Le Canada ‘nouveau’ est arrivé!
Oyez! Oyez! Le Canada "nouveau" est arrivé! Une preuve parmi d'autres: la "une" particulièrement patriotique du Globe and Mail de ce 1er juillet dernier, jour de la fête du Canada.
En très, très gros caractères, on y titrait: "THE YEAR CANADA GREW UP". Et on sous-titrait "the gold medal nation at the Olympics has been leading the world by example". (L'année où le pays a atteint sa "maturité" politique et montré l'exemple au monde entier.)
Comme il se doit, on y saluait également la visite d'Élizabeth II, laquelle, par hasard, en ce jour du Canada Day, allait reprendre dans son propre discours ce même thème de la nouvelle "maturité" canadienne et de son "exemplarité" planétaire.
Toujours à la première page du journal, on y trouvait aussi une chronique futuriste imaginant ce que serait le pays en 2057. Sans surprise aucune, l'auteure y prédisait que le Canada serait encore "le meilleur pays du monde". Seul bémol: contrairement aux villes multiethniques, la région de l'Atlantique ne serait plus qu'un "ghetto" de Blancs tandis que le Québec serait devenu la province la "plus pauvre" du pays, sans la moindre influence politique, mais ayant toujours les meilleurs restos…
Bien sûr, il serait tentant de trouver le tout un tantinet exagéré. D'autant plus que le vénérable quotidien torontois y vantait aussi la politique extérieure canadienne même si cette dernière n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. Sans compter qu'il saluait aussi les Olympiques – ce moment de grâce où le Canada a "embrassé le monde" – malgré que le français y fut aussi rare que la neige. Ou encore, qu'il applaudissait à l'initiative d'Ottawa sur la santé maternelle nonobstant les nombreuses critiques contre son refus d'y inclure l'avortement.
Et pourtant. Et pourtant… La forme et le fond patriotiques de cette édition ne font que refléter une réalité.
Cette réalité est que le nationalisme canadien a beaucoup changé au cours des derniers quinze ans. Plus précisément, depuis ce soir du 30 octobre 1995 où le pays est passé à un cheveu de perdre le Québec. Ce même soir où on s'est promis au Canada que cela ne se reproduirait jamais plus.
Bien sûr, le nationalisme canadien existait bien avant le dernier référendum. Toutefois, politologues et historiens canadiens-anglais s'entendaient pour le décrire comme étant essentiellement "non américain", "timide", voire "modeste" et par conséquent, peu porté aux grandes envolées et symboles patriotiques.
Et pourtant. Et pourtant…
Le choc de la quasi-défaite du NON en 1995 allait provoquer l'émergence d'un nationalisme canadien nettement plus affirmé, clairement affiché et auquel s'ajouterait même une certaine forme de patriotisme. À vrai dire, si le rapatriement sans le Québec de la Constitution en 1982, de même que le rejet en 1990 de la clause de "société distincte" de l'accord du lac Meech par une opinion publique majoritaire au Canada anglais en annonçaient déjà la venue, il reste que le traumatisme du résultat extrêmement serré du 30 octobre 1995 en marquerait l'accouchement définitif.
C'est pourquoi ce nationalisme nouveau s'affirme non seulement hors Québec, mais aussi hors de la question même de sa "place" dans la fédération canadienne. Bref, le Canada "nouveau" se définit de moins en moins en fonction de LA question constitutionnelle et de plus en plus suivant SA propre thématique nationale canadienne et multiculturaliste. Et non plus, comme on disait dans ma tendre jeunesse, dans une optique plus "binationale" basée sur le principe des "deux peuples fondateurs".
Il faut d'ailleurs se rappeler à quel point, dans les années suivant le référendum, Ottawa aura encouragé l'expression d'un nouveau patriotisme canadien, dont cet usage généralisé et hautement subventionné du drapeau. Et ce, autant sur les édifices et lieux publics que devant les maisons privées des Canadiens.
Mais cet usage, de nombreux Canadiens l'ont aussi fait fort volontairement, en partie pour dire aux Québécois que ce pays s'afficherait dorénavant nettement plus…
Dans l'après-référendum, on a aussi assisté au retour fulgurant du discours partitionniste. Du genre: "Si vous recommencez, Québec, on vous partitionne le territoire!"
