Constatant l'agonie de l'ADQ, surtout qu'elle a été, par hasard, drôlement accélérée par sa propre démission-choc, Éric Caire clame sur tous les toits son souhait de voir émerger une nouvelle coalition qu'il qualifie de "centre-droite".
Frottant sa lampe magique en espérant y voir sortir un génie prêt à lui exaucer ses trois voux, il rêve aussi de voir le Lucide-en-chef lui-même devenir géniteur de ladite coalition: "Oui, ce serait un beau rêve. Mais si on reste dans le domaine du rêve réalisable, une caution morale de Lucien Bouchard serait déjà un engagement très fort de sa part. Pourquoi pas le voir parrainer un mouvement comme celui-là sans y prendre une part plus active?"
Lucien Bouchard comme "parrain" de la droite québécoise? Le rôle lui irait en effet comme un gant.
Comme troisième souhait, M. Caire pense "à des gens comme François Legault, Joseph Facal, Jacques Ménard, André Pratte, pour ne nommer que ceux-là. Et il y en a d'autres."
S'il y en a d'autres? Sans blague! Mais il y en a plein! Surtout si on utilise les bons termes.
Je m'explique. Dans notre spectre idéologique canadien et québécois, le fait est que les idées de M. Caire et des Lucides – pas toutes, mais la plupart -, tiennent plus de la "droite" que du "centre-droit". Par contre, si on leur adjoint les leaders d'opinion et les partis qui campent plus au centre-droit, comme le PLQ sous Jean Charest, ça commence à faire beaucoup de monde à la messe!
Du moins, chez les "élites", puisqu'une majorité de Québécois ne loge pas vraiment dans la niche ultraconservatrice des Lucides. Cette niche où l'on croit dur comme fer que les forces du marché font presque toujours mieux que l'État. Sauf, bien sûr, lorsque ce même marché nous précipite en pleine crise et court au même État pour exiger qu'il presse les contribuables comme des citrons afin qu'ils payent pour les dégâts faits par le même marché…
Donc, chez les élites, ici comme ailleurs, ça ne manque pas de monde du côté de la droite et du centre-droit. On peut trouver ça bon ou mauvais. Mais il est impossible, objectivement, de nier l'évidence. À un point tel qu'on pourrait même dire que cette belle "coalition" de droite souhaitée par Éric Caire existe déjà dans les faits!
Au fédéral, elle s'appelle le Parti conservateur du Canada! Mais au Québec, il est vrai que, n'étant pas unie sous la bannière formelle d'une coalition ou d'un parti comme celui de Stephen Harper, elle demeure plus diffuse. Ce qui, pourtant, n'empêche aucunement cette idéologie d'occuper une place de choix sur la place publique et de jouir d'une pléthore de tribunes.
Pensons, entre autres, à la brochette de "groupes de réflexion" bien nantis et bien branchés comme les CIRANO, Institut économique de Montréal, Institut Fraser et SECOR. Des think tanks ultraconservateurs dont les porte-parole sont invités à "commenter" l'actualité à la télé, à la radio et dans les journaux. Parfois même sans contrepartie. Les médias grand public ne manquent pas non plus d'analystes maison bien connus, de la même école de pensée et faisant la navette régulièrement entre l'écrit et l'électronique.
Et pourtant, ça se plaint souvent de ne PAS avoir suffisamment de place. Bref, comme disait ma grand-mère: ça se plaint le ventre plein!
On passe à autre chose?
Cette grande "coalition", Éric Caire la voudrait aussi pour "passer à autre chose". Pour briser la fameuse polarisation souverainistes-fédéralistes en la remplaçant par une lutte plus franchement gauche-droite.
En d'autres termes, il souhaite une nouvelle coalition ressemblant à l'ADQ que Mario Dumont avait tenté de revamper après le référendum de 1995 et son bref séjour dans le camp du Oui – soit logeant clairement à droite et autonomiste, tout en restant dans le Canada.
Quant à son appel à M. Bouchard, l'ironie est qu'en 1991, soit après l'échec de Meech, c'est plus ou moins ce que M. Bouchard lui-même aurait cherché à faire au provincial. Il aurait alors rencontré Claude Béland et Gérald Larose. Voici comment M. Béland se souvient des paroles de Lucien Bouchard: "Monsieur Béland il faut que vous donniez le grand coup! Il faut fonder un parti. (…) On peut créer une force de gens qui ne veulent pas s'embarquer dans le Parti québécois. Un peu des gens du Bloc, des démissionnaires du Parti libéral, comme Mario Dumont et Jean Allaire (1)." L'objectif aurait alors été de "concurrencer" Jacques Parizeau et le PQ, qu'il aurait vus comme étant trop militants (2).
Une belle ironie, en effet. Comme quoi M. Bouchard demeure, après tout ce temps, LA référence au Québec la plus respectée et la plus souhaitée par la droite québécoise, dont certains, comme Éric Caire, rêvent encore de le voir mettre son charisme exceptionnel au service officiel, et non plus seulement officieux, de cette école de pensée. Eh oui, une "caution morale" pour ceux et celles partageant cette vision. Il est toutefois peu probable qu'il remonte sur les planches de la politique active.
Mais qui sait? Peut-être qu'en bout de piste, un autre "sauveur" se pointera à l'ADQ? Ce qui, on en conviendra, est toutefois une très, très grosse commande pour un parti qui ressemble de plus en plus à un très, très mauvais vaudeville…
(1) & (2) Voir: Pierre Duchesne, Jacques Parizeau 1985-1995. Le Régent, Montréal, Québec Amérique, 2004, chap. 9: "Le deuxième parti", p. 191-198. (Claude Béland a refusé cette "offre".)
Merci madame Legault pour cette belle analyse, mais qu’est-ce qu’elle est déprimante votre chronique. À quand un meneur aux idées de centre gauche qui a assez de poids pour réveiller le peuple québécois qui se fait tondre par les élites ? La droite ne manque malheureusement pas de candidats, elle. Il y a en même beaucoup trop.
« ce même marché nous précipite en pleine crise et court au même État pour exiger qu’il presse les contribuables comme des citrons afin qu’ils payent pour les dégâts faits par le même marché… »
Il y a tellement d’incoherance et d’ignorance crasse de condensee dans cette phrase que la simple idee de lancer une discussion me semble impossible.
On n’argumente pas avec la foi: La foi en sa propre vertu, la vertu des partageux urbains typiques, eternels parasites de la societe qui perorent pour la veuve et l’orphelin dans une cacophonie d’incoherance et d’ignorance crasse.
Madame Legault ne possede meme pas la capacite intellectuelle de faire la disctinction entre capitalisme et speculation, entre capitalisme et fraude, entre capitalisme et irresponsabilite personnelle.
A-t-elle seulement idee que c’est justement l’intervention etatique pousse au paroxisme qui a cause la derniere crise financiere?
Non, on argumente pas avec la foi.
