On en tombe de notre chaise. Même les policiers s'inquiètent maintenant de l'"intégrité" de nos institutions démocratiques. Les policiers! Mais pas le gouvernement. Machiavel lui-même en ferait une dépression nerveuse…
Dans ce monde à l'envers, pendant que Jean Charest s'entête à "prioriser les enquêtes policières", la Fraternité des policiers de Montréal, elle, demande une enquête publique sur l'industrie de la construction! Même le président de l'Association des policiers provinciaux affirme que c'est la seule manière de "vraiment modifier les façons de faire" et de s'assurer que les milliards dépensés en infrastructures "s'en vont dans les bonnes poches".
Une démocratie est gravement dysfonctionnelle lorsque ce sont des policiers, et non le gouvernement, qui se préoccupent de l'intégrité des institutions et de la gestion des fonds publics. Lorsque la police sonne elle-même l'alarme, c'est un sacré signal que rien ne va plus.
On croule depuis des mois sous une montagne de reportages et de rapports faisant état d'allégations de collusion entre entrepreneurs, de corruption et de copinage. Mais là, avouons que du moment où les policiers eux-mêmes se disent incapables d'en exposer le SYSTÈME – d'où la nécessité d'une commission d'enquête -, force est de conclure que le gouvernement craint justement de voir ce système exposé.
Sinon, pourquoi diable s'entêterait-il autant à rejeter une demande portée par une vaste majorité de Québécois, de leaders d'opinion et même par la police? De mémoire de femme, c'est du jamais vu.
Prend-on les citoyens pour des cruches? De toute évidence (*). Du moins, tant qu'une commission d'enquête publique et indépendante au mandat large n'aura pas été mise sur pied. Sinon, les citoyens comprendront que leur gouvernement refuse de nettoyer les écuries de la business de l'asphalte et de la construction. Et ils se demanderont pourquoi. D'où le constat de l'Association des procureurs de la Couronne: la "confiance du peuple est brisée" envers ses élus et son système de justice. Coudon, y a-t-il un pilote dans l'avion de la démocratie québécoise?
Pourquoi le gouvernement n'en veut pas
Pourquoi le gouvernement a-t-il si peur d'une commission d'enquête? Une hypothèse: parce que dans une petite société comme le Québec aux élites tricotées aussi serré, ce même "système" risque d'être quasiment tentaculaire. Dans le sens où on parle ici d'un système qui toucherait les niveaux municipal et provincial. Où on parle possiblement de syndicats, de fonctionnaires, d'élus, de crime organisé, de blanchiment d'argent, de collusion entre entrepreneurs pour éliminer la concurrence, de dépassement de coûts. Où on parle d'un système de financement des partis redevenu vulnérable aux retours d'ascenseur. Où on parle de firmes bien branchées qui récompensent certains "gentils" élus ou fonctionnaires en les embauchant. Etc…
Alors, croyez-vous vraiment, vraiment que le gouvernement a le goût d'ouvrir une aussi grande boîte de Pandore? Surtout lorsqu'elle risque de contenir une pieuvre!
Aucun hasard là-dedans
On parle aussi de modes d'attribution de contrats où on laisse de plus en plus souvent le privé "décider" où iront les fonds publics. C'est ce que Pierre-André Hudon, un doctorant en administration publique, décrivait récemment dans Le Devoir comme "une situation de corporatisme de facto, un régime politique organisé autour des attentes de l'industrie privée".
Relisez cette citation une ou deux fois. Je vous jure. Ça vaut la peine.
Il notait même que cette perte de contrôle "par les élus et les citoyens" est due en partie aux réformes néo-libérales "entamées par le gouvernement Bouchard et poursuivies par le gouvernement Charest".
Mais je vous entends me dire que cette tendance s'est tout de même vachement accélérée depuis 2003. Vrai. Et que le couple crime organisé & industrie de la construction ne date quand même pas d'hier. Ou qu'il n'est pas spécifique au Québec. Vous avez encore raison.
Il reste pourtant que dans les derniers 15 ans, les gouvernements ont fait ici certains choix politiques risqués au nom d'un préjugé favorable aux intérêts privés. Et que cela a contribué à affaiblir la responsabilité des élus dans la gestion des deniers publics, entre autres choses.
Dans le domaine des infrastructures, le résultat fut de laisser le secteur privé, et semble-t-il parfois même le crime organisé, plonger impunément la main jusqu'au coude dans la jarre à biscuits de nos impôts. Ce sont donc les élus eux-mêmes qui, petit à petit, ont laissé le loup gambader dans la bergerie des fonds publics.
Bref, comme l'explique P.-A. Hudon, il s'est installé une "dangereuse proximité des secteurs public et privé". Et cette proximité fut un puissant "catalyseur favorisant, à terme, les malversations et le copinage". Donc, le gaspillage des deniers publics.
Pourquoi pensez-vous que même la police demande une commission d'enquête pour qu'on "change les façons de faire" et qu'on s'assure de voir ces milliards aller "dans les bonnes poches"? S'il y en a qui voient ce qui se passe vraiment sur le terrain et pensent que de "mauvaises poches" ont été remplies, ce sont bien les policiers…
Leur problème étant que seule une commission d'enquête, et non la police, pourrait exposer la pieuvre qui se cache au fond de la boîte de Pandore que le gouvernement garde verrouillée à triple tour.
Mais en bout de piste, le danger ultime est que ce refus du gouvernement fasse que le fameux cynisme des électeurs passe de l'indifférence à un profond sentiment d'impuissance. Ce qui serait la pire des choses au moment même où la situation appelle une plus grande expression citoyenne. Et non son retrait pour cause de colère chronique…
****************************************************************************
(*) Un exemple récent parmi d'autres:
Cynisme? Indifférence? Sentiment d’impuissance?
Eh bien, il semble que vous venez d’identifier la formule gagnante pour la réélection de Jean Charest!
Il reste encore de 3 à 4 ans à endurer ça.
