Au-delà du financement des partis politiques
Pour des raisons évidentes, la demande généralisée pour une commission d’enquête sur l’industrie de la construction s’est déplacée sur la question plus globale du financement des partis politiques – tous les partis.
La question devient donc celle-ci: le mode actuel de financement des partis favorise-t-il ou non le copinage dans l’octroi de contrats gouvernementaux, les retours d’ascenseur, la collusion ou même la corruption? Vaste programme, en effet.
C’est maintenant connu, la Loi sur le financement des partis politiques – laquelle permet une contribution annuelle maximale de 3000 $ par des individus seulement – est de plus en plus contournée par l’usage de « prête-noms ».
Le stratagème est simple: un dirigeant de compagnie ou de firme demande à certains de ses employés, membres de sa famille et/ou amis de contribuer à un parti en leur nom personnel, mais le filou les rembourse en dessous de la table. Ce qui est illégal. L’objectif: faciliter l’obtention d’un contrat gouvernemental, d’une subvention, d’un permis; « remercier » le parti au pouvoir de l’avoir obtenu; ou les deux…
En 2006, le rapport Moisan rapportait que ce système avait été utilisé par la firme Groupaction pour contribuer autour des 95 000 $ au PQ (somme que ce dernier a remboursée depuis). Un certain Benoît Labonté alléguait même en pleine campagne électorale à Montréal que le recours aux « prête-noms » serait monnaie courante, tant au niveau municipal que provincial.
Bref, problème il y a. Dont celui-ci: pourquoi et comment le PLQ engrange-t-il au moins 8 millions de dollars par an depuis 2003 (deux fois plus que lorsqu’il était dans l’opposition), soit l’équivalent des dépenses permises pour un parti pour deux campagnes électorales complètes par année?
Et solutions il existe si l’on prend en compte que le système « parfait » n’est pas de ce monde et que ce qui importe surtout est de créer le maximum d’obstacles aux tentatives de corruption. Surtout que nous vivons, ici comme ailleurs, à une époque, disons, plus « laxiste » au plan de l’éthique. Et où l’attrait de l’argent facile est omniprésent.
Une solution, parmi d’autres, serait donc de passer à un financement couvert en majeure partie par l’État, mais tout en laissant une part aux contributions populaires – aux vraies!
De nouveaux citoyens « antipolitiques »?
Allons maintenant au-delà de cette question – aussi importante soit-elle à régler.
Derrière toutes ces interrogations sur l' »éthique », se pourrait-il qu’il se cache une question de prime abord fort simple: peut-on encore faire confiance à ceux qui gèrent les fonds publics? Traduction: l’argent des contribuables est-il en partie dilapidé ou détourné par favoritisme, collusion ou corruption, incluant même dans les garderies?
Si, à tort ou à raison, l’opinion publique répond « oui » – et elle le fait -, la confiance en l’institution même du Parlement et du gouvernement risque de fondre à vue d’oil et d’éclabousser la classe politique dans son ensemble. Ce qui n’est pas sans conséquence!
En passant, cette perte de confiance envers les élus n’est pas spécifique au Québec. Loin de là. Et elle gagne du terrain. Bien des gouvernements n’ont d’ailleurs qu’eux-mêmes à blâmer de par leur propre laxisme quand vient le temps de gouverner uniquement pour le bien commun. D’autant plus chez ceux dont l’idéologie les amène à toujours chercher à réduire le rôle de l’État et à « déconstruire » plutôt que de « construire ». Et on ne parle pas que de « béton »…
La dernière crise économique et la multiplication des « gloutons » de toutes sortes ont également renforcé ce syndrome du « tout est pourri ».
Un symptôme majeur de cette érosion de la confiance est la baisse continue des taux de participation aux élections. La question de ceux qui ne votent pas ou ne votent plus est cruelle: pourquoi même voter?
Cette crise de confiance alimente aussi la montée de l’individualisme, d’un certain populisme, voire même celle du religieux. Lorsque de plus en plus de citoyens ne votent plus, ils se « désengagent » de la chose publique. Ils regardent ailleurs et deviennent apolitiques. Ou, pis encore, selon Mark Lilla de l’Université de Chicago, dans une brillante analyse parue dans le New York Review of Books, de plus en plus deviennent même antipolitiques.
Donc, plus individualistes parce que moins confiants envers les élus qui, eux, tendent à provoquer ce même sentiment en gouvernant mal et peu. Par conséquent, plus de citoyens sont moins enclins à s’exprimer entre les élections et à voter pour tenter de « changer » le cours des choses.Ce qui, en bout de piste, aide encore plus les gouvernements de droite à se « désengager » eux-mêmes des citoyens.
Ce cycle infernal mine la capacité même de sociétés pourtant avancées de se « gouverner » de manière équitable et responsable.