Comme madame Legault ne possede aucun talent qui pourrait lui apporter la richesse dans le systeme actuel, elle transforme ce manque de talent en un retrait conscient de la course a la reussite, se croyant vertueuse d’un choix qui n’en ai pas vraiment un: la mediocrite est necessairement son destin. Les tenants de la gauche ont 2 chose en commun, inmanquablement:
1) Ils ne possedent aucun talents
2) Ils sont vaniteux
Mais comment alors se donner de la parure sans rien accomplir?
Transformer vos faiblesses en vertus, et le tour est joue. Et tout comme le christianisme, les fanatiques de la nouvelle religion du je-me-moi vertueux utilise la mediocrite de la masse pour polir leurs propres egaux blesses dans leur orgueil.
DL
Les analyses perspicaces de cette chronique de Mme Legault ne peuvent faire autrement que susciter des réflexions, lesquelles vont dans le même sens que celui de sa chronique, celles qui nous font approfondir les vicissitudes et les tribulations des conservateurs à toutes les sauces pour se reformer en parti au plan provincial. Pour moi qui suis à lire le livre de Jean-François Nadeau, « Robert Rumilly, l’homme de Duplessis », les correspondances entre la situation de l’Union nationale moribonde de Duplessis et celle de l’ADQ pataugeant dans les mêmes eaux, sautent aux yeux. C’est ainsi que Robert Rumilly, cet admirateur de Mauras et de l’extrême droite monarchiste, tenta le plus qu’il le put de freiner les ardeurs de ceux qui voulurent faire revivre un parti conservateur provincial aux dépends de cette Union nationale, seule capable à ses yeux de ressusciter une union de la droite allant jusqu’à l’extrême limite du spectre politique démocratique, quitte même à le déborder au besoin. Comme il est troublant de constater que cette partie de notre histoire se répète actuellement avec ceux de L’ADQ qui voient dans ce parti un émule de l’Union nationale capable de fédérer toute la droite, même extrême, et ceux qui le voient plutôt comme devant reprendre son rôle de parti strictement conservateur, en cachant ses extrémistes comme le fait le parti de Stephen Harper. Dans le rôle de Robert Rumilly, il y a maintenant des lucides des deux versants de ce spectre unioniste, les uns ayant sans doute des nostalgies plus fédérales, tel celui à la carrière fédérale chez les conservateurs, et les autres rêvant à celui qui pourrait réincarner qui un Camilien Houde, qui un René Chalout, ou qui encore un Drapeau.
L’Action Drolatique du Québec nous a toujours offert un spectacle burlesque qui toutefois a occasionnellement pris des allures plutôt pathétiques. Imaginez si cette troupe de tristes clowns avait formé un gouvernement suite aux élections de 2007. Nous sommes passés à quelques cheveux de la catastrophe.
L’ADQ a toujours été le parti d’un seul homme, un génie en herbe qui a fini par se prendre pour un messie et que les plus fragiles des québécois ont également pris un peu trop au sérieux. Mario Dumont était un ni-ni constitutionnel, un ni pur fédéraliste ni souverainiste, une position floue et insoutenable qu’il n’a d’ailleurs jamais réussi à expliquer. Ensuite il n’était ni ceci ni cela, ses positions politiques et idéologiques suivant le sens du vent. L’ADQ n’a jamais été un parti d’idées. C’était plutôt un vide dirigé par un gourou suivi par un troupeau de moutons aveugles. Un parti qui n’est pas un parti d’idées ne peut pas survivre au départ de son gourou parce qu’il n’y a plus rien qui cimente ses membres. Pas étonnant que l’ADQ soit en complète déroute maintenant. La guerre des clowns qui ont combattu pour s’emparer de la direction d’un navire en train de sombrer n’a fait que des victimes. Et maintenant Mario Dumont nous suggère de faire confiance à un journaliste très ordinaire et soporifique pour reprendre les rênes de son épave. Vous imaginez Gérard Deltell dans le rôle de premier ministre? Moi pas. Il n’est pas assez divertissant pour succéder à Mario le Clown et à Gilles le Bouffon. L’ADQ devrait plutôt aller recruter son prochain chef à l’École Nationale de l’Humour ou se tourner vers un humoriste déjà établi, genre Mike Ward, Jean-François Mercier ou Téphane Gendron.
Il faudrait aussi que l’Action Démagogique du Québec cesse de rêver en couleur. Même avec le très amusant Mario Dumont son potentiel maximal normal était de 4 ou 5 députés. La horde d’hurluberlu élus le 26 mars 2007 était un accident de parcours, un épiphénomène qui n’a aucune chance de se reproduire et qui est attribuable à une combinaison d’événements dont la répétition est improbable, un taux d’insatisfaction jamais vu à l’égard d’un gouvernement québécois, combiné au choix douteux d’un nouveau chef pour le PQ et à une Mariomanie naissante mais éphémère. L’ADQ a momentanément profité d’un vide plus grand que son propre vide, ce qui est exceptionnel puisque la nature et l’électorat a habituellement horreur du vide. Ordinairement il n’y a pas de vide en politique et lorsque que cela se produit, exceptionnellement, il n’est pas sage de remplir ce vide par le néant.
Et voilà qu’Éric Caire, un cancre faux bachelier, rêve d’affréter un nouveau navire politique dirigé par Capitaine Jambe-de-Bois, secondé par le très cauchemardesque André Pratte. Si j’étais davantage paranoïaque je finirais par croire qu’on complote pour me traumatiser.
Enfin la vérité sur les personnes et groupes se situant à gauche! Merci, Danny «Lafrance» (pourquoi pas «l’Espagne de Franco»?) pour votre pénétrante analyse qui démontre à l’envi à quel point vous croyez dans la démocratie. Pour vous, vos opposants (de gauche) ne possèdent aucun(s) talent(s) et, par surcroît, ces salopards sont vaniteux. Et vl’lan! Une fois cette magnifique analyse étalée sur l’écran, quelle est la seule conclusion possible? La seule conclusion, c’est qu’il faut instaurer LA PENSÉE UNIQUE ET HÉGÉMONIQUE, celle de la droite, celle du marché roi et divinisé.
Merci, Monsieur Lafrance! Si j’étais Josée Legault (je n’ai pas son talent), je me dirais, à l’instar de Frédéric Dard (San Antonio), qu’il n’y a pas de plus grande volupté que d’être pris pour un con par plus con que soi.
Alors, Monsieur La Ri-Gaule, n’arrêtez surtout pas de nous présenter vos percutantes et pénétrantes analyses, marquées au sceau de la plus profonde des étroitesses d’esprit.
SALUT, CHAMPION!
JSB, dinosaure de gauche, vaniteux et dénué de tout talent
« Cette niche où l’on croit dur comme fer que les forces du marché font presque toujours mieux que l’État. »
On a bien vu durant les élections municipqles où cela mène quand on donne du lousse au privé!
