Le pouvoir, c’est ‘payant’
Les Québécois sont en urgent besoin d'une méga-dose collective de Prozac politique. Du moins, si on en croit La Presse, laquelle les qualifiait récemment de "découragés", "rebutés", "désabusés", "cyniques" et noyés dans le "sarcasme" le plus total.
N'en jetez plus, la cour est pleine. Il faut dire que les médias et les périodes de questions à l'Assemblée nationale ne suffisent même plus à couvrir les allégations de favoritisme, de financement illégal du PLQ, de trafic d'influence, etc… Même le peuple le plus jovialiste en perdrait le sommeil.
Mais si vous le permettez, je persiste et signe ce que j'avance depuis des mois: les Québécois sont plus en colère qu'ils ne sont désabusés. Même nous, les journalistes, ne passons pas une journée sans que des citoyens nous le disent. Que ce soit par courriel, à l'épicerie, au resto, au cinéma, sur la rue ou dans le métro!
Ce qu'ils disent, c'est que leur colère, à trois ans d'une élection, n'a pas d'exutoire. Et que c'est lourd à porter. Très lourd. Et que sans cette commission d'enquête élargie que Jean Charest refuse de créer, ils n'ont aucun moyen de distinguer la vérité de la fiction.
Résultat: tous les politiciens sont renvoyés au trente-sixième dessous dans la perception populaire. Injuste, pour plusieurs. Mais c'est le prix à payer lorsqu'un premier ministre laisse perdurer une telle crise de confiance.
En fait, la colère populaire monte depuis plus longtemps. En partie parce que les élus "gouvernent" moins qu'avant. Un problème en soi. Ici et ailleurs. Mais aussi parce que lorsqu'ils le font, ils répondent trop souvent à des intérêts particuliers et trop peu à l'intérêt commun. Ce que les citoyens constatent.
Alors, imaginez l'impact lorsque s'ajoutent à cette tendance des allégations de favoritisme et de retours d'ascenseur dans l'octroi de contrats, de subventions ou de permis gouvernementaux payés à même l'argent des contribuables. Même pour des garderies!
Ou lorsque trois ministres, avant de crier au "lapsus", déclarent en toute candeur, même si c'est illégal, que les compagnies peuvent donner aux partis politiques. Ou lorsqu'un ancien ministre de la Justice traite le premier ministre de menteur. Du jamais vu.
Eh bien, ce qui arrive, c'est que la grande majorité, à tort ou à raison, choisit de croire l'ancien ministre…
Gouvernement Inc.
Cette colère est aussi nourrie par une simple constatation de fait: le PLQ est devenu une redoutable machine à collecte de fonds. Pendant que le PQ, au pouvoir ou non, amasse de 4 à 5 millions de dollars par année, le PLQ, lui, double ses avoirs lorsqu'il est au pouvoir. Dans l'opposition, le Parti libéral engrangeait plus ou moins 4 millions de dollars par année. Mais depuis 2003, cette moyenne est passée à 8,37 millions. Et en 2008, avec une pointe, sans précédent, dépassant les 9 millions!
Le pouvoir est donc deux fois plus "payant" pour le PLQ. Même les ministres doivent lui rapporter au moins 100 000 $ par année pendant que M. Charest affirme que les entrepreneurs, eux aussi, ont le droit de s'intéresser à la "démocratie" en donnant!
Comme si "argent" et "démocratie" étaient devenus les nouvelles mamelles de l'État québécois. Une recette pourtant faite sur mesure pour que les fonctions gouvernementales et partisanes se confondent de plus en plus.
Faites le calcul: ce 8,37 millions, c'est aussi l'équivalent pour le PLQ des dépenses permises pour deux élections générales par année! C'est vraiment beaucoup d'argent pour un parti. Trop d'argent. Il faut en donner des contrats et des subventions pour être l'objet aussi choyé de "reconnaissance" exprimée sous forme d'autant de contributions.
Autant d'argent pour un seul parti crée aussi le risque qu'une telle générosité venant de grands donateurs et d'organisateurs puisse parfois acheter un accès privilégié à un ministre. Ou permette d'exercer une influence sur les politiques ou sur certaines nominations prestigieuses.
Le tout expliquant pourquoi la demande pour une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction porte maintenant essentiellement sur la question du financement des partis. Une autre excellente idée, qui ne verra jamais le jour…
Le "délire" de l'éthique?