D’où l’urgence pour les citoyens de prendre conscience de l’existence de ce cycle. Question de ne plus laisser leur démocratie leur glisser lentement entre les doigts pour cause de manque de participants!
Mais encore faudra-t-il que les prochains prétendants au pouvoir leur fassent la démonstration de la manière dont ils entendent gouverner une fois rendu là… Concrètement et clairement.
J’ai entendu au Club des ex un commentaire du public qui suggérait que toutes les contributions soient faites de façon anonyme, en passant par un filtre qui distribuerait l’argent destiné à un parti en particulier sans qu’aucun nom soit attaché à cette contribution.
Autrement dit, le parti recevrait un gros chèque, un amalgame de dons, sans pouvoir identifier individuellement un envoyeur, un donnateur. C’est-y pas beau, ça?
Cette solution me sourie.
Evidemment, rien n’empêcherait un contributeur anonyme de prétendre avoir contribué beaucoup au parti, sans preuves à l’appuie.
Il n’y a pas de système parfait, mais un bon obstacle fait toujours plaisir.
Je crois que ce serait un pas dans la bonne direction.
Est-ce que quelqu’un peut blâmer les citoyens de regarder ailleurs et d’être franchement cyniques, quand on leur offre le spectacle d’un parti de l’Opposition, le PQ, monter sur son unique cheval de bataille composé d’allégations nons fondées et appelé commission d’enquête parce qu’il n’a pas de programme et pas d’appui populaire, mais qu’il aimerait bien arriver au pouvoir sans avoir à prouver quoi que ce soit.
Franchement, Monsieur Paquet, cessez pour un moment votre partisanerie délirante et admettez pour qu’une enquête publique et indépendante permettrait d’aller au fond des choses et de restaurer la crédibilité de nos institutions.
Et si le gouvernement que vous défendez avec tant d’acharnement n’a rien à cacher, qu’a-t-il a perdre?
Il a tout à perdre ce parti libéral M. Boucher. Voilà pourquoi ses suppôts (sic) se débattent comme des diables dans l’eau bénite…
Tel que stipulé dans la nétiquette, les commentaires qui ne s’adressent qu’à un petit groupe d’internautes ne sont habituellement pas tolérés; pour les débats parallèles et les interpellations plus personnelles entre membres, nous vous rappelons que l’usage des blogues personnels des membres est recommandé. Merci.
http://www.voir.ca/community/netiquette.aspx?section=100
Les démocraties contemporaines voient les majorités cohérentes sur lesquelles elles reposaient s’éroder au profit de petites clientèles qui, agglomérées ensembles, peuvent constituer de «nouvelles majorités» fort préoccupantes…
Le Devoir a sorti un excellent dossier sur les différentes stratégies mises en place par le Parti Conservateur de Stephen Harper pour gagner une majorité au Parlement canadien. Celle-ci est inspirée entre autres des campagnes menées par John Howard, ex-1er ministre australien, et George W. Bush… Leur stratégie de «politique de la division» a servi à mobiliser des minorités agissantes capables de faire la différence face à un électorat plus modéré mais démobilisé…
Aux USA, le mouvement Tea party est en train de faire basculer le Parti républicain dans un discours quasi-raciste, à la limite paranoïaque envers toute intervention du gouvernement fédéral, pourtant garant de l’unité et de l’égalité dans ce pays. La droite religieuse à l’oeuvre depuis l’ère Reagan nous a aussi démontré combien le radicalisme peut réussir à s’infilter dans les sphères du pouvoir de façon à infléchir les politiques gouvernementales, voire le système judiciaire…
Mais attention, ces conservateurs sociaux et ces fous de Dieu existent aussi chez nous et ils investissent le Parti conservateur de M. Harper. Aux USA on exagère sans doute l’importance du Tea party movement comme on amplifie trop souvent le nombre de chrétiens évangélistes… Ces groupes sont minoritaires, mais ils constituent des minorités agissantes capables de faire élire des candidats par leur grande capacité à mobiliser, argent, militants, votes, domination de l’espace public, etc.
Telle est la démocratie contemporaine : il n’y a plus de majorité, que des minorités agissantes qui réussissent à imposer leur agenda à une réelle majorité qui a perdu le sens de la mobilisation…
Pour ma part, je songe à ce que la solution soit l’interdiction pure et simple de tout financement populaire ou privé des partis. Les campagnes électorales seraient alors financées par l’État seul et l’équité entre les partis serait assurée et contrainte par l’État qui réglementerait aussi les médias privés en ce qui concerne le temps d’antenne dévolu à chaque parti…
J’ai déjà écrit que le DGE pourrait recevoir des sommes venant de personnes ou d’organisations et les redistribuer équitablement à tous les partis politiques reconnus.