@Lafrance
Vous utilisez vraiment les arguments des libéraux et des faibles!
Votre discour ne vient pas à la cheville de celui de Madame Legault!
Évidemment, si tu n’a pas le talent de voleur, tu ne peux réussir dans le système que Monsieur Lafrance défend avec tant de passion!!!!
Je pense que le troll grossier ne mérite même pas qu’on réponde à ses inepties. Ça lui ferait trop plaisir.
Lafrance fait tellement dans la litanie d’insultes qu’il en est caduc!
On a bien compris, Lafrance, la teneur fascisante, propre au darwinisme social de vos phrases écrites en deux minutes, vingt cinq secondes.
Une insertion encore plus profonde du Québec dans le Canada consisterait à faire renaître le Parti Conservateur provincial, la belle affaire que cela ferait! Et faire des libéraux provinciaux le parti de centre gauche en alternance! Écarter à la troisième place, le PQ comme en 2007 et tasser au fédéral, le Bloc en tiers parti au Québec devant le PLC et le PC des alliancistes.
Le fantasme de Caire s’il existe est emballant en termes de capacité d’auto destruction nationale!
Lucien lui aussi est caduc, il a fait le déficit zéro et depuis qu’en reste t’il de ce beau projet avec la crise financière et sept ans presque de gouvernance Charest et de partenariat public-privé foireux.
Certains gens peuvent penser depuis un bout de temps que L.Bouchard n’a pas été mécontent de voir Charest devenir premier ministre en mars 2003. Après tout c’était un ancien collègue du Parti Progressiste conservateur.
@ Monsieur Baribeau
D’un dinosaure partisan du chauffage central à un dinosaure de gauche, mes compliments pour votre commentaire bien envoyé relatif au troll de Monsieur Pelletier.
Dans la même veine que votre exquis petit bouquet de mots en provenance de Frédéric Dard, un autre auteur (Georges Courteline) a pour sa part écrit « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet ».
Il y a de ces revirements si inattendus, parfois…
Intéressant commentaire à lire qui coule de source comme toujours monsieur Mitriou.
Sur le succès adéquiste en 2007, il repose plus que sur les accommodements et l’impopularité de Charest, il repose sur la perception populaire ultime d’un André Boisclair transformé en Docteur Jeckell, Mister Hyde par cause de sa consommation de cocaïne et de son orientation sexuelle.
En faisant une parenthèse sur le sujet de cette page. C’est toute la question du traitement social des personnes qui apparaissent étrangères qui est en cause. Les conservateurs eux ne feront jamais une telle chose tant ils sont si peu démocrates que d’élire un chef gai!
C’est le professeur Gilles Paquet, Université d’Ottawa, qui affirmait que M. Bouchard, nouveau chef du Bloc, serait une proie facile pour les capitalistes néo-libéraux car ses connaissances en affaires étaient rudimentaires. M. Paquet ne croyait pas si bien dire. M. Bouchard a dépassé toutes ses prédiction désastreuses. La pire a été la mise à pieds volontaire des médecins, infirmiers et infirmières, le personnel de l’entretien des hôpitaux – pourquoi faire le ménage dans un hôpital, je vous le demande?
Je crains en effet que M. Bouchard ne soit attiré par ces sirènes de la droite qu’il affectionne.
On ne s’ennuie pas au Québec, décidément.
Mme Legault, c’est pas la première fois que je vous le dit mais cette fois ci vous allez fort, trop fort sur vos attaques à l’endroit de Lucien Bouchard.
L’analyse que vous faites des propos d’un individu, n’est en fait qu’un prétexte pour taper, une fois de plus, sur le clou de Lucien Bouchard,
Éric Caire est un minus à coté de Lucien Bouchard.
Caire n’a absolument aucune crédibilité. Ili frise le ridicule par des actions tirés d’un mauvais vaudeville aux yeux de la population québécoise
Je ne suis pas du tout d’ accord avec vos propos qui frise la vision Parizeauiste de souverainistes de gauche purs et durs du PQ. Que je connais trop bien ( N’est ce pas Mario et Christian??? 2 anciens de Montréal-Centre en 97-98)
Je vous pose la question suivante : Est ce possible d’être de centre-droit et être souverainiste?
Si vous me répondez que c’est impossible, jamais il y aura de référendum gagnant sur la Souveraineté.
Les purs et durs du PQ font un travail extrêmement important et je le reconnais ( je l’ai toujours reconnu) mais cette frange de Souverainiste est trop mince pour gagner un référendum.
Le jour que vous comprendrez qu’il existe des souverainistes modérés, des souverainistes de centre -droit, des indécis du centre qui ne demandent que d’être séduit par un discours qui leur plait. des fédéralistes fatigués ( j’en connait personnellement) qui ne demande que d’avoir des explications pragmatiques, des précisions prudentes et intelligentes sur la Souveraineté qui pourrait faire UNE DIFFÉRENCE MAJEURE lors d’un référendum.
Madame Legault, les purs et durs ont besoin de toutes les personnes modérés de centre-droit souverainistes ( que je suis) pour faire du projet souverainiste une réalité.
Je terminerai en répétant ce que j ai deja dit.
Je préfère et de loin avoir Lucien Bouchard du coté souverainiste que de me retrouver dans un référendum et de le voir sortir 3 jours avant le vote…sur une estrade fédéraliste.
À force de l’écoeurer comme ca… ça risque d’arriver…
Le Lucien Bouchard du Bloc et du référendum est toujours très apprécié et il le sait dans sa réserve actuelle. Celui qui a été premier ministre n’a pas tout faux , on lui doit la Bibliothèque nationale à Montréal toutefois pendant que Chrétien pelletait le déficit fédéral sur les provinces dont principalement le Québec peu de gens ont suivis le pm Bouchard lorsqu’il en a rajouté avec son déficit zéro.
Les souverainistes convaincus voilà une expression adéquate pour parler des souverainistes qui ne sont pas obsédés par le trait d’union de la souveraineté-association. Les Purs et durs, monsieur Ménard c’est une définition de La Presse, de Radio Canada, vous devriez le savoir.
La gauche, la droite.
Il y a la gauche Q.S, celle péquiste de Pierre Dubuc, la platement social démocrate de base. Il en est de même pour la droite qui se confond avec le centre dans un large éventail, etc. Sur la souveraineté, il devrait y avoir union, chaque camp en fait à sa tête.
En ce qui me concerne Lucien Bouchard est avant tout un fédéraliste conservateur qui s’est déguisé en souverainiste quand il a flairé la possibilité du pouvoir et la chance de devenir PM du Québec .
Ne pas comparer Bouchard à Parizeau SVP ! L’un est souverainiste l’autre est opportuniste !
Et les Lucides ? L’Art de culpabiliser les simples citoyens pour une situation économique chancelante en protégeant les amis bien nantis tel les banques , le patronat et les BS de luxe et la sacro-sainte loi du marché !
