Depuis des mois, les Québécois sont bombardés d'allégations de corruption, de collusion, de blanchiment d'argent par le crime organisé dans la construction, de retours d'ascenseur entre élus, fonctionnaires et entrepreneurs, d'attributions de contrats publics contrôlées par le privé, de dépassements de coûts de 20 à 35 % côté construction et routes, etc.
Un peu plus et on se croirait de retour à la fin du premier régime Bourassa des années 1970! C'est même pire dans la mesure où, contrairement à M. Bourassa avec la commission Cliche, Jean Charest refuse de créer une commission d'enquête pour exposer le système derrière tout ce magma. Et ce, malgré qu'elle soit réclamée par une vaste majorité de citoyens, de leaders d'opinion et des corps policiers eux-mêmes!
Comment tenir le coup sans verser dans le cynisme, l'indifférence et l'impuissance? Ou sans plonger dans une piscine de martini à Noël pour oublier le tout?
C'est qu'un tel climat, à force de perdurer, ça finit par user les nerfs du plus tolérant des citoyens. Pourtant, les cyniques et les indifférents ont une chose en commun: la colère. Une colère qui, du moment qu'elle provoque l'"action" intelligente et non la "réaction" passive, n'est jamais mauvaise conseillère.
Donc, comment exprimer la colère citoyenne dans une société démocratique? Ou, comme plusieurs d'entre vous le demandent: que faire? Plein de choses. Individuellement ou collectivement. Pas besoin de réinventer la roue. Le manuel de la parole citoyenne, on le connaît depuis longtemps. Au Québec, on s'en est même déjà beaucoup servi à des époques pas si lontaines…
Voici donc un modeste guide de survie. Bien sûr, non exhaustif. Un guide pour électeurs consentants à se mêler de la chose publique et du bien commun en des temps troublants.
1- Mieux comprendre le "système".
Entre deux élections, notre système parlementaire, notre mode de scrutin et l'extrême concentration du pouvoir entre les mains du premier ministre tendent à changer les électeurs en spectateurs. Scandales ou pas, dès qu'il est majoritaire, aucun mécanisme ne peut faire "tomber" un gouvernement ou même obliger un PM à ouvrir une enquête publique. Alors que dans le système américain, fort différent, il existe des "contrepoids" entre les pouvoirs du président et du Congrès. On peut même destituer un président. Quant au Sénat, il peut tenir des comités spéciaux d'enquête aux pouvoirs étendus. Mais aucun des deux systèmes n'est à l'abri des abus! Il n'empêche qu'au Canada, c'est TRÈS difficile de faire bouger un PM qui, pour ses propres raisons, refuse d'agir.
Mais vous me direz qu'à Ottawa, les médias et les partis d'opposition ont obligé Paul Martin à créer la commission Gomery sur le scandale des commandites! Pas vraiment. S'il l'a fait, c'était surtout pour "achever" politiquement son rival, Jean Chrétien. Le problème, c'est que la commission a presque achevé le Parti libéral à la place! Si Chrétien était demeuré PM, il n'y aurait JAMAIS eu de commission Gomery. Et Jean Charest a bien compris la leçon.
2- Troquer l'impuissance contre la patience et le bulletin de vote.
Puisque le "système" est ce qu'il est, votez pour qui vous voulez, mais allez voter! Des taux de participation de plus en plus faibles aux élections affaiblit les pouvoirs de la société civile. La dernière élection à Montréal l'a amplement démontré. Le décrochage électoral n'est plus une option viable.
3- Garder espoir qu'une nouvelle classe politique finira bien par émerger.
Après Duplessis, il y a eu Sauvé et Lesage. Après Bourassa première mouture, il y a eu Lévesque. Un jour, d'autres se pointeront. Surtout si les citoyens s'en mêlent de plus en plus.
4- Entre les élections, il existe la parole citoyenne.
La plume, Internet, le téléphone, les pétitions (1), la création de regroupements, etc. La démocratie, c'est comme le principe de la saucisse Hygrade. Plus les citoyens s'expriment et votent, plus les élus font ce qu'ils doivent faire. Et vice versa. Surveiller les gouvernants est aussi un droit et un devoir.
5- Ce qui inclut le droit de manifester pacifiquement.
Une question: vous ne trouvez pas ça un peu particulier qu'il y ait eu autant de manifs monstres et efficaces, organisées en 2003 par les syndicats contre la "réingénierie" de l'État promise par le premier gouvernement Charest majoritaire, alors qu'aujourd'hui, il n'y en a aucune pour réclamer cette sacrée commission d'enquête?
Où sont les syndicats? Ceux-là même qui ont les ressources et l'expérience aptes à monter des manifs pacifiques et larges. On sait que la FTQ ne veut rien savoir. Mais les autres, ils la demandent cette commission. Alors que des milliards en fonds publics sont en jeu dans le domaine lucratif des infrastructures, la gestion du bien commun ne vaut-elle pas aussi un petit brin de mobilisation?