Pour donner à la caisse électorale d’un parti spécifique, la limite serait très précises et nécessairement la contribution serait rendue publique sous le regard du DGE.
Mais je crois que le plus grand problème est la moralité même des politiques adoptées par les partis politiques. Par exemple, tous les citoyens savent, grâce aux médias, que pour obtenir un poste de ministre sous le gouvernement du PLQ de Charest, un député doit assurer pouvoir faire entrer 100 000 $ dans la caisse électorale du PLQ de Charest.
Donc, un poste de ministre coûte, au sein du gouvernement du PLQ de Charest, 100 000 $.
Alors les petits amis seront donc mis à contribution. C’est comme ça que les ascenseurs se mettent en place.
Même le premier ministre a acheté l’adoption de son projet de loi pour l’Éthique : 75,000 $ ! L’exemple vient de haut.
La saine gouvernance et l’éthique ça commence par les valeurs fondamentales des individus.
«Dans sa peau mourra le crapaud!»
Bonjour
Comme le Ministre des finances Raymond Bachand fût président général du Fonds de solidarité des travailleurs de la FTQ du Québec de 1997 à 2001 et que Tony Accurso s’est enrichi grâce à ses fonds; une enquête publique dans la construction équivaudrait à un suicide politique libéral ou l’équivalent d’une bombe nucléaire en plein centre du Québec. Jean Charest espère que les chauds rayons de l’été fassent fondre la pointe du iceberg qui menace son fragile pouvoir corrompu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Accurso
L’été pourra faire dormir surtout si la canicule est trop fréquente. Quoi qu’il en soit, l’automne au mieux pour J.J.Charest et son gouvernement de magouilleurs arrivera bien assez tôt pour relancer intensément les révélations sur les liens incestueux de sa gouvernance. Tout comme l’aspect trompe l’oeil des opérations de la future commission Bastarache nous sautera en pleine face. Ce ne sera pas la première commission bidon de Charest. La commission Bouchard Taylor sur les accommodements a été opéré par deux adeptes du multiculturalisme ou interculturalisme si vous préférez mais c’est la même chose. Et la commission Johnson sur l’état des infrastructures suite au viaduc effondré a abouti aussi à peu de choses.
Les calculs manipulateurs des Charest, Dupuis et Normandeau reposent sur l’idée a) que le cynisme politique des électeurs ne peut que favoriser que les libéraux qui profitent de chaque accroissement de l’abstention électorale des citoyens. Le PQ ne gagnant aucune élection avec un faible taux de participation. Cela c’est jouer avec le feu parce qu’il arrive que la population se remobilise pour en finir avec un gouvernement qui privatise la santé publique et qui ne représente plus qu’une série de petites cliques.
Et b) que la popularité moyenne de Pauline Marois empêche le PQ d’être pour les Québécois un parti réellement attractif. Madame Marois, elle tient la barre de son parti et permet au PQ de maintenir une force organisationnelle crédible. Marois n’est pas du niveau, il s’en faut d’un leader charismatique, elle n’est pas non plus, il faut le redire du niveau de Boisclair. Il est vrai qu’elle traîne derrière le parti qu’elle dirige toutefois hier, Robert Bourassa n’a jamais captivé les foules, tout comme je crois un certain Daniel Johnson père, pourtant, ils sont devenus premiers ministres.
Les libéraux parient aussi c) sur une division du vote dans une future élection. Encore une fois dans un état de fatigue extrême envers un gouvernement, les citoyens sont capables de se remobiliser et aussi de reconnaître ce que c’est une vote stratégique qui consiste de voter contre le candidat libéral le plus susceptible d’être battu par le candidat de l’opposition le mieux favorisé. Le vote stratégique précisément chez les francophones favorisera le PQ. Ah oui! Un changement de premier ministre libéral ultérieur ne sera pas non plus une garantie pour une éventuelle quatrième élection de suite des libéraux.
Les libéraux avec Charest gagnent du temps toutefois la tactique ne pourra continuer durablement. Les stratèges libéraux ne possèdent pas de clés ou de cartes dans leur jeu relevant de l’hypnose capables de duper les gens longtemps.
Les partis. Financement public des partis par l’État et don individuel d’un maximum strict de 200 dollars. Interdiction des soirées de financement V.I.P qui sont une honte pour la représentation populaire. Soirées que libéraux fédéraux et provinciaux se font un devoir de mettre en évidence.
Beaucoup de gens ne votent plus en raison du cynisme même des politiciens.
On mentionnait dans le devoir de la fin de semaine dernière que le gouvernement Harper utilisait systématiquement une stratégie de la provocation empruntée aux stratèges américains et australiens. Cette stratégie permet justement d’éliminer une bonne partie de la population qui ne voudra plus voter, car la provocation pour la provocation décourage la réflexion politique chez les gens qui aimeraient avoir du contenu et qui n’en trouvent pas. Cette stratégie permet d’aller chercher des votes chez ceux qui ont déjà une tendance conservatrice, c’est de cette manière que les conservateurs accèdent au pouvoir en étant minoritaires, un vote minoritaire créé par le désengagement politique d’une bonne partie de la population.