Concernant Lafrance , son commentaire n’est que provocation c’est évident ! De toute façon ce type ne semble pas équipé pour faire la leçon à notre hôte Josée Legault !
@ Pierre Bouchard
Merci de votre commentaire j’aime bien ce genre d’échange. D’ailleurs pour les intéressés, je continue mes activités sur mon blogue politique ici ( http://lumenlumen.blogspot.com/)
J’aimerais préciser quelques points à votre commentaire:
1. l’obsession du déficit zéro
La décision de Lucien Bouchard de travailler sur le déficit zéro avait plusieurs buts: assainir les finances publiques, coupé dans le gras et bien d’autres objectifs purement terre à terre, mais surtout lancé un message aux indécis, aux fédéralistes fatigués, aux personnes de centre-droit que les défenseurs de la Souveraineté pouvaient avoir une approche pragmatique, prudente. C’était aussi pour donner confiance, rassurer ce segment de la population pour qu’il joigne le projet Souverainiste. l’atteinte du déficit zéro avait ce but aussi. il faut le comprendre.
2. Les souverainistes convaincus
J’en suis un, et pourtant je me considère comme un modéré, un centre-droit. Ce qu’il faut préciser ici, c’est que l’affrontement entre les Bouchardiste et les Parizeauiste s’est toujours situé sur la facon de faire, la facon d’atteindre l’objectif. Nos affrontements à Montréal-Centre en 97-98 étaient fondamentalement sur ce point. la méthode. et 10 ans plus tard, on arrête pas de se tirer nous même dans nos propres buts…sur cette satané facon d’y arriver.
3. L’obsession de la souveraineté-association
je répeterai les mêmes arguments que pour le déficit zéro: L’utilisation de cette facon de s’exprimer avait plusieurs but. de redonner confiance, rassurer les indécis, les fédéralistes fatigués, les personnes de centre-droit que les défenseurs de la Souveraineté pouvaient avoir une approche pragmatique, prudente. Ce segment de la population a besoin de ca pour joindre le projet Souverainiste. La terminologie de la souveraineté-association avait entre autres, ce but. Ça, il faut le comprendre.
La souveraineté doit réunir un large éventail d’individu dans le spectre des couleurs et des choix de méthodes pour y arriver. Les Bouchardistes que je suis, les parizeauistes ont tous leur place dans le mouvement souverainiste…Mais de grâce arretons les luttes entre nous… arrêtons de taper sur Lucien Bouchard….c’est prendre un risque que je ne veux pas courrir…
« So you think that money is the root of all evil? » said Francisco d’Anconia. « Have you ever asked what is the root of money? Money is a tool of exchange, which can’t exist unless there are goods produced and men able to produce them. Money is the material shape of the principle that men who wish to deal with one another must deal by trade and give value for value. Money is not the tool of the moochers, who claim your product by tears, or of the looters, who take it from you by force. Money is made possible only by the men who produce. Is this what you consider evil?
« When you accept money in payment for your effort, you do so only on the conviction that you will exchange it for the product of the effort of others. It is not the moochers or the looters who give value to money. Not an ocean of tears not all the guns in the world can transform those pieces of paper in your wallet into the bread you will need to survive tomorrow. Those pieces of paper, which should have been gold, are a token of honor–your claim upon the energy of the men who produce. Your wallet is your statement of hope that somewhere in the world around you there are men who will not default on that moral principle which is the root of money, Is this what you consider evil?
« Have you ever looked for the root of production? Take a look at an electric generator and dare tell yourself that it was created by the muscular effort of unthinking brutes. Try to grow a seed of wheat without the knowledge left to you by men who had to discover it for the first time. Try to obtain your food by means of nothing but physical motions–and you’ll learn that man’s mind is the root of all the goods produced and of all the wealth that has ever existed on earth.
« But you say that money is made by the strong at the expense of the weak? What strength do you mean? It is not the strength of guns or muscles. Wealth is the product of man’s capacity to think. Then is money made by the man who invents a motor at the expense of those who did not invent it? Is money made by the intelligent at the expense of the fools? By the able at the expense of the incompetent? By the ambitious at the expense of the lazy? Money is made–before it can be looted or mooched–made by the effort of every honest man, each to the extent of his ability. An honest man is one who knows that he can’t consume more than he has produced.’
« To trade by means of money is the code of the men of good will. Money rests on the axiom that every man is the owner of his mind and his effort. Money allows no power to prescribe the value of your effort except the voluntary choice of the man who is willing to trade you his effort in return. Money permits you to obtain for your goods and your labor that which they are worth to the men who buy them, but no more. Money permits no deals except those to mutual benefit by the unforced judgment of the traders. Money demands of you the recognition that men must work for their own benefit, not for their own injury, for their gain, not their loss–the recognition that they are not beasts of burden, born to carry the weight of your misery–that you must offer them values, not wounds–that the common bond among men is not the exchange of suffering, but the exchange of goods. Money demands that you sell, not your weakness to men’s stupidity, but your talent to their reason; it demands that you buy, not the shoddiest they offer, but the best that your money can find. And when men live by trade–with reason, not force, as their final arbiter–it is the best product that wins, the best performance, the man of best judgment and highest ability–and the degree of a man’s productiveness is the degree of his reward. This is the code of existence whose tool and symbol is money. Is this what you consider evil?
Ayn Rand
Atlas Shrugged, 1957
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Bon. Puisqu’au Québec, il faut toujours préciser la chose: non, je n’ai rien personnellement contre M.Bouchard.
Nos désaccords sur certaines idées assez fondamentales sont connus.
J’oserais même dire qu’il les connait et ne s’en porte pas plus mal.
À ma connaissance, les désaccords, même musclés, sont encore permis en démocratie… À moins de verser dans le culte de la personnalité.
Pour répondre à votre question – surprenante, par ailleurs -: bien sûr qu’il est possible d’être souverainiste et de droite, de centre-droite, de gauche, de centre ou de rien du tout.
Tout comme, bien sûr, il est possible d’être fédéraliste et de droite, de centre-droite, de gauche, de centre ou de rien du tout. Tout comme il est possible d’être autonomiste/fédéraliste et de droite, de centre-droite, de gauche, de centre ou de rien du tout. Etc….
Mais là n’est pas le sujet de cette chronique. Elle porte sur l’ADQ, sur l’appel de M. Caire à M. Bouchard, sur le discours des Lucides et l’omniprésence des discours de droite et de centre-droite sur plusieurs tribunes publiques.
Quant à M. Bouchard, sans lui enlever sa contribution importante à certains niveaux, il reste que son rôle avant le référendum soulève des questions.
Bien sûr, je n’oserais jamais vous proposer mes propres analyses sur le sujet puisque vous ne semblez pas les considérer comme crédibles. Donc, à mission impossible nul n’est tenu!