Est-ce que les Québécois vont encore s’y laisser prendre ? M. Charest, contrairement à W. Bush, a le droit de se représenter à nouveau…lui.
Misère de misère, nous sommes endettés jusqu’aux yeux avec de nouveaus déficits à la tonne avec plein de primes de séparationes pour les p’tits compagnones, c’est pas trop bonnes.
Pan dans le mil encore une fois Mme Legault. Bravo!
Dans le même millieu, celui de la construction, votre collègue journaliste Pierre Crête, de Radio-Can, à La Facture, a dénoncé la collusion entre le gouvernement du Québec et les entrepreneurs en construction domiciliaire.
Au moment de légiférer sur l’APCHQ et les deux autres associations sensées protéger les acheteurs de maisons neuves, les constructeurs ont obtenu du gouvernement en place à l’époque, j’ignore qui était en place à l’époque, que la loi protégeant les consommateurs ne soit pas trop contraignante dans la protection, car cette contrainte, si contrainte efficace il y avait, aurait pour effet de forcer les entrepreneurs à construire de façon correcte et dispendieuse et leur ferait tort économiquement. :-( Donc, le gouvernement de l’époque, et les successifs, ont permis à des entrepreneurs incompétents et malhonnêtes de s’enrichir aux dépends des consommateurs parce que construire de façon correcte une maison est prohibitif. Je n’y aurait jamais pensé. Comme si le consommateur ne préférait pas payer plus cher une fois, mais rien qu’une fois, plutôt que de s’engager dans des procédures juridiques sans fins, et inutiles trop souvent, pour faire corriger ce qui aurait dû être bien fait dès le départ.
Donc, il n’y a pas que chez les ouvriers de la construction que la culture du vol est endémique, elle est aussi présente chez les patrons, de façon systémique. De plus, pour ajouter l’insulte à l’injure, les patrons se partagent la cagnotte des primes d’assurances auxquelles les acheteurs doivent souscrire pour se protéger contre les défauts volontaires de construction. Tout ça avec la complicité explicite du gouvernement québécois, tout parti confondu. Quelle belle province, en effet. Le paradis des crapules, oui.
Le gouvernement du Québec devrait être mis sous tutelle pour cause de corruption endémique. Un vrai pays latin. Une banane avec ça?
Eh! merde
La fin du monde en 2012, selon le calendrier Maya. Et si c’était avant pour les libéraux de Charest. Et si ce gouvernement tombait … d’un coup de Marteau ! La possibilité est réel si Charest se butte dans son attitude: La capacité de ces corps policiers de produire des organigrammes ou apparaitraient dans le portrait de famille des libéraux notoires est réel. Et s’il se mettait à couler de l’information aux médias devant le refus obstiner d’agir du gouvernement. Déjà Claude Poirier a reçu des confidences qui ont semblé l’ébranler, au point qu’il veut lui aussi une enquête publique.
Vous trouvez pas que le Ministre de la sécurité publique est nerveux de ce temps-ci.
………….
Aristote ramenait cela à l’essentiel: Qui contrôle l’État au profit de qui ?
Le néolibéralisme c’est la dilution du politique dans l’économique. C’est l’ordre marchand contre l’État (nation).
Pingback depuis Twitter Trackbacks for La pieuvre – Voix publique [voir.ca] on Topsy.com
Merci M. Pomerleau de nous parler d’Aristote. Comme quoi ces probèmes humains ne datent pas d’hier. Nous avons toujours le même cerveau que nos ancêtres et nous avons toujours les mêmes faiblesses. On ne se refait pas.
Qui contrôle l’Etat et au profit de qui? Cette question est toujours d’actualité, malheureusement.
J’écoute sur PBS, le dimanche soir après 23:00h, une émission où seuls des gens de la droite profonde ont droit d’antenne. Je n’oserait affirmer qu’ils sont malhonnêtes, d’ailleurs je ne le crois pas. Mais leur philosophie d’extrème droite économique doit sourire énormément aux malhonnêtes qui sévissent présentement au Québec. C’est la Loi du plus fort, et pour le moment, ils sont les plus forts. Panpan, il est toujours le vainqueur, disait-il. Vous souvenez-vous? Ah! le bonheur de l’enfance, ignorante des durs choses de la vie.
J.Parizeau n’a t’il pas dit à TLMP que la plupart des élites de sa jeunesse mépriseraient le Québec que lui même avant son engagement dans l’État québécois, il partageait ce mépris.
N’est t’il pas reconnu que la moitié de ces dites élites travaillent au maintien de la subordination du Québec dans la Canada et ne se préoccupent que très peu du statut du français comme langue de travail et de communication à Montréal. Élites qu’un certain L.Bouchard aurait lui rejoint de nouveau semble t’il depuis 2002.
Que ces élites comprenant même quelle tristesse des dirigeants de la FTQ-construction se partagent le butin d’une province du Québec qui en tant qu’entité comme tel n’a jamais été que le produit constitutionnel de la création d’une fédération non républicaine en 1867 façonnée dans le cadre colonial britannique.
Et puis une république de bananes en fait ce n’est pas un trait latin c’est la marque d’élites sans fierté qui collaborent avec un ordre colonial qu’il soit américain avec l’Amérique du Sud ou d’origine britannique au Québec.
Il y a une pensée du sens commun et de traits culturels qui appartient au populisme et c’est sans grand intérêt.
Bonjour Mne.Legault
Pourquoi Jean Charest se gènerait-il?
Après nous avoir menti aux dernières élections, refuser une enquête publique sur la perte de 40 milliards de la Caisse de dépôt, passer le baillon à l’Assemblée nationnale, personne n’est descendue dans la rue pour protester. Les libéraux se comportent comme des apôtres devant les caméras et empochent les bénéfices en privé.
Le corps du christ, amen.