Pour ce sortir de ce genre de piège, nous devons retourner voter massivement.
Je pense que les libéraux du Québec sont tout aussi cyniques à ne pas ouvrir une enquête publique élargie.
Il semble qu’il y ait des gens qui ne se sentent biens que dans leurs certitudes, comme Claude Boucher. Pourtant, il sait très bien pour quelles raisons il exige, comme le PQ, une Commission d’enquête, sur le gouvernement Charest, car une Commission publique offre un spectacle mettant sur la défensive ceux qui ont géré la chose publique. On sait très bien qu’on finira bien par trouver quelques erreurs, et que le spectacle ne tournera pas à l’avantage du gouvernement. C’est trop facile pour être sérieux…
Il faut constater que les 20% de Québécois francophones de souche ou d’adoption qui continuent d’appuyer les libéraux le font par l’effet d’une partisannerie aveugle ou par crainte réflexe envers le parti souverainiste. Plusieurs commentateurs officiels qui ne sont pas péquistes appuient l’idée d’une commission d’enquête.
Il arrive que le roi soit vraiment nu, vulnérable et J.J.Charest est un homme nu. Sa conscience poreuse, nous lisons à travers.
Une correction sur une phrase incorrecte de mon premier texte sur le plan grammatical: -Encore une fois dans un état de fatigue extrême envers un gouvernement, les citoyens sont capables de se déplacés et aussi de reconnaître ce que c’est une vote stratégique qui consiste de voter contre le candidat libéral le plus susceptible d’être battu par le candidat de l’opposition le mieux favorisé-.
Me suis fait censuré un petit commentaire sur le blogue pop de Radio Canada. Parce que j’aurais cité J.Legault de façon brève ou plutôt parce que, je n’aurais pas été gentil avec J.Chrétien. Mon appréciation du réseau radio canadien restera tiède. Absurde!
Un message imbuvable pour Radio Cadenas.
-Pour poursuivre.. Les libéraux ont montrés en fin d’après midi qu’ils sont tous faits du même ingrédient. À quoi s’attendre d’autre de libéraux fédéraux ou provinciaux qui d’après la commentatrice Josée Legault invitent des associés d’une même firme à acheter dans des soirées de financement, des tables à 10 000$ ou plus pour le parti. (…)
Dernier mot sur l’arrogance et les mensonges de J.J.Charest, son nom sera une tâche dans notre histoire. Objection, dira t-on! J.Chrétien a peut être (autre politicien obscur) droit effectivement à un portrait jaune canari au parlement fédéral ça ne rend pas pour autant monsieur Commandites plus propre.
Et nous le savons.-
Un mauvais gouvernement, à des lieux de la transparence et des plus élémentaires notions d’éthique. Un gouvernement qui a oublié ses premiers commettants, les citoyens du Québec…
Et malgré tout il y en a pour blâmer l’opposition officielle (…)!
« Ouate de phoque! »
Un regard le moindrement objectif sur la situation actuelle de la gouvernance au Québec devrait soulever une indignation qui n’a que faire de la partisanerie… On ne défends pas l’indéfendable. Point final.
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En ce qui a trait au financement des partis j’aime bien l’idée d’un plafond maximal, combinée à une répartition égale des montants pour chacun des partis, le tout étant supervisé par le DGE genre…
« En affamant la bête » l’État lui-même attire les profiteurs qui n’ont aucune idéologie mais qui ont « faim » de profits sans limite. Une Commission d’Enquête premettrait de constater comment fonctionne le système de corruption et de trouver des solutions. Comme John-James a basé toute sa carrière politique sur le « retour d’ascenseur », il refusera jusqu’au bout d’en créer une (Commission d’Enquête) surtout que le cynisme des citoyens lui a démontré que ça le favorise lorsque de moins en moins de gens vont voter.
Le financement de partis politique sera toujours problématique car tous les partis ont besoin d’argent pour survivre. Si demain QS ou l’ADQ prenait le pouvoir les entreprises et les syndicats auraient besoin d’appui du gouvernement en place pour avoir toutes les chances de leurs côtés.
Par contre la » démesure » dans le financement douteux revient souvent et depuis fort longtemps au PLQ. Le parti libéral québécois comme celui du fédéral ont une culture d’entreprise qui favorise l’abus dans le financement justement a cause de la » nature » des petits amis qui gravitent dans leur entourage . Le scandale des commandites avec le gouvernement Chrétien est fort éloquent a ce sujet et on oublie souvent qu’a la base de ce scandale il y’ a avait le financement du parti en plus de la manipulation pour la cause du NON au dernier référendum.
