisse où les régions ethniques ont de véritables pouvoirs qui les satisfont. Le fédéral s’occupe de juridictions qui touchent toutes les parties comme la poste, la défense, les affaires étrangères, et les parties ethniques s’occupent de ce qui les touchent de près. Notre constitution n’est plus adaptée à notre monde moderne, et ce n’est pas à l’intérieur du système sclérosé que l’on peut agir. Nous en avons eu la preuve avec Meech. M. Charest, avec son rapport, a torpillé Meech première cuvée. Après son rapport, Meech devenait insignifiant, sans valeur pour le Québec.
Ou on nous fait une place distincte, ce que voulait nous offrir Joe ClarK, dix premiers ministres et d’autres personnes intelligentes, visionaires, ou nous devons partir par simple respect de ce que nous sommes : différents.
Pour le moment, on nous méprise, même chez-nous dans les institutions fédrales, et des gens, pourtant de chez-nous, s’en satisfont, s’en accomodent. Pas nous.
Cordialement.
Des élections s’en viennent au Canada; pour qui et surtout pour quoi voter ?
Pour le Parti libéral commanditeux? Ce parti qui a imposé au Québec une Constitution niant à toute fin pratique le rôle fondateur des canadiens-français et des Québécois, le parti du vol du référendum de 1995, le parti de la clarté-camisole-de-force? Non merci.
Pour le PC de Harper? On n’en veut plus des va-t-en guerre ( la guerre en Afghanistan qui aura coûté 5 milliards aux Québécois) et de gens qui veulent mettre des enfants en prison. Non merci.
Pour le NPD centralisateur? On n’en veut pas du NPD centralisateur, qui veut que le fédéral contrôle la santé et l’éducation au Canada, alors que ce sont des juridictions exclusivement provinciales. Non merci.
Au Québec, une chance qu’on a le Bloc! À ma connaissance, le Bloc a toujours pris parti pour le bien des Québécois et même pour celui des Canadiens nos voisins. Ce n’est pas pour rien que le Bloc recueille l’appui de 60% des francophones du Québec!
Le ROC ( Canada anglais) devra apprendre à vivre avec le Bloc et à respecter nos aspirations.
Comprendra-t-on une fois pour toutes que le bi-partisme, c’est FINI au Canada? L’ère des deux partis gouvernement-opposition est révolue parce qu’anti-démocratique. Apprenons à vivre avec la concertation et la coalition plutôt qu’avec le parti unique qui ne représente que 36% de la population. Alors, la solution est la coalition et la concertation entre les divers partis pour gouverner dans les intétêts de l’ensemble des citoyens et non pas dans l’intérêt d’un seul parti.
Je crois que la seule solution pour les Québécois actuellement, en attendant la souveraineté du Québec, est d’avoir à Ottawa un gouvernement de coalition où le Bloc aura son mot à dire et où on ne pourra pas cross(…) le Québec comme les gouvernements majoritaires libéraux et conservateurs l’ont fait dans le passé.
Nous avons le choix de voter pour un parti qui n’est pas inféodé au ROC.
Oui, c’est Clair comme de l’eau de roche.
Il faut sortir le Canada du Québec. (Vous avez bien lu !)
Clair comme de l’eau de ROC
En reprenant le propos de S.Gingras sur la Suisse, je peux confirmer par un voyage que l’affichage en Suisse germanique est unilingue allemand, l’affichage dominant n’est pas trilingue allemand, français et italien.
Seuls les points forts touristiques comme la visite des Alpes motive un affichage trilingue voire multilingue. Ce qui est un signe tangible que le gouvernement fédéral en Suisse n’impose pas un multilinguisme ou un multiculturalisme artificiel aux Cantons.
Ce qui est le contraire au Canada. La réduction du poids politique du Québec envisagée aux communes par les conservateurs avec complicité probablement des libéraux en dit long sur la fin de l’illusion du Canada au Québec que les Québécois devront assimiler pour de bon sous peine d’en mourir.
Trois mots pour Réjean Asselin de ne pas s’être laissé intimider par la hargne grammaticale d’un certain Gerry dévoré par la rage aveugle. On peut faire des erreurs d’orthographe et puis au fil du temps se corriger et s’améliorer avec un correcteur.
Je peux vous confirmer monsieur que vos textes messages sont compréhensibles. Sur les blogues, la première forme d’intimidation consiste à attaquer la qualité d’écriture des adversaires, c’est une manière telle qu’imaginée de le mettre knock out. Faut savoir.
Quant aux fédéralistes de cette page, ils enterrent les faits historiques en guise d’argumentation ou font de la loi des langues officielles une réussite exemplaire tout en rêvant encore d’un french power pourtant en liquidation sous Harper et Ignatieff. Tout cela ressemble à une argumentation sous l’influence de substances suspectes!
Le mal de Bloc du ROC:
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/four-elections-six-years-is-canada-broken/article1286163/
Un petite pausse politique ?
http://www.youtube.com/watch?v=fWAhFc-CxwU&feature=related
La vraie version …
http://www.youtube.com/watch?v=IxLnIRVVwIM&NR=1
Et un autre petit cadeau je suis de bonne humeur
http://www.youtube.com/watch?v=L6BZFz4wh5g&feature=PlayList&p=8EC4FDA47CE7CC84&playnext=1&index=19
Jeanne du Lys
Merci Monsieur Bouchard pour votre commentaire à mon endroit. Je peux certainement vous dire qu’il y a belle lurette que les » donneux » de leçons tous azimuts ne m’impressionnent plus . Je viens du monde ouvrier avec un gros secondaire quatre comme études supérieures mais j’ai appris une chose très importante suite a mes expériences de vie et cette chose est que l’intelligence et le jugement ne sont pas des choses que l’on apprend sur les bancs de l’école.
Sur les blogues dont celui-ci il y a des gens qui ont une plume de qualité, des gens qui s’expriment de façon impeccable et avec grande intelligence, autant fédéralistes que souverainistes, et j’aime beaucoup lire ces commentaires. Par contre il arrive parfois que des » m’as tu lu » sévissent du haut de leur tour d’ivoire et ils ont tous et toutes quelques chose en commun, la démesure et la fausseté. Ma mère disait souvent que » trop c’est comme pas assez » …J’aime beaucoup Jacques Brel et Léo ferré mais j’aime aussi feu Dédé Fortin, Charlebois et Richard Desjardins ce que les intellos narcissiques sont incapable de faire.
Les blogues existent pour nous permettre d’échanger sur un sujet donné et quand certaines personnes n’ont plus d’arguments concernant le sujet en question ils s’en prennent à la forme plutôt que le fond , stratégie de » looser » en ce qui me concerne.
Monsieur Réjean Asselin. L’humanité produit en masse une culture de haine matière d’impérialisme ancestral depuis le déluge. Sur ce blogue parfois et dans la vie courante depuis que nous sommes nés, enfants du 20ème finissant nous rencontrons toujours ces caractères qui tentent de nous anéantir psychologiquement.
C’est la matière et le souffle d’une grande partie de l’humanité que de fabriquer une laideur sociale afin de se grandir au détriment de d’autres âmes ou civilisations. Collectivités ou individus, nous rencontrons toujours la même stratégie de rabaissement de la part de plusieurs.
*Rabaissement qu’un Jacques Brel, un Dédé Fortin et qu’un L.Ferré ont dénoncés dans plusieurs chansons. Façon de dire non aux usurpateurs et à leur manipulation.
Dans cette page sur la mort de P.Falardeau après avoir écrit un texte sur l’humiliation ressentie en m’inspirant de Falardeau et de N.Arcan, le texte qui a suivi le mien est celui de cet enragé, fou de rage qui ne savait plus trop ce qu’il éructait. Quelle ironie absurde, R.Asselin que de voir comment un blogue peut tourner!
Mais voilà la plupart des intervenants ont réagis contre ce déluge d’infamies. Tout n’est peut être pas sans issue. C’est ce que pensait Pierre Falardeau, de tout coeur pour la justice en racontant le récit de la mise à mort criminelle des Patriotes de Delorimier, la condition des détenus dans les prisons. Il a pris fait et cause pour la justice et la liberté. Ce qui est pourtant simple à comprendre.
*Rabaissement : ce que j’ai dit là, s’agit de le transposer dans les rapports Québec Canada, micro ou macrocospe c’est la même affaire.
Les descendants des Anglais d’Angleterre comme ceux des Français de France, deviennent de plus en plus minoritaires au Québec et dans le ROC avec l’immigration galopante et ses nombreux rejetons que nous accueillons.
Est-ce qu’on doit en rire ou en pleurer ou en profiter pour s’installer devant la télé pour jouir du hockey ? Difficile à dire vu que tout changement apporte ses avantages et ses inconvénients, à parts égales, ce qui est le Yin et le Yang mondial et Québécois itou.
@ M. Asselin
Le « m’as-tu lu » d’une tour d’ivoire que je suis probablement vous dira que Fortin, Desjardins et Charlebois ont aussi une belle prose à mes yeux et si je valorise une plume de qualité c’est aussi celle que je mets au service d’un milieu ouvrier de chez nous duquel je me sens solidaire.
Désolé pour le ton parfois prétentieux si j’ai pu me montrer tranchant avec vous. Il est d’abord et avant tout dirigé contre celui qui véhicule quelque fausseté sur notre pays qui n’est pas un pays.
Je pense que Falardeau nous aurais quitté avec un gros sourire si il a pu voir la rebuffade du gros Coderre.
L’Afrique a clairement démontré , depuis les années 60, que le meilleur chemin vers le déclin c’est l’indépendance. Continuez « Kébécois » vous suivez le bon chemin.
» Je reviendrai à Montréal … » – Robert Charlebois
Le Trudeau pouvait bien être « méprisant » et « traître » de sa tour parlementaire d’Ottawa, il est tout de même revenu mourir à Montréal. Quant à lui, son fils Justin semble plutôt bien se plaire aussi à Montréal … enfin si c’est bien un sourire que j’ai vu sur son visage alors qu’il jouait avec son fils quelque part dans Outremont.
» Condamné par le doute, immobile et craintif,
Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur,
Je parle à qui veut de mon pays fictif
Le cœur plein de vertige et rongé par la peur. » – Dédé Fortin
Quand on en connaît un peu sur le doute, l’immobilité, la crainte, l’indécision, le rêve, le vertige et la peur … ce pays fictif ne condamne à rien si ce n’est la liberté parce qu’il est bien réel au-delà de son statut provincial et de tout ce qu’on pourra dire d’invraisemblable sur lui.
Cette perte d’influence dans le Canada pourrait aussi être proportionnelle à la perte du caractère fictif de cet autre Canada dans une Histoire … à l’origine du Québec.
Si nous sommes tous capables de jouer aux superhéros « donneux de leçon » ici, notre poète suicidé Dédé Fortin trace aussi la voie : entre fiction et réalité.
Des « coureurs de risque » a-t-on déjà dit … Le plan demeure le même : calculer le risque puis le courir.
@ Monsieur Asselin
Les « donneux » de leçons sont habituellement ceux-là même qui mériteraient d’en recevoir: sur le respect et la décence élémentaire.
J’ai déjà eu l’occasion de vous glisser quelques mots à l’effet que j’avais constaté des améliorations à vos interventions, et vous avais alors indiqué que cela était tout à votre honneur. Mais le plus important demeure encore et toujours le respect envers l’autre. Si différent ou dans son tort puisse-t-il être, cet autre.
Jamais ne devrait-on se permettre d’insulter ou de chercher à rabaisser. Parce que, ce faisant, c’est soi-même que l’on rabaisse (en montrant explicitement sa petitesse).
Continuez à vous exprimer Monsieur Asselin. En faisant de ces efforts – appréciés – pour mieux écrire. Et je vous lirai toujours avec autant d’intérêt que si nous partagions le même avis, même si cela n’est pas toujours le cas…
(Et puis, ce n’est pas tellement d’où l’on vient qui importe, mais bien davantage où l’on va et comment l’on compte s’y rendre.)
@JP Dubé
Quand je mentionne que Montréal s’anglicise je le fais en connaissance de cause . Je travail sur la route 40 heures par semaine à Montréal et je constate que l’anglais prend de l’ampleur depuis quelques années . Vous , votre point de vue sur ce sujet en est-il un de quelqu’un qui joue avec les statistique parfois erronées à partir de votre demeure ?
Seriez vous du genre qui nomme » fausseté » tout ce qui ne correspond pas à votre vison ? Aussi historique soit-elle ?
« Pour le PC de Harper? On n’en veut plus des va-t-en guerre »
R. Saint-Arnaud
Juste un petit rappel factuel, la participation du Canada en Afghanistan fut votée par Jean Chrétien et les libéraux et appuyée par Gilles Duceppe et le Bloc.
Presque deux tiers des Québécois ne votent pas pour le Bloc.
« Le Québec verrait donc son poids politique au sein du Parlement glisser de 24,3 % à 21,9 %. » Josée Legault
En fait cela représente la distributuion de la population. Imaginez le cas inverse, le Québec qui augmenterait sa part de la population et qu’on lui refuseRAIT une députation équivalente ? Qu’en dirait alors Mme Legault ?
Les accords du Lac Meech auraient donné 25 % de la députation au Québéc à perpétuité. Mme Legault et tous les commentateurs souverainistes ont combattu cet accord farouchement .
« Autant le chef libéral que le premier ministre conservateur fonctionnent avec très peu de Québécois dans leur cour immédiate. » J. Legault
Depuis 1968 à aujourd’hui, 41 ans, des premiers ministres québécois ont dirigé le Canada pendant 35 ans et demi, soit 82 % du temps. Est-ce qu’il est permis au ROC d’avoir un des leurs de temps en temps ?
Un poids deux mesures.
J ai écouter Charette ce matin et j ai bien ri quand vous avez fait la promotion de Micheal Moore… lui qui a fait 300 millions avec ses films et est dans les 1% des riches en amérique.
Et vous voulez qu on paye pour le mettre encore plus riche.
Aucun sens de suivre ce type, il ne change rien il s enrichit c est tout.
Parlant de Portland..le transport en commun est aussi gratuit a Calgary pour le centre ville et cela depuis 1988.
Pour Polanski c est naif de croire qu il n ait commit ce crime qu une seule fois..Un pédophile n a jamais qu une seule victime.
@ R Asselin
Ma vision correspond un peu à la vôtre. Je me promène plus souvent qu’autrement au centre-ville de Montréal, entre McGill University and Concordia University pis entre le Vieux-Montréal pis le Mont-Royal. Ok c’est vrai qu’il y a une certaine tendance anglicisante coin Peel-Ste-Catherie et dans l’entourage. But why bother learning french when english language is everywhere in America and the World ?!? When those french speakers from Québec don’t know as much as they should their great writers and how lucky they are to have that love and diplomatic language in their heritage ?!?
Bon ok, je fais un deal avec vous : je me poste coin Atwater-Ste-Catherine avec une dizaine de livres « Histoire de la littérature québécoise » paru chez Boréal en 2007. Après cinq crachats, mettons huit…, sur mes offrandes gratuites, ON FRANCISE L’AMÉRIQUE AU COMPLET.
Vous avez lu l' »Art poétique » de Nicolas Boileau ? Lisez ausi l' »Art de la guerre » de Sun Tzu. Si mon expérience s’avérait confirmer vos dires alors ok on passe à l’action.
PS Ok means 0 killed.
» But why bother learning french when english language is everywhere in America and the World ?!? When those french speakers from Québec don’t know as much as they should their great writers and how lucky they are to have that love and diplomatic language in their heritage ?!? »
Jean-Pierre Dubé a dit : 02 oct. 2009, 16:02
Mister Dubé, please stick to French!
À ce compte, vous êtes l’incarnation d’un vrai bon « multiculturel » montréalais; surtout ne vous targez pas d’être bilingue!
Et de plus, sachez qu’érudition ne signifie pas nécessairement culture!
Bye
L’anglicisation graduelle de Montréal est avérée. La cause, l’indifférence des montréalais francophones. La vieille garde, les gens de mon âge, 60 et plus, versent des larmes de sang devant cette bataille qui se perd graduelllement, insidieusement.
