Avez-vous l’impression, à mesure qu’on approche du prochain budget, d’assister à une offensive tous azimuts dont le but est de vous convaincre d’accepter une brochette d’augmentations de tarifs gouvernementaux afin, vous dit-on, de combattre le déficit?
Si oui, c’est que vous avez un excellent sens de l’observation!
Ce n’est pas un hasard si, au nom de l' »équilibre budgétaire », les sorties publiques se multiplient pour réclamer qu’on augmente les frais d’Hydro, de scolarité, des permis en tous genres, des CPE, et tutti quanti. Et que ça se passe en plus pendant que l’Assemblée nationale fait relâche pour deux semaines.
Pas qu’il y ait « complot ». Seulement un bon timing et une belle convergence d’intérêts, lesquels servent à conditionner l’opinion publique.
Prenez deux sorties récentes. Et pas les moindres. Comme par hasard, elles proposent chacune un nouveau « pacte » entre l’État et le contribuable. Mais comme dirait un personnage célèbre du cinéma, c’est une « offre » que vous ne pourrez pas refuser. Parce que vous risquez fort de ne pas avoir le choix…
Premier « pacte »
Le premier « pacte » nous vient de quatre économistes plutôt conservateurs et mandatés par le ministre des Finances Raymond Bachand. Une autre coïncidence. Leur mission: vous faire avaler une absurdité. Soit que pour chaque dollar de plus qui vous sera imposé en taxes et tarifs de toutes sortes, l’État réduirait ses propres dépenses d’un dollar.
Si vous les croyez, c’est que vous êtes mûrs pour racheter des placements à Vincent Lacroix! En fait, leur « pacte » est un marché de dupes. Il vous videra encore plus les poches pendant que les services publics continueront de se détériorer. Pas besoin de poker en ligne de Loto-Québec pour parier là-dessus!
Le ministre et ses quatre mousquetaires osent même qualifier ce « pacte » de « révolution culturelle »! Il y a pourtant de ces termes que quiconque avec un peu de lettres devrait éviter d’évoquer (1).
Deuxième « pacte »
Le deuxième « pacte » est une gracieuseté de Lucien Bouchard et d’un petit groupe de « personnalités », elles aussi, plutôt conservatrices. Leur idée de génie: augmenter encore plus les frais de scolarité, mais bien sûr, sans proposer que les doyens et nombreux cadres de nos universités « contribuent » à l’effort en réduisant leurs salaires souvent plus généreux que ceux des profs. Le syndrome du « pas dans ma cour » sévit aussi à Outremont et à Westmount.
En les écoutant réciter leur chapelet d’augmentations de tarifs sûrs de frapper surtout la classe moyenne, les travailleurs à faible revenu et les plus démunis, on dirait des évêques incapables d’imaginer que la majorité des Québécois n’ont pas une capacité de payer aussi grande que la leur.
Par contre, ils n’exigeront jamais qu’on stoppe l’évasion et les paradis fiscaux. Ou la corruption qui nous coûte des milliards dans les infrastructures. Ni qu’on augmente les impôts des entreprises et des gens aux revenus les plus élevés, ceux-là mêmes que le gouvernement Charest a réduits de plusieurs milliards depuis 2003.
Ils ne le diront pas parce qu’à leurs yeux, de telles idées sont des hérésies de la « gau-gauche ». Alors, qu’eux, les Lucides de ce monde, sont persuadés de posséder la VÉRITÉ. Mais méfiez-vous de ceux qui prétendent détenir la VÉRITÉ. Ce sont habituellement des idéologues, des croyants, ou les deux.
Remarquez que ce conditionnement est amorcé depuis longtemps un peu partout en Occident. Mais à force de répéter les mêmes dogmes sur toutes les tribunes, on finit par imposer un message aux apparences trompeuses de consensus. Et comme vous le savez, hors d’un consensus officiel, point de salut!
Dans une de ses chroniques au New York Times – lequel n’est pourtant pas un repaire de dangereux socialistes -, le réputé économiste Paul Krugman expliquait comment depuis les années Reagan, le discours des Républicains et de l’intelligentsia conservatrice s’est propagé aux États-Unis (2). Ce qui allait déborder sur l’Occident. L’objectif: affaiblir les États providence.
Leur stratégie fut baptisée « affamer la bête« . Elle commence par une réduction d’impôts – un geste toujours populaire. Puis, les revenus de l’État étant diminués, à la moindre crisette, le déficit augmente ou réapparaît. Les gouvernements se disent alors « forcés » de couper les services publics. Et une fois qu’on a bien « affamé la bête » étatique en baissant les impôts souvent au bénéfice des entreprises et des mieux nantis, ils coupent dans les services publics pour retrouver un équilibre budgétaire qu’ils ont détruit eux-mêmes. C’est précisément ce qui s’est passé à Québec et à Ottawa.
Maintenant, avec le discours catastrophiste ambiant du genre « on fonce sur un mur! » ou « le Québec dans le rouge! » -, on s’apprête aussi à demander au bon peuple de payer plus en tarifs plutôt que de revenir à une fiscalité plus équitable.
Et pourquoi tout cela? Principalement parce que moins de services publics permet d’élargir en contrepartie la place du privé. Regardez bien ce qui se passe en santé et en éducation depuis le déficit zéro du même Lucien Bouchard. Le privé ne cesse de prendre de l’expansion.
Ce qui s’appelle avoir des intérêts, bien servis d’ailleurs par une vision du monde ultraconservatrice. Une vision qui ne manque ni de tribunes, ni de porteurs.
Bien sûr, on peut être pour ou on peut être contre cette vision. Mais, au moins, n’insultons pas l’intelligence des gens en prétendant qu’elle n’existe pas. Ou qu’elle ne serait que l’ultime incarnation du « gros bon sens », de la « vérité » ou même, de la « lucidité »…
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(1) «Révolution culturelle»: coup d’État perpétré par Mao en 1966 qui, dix ans plus tard, laissait derrière lui des centaines de milliers de morts et une Chine au bord de l’effondrement économique, social et politique.
(2) http://www.nytimes.com/2010/02/22/opinion/22krugman.html?em
@ caricature : http://www.ledevoir.com/galeries-photos/les-caricatures-de-garnotte/1
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@ Et pour ceux qui douteraient de cet étrange alignement pré-budgétaire de planètes entre le rapport final des quatre économistes, le ministre des Finances, Lucien Bouchard et sa joyeuse bande d’«ex» ministres, autant libéraux que péquistes, la lecture du dernier numéro de l’Infolettre du PLQ vaut mille mots:
Voir: http://www.plq.org/fr/contact/23_02_10/index.php
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Secor (cette officine libéral) et la Chambre de Commerce de Mtl y vont aussi de leurs efforts:
« Avec le Focus stratégique du Québec 2010, c’est tout un pan de la société civile qui se mobilise. C’est une vision commune d’avenir pour le Québec que nous développerons dans cet événement. Une démarche sérieuse comme celle que nous amorçons va hausser la barre pour nos projets collectifs.