Aussi dans La Presse, Lucien Bouchard déclarait ceci: "on n'a pas le droit d'être cynique"! Sagement à ses côtés, Mario Dumont dénonçait quant à lui ce qu'il appelle le "délire de l'éthique" /sic/. Comme si ces deux "ex" particulièrement visibles et audibles voyaient du cynisme là où la colère domine.
La distinction est pourtant essentielle. Le cynisme mène au découragement et donc, à l'inaction. Tandis que la colère, canalisée avec intelligence, peut déboucher sur l'action et l'expression ouverte de ses doléances. Même entre les élections!
Mais les notables, eux, qu'ils soient au pouvoir ou qu'ils ponctifient dans les coulisses, n'aiment pas vraiment ça, la "colère" des citoyens. C'est trop imprévisible.
Car rien n'ébranle mieux les certitudes tranquilles des notables qu'une colère qui porte à aller voter! Ce que les Québécois font de moins en moins. Et qu'ils devront pourtant réapprendreà faire.
Du moins, justement, s'ils ne veulent pas s'enliser dans un cynisme démobilisateur par définition…
Bonjour,
Je fais Parti de ceux qui sont en colère. Votre analyse est très juste. J’ai hâte de voir un parti politique honnête à la tête du gouvernement québécois. Je juge que le PLQ de Charest est un parti, par essence et par culture corrompu. Même les ministres qui se laissent imposer un quota de 100,000 $, participent allègrement à cette corruption puisque ça semble être le prix pour devenir ministre.
Et là je retape sur le même clou: s’il y a encore de simples députés libéraux honnêtes je m’attends, s’ils ne sont pas des lâches et qu’il leur reste un peu d’honneur, à ce qu’ils quittent les rangs de leur parti corrompu et aillent siéger comme indépendants. On risquerait ainsi d’avoir des élections générales plus rapidement et ces députés pourraient prouver ainsi à leurs électeurs qu’ils sont encore honnêtes et pas touchés par la corruption de leur parti politique. Autrement. ils deviennent des complices qui tiennent la poche pendant que les autres la remplissent.
Le Québec n’a pas les moyens de vivre encore 3 ans dans cette corruption tentaculaire qui est train, si ce n’est déjà fait, de prendre racine profondément et devenir un cancer généralisé.
Quant aux ministres j’ai bien peur que leurs cas soient désespérés car ils font intimement parti du processus de corruption systémique du PLQ de Charest.
Non je ne suis pas cynique concernant les politiciens. Je suis en colère contre toute cette corruption qui afflige notre société. Je suis en colère contre le PLQ qui l’a installée en système, ouvrant la porte à toutes les mafias qui grouillent et grenouillent à tous les niveaux, que se soit pour une épicerie, une garderie, un hôpital ou des routes et des ponts.
Messieurs et mesdames simples députés du PLQ, c’est de votre responsabilité de mettre fin à ce puant climat de corruption qui émane du PLQ de Charest. Agissez diable ! Vos électeurs vous en tiendront gré. Peut-être vous épargneront-ils aux prochaines élections.
Suggestion: relire les paroles de «L’Alouette en colère» de Félix Leclerc. Les radios devraient la faire tourner plus souvent.
«Allez les backbenchers libéraux, on change de bord !»
Bonsoir madame Legault,
Votre texte est très juste mais je lui apporterais une nuance, peut-être sans importance mais à vous de juger.
Vous dites qu’il faut faire de la distinction entre colère et cynisme. Aux dernières élections, beaucoup de gens ont voté pour les libéraux car M. Charest a demandé à avoir les deux mains sur le volant en période de difficultés économiques. Pour ceux qui ont voté pour les libéraux, c’est de la colère. Mais pour ceux qui n’ont pas voté pour les libéraux car on avait pas confiance, comment faut il le vivre ? C’est de la colère et du cynisme car on a l’impression de s’etre fait avoir par le parti libéral et ceux qui l’ont porté au pouvoir.
Bonjour
J’observais la Ministre Courchêsne tantôt en point de presse patiner sur le rapport de dépense des Commissions scolaires qui va sans doute se retrouver sur les tablettes; et bien au lendemain de son volte-face sur le calendrier scolaire, elle semblait tendue et très stressée…
Signe que le Parti libéral navigue sans gouvernail dans une mer très agitée près des récifs.