Les nouvelles générations croient le français à l’abri. Ils n’ont pas connu l’époque où le français était méprisé ouvertement à Montréal et aussi ailleurs dans la province. Pour eux, l’affaire est ketchup. Il n’y a plus d’affaire. Tout baigne.
Nos politiciens, à Québec, craignent la polémique, la crise qu’une politique agressive, sans merci contre ces méprisants pourrait provoquer. On préfère se tordre les mains en disant : » C’est dont de valeurs « . Mais on se garde bien de serrer la vis à nos ennemis de l’intérieur. Ça pourrait causer du remous.
Cette inaction, cette lâcheté n’est pas causée par Ottawa. Non. Ces lâches sont des produits maisons. Ils sont des nôtres, nos frères, nos soeurs de sang.
Québec sait faire! Oui, on sait faire hara kiri. Avec le sourire en plus. C’est t’y pas beau ça? Voilà un aspect de la spécificité québécoise dont on se passerait volontier.
R. I. P.
Que ce soit Ignatieff ou Harper au pouvoir, ce sera la même chose : la négation de la nation québécoise.
Le pouvoir à Ottawa est à droite, très à droite. Ceux qu’on place au pouvoir représentent d’abord des intérêts financiers hors de nos frontières. Ils n’ont rien à foutre du peuple québécois. Avec leur langage simplificateur, le mot d’ordre est la globalisation, c’est le nivellement des obstacles face au libre marché qui prend partout le pas sur les droits les plus fondamentaux des peuples à la reconnaissance et l’autodétermination. Tout ça pour créer les conditions d’une accélération des richesses aux mains d’une élite schizophrène. Tout fonctionne sur la base des leviers qu’on veut le plus simple possible pour que le système économique néolibéral puisse fonctionner à plein régime. Point de salut hors de ce système, c’est ce qu’on veut nous faire croire.
Voyez ici un article très intéressant sur les paradis fiscaux, le rôle des banques dans la domination économique d’une élite qu’on place au pouvoir. C’est très bien documenté.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15505
Par rapport à certaines politiques, entre autres pour percer le marché américain, Harper prend des conseillés aux États-Unis, lesquels travaillaient sous les anciennes administrations Bush et Clinton.
En 2009, rien n’a vraiment changé!
****************************
En France, Sarcozy a été mis en place par un stratège de la famille Desmarais et aussi un stratège de l’ancienne administration Bush.
En Iran, on a un gouvernement socialiste qui a le malheur d’être situé dans une région hautement stratégique sur le plan énergétique. On fait tout pour déstabiliser le régime actuellement.
****************************
Lors du dernier référendum sous Parizeau, la photo de Monsieur Parizeau était sortie toute tachetée de noir dans le Journal La Presse, quelques jours avant le référendum. Le but était évident, il s’agissait de salir l’image même de l’indépendance.
****************************
Lorsque René Lesvesque a inauguré un grand barrage hydro-électrique dans le Nord, au moment même où il s’apprêtait à activer symboliquement la manette dans la salle de contrôle, l’image a été interrompue par un problème technique. Pourtant, avant cette interruption, l’image ne présentait aucun problème.
****************************
Pourquoi ces quelques points, parce que je ne crois pas au hasard dans ces cas précis?
Les images représentent tout en politique. Voyez ce qu’on faisait déjà en politique il y a plus d’un siècle : http://www.cs.dartmouth.edu/farid/research/digitaltampering/
Tout se tient! Qu’elle image projetterait un gouvernement canadien néo impérialiste face
à ceux qui les ont mis au pouvoir, si ce gouvernement reconnaissait tel quel le peuple québécois. Nul doute que ce gouvernement serait très rapidement renversé pour être remplacé par un gouvernement plus autoritaire. C’est exactement ce que nous avons actuellement à Ottawa, un gouvernement autoritaire qui fait tout en catimini. Oubliez la transparence et les courbettes, ce temps est révolu. Sa stratégie est entièrement moulée sur celle de l’ancienne administration Bush. Et n’en demandez pas plus à Ignatieff! Ce dernier est de toute évidence à la solde des mêmes intérêts politiques et financiers.
Suite à ce détour par les rues de Montréal visant à constater s’il s’y trouve davantage de « potholes » que de nids de poule aujourd’hui, et cet exercice n’étant pas véritablement concluant à mon avis, trop de variables et de considérations secondaires devant également être prises en compte, peut-être pourrions-nous à présent revenir un peu sur le sujet principal, soit l’influence du Québec au sein de la fédération canadienne.
Tout ce débat relativement à l’influence du Québec est d’ailleurs assez étrange et revient presque à dire que l’on voudrait idéalement avoir le beurre, l’argent du beurre, le beurrier et, tant qu’à y être, le réfrigérateur aussi… Mais, du même souffle, on ajoute qu’en réalité on déteste depuis longtemps le beurre et que, ce qu’on veut vraiment, c’est de la margarine.
Espérer que d’autres puissent comprendre cette équation, et y répondre correctement un jour, relève du même type d’élucubration que celui d’une éventuelle solution à la quadrature du cercle…
@Claude Perrier
Peut-être que les Québécois voudraient du beurre mais que le Canada ne lui offre que de la margarine depuis toujours ?
@ Réjean Asselin
Alors, si les Québécois voudraient peut-être vraiment du beurre, il n’y a qu’à entrer et à se servir. Parce que ce n’est pas en restant sur le pas de la porte que ceux-ci risquent d’en avoir de sitôt…
» Tout ce débat relativement à l’influence du Québec est d’ailleurs assez étrange et revient presque à dire que l’on voudrait idéalement avoir le beurre, l’argent du beurre, le beurrier et, tant qu’à y être, le réfrigérateur aussi… Mais, du même souffle, on ajoute qu’en réalité on déteste depuis longtemps le beurre et que, ce qu’on veut vraiment, c’est de la margarine. Espérer que d’autres puissent comprendre cette équation, et y répondre correctement un jour, relève du même type d’élucubration que celui d’une éventuelle solution à la quadrature du cercle… » (M. Perrier)
Oui, bien étrange… Oui, du beurre et de l’argent du beurre … Nos indépendantistes/ nationalistes affichés qui tentent de faire dans la nouvelle pseudo-objective qu’ils ont eux-mêmes provoqué ! On a compris depuis longtemps que la tactique est d’exposer cette ambivalence collective au grand jour. Mais nous répondrons avec un grand NON à ceux qui voudraient nous sortir de cette profitable ambivalence. Nous continuerons de militer en même temps pour un fédéralisme canadien et un indépendantisme québécois.
» À ce compte, vous êtes l’incarnation d’un vrai bon « multiculturel » montréalais » (M. Dallaire)
Pourtant, du gros bon sens fait comprendre assez vite qu’un peu de culture scientifique, culture littéraire, culture classique etc est aussi utile pour une certaine cause et un certain pays. Une Cité saine a autant besoin d’ouvriers des mots que des mains.
Le multiculturalisme sur un plan individuel, et non collectif, profite aussi à toute une collectivité d’appartenance. Ai-je vraiment besoin de vous la nommer ici ?
» Nous continuerons de militer en mêmes temps pour un fédéralisme canadien et un indépendantisme québécois »
C’est Yvon Deschamps qui a fait de cette théorie un » joke » qui est devenu très populaire . Un Québec indépendant dans un Canada uni , ou quelques chose du genre .
Quelques années plus tard naissait le rapport Allaire , Mario » Le Conquérent » Dumont et l’ADQ !
Et maintenant qu’en reste -il Monsieur Dubé ?
Économistes à cravate….plutôt bums à cravate.
L’économie néolibérale est une fausse science. Les gens qui en vivent sont des voleurs de haut niveau qui paient des firmes de lobby qui ont envahi les institutions parlementaires pour influencer les lois et dont le seul but est d’acquérir de l’argent à l’infini.
Leurs cerveaux sont tatoués de concepts tels efficacité, mises à pied préventives, profits +++ pis ça presse, évasions fiscales, impôts reportés, gains en capital non imposés, privatisations, concurrence, compétition, traités de libre échange, FMI, Banque Mondiale, OMC, l’offre et la demande, spéculation, bourse, etc…. Ils ont appris ça à l’université, c’est pourquoi ils portent des cravates. Pour nous donner l’impression qu’ils sont crédibles.
Les néolibéraux pratiquent bien cette déclaration de Friedrich Hayeck : Il existe une incompatibilité originelle entre le marché et la justice sociale, et que, bien sûr, l’attitude scientifique et rationnelle commandait de choisir le marché plutôt que la justice sociale.
L’économie, dans son sens d’origine, est la norme de conduite du bien-être de la communauté ou règles de la maison pour le droit à la vie, la dignité, la sécurité.
Vendre HQ au privé, réinstaller des péages sur les autoroutes, augmenter les tarifs d’électricité, d’éducation, de garderie, d’immatriculation, être dépossédés de nos ressources naturelles, etc….n’est pas pour le bien-être de la communauté mais bien donner la chance à quelques individus d’acquérir des fortunes exorbitantes. Et eux nous font croire, que voulez-vous, que c’est dans l’ordre de la nature….Des fois j’ai le goût de sacrer comme Falardeau.
@ Serge Gingras
On paie une armée….elle pourrait être utile pour une fois…nous libérer de la burka de la solution unique en protégeant les politiciens qui voteraient des lois sociales et fiscales pour les intérêts supérieurs de la majorité.
oups! s’cusez….pas sur la bonne page
La pensée universelle et le respect mutuel.
À force de fréquenter ce blogue, on en vient à reconnaître différentes personnes et leur manière respective de penser et de s’exprimer.
Éventuellement, on se rend compte qu’on gagne beaucoup à connaître tout ça et qu’on serait fou de compromettre l’accès au groupe en manquant exagérément de savoir vivre.
Par manquement de savoir-vivre, je ne veux pas parler des bonnes manières de ma grand-mère, des protocoles protocolaires ou du code Morin, je veux parler de l’intention malveillante.
Que ce soit avec des mots orduriers ou avec des gants blancs, on ne doit pas tolérer qu’une personne s’attaque à une autre avec une intention malveillante.
Pierre Falardeau ne faisait pas dans la dentelle, mais ses intentions étaient bienveillantes. Il voulait notre bien. Et à mon avis il avait cent fois plus de classe que Monsieur Coderre n’en aura jamais.
Un Monsieur Coderre qui devrait lire et relire ce que Josée Legault a imaginé que Falardeau aurait dit dans la situation :
«Mais c’est juste une preuve de plus que si le Canada est un bien beau pays, qu’est-ce que tu veux que je te dise, c’est juste pas le mien. C’est juste pas le nôtre.»
Il y a des gens qui pensent que si le Bloc n’existait pas et qu’on élisait soit les rouges, soit les bleus, globalement les québécois réussiraient à en tirer plus de la gagne à Toronto.
Je pense qu’ils rêvent en couleurs.
Si Gilles Duceppe n’avait pas été là pour défendre les intérêts des résidents et résidentes de la province du Québec (qu’ils aient ou non voté pour le Bloc), nous serions peut-être pas mal plus dans la marde que nous le sommes actuellement.
Certaines personnes à courte vue imaginent qu’avec un gouvernement central fort, les contrats lucratifs pleuvraient et tout le monde s’en mettrait plein les poches.
Ça c’est un conte de fées.
La prochaine fois qu’un des deux grands partis, n’importe lequel, obtient un gouvernement fort, il va s’empresser d’adopter des lois en rafales pour s’assurer que tous les gains sociaux des deux dernières générations soient effacés et pour s’assurer que la population rentre dans l’ordre.
Leur rêve ultime étant que les femmes retournent dans les cuisines, que les avortements soient interdits, que les vaccinations soient obligatoires, que les jeunes délinquants soient sévèrement punis, et que tous les fidèles se retrouvent en rang serrés à l’église chaque dimanche pour entendre la parole de Dieu dite par le Pape lui-même.
Mais moi je ne pense pas de même. Et il est hors de question que je laisse ces personnes venir me dicter comment mener ma vie.
J’approche soixante ans, mais j’ai encore une très bonne mémoire. Je sais d’où on vient et je sais que ça ne prendrait pas grand chose pour y retourner. Mais je souhaite pour tous les enfants du monde un tout autre avenir.
Comme l’a mentionné Sylvie R. Tremblay avec ses liens qui pointaient vers la fameuse chanson de John Lennon, nous avons imaginé un monde sans pays, sans possession et sans religion, un monde où les soldats seraient troubadours, un monde où on vit sur l’amour et où on espère de vivre vieux.
@ Danièle Bourassa:
Les néolibéraux pratiquent bien cette déclaration de Friedrich Hayeck : Il existe une incompatibilité originelle entre le marché et la justice sociale, et que, bien sûr, l’attitude scientifique et rationnelle commandait de choisir le marché plutôt que la justice sociale.
__________________
Vous n’avez strictement, mais vraiment strictement, rien compris à la pensée de Hayek.
Il ne dit pas qu’il y a incompatibilité entre le marché et la justice sociale, il explique et démontre tout simplement que le concept de ‘justice sociale’ est un mirage et qu’elle ne peut se réaliser que par la coercition à l’intérieur d’une société oppressive. La justice sociale se réalisera aux dépens de la liberté.
La justice sociale n’est qu’un leurre utilisé pour séduire quelques bonnes âmes.
D’ailleurs, personne n,a jamais réussi à définir rigoureusement le concept de ‘justice sociale’. C’est une expression-valise, utilisée à toutes les sauces.
@ M. Asselin
Ce qu’il reste d’un « Québec fort dans un Canada uni » ? Mais il se matérialise d’année en année non ?
On oublie facilement au Québec qu’un Canada uni se dresse aussi contre des États-Unis, qu’un Canada bilingue se dresse aussi contre des Américains unilingues. Nos amis post-outaouais, unilingues ou pas, le comprennent parfois mieux que nous.
L’indépendantisme d’esprit, le vôtre ou celui d’un autre, ne devrait pas être incompatible avec un fédéralisme canadien.
L’influence d’une superpuissance voisine se fait peut-être sentir en notre Cité mais sa connaissance détruit ce sentiment d’impuissance … encore trop présent chez quelqu’uns parmi nous. Qu’il y ait quelques locuteurs anglophones unilingues à Montréal ne devrait pas surprendre dans la mesure où l’Anglobalization Center est à 8 heures de route de Montréal. La Nouvelle-York, rappelons-le, a une population au moins deux fois supérieure à celle du Québec entier. La (re)anglicisation, si elle s’avérait être vraie, pourrait être pire.
Qu’est-ce à dire ? Ben que la démoralisation et la peur ne sont pas des attitudes gagnantes dans un combat. Ce serait l’fun que les Asselin, Gingras et Dallaire soient capables de mieux les maîtriser en eux si l’expression « maîtres chez nous » veut bien dire quelque chose. Ce n’est pas parce que les Falardeau et Arcand sont tombés au combat dernièrement que nous cesserons de le mener.
» peut-être pourrions-nous à présent revenir un peu sur le sujet principal, soit l’influence du Québec au sein de la fédération canadienne. » (M. Perrier)
De la perte d’influence disions-nous ? « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier en 1789.
On déplore une perte d’influence du Québec quelque part ? Qu’on mette en branle alors l’Organisation des Nations-Unies d’Amérique du Nord. L’ONU et les USA n’auront qu’à bien se tenir.
Il fut un temps où des missionnaires et des coureurs des bois connaissaient bon nombre de langues autochtones. Non, il n’y a pas que le français dans la vie …
Monsieur Dubé !
On pourrait en parler logntemps de la peur , cette même peur qui s’est probablement retrouvée dans l’isoloire lors des deux référendums , cette peur qui se matéliarisa dans le résultat final .
Cette peur que l’on retrouve cachée subtilement derrière le » Québec indépendant dans un Canada uni » de nos Allaire et cie !
@ Arnold Schwartz
J’ai écrit une citation et non pas ce que j’en comprenais. J’aurais du la mettre entre guillemets.