Et évidemment que revoir le financement des partis politique est plus qu’urgent et le parti qui sera le plus touché sera toujours le PLQ.
Monsieur Perrier je suis complètement d’accord avec votre point de vue sur l’échange entre membres sur ce blogue. Je comprends fort bien les raisons qui motive la direction de ce blogue à intervenir de la sorte mais me semble qu’un peu de tolérance quand les échanges sont normaux ne ferait pas de tort.
Pour ceux que ça intéresse dont monsieur Gingras. D’après l’ombudsman, j’aurais pratiqué l’injure.
-Monsieur,
A première vue, en vertu de la nétiquette, votre commentaire contient des attaques personnelles. Je transmets votre plainte au directeur P.C .., afin qu’il puisse en prendre connaissance et vous répondre.
Salutations
Julie Miville-Dechêne.
Je suis hors sujet partiellement dans ce message selon Voir quoique lorsqu’un premier ministre comme Charest manifeste autant de laxisme dans sa conduite du gouvernement des Québécois. Il me semble important de faire connaître la sensibilité presque émouvante de Radio Canada envers un ancien premier ministre du Canada et notre premier ministre du Québec actuel. Sur le sujet. Sur la contribution des enfants de P.Marois envers sa campagne de financement à la chefferie cela ressemble à une faute mais pas à une manifestation de corruption personnelle. De retour d’ascenseur face à l’aide de sa famille, je n’en vois pas d’autant qu’elle n’est pas au pouvoir. Il y a probable, une sorte de faute qu’étire La Presse à son maximum pour les raisons que l’on sait. Ce qui prouve que selon les suffrages obtenus, les partis doivent être financés dans un ordre de 85% par l’État réduisant les contributions personnelles à un maigre 200 dollars personnels.
Un commentaire ici s’ajoute au mien pour indiquer cette optique libérale qui consiste à laisser pourrir le fruit (l’éthique gouvernementale au Québec) en espérant que l’abstention électorale aggravée puisse permette une quatrième réélection libérale provinciale. J.J.Charest dans le chemin de Louis-Alexandre Taschereau? Gouvernement au faible bilan et laxiste. Premier ministre de 1920 à 1936. Récit de sa fin:
(…)Taschereau démissionne après que son frère Antoine ait avoué devant le Comité des comptes qu’il avait déposé sur son compte en banque personnel, les intérêts des fonds appartenant à l’Assemblée législative. L’élection de 1936 portant au pouvoir l’Union Nationale met fin à un règne libéral qui avait duré 40 ans-. Wikipédia. Petit mot sur le règne précis de Taschereau au début du 20 ème siècle. Il aurait tenté de distancer son gouvernement du pouvoir de l’église alors toute puissante toutefois sans un réel acharnement crédible afin de procurer des résultats visibles.
Son oeuvre économique, Wikipédia en dit peu de choses et rappelle Duplessis plus tard.
Régime Taschereau, régime Charest, le partage à presque 100 ans d’intervalle d’une même médiocrité.
La discussion incarnée dans un blogue sans l’usage d’une caméra cam reste difficile. Elle se passe par les idées sans qu’on ne se connaisse personnellement. Mots suite au commentaire de C.P. Le problème, il est vrai d’un forum c’est que nous ne pouvons nous adresser à tous en nommant les participants sans vouloir alimenter le débat non plus indéfiniment. Voir ne souhaite plus d’interventions personnalisées dans ce cadre? Reste le risque de la déshumanisation des échanges que Voir ne devrait pas ignorer quant à sa nétiquette.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Alexandre_Taschereau
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/biographies/169.html
Eh! oui. L’injure, c’est pas beau. Je plaide coupable, moi aussi. Pas sur ce forum\blogue\carnet. Nous sommes entre gens civilisés, respectueux. Par contre, à Rad-Can, parfois la coupe est pleine et je m’oublie, plusieurs fois mon père :-) Mais même parfois, en usant d’euphémismes édulcorés, faut le faire, les censeurs de Rad-Can ont dit : » Non, merci « . Au panier.
J’ai donc, à regrets, négligé Radio-Canada, et, au grand dam de certains, choisi de sévir ici. :-)
Merci Voir.
Politique de la terre brûlée(déf): Au sens figuré, cette expression désigne l’attitude d’une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s’apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_terre_br%C3%BBl%C3%A9e
A TVA, ce soir, Pirre Bruneau a reçu Pauline Marois, sachant très bien que le gros titre de la soirée allait être: Pauline Marois, victime de ses propres attaques.
Jamais, à TVA ou à Radio-Canada, Jean Charest ou ses ministres ne sont reçus avec autant de hargne de la part des interviewers que Pauline Marois ou l’un des ses représentants.