6- Pour faire mentir l'adage voulant que la mémoire de l'électeur soit une faculté qui oublie.
Se souvenir de ces paroles de F. Scott Fitzgerald et surtout, les prendre au second degré: "Le test d'une grande intelligence est sa capacité d'intégrer deux idées opposées tout en continuant à fonctionner. Soit, être capable de voir que les choses sont sans espoir tout en étant néanmoins déterminé à les changer"…
**********************************************************************
*** Ce «guide de survie» étant de toute évidence non exhaustif, vous êtes invités, si le coeur vous en dit, à ajouter vos propres suggestions sur ce blogue. (Les règles usuelles de courtoisie s'appliquent évidemment et ce, malgré la colère citoyenne tout à fait compréhensible….)
***********************************************************************
*** Ce «guide» prend aussi pour acquis que malgré les demandes répétées pour une commission d'enquête publique, le premier ministre n'en tiendra jamais une. Du moins, pas une véritable commission au mandat suffisamment large pour «exposer» le système. J'expliquais d'ailleurs dans ma chronique de la semaine dernière les raisons pour lesquelles je prends cela pour acquis:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/11/25/la-pieuvre.aspx
*************************************************************************
(1) «Québec, le 3 décembre 2009 _ Le président de l'Assemblée nationale du Québec, M. Yvon Vallières, annonce aujourd'hui la mise en application d'un élément important de la réforme parlementaire adoptée au printemps 2009 : les pétitions sur support électronique. À partir d'aujourd'hui, les citoyens peuvent amorcer, consulter et signer des pétitions sur le site Internet de l'Assemblée nationale.»
Extrait du communiqué suivant: http://www.assnat.qc.ca/fra/communiques/2009comm_499.htm
Et pour plus d'infos sur les pétitions: http://www.assnat.qc.ca/fra/Travaux/participation/petition.html
****************************************************************************
Les Québécois qui ont voté Libéral Charest en décembre 2008 ou qui sont restés à la maison ont perdu le droit de critiquer ce gouvernement là.
On peut penser que : La plume, Internet, le téléphone, les pétitions, la création de regroupements, le gouvernement hautain de m. Charest s’en balance complètement, autrement il aurait répondu à la demande des municipalités, de sa police et des procureurs pour une enquête publique dans la construction.
C’est vrai que «Surveiller les gouvernants est aussi un droit et un devoir». L’opposition et les journaux sen chargent correctement mais le gouvernement s’en balance, il répond n’importe quoi et continue à agir comme il veut.
Réponse à la question «Où sont les syndicats ?» Ils sont en train de négocier des augmentations des salaires des fonctionnaires.
Faudrait continuer de manifester quand même, même si ça coule sur le dos de M. Charest comme sur celui d’un canard d’eau…genre.
Suggestion : Prendre sa carte de membre et militer et aider à financer le parti qui a plus de chances de battre le PLQ Charest au niveau provincial ou dans son comté. Et voter pour le candidat de son comté qui, suite aux derniers sondages locaux, avant une élection, peut gagner sur le Libéral.
Un des problèmes du Québec mais surtout du Canada est que le système politique incite trop à la centralisation des pouvoirs. Alors que Stéphane Dion disait que le Canada est la fédération la plus décentralisée, les premier ministre nomme les ministres, les sénateurs, les juges à la Cour Suprême, les juges dans les hautes cours provinciales, la gouverneuse générale et tous les hauts fonctionnaires dans les différents comités ou ministères qui jouent un role politique.
Moi c’est ce qui me fait penser que le Québec doit être indépendant et qu’une fois la souveraineté réalisée, on décentralise des pouvoirs dans les régions afin de créer un équilibre entre les élus locaux qui connaissent le terrain et les élus et bureaucrates nationaux trop avides du pouvoir pour travailler dans les intêrets des citoyens.
Maintenant, vu que le niveau d’indignation des citoyens ne cesse d’augmenter et doit être ptroche de son maximum, la commission d’enquête, bien que nécessaire, n’augmentera pas l’indiggnation des citoyens qui est déjà à son maximum. A peu près tout le monde devine que le PLQ serait balayé pour une décennie si jamais cette commission avait lieu.
Mais les premiers responsables de cette situation, ce sont les électeurs qui ont voté pour les libéraux pour toute sorte de raisons. une majorité de citoyens ont choisi ce parti et ce chef, il faut assumer ses choix.
@ M. Bousquet
‘Réponse à la question «Où sont les syndicats ?» Ils sont en train de négocier des augmentations des salaires des fonctionnaires.’
Les syndicats ne sont pas tous des ramassis de chialeux qui veulent des augmentations de salaires. Ils ont plutôt les mêmes problèmes que la démocratie québécoise en générale : une démotivation de leurs membres.