De fait, tout cela faisait partie du fameux "Plan B" d'Ottawa, cette pratique du "tough love" envers le Québec, comme on l'appelait, et dont la pièce de résistance était la fameuse Loi dite sur la clarté. Cette loi de Stéphane Dion et Jean Chrétien prétendait même donner au gouvernement fédéral le pouvoir de juger de la "clarté" d'une prochaine question référendaire au Québec et, le cas échéant, de la "bonne" hauteur de la majorité requise pour que le OUI l'emporte.
La réalité est indéniable. Le nationalisme canadien "nouveau" s'est tissé principalement en réaction au dernier référendum – le tout s'inscrivant dans la même logique que celle de 1982 et 1990. Mais en bien plus déterminé encore.
D'où le fait que ce nationalisme, qui s'affiche et s'affirme haut et fort, se définisse de plus en plus indépendamment de la question dite nationale du Québec.
Donc, en effet, le Canada "nouveau" est arrivé.
Ou, pour citer l'éditorial paru ce même 1er juillet dans le Globe and Mail, lequel louangeait cette nouvelle "maturité" du Canada en citant cet extrait d'une chanson de K'Naan, un rappeur canadien d'origine somalienne: "When I get older I will be stronger. They'll call me freedom just like a wavin' flag."
Un édito qu'on annonçait d'ailleurs à la une sous le titre évocateur et en belles lettres rouges de "The year of living patriotically"…
» Un édito qu’on annonçait d’ailleurs à la une sous le titre évocateur et en belles lettres rouges de « The year of living patriotically »… »
Dieu nous en préserve. Jusqu’à ces dernières dizaines d’années, le Canada était relativement épargné par cette maladie dégénérative. Nous avions le nationalisme mou et on s’en portait bien. Désormais, on menace de prendre exemple sur nos voisins du sud et ce n’est rassurant. Des désaxés, ces gens d’en bas.
Quand la manie du dapeau s’instale, je pense tout de suite à Nuremberg et à sa mer de drapeaux nazis. J’ai eu la même réaction un soir de la St-Jean, dans les années 60, où il y avait un océan de drapeaux québécois. Je déteste cette exibition maladive de fièreté nationale. Peu importe le pays.
La perte du référendum de 1981, le seul qui nous aurait fait progresser dans la fédération, a sonné le glas de notre Nation. Après 1981, le Canada anglais a développé des anticorps et on a vu de quelle façon il s’est battu en 1995. Nous avons devant nous un nouvel adversaire aguérri et qui nous attend au tournant. Désormais, les gants ne sont plus de la partie. Ça va saigner.
On a vu à Toronto une répétition édulcorée de ce que l’on avait vu à Québec en 2001, au Sommet des Amériques. Oui, vous avez le droit de manifester, mais hors de la vue et des oreilles de nos invités. Et si vous avez la témérité de manifester, malgré tout, il vous en cuira. Nous vous donnerons un apperçu des nouvelles valeurs canadiennes. Les Droits de l’homme? Au panier.
A Québec, les Royals Gendarmes prenaient un malin plaisir à viser la tête des manifestants avec des balles en caoutchou, dans le but non avoué de les blesser sérieusement. Faut bien s’amuser.
A Toronto, la présence de la presse internationale a sans doute privé les Royals gendarmes de ce plaisir. Mais je spécule.
Oui, le Canada a de nouvelles valeurs, mais il n’y a pas de quoi pavoiser. Bonjour Oncle Sam. Merci de nous tracer la voie. Nous serons bons élèves. Vous ne serez pas déçu. Qui sait? L’élève sera peut-être meilleur que le maître… :-)
Bonne fête Canada? Humm!
Bof !
Il a beau être « nouveau » il n’en est pas meilleur ou plus intéressant pour autant.
Si cette chronique est le moins du monde réaliste, son auteur donne une fois de plus une excellente raison pour le Québec de se doter de sa totale souveraineté.
Je crois sincèrement que le Québec n’a rien à attendre de son appartenance au Canada hormis sa propre louisianisation. Alors allons-nous attendre que le processus de paupérisation prophétisé par l’auteur soit irréversible ?
Maintenant que même le ROC le dit (nous n’avons aucun avenir dans le Canada) il faudrait enfin ouvrir grands nos yeux et prendre complètement en main notre propre destiné. Sinon nous redeviendrons ce que déjà nous fumes : des porteurs d’eau, de simples porteurs d’eau. Est-ce ce que nous voulons léguer à nos enfants et à nos petits-enfants ?