Je crois que vous ne relevez d’aucune autorité pour évaluer et juger de ce que je comprends ou pas.
Vous dites « La justice sociale se réalisera aux dépens de la liberté ». La liberté qu’un homme en exploite un autre?
M. Dubé, lorsque l’on observe une scène politique, certaines conclusions s’imposent. La vaste majorité des Québécois désire rester au Canada. La vaste majorité des Québécois n’aime pas le statut quo. La vaste majorité des Québécois désire un statut particulier pour le Québec. Alors, que faire?
Un démocrate, ce que je suis, respecte le souhait de la majorité. La majorité ne souhaite pas la césession. Je me plie à ce souhait. Je n’ai pas le choix.
Il y aurait une stratégie à mettre en place pour acculer au pied du mur et les Québécois et le Canada. Le référendum de René Lévesque, en 1980, suivait cette stratégie. soixante % des Québécois n’ont pas compris ou n’ont pas voulu. Le résultat a été le rapatriement de la Constitution, à notre détriment. Nous avons été trahis par les nôtres, comme toujours.
Appeler un chat un chat n’est pas un manque de courage ou d’éclairage, c’est la logique même.
Cordialement.
Tout d’abord d’un côté humain il faut être peiné pour ses proches. Si le personnage public était vraiment exécrable, peut-être l’être humain l’était moins pour ses proches..
Cependant le personnage public était vraiment exécrable.
Rarement on a vu un artiste autant mépriser ses concitoyens et les ridiculiser à l’écran. Seul le 25% de citoyens séparatistes avait grace à ses yeux! Les 75% autres étaient considéré comme des kriss de colonisés. Il aimait « une idée du Québec » , mais méprisait profondément ses concitoyens. Si il glorifiait le FLQ c’est que comme ces terroristes, il méprisait les choix démocratiques des québécois qui vaient voté majoritairement pour M.Bourassa et M.trudeau. Pour lui mieux aurait valu la dictature séparatiste de gauche que les choix démocratiques des québécois. Tous les fanatiques font passer leurs croyances idéologiques avant la démocratie, et se croient plus fin et supérieur à leurs concitoyens.
À ses yeux, aimer la musique des Beatles était un choix de colonisé!!! Pourquoi? Parce que ce sont de maudits anglos…et que selon lui il fallait hair TOUS les anglophones, peu importe leur talent universel. J’imagine que aimer Shaekespear est aussi un acte de kriss de colonisé???
Ceci étant la conséquence directe de son ethnocentrisme, et de sa volonté d’avoir des sociétés basées sur la pureté de la race, les autres cultures étant vu comme un grave danger pour « la race »…Pour lui , pas question de faire passer l’humain universel avant « sa race »…
Cependant pas de problème à vivre sur le bras de ses concitoyens anglophones et acceter les millions du fédéral pour faire se films de propagande anti-anglo…mais ne ne sommes pas à une contradiction près avec Falardeau.
Difficle de trouver personnage plus réactionnaire et vivant plus continuellement dans le passé.. Tellement qu’il se vantait de chauffer au bois et de ne pas voir d’ordinateur! Peut-on plus vivre dans le passé que Falardeau, à part les talibans?
Je termine de façon positive, j’ai aimé un film de Falardeau, Le Party, un des rares films qui ne fut pas de la pure propagande séparatiste, un film humaniste et exeptionellement avec un message allant au-delà de son ethnocentrisme primaire.
Vive la vie, vive l’humain au-delà des races et des idéologies!! La liberté pour moi, c’est un humain qui n’est pas inféodé et contrôlé par une idéologie religieuse ou politique. Falardeau n’était pas un être libre, il était esclave d’une idéologie ethnocentriste et de sa haine de tous les anglophones. Ne vivons pas dans le passé, mais dans l’instant présent et avec tous nos frères et soeurs humains. Bâtissons des société allant au-delà des trucs de race, des humains de diverses origines partageant des valeurs communes; droits individuels, égalité des sexes et respect des décisions démocratiques.
La justice sociale c’est lorsque M. Robinson peut obtenir justice sans se ruiner. Dans notre belle démocratie, avec Charte des droits, on a vu le Parti Libéral fédéral faire obstacle à la justice parce que les criminels étaient des amis du parti.
Le concept de justice sociale n’est pas nébuleux. Au contraire, il est d’une clareté aveuglante. Cela dit, l’Homme est facilement vache, malhonnête, et des principes élémetaires, comme la justice, sont aisément sabotés lorsque se pouvoir de le faire est à portée.
Les fables d’Esope, qui datent de millénaires, sont toujours d’actualité.
M. Asselin, « Un Québec indépendant dans un Canada uni » ça existe vraiment, ça s’appelle une CONFÉDÉRATION. Vous pouvez vérifier la chose dans votre dictionnaire préféré : Confédération, Association d’États souverains qui ont délégué certaines compétences à des organes communs.
Ici, au Canada, nous avons une fédération qui se nomme faussement confédération depuis 1867. Une vraie confédération n’est pas très loin du rapport Allaire.
» M. Dubé, lorsque l’on observe une scène politique, certaines conclusions s’imposent. La vaste majorité des Québécois désire rester au Canada. La vaste majorité des Québécois n’aime pas le statut quo. La vaste majorité des Québécois désire un statut particulier pour le Québec. Alors, que faire? (…) Nous avons été trahis par les nôtres, comme toujours. » (M. Gingras)
Étrange comment vous semblez donner raison à ce « traître » de chez nous ! Étrange comment ceux qui se plaignent que la récente reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa n’apporte rien de concret donnent aussi raison à ce « traître » !
« Aujourd’hui on ne peut ni ne veut vraiment faire l’indépendance du Québec : alors on parle de « statut particulier ». On aura le mot à défaut de la chose. » – PET, avant-propos de « Le fédéralisme et la société canadienne-française », 1967
Que faire ? Notre vaste majorité a le droit de faire comme elle l’entend. Si cette vaste majorité aime vraiment la liberté, elle en accordera à ceux qui veulent faire autrement. Que faire ? Trahir comme toujours, trahir pour le meilleur davantage que pour le pire. Traduisez.
@ M. Asselin
Ces NON de 1980 et 1995 ainsi que ce « Québec fort dans un Canada uni » peuvent tout autant être de l’opportunisme perfide, qui en vaut bien un autre selon moi, que de la peur.
Monsieur Bousquet !
Les accords de Meech ont » fouarés » et ce n’était que la moitié des demandes du Rapport Allaire , ce rapport devenu le programme de l’ADQ !
Depuis des lustres que des gouvernements Provinciaux autres que le PQ se trainent devant le ROC pour obtenir des miettes !
Une vraie Confédération le KANADA en veut pas !
Bravo Josée pour ton « animation » sobre, délicate mais toujours pertinente de la retransmission télé de la cérémonie funéraire de monsieur Falardeau. Je te trouve forte de ce faire malgré l’émotion qui devait te tenailler.
Quelle cérémonie inspirante !
Nancy Blouin
Je ne croyais jamais dire cela un jour mais MERCI à P-K Péladeau pour avoir permis de retransmettre en entier les émouvantes funérailles de Pierre Falardeau !
Merci pour votre présence amie Josée Legault !
Je suis encore toute bouleversée qu’on ait dû demander à la quête des dollars pour aider à payer ses funérailles. Libre mais pauvre à la clef… Quelle leçon pour plusieurs !
D’accord avec vous M. Asselin, une vraie confédération, le Kanada en veut pas. Il ne veut pas non plus de changements constitutionnels ni de séparation du Québec ni rien que la centtralisation des pouvoirs à Ottawa mais, ce n’est pas parce qu’Ottrawa ne veut pas que c’est une mauvaise idée…genre.
Les accords Meech ont ét refusés mais quelques provinces canadiennes sont devenues plus « autonomistes » depuis et pourraien bien joindre le Québec dans ce genre de solution.
Quand les Québécois auront décidé ce qu’ils veulent à 60 % et plus, la majorité va jeter le mur fédéral à terre…pas avant. Si on ne sait pas trop ce que l’on veut c’est ce qu’on va avoir.
Des Falardeau il n’y en aura plus beaucoup ! Il moins il nous reste Parizeau .
A lire le billet de Foglia dans la Grosse Presse que Falardeau haïssait pour mourir ! Il y en a au moins un à la Presse qui aimait Pierre !
Content aussi de voir Péladeau fils aux obsèques de notre patriote ! Desmarais n’a quand même pas réussi a acheter tout le monde au Québec !
Vous avez très probablement raison, Monsieur Bousquet.
Le Canada est peut-être mûr, ou sur le point de l’être, pour une association de régions autonomes sans un gouvernement central comme tel.
Ce que je suggérais moi-même il y a quelques semaines, et un concept apparenté à ce que vous disiez alors vous-même défendre sur le site de Vigile, si je me rappelle correctement. Mais on ne voudrait pas d’un tel arrangement, nous avait-on alors rétorqué ici même…
Pourtant, je n’en suis pas si sûr.
Parce que, puisque la véritable opposition à ce réaménagement ne saurait venir de ceux qui y gagneraient, soit les régions, elle ne peut alors venir que du côté de ceux qui y perdraient de leur influence actuelle, soit les politiciens fédéraux.
Voilà le problème, je pense. Et c’est pourquoi je songeais au Conseil de la fédération, lequel regroupe les provinces et les territoires, pour faire avancer un tel projet de réaménagement politique canadien. Peut-être par le biais d’un référendum organisé à la grandeur du pays. Pour possiblement en venir à mettre les politiciens fédéraux devant une incontournable volonté populaire de changement.
Pas facile à réaliser, c’est certain. Mais pas impossible non plus.
Et susceptible de recueillir bien davantage d’appuis, d’est en ouest du pays, que tout projet menant au démantèlement du Canada tel que celui de la séparation du Québec.
Radio Canada n’a pas présenté les funérailles de Pierre Falardeau. Ce dernier qui entres autres choses pendant le chantage des partitionnistes du West Island en 96-97 a été l’un des seuls à défendre l’intégrité territoriale du Québec.
Radio Canada ne mérite que mépris.
TVA-LCN mérite notre respect.
Le Canada, tel qu’il est maintenant, hériter qu’il est des constituantes lui ayant alors donné naissance au moment de la Confédération, soit principalement ce Haut Canada de l’époque de la Confédération de 1867, et qui est ce territoire qui se nomme maintenant the Province of Ontario, ne se laissera jamais démantelé par une quelconque initiative qui ne serait pas l’aboutissement d’une poussée populaire issue d’un processus nommé référendum. Pour cet Ontario-Haut-Canada, ce qu’il fallait assimiler après que son territoire reconnu l’ait fait prospérer et posséder une population plus nombreuse que ses voisins, n’était plus ce Bas-Canada maintenant exsangue, mais tout le reste de ce territoire qui s’appellerait désormais le Canada tout court, quitte à faire semblant de reconnaître un tant soi peu ce reste de Canada concurrentiel alors devenu Province de Québec, tout en lui retranchant les contrées les plus prospères et en lui redonnant le nom qu’il avait à l’origine, à la différence qu’il pouvait maintenant l’écrire en français.
Ce n’est pas un quelconque conseil de la fédération, surtout si un quelconque larbin qui se croit malgré tout un destin national fait mine d’en prendre le contrôle, qui changera la donne. Ce n’est pas non plus parce que les territoires annexés à cet Ontario canadien feront mine de vouloir plus d’autonomie que les superstructures nationales mises en place à l’occasion du développement des infrastructures ontariennes et que cet État nationaloprovincial ontarien s’en laissera imposer. Jamais l’Ontario ne laissera d’autres blocs géopolitiques devenir plus puissant que le sien, ce qui serait le cas advenant un regroupement régional pan-canadien. Le Québec lui-même n’y gagnerait rien ou si peu à ce regroupement dans la mesure où la réalisation de ce scénario plus qu’improbable n’empêcherait pas le bloc dominant, soit l’Ontario, de continuer à vouloir et à pouvoir détenir les reines du pouvoir, parce que bon premier en matières industrielles, commerciales et financières. Il ne reste donc au Québec que le destin d’assumer pleinement sa souveraineté et de prendre les moyens pour y parvenir.
D’accord avec vous M. Perrier, sauf que je n’appellerais pas ça plus qu’un simple réaménagement du Canada mais : «Changer une fédération pour une vraie confédération», ce qui serait un genre de révolution qui devrait être tranquille et joyeuse parce qu’il n’y a pas un assez grand nombre de Québécois prêts à souffrir pour changer de constitution ou réaliser la séparation avec les dangers économiques que ça comporte genre : un boycott du ROC et de ses pays amis, principalement, les États-Unis, les dangers de partitions de Montréal, de l’Outaouais et des Inuits et des Cris avec tout le Nord Québécois…name it !
Faut trouver une solution qui plaise à 60 % et plus de Québécois, pas un sacrifice. Sans ça, aucun changement possible. Nous pourrions préférer une vraie confédération canadienne d’États souverains pour la pérennité de notre langue et de notre culture québécoise et quelques autres provinces pour d’autres raisons comme leur pétrole, leurs institutions ou leur identité locale ou autre chose comme mieux contrôler leurs finances.
Je comprends ceux qui privilégient l’indépendance simple du Québec mais il manque un grand nombre d’indépendantiste pour arriver à un solide OUI à cette solution là. Où est-ce qu’on va les prendre ?
En bas de 60 %, les fédéraux ne reconnaîtront pas un OUI pour la souveraineté. Point. M. Chrétien l’a bien écrit clairement dans ses récentes mémoires qu’une courte victoire du OUI n’aurait pas été reconnue valable par son gouvernement…genre.
M. Audet écrit : «Il ne reste donc au Québec que le destin d’assumer pleinement sa souveraineté et de prendre les moyens pour y parvenir. »
D’accord mais…comment faire ? Le bloc solide de souverainiste est d’environ 40 % comme ne 1980. Il est devenu 49,5 % en 1995 parce qu’il y avait l’ADQ et la souveraineté partenariat économique et politique qui permettait d’élire des députés à une sorte de gouvernement central canadien et le trio solide de Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont.
Si le OUI parvenait quand même à gagner avec, disons 51 %, est-ce que vous pensez que le fédéral va s’incliner devant le 1 % dans les mous qui peuvent changer d’idée la semaine suivante avec une petite peur provoquée genre, les pensions en danger, la partition, un boycott, la piastre à Marois, la peur du chômage etc…Les Québécois ne se sentent pas assez colonisés ou violentés pour risquer. Voilà pourquoi l’idée d’indépendance du Québec n’avance pas plus que ça…selon moi.
Vous avez une autre explication ?
La cérémonie funéraire de Pierre Falardeau a fait ressortir l’importance de la liberté proclamé aujourd’hui idéologiquement et de façon caricaturale par presque tous mais qui seule la vraie permet aux individus et aux nations de connaître ce qu’on appelle l’épanouissement.
L’oppression qui ne procède pas toujours de l’intimidation, de la marque de la domination ou de la dictature qui peut relever aussi du mépris par l’usage d’une indifférence qui ignore votre existence constitue ce qui vous prive des moyens de vivre de vos capacités d’agir et d’expression.
L’oppression lorsqu’elle ne vous transforme pas en esclave dans les pires situations peut sous un autre angle faire de vous un être inaccompli incapable à travers lui même comme par le biais de son appartenance nationale de se trouver une spiritualité ou cette sensibilité confiante seule capable d’appuyer l’individu toujours seul dans son corps pour franchir les obstacles.
Je crois que ce qui a motivé Pierre Falardeau dans son combat pour l’indépendance, c’est cette conviction qu’une identité nationale confuse, brouillée oppressante nuit aux individus qui en sont imprégnés. La série des Elvis Gratton n’est jamais que la mise en images de cette condition qui établit qu’en ne se reconnaissant pas soi même on ne puisse être condamné qu’à se perdre. La liberté pour Falardeau c’est de pouvoir en tant que Québécois se reconnaître comme plein et entier sans avoir besoin de se coller à tout coup aux États-Unis ou à la France pour s’imaginer être branché. Seul un pays du Québec émergeant sur la scène du monde serait en mesure progressivement selon sa pensée de réellement donner aux Québécois les moyens d’expression individuels et collectifs qu’ils ne peuvent véritablement rencontrer en tant que citoyens canadiens francophones minoritaires.