Je suis délégué syndical en enseignement et laissez-moi vous dire que les lois spéciales et le dénigrement de la profession par les gouvernements (PLQ et PQ) ont eu raison de la mobilisation syndicale. Les syndiqués ne croient plus aux manifs tout comme les citoyens. La démocratie se fait passer dessus par le rouleau compresseur gouvernemental et les électeurs, tous comme les syndiqués, se couchent devant avec fatalisme. Si les syndiqués pensent qu’ils n’ont aucune chance de faire bouger le gouvernement pour l’amélioration de leurs conditions de travail, comment pourra-t-on les convaincre qu’ils ont une chance de l’influencer pour qu’il se fasse hara-kiri avec une commission d’enquête ?
M. Pelletier, la CSN ne peut quand même pas manifester contre le gouvernement, à qui elle a demandé de ne pas diminuer son déficit afin d’obtenir des augmentations raisonnables, pendant les négociations des conventions collectives de ses membres fonctionnaires.
@ Madame Josée Legault
Permettez-moi de reproduire ci-dessous, en guise de rappel, une suggestion faite à l’origine le 26 novembre dernier à 0:55 en réaction à votre billet intitulé « La pieuvre ». Cette suggestion a depuis inspiré la rédaction d’une lettre à monsieur Pierre Bellefeuille, laquelle lettre a été envoyée au Lieutenant- gouverneur du Québec l’honorable Pierre Duchesne…
*********************************************************************
On n’en parle rarement, mais tant au Canada qu’au Québec, le ou la gouverneure générale (Canada) et/ou le lieutenant-gouverneur (Québec) dignes représentants de la reine, ont tous les deux le pouvoir de démettre un premier-ministre et de déclencher de nouvelles élections…
Cette mesure d’exception provient du parlementarisme britannique dont le système parlementaire canadien est un proche parent; cette disposition particulière visait autant à accroître la légitimité des élus aux yeux des citoyennes et citoyens, qu’à conférer un réel pouvoir aux dignes représentants de la reine…
Sachant ceci et à partir de là, imaginons une pétition signée par des dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois qui serait adressée à notre lieutenant-gouverneur l’Honorable Pierre Duchesne. Celle-ci pourrait, me semble-t-il, avoir un effet tonique sur la mise sur pied d’une commission d’enquête (dotée de réels pouvoirs) et qui sait si ensuite, par effet d’entraînement, elle ne marquait pas aussi le début d’une ère de transparence où le premier ministre du Québec se rappellerait qui sont ses premiers commettants et agirait en conséquence…
Le premier ministre est moins important en tant qu’individu que la fonction qu’il occupe, quoi qu’il puisse en penser: le moment me semble opportun de le lui rappeler.
*********************************************************************
Enfin, si l’envie vous prends d’écrire au Lieutenant-gouverneur du Québec, voici son adresse internet:
http://www.lieutenant-gouverneur.qc.ca/index.html
une fois sur le site on clique à gauche sur —nous joindre–, et on clique ensuite sur –questions et commentaires–, on remplit les champs appropriés (nom, etc…) et on peut envoyer son commentaire… ce sera déjà ça de fait!
Là-dessus bonne nuit à tous…
Objecteur Conscient a raison en théorie mais pas en pratique. Jamais notre Lieutenant-gouverneur qui n’a même plus de résidence au Québec comparable à celle de notre Gouverneur-général à Ottawa, oserais lever le petit doigt pour nuire à « son » gouvernement…jamais.
Les Québécois pas prudents qui ont voté Libéral et ceux qui sont demeurés chez-eux à la place de voter aux élections de décembre 2008, il y a un an, sont responsables de la situation mais nous devons tous payer maintenant. Faut juste s’en souvenir et être plus prudent pour dans 3 ou 4 ans.
Madame Legault
Votre conscience sociale vous honore au plus haut point et loin de moi l’idée de vouloir vous décourager. Mais je crois que vous rêvez en couleur.
Téléphoner au député? Écrire des couriels? Prendre le temps de s’interresser à la chose publique? Non mais vous rigolez ou quoi? 70% des Québécois ne savent même pas qui est la ministre de la justice… Nous sommes devenus individuellement des monstres d’égoïsme et d’indifférence.
En ce moment, la principale préoccupation des citoyens, c’est le magasinage de Noël et les Alouettes. Nous sommes des saoulons et des drogués de n’importe quoi sauf de ce qui importe. Nous sommes à des années lumière de vos préoccupations.
Et parmi celles et ceux qui s’en préoccupent, ils préfèrent un gouvernement mafieux et corrompu mais fédéraliste à un gouvernement propre souverainiste. C’est tout dire…
Jean Charest sait tout cela. Il sait qu’il a une tempête à traverser. Et surtout, il sait que dans tois ans, les Québécois auront tout oublié. Alors, SVP, faites donc comme moi! Rayez le mot enquête publique de votre vocabulaire. Au diable la résistance! Ça va mal? Tant mieux pour les Québécois! Ils aiment ça d’même! Et c’est ce qu’ils méritent.