D’un côté, le ROC tente par tous les moyens d’endormir à tout jamais le nationalisme québécois, et de l’autre, les fédéralistes québécois ne revendiquent absolument rien!
Voici une entrevue de l’ex-ministre Benoit Pelletier, qui dénonce l’absence totale de revendications des fédéralistes québécois, des fédéralistes qui semblent résolus à demeurer dans le statu quo selon M. Pelletier, ce qu’il déplore.
http://www.lactualite.com/politique/benoit-pelletier-brasse-la-cage?page=0,0
Doit-on souligner que Jean Charest, M. Capitaine-Canada, est le fédéraliste en chef et que c’est lui qui ne veut rien savoir d’entreprendre des discussions au sujet de la constitution, ni ne s’inquiète outre mesure de l’anglicisation du Québec?
Jean Charest a fait plus que n’importe quel autre politicien pour réduire les aspirations légitimes des Québécois.
D’un côté le ROC qui ne veut rien savoir, de l’autre des fédéralistes soumis: le Québec a décidément un superbe avenir au sein du Canada…
*soupir*
Si le nationalisme canadien s’exprime haut et fort en langue anglaise et ce sans égard à son histoire française et passe du pluriel au singulier en ce qui concerne l’idée du peuple fondateur, peut-être n’avons-nous que nous à blâmer en tant que nation pour avoir contribué à réunir de telles conditions…
Bien sûr ça n’est pas aussi simple, mais, il me semble urgent de voir le Canada tel qu’il est et non tel que nous aimerions qu’il soit et de regarder les choix qui s’offrent à nous… C’est-à-dire: une nation majoritaire qui nous « aime », mais jamais assez pour nous reconnaître quelque statut particulier, mais qui, forte d’une démographie favorable nous aura à l’usure… Ou, un Québec indépendant maître de son destin, responsable et imputable, avec sa langue nationale et ses valeurs, ni meilleures ni pires, que celles de ses voisins Canadiens ou Américains…
La vie n’offre pas de garantie, l’indépendance d’un pays non plus, cependant, rarement a-t-on vu, d’histoire d’homme, un pays devenu indépendant retourner vers sa dépendance…
Le Canada aux deux peuples fondateurs est mort, grâce à l’intransigeance du Canada anglais envers les francophones depuis l’Acte d’Union, le million de Métis anglicisés de force, le règlement 17 en Ontario, et l’hypocrisie actuelle du bilinguisme de façade.
Le Canada n’est pas UN vrai pays, il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle.
Deux langues, deux mentalités, deux pays.
Vive le Québec francophone et souverain!
Le Canada se définit sans nous, il prend tous les traits d’un petro state, à nous de se définir sans lui.
Cela viendra quand le PQ prendra le pouvoir et enclenchera la deuxième Révolution tranquille: Une Constitution et une politique d’indépendance énergétique entre autre vont accentuer ces différences.
On assistera alors clairement à un processus de division naturel des cellules, en biologie on appel cela la mitose.
Le ROC pense avoir barré la cage à castor à double tours en rendant impraticable le référendum. Ce faisant il nous a rendu un grand service: Ce n’est pas le Referendum qui mène au changement de statut, c’est le le rapport de force favorable entre l’État du Québec et celui canadien.
D’où le changement de paradigme: Finie le Grand soir on va s’affairer a bätir ce rapport de force. Ce que propose le Plan Marois.
Le Plan est le bon. reste à voir si la direction politique du plan aura la détermination de le mener à terme.
La question est d’importance: L’annexion de 1760 mène à l’assimilation (Séguin). Ce phantasme morbide s’est buté à la réalité géopolitique et n’a pu s’accomplir jusqu »à maintenant.
Ce que l’on sent avec la chronique de l’enfermement c’est que le ROC croit que la marginalisation du Québec dans le Canada est telle qu’il peut maintenant ce permettre d’afficher son mépris sans retenu. Pour eux la game et gagné.
C’est ce que croyaient les Britts en avec le Traté de Paris de 1763, mais ils on du l’avaler et revenir avec l’Acte de Québec de 1774: La reconnaissance de l’État nation du Québec. Quoique qu’annexer et réduit dans ses capacité d’agir, il a quand même les assises pour assurer la souveraineté de notre peuple.
Vive le Québec francophone et souverain!
Très bien mais ce n’est pas encore une réalité. Ça prendrait une solide majorité de OUI à une question claire qui demanderait un changement constitutionnel pour donner un mandat à notre gouvernement provincial de négocier la chose avec le ROC.