M. Mario Goyette.
Oui on a descendu dans la rue. On était une centaine devant la Caisse. Merci au RRQ, il y a eu réaction, elle demande à prendre de l’amplitude. J »étais aussi à la manif devant Hydro Québec en fin de semaine pour demander le renvois de Vandal. En fait c’est de Charest qui vandal-ise notre État qu’il faut se débarrasser. Total recal.
M.Pomerleau
J’ai l’impression de vous connaitre depuis le temps que je vous lis. Lâcher pas, votre dévouement sera bientôt récompensé, j’ose l’espérer. La manifestation contre la présence du Prince Charles à Montréal a été un succès. J’ai peut-être fait preuve de négativisme généralisé sans m’en rendre compte, il y a place à l’émélioration dans mes propos, pour ceux qui me lisent, sans doute.
La pieuvre a les ventouses bien agrippées sur les Lois qui nous obligent bien docilement à continuer à payer nos taxes et impôt pour alimenter son vorace appétit. Conjuguons ensembles :
Je contribue
Tu contribues
Il contribue
Sinon Nous payons l’amende ou allons en prison
Vous contribuez
Ils s’enrichissent en toute légalité et impunité
Pour des siècles et des siècles
Amen
C’est pas le temps de s’agenouiller, il faut l’affamer la pieuvre. Mme Legault nous dit en terminant : «Mais en bout de piste, le danger ultime est que ce refus du gouvernement fasse que le fameux cynisme des électeurs passe de l’indifférence à un profond sentiment d’impuissance. Ce qui serait la pire des choses au moment même où la situation appelle une plus grande expression citoyenne. Et non son retrait pour cause de colère chronique…»
On fait quoi?
Charest aura toujours sa clientèle anglophone et allophone de Montréal malgré les excuses minables de son gouvernement pour ne pas instaurer une commission d’enquête sur la corruption dans la construction. Nous l’avons constaté avec la ré-élection de Tremblay et ses quarantes voleurs .Il ne lui reste plus qu’a manipuler les francophones lors de la dernière année du présent mandat pour être dans la course et peut-être gagner la prochaine élection.
Il peut se permettre de revenir à son état naturel soit l’arrogance en sachant très bien qu’il aura du temps en masse pour faire oublier un autre mandat minable et exécrable de sa part .
Nous avons probablement le gouvernement que nous méritons , surtout quand la moitié de la population reste à la maison le soir d’élection .
Mme Legault,
Vous ai-je dit à quel point je me délecte de vos analyses et de vos commentaires ? Dans une première tranche de blogue je m’interrogeais quant à savoir où étaient passées nos « grandes gueules ». Sans vouloir vous manquer de respect, je réalise que j’ai parlé un peu vite et que de fait, ce titre vous revient de droit (cela dit sans vouloir vous maquer de respect, j’insiste). Je me permets d’ajouter concernant votre propos que ce qui me semble inquiéter les fraternités ou les syndicats de policiers, et c’en est presque un aveu, c’est le sentiment d’impuissance anticipée lorsque les enquêtes policières aboutieront devant la porte des politiques. L’exposition et la dénonciation « at large » des magouilleurs et des « tits-n’amis » devant le public ne pourra se faire que par le biais d’une commission d’enquête publique. Ainsi, on pourra aller plus loin que le stade du bouc-émissaire. Après, on pourra se régaler du malheur des Libéraux et proclamer la damnatio memoriae.
Une chose est certaine et malgré ce qu’on peut en penser, la situation politique actuelle est drôlement passionnante; « Tombera, tombera pas ». J’ignore dans quelle mesure l’action pourrait être retroactive mais si j’étais Mme Marois, je taperais sur le clou et je ferais flotter le spectre d’une commission d’enquête à tenir dès le lendemain d’une élection ramenant le PQ au gouvernail.
On n’en parle rarement, mais tant au Canada qu’au Québec, le ou la gouverneure générale (Canada) et/ou le lieutenant-gouverneur (Québec) dignes représentants de la reine, ont tous les deux le pouvoir de démettre un premier-ministre et de déclencher de nouvelles élections…
Cette mesure d’exception provient du parlementarisme britannique dont le système parlementaire canadien est un proche parent; cette disposition particulière visait autant à accroître la légitimité des élus aux yeux des citoyennes et citoyens, qu’à conférer un réel pouvoir aux dignes représentants de la reine…
Sachant ceci et à partir de là, imaginons une pétition signée par des dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois qui serait adressée à notre lieutenant-gouverneur l’Honorable Pierre Duchesne. Celle-ci pourrait, me semble-t-il, avoir un effet tonique sur la mise sur pied d’une commission d’enquête (dotée de réels pouvoirs) et qui sait si ensuite, par effet d’entraînement, elle ne marquait pas aussi le début d’une ère de transparence où le premier ministre du Québec se rappellerait qui sont ses premiers commettants et agirait en conséquence…
Le premier ministre est moins important en tant qu’individu que la fonction qu’il occupe, quoi qu’il puisse en penser: le moment me semble opportun de le lui rappeler.
Objecteur Conscient,
Vous soulevez un point intéressant, N’existe-t-il dans nos règles parlementaires un mécanisme d’exception permettant aux électeurs d’appeler un vote de non-confiance ?