Par contre, si vous lisez ou relisez au complet le troisième tome du journaliste Pierre Duchesne sur Jacques Parizeau – un véritable travail de moine -, vous y trouverez sûrement des détails qui risquent fort de vous troubler…
Et quant à sa période post-1996, il reste qu’il aura imprimé au PQ un virage conservateur quant à la gestion des finances publiques; une inaction totale sur le front linguistique et la remise aux calendes grecques de la promotion et de la réalisation de vous savez quoi.
On peut s’en réjouir ou s’en désoler. C’est selon. Mais les faits furent ce qu’ils furent.
Maintenant, pour ce qui est de ce que vous écrivez: «Je préfère et de loin avoir Lucien Bouchard du coté souverainiste que de me retrouver dans un référendum et de le voir sortir 3 jours avant le vote…sur une estrade fédéraliste.»
Bien respectueusement, je crains fort que vous ne preniez vos rêves pour la réalité. Nonobstant tout son charisme, autant que sa formidable et admirable résilience au niveau personnel, l’ex-premier ministre semble bel et bien être passé à autre chose dans le dossier de la souveraineté. Et ce, depuis longtemps…
@ Le dernier commentaire était en réponse à M. Ménard.
Vous! avec vos histoires de gauche droite c’est lourd.
C’est peut-être «lourd», mais c’est une partie intrinsèque du monde dans lequel nous vivons tous.
Comme dirait Jean Chrétien: «que voulez-vous»?….
Décidément les couteaux volent de plus en plus bas sur ce blogue. Qu’un seul non-souverainiste inconditionnel se manifeste et vlan, on lui coupe les jambes avec des accusations ridicules.
Lucien Bouchard fut de loin le meilleur apologiste de la souveraineté que nous ayons connu. Sa verve, ses talents d’orateur, sa passion, sa crédibilité ont amené le mouvement à un niveau que personne d’autre n’a jamais égalé. Malheureusement pour le mouvement, ce ne fut pas assez. Aujourd’hui on le critique mais dites-moi, chers amis souverainistes, qui vous amènera au même niveau de faveur populaire que lui ? Pauline Marois, la châtelaine carrièriste ? Gilles Duceppe l’ex marxiste-léniniste avec sa pleine pension fédérale indexée ? La relève ?
Après 40 ans de « luttes » nous sommes plus loin de la souveraineté qu’en 1976, et tout ce que vous avez à vous réjouir c’est la disparition de l’ADQ. Encore une victoire morale sans conséquence. Bravo !
Certains commentaires trouvés ici me rappellent un leitmotiv de l’excellent film « Z » de Costa Gravas, dans lequel plusieurs personnages rêvent d’un monde « sans gauche ni droite ». La conclusion du film est que ce monde existe: c’est le fachisme.
Par ailleurs, parlant de citations de San A., en voici une qui colle tout-à-fait à l’ADQ:
Le gros bon sens, c’est l’intelligence du Con…
@Monsieur Ménard,
Vous avez dit : »Je vous pose la question suivante : Est ce possible d’être de centre-droit et être souverainiste? »
Oui ! Moi.
Vous avez dit : »Les purs et durs du PQ font un travail extrêmement important et je le reconnais ( je l’ai toujours reconnu) mais cette frange de Souverainiste est trop mince pour gagner un référendum. »
Les purs et durs ne sont plus du PQ, ils ne veulent plus de référendum, ils croient plutôt à l’élection référendaire mais aucun parti ne le propose. Ils sont donc orphelins de parti. D’ailleurs le PQ et le Bloc ont coupé leur budget de publicité au RRQ. Et la plupart ne sont pas de gauche. Plusieurs ne vont pas voter ou encore vote PQ pour ne pas voter PLQ.
Est-ce qu’il y a un parti de centre droit nationaliste au Québec ? Non…
L’ADQ ressemblait un peu à ça, mais ce parti n’est plus crédible et est devenu fédéraliste conservateur…
Je vous dis que je suis de centre droit car je n’ai pas le choix comme-çi on devait absolument en politique être toujours de droite ou toujours de gauche. Ce qui définirait le mieux ma philosophie est quelque chose qui n’existe pas présentement.
C’est l’équilibre qui m’attire, le bon sens, que je pourrais définir peut-être de droite humaniste. C’est que je peux être quelque fois très à droite sur certaines choses et d’autres fois très à gauche.
Je vous donne un exemple, dans un cas comme celui qui a tué l’attaché politique libérale et qu’il l’a violé une fois morte…il n’y a rien à faire avec quelqu’un comme ça, il n’a aucune conscience. Il est un danger publique. La gauche vous dira pauvre petit il fait pitié et ils le libèront dans dix ans, et il tuera encore jusqu’à ce qu’il se fasse encore prendre.
Tout est une question de faire le meilleur choix pour la majorité dans une société.
Vous que croyez-vous que la société devrait faire dans son cas ?
1- On pourrait décider d’écouter la gauche et de prendre de vos poches $79 000/an pour garder ce prisonnier en incarcération à vie, qui ne travaillera jamais.
Ou on pourrait écouter la droite et permettre l’euthanasie sans douleur pour ceux qui commettent des meurtres crapuleux et décider de faire autre chose avec ce $79 000/an comme par exemple
2- De créer trois emplois pour 3 personnes honnêtes sans emploi à $26 300/an.
3 – Engager deux infirmières de plus par année.
4 – On peut aider 16 familles démunis en leur donnant $4900/an en bons d’épicerie.
5- On pourrait sortir de la rue environ 8 personnes par année.
6 – On pourrait décider d’augmenter l’aide sociale de $200/mois pour 32 familles.
En tant que société qu’est-ce qu’on devrait décider de faire avec ce
$79 000/an ? Selon vous ?
@ M. Ménard: Eh bien. Je me vois toute aise de constater que vous vous servez de mes propos sur votre «blogue» avec un gros titre comme celui-ci: «JOSÉE LEGAULT EXAGÈRE ENCORE».
Et qu’en plus, vous me faites l’infini honneur de placer mes propos sous votre «libellé» maison (?) de «démagogie»….
C’est vraiment me faire trop d’honneur.
Mais plus sérieusement, les lecteurs de ce blogue en seront au moins avertis.
Et ma réponse à VOS propos?
La placerez-vous tout aussi aimablement /sic/ sous votre «libellé» maison de «démagogie»?
À chacun ses hobbys.
Merci de rappeler aux lecteurs-trices que la « droite » est loin d’être marginale en politique au Québec comme au Canada. Elle est, au contraire, l’idéologie dominante. Suffisamment pour faire passer le centre à « gauche »! Et c’est en cela que le PQ semble encore (aux yeux de la droite) à « gauche » alors que, comme vous le rappelez aussi, les années 1990 l’ont vu se camper au « centre ». Si le Québec était si « à gauche » que se l’imaginent les Lucien Bouchard et cie, Québec Solidaire ne ferait pas 1% dans les sondages.