Faudrait bien trouver une solution entre la simple séparation du Québec et le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel. Une entente qui pourrait être acceptable au Canada et au Québec.
» Ça prendrait une solide majorité de OUI à une question claire qui demanderait un changement constitutionnel pour donner un mandat à notre gouvernement provincial de négocier la chose avec le ROC. » (Gilles Bousquet)
N’est-ce pas ce que réclamait le PQ en 1981? :-)
Serait-il permis de croire que le Québec de 2010 est désormais capable de comprendre ce scénario?
Je me permets de sourire. Cela fait, nous n’avons rien à perdre à réclamer un référendum pour obtenir des meilleurs conditions de vie à l’intérieur d’une nouvelle constitution. Réclamons et nous verrons bien. Maintenant, quid? si le ROC nous envoie paître? Quel est le plan B?
Avant d’avoir peur que le Canada nous envoie paître, faudrait savoir ce que nous voulons majoritairement et le confirmer par référendum.
Nous ne pouvons pas prendre comme exemple le passé puisque notre gouvernement provincial n’a jamais reçu de mandat clair des Québécois pour négocier un remplacement de notre constitution actuelle par autre chose, en plus du fait que la Cour suprême du Canada a maintenant statué que le ROC est tenu de négocier les exigences claires des Québécois…genre.
Le Plan B est de nous insulter du refus du ROC et de négocier notre entrée comme État américain avec des assurances pour la langue française au Québec et le Plan C est de se dire : O.k. nous nous rendons, nous ne sommes pas si mal traités, après tout et arriver ce que pourra. Let it be, let it be, let it be et le plan D, Ceux qui ne veulent pas risquer l’anglicisation pour leur descendance retournent en France et demandent d’en devenir citoyens. Allons enfants de la Patrie ! Avec le drapeau bleu, blanc, rouge
Le plan Z: L’UNION volontaire de tous les indépendantistes du Québec qui publiera un Quotidien, papier ou électronique, démontrant aux naufragés l’origine machiavélique de leur pauvreté, de leur indigence mentale les faisant accepter la walmartisation de leurs entreprises jadis florissantes, de leur langue ridiculisée: CANADA at work!
Sommes-nous déjà trop décérébrés collectivement pour réagir? Les grenouilles ont-elles assez macéré dans la marmite pour se laisser finalement bouillir? Un peuple se sera laissé mourir de faim, humilié et bastonné sans combattre? Ce serait sans précédent! La gloire des deux complices de Paul: Charest et Sarkozy. S’écrouleront-il à temps pour que la France prenne sa seconde chance de développement en Amérique?
la place de let it be, let it be, let it be pour lâcher prise un peu, M. GILBERT BÉCAUD chante, pour détendre un peu, même quand il fait chaud :Tiré de sa chanson Un Peu D’amour Ou D’amitié
t’as un problème insurmontable?
tiens, pose-le là, sur la table
Laisse passer, laisse passer
et le temps et le temps et le temps et le temps et le temps
te le règlera
okay, okay ….bien
Voici l’adresse Internet pour écouter librement ses plus belles chansons :
http://fr.getalyric.com/mp3/paroles/artistes/gilbert_b_caud-18491/
Le Plan B c’est l’assimilation.
Géopolitique 101
Deux constats incontournables:
UN: Le changement de statut ne résulte que d’un rapport de force favorable (entre deux États). La souveraineté se réalise de facto avant d’être formalisée de jure par Référendum.
DEUX: L’État est le déterminant de la politique. Pour arriver à un rapport de force favorable, il faut augmenté la potentialité de l’État du Québec, en souhaitant que le pouvoir central soit affaiblie (par les provinces pétrolières) entre temps (scénario fort probable).
À partir de ces deux constats on comprend mieux le Plan Marois qui est un changement de paradigme qui va ouvrir plusieurs fronts sans grands risques (ce que le peuple souhaite).
Les demandes de transfert de pouvoirs connaitront une fin de non- recevoir, ils serviront à faire la pédagogie de la souveraineté (souvenez vous de l’échec du Lac Meech).
La consolidation de l’État à partir.entre autre de la nouvelle Constitution du Québec (on se défini) aura un effet structurant et portant et créera une dynamique difficilement parable par Ottawa.