Charest et sa gang de libéraux serviles sont d’une effronterie sans borne. Je peux comprendre que la grosse Presse de Gesca et et que la Radio-Cadenas au service de l’unité canadienne aient pu endormir quotidiennement pendant des années le bon peuple en mésinterprétant favorablement leurs innombrables inepties de manière à assurer sans cesse leur réélection au détriment d’un parti séparatiste, mais il semble qu’à force de mutiplier durant toutes ces années leurs énormités, même ces deux propagandistes ne réussissent plus à couvrir leurs poulains auprès du bon peuple qui n’est vraiment plus capable d’en prendre: On sent de plus en plus se répandre chez les citoyens une odeur de révolte, qui se manifeste par un sentiment de colère, qui ne parait pas avoir l’intention de s’estomper. Je dirais que ceux-ci sont en train de prendre conscience que Charest et sa gang sont en pire comparables à Duplessis et à sa gang, comparables parce qu’ils usent des mêmes méthodes s’apparentant à une forme de dictature, en pire parce, qu’alors que les méthodes de Duplessis faisaient stagner le Québec, même, si en toute bonne foi, ce dernier ne cherchait que son bien et son intérêt, celles de Charest et de ses libéraux le font régresser et sont littéralement en train d’ anéantir en les détruisant tous les progrès et tous les acquis faits par le Québec depuis la révolution tranquille, comme si tel était leur but ultime. Et le plus grave, c’est comme le dit si bien, d’une autre manière, monsieur Réjean Asselin dans son commentaire, ce fossoyeur du Québec risque de se faire réélire grâce aux votes favorables d’environ 15% d’irréductibles francophones fédéralistes aveugles à tous crins et au vote quasiment monolithtique en sa faveur de presque tous les anglophones et de presque tous les allophones qui leur y sont assimilés par la langue et qui, comme l’a dit leur journal officiel « The Gazette » préfère la Mafia à un gouvernemet( municipal) ayant un chef d’obédience séparatiste, fut-il un bon gouvernement, alors que la majorité des francophones à environ 85% est contre un tel dictateur et un tel gouvernement mais persiste comme, par aveuglement, à diviser son vote auprès de factions politiques diverses, assurant ainsi à son détriment depuis déjà plusieurs années la réélection de cette gang de libéraux disposés à faire peu de cas du Québec et des Québécois qu’ils prennent, pour cette raison, pour acquis, quoiqu’ils fassent et quoiqu’en disent ces Québécois.
Ouf, que de montées de lait qui ne veulent rien dire, sauf que ne vous en déplaise, le plus grand rôle de comédien qui se produit dans l’Agora est celui du politicien qui joue la comédie d’être le représentant officiel de ceux qui lui ont délégué ce pouvoir d’être au commandes de l’État. Car ce rôle consiste de s’agiter sur la place publique au nom du pouvoir et si vous en êtes pas satisfaits, et bien donnez la chance à l’opposition officielle de prendre le pouvoir à son tour et de reproduire exactement la même dynamique une fois au pouvoir afin de permettre à la supposée opposition officielle de déchirer sa chemise à son tour. Cette mascarade fait que le bon peuple croit que maintenant que le leader du Québec est Jean Charest et que si on va vers le désastre dans l’écran radar, et bien ce sera de sa faute et tutti quanti….. Car s’agiter sur la scène est le rôle du politicien de facon à créer un écran de fumée pour cacher le vrai pouvoir qui tire les ficelles, qui reste dans l’ombre car ne voulant pas être identifié mais qui prend les décisions appropriées et les confient à ces vendeurs de commerce, à ces communicateurs surtout qui servent de ( punching bag ) ou de défouloir à la foule en colère et pour cela, dans ce rôle ingrat à jouer, ils sont rémunérés grassement pour être sous les feux de la rampe. Blanc bonnet et bonnet blanc……. Et si vous n’avez rien compris, regardez le plus grand rôle de comédien au monde soit celui du pape. Ce comédien politicien a pour rôle d’être le représentant de Dieu sur la terre et officiellement de le tenir. Ouf, ne m’essoufflez pas plus…. Car ce digne représentant de Dieu et porteur de la paix en étant son étandard se gargarise dans sa < pape mobile > en faisant le plus beau peace de ses deux doigts bénis en étant applaudi à tout rompre par la foule en liesse et en transes s’il vous plait. Et ce protégé par une vitre pare-balles et par l’armée et la police pointant les mitraillettes et ce devant toutes les caméras des pays qui ne sont pas de l’Axe du Mal…… Faut le voir pour le croire car qui aurait cru que le représentant de Dieu sur terre se voit obligé de se pavaner dans une voiture blindée et protégé par des mitraillettes d’une armée qui joue aussi son RÔLE pour vous tous……. Et bien, si un tant soit peu vous vous êtes fait avoir, dansez maintenant……. et dansez , dansez, jusqu’à l’épuisement, dansez pour la venue de Madame Pauline Marois au pouvoir qui à son tour aura le rôle à jouer d’être à son tour le défouloir de la plèbe en colère et comme on apprends rien qui vaille car toujours le nez collé sur l’arbre qui cache la forêt, on se vautrera encore dans les mêmes ornières en se disant que les libéraux après tout, ce n’était pas si mal car leurs mensonges sont différents, donc comme nous, différents, mais de quoi…… Que de foutaises. Erwan Basque.
@ Monsieur Carl Castonguay
Dans le système parlementaire britannique le premier-ministre bénéficie d’une double légitimité: la première lui vient des citoyennes et citoyens l’ayant élu; tandis que la seconde lui vient du souverain qui le ou la désigne à son poste.
L’idée de départ était de faire le pont entre l’Angleterre d’hier et d’aujourd’hui.
Je pense qu’un lieutenant-gouverneur du Québec, au fait de son rôle de représentant de la reine ou si vous préférez comme tenant d’une certaine légitimité: je pense donc qu’un lieutenant-gouverneur connaissant bien l’étendue de ses pouvoirs qui serait « interpellé » par un nombre important de citoyennes et citoyens du Québec (ses propres commettants et les sujets mêmes de celle qu’il représente, la reine ne nous en déplaise). Donc. je pense que le lieutenant-gouverneur ainsi interpellé disposerait de toute la légitimité nécessaire pour rencontrer le premier-ministre et ramener ce dernier à ses devoirs tout en le retournant à ses commettants, que sont les citoyennes et citoyens du Québec.