(..)
« Cette conférence sera la rencontre de deux générations, leaders d’aujourd’hui et leaders de demain, qui visera à développer un consensus social sur ce que devraient être les grandes priorités du Québec. Par conséquent, le thème de notre premier Focus « Le Québec de demain : riche de ses savoirs et de ses énergies » résume l’objectif recherché, soit d’identifier les priorités que pourrait se donner la société québécoise pour capitaliser sur nos savoirs et nos énergies et bâtir le Québec de demain », a ajouté Marcel Côté, associé fondateur de SECOR.
…………………
Donc la clique de libéral se réunit pour dégager « Un consensus » et une « vision commune » qui doit s’imposer à tout le Québec « de demain ». Qui sont ils:
Le Focus stratégique du Québec 2010 réunit au sein de son comité consultatif Leaders des chefs d’entreprise et des membres de la direction d’organisations parmi les plus importantes au Québec dont Michael Sabia, président et chef de la direction, Caisse de dépôt et placement du Québec, Paul Lévesque, président, Pfizer Canada, François Côté, président, TELUS Québec, Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction, Transat, Gilbert Rozon, président du conseil et chef de la direction, Groupe Rozon, et Éric Richer La Flèche, président et chef de la direction, Metro.
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/February2010/10/c8502.html
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En voyant ce slogan: Québec de demain. Cela me rappel un épisode de la P’tite vie. Lla famille Paré se retrouve en campagne électorale , divisée entre les Bleus et leur slogan: Demain c’est l’avenir; et, les Rouge, avec pour slogan: L’avenir c’est demain !
Mme Legault, au Quebec a partir de $62,500 les gens payent plus de 50% en impots.Et c’est au Quebec ou l’on retrouve le plus haut taux d’imposition en amerique du nord. Il n y a plus aucune marge de manoeuvre afin de faire payer plus. Si non les plus riches vont partir. Vous me faites rire lorsque vous parlez d’equite fiscale. Concentrez vous sur la politique, la finance c’est vraiment pas pour vous. Et de toute facon les autres provinces sont capables de prosperer avec moins d’impots et moins de services. De plus ils sont plus eduques et plus efficaces. Allez comprendre!
Heu monsieur Krujimer, ne vous égarez pas trop avec votre 50% d’impôts à partir de 62 500$… Où prenez-vous ce chiffre? Pure invention? Je gagne un peu plus que ça et je ne suis pas imposé à 50%. Même après toutes les déductions autre que l’impôt, il m’en reste plus que la moitié.
« Les plus riches vont partir… »
Des promesses, des promesses…
La Révolution culturelle. Ayoye!
Ou bien M. Bachand ne sait pas de quoi il parle, ce qui nous ferait sourire. Ou il sait de quoi il parle, et cela devrait nous faire frémir. Ou c’est un lapsus et je crois que l’on devrait craindre le pire, car M. Bachand aurait trahit, inconsciement, le programme du parti. Ça va saigner.
Bien dit Mme Legault.
Les paradis fiscaux, la fiscalité sont des vaches sacrées réservées aux nantis qui n’ont pas à payer pour les maudit pauvres et leurs besoins légitimes.
Comme disait Madison, un ancien président des USA, le rôle du gouvernement est de protèger les gros contre les petits. Lui avait compris.
Bonjour Mne.Legault
Le phénomène (péril) jaune, Charles Montgomery Raymond Burns Bachand.
Profession: Ministre des Finances (sur la chausse trappe)
Description: Homme machiavélique sec et assez mauvais, qui a l’habitude de dire « excellant » très régulièrement
Age: Plus ou moins 100 ans
Faits marquants: Il a caché le soleil pour que les gens consomment plus d’électricité
Il a capturé le monstre du Loch Ness et l’a fait travaillé dans un casino de Loto-Québec.
Citation célèbre: Je ferai un chèque de un million de dollars à l’orphelinat quand les cochons voleront.
http://www.luds.net/burns.php
@ Jean-Claude Pomerleau
Jean Charest prend son inspiration dans le personnage de Rénald Paré, le gérant de Caisse Populaire de St-Léonard , dans la Petite vie.
« Sur chaque service que l’État offre, il y a une question fondamentale, et je pense que c’est une révolution culturelle, qui est celle-ci: « Quelle est la juste part que moi, comme citoyen, je dois payer, et que la collectivité doit payer ? »
Raymond Bachand, ministre des Finances
Le Devoir, 23 février 2010
Donc, si je comprend bien ce nobel énoncé, je vais payer deux fois ? Une première fois comme citoyen et une seconde, comme membre de la collectivité ? Effectivement, c’est toute une révolution de nous annoncer ça, surtout sans rire. À personnages simplistes, solutions simplistes n’est-ce pas ? En tout cas, même si ce n’est que dans trois ans, je saurai pour qui ne pas voter: à personnage simpliste, solution simpliste. Maintenant Bugsy Bachand, je vous donne l’exemple d’une vraie révolution culturelle à partir d’une nouvelle approche sémantique:
Nous ne payons pas assez cher notre électricité au Québec. Personnellement, j’aurais plutôt envie de vous dire que c’est ailleurs qu’il la paie trop cher.
En passant, je paie déjà une partie de votre salaire à même mes impots, ça vous tenterait pas de travailler un peu plus pour moi et de trouver par vous-même de meilleures solutions ?
Je trouve plutôt triste de voir cette non-acceptabilité des mauvais côté des chacune des polarité économique. Le citoyen moyen du Québec désir les avantages d’une droite prospère avec les avantages d’une gauche interventionniste. Je trouve malheureux de voir autant de texte journalistique critiquant l’augmentation de la taxation mais encourageant la hausse des services. Soyez conséquent. Réjouissez-vous de la hausse des frais d’hydro Québec, la surtaxation, et l’imposition à 42% avec un salaire supérieur 43 954$ et 54,75% sur toute sommes gagné excédent 134 000$ afin d’absorbé la structure économique. Le peuple s’indigne et désire plus de services, moins d’argent qui sort de nos poches. Quand j’ai faim, je mange plus. C’est une règle assez simpliste je crois.
Pour ma part, si chacun est utilisateur payeur, tout le monde assume son mode de vie, nul n’est lésé dans la non égalité de la consommation. Chacun assume 100% de sa responsabilité. Nous avons cependant, comme société Canado-Québéquoise, décidé d’une position démocratiquement gauche. Assumons et acceptons qu’un salaire de 40 000$, ce n’est pas être pauvre. Mais réjouissons nous, car chaque dollars excédent 134 000$, vaudra 45,25 cents une fois dans nos poche. Mais le transport ambulancier gratuit au gens sur l’aide social et au accidenté de la route (d’une valeur de 1000$ du transport), l’inscription à l’hôpital pour une grippe d’une valeur moyenne de 523,83 $/jour, ou d’une hospitalisation de 3 jours de 3360 $/jour, qui nous donnes donc un total de 10 080$.