Les idéologies politiques actuelles au Québec et au Canada sont plus complexes que les repères « droite – gauche ». Des partis comme le Parti Conservateur et l’ADQ sont libéraux (ultra-libéraux!) en matière économique et conservateurs sur le plan social. Or, la droite peut être aussi tout-à-fait pour l’intervention de l’État en économie, voire même pour le contrôle de l’économie par l’État. Les États de droite dans l’histoire ont souvent été « contre » le libéralisme économique (Allemagne de Hitler, Espagne de Franco, Italie de Mussolini). La droite, traditionnellement, se veut une troisième voie, une alternative au libéralisme et au socialisme.
Les temps ont changé. La droite est maintenant libérale.
Voilà pour ceux qui ne parle pas nécessairement anglais et qui voudrait mieux saisir la nature du texte unilingue anglais apparu sur ce blogue le 12 novembre 2009 à 12h51.
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Son auteur est Alissa Ayn Rand (1905-1982); elle est née à Saint-Pétersbourg dans la Russie tsariste, à la révolution de 1917 sa famille est ruinée et fuit en Crimée. Quelques années plus tard elle revient dans sa ville natale, rebaptisée Petrograd. Celle qui se voyait déjà écrivaine à l’âge de 9 ans a terminé ses études en Histoire à l’université de Petrograd en 1924; la même année elle entre à l’institut du Cinéma de Petrograd où elle étudiera pour devenir scénariste. Enfin, en 1925 obtenant la permission des autorités soviétiques d’aller rendre visite à des parents aux États-Unis, elle fera défection…
Ses livres, « Atlas shrugged » dont paraît plus-haut un extrait sur ce blogue et « Fountainhead » lui valurent estime et popularité aux États-Unis. L’un de ses fans de la première heure, quelqu’un qui allait jouer un rôle important au sein de la société américaine en devenant le président de la réserve fédérale aux États-Unis, est M.Alan Greenspan.
En 1964 elle signait un essai intitulé « The vitrue of selfishness » que l’on pourrait traduire par « La vertue de l’égoisme »(…).
La pensée, la philosophie de Alissa Ayn Rand est axée sur l’ultra individualisme et elle sert de terreau fertile pour les libertaires de tout poil.
Josée Legault évoque plus haut l’institut Fraser et l’institut Économique de Montréal, tout en se questionnant sur la place que prends la droite dans les médias chez-nous… Eh bien, aux États-Unis le plus puissant lobbie ou think tank de la droite libertaire, le Cato Institute basé à Washington D.C récupère et utilise la rhétorique de Madame Ayn Alissa Rand pour rallier de nouveaux adeptes à la cause libertaire…
Franchement, Il m’arrive d’être de plus en plus souvent troublé en observant à quel point nous sommes peu généreux les uns envers les autres… Notre égoïsme naturel me semble un peu trop souvent prendre le haut du pavé.
bonne nuit,
Au Webmaster de ce blogue
J’aurais 2 longues réactions aux propos qui me sont adressés sur ce blogue. Je ne crois pas qu’il est sain de continuer ce débat longtemps ici.
Si vous le voulez bien de passer cette courte phrase pour continuer les échanges hors de ce blogue. Par contre si vous voulez que je passe mes 2 longues réactions sur le blogue de Voir. SVP me l’indiquez par courriel à [email protected] merci
Voici la phrase que j’aimerais que vous publiez. merci
Je réagis sur mon blogue http://lumenlumen.blogspot.com/ aux propos de Madame Legault, de M. David Lépine et de Mme Sylvie R. Tremblay
Faudrait que les souverainistes québécois laissent un peu de côté les luttes gauche-droite pour mieux faire avancer l’idée de souveraineté du Québec au centre, comme ce moment important, le lancement du nouveau livre intitulé La souveraineté du Québec, hier, aujourd’hui et demain, par notre De Gaulle national, M. Jacques Parizeau, lundi, 16 novembre au Monument national à Montréal et le mercredi, 18 novembre au Palais Montcalm à Québec.
Entre-temps, M. Parizeau sera invité dimanche soir au programme de télé de Radio-Canada : Tout le monde en parle « probablement pour en parler ».
Ah…. les fleurs du tapis!
Et surtout s’il s’agit de fleurs de lys…
D’abord, ce qui m’épate, c’est que vous semblez croire que jamais, au grand jamais, il pourrait aussi avoir de l’exagération du côté de la gauche! Je vais toujours me souvenir de la réflexion de monsieur Parizeau disant qu’il y a bien eu de l’exagération durant la révolution tranquille (lors de la série sur ce sujet à la radio de la SRC en parlant des syndicats de la fonction publique.)
C’est la partie du discours de monsieur Caire sur l’axe souverainiste-fédéraliste qui m’intéresse. C’est cet axe qui rend la politique provinciale si plate et c’est sa quasi-absence qui rend la politique fédéral si palpitante. À choisir, comme Chantal Hébert, c’est de loin la politique fédérale que je préférerai couvrir si j’étais journaliste. P.Q. et P.L.Q. se ressemble tellement que je suis sûr que si c’est le P.Q. qui avait été au pouvoir à ce moment-là, eux aussi auraient volé les idées de l’A.D.Q!
Dans la quotidienneté, nos politiciens oublient la philosophie profonde de leur parti respectif. Ce qui est important, c’est de bien paraître (ou de faire mal paraître l’adversaire) au téléjournal de 18h, car la nouvelle va repasser à 22h et le lendemain à 8h et midi .
@
Danny Lafrance
Je suis totalement d’accord avec vous. Il y a des gens qui reflechissent de facon simplistes. La droite c’est les mechants et la gauche ces des gentils.
L’egoisme des libertariens vous fait peur? On peut vous pardonnez ce peche d’ignorance, monsieur.
Vous ne connaissez pas la peur tant que vous n’avez pas experimente les cotes les plus sombres des philosophies nombrillistes des partageux-urbains a la Mme Legault. On pourrait penser que l’histoire recente des experiences sociales completement lamentables de la Russie, de Cuba et de la Coree du Nord suffiraient a faire taire les tenors de l’egalitarisme dans la mediocrite, mais non…
Les philosophies de Ayn Rand, c’est la nature humaine, ni plus ni moins, completement depourvue d’hypocrisie.
Pourquoi vivez-vous dans une agreable maison, ou un appartement confortable, si vous pouviez survivre dans une tente de fortune au milieu d’un bidonville, sous le pont Jacques cartier?
« C’est different! », s’exclame le vertueux.
Vraiment? Le maximum de confort moralement acceptable est le votre? Si vous mettez la main sur une jolie somme, disons cent mille dollards, est-ce que le minimum de confort moralement acceptable augmentera, ou allez-vous en faire cadeau au demunis? Vous pourriez facilement donnez tout vos avoir pour le bien-etre des ghettos d’Haiti, par exemple. La fondation Bill Clinton collecte les fonds, je vous invite a contribuer.