Un bon conseil, allez donc voir un bon match de hockey ou de football et toutes ces idées de fou vous passeront vite vite… Vous verrez, ça fait du bien…
S.v.p. lire : oserait lever le petit doigt à la place de oserais lever le petit doigt, « Je devrais me relire plus », s’cusez.
Est-ce qu’on ne peut compter que sur les femmes pour montrer un peu de courage dans la société dans laquelle on vit??? Même si je sais que ma voix est inaudible je persiste à dire tous les jours à Jean Charest par le biais de son service téléphonique que nous réclamons de l’éthique et par conséquent une commission d’enquête publique sur le mode d’attribution des contrats gouvernementaux. Quand Richard Bergeron fait preuve, à mes yeux, de lâcheté, à peine élu, je ne me gêne pas pour le lui dire! Nous vivons dans un monde qui nous contrôle comme des pantins. Les dirigeants de tout acabit!!! Les États-Unis en suprématie, mais tous nos dirigeants en bonne deuxième place. Les intérêts majeurs des Québécois: hockey et téléréalité – le désir de gagner, d’être une vedette… sublimé!!! Aie, être un héros c’est dans la vraie vie que cela se passe. Pis cela demande juste un peu de courage.
Y a-t-il vraiment des Québécois qui vont être heureux de faire leur rapport d’impôts 2009 en sachant qu’ils vont contribuer à rendre les riches encore plus riches???
Pingback depuis Twitter Trackbacks for Guide de survie pour ??lecteurs consentants – Voix publique [voir.ca] on Topsy.com
J’appuie à 100% le commentaire de Daniel Lévesque.
Ce que le Québec a besoin, c’est d’un nouveau parti politique, formé de personnes motivées et brillantes, qui serait indépendantiste, évidemment, et qui y travaillerait pour le peuple et non pour servir uniquement les intérêts du grand capital fédéraliste.
Suite au commentaire de M. Daniel Lévesque, c’est vrai que la souveraineté du Québec serait un peu trop grave et pas assez amusante.
Est-ce que ça prendrait la Coupe du Québec ?
Trop de Québécois francophones rêvent plus de la Coupe Grey et de la Coupe Stanley aux noms très anglophones qu’à la souveraineté du Québec pour préserver la culture québécoise et la langue française. Faut juste compter le nombre de manifestants présents au défilé des Alouettes cette semaine et leur enthousiasme pour s’en rendre compte. Pourquoi ? Faudrait bien le savoir afin de s’en inspirer un peu.
Est-ce qu’il faudrait changer le discours souverainiste ? Devenir des champions de la souveraineté ? Compter dans les buts de l’adversaire ? Faire en sorte que le prochain référendum devienne la finale pour la coupe du Québec entre l’équipe des fédéralistes et celle des souverainistes avec nos joueurs de défense, de concession et lancer à l’avant, nos compteurs naturels ? Trouver de nouveaux cris de ralliement ou de victoires du genre : Va Québec va. Est-ce qu’il faudrait ajouter des meneuses de claques avec de la musique entraînante québécoise dans toutes les manifestations pour agrémenter le tout ?
@ Madame Sylvie Clermont
Bravo pour votre persévérance citoyenne, peut-être que si chacun et chacune d’entre-nous posait de simples gestes, la somme de ceux-ci contribuerait-elle à faire avancer les choses…
Au moins en ne restant pas les bras croisés, pourrez-vous madame vous consolez à l’idée d’avoir posé un geste concret. Dans cet esprit j’ai moi-même envoyé un long billet au Lieutenant-gouverneur du Québec, qui sait si tous ces petits gestes ne porteront fruit?
Une chose est sûre, ne rien faire, n’est plus une option.
Encore bravo!
Le pain et les jeux c’est bien, mais ces derniers ne devraient pas nous endormir au point où les citoyens en oublient leurs devoirs et l’importance de s’intéresser aux affaires de la cité.
Plus concrètement, si notre indignation se canalisait autrement peut-être obtiendrions-nous un plus grand effet, voire un meilleur résultat…
Par exemple, si tous les citoyens indignés se donnaient rendez-vous dans la rue pour une manifestation pacifique: disons le samedi 16 ou 23 décembre à 11h am par exemple… Cela est possible.
Un rassemblement citoyen où pacifiquement Québécoises et Québécois manifesteraient leur ras le bol; ça peut s’organiser non?
Pis après on regardera le hockey où on retournera à nos emplettes…
Avis aux intéressés: des jeunes de différentes affiliations politiques ont mis en ligne un site appelé corruption zéro. Je vous invite à le consulter en grand nombre et à être présents le 9 décembre journée mondiale contre la corruption, je crois, lors d’une manifestation qu’ils organisent et qui semblent être la seule chance que nous avons de nous faire entendre publiquement.
Je suis certaine qu’il y a encore… des millions de Québécois honnêtes et courageux!!!