Maintenant si comme droitiste, comme citoyen démocratisé, nous acceptons la vision gauchiste d’un Québec socialement accessible à tous, s’il vous plaît, cher gauchiste, assumez l’ensemble de votre projet, du meilleur au pire dénouement.
Source:
Frais d’hospitalisation
http://www.hscm.ca/usagers-et-proches/sante-physique-pavillon-principal/votre-arrivee/frais-dhospitalisation/
Taux d’imposition fédéral
http://www.cra-arc.gc.ca/tx/ndvdls/fq/txrts-fra.html
Taux d’imposition provincial
http://www.revenuquebec.ca/fr/citoyen/impots/rens_comp/taux.aspx
@ Eh oui. On veut nous faire payer deux fois. Et non seulement comme citoyen et ensuite, comme «membre de la collectivité». Mais en payant nos impôts ET en payant ensuite pour des tarifs «majorés», comme ils le disent si bien.
Mais, attendez. Deux fois + deux fois, ça fait quatre fois, non?…
Et pourtant, il y en a qui ne payent pas une seule fois. Ou si peu.
Bien sûr, il y a ceux qui n’ont pas suffisamment de revenus pour «contribuer» par l’impôt. Traduction: ceux qui sont trop pauvres pour le faire. Mais eux, les Lucides de ce monde proposent d’aller les «chercher» en augmentant les tarifs gouvernementaux et en créant de nouveaux. Bonjour l’équité sociale!
Mais il y a aussi ceux qui ne «contribuent» pas, ou si peu, parce qu’ils font TROP de revenus et qu’ils ont, il va sans dire, de super bons fiscalistes dont la mission est de leur faire payer le moins d’impôts et de taxes possible. Et pour eux, toute augmentation de tarifs aura un impact négligeable puisqu’ils pourront se les permettre amplement….
Nous savons tous que nous nous faisons flouer, que les mieux nantis se mettent à l’abri de l’impôt, le manque d’éthique (entendre corruption) du gouvernement Charest, des primes de départ après avoir causé des pertes pharamineuses (Rousseau-CDPQ), etc. mais, le plus révoltant, ils veulent nous culpabiliser de leurs malversations, comme les curés jadis profitaient du peuple en les menaçant de l’Enfer…
Comme le dit si bien Josée Legault il n’y a pas, au sens strict, UN COMPLOT. Mais il y a un remarquable sens de la défense des intérêts d’une classe, comme l’aurait dit le vieux Marx il y a plus d’un siècle.
Et dire que l’on ne cesse de propager le mythe selon lequel ce serait la gauche qui occuperait toute la place au sein de la société québécoise, dans le champ médiatique et dans l’espace politique.
JSB
« Les 5 milliards «autrement» de Québec Solidaire»
Ou : «Comment boucler le budget du Québec»
Le problème avec les «lucides» c’est qu’ils ne défendent qu’une seule version des solutions possibles, et bien c’est évidemment, la manière «néolibérale». C’est-à-dire celle qui reporte tout l’effort économique sur les contribuables ordinaires et la classe moyenne…
…Alors qu’il existe une autre manière de faire, c’est à dire, de mettre plus à contribution les grandes entreprises et ceux qui ont vraiment beaucoup plus d’argent.
Les citoyens contribuent déjà à plus de 90% des revenus fiscaux de la province, alors que les entreprises ne contribuent qu’à 10%.
– Ne serait-ce pas à leur tour de faire un effort ?
Québec Solidaire propose des solutions plus équitables afin de mettre à contribution ceux qui ont une plus grande capacité de payer.
– Quoi de plus logique ?
Je vous recommande l’entrevue radio de Françoise David à Robert Dutrisac qui résume bien ces solutions.
____________________
Christian Montmarquette
Liens de références :
Les 5 milliards «autrement» de Québec Solidaire pour boucler le budget du Québec» :
Françoise David à la radio de Robert Dutrisac explique :
http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/271653.mp3
«Campagne courage politique de Québec Solidaire» :
http://www.couragepolitique.org/proposer/
Article traitant du même sujet :
«Hausse des tarifs publics – Quelle révolution culturelle ?» :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283834/hausse-des-tarifs-publics-quelle-revolution-culturelle
.
Et si, après s’être fait louanger la « Révolution culturelle » sur toutes les tribunes, le peuple décidait de retenir une autre phrase du même Mao: « On a raison de se révolter »?
»..Mme Legault, au Quebec a partir de $62,500 les gens payent plus de 50% en impots…..Il n y a plus aucune marge de manoeuvre afin de faire payer plus. Si non les plus riches vont partir. Vous me faites rire lorsque vous parlez d’equite fiscale. Concentrez vous sur la politique, la finance c’est vraiment pas pour vous…. » par P. Kuijmer
M. Kruijmer, votre mépris évident envers le billet de Josée Legault vous fait dire vraiment n’importe quoi : moi, mon salaire est de $ 70 000 et mes prélèvements d’impôt sont exactement de 24 % et ce, sans que je ne bénéficie de déductions particulières.
Avec le sens démagogique et la suffisance que vous affichez dans vos propos, vous devriez faire le saut en politique libéra-nimportequoi-lle…. aux cotés du clown Bachand et de fon-fon Charest….
Bonsoir Mme Legault,
Si j’osais, je vous demanderais une très grande faveur. Sur les ondes, on annonce qu’à l’émission de Christiane Charette de ce vendredi 25, M. Pierre Fortin sera présent. S’agit-il du « LE » Pierre Fortin du fameux groupe d’économistes inspirateurs « Des pensées de Bachand » et dont nous avons pu apprécier la tournure sémantique sur ce forum ? Si oui, il y a une question qui me brûle les lèvres et je serais curieux d’entendre la réponse de M. Fortin, ou d’un autre du quatuor, bien que j’ai une vague idée de la réponse qu’il fera.
J’ai lu, un peu en diagonale c’est vrai, le premier rapport des Montmarquette et al. sur les finances publiques or, j’y ai trouvé une notion, un concept pour lequel je n’ai pas retrouvé de définition précise. En sciences humaines comme en sciences pures il y a des règles à suivre dans un protocol. Parmi ceux-ci il y a la nécessité de dénifir les concepts qui seront utilisés durant la recherche et qui permettent à tous de comprendre la même chose et d’éliminer les équivoques.
Les concepts que j’aimerais entendre définir par M. Fortin et celui de « moins bien nantis » et « moins fortunés » qui, dans le premier rapport, reviennent respectivement 2 et 8 fois dans le documents et qui ne sont définis nulle part. Moi je veux bien qu’on essaie de me faire avaler des couleuvres mais si on ne s’entend pas sur les termes, ça risque de devenir assez viril.