Non? Mais attendez, je ne comprend pas… Il me semblait que…Ah bon.
Ce refus, parallelement a vos commentaires d’une piete a escalader le mont Royal a genoux, cette contradiction si evidente pour certain, si rassurante pour d’autre (vous), c’est precisement ce dont le livre « Atlas Shrugged » discute avec une finesse sans precedent.
Le plus ironique dans vos contradictions, c’est que c’est precisement l’egoisme de l’entrepreneur qui est le pourvoyeur des seules ressources disponibles pour les pays en echec et en faillite chronique, qui ne subsistent que par de genereux dons de l’occident. (les etats-unies sont le plus grand donateur de ble au monde. Mais ca, vous ne voulez pas le savoir…).
Guy Laliberte ou Francoise David? Guy Laliberte a cree 3000 emploie pour des artistes qui, soyons franc, n’ont pas trop le choix des debouches. D’ou provient sa fortune? Des riches businessmen qui entre une pipe au Jolly Ranch et un bourbon aux tables de Black Jack, drop 200$ pour assister a un show du cirque du Soleil.
Francoise David: Elle a cree 0 emploie, et compte financer ses projets illusoires, comme nationaliser les pharmaceutiques et les banques (no shit!), en prenant l’argent de la classe moyenne, deja ecrase sous le fardeau fiscale.
Il va sans dire: Guy Laliberte est un trou duc, et Mme David, une sainte.
Pour les gens comme l’objecteur conscient, extirper la masse de la population de la pauvrete est moralement innaceptable si le prix a payer est un seul individu qui augmente sa plus-value de facon demesure. Il prefere ramener l’entrepreneur a la mediocrite, en le taxant sans limite (voir le programme du parti Quebec Suicidaire), et en laissant les pauvres dans leurs merdes. En fait, il desire prendre cette merde et l’en asperger sur tous les riches. Voila leur plus grand souhait.
Mais d’ou vient cette haine pour la vie? Pour le plaisir?
Est-ce cette moralite que vous respectez, monsieur?
Je vous invite a lire le livre, plutot que de sortir des brides d’informations de Wikipedia, comme on sortirais un plat du congelateur pour ne pas trop se casser la tete avec le souper.
Moi je crois que les quebecois sont travaillant et sont pret a se retrousser les manches si on leur donne une chance. Il faut juste essayer de combattre les ennemis du Quebec que l’on retrouve sur ce site.
DL
Je ne comprend vraiment pas que cerains huberlus classifient Lucien Bouchard de droite parcqu’il voulait attiendre le deficit zero. La gogauche prefere des augmentations d’impots qu’ils ne paient pas de toute facon.
@ Paul Pieter Kruijmer,
Bien oui, la CSN a demandé récemment au gouvernement du PLQ Charest, d’y aller fermement avec les déficits, de façon à mieux augmenter SES fully-syndiqués fonctionnaires maintenant et rembourser, plus tard.
NOTE POUR UN PETIT PROVOCATEUR D’UNE DROITE RISIBLE ET DÉRISOIRE:
Je suis un LIBERTAIRE, un libertaire de gauche, un libertaire de gauche qui sait que la liberté devient un leurre et un mythe dévastateur lorsque cette liberté ne va pas de pair avec un minimum d’égalité, de solidarité, d’entraide et de «compassion» sociologiquement enracinée. De profondes inégalités et structures inégalitaires ne font que détruire la LIBERTÉ du plus grand nombre.
Alors, je demande au LIBERTAIRE et au SOCIOLOGUE de vous dire, cher «libertarian» de droite, à quel point vos propos sont marqués au sceau du ridicule le plus totalitaire.
Je sais que parler à certains humains est une perte de temps mais il m’arrive d’avoir cinq minutes à perdre. C’est le cas aujourd’hui en cet après-midi pluvieux et tristounet.
Quant à Guy Laliberté, s’il était logique, il contesterait un système qui fabrique des milliardaires comme lui et qui détruit la planète (et l’eau de la planète). Au lieu d’assumer une telle contestation, il joue au grand humaniste avec les centaines de millions qui auraient pu et dû être répartis de manière moins bête et moins destructrice.
JSB, libertaire et sociologue (depuis 45 ans)
@ Jean Serge
Vous avez tout a fait raison. Faire des pirouettes c’est tellement destructeur pour la planete.
« Quant à Guy Laliberté, s’il était logique, il contesterait un système qui fabrique des milliardaires comme lui et qui détruit la planète (et l’eau de la planète). » JS Baribeau
Avec une telle affirmation gratuite, on peut facilement présumer que Laliberté donne beaucoup plus en pourboires que Baribeau en donne en impôts. Notre problème au Québec c’est qu’on a beaucoup trop de Baribeau et pas assez de Laliberté. On est tellement solidaires, ha !
Le problème au Québec, c’est que les David Lépine puissent exister intellectuellement et moralement. Mais enfin! La liberté d’expression, toujours à reconquérir, a un gros prix. Et ce prix, j’accepte de le payer. Alors, camarade Lépine, lancez vos épines tout en vous abreuvant à La France! Heureux mélange!
JSB
Et oui, Laliberté n’a pas travaillé, n’a rien inventé, ne rend personne heureux, ses clowns sont des destructeurs de la planète. Il n’a aucun mérite. Enfermons-le tout de suite !
NB à M. Baribeau: QS est plafonné à 4 % et votre « libération nationale » à 35 %. Mais comme toujours vous pouvez vous contenter de vos belles victoires morales sur les êtres intellectuellement inférieurs. Et moi qui pensait que la sociologie devait servir à quelque chose d’utile. Vos arguments ne convainqueront jamais les Québécois qui ne vivent pas aux crochets de l’état.
@ Monsieur David Lépine
J’ai simplement voulu faire en sorte de traduire en français et pour le plus grand nombre une bio de Alissa Ayn Rand, pour permettre aux lectrices et lecteurs de saisir en quelque sorte la nature de l’extrait que vous aviez apposé sur ce blog le 12 novembre dernier à 12h51. Pareille mise en contexte est éclairante selon moi et permets aussi une compréhension minimale d’un texte en anglais pour celles et ceux qui ne lisent pas dans cette langue.
Vos présomptions à mon égard sont farfelues et vous vous tromper totalement en ce qui a trait à la source et à la méthode que j’ai utilisée pour présenter l’auteur de « Atlas shrugged »…
L’égoïsme naturel ça renvoyait à Emmanuel Kant monsieur Lafrance, ça se voulait un clin d’oeil.
Toutes mes excuses à monsieur David Lépine: puisqu’en fait les quelques lignes ci-haut étaient destinées à M. Danny Laflamme et se voulait une réplique à son intervention du 14 novembre 2009 à 14h16.