Pour les Libéraux du Québec, une enquête publique serait faire hara-kiri. Je comprends qu’ils ne soient pas pressés.
Verrons-nous, dans trois ou quatre ans, tous ces hommes et femmes en colère se précipiter aux urnes pour foutre dehors ces corrompus systématiques?
Une fois au pouvoir, combien de temps le parti nouvellement élu prendra-t-il pour mettre sur pieds cette enquête publique? Plus de quelques jours seraient indécent. Dans la première semaine, cela s’impose. On veut savoir. Et que ça saute!
Vinceremos?
Mme Legault bonsoir,je ne sais pas si vous faites des enquêtes mais moi j’en ai une a vous suggérer ou a vérifier.Le jugeGilles Lareau est le beau-frère de Robert Charest qui lui est le frère de Jean Charest et qui a été nommé juge par devinez qui?Marc Bellemare en quel année je ne sais pas .Amusez vous bien.Bonne soirée.
Pour faire suite au commentaire de Mme Daigle, sur le site Internet de Radio-Canada.ca, nous pouvons lire : «Parmi ces juges, il y a Gilles Lareau, nommé au début de 2008, qui a contribué à trois reprises: en 2001, 2004 et 2005. Gilles Lareau est aussi le beau-frère de Robert Charest et son ancien partenaire d’affaires. Robert Charest, lui, est le frère de Jean Charest. »
Une question me trotte dans la tête. Admettons que M. Drouin ait raison en disant qu’il y a des politiciens honnêtes au sein du PLQ, comment se fait-il que ces politiciens et les militants du PLQ ont nommé Jean Charest comme chef sachant d’où il venait? J’ai la même question pour Lucien Bouchard quand il s’est infiltré au PQ.
M. Charest a définitivement souillé le parti libéral. Même M. Perrier, je me demande comment il ferait pour encore voté pour eux.
Alors messieurs Dumont et Bouchard ont le champ libre pour créer un nouveau parti. J’ai bien hâte de voir quelles histoires ils vont nous inventer pour nous faire croire en leur honnêteté et aussi qu’ils ont un intérêt pour le «commun».
Pour faire un petit bilan, peu importe la structure politique d’un pays, dictature, militaire, totalitaire, monarchique, démocratique, ou je ne sais quoi d’autre, les gens corrompus accèdent toujours aux plus hauts niveaux et se donnent le pouvoir de voler la population.
Et ce qui me dépasse dans le cas de Jean Charest c’est que ça dure et ça dure. J’ai l’impression qu’il y a des lacunes dans notre structure démocratique. Dans une démocratie idéale qui n’existe pas encore sur papier, ça ferait longtemps que lui et son gouvernement auraient été destitués.
Bonsoir Mme Legault,
Au bout du compte, je me dis que les libéraux finiront par payer très cher ce marasme politique, un peu comme les libéraux fédéraux payent encore pour le coup des commandites.
Remarquez, de plus en plus, ze boss (du moins on peut le croire) fait faire volte-face aux ministres concernés par telle ou telle décision impopulaire. C’est comme s’il cherchait à effacer ses propres traces afin de pouvoir venir nous dire plus tard: « Je vous ai compris » et « je n’ai plus rien à me reprocher ». De tout façon, c’est son dernier mandat. Ceux qui restent n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Je souhaite de tout coeur que les journalistes continueront de gratter le vernis, jusqu’à ce qu’on puisse voir le vrai visage des libéraux.
Je n’ai toujours pas compris comment les Québécois ont pu se faire mener en bateau lors des dernières élections, Pourtant, tout était là, la mimique, le discours insipide tenu à propos d’un volant qui de toute évidence lui glisse lentement des mains. J’en conclue que l’autre candidat était loin de faire unanimité.
C’est probablement ça « gagner son ciel ».
Bonjour Madame Legault,
Je me questionne quant à la justesse de ce que vous affirmez au début – et craignez à la fin – de votre texte: le peuple québécois, pour vous, n’est donc pas cynique, mais c’est ce que le gouvernement souhaiterait. Si les Québécois deviennent cyniques, dites-vous, ils iront moins voter. Alors le fait que les Québécois votent présentement si peu ne vous fait pas penser qu’ils sont déjà désabusés? Ne croyez-vous pas que plus de gens se lèveraient si, réellement, ils étaient en colère? Bien sûr, les Québécois « chialent », mais on se plaint des politiciens comme de la météo : d’une part c’est un réflexe, et, d’une autre, on ne voit pas ce qu’on pourrait y changer.