Ainsi de la part des critiques, cracher sur les volets 2 et 3 des E.Gratton en considérant cet exemple c’est peut être de leur part faire l’aveu de leur sentiment d’infériorité en s’opposant à des films qui par leur transgression affichée (Elvis qui fabrique et vend de la merde dans E.Wong et qui en meurt) bouleverse le conformisme du quand dira t’on et le grand modèle cinématographique qu’est Hollywood. Mais peut t’on se concevoir autrement au Québec que par des références chroniques à New York, Paris ou Los Angeles comme cela a été narré par Falardeau dans la superbe pièce musicale d’Aikido. La critique des médias précisément explorée par l’humour dans son dernier Elvis ne concerne pas que Radio Canada et Québécor mais aussi tout le système médiatique développé et inventé surtout par les Américains.
En s’intéressant à la psychologie du colonialisme, du colonisé n’en déplaise à Mathieu Bock Côté, Pierre Falardeau s’est aussi intéressé à l’identité ou comment l’identité d’un peuple pouvait être atteinte par l’effet de deux siècles de mise sous tutelle. Tout est là. Ceux qui n’ont pas compris parmi les journalistes ou intellectuels probablement souverainistes cela, cette atteinte à l’intégrité morale d’une nation n’ont rien compris à Falardeau. Qu’ils portent les noms d’Odile Tremblay, M.B.Côté ou Louis Cornellier.
Cette cérémonie vécue aujourd’hui qui met de l’avant la filiation des fils Falardeau avec leur père est une rupture symbolique et pratique avec nos familles québécoise trop souvent perturbées par un déficit de filiation paternelle tout comme cette cérémonie préparée par Pierre Falardeau l’anthropologue pendant le déroulement de la messe a permis de faire revivre les racines révolutionnaires du christianisme en mettant de l’avant une liturgie combative en faveur des opprimés rappelant à travers les écrits de Saint Paul et de Saint Luc, l’hypocrisie de la fausse vertu des pharisiens. Montrant de fait un autre visage de l’église que celui de la collaboration et des faux compromis obtenus avec des autorités peu recommandables au nom d’une paix vide. Rappelons-nous la collaboration historique entre l’église catholique et le pouvoir britannique qui ici est forte de séquelles pour la pratique religieuse.
Falardeau avait donc bien raison de dire que la liberté n’est pas une marque de yogourt.
Lisez mon texte précédent monsieur Bousquet si la conscience d’une infériorité culturelle inconsciente se fait jour chez les nouvelles générations de Québécois. Si à force de se définir en tant que Québécois, il devient impossible de se définir comme antérieurement plus que jamais en tant que Canadien français, comment voulez vous que le statut quo se maintienne indéfiniment ou que le Québec reste indéfiniment province canadienne. Juste un peu ici mettre un soupçon d’optimisme.
Les Canadiens n’en veulent pas de confédération du type Union européenne avec le Québec. Un souverainiste modéré devra alors s’en remettre à la souveraineté à la pièce du plan Marois parce que la politique de la peur est la plus forte, faute de mieux. Toutefois, il arrive un jour qu’une nation est contrainte de sortir de son -confort et de son indifférence-, formule consacrée de Denys Arcand, autre cinéaste québécois politisé sous peine de se voir disparaître en tant que nation.
Parce que de fait, la souveraineté reste la voie royale pour en finir avec l’héritage empoisonné produit par la conquête de 1759. Un héritage de 250 ans.
@ Monsieur Pierre Bouchard,
Télé Québec proposait une très bonne série d’émissions intitulée » Sommes-nous? »: animées par Patrick Masbourian et ayant pour thème musical une chanson originale de Marie-Jo Thério.
Le concept est simple; on pose une question sur la société Québécoise et on tente d’y répondre.
Dans l’émission consacrée au religieux, l’une des spécialistes invitées mentionnait l’augmentation constante de « burn outs » ou épuisements professionnels et des cas de dépression au Québec.
Deux causes ont été clairement identifiées par la spécialiste pour expliquer l’augmentation de ces maux au Québec, de même que la consommation galopante d’antidépresseurs…
Primo – Un milieu hostile
Deuxio – Un statut identitaire confus
Voilà qui va plutôt dans le sens de vos affirmations, n’est-ce pas?
L’aliénation et/ou l’acculturation existent et tragiquement les sociétés, comme les individus qui les habitent, ont parfois bien du mal à se définir et encore plus de mal à s’aimer suffisamment pour prendre en main leur destinée… Il n,y a rien d’étonnant à ce que des êtres animés d’une grande sensibilité en viennent à imploser et/ou s’asphyxier et mourir dans un tel environnement…
Qu’est-ce que Claude Péloquin avait écrit déjà???
salutations,
@ Objecteur de conscience
Deux commentaires :
1. La consommation d’anti-dépresseurs est en augmentation partout en Occident depuis plusieurs années.
2. La pub-vedette au centre-ville de Montréal de nos jours ? Celle du Canadien de Montréal et son slogan : « Je suis (joueur de l’équipe), nous sommes Canadiens ».
@ M. Perrier
Le Conseil de la fédération, fondé en 2003, est une idée de l’actuel Premier ministre du Québec Jean Charest.
Si les idées mènent le monde …
M. Bouchard,
La souveraineté est probablement la voie royale mais il ne semble pas qu’elle nous soit accessible par manque d’intéressés québécois. Fait que, faut trouver autre chose de réaliste pour améliorer la situation actuelle de la centralisation fédéraliste qui se nomme faussement confédération depuis 1867.
On ne sait pas comment réagiraient les Québécois devant un parti qui proposerait une vraie confédération qui n’a pas besoin d’être exactement sur le modèle de l’Union européenne.
Ce serait donc le cul-de-sac ici, au nord du pays de l’Oncle Sam?
Et il n’y aurait donc pas moyen de réviser l’entente entre les régions canadiennes, nous obligeant de la sorte à un statu quo insatisfaisant pour tous… Pour tous? Non, pas pour tous, paraîtrait-il. Car l’Ontario y trouverait son compte à cet immobilisme, nous assure-t-on.
Et même à présent? Alors que la débâcle économique a notamment frappé dur du côté de l’industrie automobile, le gros moteur de notre voisin? L’Ontario est affaiblie – et peut-être moins vaillante en ce moment pour défendre, sans faire certains compromis, sa position contre un front commun de la part des autres provinces et régions.
La conjoncture s’avère possiblement propice pour tenter un déblocage…
Discours du fils de Falardeau;
http://videos.lcn.canoe.ca/video/43318638001/falardeau-ecoutez-jules-falardeau/
Un vidéo hommage à monsieur Falardeau ;
http://lequebecois.actifforum.com/ici-on-parle-d-actualite-f1/video-hommage-a-falardeau-t11910.htm
@ M. Dubé.
Vous savez pertinemment que Pierre-Eliot Trudeau a menti lorsqu’il a dit que voter » Non » c’était comme voter » Oui « . Vous voulez une nouvelle constitution? Je vais vous en donner une. Résultat, nous n’avons pas eu un statut particulier, ce que désiraient les Québécois. Nous avons eu un statut de membre bien ordinaire d’une fédération. Nous avons été mis à notre place. Nous avons été laminés. On nous a trahit. CQFD
Sans rancunes :-)
Les crises sont des occasions de croissance.
Une réunion des provinces et territoires, sans le fédéral, est le moteur essentiel à une nouvelle constitution. Ottawa doit être mis devant le fait accompli. C’est un coup-d’état sans violence.
Ottawa se débattra comme un diable dans l’eau bénite pour maintenir tous ses droits et privilèges. Il revient aux province de mettre Ottawa à sa place.
Je suis tout à fait d’accord avec vous M. Perrier.
Comme je l’ai déjà écrit, si Ottawa tient à être présent à ces discussions, il poura servir le café, les sandwiches et se la fermer. On a pas besoin de mouche du coche.
Tout est possible. Seule la volonté manque, pour le moment.
« Si le OUI parvenait quand même à gagner avec, disons 51 %, est-ce que vous pensez que le fédéral va s’incliner devant le 1 % dans les mous qui peuvent changer d’idée la semaine suivante avec une petite peur provoquée genre, les pensions en danger, la partition, un boycott, la piastre à Marois, la peur du chômage etc…Les Québécois ne se sentent pas assez colonisés ou violentés pour risquer. Voilà pourquoi l’idée d’indépendance du Québec n’avance pas plus que ça…selon moi. » (Gilles Bousquet)
Permettez que je vous fasse remarquer que votre affirmation se détruit d’elle-même sans qu’il soit même nécessaire de tomber dans ce piège de la contradiction facile dans laquelle les adversaires de la souveraineté espèrent bien nous faire tomber. En effet, si cinquante pour-cent et des poussières, poussières obtenues de manière contestable alors qu’un vent soufflant fort du même côté nous accablait tel un sirocco, ont fait en sorte que la constitution canadienne serait légale au Québec, et justifie de nous garder en son sein, ce qui est déjà lui attribuer beaucoup de légitimité puisqu’elle n’est toujours pas signée, a contrario, un pourcentage opposé de mêmes valeurs serait suffisant pour nous en faire sortir. Cela ne serait que le juste retour des choses et interviendrait dans le cours normal et démocratique des affaires publiques, si bien sur un vent contraire au sirocco ne se mettait pas à souffler en sens inverse. Le fait d’entériner cette astuce consistant à relever le plancher statistique de la légitimité référendaire revient à se poser en allié objectif d’un fédéralisme décidé à usurper tous les moyens pour arriver à ses fins assimilatrices. C’est la réanimation du bon vieux slogan : la fin justifie les moyens.
Quant aux arguments que vous évoquez et qui seraient destinés à nous faire peur, ils ont déjà usé leurs mèches lors de précédentes tentatives d’intimidation et feraient long feu.
@ Arnold « Le Terminateur » Schwartz
Au sujet du Bloc…
« Ils nous ont dirigé dans un cul-de-sac et nous aurons ni la souveraineté ni le pouvoir ou l’influence à Ottawa. Perdant sur les deux tableaux. »
Le seul pouvoir exercé par le French Power à Ottawa fut de vomir sur leurs compatriotes québécois et de les planter à la moindre occasion, y compris leurs valeureux alliés fédéralistes siégeant à l’Assemblée Nationale. Il faut être cinglé ou masochiste comme vous pour vouloir élire des députés qui s’acharneront ensuite sur vous avec un plaisir sadique.
@ Louise Teasdale
« Pour Polanski c est naif de croire qu il n ait commit ce crime qu une seule fois..Un pédophile n a jamais qu une seule victime. »
???
Et une conne ne dit jamais qu’une seule connerie.
M. Marc Audet,
Le vent qui vient du côté du plus fort souffle plus fort que celui qui vient du plus faible. Ce n’est pas juste mais c’est ça. Exemple : Le vent qui vient d’Israël est plus fort que celui qui vient de la Palestine quel que soit la raison, la raison du plus fort est toujours la meilleure…genre.
Si le fédéral se met de travers à un faible OUI en faveur de l’indépendance du Québec, le Québec pourrait faire quoi avec la grande majorité de la richesse et des entreprises qui sont fédéralistes, selon vous ? De quel côté se rangeraient les pays comme la France de sarkozy et les États-nis ?
M. Mitriou une petite piece de musique pour vous relaxer.
http://www.theglobeandmail.com/blogs/bureau-blog/harper-tickles-the-keys/article1311273/
« Le vent qui vient du côté du plus fort souffle plus fort que celui qui vient du plus faible. Ce n’est pas juste mais c’est ça. Exemple : Le vent qui vient d’Israël est plus fort que celui qui vient de la Palestine quel(le) que soit la raison, la raison du plus fort est toujours la meilleure…genre. » (M. Bousquet)
Vous vous faites votre propre contradicteur avec cet exemple que vous choisissez. Les arguments que vous évoquez concernant la politique au Moyen-Orient impliquent la force brutale et non le droit. Or lorsque vous parlez statistiques, vous semblez vous situer à l’intérieur du droit ou ce qui revient au même, de la légitimité. Il faudrait choisir votre camp. Ceux qui espèrent se limiter à une refonte de la Constitution canadienne n’ont d’ailleurs rien à perdre d’un référendum gagnant, même dans les marges qu’ils escomptent et qu’ils brandissent comme des menaces, comme si nous ne vivions pas en démocratie.
Par ailleurs, il faut souligner que les instances présidentielles des pays que vous mentionnez ont du eux-mêmes se plier à la règle de la majorité simple, le premier quand il s’est agi de prendre acte des résultats négatifs au référendum de ratification du traité de Maastricht, le second, quand il a du reconnaître sa défaite aux élections présidentielles américaines, gagnées par son opposant dans des conditions similaires à celles de la victoire du Non au Québec.
Objecteur, merci pour cette info radio qui va dans le sens de d’autres. Ici le rappel de cet article de 2004 met en lumière que quelque chose ne va pas au Québec et ici on ne parle pas du West Island. Qui de nous n’a pas connu dans son entourage au moins un proche ou un parent suicidé.
Le suicide d’une Nelly Arcan n’est pas un acte isolé.
Le lien et un extrait de l’article.
Rappelons nous que la pensée réfléchie et émotive d’un Falardeau était forte d’intuitions.
Suicide: l’échec québécois. Isabelle Paré
-Au troisième rang mondial chez les hommes, le Québec voit encore grimper le taux de suicide
Même si le taux de suicide a chuté dans la plupart des pays industrialisés, le Québec connaît une montée inexorable et inquiétante des cas de suicide. Chez les hommes, ce taux a même bondi de plus de 60 % en 25 ans, hissant le Québec sur le podium des trois nations industrialisées les plus suicidaires. Ces données révèlent que le Québec n’a pas de quoi pavoiser en matière de prévention du suicide. De 1976 à 2001, le taux de suicide global au Québec est passé de 14,8 suicides par 100 000 habitants à 19,1, faisant des Québécois les Canadiens qui se suicident le plus. Mais, chez les hommes, ce taux a bondi de 19 à 30,7 suicides par 100 000 habitants, soit une hausse spectaculaire de 62 %, qui vaut aujourd’hui au Québec un taux de suicide masculin deux fois plus élevé que celui du reste du Canada. Bien que plus faible, le taux de suicide chez les Québécoises (7,7) surpasse aussi de loin celui qui est observé dans le reste du Canada (4,6). (..)
Le Québec ne brille pas non plus dans les comparaisons internationales, se classant au troisième rang depuis 1998, parmi 20 pays industrialisés, pour le suicide masculin et au sixième rang pour le suicide féminin. De 1981 à 1998, les taux de suicide ont pourtant chuté de façon appréciable dans la plupart des pays scandinaves et de l’Europe, sauf en Espagne et en Irlande. Hors de l’Europe, la mortalité par suicide n’a augmenté qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande. (…)
Mais, selon cette chercheuse, il faut aussi s’inquiéter de la surmortalité constatée chez les jeunes Québécois, qui est nettement plus élevée que celle d’autres pays industrialisés, à l’exception de la Finlande. Chez les jeunes filles de 15 à 19 ans, le taux de suicide a plus que doublé au cours de la dernière décennie, affirme-t-elle. (…..)
http://www.ledevoir.com/2004/05/05/53818.html
Je suppose que c’est le prix à payer pour avoir élu le Bloc (Un parti qui est indifférent au reste du Canada)… Le Canada devient indifférent au Québec.
Personnellement, j’ai bien hâte de voir la réaction du PQ lorsque le reste du Canada décidera d’avoir son propre référendum et d’exclure le Québec de la confédération! Non seulement il ce débarrasseront du Bloc à Ottawa, ils vont aussi récupérer les $5 milliard qu’ils payent au Québec en péréquation à chaque année.
Tout comme dans un couple ou l’un d’eux ne cesse de menacer de s’en aller… il ne faut pas ce surprendre quand l’autre partenaire ce décide de terminer la relation.