Mes excuses M. Lépine
Pauvre Lépine,
Dès qu’une personne tient un discours «progressiste» plutôt que «régressif», cette personne est membre de QS. NON, je ne suis pas membre de QS car ce parti est imprégné d’une «correctitude» politique et intellectuelle qui amoindrit ses actions éventuelles. Je dis NON à l’angélisme de toutes les Françoise David de cette planète. Quant à Amir Khadir, il fait du bon travail en tant que député. C’est déjà cela!
Quant à la «correctitude» idéologique d’une certaine «DROI-DROITE», elle est encore plus toxique et plus délétère que celle d’une certaine gauche. Car la droite a le pouvoir, comme le suggère si bien Josée Legault. Mais la droite québécoise (ou une partie de cette droite), rêvant de L’ANALYSE UNIQUE, essaie de faire croire que la gauche dirige.
Enfin, pauvre «DROI-DROITE»!
JSB
« les centaines de millions qui auraient pu et dû être répartis de manière moins bête et moins destructrice. »
Ces fonds serviront a financer le programme spatial russe et a maintenir d’un fil de peche une tonne de ressource au bord de l’ecrasement, dans une pays qui, ironiquement, est mort des vices que vous prechez.
Mais je sais, la science est l’ennemi du couard vertueux qui se cache dans les jupes gouvernementales.
Votre compassion la plus sincere apporte autant aux demunies de ce monde que l’indifference la plus totale du gros cave qui s’abruti a la taverne. La seule difference entre le gros cave et vous, c’est que le gros cave n’est pas hypocrite.
Bien a vous.
(je voulais jeter un paver dans la mare pour voir quel crapaux allaient couasser. Et je dois avouer que je suis extremement rassure: les lecteurs de Mme Legault sont, pour la plupart, amorphe et incapable d’argumenter du tac au tac. Les forces du mal, celles qui appauvrissent tout le monde et enrichissent l’ego des tenors de la vertu, sont faibles. Le quebec a une chance. J’ai espoir)
« Ces fonds serviront a financer le programme spatial russe (…) »
Nous annoncer vous votre départ imminent en orbite monsieur Lafrance?
Permettez-moi cet ajout monsieur Lafrance.
Selon moi, vos attaques ad hominem, vos conclusions bâclées, vos préjugés et vos présomptions vous enlève beaucoup de crédibilité.
J’ajouterai que votre intégrisme n’a rien à envier aux djihiadistes; en effet, votre vision manichéenne de la société (les bons et les méchants) et votre résistance aux « ennemis du québec » et aux « forces du mal » tendent à confirmer que vous faites plus dans l’endoctrinement que dans l’échange d’idées…
à bon entendeur,
Droi-droite et Go-gauche
Quel drôle de débat apparent. Décidément ce n’est pas la droite la plus cultivée et la plus «démocratique» qui intervient dans le blogue de Josée Legault.
Je livre ici un texte écrit il y a une dizaine de jours:
***Gauche, centre ou droite: telle est peut-être la question!***
Je suis une personne de gauche, de gauche nuancée et fondamentalement libertaire (et libre d’esprit). Je crains le gouvernement Harper. En effet, mon analyse, peut-être erronée, m’amène à penser qu’un gouvernement conservateur (sans grande coloration «progressiste») majoritaire aurait tendance à démanteler de nombreux «systèmes» sociaux (et solidaires) qui sont essentiels pour vivre en société. Quant au champ culturel, je n’ose imaginer ce qui pourrait arriver.
Malgré ces assertions, je me dois de dire que je fais partie de ceux qui en ont assez, et plus qu’assez, de vivre dans un monde dans lequel la question constitutionnelle accapare constamment l’attention. Je suis de ceux et celles qui pensent qu’un débat droite-gauche (lucides VS solidaires) est absolument nécessaire. Nous devons savoir où la majorité de la population veut aller, sans toujours avoir à se demander s’il faut, oui ou non, quitter le Canada. Dans ce sens je pense que la victoire d’un conservateur, au Québec, lors des récentes élections partielles, est à la fois saine et inquiétante. Mais comme je crois en la démocratie, je sais qu’il y a toujours eu, au Québec, un segment de la population, souvent rurale (pas toujours) qui glisse vers une vision de droite plutôt que vers une perspective de gauche, parfois angélique et «guimauve». Il y a eu le duplessisme, le créditisme, l’adéquisme et le conservatisme. Cet électorat a le droit de manifester ses préférences. Et je préfère une droite visible plutôt qu’une droite sournoise et chafouine qui se tapit un peu partout dans les structures sociales ou dans les structures des partis politiques.
Je suis donc prêt à discuter et à croiser le fer si une droite, plus ou moins organisée, décide de nous expliquer clairement ce qu’elle veut, économiquement, socialement, culturellement, sexuellement, mentalement, religieusement (et ainsi de suite)!
Au plaisir!
Jean-Serge Baribeau
Dans LE DICTIONNAIRE DES IDÉES POLITIQUEMENT TORDUES, un «anonyme» est cité, à propos de la division droite-gauche: «C’est le contraire des automobiles: le frein est à droite, l’accélérateur est à gauche». Éminemment «discutable» et «débattable», n’est-il pas!
AUSSI, Albert Brie avait déjà affirmé: «On naît à gauche, on meurt à droite».
J’ose espérer que je mourrai du bon côté de la «patente» sociale, politique, économique et culturelle! J’ose aussi espérer que l’on pourra dire de moi: il a essayé d’être libre (mais pas «libertarian»)!
JSB
Pourquoi que c’est uniquement au Quebec que les gens sont completements obsedes par gauche et droite. Je dois avouer que dans les autres provinces canadiennes les gens ont une approche beaucoup moins obsesive sur cette question. Pourtant c’est tellement simple. Pour maximiser l’efficience d’une societe. Il est important d’etre capaple de ce placer de tout les cotes et a differents degres. |Par exemple il y a des politiques qui sont mieux a gauche d’autres sont mieux a droite d’autres sont mieux au centre d’autres sont mieux entre la gauche et le centre, et ainsi de suite. Je dois admettre que la societe quebecoise semble etre perdu. Hier j’ai ecoute Parizeau a tout le monde en parle. A ma grande surprise il m’a apris que les quebecois garcons avaient un taux de reusite de 36% au secondaire. Defois j’ai l’impression que beaucoup de quebecois veulent le beurre en plus de l’argent du beurre avec un effort minimum. Je dois admettre que ca fait plusieur annees que j’habite au Quebec mais c’est ressanment que je commence a comprendre comment fonctionne l’inconscient du quebecois moyen.
Je pense, quant à moi, que LE DRAME DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE, c’est qu’on a trop insisté sur la dichotomie souverainiste-fédéraliste et qu’on n’a pas suffisamment tenu compte du débat droite-gauche (lucides VS solidaires). Il est temps, éventuellement, de redresser la situation.
JSB
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Entendu ceci depuis mardi dernier, sur toutes les tribunes, ou presque, et sur tous les tons: « Lucien