Donc, M. Fortin, quelle définition donnez-vous à ces concepts ou, plus facile, combien gagne annuellement une famille moins bien nantie selon votre perspective. Dans le rapport, on cite des exemples comme celui d’une famille moins bien nantie qui n’aurait pas les moyens de se payer une automobile. encore ici, vous faites allusion à une voiture potable ou une minoune ? En tout cas, on comprend qu’il ne s’agit pas d’un petit modèle hybride n’est-ce-pas ? À 25000$ par année, avec deux enfants, c’est déjà pas évident et je doute fort que votre exemple se soit adressé à un cas type de ce genre. Donc, M. Fortin, à combien estimez-vous la limite de revenu d’une famille moins bien nantie ou d’un moins bien nanti ?
Je vous entends déjà répondre que ce n’était le but de votre propos et que c’est du ressort du gouvernement d’en fixer la limite. C’est bien de pouvoir lancer la locomotive mais il faudrait également être capable de l’arrêter ou de la contrôler n’est-ce-pas. Et pourtant, pour pouvoir baliser votre texte et en arriver à ce genre de conclusion, il y a sûrement eu des scénarios, des simulations dans lesquels vous avez probablement fixé cette limite. Moi, j’ai juste fait le calcul suivant: 10.00$/hre x 40hres x 50 sem (après tout, même pauvre on a droit à un p’tit deux semaines de vacance) pour arriver à 20000$ pour un célibataire et 40000$ pour un couple (en supposant que les deux gagnent la même salaire). Hum ! pour le couple on arrive déjà à un revenu familial de 40000$. J’ai dans l’idée que même s’il s’agit de salaires brut, ce petit couple aura largement dépassé la limite acceptable. Cette catégorie n’aurait donc pu faire partie du groupe des moins bien nantis. Juste pour vous donner un exemple, Mon revenu est passé de 28000 à 31000 et j’ai perdu tous mes remboursements de TPS et de TVQ. Non, décidément, 40000$ c’est trop. On règle pour un 15000$ et 30000$, difficile d’aller plus bas sinon on arrive en bas du salaire minimum si on exclut les employés à pourboire. Est-ce que 30000$ serait le chiffre magique ? Peut-être surtout si on y ajoute des enfants. Mais, attendez un peu, j’ai consulté votre simulation en page 216 du premier rapport: 2 enfants (3 et 12 ans) pour une famille dont le revenu est de 25000$ (brut en 2003). En bas de la longue colonne de chiffre, on apprend que cette famille possède un pouvoir d’achat de 7103$. Mazette, c’est la manne !J’imagine sans trop de peine qu’il s’agit des quelques milliers de dollars dont M. Bachand parlait aux fêtes. Bon, je simule à mon tour; un pouvoir d’achat comme celui-là quand on a un loyer mensuel de 650.00$ pour une dépense de 7800$/an, pas chauffé, pas éclairé à payer, on est à peu près certain qu’elle mangera de la sauce aux poches deux fois par semaine et quelle continuera de rêver à sa voiture. En passant, je n’ai pas vu l’épicerie dans votre liste, j’en déduis donc qu’elle fait sa commande dans une banque alimentaire. Pour le loyer, je vous l’accorde, en fouillant un peu, il y a toujours la possibilité de se retourner vers des taudis à 450.00$ par mois.
Vous me direz que les gouvernements ne sont pas aussi gourmands et qu’une fois l’an, à la loterie d’avril, on peut récupérer ses impots. Vous avez raison, avec un peu de chance et quelqu’un qui se débrouille bien avec les chiffres, ça peut arriver. Le problème toutefois c’est que c’est souvent dans le courant du mois qu’on a besoin d’un petit coup de main, pas au mois d’avril, avril qui est également l’échéance finale pour régler sa dette d’électricité qui est demeurée en suspend parce que, parce qu’il aura bien fallu payer les passes d’autobus pour aller travailler.
À propos, avez-vous essayé l’exercice suivant; selon vous, combien de personnes appellent chaque jour chez H-Q afin de négocier une entente ? Je suis curieux de nature et j’ai tenté l’expérience histoire de savoir. Je suis demeur pendu au téléphone pendant 40 minutes avant de pouvoir parler avec un préposé au recouvrement (et oui, ça s’appelle comme ça). J’ignore combien de cas on peut régler durant ce laps de temps mais mettons ça au pire et comptons 10 minutes par appel. Les bureaux sont ouverts de 8:00 à 18:00 donc durant 10hres. À 6 appels par heure ça nous donne donc 60 appels dans la journée ou 300 par semaine. Multiplions ce nombre par le nombre de préposé, mettons 10 (et là, convenez que je ne suis pas gourmand), ça nous fait donc 3000 appels par semaine multiplié par 52 semaines qui donnent un potentiel de 156000 appels pour négocier. Dans ce nombe, on pourra évidemment inclure les mauvais payeurs dont le nombre demeure malheureusement un mystère mais qui de l’avis des biens pensants sont d’environ 156000. Maintenant, combien y’a-t-il de bureaux de ce genre dans la province ? 5 ? 10 ? 15 ?
Certes, on peut toujours se donner bonne conscience en proposant des mesures d’allègement et des retours par le biais d’autres mesures mais vous comme savez que ces mesures sont souvent temporaire ou qu’elles changent selon l’humeur ou les finances des gouvernements et qu’il est facile de sortir les gens de ces mesures en modifiant d’un dixième de pourcentage les revenus accessibles à ces mesures. C’est plus subtile et ça fait moins désordre puisqu’à chaque année, on en sort toujours un petit peu plus du lot sans que ça ne paraisse.
Tomber dans la voie de la facilité c’est tentant et je le comprend, un gouvernement très mauvais gestionnaire et comptant beaucoup d’amis videra ses coffres plus rapidement d’où le mal nécessaire de les regarnir au plus vite et sans trop se préoccuper des conséquences.C’est un peu comme les hors-la-loi du Far-West: bon on a plus une cenne. Bah, c’est pas grave, la banque est proche. En se faisant proposer un train de mesures comme celles proposées on peut enfin se dire tout est sous contrôle et on évite de se poser la vraie question: et si on revoyait un peu la fiscalité. et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, de la province la plus taxée, on n’arrive pas régler ces problèmes de déficit ? Si en plus on doit augmenter des tarifs tout en diminuant les services, ça me laisse un peu pantois.
Fiscalité, le nom le dit ! On parle actuellement du financement des universités. Je vous propose un tuyau: si les grandes compagnies recevaient des crédits d’impots généreux en échange de dons faits à telle ou telle faculté au lieu de les faire parvenir aux partis politiques, est-ce qu’on ne verrait pas déjà un changement dans les mentalités. Vous souhaitez voir le privé s’impliquer davantage dans le financement du public ? C’est simple, il faut passer par la bande; finis pour ces compagnies les coûts irréalistes d’électricité ou l’imposition réduite à une peau de chagrin. Dorénavant, faites suivre vos dons à des organismes ou des fondations qui se chargeront de les redistribuer et en échange, pour aurez droit à une retour ou un kif-kif proportionnel en impot.