Et pour appuyer les dires de Monsieur Pierre Pelletier, par cette vieille maxime: ( Et si voter pouvait changer quelque chose, et bien, ce serait ILLÉGAL ) Et merci, Erwan Basque.
Simplement sortir dans la rue pour manifester c’est bien mais pas assez pour faire bouger notre stable gouvernement majoritaire. Ça prendrait des grèves à répétition ou une révolution.
En attendant, ce serait moins forçant et beaucoup plus efficace de se parler pour se lever et aller voter à une prochaine élection pour sortir le gouvernement que l’on vient d’élire.
@ Monsieur Gilles Bousquet
Un premier ministre démis, suivi du déclenchement d’élections à l’initiative d’un représentant de sa majestée ça c’est produit une fois dans l’un des pays du Commonwealth, c’était en Australie si je ne m’abuse. Aussi, l’idée selon laquelle un Gouverneur-général et ou un Lieutenant-gouverneur n’ont qu’une fonction décorative ou protocolaire est-elle inexacte.
Par contre, et c’est là mon argument, une pression citoyenne concertée et exercée sur un tenant de la légitimité –c-à-d le Lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Pierre Duchesne– aurait selon moi un réel effet sur le premier-ministre, dans la mesure où le Lieutenant-gouverneur du Québec n’aurait d’autre choix que de rappeler à l’ordre le premier-ministre actuel, en lui rafraîchissant la mémoire quant à ses devoirs et ses commettants, que sont les citoyennes et citoyens du Québec. Pressé en cela par un mouvement citoyen…
C’est tout.
Cela dit, je ne crois nullement que le Lieutenant-gouverneur irait jusqu’à démettre un p-m et déclencher des élections; mais s’il est porté par une vague citoyenne, il pourra obtenir toute l’attention du premier-ministre dans la mesure où tous les deux sont tenants d’une légitimité.
Ce moyen de pression me semble valable mais sa réussite est tributaire d’un mouvement citoyen.
salutations,
En attendant, ce serait moins forçant et beaucoup plus efficace de se parler pour se lever et aller voter à une prochaine élection pour sortir le gouvernement que l’on vient d’élire!
Ouais, ouais, pis boire sa bière, pis rêver sa vie, pis se dire que c’est pas si pire finalement…pis quoi encore!
C’est cela… on n’a que les dirigeants que l’on mérite!!!
Manifestement, je vais continuer à croire d’abord et avant tout aux femmes d’ici et d’ailleurs.
@ Madame Sylvie Clermont
« Manifestement, je vais continuer à croire d’abord et avant tout aux femmes d’ici et d’ailleurs. »
Sylvie Clermont
Bien honnêtement madame, je ne crois pas qu’associer le courage à un genre plutôt qu’à un autre ne fasse beaucoup avancer les choses; d’autant plus qu’à ce stade-ci, la dernière chose dont nous ayons besoin, comme société, soit de se diviser davantage…
bonne journée,
Pour une fois qu’on est d’accord Mme Legault
Je suis pas mal sur aussi que Charest ne tiendra jamais de commission d’enquête publique sur la corruption.
Mais il y a un point, la pression est très forte et quasi incessante vers le PLQ et Charest. Le dernier sondage Léger…l’indique bien.
Mais je prévois que Charest va démissionner très bientôt. Ça aura pour effet de couper l’herbe sous le pied du PQ.
J’ai fait un billet complet sur ce sujet sur mon blogue http://lumenlumen.blogspot.com/
@ Comme les pétitions sont un outil parmi d’autres du «guide de survie», l’annonce suivante tombe à point!
**************************************************
«Québec, le 3 décembre 2009 _ Le président de l’Assemblée nationale du Québec, M. Yvon Vallières, annonce aujourd’hui la mise en application d’un élément important de la réforme parlementaire adoptée au printemps 2009 : les pétitions sur support électronique. À partir d’aujourd’hui, les citoyens peuvent amorcer, consulter et signer des pétitions sur le site Internet de l’Assemblée nationale.»
Extrait du communiqué suivant: http://www.assnat.qc.ca/fra/communiques/2009comm_499.htm
Et pour plus d’infos sur les pétitions: http://www.assnat.qc.ca/fra/Travaux/participation/petition.html
Il est plus que temps que l’ADQ, le PS et le PQ se concertent pour chasser M. Charest du pouvoir. Ce dernier n’a été élu que grâce à l’appui quasi unanime des anglophones et allophones anglicisés combiné à la division des francophones.
M. Charest ne représente pas la majorité des Québécois.
Le Parti Libéral du Québec a toujours été le parti des Anglais. Les anglophones de longue date et les nouveaux arrivants ayant choisi de s’intégrer aux anglophones forment environ 16 % de la population du Québec. Le Parti Libéral du Québec tire la moitié de ses votes de ce groupe qui l’appuie à 99 %. C’est démocratique, mais c’est inquiétant. C’est cet appui quasi unanime qui lui permet trop souvent de prendre le pouvoir.