Une réaction intempestive ici qui blanchit les responsabilités du Canada envers le Québec. Le Canada anglais est blanc comme neige pour ce monsieur! Si nos élites ici au Québec et anciennement au Canada français n’ont pas faits grand efforts pour négocier un meilleur rapport entre le Canada et le Québec, il apparait invraisemblable de considérer l’absence de fautes de la part d’un Canada fédéral qui s’est construit sur l’héritage de la colonie britannique mise en place à partir de 1760.
Dans le même esprit que cette réaction, tant mieux si le Canada s’octroyait le pouvoir d’expulser le Québec d’une fédération déguisée en faite en pays unitaire. Le Québec est assez riche en richesses, compétences et connaissances pour vivre libre sans le corset d’Ottawa. Lorsque les Québécois le comprendront, tout ira mieux sur tous les plans.
À M. Marc Audet qui écrit : «Les arguments que vous évoquez concernant la politique au Moyen-Orient impliquent la force brutale et non le droit.»
Le Canada dit que nous devons être du côté d’Israël parce que c’est justement un pays démocratique, un pays démocratique qui exerce la force brutale démocratiquement. Je crois que le Canada, s’il se croit dans son droit, aurait recours à la force brutale aussi contre le Québec vu qu’il approuve tout ce qu’Israël fait aux Palestiniens et aux Libanais.
M. Chrétien a dit que le fédéral ne se laisserait pas faire avec une courte victoire du OUI et je le crois.
À M. Michel Trahan qui écrit : «Personnellement, j’ai bien hâte de voir la réaction du PQ lorsque le reste du Canada décidera d’avoir son propre référendum et d’exclure le Québec de la confédération! »
Un référendum n’est qu’une affaire consultative pour mettre de la pression sur l’autre partie. Ce n’est pas une instance décisionnelle.
Comment est-ce que l’Ouest canadien pourrait exclure le Québec du Canada ainsi en se séparant des Maritimes parce que le Québec est situé entre ces 2 parties du ROC ?
L’Alberta aimerait mieux se séparer, pour conserver tous les bénéfices de son pétrole bitumineux sale, à la place de nous sacrer dehors du Canada, pauvre de petit nous ainsi délaissé.
Votre article reflète, à sa façon, ma pensée.
Je souhaite la disparition du parti libéral en ayant, d’élection en élection, toujours moins de député. Tant qu’à Coderre, cet insignifiant, qui passe son temps à ouvrie le bouche pour changer de pied, me laisse de mabre.
Pas mieux que Dion, il a fallu la démission de Coderre pour que Ignatieff commence à poser des questions sur le Québec en chambre. Mais au fond, pourquoi faudrait-il qu’Ignatieff se forcerait pour le Québec? Nous sommes loin des circonstances exceptionnelles qui ont permis au Bloc de devenir l’opposition officielle.
Voici là où mon opinion diffère de la votre : à force d’envoyer autant de député du Bloc à Ottawa, élection après élection, libéraux et conservateurs fédéraux en viennent à se dire ‘que participer à la gouvernance du Canada n’intéresse pas les québécois’! Pas besoins d’avoir beaucoup de ministres du Québec, pas besoins d’avoir beaucoup de québécois dans l’entourage immédiatement des chefs. Pour un québécois, envoyer quelques ‘chien de garde’ qui participeront de temps en temps à une commission parlementaire suffit!
À M. Marc Audet qui écrit : «Quant aux arguments que vous évoquez et qui seraient destinés à nous faire peur, ils ont déjà usé leurs mèches lors de précédentes tentatives d’intimidation et feraient long feu. »
Ces arguments ne sont pas destinés à vous faire peur du tout. Si ça vous fait peur, ce n’est pas de ma faute.
Est-ce que vous pensez que le ROC, considéré par les indépendantistes durs, comme un colonisateur de la pire espèce, réagirait à un référendum sur l’indépendance du Québec, gagné par la peau des dents, de la façon suivante :
Bien, on vient de perdre ce référendum là et on s’incline devant la volonté claire et démocratique des Québécois, exprimée. Nous vous disons bravo et nous sommes prêts à négocier le partage des actifs et de la dette canadienne avec vous, nouveau pays du Québec avec qui nous souhaitons faire de bonnes affaires ou, s’il ignorerait le résultat ou pire, nous enverrait son armée canadienne, la grande partie anglophone ?
Monsieur Bousquet vous n’êtes pas un souverainiste tiède mais un nationaliste frileux ne pouvant plus espérer pour le Québec que l’action de la providence. À vous lire autant faire d’un Jean Lapierre, le prochain premier ministre du Québec libéral en espérant qu’il soit plus revendicateur envers Ottawa qu’un John James Charest. Le Québec né pour un petit pain c’est cela apparemment votre optique Gilles Bousquet.
Sur l’usage de la force d’un pays démocratique lié au G7, le Canada contre une sécession du Québec vous devriez savoir que c’est un couteau à deux tranchants en considérant qu’un pays de la zone occidentale du monde peut difficilement selon les normes en vigueur depuis 1945 faire l’usage d’une force militaire. D’autre part, l’économie de consommation de masse en Amérique du Nord n’est pas compatible avec ce genre d’agression militaire qui se ferait aux portes du siège de l’ONU à New York! Le statut d’Israël dans le monde est plutôt particulier et ne correspond pas à une donnée d’observation générale.
« Personnellement, j’ai bien hâte de voir la réaction du PQ lorsque le reste du Canada décidera d’avoir son propre référendum et d’exclure le Québec de la confédération! Non seulement il ce débarrasseront du Bloc à Ottawa, ils vont aussi récupérer les $5 milliard qu’ils payent au Québec en péréquation à chaque année. »
Et si le Québec n’avait rien à gagner à pratiquer une politique de la mendicité envers Ottawa:
http://www.vigile.net/Pour-en-finir-avec-la-perequation
M. Pierre Bouchard, et la Tchétchénie ? et le Darfour ? et le Tibet ?
Mais non, le ROC ne nous agresserait pas, il ne ferait que des mouvements de troupe. Tant que le Québec ne se soulèverait pas, pas de raison de nous attaquer.
Tous les pays n’aiment pas les séparatistes parce que chacun en a chez-lui et ils en ont peur et ne les aiment pas du tout. Ils ne vont pas prendre leur partie à moins d’un résultat clair et net. Je crois qu’un résultat du genre de 60 % de OUI, ferait pencher la balance vers la reconnaissance du résultat.
« Le Canada dit que nous devons être du côté d’Israël parce que c’est justement un pays démocratique, un pays démocratique qui exerce la force brutale démocratiquement. Je crois que le Canada, s’il se croit dans son droit, aurait recours à la force brutale aussi contre le Québec vu qu’il approuve tout ce qu’Israël fait aux Palestiniens et aux Libanais. » (M. Bousquet)
Si vous considérez que c’est ce Canada de maintenant, celui de ces conservateurs dominés qu’ils sont par la droite extrême dans leur parti, qui trace la ligne en ce qui concerne ce qui est moralement correct et ce qui est selon le droit légitime des peuples, tel qu’eux le voient, je crois que vous venez de définir clairement dans quel camp vous vous situez, soit celui de ces fédéralistes nouveau genre avec leur faire-valoir provincial, les nationalistes d’un certain type. Ce n’est quand même pas la tenue d’un référendum qui constitue un acte de guerre.
Par ailleurs, ce que vous invoquez là comme argument est le droit irrévocable d’un état puissant à grignoter le territoire d’un voisin par la force, en protégeant l’établissement de colons dans des territoires protégés militairement. Quand ce pays viole les règles élémentaires de la démocratie, nous n’avons pas le droit d’invoquer la démocratie pour le justifier. Cet appui que vous mentionnez et qui est maintenant l’apanage des conservateurs que l’on sait, sera un jour retiré par ce même Canada devenu plus réaliste. Ne postulez donc pas que le Canada est à l’image exclusive de ces conservateurs ultra. Vous avez une bien mauvaise opinion de vos voisins qui ne sont pas tous à l’image de ceux que vous décrivez. La tradition anglo-saxonne en matière de relations internationales est beaucoup plus subtile que celle que vous postulez être la leur.
« Ces arguments ne sont pas destinés à vous faire peur du tout. Si ça vous fait peur, ce n’est pas de ma faute. »
Rassurez-vous, ces arguments ne me font pas peur du tout, ni à beaucoup d’autres d’ailleurs. Ils ne sont que le reliquat d’un argumentaire qui plonge sa stratégie au cœur d’un parti provincial moribond, cet ADQ qui va vers son extinction en tant que facteur actif de la politique québécoise.
La Russie hérite de 70 années de soviétisme centralisateur et totalitaire. La Chine est un état communiste qui se sert du capitalisme comme moyen de puissance. Trouvez d’autres exemples, monsieur Bousquet. Vous avez droit à votre opinion, à votre tiédeur mais je ne les partage pas.
M.Lévesque, Si le Bloc toujours avec 45 ou 50 députés créé les conditions d’une fissure politique encore plus grande entre Québec et Canada. Les probabilités d’un divorce de velours deviendront possible si ce n’est que pour l’instant c’est plutôt la voie de la réduction du poids du Québec aux communes qui est envisagée par conservateurs et libéraux. Alors ce sera un moment de vérité pour les Québécois, ils devront se réveiller politiquement ou choisir de se faire hara-kiri dans le Canada d’ici 2 030 -2 045.
Merci S.R.Tremblay pour les liens sur Jules Falardeau qui a su défendre la mémoire de son père et en même temps l’intégrité du Québec et pour ce lien d’hommage sur P.Falardeau.
http://lequebecois.actifforum.com/ici-on-parle-d-actualite-f1/video-hommage-a-falardeau-t11910.htm
G.Bousquet, je vous respecte en tant que souverainiste confédéral. Vous considérez vous aussi que le Québec n’est pas respecté par le Canada. Nous ne serons jamais assez nombreux face aux partisans du déni du fédéralisme ou de la tête dans le sable, souverainistes de différentes variantes ou simples nationalistes à réclamer le respect, un statut particulier ou la souveraineté pour le Québec.
Si aucun souverainiste ne doit s’enfermer dans le dogmatisme, le souverainiste ne saurait non plus se servir de l’excuse du pragmatisme pour se transformer en autonomiste inoffensif.
L’empire de la peur devant la nouveauté de l’indépendance utilisé par les fédéralistes depuis le coup de la Brinks en 70 connaît encore une efficacité toutefois les 49% du oui en 95 prouvent que si bien organisés, les partis nationalistes et souverainistes sont capables de faire reculer cette machine de la peur.
L’autonomisme endormi de l’Action démocratique depuis le succès de 2007 contribue à sa chute actuelle. Un parti politique dans ses positions doit rester cohérent sinon il s’écroule.
M.Bousquet démontre plus de réalisme que les autres idéologues séparatistes.
Croyez-vous vraiment que les citoyens du Québec répondront clairement un oui (à 60%) à la question : Voulez-vous que la province de Québec devienne un pays indépendant? Car c’est la seule question honnête et pertinente . Là dessus Falardeau aurait été d’accord , car il parlait d’indépendance, pas de souveraineté et bla blab bla. La souveraineté/assosiation c’est un truc de moumoune, comme quelqu’un qui veut se divorcer, mais que son ex continue de faire le ménage…
L’avenir de la langue est dans les main des citoyens. Si ils continuent de préférer parler le dialecte joual (sous-titré dans la francophonie) au français et de ne pas apprendre à écrire correctement le français; ils décident ainsi de leur avenir linguistique…un cul de sac! AUCUNE LOI OU INDÉPENDANCE ne pourra changer la situation par magie!! Mon père avec une 4iè année écrivait mieux son français que les jeunes de secondaire 5 aujourd’hui…et il existe de moins en moins de profs de français compétents qui sortent des université. Et tout cela n’est pas de la faute des méchants anglos qui nous empêcheraient de faire des efforts pour apprendre le français. Arrêter de toujours blâmer nos compatriotes anglophones et ainsi déresponsabiliser les citoyens, et justifier leur paresse à apprendre à parler et écrire en FRANCAIS!!
Un africain francophone parle avec un accent, il dira « où est-elle » avec un petit accent. Les québécois , moi inclus, diront « oussé kalé » un terme introuvable dans aucun dictionnaire français car c’est un pur dialecte et non un accent. Quand les défenseurs du français se rendront-ils compte que nous ne parlons PAS le français mais notre dialecte joual, comme l,a si bien illustré Tremblay? On se comprend très bien entre nous, mais ça amène deux gros problèmes; on a peine à se faire comprendre dans la francophonie et les immigrants ont beaucoup de peine à apprendre le français quand ce qu’ils apprennent est si différents de ce qu’ils entendent dans la VRAI vie..
Assumons-nous et arrêtons de toujours blâmer les autres..Les idéologies (religions, nationalisme, communisme…) c’est de la merde! Ce sont les gestes quotidiens des citoyens qui font une société. Si les citoyens ne veulent pas dans le quotidien parler et écrire en français ou recycler ou conduire avec civisme etc…la société sera en conséquence, peu importe le nom du pays..
Le Canada finance des films de propagande contre le Canada, les ex terroristes du FLQ qui ont eu des sentences bonbons continuent de cracher sur notre pays…ce n’est pas dans leur cher Cuba ou on serait aussi tolérant… Tout est possible au Canada pour les citoyens qui veulent se prendre en main. Ceux qui ne se prennent pas en main maintenant ne le ferait pas plus dans un Québec indépendant…
@ Louise Teasdale
« M. Mitriou une petite piece de musique pour vous relaxer. »
Dommage! Ça ne me relaxe pas du tout, contrairement à la version originale.
Ce petit numéro de Stephen Harper ne fera pas oublier son numéro précédent, moins au point et méprisant, alors qu’il vilipendait les « gros méchants séparatistes » qui l’ont soutenu pendant son premier mandat et les « monstrueux socialistes » qui le soutiennent présentement.
Cette petite démonstration du côté rigolo de Stephen Harper me fait vaguement penser à Néron qui jouait de la lyre pendant que Rome brûlait. Il me semble que la crise économique qui perdure toujours et qui fait quotidiennement de nouvelles victimes n’est pas un moment propice pour ces diversions supposément rigolotes.
Et puis, c’est qui ça les « Friends » de Stephen Harper? Les députés du NPD, les magnats du pétrole sale de l’Alberta, Louise Teasdale et Stockwell Day, son idole, ou tous ceux qui dans les médias se prêtent aux jeux douteux du premier ministre? Pourquoi pas maintenant un petit concert conjoint mettant en vedette Michael Ignatieff qui chanterait « We Will Rock You », Jack Layton interprétant « Sympathy for the Devil » et Gilles Duceppe et ses députés chantant « Québécois, nous sommes québécois, le Québec saura faire s’il ne se laisse pas faire »?
« Pour Polanski c est naif de croire qu il n ait commit ce crime qu une seule fois..Un pédophile n a jamais qu une seule victime. »
À ce que je sache aucune autre accusation du genre n’a été portée contre Roman Polanski depuis son crime qui remonte à 32 ans. Il doit payer pour ce crime mais certainement pas pour ceux dont vous le soupçonnez dans votre cerveau nébuleux.
Une chance que vous n’êtes pas juge Madame Teasdale parce que vous seriez capable de mettre un enfant en prison à vie pour vol à l’étalage, non pas seulement pour le crime dont il est reconnu coupable mais pour tous les vols qu’il a « probablement » commis avant de se faire pincer. Je suis bien heureux de ne pas vous connaître. Vous n’êtes pas du tout relaxante.
Voici mon petit texte suite à la Cérémonie:
………………………..
Pierre Falardeau (1946-2009)
Deux heures merveilleuses
Il n’y avait rien de mortuaire dans cette cérémonie. Aucun pathos, que de la santé, de celle qui vient quand la vie est assumé comme un combat. Pierre n’a pas laissé de place pour le défaitisme et le ressentiment et la « morbitude » qui vient avec. Cette cérémonie témoignait de ce trait de caractère. Elle fut un des rares moment de notre histoire récente ou on a célébré la santé de notre vie. Une pause salutaire qui trompait avec la « fatigue » ambiante.