Non décidément, tous ne vivent pas sur la même planète. Je suis bachelier et j’ai terminé mon bacc a une époque où bien des portes se sont fermées. Quoi qu’il en soit, en 97 je gagnais 25.00$/hre et aujourd’hui en 2010, j’en gagne 18.00$ pour faire exactement le même travail avec en plus 25 années d’expérience. Donc, quand vous me parlez d’une augmentation du pouvoir d’achat de 7000$, je découvre qu’on ne regarde pas du tout dans la même direction. En fait, si le vôtre augmente c’est probablement parce que vous en fixez les règles sans vraiment vous soucier d’en laisser un peu pour les autres.
Tout ça pour dire finalement que j’espère entendre une définition claire et précise de ce que vous considérez comme « moins bien nanti ». J’ai hâte d’entendre les chiffres que vous associez à ce concept, qui loin d’être aussi abstrait, demeure malheureusement la réalité d’un trop grand nombre de familles.
Savez-vous une chose, on a qu’une seule vie à vivre (du moins jusqu’à preuve du contraire) et je me rend compte qu’à cause de décisions douteuses, d’erreurs de jugement fondée sur l’orgueil mal placé de l’un ou l’égocentrisme de l’autre, d’aucuns passeront une grande partie de leur vie dans la misère la plus crasse.
Combien M. Fortin ?
POURQUOI MOI !!!
Non seulement la gang à Carest va nous donner une boîte de recyclage pour qu’on puisse y foutre tout notre fric et quelques canettes… avec le sourire en plus… blague à part… Quand je vois un Lucien bouchard se pêter les bretelles avec ses analyses socio-économique, je suis sûr qu’il n’a pas consulté son ami Léopold Lauzon et qu’il ne publie pas ses chroniques dans le journal l’ Intinérant… de la Caisse de Dépôt Power Corporation et sur un coin de table du Canadian club.. Encore une fois, la gang d’endormie du québec appuie le Lucien à 60 % (sondage), on se croierait dans une arrène de chrétiens entourés de lions, aller on va se faire dévorer et de se dire.. que vous voulez qu’on fasse…
La pauvreté est un virus qui s’étend à grande vitesse sur le territoire de la belle ville de Montréal métropolitain, à montréal deux classe sociale détermine la belle société, tu es riche où tu es pauvre et tu n’as plus les moyens de survivre, allez voir les statisques de la clientèle qui vive sur l’aide sociale. Car le méchand percepteur fera sa tournée avec ses gardes pour vider vos poches et sur la recommandation très lucide d’une élite de pro-libéral… En plus on vous offre l’occasion d’essayer le vidéo poker de Loto québec comme solution à vos problèmes d’argents et que si vous avez le malheur de tomber malade à cause vous avez tout perdu,, ben ce n’ est pas le temps pour vous d’aller mourir dans une salle d’urgence, c’est là la une idée proposée par les lucides, on écrase la petite polpulation Je trouve que la stratégie économique et sociale de Charest et de Bachant avec ses complices est un coup de maître de la manipulation des esprits des pauvres Québécois,,
Oui,il faut réduire les dépenses, les extras qui se versent comme ça, des bonnis dollars à des fonctionnaires cadres, aux admistrateurs, à des politiciens et à des amis du partis… oui encore des extra et des calins à nos dirigeants qui après des déficits records, se méritent de belles envelloppes, oui réduire les services d’agences bidons du gouvernements et de commissions qui ne servent à rien, ils font quoi au juste ceux-là !!! d’équilibrer la machine des services gouvernementales, d’aller chercher cette argent qui voyage en première classe dans les caraibes, de reviser les impôts plus équitables envers les citoyens et des entreprises, si Charest se veut être leader de l’environnement au canada, hé bien il est ben mal parti de ce qui va faire subir à la petite population de la classe dites moyenne ce printemps 2010.. ça demande juste une bonne volonté de faire un gros ménage du printemps dans les finances publiques et de cesser de faire plaisir à ceux qui abuse de système ..assez c’est assez et dire ….Pauvre étudiants des cegeps et d’universités, les banques et les institutions financières se feront un paisir de vous clouer sur le mur avec un bon programme comment vendre sa vie sans perdre sa chemise… et en prime une carte de crédit à 25 % d’intérêt, géniale n’est-ce pas.. dénoncer les abus des dépenses admistratives de vos écoles,,, comme dans la santé et les services sociaux .. les contrats… les projets….on va cette argent… Charest a une bonne stratégie le temps , oui le temps fait son travail, plus que le temps passe plus que le monde oublie…
Pourquoi Moi !!! Sinon continuer à remplir votre boîte de recyclage offert gratuitement par votre gouvernement, et de répondre aux sondages,.. et de regarder le banquier une bonne émission des lucide… en passant vous avez plus de chance de gagner une bonne contravention pour vitesse et où de stationnement gracieuseté de M.Tremblay, vous voyez tous les ingrédients sont sur la table afin de faire payer une bonne note à tous les citoyens heureux de… je me souviens
Les infirmières et infirmiers de la région métropolitaine semblent en avoir assez de l’insignifiant Bolduc et de son patron Charest . Les enseignants sont pognés avec une réforme idiote, des classes surpeuplées, des enfants Roi dont les parents semblent manquer de temps pour s’occuper d’eux. Les petites enveloppes brunes plein de cash n’ont jamais été aussi populaire dans la politique provinciale et municipale. Les banques font des profits record dont certains de ces profits ont quadruplés depuis l’année passée. Les banques alimentaires étaient à sec pendant le temps des fêtes alors que nos élus utilisent la culpabilisation collective à outrance concernant les problèmes économique.
Le plus triste c’est cette impassivité de la majorité silencieuse, celle-là même qui semble croire aux grosses menteries de Lulu-Lucide et qui selon les dernier sondages trouvent que Jean Charest fait une bonne job !
Pincez-moi kékun que je me réveille SVP !
Vous visez très juste, Madame Legault!
Vous dites : « Leur stratégie fut baptisée « affamer la bête ». ». Je dois rappeler les propos dégoutants de Monsieurs Bachand, il avait mentionné en 2009 sur un ton très naturel et détaché :
« il est normal qu’en situation de crise économique lorsqu’on perd son emploi qu’on doive emprunter pour nourrir sa famille ». — Tiré de l’émission Maisonneuve en direct à la radio de Radio-Canada, vers la fin de l’année 2009.
J’ai déjà répondu ailleurs, et je le répète ici, car je crois pertinent et urgent de le faire :
« Quelle sécurité sociale pourra-t-on offrir à la population québécoise, si on continue à laisser les fonds publics être dilapidés de tous bords tous côtés?
Je trouve dégueulasses les propos de Monsieur Bachand, sachant très bien que beaucoup de bons d’emplois disparaissent pour très longtemps. C’est le comble du non-interventionnisme de l’État qui laisse aux crédits et aux banques la responsabilité d’assurer un niveau de vie décent aux gens. C’est un message très pervers.
Comment voulez-vous que les gens paient leurs dettes si les emplois disparaissent pour longtemps? Monsieur Bachand n’a certainement pas besoin d’emprunter pour payer ses épiceries.