La défense pitoyable de Jean Charest semblable à celle des gamins: C’est lui qui a commencé le premier, fait peine à VOIR.
Dire que c’est ce gars-là qui nous représente dans des dossiers chauds à Ottawa, dans les négociations syndicales de l’heure ou dans toute autre geste administratif même minime, a quelque chose de très inquiétant et d’insensé.
Dire de Jean Chrétien et John James Charest qu’ils sont des politiciens obscurs cela ne se fait pas selon Radio Canada. La censure
-d’euphémismes édulcorés- c’est hallucinant. Cette rectitude radio canadienne oui mais pas seulement. Ce réseau public trouve sa raison d’être à Ottawa, capitale canadienne qui a envahi le territoire de Gatineau depuis 40 ans.
Il faudrait réentendre la chanson Les Bigotes de J.Brel.. Pour se défouler.
Nouvelle révélation d’A.Khadir sur les liens d’affaires et d’amitiés entre un (ami de J.J.Charest et J.J.Charest) ici en prenant le temps de faire un peu d’esprit en passant.
De coïncidences en coïncidences, les libéraux traitent les citoyens de valises en tentant de faire croire que les règles de procédures pour des contrats gouvernementaux sont respectées.
(…) M. Khadir a aussi souligné que lors de la plus récente campagne provinciale, 64 employés du cabinet ont versé au total 170 000 $ en contributions politiques, dont 46 qui ont donné le maximum de 3000 $ autorisé par la loi.
Selon le député, dans le contexte des nombreuses allégations de malversations dans le secteur de la construction, les liens entre M. Charest et M. Couturier donnent l’apparence d’un conflit d’intérêt. (…)
Au sujet du cabinet d’ingénieurs, Cima+.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/27/01-4284417-khadir-attaque-lintegrite-de-charest.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4284384_article_POS1
http://www.paroles2chansons.com/paroles-jacques-brel/paroles-les-bigotes.html
C’est vrai que M. Pierre Bruneau, un homme reconnu si réservé, y a été de façon inutilement agressive avec Mme Marois. Est-ce qu’il va aussi adopter ce ton avec M. Charest ou est-ce que M. Charest va simplement refuser ce genre d’entrevue ?
Le PLQ veut entraîner le PQ et tout ce qu’il peut avec lui dans la fange où il se trouve avec ses cadeaux gouvernementaux aux fournisseurs de fric à sa caisse électorale. Il ne veut pas se noyer seul.
La politique de la terre brûlée, Mario Goyette
Il ne veut pas se noyer seul, Gilles Bousquet
Bon, mettons, Jean Charest met le feu au lac.
Pour moi, cette image vaut mille mots…
http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435×290/201005/27/173946-pauline-marois.jpg
Que penser des contributions à la caisse de Pauline Marois.
C’est bien connu, au Québec, surtout dans l’entourage de Pauline Marois, les ados de 18 ans ou moins, contribuent allègrement $3000 de leur argent de poche pour soutenir les partis politiques de leur choix.
Mme Marois affirme celà, sans rougir.
Est-ce que quelqu’un nous prendrait pas hasard pour des valises.
Et le bon docteur Amir Khadir qui soutient que la crédibilité des donateurs à un parti politique n’est pas acquise s’ils ne font que verser une contribution monétaire sans s’impliquer personnellement dans le parti politique auquel ils ont versé cette contribution.
Vous voyex d’ici la logique de ce bon docteur, et de son parti politique. Si vous contrivbuez à deux partis politiques, il vous faut militer dans les deux partis.
Ils parlait des membres d’une firme de Sherbrooke, qui aurait vu de ses employés contribuer au parti libéral. Il ne parlait pas des neveux et nièces de Mme Marois. C’es le même montant, $300, mais ça ne se destinait pas au même parti.
Vous croyez que quelqu’un nous prend pour des valises.
À La Presse comme à Radio Can ou Radio Cadenas, on montre cette image afin d’imprimer dans l’inconscient, l’image de la lionne matriarcale. De la politique de fourbes et de manipulateurs fédéralistes sans scrupules.
À croire que certains rêvent de voir toujours les femmes au foyer. Le jeu de l’image envers une femme politique n’est pas neutre.
Si je me souviens bien du petit catéchisme, livre de chevet de son éminence Ouelette (le petit » é » est volontaire) il y’avait le péché vignel et le péché mortel. Dans le cas des contributions des fils de madame Marois par rapport à celles que Charest et le PLQ auraient reçu je vous laisse deviner qui ira en enfer.
Au Devoir, jamais on ne publie une photo de Jean Charest positive. On choisit toujours des photos qui le présentent de façon péjorative.
Radio-Canada ne fait que jouer la game. Se plaindre de leurs choix éditoriaux est jouer aux vierges offensées.
Dans ce dossier, l’hypocrisie des Péquistes est incontournable.