Un mécanisme permettant un vote de non-confiance ? Je l’ignore… Par contre, je suis convaincu de la faisabilité d’une intervention du lieutenant-gouverneur du Québec… Qu’en découlerait-il, je l’ignore aussi… Mais, nous avons peut-être plus de pouvoir en tant que citoyen qu’on veut nous le faire croire…
En terminant, je ne voudrais surtout pas poser en spécialiste et j’espère avoir répondu à votre question…
bonne nuit,
Bonjour Mme Legault,
Vous nous aviez avertis. Clairement. C’était à l’émission de Christiane Charette, je crois, il y a mainenant quelques semaines.
Nous y voila:
– Les lucides,
– Le PQ « pas complètement opposé » à une privatisation partielle,
– Énergie NB,
– Négociations avec les EU du nord,
– Et maintenant le Québec champion américain de la lutte contre les effets de serre.
Charest, ça!
Trop gros.
Beaucoup trop gros.
Vous nous l’avez dit. Maintenant nous savons.
Mais, qui au juste le sait?
Yves Poitras
Québec
[email protected]
Les québécois ont absolument besoin d’une enquête publique sur la corruption dans l’industrie de la construction. Les pratiques soupçonnées nous coûtent collectivement les yeux de la tête. C’est là une raison amplement suffisante pour tenir rapidement cette enquête. De plus, tout le monde sait que les enquêtes policières s’arrêteront là où la récolte de preuves sera suffisante pour permettre de porter certaines accusations contre un nombre limité d’individus. En aucun cas ces enquêtes policières ne permettront de faire toute la lumière sur les pratiques douteuses comme pourrait le faire une enquête publique.
Bien que je sois totalement en faveur de la tenue rapide d’une telle enquête publique, j’espère que Jean Charest continuera encore longtemps à s’opposer fermement à cette éventualité. En agissant ainsi il démontre hors de tout doute son entêtement déraisonnable, son étroitesse d’esprit, sa mesquinerie, sa propension naturelle à vouloir maladivement imposer ses vues envers et contre tous et son énorme manque de jugement. Il démontre que sa petite personne est plus importante à ses yeux que la santé de l’État. Il démontre une fois de plus qu’il n’a pas l’envergure d’un chef d’État, qu’il méprise la démocratie et la volonté populaire. Il se révèle plus que jamais sous son vrai jour et cela est une bonne chose.
Enfin, par son entêtement, Jean Charest se rend fortement suspect aux yeux de québécois de plus en plus nombreux et rend également suspect tout son cabinet, tout son gouvernement et son parti. Je crois qu’il est tout de même assez intelligent pour s’en rendre compte mais s’il continue à s’accrocher à ses positions avec autant de force c’est peut-être finalement parce qu’il évalue que la tenue de cette enquête publique lui causerait à lui, à son gouvernement et à son parti, des dommages encore plus considérables. C’est du moins l’impression qu’il donne et il est difficile de dégager une explication plus probante. Ce n’est pas tant moi qui dit toutes ces choses comme l’attitude même de Jean Charest.
Imaginez… Quand même les très libéraux fédéralistes éditorialistes de La Presse réclament une enquête publique on peut se demander si Jean Charest pourrait compter sur plus de 1000 appuis à travers tout le Québec. Et si on fait abstraction de son cabinet, des membres de sa famille et des mafiosi québécois, Jean Charest demeure peut-être le seul à s’opposer à une enquête publique.
Tout ce qui me manquait ce matin en sirotant mon café, c’était de lire le 140 ième diatribe de Paolo Mitriou contre Jean Charest. Étant donné le peu de non-souverainistes qui lisent ce blogue, je crois que M. Mitriou s’époumonne inutilement à tenter de convaincre une galerie déjà plus que convaincue. Au moins il s’est échappé un l’appelant John Charest au lieu de son méprisant John James.
Il y a du progrès !
@ David Lépine
« Au moins il s’est échappé un l’appelant John Charest au lieu de son méprisant John James.
Il y a du progrès ! »
Il y avait encore plus de progrès dans mon dernier commentaire que vous l’affirmez puisque je n’ai pas appelé John James Charest « John Charest » mais bel et bien « JEAN Charest » et ce, à au moins 5 reprises consécutives. D’autre part, je ne vois pas en quoi appeler un individu par son nom véritable puisse être une attitude méprisante. C’est vous qui percevez du mépris dans ma façon d’appeler cette « chose » par son vrai nom. Quand j’utilise le nom de John James Charest je cherche simplement à faire ressortir le côté fourbe de ce personnage. Je ne méprise pas John James Charest comme vous l’affirmez. Le mépris est un sentiment par lequel on juge une personne indigne d’estime ou d’intérêt. Le mépris suscite l’indifférence. Or, John James Charest ne me laisse pas du tout indifférent. Bien au contraire. Alors je ne le méprise pas mais je l’exècre, ce qui n’est pas la même chose.
Voilà donc ma 141ième diatribe contre John James Charest. Je sais très bien que je me répète et que je ne convaincrai pas beaucoup de gens sur ce blogue mais je crois qu’il est nécessaire de répéter sans cesse le même message afin que personne ne s’endorme face au fléau permanent que représente John James Charest. Et puis, tout à coup qu’un indécis passerait par ici.
Si je parle à nouveau de John James Charest c’est bien un peu de votre faute. J’étais en train de me guérir de cette habitude mais à cause de vous, en ramenant sur le tapis un nom que je n’utilisais plus, je rechute profondément. Vous étiez le premier à mentionner le mot JOHN sur cette page, comme si vous cherchiez à le remettre à la mode.
;-)
M Goyette,
Je lâche pas, suite à la manif devant Hydro Québec j’ai écris un petit texte de réflexion sur Le retour du NOUS:
http://www.vigile.net/Le-retour-du-NOUS,23799
@ M. Mitriou
Malheureusement j’ai écrit John alors que je voulais dire Jean, toutes mes excuses
Holà, holà. Revenez sur terre.
Une commission publique d’enquête n’a rien d’une enquête.
Ce n’est qu’un groupe de personnages publiques qui écoutent des témoignages. Ceux-ci, grâce à leur immunité, ont parfaitement le droit d’être faux.