Ce discours de l’endettement me semble très dangereux, et c’est justement celui-ci qu’il faut désarticuler complètement. La base saine d’une économie c’est la diversification, la création d’emplois et la production de biens et de savoirs exportables. De nos jours, on encourage l’industrie du pétrole, de la guerre et le crédit aux banques, et tout le reste prend le bord. C’est complètement inacceptable.
Ce sont ces mêmes ministres qui nous disent que s’endetter est normal en situation de crise, et qui n’ouvrent aucune enquête publique.
Décidément, c’est véritablement l’économie et les banques qui ont pris le pas sur le système politique. Je dis bien sarcastiquement et péniblement, bien sûr, laissons les travailleurs s’endetter de plus en plus pour nourrir leurs familles, laissons-les s’endetter pour 50 ans pour payer l’hypothèque de leur maison. À la fin, on dirait qu’on désire qu’une classe de gens soit condamnée à l’endettement permanent. »
Je crois que l’écriture ne suffira pas, ça fait plus de 6 ans que je dénonce des politiques et autres, mais cette fois-ci, je pense qu’on ne doit plus se contenter de parler ou d’écrire, on doit se lever et bouger : une bonne grande grève générale illimitée!
Je répète aussi un lien vers un texte que j’ai écrit, car il m’apparaît fondamental de comprendre les rouages de la tempête néolibérale actuelle que j’avais bien prévue ici :
http://www.voir.ca/blogs/pierre_bellefeuille/archive/2009/04/24/subterfuges-associ-233-s-224-la-crise-233-conomique-2009.aspx
Les fonds, on doit les récupérer là où ils devraient l’être, dans un système de collusion corrompu jusqu’à la moelle épinière.
Vous n’avez aucune idée jusqu’à quel point le discours des Bachand, Bouchard et autres, me dégoute profondément, car je connais toutes les ramifications stratégiques reliées à ce discours prétendument « lucide ». Vive la république de bananes! C’est vraiment vers ça qu’on se dirige.
L’approche des soi-disant « lucides » ne peut pas être plus vicieuse et démagogique!
En quelques mots comme en cent, cette révolution culturelle est celle des réactionnaires, ceux qui veulent que notre mentalité finisse par coïncider avec une idéologie servant d’écran à la domination de la fraction la plus aisée de la société et à celle de ses serviteurs stipendiés, ces experts et administrateurs dont la lucidité consiste à ne pas déroger de cette ligne. Comme cette gangrène idéologique est en train de pourrir la plupart des partis de l’échiquier politique, les leaders de l’un se définissant comme étant lucides, ceux d’un autre se voyant comme les mandarins d’une révolution culturelle réactionnaire, ceux d’un autre affirmant qu’il faut réinventer la social-démocratie, si ce n’est pas déjà fait, le constat à faire est des plus navrant.
Tune in, turn on, drop out !
La duperie, voilà un concept des plus intéressant. Mais au fond, qui nous a trompé et depuis quand?
J’entendais Gérald Larose proclamé que le Québec est quasiment un paradis terrestre où on trouve normal de payer beaucoup d’impôt pour recevoir beaucoup de service! Derrière cet énoncé ce cache quelque chose de moins beau que l’on a appris que récemment.
Par exemple, que le panier de service est plus grand ici qu’ailleurs, alors que nous sommes loin d’être la province la plus riche. Qu’au départ, le concept de budget équilibré, au Québec, est un mensonge. Mais qu’en plus, tous les organismes gouvernementaux extra-budgétaires (dont le budget n’est pas voté à l’Assemblée nationale) sont eux aussi en déficit. Que si on additionne vraiment tout ce que l’on doit, notre dette est rendue à 72% du PIB. Ce n’est pas encore la Grèce qui est rendue à 80%, mais là-bas, elle a déjà été à 72%! Aussi, lors d’une journée de grève nationale, 50 0000 travailleurs grecs – ai-je bien compris – sont descendus dans la rue pour se plaindre des coupures gouvernementales drastiques. C’est qu’eux aussi ont été dupés!
Revenons au Québec, cette duperie, je crois, a pris son envole le jour où la maternelle est devenue à temps plein. Penser à tous les nouveaux programmes que l’on a créé depuis. Ajoutez à ces programmes tous les nouveaux fonctionnaires embauchés dont on sera obligé de payer une pension la retraite venue. Pourtant, moi aussi, malade chronique, j’ai été content quand on a créé l’assurances-médicament.
Si ce qui suit est vrai, la duperie continu. Est-ce vrai que les syndicats ont dit que le gouvernement pourrait emprunter sans problème un autre milliard qui serait donné après en salaire à leur membre? Je ne pense pas que l’on a fait tout cela pour que le privé prenne de plus en plus de place. C’est qu’au moment où on a créé la maternelle à temps plein et après, on ne sait pas demandé si on avait le moyen de nos ambitions. Tout était beau. On allait trouver normal de payer beaucoup d’impôt pour recevoir beaucoup de service…
Une nouvelle etude conclu que le quebec que le Quebec est la 5ieme place la plus endette au monde. Cette information est sortie dans la Presse aujourd’hui. Alors je me demande bien qui est dupe. C’est sur que la gogauche et les syndicalistes vont dire bof! c’est pas grave. Comme d’habitude.
@mathias brandl
Le taux max au federal c’est 29%
Le taux max au Quebec c’est 24%
combine c’est 53%
C’est enorme comme taux. Je crois qu’il faudrait le reduire au moins a 45% afin de stimuler l’economie.
Une simple hausse de la taxe sur les produits et services pourrait grandement alléger le problème, mais Charest a préféré diminuer cette taxe, les effets à long terme sont particulièrement pervers.
Juste une petite parenthèse, une entrevue avec Jean Ziegler concernant les politiques monétaires destructrices du FMI (Fonds monétaire international ) à l’égard d’Haïti :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17763
Ce lien nous démontre que les problèmes économiques sont parfois créés par des organismes externes. Les décisions qu’ils prennent ont souvent des effets dévastateurs sur plusieurs pays. À ne pas perdre de vue!
Ouf ! Même si le pronostic est sombre , ça fait du bien de voir que bien des gens voient clair dans leur jeu de pré-propagande budgétaire.
Après s’être fait élire avec le slogan :l’économie d’abord » on voit qu’ils se sont planté d’aplomb. La crise a le dos large et permet d’escamoter justement les mauvais choix très coûteux des élites qui gèrent (tellement mal !) le fric public.
Juste de mémoire: les papiers commerciaux et la caisse(40 milliards!), tous les ponts réparés pour la galerie, les scandales de la corruption en construction, les allocs parentale s pour booster la natalité, les garderies à 7$, les prêts gratos à Intrawest, le chantier de l’université , le Chum et la gestion de la panique vaccinale dans un système de santé déjà tellement déficient etc. Pas besoin d’être agrégé en économie pour voir où et comment ils se sont plantés d’aplomb. Si Lucide Bouchard me déçoit beaucoup , je déplore aussi la passivité polissée des péquistes qui n’osent pas désavouer leur ex-sauveur.