Pour ma part, ce ne sont pas des Québécois colériques, revendicateurs et actifs (parce qu’informés) que je vois: j’observe plutôt, comme beaucoup d’autres – et comme Tocqueville l’annonçait – , un peuple amorphe qui ne prend ni le temps, ni l’énergie de se défendre (lire également « de s’éduquer »), et laisse aux autres le pouvoir de décider pour lui, afin de profiter de son petit mais combien sécurisant bien-être individuel.
Qu’on se le dise à la ronde, et n’en déplaise aux laudateurs des effets bénéfiques de la colonisation anglo-saxonne pour toutes sortes de raisons sauf les bonnes, la fin de non-recevoir opposée au favoritisme et à la corruption en politique est un des traits culturels positifs ayant résulté pour les conquis de cette situation. Ceux qui croient que le regard aristocratique et désabusé de celui qui, promenant un regard incrédule sur la démocratie en Amérique, constatait que cette forme de gouvernement allait submerger l’Ancien Régime aux mœurs pourries, peut servir encore d’étalon pour juger de la pertinence des valeurs en matière démocratique, se gourent profondément. Car, nous qui avons assimilé les nouvelles valeurs des fondateurs de la démocratie anglo-saxonne à l’instar des peuples nordiques, refusons de considérer les modèles issus de l’ancien Régime soient considérés comme allant de soi, comme étant un quelconque attribut d’une nature humaine intrinsèque et indépassable qui ne peut trouver sa rédemption que dans un monde meilleur dans l’au-delà.
Bref, ceux-là estiment que la corruption serait normale, qu’il suffirait à chacun d’en tirer le plus d’avantages qu’il le peut, comme si tous étaient égaux devant l’infamie et qu’ils avaient tous les mêmes moyens d’en tirer profit. Et non, là comme ailleurs, les citoyens ne sont pas tous égaux. Il faudra donc que ceux qui espèrent pouvoir s’en tirer facilement en se comptant fleurette avec les définitions de la moralité qui les arrangent en prennent de la graine. Ils seront jugés pour ce qu’ils valent.
« les Québécois sont plus en colère qu’ils ne sont désabusés ».
Je fais aussi partie de ceux qui sont en colère. J’appuie entièrement les propos de Monsieur Drouin.
C’est tout simplement incroyable tout ce que nous avons comme renseignements jusqu’ici.
Il s’agit très clairement d’une corruption à large échelle touchant la politique, la magistrature, la mafia, les syndicats, etc. Il y a là un système qu’on doit neutraliser pour retrouver la confiance de la population.
Il y avait longtemps que je me demandais pourquoi les syndicats semblaient ne plus représenter la population. J’ai la réponse maintenant, car la situation est très révélatrice.
Nous vivons dans une véritable république de bananes!
» Je n’ai toujours pas compris comment les Québécois ont pu se faire mener en bateau lors des dernières élections… »
Ce sont les millions de Québécois qui ne sont pas allés voter qui ont permis l’élection de M. Charest et de son parti corrompu. Il n’y a pas de mystère. Il n’y a que des abstentionistes coupables de non-assistance à province en danger.
J’espère que la leçon aura portée fruits.
Votez tôt. Votez souvent, faisait-on dire à Duplessis. Aujourd’hui, voter tôt sera suffisant. Les temps changent. :-)
Pourquoi la moitié moins de donateurs donnent-ils deux fois plus au PLQ qu’au PQ? Mathématiquement parlant la seule explication logique consisterait à croire que les partisans du PLQ seraient 4 fois plus généreux ou 4 fois plus riches que ceux du PQ. Or, ce n’est pas sociologiquement observable. Si on ne tient pas compte de Paul Desmarais, la fortune personnelle des partisans libéraux est probablement comparable à celle des péquistes.
Il me semble plus plausible de croire que les libéraux financent davantage leur parti parce que, par expérience, ils savent que les « actions » libérales procurent un plus grand retour sur l’investissement que les actions péquistes.