Dans ces conditions, il est suicidaire pour les francophones et pour les souverainistes de diviser leurs votes.
La présence de plusieurs groupements indépendantistes, souverainistes, et autonomistes exprimant plusieurs tendances est une très bonne chose pour l’affirmation des aspirations du Québec. Cependant, quand il s’agit d’élections, il est essentiel que toutes ces tendances agissent dans le même sens dans un seul parti.
Sinon la division des francophones mènera inéluctablement à leur minorisation, comme on l’a vu aux élections générales, où même Jean Charest aurait été défait dans son comté n’eussent été les votes que Québec solidaire a détournés du Parti québécois.
Aux élections du 26 mars 2007, Jean Charest a obtenu 13 136 votes, soit seulement 1 332 de plus que le candidat du Parti québécois qui en a obtenu 11 804. Le candidat de Québec solidaire a obtenu 2 263 votes.
L’angélisme du parti Québec solidaire nous a valu un gouvernement de droite avec les libéraux aux commandes. Québec solidaire poursuit de bonnes intentions largement partagée dans le public, mais il est devenu l’allié objectif de ce gouvernement de droite. C’est triste et navrant. Il y a sûrement un groupe puissant qui a intérêt à alimenter cette division du vote des francophones.
M. Charest est fort de l’appui quasi unanime des anglophones et des allophones anglicisés, mais il profite surtout de la division des francophones pour se glisser au pouvoir. Il gagne pour ainsi dire par défaut. Il ne représente pas la majorité des Québécois.
Aux prochaines élections, il suffira d’un peu de cohésion chez les francophones pour envoyer M. Charest aux oubliettes. Qu’il retourne à Ottawa, c’est son pays.
Le Parti libéral avait ses coffres bien garnis (4,9 millions $ fournis par qui ?) au déclenchement des élections. Après avoir payé des poseurs de pancartes pour pavoiser à outrance tous les poteaux d’affiches de leurs candidats, le Parti libéral pourra le jour de l’élection, mais surtout durant les jours de vote anticipé, payer des taxis pour ratisser tous les centres d’accueil et amener les personnes âgées au bureau de scrutin pour les faire voter du bon bord!
Ah !, l’argent …
Monsieur Charest, avec votre OUI trompeur, la prochaine fois, pour vous ce sera NON!
P.S.
Est-il vrai que M. Charest a reçu des sommes colossales pour quitter les conservateurs à Ottawa pour venir diriger les libéraux au Québec? Si oui, est-ce que ces sommes ont été déclarées au fisc? On aimerait savoir.
Beau texte très intéressant par son aspect pratique particulièrement. Vous avez raison d’écrire que L’Indépendance est un processus.
M. Saint-Arnaud, les partis ne se concerteront pas du tout vu que chacun prétend avoir LA vérité d’une façon égoïste.
Pour contrer ça, les Québécois peuvent voter d’une façon stratégique, ce qui aurait le même résultat. Comment ? Chaque Québécois, dans son comté, qui veut se débarrasser du PLQ Charest devra attendre le sondage de son journal local du comté, généralement publié quelques jours avant l’élection, pour vérifier quel candidat a plus de chances de battre le candidat Libéral et voter en sa faveur. Ça devrait être, par ordre d’importance des sondages : Le candidat du PQ, celui de l’ADQ et de Québec solidaire. Ainsi, tous pour un, un pour tous !
je viens de faire une suggestion à M Mongrain:
……………………..
Monsieur Mongrain,
Devant le refus du gouvernement de tenir une enquête publique; et, compte tenue de la gravité de la situation (la corruption érigée en système), je vous suggère de créer votre propre commission d’enquête au cours d’une série d’émission consacrées à faire la lumière sur la situation. Des experts et des témoins pourraient venir et nous dire ce qu’il savent. Et des invités qui ont déjà une expertise sur les commissions et les affaires publiques ainsi que des commentateurs, pourraient donner leurs points de vue.
Il ne s’agit pas de faire du lynchage publique et d’établir des culpabilités par associations, mais simplement d’agir en respectant le code de déontologie du journalisme d’enquête.
Nous en sommes là.
Autre question qui pourrait être aborder. Comment peut on destituer un député, y a t il une procédure légale qui le prévoit ?
Vous avez la crédibilité pour agir (une denrée rare de ce temps-ci).
Merci de votre attention
JCPomerleau
Merci Madame Legault d’être toujours pertinente et d’actualité! Heureusement qu’on a voir.ca, ça fait au moins ça de positif!
Quel pouvoir reste-t-il aux citoyens, pour qu’enfin nous soyons écoutés ou entendus?
Je me demande ce que ferait le gouvernement Charest si un million de Québécois refusaient de produire leur déclaration de revenus pour l’année 2009, et ce, en prenant le temps d’écrire au gouvernement en mentionnant que la déclaration sera complétée et retournée au gouvernement à la condition qu’on ouvre de véritables enquêtes publiques sur vous savez quoi depuis un bon moment déjà?