Que dire de solutions? Le Québec est tellement riche en matières premières, en espace et en créativité de ses habitants comment se fait-il que les souverainistes ne fassent pas mieux mousser leur produit-vedette? Depuis le temps que les anglos se foutent de notre gueule, l »autonomie bien gérée de la province règlerait bien des problèmes. Trop pudiques, trop polis, trop pissous, les péquistes?
Si la province de Québec était un pays, nous serions le 5iè pays le plus endetté…Il serait grand temps de faire le ménage dans l’économie et ce sont NOUS tous qui doivent contribuer. Continuer l’endettement et la refiler à la génération suivante c’est ANTISOCIAL à l’os!! Cet après moi le déluge de certains baby boomer de la gogauche peut faire vomir..
Il ya trop de citoyens qui veulent toujours faire payer les autres et réclamer plus de services..La vieille mentalité communiste, demandons tout et faisons payer les riches n’a plus sa place dans ce monde ou même les entreprises riches peuvent tomber sous la concurence mondiale..
On sait tous que si le système de santé coûte si cher c’est que les citoyens sont irresponsables vis-à-vis leur santé. Les gens en bonne santé ne coûtent rien!!! Moi qui fait attention à mon alimentation, fait de l’exercice etc… je ne fréquente pas les hôpitaux mais payent pour tous les irresponsables qui s’alimentent mal, ne font pas d’exercice etc… Comme pour le pollueur payeur, ceux qui utlilisent le système doivent payer PLUS à travers des tickets modérateurs etc..
Il faut RESPONSABILISER les citoyens au lieu de leur laisser croire que l’on peut tout avoir sans en payer le prix.
Il faut récompenser les citoyens responsables qui travaillent fort, font attention à leur santé, et évitent les dettes.. Il faut faire travailler tous les citoyens « aptes au travail » qui pourraient travailler mais qui nous parasitent sur le BS..Dans tous les pays civilisés les sans emploi aptes au travail n’ont pas droit à plus de 2 ans d’aide sociale pour se recycler à travers des cours etc..si ils ne veulent pas faire d’effort et travailler tant pis pour eux! Pourquoi payer à vie un paresseux et un parasite qui agit de façon antisociale?
Pour moi une véritable révolution culturelle serait de RESPONSABILISER les citoyens dans toutes leurs actions quotidiennes. On a oublié qu’être libre c’est être responsable. Ce n’est pas mal manger, s’endetter, aller à grande vitesse en auto etc..
‘Une simple hausse de la taxe sur les produits et services pourrait grandement alléger le problème, mais Charest a préféré diminuer cette taxe, les effets à long terme sont particulièrement pervers. » P. Bellefeuille
Décidément il se dit n’importe quoi sur ce blogue. Charest n’a pas diminué la TVQ elle est à 7,5% depuis bien avant son règne. Il ne l’a pas augmentée pour tenir compte de la baisse de la TPS, chose que même Mme Marois ne voulait pas faire non plus. NB le taux maximal d’imposition au Québec est effectivement de 52 % et est atteint dès un salaire imposable de 72 000 $. Ce qui veut dire, qu’un col bleu qui fait le moindrement de surtemps, est rendu à payer le même taux marginal qu’un président de banque !!!!
Malgré cette situation ridicule, 42% des contribuables ne paient aucun impôt. Il y a quelque chose de tout croche dans notre système fiscal.
« On sait tous que si le système de santé coûte si cher c’est que les citoyens sont irresponsables vis-à-vis leur santé. »
— Réponse, des études ont démontré que les coûts associés aux médicaments sont dans une large part responsable des coûts de la santé. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
« Continuer l’endettement et la refiler à la génération suivante c’est ANTISOCIAL à l’os!! ».
— Réponse : l’endettement est créé de toutes pièces par des politiques fiscales favorisant une élite financière au détriment de tout le reste. En coupant, dans la TPS et la TVQ, c’est justement toute la population moins bien nantie qu’on prive de services. Ça, c’est vraiment antisocial. Le néolibéralisme n’est pas social, il est essentiellement concentrationnaire et élitique.
— « RESPONSABILISER les citoyens »
Réponse : sans problème, mais il faudrait que les gouvernants soient tout aussi responsables en mettant en place les mesures pour contrer l’évitement fiscal, la fraude dans les contrats gouvernementaux et municipaux, etc.
Je ne souhaite à personne de se retrouver sur le BS, car c’est un entonnoir très profond d’où il est extrêmement difficile de se sortir. J’ai la très grande chance de ne pas vivre une telle situation, mais je ne porte aucun jugement hâtif sur la pauvreté, laquelle semble de plus en plus reliée à un problème systémique d’iniquité sociale. Si je ne m’abuse, au début des années 1990, on parlait d’environ 12 000 itinérants dans les rues de Montréal et de Québec. Dans la région d’Ottawa, on parlait d’environ 4 000 itinérants. En 2010, on parle de 30 000 itinérants dans les rues de Montréal et de Québec, à Ottawa, tout près de 10 000. Ouf! Ces chiffres nous font réfléchir. Avec notre rude climat, je ne crois aucunement que les gens se retrouvent dans la rue par choix, juste pour profiter des largesses du système comme on l’associe trop souvent au BS. On doit pousser l’analyse beaucoup plus loin, car le problème est beaucoup plus profond.
Dans le même ordre d’idée, si on pousse la logique des profiteurs BS, que dire des 35 à 50 millions de personnes nécessitant des bons alimentaires chaque mois pour se nourrir sur le territoire des États-Unis?
La pauvreté et les inégalités sociales représentent un problème en soi directement relié à la violence structurelle inhérente à nos systèmes capitalistes néolibéraux, une violence que fait très bien comprendre l’ouvrage « l’empire de la honte », écrit par Jean Ziegler. Je dirais avec ironie et sarcasme, bien sûr, responsabilisons les pauvres, tout comme on a déjà reporté le fardeau d’une dette spéculative de 56 000 milliards de dollars sur le dos des classes moyennes et des moins bien nantis, mais surtout il ne faudrait pas oublier de responsabiliser les « pauvres riches », ce qu’ils font pitiés.
Pour la compétitivité de nos entreprises, ça fait déjà plus de 3 décennies qu’on fait face à la compétition de la Chine, de l’Inde, du Brésil, du Mexique, etc. Pendant que nos emplois étaient massivement délocalisés vers ces pays, pour permettre aux mieux nantis de conserver leurs juteuses marges de profits, on a bien sûr créé les taxes sur les produits et services, et en même temps on a poussé les gens à l’hyperconsommation à l’aide de l’hypercrédit, tout ça dans le but de pousser l’accumulation et la concentration de la richesse à des niveaux sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité. Le néolibéralisme dans sa forme actuelle est structurellement et essentiellement très violent, où on ne compte plus les laissés pour compte.
Que dire des nombreux casinos où des gens se font vider de leur portefeuille chaque semaine, et qui finissent par se retrouver à la rue, sans famille, sans rien? Du pain et des jeux!