Pour ceux qui se demande s’il y aura de la vie après la vie, s’il y aura une relève.
Et bien ceux qui ont entendu les témoignages des fils de Pierre ne se posent plus cette question. Pour moi, l’essentiel de l’émotion de cette cérémonie, tient à cette belle énergie franche avec laquelle ces jeunes portent fièrement l’héritage de leur père. Le message percutant aux élites souverainistes était sans équivoque à cet égard. Et celui contre la médiacratie plus que pertinent.
Oui la vie continue et le combat aussi.
Dans ma vie je n’aurai jamais pensé dire qu’une cérémonie mortuaire puisse être : Deux heures merveilleuses.
***
P.s. Pourquoi à l’Église ? Parce qu’en dehors de toute croyance, cette institution a joué un rôle politique déterminant dans notre histoire. Sait on seulement ce qu’on lui doit : Notre cohésion nationale, sans laquelle notre sort comme peuple serait déjà scellé. Pierre ne l’ignorait pas.
Pourquoi l’église St Jean Baptiste ? Pour ce décor éblouissant, qui vous aspire vers le haut, une invitation à dresser la tête, intemporelle mais, surtout temporelle. J’imagine Pierre dire : Regardez cette somme de beauté que nos artisans ont rendue possible avec le cumul des petits-dix-cennes-ramassés-auprès-de-gens-ordinaires, on est capable de grande chose, s’tie. Pierre méritait ce décor, produit par ce peuple qu’il aimait tant. Il n’y était pas étranger, mais chez lui, parmi les siens.
Pourquoi un Jésuite pour présider à la cérémonie ? Pour l’ intelligence de son message qui faisait écho à celui de Pierre : Jésus contre le système, pour faire apparaître un monde nouveau ; trahi par ceux qui vivaient à l’époque de la rente du statu quo.
À tous ceux qui croient encore que le Québec a sa place dans le Canada, à tous ceux qui s’imaginent que le fédéralisme est renouvelable de façon à plaire à une majorité de québécois, à tous ceux qui se creusent les méninges pour inventer de nouvelles formules constitutionnelles, des confédérations nouvelles, « formules améliorées », j’aimerais vous poser une simple question.
Le Canada est presque paralysé depuis un bon moment en raison de la multiplication des gouvernements minoritaires. Avec la multiplication des partis politiques cette situation ne va pas s’améliorer dans un avenir prévisible. Il y a un consensus au Québec à l’effet que des changements constitutionnels profonds doivent survenir pour que le Québec adhère à la constitution canadienne. Même les très fédéralistes adéquistes et les encore plus fédéralistes libéraux québécois revendiquent des changements majeurs à cette constitution. Ces mêmes fédéralistes critiquent constamment le Bloc Québécois qui depuis longtemps fait élire DÉMOCRATIQUEMENT, avec les règles électorales canadiennes, UNE MAJORITÉ DE DÉPUTÉS QUÉBÉCOIS. Les canadiens du ROC nous aiment tellement qu’ils se sentent obligés de venir nous le pleurer ici, à grands frais, lorsqu’ils croient qu’ils pourraient nous « perdre ». Ou bien le gouvernement met ses sièges en jeu en nous promettant des changements.
Stephen Harper rêve depuis toujours d’un gouvernement majoritaire. Le PLC désire ardemment sortir de l’enfer de l’opposition. Le NPD aimerait énormément avoir quelques députés de plus.
Alors…
Sachant que toutes ces choses sont vraies et qu’un plan sérieux de réforme constitutionnelle visant à satisfaire les revendications de base traditionnelles du Québec, même en partie seulement, permettrait sans aucun doute au parti politique canadien proposant un tel plan de marquer d’importants points au Québec, sachant que d’importants gains au Québec pourraient permettre à Stephen Harper d’obtenir son gouvernement majoritaire, au PLC de revenir au pouvoir ou au NPD de s’implanter solidement au Québec, comment se fait-il alors qu’aucun de ces trois partis ne songe à proposer quelque chose en ce sens?
La réponse est pourtant simple. Aucun de ces trois partis n’ira en ce sens parce que les votes nouveaux recueillis au Québec ne compenseront jamais les votes perdus dans le reste du Canada. Aucun parti n’ira en ce sens parce que cela se traduirait par un recul électoral suicidaire. C’est entre autres pour ces raisons que je ne cesse de répéter sur ce blogue qu’il n’y a pas de troisième voie possible, que les seuls choix possibles sont le statu quo ou la souveraineté. Personne à ce jour, ni sur ce blogue ni ailleurs n’a réussi à me convaincre du contraire.
Je voudrais bien que tous les fédéralistes qui croient à un Canada plus accommodant envers le Québec essaient encore de me démontrer que j’ai tort.
J’ai encore lu ici que le Québec n’était pas maltraité par le ROC et que rien ne justifiait alors qu’il veuille devenir souverain. Cet argument me rappelle la fois où une amie envisageait sérieusement la possibilité de quitter son chum parce qu’elle ne l’aimait plus et qu’elle voulait passer à autre chose. Elle ne l’aimait plus sans toutefois le détester. Une femme lui a alors demandé si son chum la battait. Devant la réponse négative de cette amie la connasse lui a donc dit qu’elle devrait alors se considérer chanceuse et rester avec cet homme. Les gens ne se quittent pas uniquement parce qu’ils s’entretuent ou parce qu’ils se détestent. Les enfants ne quittent pas le nid familial uniquement lorsqu’ils détestent leurs parents. C’est dans la nature des choses de vouloir devenir indépendants, de vouloir voler de ses propres ailes, de vouloir être les seuls maîtres de nos décisions, de vouloir ne plus être soumis à l’arbitraire des décisions d’une autre nation. Pas besoin d’être battu ou de détester les autres pour vouloir s’assumer entièrement.
@ M. Gingras
PET ne voulait rien savoir d’un « statut particulier » depuis le début. Il l’avait dit plusieurs fois et nous avons voté pour lui. Corollaire : nous avons eu ce qu’il a dit que nous aurions. Aucune trahison ! Ceux qui ne s’intéressent pas à la politique auraient dû s’y intéresser plus tôt ! D’ailleurs, PET jugeait jugement que c’était FAIRE INSULTE AUX QUÉBÉCOIS de croire que la ‘tite ‘tite province devait faire usage de béquilles pour marcher … et personnellement je suis tout à fait d’accord avec lui. Le mépris, ce serait aussi le vôtre à croire que la ‘tite province a besoin d’un ‘tit statut particulier pour se faire reconnaître ! NON M. Gingras, il n’est pas question d’avoir ce statut particulier ! Encore une fois : ce sera le Canada ou pas, le Québec ou pas, pas les deux. Pis ceux qui veulent le beurre et l’argent du beurre en même temps devront rendre des comptes à nos pauvres amis du ROC qui subissent notre chantage émotif !
Pis si on veut vraiment le beurre et l’argent du beurre ben alors on fondera un P100 pour les petites nations les plus puissantes de la Terre pour faire contre-poids à un G20 dans lequel Oui Monsieur ! le Canada va demeurer ! On veut jouer sur deux fronts ? Ben allons-y mais allons-y vraiment pis avec des béquilles de statut particulier gna gna gna … Les indépendantistes/nationalistes qui veulent le Québec à l’ONU vont-ils vraiment attendre que l’ONU leur accorde un statut particulier ? Hmmm… Le pleurnichage dans la cour des grands ça marche pas vraiment …
» J’ai encore lu ici que le Québec n’était pas maltraité par le ROC » (M. Mitriou)
J’ai encore lu ici que la langue française était maltraitée par l’anglaise … Même un Québec indépendant verra sa petite langue bafouée et maltraitée et méprisée et ignorée et méconnue et … On a beau leur dire et redire que la langue française est aussi UNE LANGUE INTERNATIONALE et qu’elle est présente à l’ONU avec cinq autres et qu’elle est encore la mieux placée pour parler à l’anglaise et … on persiste et signe et resigne et repersiste à parler comme si notre langue était une minable langue provinciale sans histoire glorieuse là-bas et icitte qui ne peut se défendre que piteusement et avec cette stratégie pitoyable de victimisation à toutes les sauces !
J’ai lu « des pleurs de sang » … Heille ! Si on était seulement capable de lire un écrivain comme Aquin qui parlait justement d’EAU et de SANG dans plus d’un roman mais Non ! Monsieur ! il faut absolument continuer à utiliser le pleurnichage sanguinolent ! Ce n’est pas parce qu’un twit ou deux font un effort pour ne pas apprendre quelques mots de français dans le métro de Montréal avec ces quotidiens gratuits qu’on va se mettre à faire dans la dépression collective ?!?!
Que faire ? Connaître Aquin et le faire connaître. Ce serait déjà une action suffisante. Le reste suivra.
Le Québec serait une femme ? L’analogie est possible mais partielle. La nation est femme, l’État est homme. Si vous voulez un pays, mariez la femme a l’homme … pis n’oubliez pas la famille, ces nations autochtones environnantes.
Pour notre part, on continuera de valoriser un Canada fort et uni … parce qu’il y a vraiment trop de larmes de crocodile dans la province pis un pays, un vrai, ça ne se « défend » pas avec des larmes mais avec de la diplomatie et des mots … et des fusils en dernière ligne d’argument.
« Il y a un consensus au Québec à l’effet que des changements constitutionnels profonds doivent survenir pour que le Québec adhère à la constitution canadienne. » P. Mitriou
Tout à fait, consensus il y a là dessus. Sauf que l’empressement n’y est pas. Presque la moitié de la population québécoise est née depuis que le Québec n’adhère pas à la constitution canadienne. Si M. Mitriou pense que c’est tellement urgent, que ça changerait nos vies pour le mieux, et bien qu’il organise une manif monstre pour canaliser l’outrage qu’il décrit comme généralisé.
Le Canada vient de prendre la quatrième place AU MONDE pour le développement humain, pas si mal pour un pays que d’aucuns décrivent comme disfonctionnel.
« Je voudrais bien que tous les fédéralistes qui croient à un Canada plus accommodant envers le Québec essaient encore de me démontrer que j’ai tort. » P. Mitriou
L’accord du Lac Meech, dois-je vous le rappeler, a été fustigé par tous les dirigeants souverainistes comme étant trop peu trop tard, ils préféraient miser sur la souveraineté imminente.
Sachant que seule l’indépendance pourrait satisfaire les Mitriou de ce monde, qu’avec leur rejet massif du Lac Meech et de toute réforme constitutionnelle sérieuse qui ne mènerait pas directement ou indirectement à l’indépendance du Québec, pourquoi pose-t-il ce genre de question ?
Est-ce pour provoquer une réaction dont le ressac profiterait à la cause qu’il défend? Est-ce pour démontrer la supériorité morale de ses arguments en faveur d’un divorce à l’amiable?
Incapable de convaincre une simple majorité de leurs concitoyens de la justesse de leur cause, ils tournent en rond et cherchent à remettre le fardeau de la preuve du Canada aux « fédéralistes » qui seraient de mauvaise foi parce qu’incapables de réfuter leurs arguments spécieux.
Ils oublient que le Canada comme pays est beaucoup plus populaire que son système politique, qu’il soit fédéraliste ou autre, et qu’en votant NON, beaucoup n’appuient pas nécessairement le « fédéralisme » comme tel, mais plutôt le Canada comme concept.
Pingback depuis Le Chialeux De Salon » Blog Archive » La situation politique du Qu??bec
@ David Lépine
Bravo! Je vous appuie.
Je n’ai pas le temps d’en dire plus.
@David Lépine
Si une élection fédérale aurait lieu cette automne le Bloc dominerait encore au Québec ! Il est bien perçu votre Canada au Québec hein !
Le Canada est quatrième pour le développement humain ?
So what !
Il est sûrement dernier pour l’environnement en Amérique du Nord !
D’un bord il est sensé être fin avec les humains en même temps il nous empoisonnent l’existence !
« Ils oublient que le Canada comme pays est beaucoup plus populaire que son système politique, qu’il soit fédéraliste ou autre, et qu’en votant NON, beaucoup n’appuient pas nécessairement le « fédéralisme » comme tel, mais plutôt le Canada comme concept. » (David Lepine)
Il faudrait que des exégètes de la vulgate fédéraliste nous expliquent de quoi il retourne quand ils nous disent qu’un Non à un référendum sur la souveraineté du Québec n’est pas nécessairement, pour beaucoup (dixit) un appui au fédéralisme comme tel ( sic), mais plutôt, un vote en faveur du Canada comme concept. Même les plus idéalistes d’entre nous, philosophiquement parlant s’entend, sont certainement incapables de concevoir que le Canada soit un concept. La surprise est quand même grande venant de la part d’un ultra-réaliste, certainement matérialiste de surcroît, du moins au sens primaire du concept. Pour en avoir entendu des vertes et des pas mûres dans la bouche des défenseurs du non, celle-là brille quand même par sa singularité.
Parce qu’il faut quand même souligner que ce Canada comme concept, si tant est qu’il existe comme tel, subit de bien étranges mutations par les temps qui courent. Ne l’a-t-on pas vu passer de pacifiste à guerrier dans les relations internationales, de semi-protectionniste à libre échangiste en matières de politiques commerciales, de promoteur de la social-démocratie à celui de partisan du marché dans les affaires sociales, de promoteur de la culture à celui de censeur. Bref, pour les idéalistes qui arriveraient quand même à cerner ce concept volatile, il leur faudrait faire vite de peur qu’il ne se métamorphose avant qu’ils aient même pu commencer à le définir. Si d’aventure l’un d’eux y parvenait, il faudrait le reconnaître comme étant un nouveau Pic de la Mirandole.
@ M. Dubé.
Le Canada garde le Québec dans ses rets de la même façon que l’arraignée conserve sa proie dans son cocon. Elle s’en nourit jusqu’à ce que la proie n’ait plus rien à offrir.
Pet ne voulait pas de statut particulier parce qu’il percevait ce statut commme infériorisant. Soit. Alors que n’a-t-il favorisé les investissments à longs termes au Québec? Investissements que l’on a systématiquement réservés à l’Ontario.
Dernier coup de Jarnac, la démolition au Québec de l’expérience Tokamac à l’Université de Sherbrook. J’en ai déjà parlé. Je me répète. Le gouvernement fédéral à mis fin à l’expérience sous prétexte que cela coûtait trop cher et a plus tard repris la même expérience en Ontario en lui accordant trois fois plus d’argent que Sherbrooke n’en réclamait. Un exemple parmis tant d’autres.
Ottawa et Toronto ont toujours saboté les chances d’investissements au Québec. Pour faire la charité au Québec, Ottawa est champion. La préréquation, des accords administratifs que l’on peut révoquer à volonté. Ah! ça oui. Ottawa sait faire. Des usines, des industries, de l’investissement, ah! ça non.
Voilà pourquoi il y a un mouvement séparatiste au Québec. Dans les autres provinces il y a aussi du ressentiment contre Ottawa et Toronto. Mais dans les autres province il n’y a pas lla masse critique ethnique que l’on trouve au Québec. S’il n’y avait au Québec une communauté qui s’identifie historiquement à son territoire, nous serion une province comme les autres qui haïe Otawa et Toronto mais
@ M. Dubé.
Le Canada garde le Québec dans ses rets de la même façon que l’arraignée conserve sa proie dans son cocon. Elle s’en nourit jusqu’à ce que la proie n’ait plus rien à offrir.
Pet ne voulait pas de statut particulier parce qu’il percevait ce statut commme infériorisant. Soit. Alors que n’a-t-il favorisé les investissments à longs termes au Québec? Investissements que l’on a systématiquement réservés à l’Ontario.
Dernier coup de Jarnac, la démolition au Québec de l’expérience Tokamac à l’Université de Sherbrook. J’en ai déjà parlé. Je me répète. Le gouvernement fédéral à mis fin à l’expérience sous prétexte que cela coûtait trop cher et a plus tard repris la même expérience en Ontario en lui accordant trois fois plus d’argent que Sherbrooke n’en réclamait. Un exemple parmis tant d’autres.