Je sais que ce n’est pas vraiment souhaitable de ne pas produire nos déclarations d’impôt, car ça ferait beaucoup de tors au système public qui est déjà très malmené. Donc, je ne dis pas ici que c’est ce que je ferais, mais j’avoue que c’est tentant!
Ça fait des décennies que nos systèmes publics sont malmenés. Il est plus que temps de mettre fin au cynisme de nos élus. On doit pouvoir trouver un ou des moyens de mettre de véritables grains de sable dans l’engrenage.
À l’encontre de plusieurs blogueurs qui sont très pessimistes face à la mobilisation des citoyens, je demeure optimiste et cette attitude se traduit par un travail à la base de conscientisation des citoyens pour démontrer la pertinence de l’action politique dans nos vies.
En tant que baby-boomers qui arrivent à la retraite, nous avons participé aux grandes mobilisations de la fin des années 60 et pendant les années soixante-dix.. Sans se prendre pour le centre de l’univers, beaucoup d’entre nous avons l’expérience de l’action politique et connaissons notre histoire.
Il faut donc se salir les mains bien humblement et rencontrer les plus jeunes, les familles en leur faisant sentir et savoir qu’ils ont une place privilégiée dans les organismes d’action sociale et politique. Nous avons maintenant du temps à offrir à cette société civile. Ce militantisme doit d’abord répondre à NOTRE BESOIN d’engagement social, ce qui permet aussi d’accepter que les choses évoluent plus lentement que nous le voudrions.
Il faut encore et toujours rêver en un monde meilleur et penser que cette conscientisation se fait dans l’action. Si nous bougeons, d’autres se mettront en marche. Au départ, le nombre compte peu, c’est la croyance réaliste en des actions qui est la composante la plus importante. Il faut croire que notre action d’homme libre peut changer des choses. J’ai retrouvé dans l’histoire de l’Écosse l’une des déclarations les plus nobles de ce principe de liberté et de conscientisation. En 1328, la Déclaration d’Arbroath écrite par des Écossais qui venaient de conquérir leur indépendance se lisait comme suit: » aussi longtemps qu’il restera cent hommes vivants dans ce pays, nous ne céderons jamais au joug de la domination anglaise, car ce n’est pas pour la gloire, la richesse ou les honneurs que nous combattons, mais pour la liberté, à laquelle aucun homme digne de ce nom ne renonce qu’avec sa vie ».
Au XX1 ième siècle, notre engagement ne réclame pas un tel sacrifice, mais exige de mettre les mains à la pâte pour que le pain lève.
M. Archambault,
L’Écosse n’est plus un pays souverain. Elle est maintenant l’une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni, qui ne possède pas une constitution écrite unique. Jusqu’à l’Acte d’Union de 1707, l’Écosse était une nation indépendante. Cependant, suite à ces Actes d’Union, les parlements anglais et écossais furent dissous et remplacés par un unique parlement pour toute la Grande-Bretagne. Les Écossais ont même perdu leur langue gaélique. Ils parlent l’anglais à 98 %.
Mauvais exemple…me semble.
Personnellement, je trouve que c’est à rien n’y comprendre que l’ensemble des autres partis politiques, et comme de raison, l’ensemble de l’opposition, ne se mettent pas d’accord pour sortir de l’Assemblée nationale afin de boycotter le gouvernement et contester de l’extérieur en faisant très activement campagne contre les libéraux.
À la limite, je dirais que c’est presque comme s’ils étaient d’accord.
Quand ça ne marche plus de l’intérieur, il faut agir de l’extérieur, dans la rue, dans les médias et sur toutes les tribunes.
Tout le monde voulait une enquête publique avec les $ 42 milliards de dépenses qui s’amorcent dans le béton pour les routes.
Je ne sais vraiment pas ce qu’ils foutent à répéter la même requête et à parler à des sourds qui ne veulent rien entendre.
Ce n’est plus des mots et des questions dont nous avons besoin, c’est des «ACTIONS».
PS : Note technique au webmestre,.
Votre page, qui est pourtant une des plus simple de présentation, est la plus longue et la plus pénible à télécharger.
Je trouve que votre webmestre devrait corriger ce défaut de plus en plus agaçant par respect pour le temps de vos participants-tes.
Force est d’admettre que, à lire les commentaires de certains qui se targuent d’être les défenseurs du bien commun en valorisant le support des forces policières qui veulent eux-aussi une commission d’enquête dans le ron-ron du discours dominant pour faire la soi-disant lumière sur ces monstrueux scandales qui nous affligent nous les Québécois, que diable, est-ce que dans votre for intérieur vous n’aimeriez pas mieux un état policier ? Et la séparation des pouvoirs, dans tout cela….. Cela semble évident que si ce n’est pas des vôtres qui dirigent, vous basculez facilement dans l’hyperbole, dans l’exagération qui n’amène rien de plus au débat….. car laissez le politique s’en occuper….. et l’intelligence populaire l’emportera. Bien à vous, Erwan Basque.