Je maintiens que la direction que nous font emprunter les gouvernements conservateur à Ottawa et pseudo libéral à Québec ne présage rien de bon, sinon que des problèmes systémiques sociaux encore plus aiguës.
Monsieur Lépine,
La diminution de taxe, je ne l’ai pas inventée. Quelqu’un peut-il m’éclairer davantage à ce sujet? Il y a eu une réduction quelque part j’en suis certains. Il se pourrait que je sois un peu mêlé à ce niveau. Il se pourrait que sur ce point j’aie dit malheureusement à peu près n’importe quoi, mais je vous assure que sur ce blogue, plusieurs sont très loin de dire n’importe quoi. Je n’ai aucun problème à ce qu’on me corrige sur ce point précis ou sur d’autres.
Si le chiffre est exact, pourquoi 42% des contribuables ne paient aucun impôt? Qui a décidé cela? Il y a probablement bien davantage à aller chercher dans les paradis fiscaux, dont même plusieurs grandes banques reconnues profitent!
Les gens ne sont pas dupes. Il y a des privilégiés du système qui s’en sortent grassement sur le dos de tous les autres.
@ En fait, en 2006, contrairement à ce que suggérait alors le PQ, le gouvernement Charest a refusé d’occuper le champ de taxation abandonné par le gouvernement Harper lorsqu’il s’est engagé à baisser en deux temps la TPS de deux points.
En refusant d’augmenter la TVQ pour occuper ce champ de taxation, le Québec s’est ainsi vu privé, par point de TPS non récupéré, de 1,3 milliard de dollars récurrents à chaque année. Donc, de 2,6 milliards de dollars par année.
Mais depuis quelques mois, on parle au sein du gouvernement Charest de la possibilité d’occuper au moins un de ces points de TPS. Mais on verra au budget du printemps…
@ Pour ce qui est de ces plus ou moins 40% de Québécois qui ne payent pas d’impôts, disons ceci: pour la plupart, c’est parce que leurs revenus sont tout simplement trop bas.
Quant aux très bien nantis, on peut penser qu’ils peuvent se permettre de très bons fiscalistes dont le boulot est justement de trouver tous les moyens légaux pour faire payer le moins d’impôts possible à leurs clients.
« La pauvreté et les inégalités sociales représentent un problème en soi directement relié à la violence structurelle inhérente à nos systèmes capitalistes néolibéraux.. »
Voila pour moi une autre de ces slogans vide de sens provenant de gens qui prônent l’état-maman et l’infantilisation des citoyens. C’est la faute..des autres, des méchants capitalistes, des méchants politiciens etc..toujours les autres!
Pour avoir une bonne économie, ça prend entre autre l’éducation fournissant les expertises nécessaires et des citoyens ayant de l’entrepreneurship. Les citoyens responsables décident si ils veulent étudier et apprendre un métier ou une proffession ou alors se lancer dans l’entrepreneurship et fonder une entreprise. Les plus vaillants feront les deux.
Je dois avouer que je fus des paresseux qui ne voulaient pas étudier et je n’en blâmerai pas « la société capitaliste bla blab bla. Ce fut MA faute! Je n’ai pas blâmé les autres pour mes petits revenus..
Cependant j’ai toujours eu assez de dignité et de fierté pour travailler et ne pas vivre en parasitant les autres…
Au Québec ceux qui VEULENT étudier ou travailler peuvent le faire et avec un soutient que l’on retrouve peu à travers le monde…arrêtons de justifier la paresse et le parasitisme!! On ne peut éternellement blâmer l’état pour nos mauvaises décisions individuelles, assumons-nous!
Mieux vaut un ami qui nous botte le cul , qu’un qui nous dit toujours » pauvre petit perdant, ce n’est pas de ta faute »..
Comme disait Sartre, on est condamné à être libre, c’est à dire prendre des décisions et les ASSUMER. Vivre au dépend de l’état-maman ce n’est pas être libre et s’assumer. Je suis d’accord pour aider les malades, les vieillards et les mères monoparentales..mais pas les paresseux qui pourraient étudier et travailler mais choisissent de se faire vivre par leurs concitoyens. Si ils pensent que c’est mieux ailleurs, qu’ils y aillent et rapidement…
Désolé, mais je ne comprends pas en quoi une critique vigoureuse du néo-libéralisme et de ses inégalités sociales équivaudrait à justifier « la paresse et le parasitisme ». Rares sont les individus qui se font une joie de retirer de l’aide sociale. Je ne peux pas mettre le doigt sur la dernière fois où un quidam s’est présenté devant moi en habit de clown, avec costume à pois et trompettes, pour me dire en claironnant que: « Youppi, il est tombé sur le BS ». N’en déplaise aux tenants de la droite, l’alcoolisme, la pauvreté ou la maladie, pour ne nommer que ces handicaps-là, ne sont pas des situations qui se règlent à l’aide « d’un coup de pied au cul ». Comme quoi « responsabiliser le citoyen » peut devenir, justement, un autre slogan vide de sens.
Personnellement, il me fait toujours plaisir de travailler et d’apporter ma contribution à la société, dans la mesure de mes capacités. Par contre, il ne faut pas présenter une seule manière de vivre (travail salarié, entrepreneuriat, etc.) comme l’apothéose de la vie dans la cité. Au contraire, si les compagnies étaient tenues au même degré de responsabilité morale que le citoyen individuel, beaucoup d’entre elles seraient légitimement catégorisées comme psychopathes.
D’ailleurs, qui parasite qui? Les présidents de banque qui obtiennent des milliards en trois heures de travail (et là, trois heures, je suis généreux) considèrent certainement jouir d’un emploi des plus légitimes. Idem pour les minières qui s’abreuvent à nos cours d’eau sans verser la moindre redevance. La loge au centre Bell, le repas cinq services (han, comment ça pas un sixième service?) et ici et là les danseuses nues constituent des dépenses d’affaires déductibles d’impôt. En quoi devrais-je accepter de me faire taxer d’irresponsable, simplement parce que je n’accepte pas ces situations-là avec un sourire béat? J’ignorais qu’avec le slogan « travail, famille, patrie » (qui, selon moi, mérite des minuscules), il incombait en plus au prolétaire de se tenir muet.
Bien sûr, deux torts ne font pas un droit. Cependant, je m’insurge avec vigueur lorsqu’on me propose que des problèmes économiques peuvent se solutionner en apposant des étiquettes dégradantes à des classes entières de citoyens.
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Question …
QU’en est-il des coupures dans les crédits de taxes et d’impôts aux entreprises qui n’ont même pas de siège social au Québec ???
On parle de milliards en caisse ici
Pourquoi donc financer à même la caisse publique l’Économie de nos concurrents ???
Bravo, Mme Legault, comptons-nous chanceux de pouvoir bénéficier de vos textes éclairants qui nous font garder les phares bien ouverts dans le brouillard qu’on veut nous imposer en douce.