Jean Charest et ses ministres sont probablement les personnes les plus heureuses de la brillante victoire des Canadiens hier soir. Un répit inespéré de deux semaines supplémentaires ça se prend très bien. Si les Canadiens n’avaient pas fait les séries cette année il est possible que Jean Charest aurait déjà démissionné. Je trouve assez étrange qu’une victoire des Canadiens puissent amener 50,000 personnes à manifester dans les rues alors que 7 années d’écoeurement politique n’arrive pas à mobiliser davantage de québécois. Si les élections consistaient en un tournoi de hockey, nul doute que l’intérêt pour la politique serait beaucoup plus élevé.
« Dupuis passe à Boulet qui passe à Courchesne qui passe à Charest qui passe à Tomassi qui lance… ET COMPTE… Dans son propre but… »
En passant, Jaroslav Halak est un slovaque. La Slovaquie est devenue un pays indépendant en 1993 et Jaroslav n’est pas mort. Des cornes n’ont pas poussé sur sa tête, le pays n’a pas fait faillite et n’est pas devenu un état américain. D’ailleurs le quart des joueurs réguliers des Canadiens proviennent de pays devenus indépendants depuis une vingtaine d’années. Dans certaines cas le pays est devenu indépendant plus d’une fois. Aucun de ces pays n’est devenu un état américain, n’est descendu au rang de pays du tiers monde ou n’a perdu sa langue nationale. C’est dire que l’indépendance nationale n’est pas une catastrophe, sauf dans la tête de nos fédéralistes bornés et qui ont peur de leurs ombres.
Une fois de plus en accord avec Josée Legault et Monsieur Bellefeuille.
«Les Québécois sont définitivement plus « en colère » qu’ils ne sont désabusés ».
On l’entend et le voit partout.
Et à mon sens, MÊME L’HUMOUR ET LE CYNISME sont souvent des manières acceptables et détournées de pouvoir exprimer sa colère sans faire trop de dégâts.
En conséquence, nous aurions décidément grand besoin d’un «cinquième pouvoir ».
______________________
Christian Montmarquette
« LE CINQUIÈME POUVOIR »
« Le peuple » : le grand absent de notre système démocratique :
http://www.vigile.net/Le-cinquieme-pouvoir,27829
.
Il faut sans délai reviser le financement des campagnes électorales et des partis politiques.
D’abord, les campagnes électorales devraient être écourtées. On n’est plus au 18e siècle alors que les nouvelles se transportaient à cheval. De nos jours l’information circule instantanément dans tous les foyers par la radio et la télévision.
De plus, les pancartes électorales devraient être interdites. Quelle pollution visuelle!
Il y a la télévision et la radio qui devraient être requisitionnées pour diffuser l’information fournie par les partis politiques.
L’argent ne devrait pas acheter les votes. Les contributions des particuliers devraient être limitées à 100 $ et sans déduction d’impôt. De lourdes amendes devraient être imposées aux fautifs.
Une fois de plus en accord avec Josée Legault et Monsieur Bellefeuille.
«Les Québécois sont définitivement plus « en colère » qu’ils ne sont désabusés ».
On l’entend et le voit partout.
Et à mon sens, MÊME L’HUMOUR ET LE CYNISME sont souvent des manières acceptables et détournées de pouvoir exprimer sa colère sans faire trop de dégâts.
En conséquence, nous aurions décidément grand besoin d’un «cinquième pouvoir ».
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Christian Montmarquette
« LE CINQUIÈME POUVOIR »
« Le peuple » : le grand absent de notre système démocratique :
http://www.vigile.net/Le-cinquieme-pouvoir,27829
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@ test
Si les Québécois étaient aussi prompts à manifester massivement leur colère vis-à-vis le gouvernement Charest qu’ils le sont à célébrer bruyamment la victoire des «Habs», ça nous changerait des petits drapeaux tricolores et des vitrines cassées.
Le hockey et Loto-Québec: les deux mamelles de notre identité collective!
Il faut avoir du front! Bouchard et Dumont qui nous disent maintenant quoi penser et qui nous font la morale! En plus il faut être naif pour croire que Pauline Marois ramenerait le Québec dans le droit chemin. Cette bourgeoise indécrottable, qui possède un manoir évalué à 8 millions, oui 8 millions! , joue la carte du populisme pour accéder au pouvoir, seule chose qui lui manque pour glorifier son égo démesuré. Le Parti Québécois, autrefois porte-étendard des aspirations d’un peuple, est maintenant sous le contrôle d’une petite bourgeoisie de droite, un clone de l’Action Démocratique. Et vlan dans les dents…….