@ Monsieur Bousquet
Em 1998, les Écossais approuvaient, par référendum la création d’un parlement écossais avec des pouvoirs importants.Ce parlement s’est réuni en 1999 pour la première fois depuis l’Acte d’Union de 1707. Un 2007, le Parti national Ecossais comptait le plus grand nombre de députés et les nationalistes contrôlait l’exécutif. Ils promettent un référendum sur l’indépendance de l’Écosse d’ici quelques années. Quant à la langue gaélïque, elle était répandue surtout dans le nord de l’Écosse et l’Irlande. Les Écossais du Sud s’exprimaient et parlent encore le « braid scot », sorte de patois anglais.
Comme pour le Québec, le nationalisme a connu des hauts et des bas aussi en Écosse. Cependant, depuis une cinquantaine d’années, une partie de plus en plus importante de la nation écossaise veut un État indépendant avec des liens serrés avec l’Irlande et l’Angleterre.
@ Monsieur Bousquet
Em 1998, les Écossais approuvaient, par référendum la création d’un parlement écossais avec des pouvoirs importants.Ce parlement s’est réuni en 1999 pour la première fois depuis l’Acte d’Union de 1707. Un 2007, le Parti national Ecossais comptait le plus grand nombre de députés et les nationalistes contrôlait l’exécutif. Ils promettent un référendum sur l’indépendance de l’Écosse d’ici quelques années. Quant à la langue gaélïque, elle était répandue surtout dans le nord de l’Écosse et l’Irlande. Les Écossais du Sud s’exprimaient et parlent encore le « braid scot », sorte de patois anglais.
Comme pour le Québec, le nationalisme a connu des hauts et des bas aussi en Écosse. Cependant, depuis une cinquantaine d’années, une partie de plus en plus importante de la nation écossaise veut un État indépendant avec des liens serrés avec l’Irlande et l’Angleterre.
M. Archambault,
Après avoir perd leur langue gaélique, langue peu parlée par ne vaste monde, les Écossais ont moins de raisons de souhaiter un pays souverain pour eux.
Le Québec, ayant beaucoup mieux conservé sa propre langue française, devrait finir par obtenir, de ce fait, plus rapidement son autonomie mais, comme les Écossais, nous branlons dans le manche un petit peu.
Je devais avoir écrit à mon dernier commentaire : perdu à la place de perd. Comme le Capitaine Bonhomme, j’ai perdu mon beau u…genre.
La langue irlandaise est aujourd’hui parlée par une infime minorité des Irlandais. Avant l’indépendance, la majorité parlait l’irlandais comme langue maternelle.
Comment lier indépendance et protection linguistique avec un degré de certitude ? Je crois que les vrais souverainistes exagèrent l’effet bénéfique qu’aurait l’indépendance sur la protection du français au Québec.
Par exemple, si les « turbulences « suivant la sécession du Québec devaient provoquer une baisse démographique importante, quel serait l’effet à long terme sur la viabilité du français dans un Québec indépendant mais affaibli ? Poser cette question est synonyme de traîtrise pour les souverainistes qui refusent obstinément de faire l’analyse du risque.
Le plus comique est que le gaélique, langue officielle de l’Irlande, n’est parlée que par 1,2 % de la population. C’est de l’assimilation ça !
Le gaélique a l’air d’être en perdition partout, ce qui n’est pas le cas du français.
J’ai fait ma petite part en signant la pétition Corruption zéro et envoyé une lettre à M. Pierre Duchesne, Lieutenant gouverneur du Québec. Je ne sais pas la force d’impact des moyens pacifiques et civilisés, mais on verra.
La suggestion de M. Bellefeuille de ne pas envoyer nos rapports d’impôt 2009 est très bonne. Je suggère aussi que les commerçants n’envoient pas la TVQ à tous les mois tant que le gouvernement de M. Charest ne consentira pas à agir dans l’intérêt supérieur des citoyennes et citoyens du Québec.
Je vous envoie un lien d’une réunion qui a eu lieu au Parlement avec le Ministre des affaires municipales, Laurent Lessard, et des représentants du SCFP à laquelle des mémoires ont été présentés en vue de modifier la Loi 76 sur le processus d’attribution des contrats des organismes municipaux. Réunion, soi-dit en passant qui fût de loin plus honorable que la fin de session parlementaire où les représentants les plus hauts gradés de notre belle province se sont employés à s’invectiver.
http://www.facebook.com/l.php?u=http%253A%252F%252Fdiffusion.assnat.qc.ca%252Fvideo%252Fcat%252Fcat200912011930.wmv&h=62cc4e1cf8a0d1b128128cbf1a94ab5b&ref=mf
Nous avons assez d’incidents et d’accidents et de pertes au Québec, depuis 6 ans, pour pouvoir nommer notre « premier » du Québec actuel : CALAMITÉ CHAREST. Faudrait se passer le mot.