Je les blâme de retenir le Québec, en empêchant les Libéraux de s’occuper des dossiers plus importants.
PQ: Hypocrisie pure.
Nous ne pouvons quand même pas payer une chirurgie plastique a John James Charest . Si sa photo ne passe pas bien dans les médias ce n’est pas la faute des citoyens !
Et j’aurais dû rajouter que ma critique n’a rien à voir avec le fait que Pauline Marois est une femme, comme l’ont laissé entendre certains…
Je ne vois ici qu’une autre tentative de diversion, un autre argument faible des adversaires des Fédéralites.
Depuis que Marc Bellemare a dit que Jean Charest ment comme il respire, c’est normal qu’on le montre avec son double menton.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/285624/financement-du-parti-liberal-du-quebec-charest-ment-comme-il-respire-dit-bellemare
Que c’est drôle de lire des partisans à ce point rouge foncé!!
Si ce n’est qu’il est vrai que les souverainistes sont aussi partisans quoique le poids des allégations touchant le gouvernement libéral fait du Québec une république de bananes là est la différence.
Quant au Devoir c’est un journal qui ne prend pas parti à coups de marteau comme La Presse. Alors cette histoire de photos… Gesca prend parti pour les PLC et PLQ tandis que Le Devoir défend les droits de la nation québécoise. Ses journalistes ne sont pas des militants péquistes ou bloquistes ou au (pire) tous des électeurs bloquistes, péquistes. Certainement, certains prennent parti pour Q.S ou au fédéral pour le NPD.
Plus nuancé comme portrait.
D’accord pour affirmer que peu de journalistes du Devoir accordent leurs appuis aux libéraux fédéraux, provinciaux ou aux conservateurs. Vincent Marrissal lui voterait comment péquiste, solidaire? Aucunement, c’est un libéral et on le sait.
Tant qu’à faire dans le demi burlesque. J’ajoute ce message.
Oups! Désolé…
J’aurais dû penser mieux que de mettre un lien vers une photo cheap de Pauline… Les imitateurs ont déjà commencé…
Marc Bellemare a un double menton? Grand bien lui fasse… Relisez-vous, mon vieux.
Arrêtez de jouer aux vierges offensées.
Je disparais… A la prochaine, quand j’aurai du temps à perdre…
J’étais supposé disparaître, mais je suis revenu le temps d’un dernier:
Intérressant commentaire que j’ai lu, mais ce qui me gosse encore, c’est cette pensée qui semble dicter que, dans notre conflit, les médias qui ont moins de portée ont automatiquement le monopole de la vertu et de la droiture de pensée…
Je ne peux pas être d’accord. Plus on se rapproche d’un système médiatique détenu par un seul individu, plus les informations qui y sont diffusées reflètent l’opinion de celui qui les contrôle.
N’importe quel TWIT à notre époque peut avoir un site web…
Quand j’étais enfant dans les années 70, c’était les tracts collés sur les boîtes aux lettres qui appellaient la population à boycotter la Presse et la Gazette et leur soi-disant propagande. Rien n’a changé…
Au moins, vous aurez gagné un point en admettant que le Devoir n’est pas impartial… Merci, nous nous en rappellerons.
Bon, bonsoir tous!!!
« Au Devoir, jamais on ne publie une photo de Jean Charest positive. On choisit toujours des photos qui le présentent de façon péjorative. » – Michel Bertrand
Euh, monsieur Bertrand, vous êtes sérieux?
Curieux, en tant qu’abonné à l’édition « week-end » du Devoir moi-même, j’ai en mémoire une page frontispice datant de mars ou avril dernier et ayant été consacrée à l’actuel premier ministre du Québec. En toute objectivité la photo en une, n’était ni racoleuse, ni péjorative. La photo jouait simplement son rôle: elle représentait le sujet et référait, me semble-t-il, à l’entrevue accordée par monsieur Charest au journaliste Antoine Robitaille.
Désolé, j’ai tenté sans succès de retracer la « une » en question sans y parvenir. Si je fais cette mise au point avec vous, sans lien avec le billet de madame Legault j’en conviens, c’est que j’avoue avoir été surpris par votre affirmation, qui me semble quelque peu gratuite…
Naturellement si votre affirmation s’avérait juste, j’en viendrais à me désabonner… Comme je me suis désabonné il y a quelques années d’un autre quotidien situé sur la rue Saint-Jacques à Montréal: saturé que j’étais de voir leur jupon éditorial transparaitre invariablement dans leur traitement de l’actualité, allant même jusqu’à altérer celle-ci…
L’exemple de la santé me vient à l’esprit.