Ottawa et Toronto ont toujours saboté les chances d’investissements au Québec. Pour faire la charité au Québec, Ottawa est champion. La préréquation, des accords administratifs que l’on peut révoquer à volonté. Ah! ça oui. Ottawa sait faire. Des usines, des industries, de l’investissement, ah! ça non.
Voilà pourquoi il y a un mouvement séparatiste au Québec. Dans les autres provinces il y a aussi du ressentiment contre Ottawa et Toronto. Mais dans les autres province il n’y a pas lla masse critique ethnique que l’on trouve au Québec. S’il n’y avait au Québec une communauté qui s’identifie historiquement à son territoire, nous serion une province comme les autres qui haïe Otawa et Toronto mais
@ M. Dubé.
Le Canada garde le Québec dans ses rets de la même façon que l’arraignée conserve sa proie dans son cocon. Elle s’en nourit jusqu’à ce que la proie n’ait plus rien à offrir.
Pet ne voulait pas de statut particulier parce qu’il percevait ce statut commme infériorisant. Soit. Alors que n’a-t-il favorisé les investissments à longs termes au Québec? Investissements que l’on a systématiquement réservés à l’Ontario.
Dernier coup de Jarnac, la démolition au Québec de l’expérience Tokamac à l’Université de Sherbrook. J’en ai déjà parlé. Je me répète. Le gouvernement fédéral à mis fin à l’expérience sous prétexte que cela coûtait trop cher et a plus tard repris la même expérience en Ontario en lui accordant trois fois plus d’argent que Sherbrooke n’en réclamait. Un exemple parmis tant d’autres.
Ottawa et Toronto ont toujours saboté les chances d’investissements au Québec. Pour faire la charité au Québec, Ottawa est champion. La préréquation, des accords administratifs que l’on peut révoquer à volonté. Ah! ça oui. Ottawa sait faire. Des usines, des industries, de l’investissement, ah! ça non.
Voilà pourquoi il y a un mouvement séparatiste au Québec. Dans les autres provinces il y a aussi du ressentiment contre Ottawa et Toronto. Mais dans les autres province il n’y a pas lla masse critique ethnique que l’on trouve au Québec. S’il n’y avait au Québec une communauté qui s’identifie historiquement à son territoire, nous serion une province comme les autres qui haïe Otawa et Toronto mais
@ M. Dubé.
Le Canada garde le Québec dans ses rets de la même façon que l’arraignée conserve sa proie dans son cocon. Elle s’en nourit jusqu’à ce que la proie n’ait plus rien à offrir.
Pet ne voulait pas de statut particulier parce qu’il percevait ce statut commme infériorisant. Soit. Alors que n’a-t-il favorisé les investissments à longs termes au Québec? Investissements que l’on a systématiquement réservés à l’Ontario.
Dernier coup de Jarnac, la démolition au Québec de l’expérience Tokamac à l’Université de Sherbrook. J’en ai déjà parlé. Je me répète. Le gouvernement fédéral à mis fin à l’expérience sous prétexte que cela coûtait trop cher et a plus tard repris la même expérience en Ontario en lui accordant trois fois plus d’argent que Sherbrooke n’en réclamait. Un exemple parmis tant d’autres.
Ottawa et Toronto ont toujours saboté les chances d’investissements au Québec. Pour faire la charité au Québec, Ottawa est champion. La préréquation, des accords administratifs que l’on peut révoquer à volonté. Ah! ça oui. Ottawa sait faire. Des usines, des industries, de l’investissement, ah! ça non.
Voilà pourquoi il y a un mouvement séparatiste au Québec. Dans les autres provinces il y a aussi du ressentiment contre Ottawa et Toronto. Mais dans les autres province il n’y a pas lla masse critique ethnique que l’on trouve au Québec. S’il n’y avait au Québec une communauté qui s’identifie historiquement à son territoire, nous serion une province comme les autres qui haïe Otawa et Toronto mais
@ M. Dubé
Le Québec a les meilleurs raisons du monde de se plaindre et désirer un statut particulier. Depuis la Confédération, le Québec et les autres provinces ont été bafoués, humiliés, exploités.
Toutes les provinces, à l’exclusion de l’Ontario, éprouvent un ressentiment envers Ottawa et Toronto. Ce qui distingue le Québec, c’est son histoire et son ethnicité, une majorité francophone. Ces deux faits donnent au Québec ce qui manque aux autres : une âme commune. Les autres provinces sont disparates, multiethniques depuis leur fondation. Ce n’est pas le cas au Québec.
Si nous avions été traités avec respect depuis 1867, nous n’aurions aucun griefs. Mais on nous a systématiquement saboté, économiquement parlant. On interdisait les investissements à long termes au Québec. La charité? Oui. La justice? Non merci. Pas pour le Québec. Souvenez-vous de l’expérience Tocamak à l’université de Sherbrooke. Je choisi cet exemple car il est frais en nos mémoires, les années 1990. L’université de Sherbrooke réclamait une certaine somme, disont un million et demi pour continuer l’expérience. Ottawa a dit, c’est trop cher. Dix-huit mois plus tard, Ottawa donnait à Toronto trois fois plus d’argent pour repartir à zéro la même expérience. Un exemple parmi tant d’autres.
Le Québec devait, doit demeurer pauvre et non industrialisé pour éviter la concurence à l’Ontario. Le French Power n’a rien fait pour mettre du vent dans les voiles du Québec. Pour Ottawa, le Québec est comme une proie dans une toile d’araignée. La proie, dans son cocon, doit nourir son hôte jusqu’à l’épuisement des richesses.
Nous avons les meilleurs raisons du monde pour partir. Mais la population, en majorité, désire rester, mais avec de meilleurs conditions. Peut-être quà force d’élire et de réélire le Bloc, le message passera-t-il. Mais, comme l’écrit Josée Legault, le poids du Québec s’amenuise. Un jour, il deviendra insignifiant. Le reste du Canada n’a qu’à attendre ce jour.
Les Québécois qui ont voté non en 1980 ne connaissaient pas la philosophie de PET. Ce fut un dur réveille. Aujourd’hui, le PQ n’est pas plus séparatiste que la queue de la chatte. Cela crève les yeux.
Devrions-nous partir? Il me semble. Partirons-nous? Je ne le crois pas, pour les raisons que j’ai déjà énumérées et qui m’ont valu une sévère correction. Cassandre n’était pas populaire dans le vestiaire, et pourtant…
:-)
Désolé de ce hocquet. A mon insu, j’ai expédié un texte non terminé et j’ai fait de mon mieux pour retrouver mon élan premier.
Mille pardons.
@ Réjean Asselin
Le Bloc remporte deux tiers des sièges avec à peine plus df’un tiers des voix exprimées. C’est démocraztique , c’est notre système et je ne m’en plains pas. Par contre, prétendre que le Bloc domine au Québec avec presque deux tiers des gens qui ne votent pas pour lui est un peu riche , disons.
So what dites-vous, effectivement so what que ce pays qui performe très bien pour ses citoyens , que ce pays supposément martyrise sa minorité de 25 % que sont les Québécois, so what , ein ?
@ Paolo Mitriou @ Mme Teasdale
« À ce que je sache aucune autre accusation du genre n’a été portée contre Roman Polanski depuis son crime qui remonte à 32 ans. »
J’ai lu à deux reprises que Polanski s’est vanté d’avoir récidivé.
Deux journaux sérieux.
« Une chance que vous n’êtes pas juge Madame Teasdale parce que vous seriez capable de mettre un enfant en prison à vie pour vol à l’étalage… »
C’est limite enfantin. Je suis souvent en désaccord avec Mme Teasdale, mais cette fois cette fois, c’est vous Paolo qui exagérez.
Mme Teasdale est parfois un peu brutale ou simplifie trop,
mais elle enrichit ce blog.
« Le Québec devait, doit demeurer pauvre et non industrialisé pour éviter la concurence à l’Ontario. Le French Power n’a rien fait pour mettre du vent dans les voiles du Québec. Pour Ottawa, le Québec est comme une proie dans une toile d’araignée. La proie, dans son cocon, doit nourir son hôte jusqu’à l’épuisement des richesses. » S. Gingras
Un peu de matérialisme dialectique avec ça ? Pauvre nous, éternelles victimes des gros méchants qui nous subjuguent. Qui seront les méchants une fois indépendants ? Va falloir en inventer pour nourrir le complexe du martyr que beaucoup de souverainistes nourissent depuis 40 ans. Triste.
« Ne l’a-t-on pas vu passer de pacifiste à guerrier dans les relations internationales, de semi-protectionniste à libre échangiste en matières de politiques commerciales, de promoteur de la social-démocratie à celui de partisan du marché dans les affaires sociales, de promoteur de la culture à celui de censeur. Bref, pour les idéalistes qui arriveraient quand même à cerner ce concept volatile, il leur faudrait faire vite de peur qu’il ne se métamorphose avant qu’ils aient même pu commencer à le définir. Si d’aventure l’un d’eux y parvenait, il faudrait le reconnaître comme étant un nouveau Pic de la Mirandole. » Marc Audet
C’est beau critiquer , mais que veulent les souverainistes au juste, si ce n’est pas exactement le pouvoir de « passer de pacifiste à guerrier » de « semi-protectionniste à libre échangiste » de social démocrate à libre marché etc.
Effectivement, le Canada comme concept subit les mêmes métamorphoses que le Québec comme concept, et puis comment cela prouve que le Québec est intrinsèquement supérieur au Canada comme concept ? Voyons donc ! Si les souverainistes exigent que les pro-Canada soient unanimes sur leurs motifs, et bien permettez-nous de vous exiger la même rigueur intellectuelle.
Quand j’étais à l’église pour faire un dernier au revoir à un grand patriote du Québec, j’ai cru entendre la dernière prière de Falardeau dans l’écho du silence ou du moins ce qu’il espérait !?
Notre Québec qui est offensé
Que ton nom soit reconnu
Que ton référendum soit accordé
Que ta souveraineté soit faite
Sur cette terre qui est la notre
Donne-ns aujourdhui notre espoir de demain
Pardonne-ns d’avoir été Canadiens
Comme ns le pardonnerons à ceux qui le resteront
Mais délivre-ns du Canada.
VA – T ‘ EN !
Quand j’étais à l’église pour faire un dernier au revoir à un grand patriote du Québec, j’ai cru entendre la dernière prière de Falardeau dans l’écho du silence ou du moins ce qu’il espérait !?
Notre Québec qui est offensé
Que ton nom soit reconnu
Que ton référendum soit accordé
Que ta souveraineté soit faite
Sur cette terre qui est la notre
Donne-ns aujourdhui notre espoir de demain
Pardonne-ns d’avoir été Canadiens
Comme ns le pardonnerons à ceux qui le resteront
Mais délivre-ns du Canada.
VA – T ‘ EN !
@ Monsieur Jean-Pierre Dubé
Merci pour vos commentaires, il semble malheureusement que vous soyez passé à côté… Voyez-vous l’idée selon laquelle les cas de « burn outs » ou d’épuisements professionnels et de dépressions ne cessent d’augmenter au Québec; DE MÊME que la consommation d’anti-dépresseurs découlent, toujours selon cette spécialiste, de deux causes, soit le milieu hostile ET un statut identitaire confus…
Ce n’est pas moi qui tirait cette conclusion.
La conclusion que j’aurais envie de tirer à la lecture de vos commentaires me laisse perplexe; êtes-vous insensible à la détresse ressentie par un nombre grandissant de vos concitoyens? Malgré des vues bien différentes sur ce qui est à souhaiter pour le Québec, je n’ai jamais perçu d’indifférence dans vos propos, de là ma surprise. D’autre part, prenez note que l’augmentation des anti-dépresseurs en occident, au delà de l’argument du nombre, n’origine pas nécessairement des deux facteurs mentionnés ci-hauts.
Enfin, croyez-bien que je n’aurais pas relevé, si je ne pensais pas que le sujet était un peu trop important pour être traîté de manière désinvolte; une désinvolture qu’est venue renforcer votre second commentaire où vous évoquez le Canadien de Montréal et leur pub…
Une pub c’est une pub et rien d’autre, ça fait vendre, c’est tout.
L’identité Canadienne, l’identité Québécoise, en toute honnêteté c’est « plusse » que vendre des « tickets »… Et s’il fallait réellement que la difficulté à s’assumer au plan identitaire s’avère un réel dilemme pour les gens du Québec allant même jusqu’à affecter leur santé mentale et physique cela mérite sûrement mieux que des raccourcis.
@ Maxime Lalanne
« Je suis souvent en désaccord avec Mme Teasdale, mais cette fois cette fois, c’est vous Paolo qui exagérez. »
Vous me décevez beaucoup cher monsieur. Vous dites que j’exagère même si mon affirmation ne visait qu’à mettre en lumière les nouvelles aberrations de Louise Teasdale. Vous manquez de rigueur dans le jugement que vous portez à mon endroit. Aucun argument solide ne vient appuyer vos dires.
Dans la toute petite phrase lapidaire de Louise Teasdale, une phrase qui tient sur moins d’une ligne et un tiers dans cette page, il y a pourtant deux erreurs factuelles majeures.
« Pour Polanski c est naif de croire qu il n ait commit ce crime qu une seule fois..Un pédophile n a jamais qu une seule victime. »
Loin de moi l’idée de me porter à la défense de Roman Polanski. J’espère qu’il sera puni pour son crime comme tout autre citoyen ayant posé un geste semblable le serait.
Néanmoins le crime dont Polanski s’est lui-même reconnu coupable ne fait pas de lui un pédophile, quoi qu’en pense Louise Teasdale. Un pédophile a une attirance sexuelle pour les enfants. L’enfance est la période de la vie qui va de la naissance jusqu’à la fin de la prépuberté. Allez fouiller dans les encyclopédies sérieuses et vous comprendrez qu’une fille de 13 ans n’est ni enfant, ni prépubère. Roman Polanski a violé une mineure mais ce crime, aussi grave soit-il, ne le place pas au rang des pédophiles, n’en déplaise à Louise Teasdale qui aime les étiquettes percutantes.
Autre erreur factuelle: « Pour Polanski c est naif de croire qu il n ait commit ce crime qu une seule fois… » Comment Louise Teasdale peut-elle laisser entendre que Polanski aurait commis ce crime plus d’une fois? Qui est-elle pour connaître la vérité à ce sujet? Le bras droit de Stockwell Day qui est lui-même le bras droit de Dieu? Dans la tête carrée de Louise Teasdale, Polanski aurait forcément fait plus d’une victime. Pourtant avant de faire plus d’une victime il a forcément commencé par en faire une. Et souvent cela s’arrête là. Je n’ai pas de données précises sur ce sujet mais selon toutes les informations que j’ai consultées le taux de récidive pour viol d’une mineure aux États-Unis ne semble pas dépasser les 2 ou 3%. On est très loin de l’affirmation de la très lucide Louise Teasdale.
Vous dites: « J’ai lu à deux reprises que Polanski s’est vanté d’avoir récidivé. » De 1, il ne faut pas croire tout ce qu’on lit. De 2, on ne peut se baser que sur les crimes pour lesquels une personne a été jugée et reconnue coupable. Ce n’est pas parce que je vous dis ici que j’ai tué des dizaines de « Louise » que vous êtes obligé de me croire.
J’aurais aimé, cher monsieur, que vous fassiez ces recherches à ma place avant de donner raison à Louise Teasdale. On ne peut pas en demander autant à cette dame qui se permet d’affirmer n’importe quoi sur ce blogue. De toute évidence ses réflexions sont embrouillées par les vapeurs de sables bitumineux. Elles pond des préjugés ou emprunte ceux de ses grands idoles.
Pourquoi dois-je me faire c**** pour démontrer tout ce que j’avance quand la première venue peut se permettre de pondre n’importe quoi et qu’il se trouve quelques suiveux pour l’endosser sans réfléchir? J’aurais tellement mieux à faire.