Pendant Gomery: tout le monde accusait tout le monde, souvent faussement. À la fin, il y avait tellement de versions contradictoires que seulement 3 ou 4 personnes ont été en prisons.
Les commissions permettent le mensonges. Pas les enquêtes de police.
Redonner du lustre à la fonction de Lieutenant gouverneur. J’aimerais, oui. Malheureusement, le dernier Gouverneur général à s’être pris au sérieux, s’est retrouvé vite fait en Angleterre, la queue entre les jambes, comme un chien battu.
Ces postes sont avant tout protocolaire, comme s’en est apperçu Jean-Louis Roux qui avait des idées de grandeurs avant de déchanter. Il s’est arrangé pour être obligé de démissioner, le coquin.
J’aimerais, moi itou, que le Lieutenant gouverneur sacre dehors ce John James Charest méprisant et saboteur. Mais je ne crois pas que Sa Majesté, par l’entremise de son lieutenant, se mèle de nos affaires. Déjà qu’on a mal reçu son fils ainé… :-( Sans oublier le samedi de la matraque. Hon! :-(
Je crains que l’on soit bien pris avec ce chancre jusqu’à la fin de son mandat de cinq ans. Enfer et damnation!
Je trouve curieux que tant de gens s’étonnent du temps que prend John Buggy (Ca c’est du mépris) à recommander une enquete.
D’abord disons que son Marteau ne peut avoir beaucoup d’impact..
Un peu comme une descente de police en un lieu ou chacun a en a été averti.
Il me semble bien évident qu’avant une admission de légimité d’une telle enquete, tout membre d’un parti assurément lié à ce meme probleme se doit de protéger ses arrieres. Donc d’avoir en premier lieu évalué l’ampleur du désastre, les membres impliqués, et le moyen d’en sortir le moins égratigné possible. Donc le temps, le temps…
Suis-je le seul à me poser cette question: Est-ce seulement les gouvernements à tendance Féderaliste qui se retrouvent dans ces situations. Je ne me rappele pas de scandale de cette nature au sein du P.Q.
C’est vrai que leurs campagnes électorales ne prennent pas leurs envols à St-Léonard, comme d’autres…
Gilles Duceppe du parti quebecois a un faut nom son vrai nom ses Gilles Hotte jai eu la preuve pas internet
@ Valérie Salvail-Roy
Mentir devant une commission d’enquête publique présidée par un juge ou par une personne qui détient des pouvoirs similaires à ceux d’un juge est considéré comme un outrage au tribunal et le fautif s’expose, s’il est démontré qu’il a menti, à une sévère peine d’emprisonnement. Une enquête publique n’est pas un jeu sans conséquence, sinon tout le monde pourrait mentir impunément. De la même façon une personne qui refuserait de répondre aux questions des commissaires ou des avocats pourrait également être accusée d’outrage au tribunal avec les mêmes conséquences. Si ces règles de base n’existaient pas les enquêtes publiques n’existeraient pas non plus car elles n’auraient aucune valeur.
À l’inverse, mentir à des policiers est sans conséquence. Il n’y a que les instances judiciaires ou quasi judiciaires qui peuvent imposer des peines d’emprisonnement ou autres sentences aux gens reconnus coupables d’un crime ou d’une offense. Mentir à un policier n’est pas une offense mais mentir devant un tribunal ou une commission d’enquête l’est. L’immunité dont vous parlez ne concerne pas le mensonge. Une personne peut toutefois avouer une faute devant une commission d’enquête sans que cet aveu porte à conséquence. C’est là qu’entre en jeu l’immunité dont vous parlez. Seule une enquête criminelle en bonne et due forme peut porter à conséquence. Répondre honnêtement aux questions formulées devant une commission d’enquête ne porte pas directement à conséquence puisqu’une telle commission n’a pas le pouvoir de juger des actes criminels. Les seules peines qui peuvent être imposées sont celles concernant les outrages commis devant la commission.
@ Yannick Bernard
Vous dites n’importe quoi. Sur l’acte de naissance de Jean Duceppe il est probablement inscrit qu’il s’appelle Jean Hotte puisque son père biologique s’appelait Aimé Hotte. Par contre, puisque ses parents biologiques sont décédés alors que Jean Duceppe était en bas âge, ce dernier a décidé de prendre le nom de famille de son père adoptif, ce qui est parfaitement légitime et qui était la pratique normale à cette époque. Je connais des centaines d’enfants adoptés de ma génération et tous portent légitimement le nom de leurs parents adoptifs. Quant à Gilles Duceppe il porte le nom de son père et c’est certainement le seul nom qui apparaît sur son certificat de naissance. Le nom de Hotte ne le concerne pas. Même chose pour ses enfants. Ce sont des Duceppe et non des Hotte.
Je ne vois pas où vous voulez en venir en « révélant » une chose aussi insignifiante que fausse.
Mon arrière-grand-père du côté paternel n’avait pas de nom de famille puisqu’il appartenait à la nation des Abénaquis et que ceux-ci n’avaient, à cette époque, qu’un seul « nom » qui n’était pas un « nom de famille » ni donc un « prénom ». Pour épouser religieusement une québécoise il a été obligé de se choisir un nom de famille la journée de son mariage. Si je m’en tenais à votre logique je n’aurais aucun nom de famille légitime. Pourtant mon nom c’est mon nom, peu importe comment il est né.
@ P. Mitriou
Depuis des mois vous ne cessez d’insister que puisque l’acte de naissance de Jean Charest dit John James, que ce dernier veut nous cacher son vrai nom, malgré le fait qu’il a toujours été appelé Jean par ses parents, amis etc. Pouquoi ce qui est « parfaitement légitime« pour Duceppe serait illégitime pour Charest ?
M. Lépine, on parle des noms qui sont inscrits sur les certificats de naissance. C’est John pour un et Duceppe pour l’autre.