Bref, le Devoir me semble être, indépendamment de sa plateforme éditoriale, un journal sérieux qui s’intéresse davantage au fond qu’à la forme. Et affirmer qu’il font tout pour ridiculiser ou représenter de manière péjorative l’homme occupant le poste de premier-ministre du Québec me semble sérieux et mériterait de s’appuyer sur autre chose que votre seule affirmation…
Enfin, en ce qui a trait à l’impartialité sachez qu’elle ne loge ni au Devoir, ni au New-York times: cependant, la rigueur et la constance habituellement investies par les deux salles de rédaction dans le traitement des faits — l’actualité — nous préservent, je dirais, d’une hélas galopante partialité…
salutations,
Le devoir nous montre des photos prise à l’assemblée nationale et nous montre la réalité,le vrai visage de JeanCharest.Pour certains libéraux sur ce site,vous avez une jupe aux genoux et votre jupon aux chevilles.C’est pas très beau ni élégant.Tout ce que vous nous démontré c’est que vous n`êtes pas très informés ou que votre partisanerie vous aveuglent.
LE RÔLE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DOIT ÊTRE REVU
Le discours ambiant peut laisser croire que ce sont «les partisans» qui contribuent aux partis politiques.
Rappelons que les contributions faites aux partis politiques sont remboursées à la hauteur de «75%» (!) par le gouvernement et qu’après impôts, ce n’est que 25% de la somme qui aura été véritablement déboursée.
Dans un tel contexte, où, au bout du compte, c’est «l’État» qui est le plus gros contributeur toutes catégories confondues, je crois qu’il faut nous définitivement nous pencher sur la solution de Serge Gingras des «contributions anonymes».
Cela favoriserait même l’amélioration de la démocratie interne des partis politiques, où les opinions des plus gros contributeurs risquent d’être plus soutenues que les autres par les directions nationales.
Une idée ne cesse de m’obséder.
Il nous faut revoir la fonction du «Directeur général des Élections du Québec » (DGEQ).
Je crois que le DGEQ devrait avoir beaucoup plus de pouvoirs, en plus que de relever non du gouvernement, mais des citoyens.
Les partis politiques et les gouvernements sont juges et partis face à leur arbitre le DGE de même qu’aux lois qui les arbitrent.
Cela n’a pas de sens.
C’est un fonctionnement archaïque digne du système monarchique de nomination.
Nous fonctionnons sous le principe de Montesquieu de la Séparation des pouvoirs ; principe politique selon lequel les fonctions nos institutions publiques sont divisées entre trois pouvoirs. Le pouvoir législatif qui fait les lois, le pouvoir exécutif qui les fait appliquer. Et le pouvoir judiciaire qui les interprète et les fait respecter.
Les limites des trois instances politiques…
La politique ayant grandement bougé, (je n’ose dire «évolué»), je crois que nous avons définitivement atteint les limites de ces trois instances, et que nous avons besoin d’une nouvelle instance :
«L’instance démocratique»
Une instance aussi séparée du législatif que ne l’est l’instance judicaire et que pourrait et devrait incarner le DGEQ.
Qu’elles soient proposées par le gouvernement, les citoyens ou le DGEQ lui-même, les lois qui régissent notre démocratie devraient soumises et entérinées par une instance apolitique, tel le DGE et soumises au suffrage universel.
– Les contributions au DGEQ et non aux partis politiques
De même nous devrions songer à la remise directe des contributions aux partis politique au DGEQ qui lui se chargerait lui, de remettre les ces contributions de manière anonymes aux partis politique.
Ça pose le problème des «soupers spaghettis» mais ça les démêle pas mal en même temps…
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Ce matin à Christiane Charrette…
Je vous ai entendue répliquer à Maxime Bernier ce matin à Christiane Charrette ; Bernier qui a tenté de minier votre crédibilité.
Il essayait de couvrir «sa cause» dégelasse de l’élimination des impôts aux entreprises en vous associant une militance passée.
Merci d’avoir remis à sa place ce poltron politique.
Ce n’est pas de vous dont il était question, mais de «lui» et de ses postions de droite autant du point de vue fiscal que de la réduction des services de l’État à la population.
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Christian Montmarquette
Référence :
«Le cinquième pouvoir»
http://www.vigile.net/Le-cinquieme-pouvoir,27829
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En s’accusant mutuellement de toutes sortes de choses, les partis politiques oublient pourquoi certains de leurs membres ont été élus (et sont payés), c’est-à-dire, pour gouverner. Les débats parlementaires diffusés à la télévision nous montrent très clairement comment la politique est devenue une vraie farce ; plusieurs députés devraient se tourner vers une carrière d’humoriste pour voir leur cote de popularité augmenter. Quand ils feront sérieusement leur travail, les gens pourront avoir une raison de les apprécier. En attendant une nouvelle génération de politiciens, le taux de participation aux élections demeurera toujours très faible. Ce qui est aujourd’hui, au moment où on se parle, pleinement justifier.