@ Paolo Mitiriou
« On ne peut pas en demander autant à cette dame qui se permet d’affirmer n’importe quoi sur ce blogue. De toute évidence ses réflexions sont embrouillées par les vapeurs de sables bitumineux. Elles pond des préjugés ou emprunte ceux de ses grands idoles.
Pourquoi dois-je me faire c**** pour démontrer tout ce que j’avance quand la première venue peut se permettre de pondre n’importe quoi et qu’il se trouve quelques suiveux pour l’endosser sans réfléchir? J’aurais tellement mieux à faire. »
Mon cher Paolo, vous n’êtes plus sur le sujet du blog ici… Vos commentaires sont devenus des attaques strictements personnelles et je suis surpris de voir que malgré la couleur de vos propos, Josée Legault ne vous a pas encore ‘flaggé’… Mais bon…
Et pour ce qui est de dire que la pensée de votre adversaire est obscurcie par les vapeurs des sables bitumineux, on pourrait alors prendre le droit de dire que la vôtre est obscurcie par les vapeurs du PQ…
Vous dîtes que vous auriez mieux à faire? Oui, certainement… Vous devriez prendre un break, M.Mitriou. Un peu de recul vous fera du bien.
@ Objecteur Conscient
Merci pour votre réplique. Je suis tout à fait sensible à la détresse de concitoyens, ceux de mon voisinage, de ma cité, de mon pays …etc. De la « fatigue culturelle » et de la « fatigue politique » il y a certainement au Québec/Canada et si les Québécois n’étaient pas dans le genre infatigable, probablement qu’ il y en aurait bien davantage ! Cette fatigue est aussi celle provoquée par l’oscillation entre deux identités collectives, la canadienne et la québécoise.
Que pouvons-nous faire politiquement quand « Nous » Québécois sommes fiers partisans du Canadien de Montréal dont la pub est « Nous sommes Canadiens » ? Ne demandons pas aux fiers Québécois de trancher ensuite entre le Canada et le Québec quand la majorité semble satisfaite d’un « Nous sommes Québécois et Canadiens à la fois ». D’ailleurs, une Histoire va justement dans ce sens-là … Oui Objecteur, cette pub du Canadien de Montréal fait aussi vendre indirectement un Canada ! Du simple marketing 101 il me semble !
Pour la dépression « occidentale », il y a ce livre écrit par un type de France « Comment la dépression est devenue une épidémie » (Pignarre, 2001)
« C’est beau critiquer , mais que veulent les souverainistes au juste, si ce n’est pas exactement le pouvoir de « passer de pacifiste à guerrier » de « semi-protectionniste à libre échangiste » de social démocrate à libre marché etc.
Effectivement, le Canada comme concept subit les mêmes métamorphoses que le Québec comme concept, et puis comment cela prouve que le Québec est intrinsèquement supérieur au Canada comme concept ? Voyons donc ! Si les souverainistes exigent que les pro-Canada soient unanimes sur leurs motifs, et bien permettez-nous de vous exiger la même rigueur intellectuelle. » (David Lepine)
Pour ce qui est de votre affirmation concernant ce que veulent les souverainistes, juste un seul mot : faux. Hélas pour vous, comme vous ne pouvez trouver d’arguments pour démentir cette affirmation de ma part par trop évidente, vous vous contentez de retourner la missive à l’envoyeur. Trop facile et nullement convaincant. Cette critique ne réfère pas ce que veulent les souverainistes, mais à ce à quoi des fédéralistes des camps libéral et conservateur ainsi que des libéraux provinciaux, adoubés par les derniers quartiers d’adéquistes.
Par ailleurs, je n’ai à aucun moment parlé des motifs des fédéralistes, mais de simples constats de réalité, tels que peuvent le faire les citoyens de ce quasi-pays. J’ai bien peur que cette phrase vous ait échappé tel un lapsus, préoccupé que vous êtes par les dissensions qui se font jour au Québec dans le camp fédéraliste si prompt dans le passé à donner des leçons d’unanimité, pour ne pas dire de pensée unique, à leurs adversaires.
@ M. Gingras
Le ROC n’a aucun intérêt à voir le Québec prendre moins de place dans le Canada. Les USA sont à côté les amis. Faudrait vraiment mieux le comprendre. L’anglicisation de Montréal, si elle s’avérait vraie, provient bien autant sinon plus de Boston-New York-Washington-Chicago-Los Angeles que de West Island-Ottawa-Toronto-Calgary-Vancouver.
Le Power Corp fait de son mieux. PET a fait de son mieux. Les Gingras et compagnie font de leur mieux. Continuons à faire toujours mieux … enfin si on dit qu’on aime ce pays pis qu’on pense qu’il vaut la peine d’un investissement plus qu’économique, affectif.
@ M. Gingras
Le pays du Québec n’est pas incompatible avec le concept du Canada et inversement.
Si on refuse la face de la Reine d’Angleterre sur notre piastre canadienne, on y verra peut-être celle d’un President of the United States of America.
Partons d’accord, mais individuellement d’abord. Si cette collectivité juge utile une ambivalence et une ambiguïté sur un plan politique, il pourrait y avoir de bonnes raisons.
On n’a pas le droit de se plaindre un jour qu’Ottawa ne fait pas assez pour le Québec pour ensuite se plaindre qu’Ottawa en fait trop ! Combien de nationalistes/indépendantistes se sont plaint récemment, avec raison ou non, de Commandites ? Quand on connaît un peu l’histoire politique du Canada, si le « je me souviens » veut dire quelque chose que n’ignore pas ceux qui parlent d' »amnésie collective » à tort et à travers, alors on sait que les Commandites trouvent aussi leur origine dans l’action d’un certain PET et de son « nationalisme fédéral ».
Précisons d’abord ce qu’on veut vraiment pis p’t’être qu’après ça on pourra mieux agir.
Il ne s’agit pas de menacer d’envahir la Nouvelle-York comme Frontenac l’a déjà proposé dans une histoire pas si lointaine mais de rivaliser avec l’Anglobalization Center dans cette langue qui est la nôtre.
Au lieu de perdre son temps ici à reconcevoir la relation du pays du Québec avec le concept du Canada, peut-être pourrait-il être utile que quelqu’uns d’entre nous aillent dire à ce journaliste du New York Times que le « French-Canadian » n’existe plus depuis un certain temps déjà.
» The French-Canadian auteur Robert Lepage has arrived at the Brooklyn Academy of Music’s Harvey Theater … »
http://theater2.nytimes.com/2009/10/05/theater/reviews/05lipsynch.html
Ok peut-être nous faut-il en effet envahir la Nouvelle-York … mais que le Monde et ces Terroristes ayant du trouble à contenir un rationnel sentiment d’injustice sachent qu’il est possible de le faire autrement que par des bombes ! Ou plutôt : que les bombes se fassent littéraires et artistiques plutôt que militaires et meurtrières !
Le Québec a maintenant des instruments pour favoriser son dévelopement économique, industrielle. La SGF en est un, et la Caisse de dépot en est un autre. Je n’ai pas en mémoire les coups d’éclats de la SGF. Je sais qu’il y en a. Cependant, je sais que la Caisse de dépot ne dépasse pas les 20 % de placements au Québec, depuis longtemps…
Dans nos champs de compétences provinciaux on pourrait faire mieux. Exemple, les éoliennes que l’on a confié à des entreprises étrangères sous prétexte que personne au Québec n’en a construit avant le déluge. Pourtant, il y a au Québec une petite entreprise qui fait des affaires à l’échelle internationale dans le domaine des éoliennes. Le gouvernement du Québec, PQ compris, a passé outre à cette à cette entreprise. Pourquoi?
En lisant les mémoires, biographies et autobiographies d’hommes publiques du Québec, on apprend que Ottawa\Toronto ont systématiquement saboté l’économie du Québec, et des autres provinces, pour favoriser celle de l’Ontario. Avec la Révolution tranquille, le Québec s’est doté d’outils de développement économique. Il s’en est servi un certain temps. Maintenant, on ne semble plus savoir où donner de la tête. Bizarre! C’est comme si le Québec avait été développé au maximum. Ça n’est certe pas la faute d’Ottawa… à moins que M. Charest et le PLQ soient à la solde d’Ottawa et soient chargés de nous couler économiquement, ce qui ne serait pas productif, ni bénéfique pour le pays tout entier.
A quoi cela rime-t-il? Je suis d’accord avec M. Dubé et Co qui affirment que le Québec, malgré Ottawa\Toronto, a les instruments nécessaires à son développement économique. Le probème est que depuis le départ des Parizeau, des Lévesque, il n’y a pas d’homme politique au Québec qui aient une vision d’homme d’état. Nous sommes gouvernés par des boutiquiers qui confient volontier à de simples capitalistes le développement de notre économie. Même M. Landry est favorable à l’entreprise privée dans le domaine des éoliennes. De la trahison pure et simple de nos intérêts vitaux.
Même indépendant ou séparé, avec une telle mentalité, nous serions dans la merde. Nous sommes les artisants de notre propre réussite ou échec.
Cela dit, cela n’enlève rien à l’histoire, à la haine et au mépris historique du Canada anglais à notre endroit. Encore aujourd’hui, à Vancouver, le bilinguisme officiel passe mal. A Montréal même, au fédéral, un impudent exige d’avoir la preuve que son service en anglais soit au drétiment du francophone qui réclame que sa plaine soit traitée en français, comme elle l’était au début de la procédure. Ce mépris est constant et sans relâche. Voilà pourquoi il y a des séparatistes au Québec. On se sent personna non grata dans ce qui était notre pays avant l’arrivée des envahisseurs.
Je connais le reste du Canada, y ayant vécu et travaillé pendant plus de 40 ans. J’en parle d’expérience.
» A quoi cela rime-t-il? Je suis d’accord avec M. Dubé et Co qui affirment que le Québec, malgré Ottawa\Toronto, a les instruments nécessaires à son développement économique. Le probème est que depuis le départ des Parizeau, des Lévesque, il n’y a pas d’homme politique au Québec qui aient une vision d’homme d’état. » (M. Gingras)
Dame Legault reprochait récemment la présence de deux faces chez Jean Charest, essentiellement celle d’un homme d’État et l’autre d’un homme de province.
Charest peut aussi faire de beaux discours nationalistes ! Un peu trop même pour être un bon fédéraliste crédible … Peut-être est-ce une des raisons de son réélection en décembre 2008.
Content de savoir qu’on s’entend M. Gingras. Content aussi de savoir que vous connaissez bien le ROC. Je dis pour ma part que nous avons avantage à mieux connaître aussi le ROA.
Cela dit, il n’y a pas d' »envahisseurs » ou nous le sommes tous depuis 4 siècles selon nos amis autochtones ici depuis des millénaires !
» Encore aujourd’hui, à Vancouver, le bilinguisme officiel passe mal. » (M. Gingras)
À Vancouver (BC, Canada), le bilinguisme anglais-français passe officiellement avant le bilinguisme anglais-chinois. Si on aime notre langue maternelle et qu’on veut la parler avec un voisin, et toujours plus loin, on devrait se réjouir de la présence encore officielle du français à Vancouver. Si Vancouver, le BC, l’Ouest canadien, le Canada anglophone, le ROC etc… veulent se débarasser de la présence du français sur quelques établissements fédéraux et boîtes de céréales, ils ont le droit de l’exprimer et de le demander constitutionnellement. Or, ils ne le font pas.
Jusqu’à preuve du contraire, les JO d’hiver du Canada se dérouleront en deux langues. Ce ne sera pas l’anglais et le chinois.
@ Michel Bertrand
Mon dernier commentaire s’adressait nommément à Maxime Lalanne. Je suis parfaitement conscient que je me suis exprimé sur un sujet n’ayant aucun rapport avec le présent billet. Il est assez rare que je déroge du sujet principal mais dans le dernier cas je ne faisais que répondre par des remarques parfois désobligeantes à des remarques désobligeantes qui m’étaient personnellement adressées.
Je suis désolé de troubler la paix de tous ceux qui ne sont ni Louise Teasdale, ni Maxime Lalanne.
Merci à Madame Legault de ne pas me « flagger » au moindre dérapage apparent. Il y a déjà assez de La Presse qui me « flagge » systématiquement, même quand je leur soumet des textes légers et pas du tout virulents. Mes commentaires ne sont plus jugés à la pièce. C’est André Pratte qui a décidé de me bloquer systématiquement et qui a, par la suite, imposé sa décision à tous les autres blogueurs de La Presse. Il faut savoir que rien ou presque n’est publié dans La Presse ou sur Cyberpresse sans l’imprimatur d’André Pratte. Pourtant mes commentaires adressés à Patrick Lagacé, à Stéphane Laporte et à d’autres blogueurs de La Presse sont rarement de nature politique et sont toujours polis, légers, teintés d’humour et de bon goût, ce qui n’est toutefois pas le cas de ceux que j’adresse à André Pratte. Je le trouve tellement biaisé que je ne peux m’empêcher de le lui dire, sans vulgarité toutefois et toujours avec des démonstrations concrètes. Pour la liberté d’expression on repassera. D’ailleurs je me demande pourquoi Radio-Canada, qui publie tous mes textes, laisse les sbires de Paul Desmarais s’exprimer aussi librement sur les ondes de la radio publique alors que ces sbires sont incapables de respecter la même liberté d’expression que celle qui leur est accordée. Pourquoi par exemple laisse-t-on Nathalie Petrowski s’exprimer librement à la radio d’état, elle qui vendredi dernier formulait à l’émission de Christiane Charette de fortes réserves à l’endroit de Pierre Falardeau et qui déplorait, 27 secondes plus tard, le triste fait que « c’est donc d’valeur qu’il n’y ait presque plus d’hommes au franc parler comme le grand Pierre Falardeau »? C’est pas possible d’être aussi incohérente. S’il y a bien un homme au Québec qui fait tout pour faire taire ou pour dénigrer tout ce qui ne pense pas comme lui c’est bien l’employeur de Madame Petrowski. Si ce n’est pas de l’incohérence c’est de l’inconscience volontaire. Pourquoi la Société Radio-Canada ne servirait-elle pas aux sbires de Paul Desmarais la même médecine que ceux-ci servent à un bon nombre de leurs lecteurs, c’est-à-dire une censure systématique, aveugle et injustifiée dans une société qui se dit démocratique? Je ne suis certainement pas le seul citoyen bâillonné par La Presse et je serais surpris d’apprendre que Radio-Canada ignore tout des pratiques douteuses de Gesca. La Société Radio-Canada est-elle au service de la population ou au service de Power Corporation?
S’cusez cette nouvelle montée de lait qui n’a pas grand rapport avec le présent sujet mais j’en ai marre de pondre des commentaires souvent réfléchis et élaborés qui sont spécialement formulés pour La Presse et qui sont toujours ignorés (et impubliables ailleurs parce que « hors sujet »), sans raison valable, dans 98% des cas, simplement parce qu’ils sont signés par moi et qu’ils ne cadrent pas dans la ligne éditoriale de Gesca. Peut-être que je devrais les signer du nom de Louise Lalanne ou de Maxime Teasdale.
Suggestion à l’ami Paolo : peut-être qu’en reconnaissant quelques qualités à l’ami André ayant voté OUI en 1995 auriez-vous droit plus facilement à quelques lignes dans la tribune du « plus grand quotidien français d’Amérique ». Sait-on jamais …
@ Jean-Pierre Dubé
Peut-être que je reconnaîtrais volontiers quelques qualités à votre ami Pratte s’il me démontrait un brin de respect en publiant à tout le moins mes textes les plus publiables. Cela démontrerait que lui aussi est capable de me reconnaître quelques qualités. Pour l’instant l’attitude de Pratte pourrait me porter à penser que mes réflexions ne valent pas de la schnoutte. Quoiqu’à bien y penser j’ai plutôt l’impression que je touche des points sensibles chez Gesca et que mes écrits sont davantage dérangeants que nuls. Ce n’est pas les idiots qu’on bâillonne mais plutôt ceux qui troublent nos entreprises de manipulation de l’opinion publique.