Ça nous fait rien que les mères de Charest, Trudeau et Martin soient anglaises et que cette particularité soit notée. Faut juste pas s’en offusquer. Faut appeler un chat un chat même s’il se prend pour un chien et tente de japper. « British joke here »
@ Gilles Bousquet
et
@ David Lépine
Merci Monsieur Bousquet pour votre réponse. Je m’apprêtais à répondre à Monsieur Lépine en démontrant un peu d’impatience à son endroit. Il ne semble pas avoir encore compris qu’il n’y a aucun problème à s’identifier comme étant Gilles Duceppe quand le nom apparaissant sur son certificat de naissance est Gilles Duceppe, et rien d’autre, alors que s’identifier comme étant Jean Charest quand le nom apparaissant sur son certificat de naissance est John James Charest est pour le moins étrange.
J’invite David Lépine à se présenter aux autorités officielles pendant un certain temps comme étant John Dave Lépine juste pour qu’il comprenne que le commun des mortels ne peut pas se présenter impunément sous une identité autre que celle qui lui est officiellement attribuée par des papiers légaux. Le seul nom légitime d’une personne est celui qui apparaît sur son certificat de naissance original ou sur celui légalement modifié. C’est du moins ce que comprend tout individu qui n’est pas trop dur de « comprenure » comme on dit dans mon coin de pays.
Mitriou, un nom inventé par un Abénakis……ah bon……je trouvais que ça sonnait grec…
D’accord avec Mme Bourassa pour dire que le nom Mitriou, ça sonne un peu grec mais c’est une chance d’avoir du sang d’Abénakis, de fiers Indiens.
J’y pense, Abénakis fait aussi grec même si les Abénakis n’avaient strictement rien à voir avec les grecs.
Bonjour,
Au cas où j’aurais été mal compris, mon dernier message sur ce babillard posait la question de la nationalisation d’Hydro-Québec.
S’y ajoute Bécancour, maintenant.
Un devoir d’urgence s’impose. Un devoir de mise en garde, d’information. Nous disposons de suffisamment d’éléments pour étayer clairement les sources de nos inquiétudes.
Merci,
Yves Poitras
Québec
@ Danièle Bourassa et Gilles Bousquet
J’ai déjà expliqué l’origine de mon nom sur ce blogue. Je répète succintement la chose pour ceux qui auraient manqué cette explication.
Pour épouser religieusement une québécoise catholique mon ancêtre de la nation des Abénakis devait se choisir un nom de famille qui figurerait sur l’acte de mariage. Il en a été prévenu au moment même du mariage. Il n’a pas réfléchi longuement à la question. Pressé par l’officiant il a alors proposé le nom de famille de son employeur, un agriculteur ayant « Mitriou » comme nom de famille.
Je ne connais pas la généalogie des « Mitriou ». Il y en a très peu en amérique. Il est bien possible que ce soit un nom grec mais cela m’importe peu parce que mon ancêtre qui a choisi ce nom n’a aucune filiation génétique ou héréditaire avec cette famille. Il aurait pu se nommer Érable, Coq, Charrue, Charest, Harper, Jones, Poutine ou n’importe quel autre nom. Je trouve qu’il a fait le bon choix puisque ce nom n’est pas entaché, dans la mémoire des gens, par des gestes commis par d’autres Mitriou. Voilà! Je suis un mélange de français, d’Abénakis et d’italien mais je n’ai de « grec » que le nom de famille et rien d’autre.
M. Mitriou,
Merci pour les renseignements supplémentaires.
Votre arbre généalogique est enviable puisque le mélange des races semble porter de bons fruits et même des génies comme B. Obama, Tiger Wood, Grégory Charles bien qu’il y en a d’autres qui ont au peu de malfaisant dedans comme PET Trudeau, John Charest et Paul Martin qui ne sont peut-être pas tant de sang mêlé que ça puisque les Français et les Anglais d’Europe, ont pas mal « fraternisé » principalement, pendant leurs nombreuses guerres.
Merci à Objecteur Conscient :
Je propose qu’on fasse parvenir notre mécontentement, et qu’on force le gouvernement Charest à démissionner ou à ouvrir une enquête publique, et ce, directement auprès de l’Honorable Pierre Duchesne, Lieutenant gouverneur du Québec :
http://www.voir.ca/blogs/pierre_bellefeuille/archive/2009/11/28/un-citoyen-en-coll-232-re-vote-de-non-confiance-et-cong-233-diement-du-gouvernement-charest.aspx
Vous pouvez soit écrire votre propre lettre ou copier le contenu du texte que j’ai publié sur mon blogue, le signer et le faire parvenir à l’Honorable Pierre Duchesne, vous trouverez ses coordonnées à la fin de mon texte dans le lien ci-haut.
C’est une très bonne idée, Objecteur Conscient. Il est temps de passer à l’action!
Pingback depuis Un citoyen en collère! Vote de non confiance et congédiement du gouvernement Charest – Pierre Bellefeuille
On peut aussi signer une pétition ici auprès de Corruption Zéro :
http://corruptionzero.com/votre-appui.html#lien
Bonjour,
Considérant que le débat veut s’éterniser sur le vrai nom de John James Charest et sur celui de Paul Martin prononcée à l’anglaise pour encore lancer de la boue et tirer sur le messager, j’ai été avisé en septembre que l’arbre généalogique de Jean Hotte alias Duceppe est sur GOOGLE et vous cliquez : hotte alias duceppe jean et qu’il y a des bloques sur GOOGLE si vous cliquez : hotte alias duceppe gilles. J’ai visité le tout et ne trouvant pas de pertinence dans le débat actuel, j’ai laissé tomber. Et voulant en avoir le coeur net, en contactant un ami généalogiste hier, à ma grande surprise, j’ai effectivement constaté que Monsieur Jean Hotte alias Duceppe a épousé Madame Marie-Hélène Rowley dans la cathédrale de Montréal le 3 mai de 1946 et que Monsieur Gilles Hotte Duceppe a épousé Madame Yolande Brunelle le 22 décembre de 1978 au Palais de Justice de Montréal. Car pour en finir avec ce débat qui est une perte de temps. Le tout est public car aux Archives Nationale du Québec sur la rue Viger près de Berri.
Que ce soit Monsieur Gilles Hotte ou Monsieur Gilles Duceppe, la pertinence du débat repose sur le fait qu’il soit un travailleur infatiguable et qu’il défends ses points de vue avec ardeur avec les autres députés et qui est un exemple d’acharnement pour les dizaines et les dizaines de milliers de Québécois qui gagnent aussi leur vie en Ontario. Et c’est bien ainsi. Et merci de Erwan Basque.
M. Bellefeuille,
Bien que j’entrevois mal comment la Couronne peut nous débarrasser des libéraux, nous la signerons, cette pétition.
Il est de notre devoir de marteler notre grogne en utilisant toutes les voix et les institutions publiques à notre disposition. Nous devons participer à créer un consensus durable.
– – –
Dans votre blogue, on sent bien la confiance que vous portez au Parti québécois. Attention! Si les libéraux viennent à céder puis déclenchent une enquête publique, le mandat de la commission devrait être décidé par les deux principaux partis. Traditionnellement, à tout le moins.
Il me semble évident que la pieuvre a aussi étiolé certaines de ses tentacules vers le PQ. Hormis sa visibilité et le bon paraître du PQ actuellement, je suis loin d’être certain que tout ce beau monde voudra vraiment fouiller tous les placards.
Restons vigilants.
Patrick Bédard
Jacques Filiatrault
Yves Poitras
Québec
Bonjour Josée,
Disons que je lis ton courrier à chaque fois que paraît le journal Voir et je ne suis pas toujours en accord avec ton point de vue, mais ça c’est la démocratie.
Maintenant je ne suis du genre à écrire dans ces types de courriel mais pour ce sujet qu’est … disons la pieuvre, comme tu l’intitule, j’ai le goût de parler. Alors j’aimerais savoir de la part d’une femme publique que tu es, s’il y a une possibilité de faire fléchir le gouvernement pour faire une enquête publique avec un genre de pétition publique???
Je vais te raconter une anecdote qui nous est arrivé récemment.
Je suis gestionnaire de projet pour hydro-Québec et nous avons présenté un projet pour une centrale (que je ne nommerai pas) à 8 entrepreneurs. Nous avions fait faire notre propre évaluation du projet avant de le sortir au public et nous avions une bonne idée de l’ordre de grandeur du coût du projet. Seulement 2 des 8 entrepreneurs ont présentés leur prix pour le projet, la différence entre le coûts du plus bas soumissionnaire et le coût de notre propre évaluation était de 11 milions de dollars et le deuxième soumissionnaire avait un prix de 125 milles dollars de plus que le plus bas. Nous n’avons aucune preuve de ce que je vais avancé mais nos supérieurs et toute la hiérarchi à vraiment senti qu’il y avait, comme une collusion entre les entrepreneurs. Nous avons modifié le projet mais la suite n’a pas d’importance dans le sujet.
Dans le monde de la construction, nous sentons qu’il y aurait un bon ménage à faire mais avec la réticence du gouvernement, plusieurs ici croit que le gouvernement Charest a les deux mains dedans et que c’est pour cette raison qu’il ne veut pas ouvrir le boîte de pendor sachant très bien qu’il sera le grand perdant. Il a appri de la commission Gommeray sur l’enquête des commendites et il a bien vue ce qu’en a récolté le partie Libéral.
Alors Josée, vous et vos collègues journalismes, êtes nos portes paroles pour le grand public, je ne sais pas quoi vous dire pour vous aider à trouver comment vous y prendre pour continuer à harceler le gouvernement sur ce sujet mais ne les laissé pas faire et gardé ce dossier chaud, S’il-Vous-Plaît.
Les policiers en sont rendus à dénoncer la corruption de notre gouvernement. Ça vous donne une idée de l’ampleur du problème. Voulez-vous me dire pourquoi on demande la permission du gouvernement pour faire cette commission d’enquête!? Est-ce qu’on demande la permission du meurtrier avant de lui faire un procès? C’est évident qu’ils sont coupables, et ils ne donneront pas leur accord à leur propre incrimination.
Et avec tout ça, je suis certain que les libéraux vont encore prendre le pouvoir aux prochaines élections.
Depuis des mois, les Québécois sont bombardés d'allégations de corruption, de collusion, de blanchiment
Madame Legault lorsque les policiers se mêlent de politique en effet c’est pas un bon signe que tout va bien, cependant croyez-vous vraiement aux bonnes intentions de ces derniers.
Ils feraient une belle grosse enquête qui coûterait un bras, ils feraient beaucoup de temps supplémentaire, ils engageraient beaucoup d’avocats, et des experts de tout acabit pour justifier les grosses factures et nous aurions un beau gros rapport que le gouvernement mettrait sur une tablette, ce rapport comporterait une belle conclusion avec une longue liste de recommendations qui justifierait l’embauche de nouveaux fonctionnaires qui étudieraient les recommendations et ils feraient un autre rapport qui serait un copier coller du premier ou presque.
On a déjà un tel rapport qui date des années 70, on devrait prendre connaissance des conclusions de ce rapport ça sauverait du temps et de l’argent, c’est vrai que ça serait moins exitant pour les journalistes, mais que voulez-vous on peut pas tout avoir: le beurre, l’argent du beurre et le… enfin vous connaissez la suite. De toute façon le système judiciaire et la police ont déjà tous les outils pour faire des enquêtes qui mèneraient à un résultat qui serait plus efficace qu’une commission d’enquête. À moins que les corps de police comme la SQ ont oublié que dans les années 70 et 80 il s’y faisait des enquêtes de ce genre qui ont mené à des réslutats.