Souvenons nous de la Révolution tranquille: Des politiciens fédéralistes consolident l’État du Québec. La dynamique qui s’en ait suivi a transformer la plupart de ces acteurs politiques, de fédéraliste à souverainistes; et, l’identité d’un peuple de canadien français à Québécois (adhésion à l’État plutot qu’à l’ethnie). Géopolitique: L’État agit avec envergure.
L’identité nationale sera aussi consolidé par une série de mesures prévues au plan.
L’ensemble de ces propositions seront appuyé par une majorité » clair », ceux qui défendront le statut quo seront minoritaires, une potition inhabituelle pour eux. Qui sont ils: Le PLC d’Ignatieff, le PCC de Harper, et le PLQ de peu importe qui, sous enquête par le Parlement. Tous ces partis sont discrédité au Québec.
Le contexte nous sert bien mais pour le moment il y a un prix à payer: Avoir le pire gouvernement de notre histoire au pouvoir. Celui qui a traverser la ligne rouge de la corruption à la trahison de nos intérêts nationaux.
Laissons la fixation sur le referendum au fédéraux, leur plan de campagne est fait en conséquence, nous on aura à multiplier les fronts, partout ou les rapports de forces sont favorables. C’est ce cumul qui mène au changement de statut. Et non le comptages de bout papiers.
Lisons un peu Joseph Facal. Dans quelquechose comme un grand peuple. Ce ne sont pas les anglophones qui demandent » What does Québec Want? » c’est l’ancien ministre péquiste, lui-même. Il écrit dans son dernier livre: « Que veulent d’abord et avant tout les Québécois, en ce début du XXIe siècle?
Et il répond: « ils voudraient idéalement améliorer ou, tout au moins, maintenir leur niveau de vie » et « la préservation d’une gestion collective (mais viable) du risque.
C’est quoi ça : « la préservation d’une gestion collective (mais viable) du risque » ?
Cela veut dire la fin de la fixation sur le Grand soir ou le peuple est censé jouer son existence dans un jeux ou pile le Québec perd et face le fédéral gagne.
J’aime bien l’humour de la réponse mais sérieusement, ça veut dire quoi : «l a préservation d’une gestion collective (mais viable) du risque » ?
Est-ce que ça pourrait s’appliquer dans la vie de tous les jours, dans les chambres à coucher et au Centre d’achats itou ?
Gilles Bousquet n’a qu’à lire le livre de Joseph Facal. (Publicité gratuite)
N.B. Joseph Facal est un ancien ministre dans les gouvernements du PQ, et signataire du Manifeste pour un Québec licide.
La gestion collective (mais viable) du risque, serait l’ensemble des décisions nécessaires au maintient des programmes sociaux et autres avantages consentis aux citoyens, sans risque de déficit excessif tout en tentant de dinimuer la dette collective.
Bonjour,
La ligne est très mince, intelligente dans sa subtilité, avec l’aura qui plane du plus grand homme politique canadien et québécois d’origine et je nomme sans hésiter Monsieur Pierre Elliot Trudeau qui a façonné et orienté la politique canadienne. L’envergure intellectuelle de cet homme visionnaire et de son équipe de choc éclabousse encore tous ceux qui comme le font si bien les nationalistes québécois, tentent en vain de le discréditer en ayant aucuns arguments solides et valables pour ce faire. Tous les pseudos penseurs nationalistes du Québec ont vraiment l’air de gamins en essayant de se mesurer à l’aulne de ce pragmatisme, cette intelligence vive, cette logique implacable qu’incarnait avec tout le panache voulu Monsieur Pierre Elliot Trudeau qui malgré lui, les tournait tous au ridicule avec leurs arguments de nationalistes québécois, arguments souvent fallacieux et comme on dit si bien dans le jargon québécois soit avec des < arguments de broche à foin >.
En effet, comment sérieusement parler de nationalisme et de patriotisme canadien quand cet immense pays ouvert sur trois océans avec les bras ouverts < D'un Océan à l'autre >. Ce pays dans son immensité et son ouverture clame à qui veut bien l’entendre qu’il veut accueillir tous ceux qui veulent bien y venir et de les accepter intégralement tels qu’ils sont avec leurs différences,avec leurs particularités intrinsèques qui les ont fait évoluer dans leurs cheminements respectifs sur différents plans.
En outre, le nationalisme intégral qui a mauvaise presse partout sur la planète ne se veut pas ouvert mais restrictif en demandant aux nouveaux arrivants de s’assimiler et de s’intégrer à la société d’accueil comme plusieurs le font si bien < icitte >. Car si tu n’est pas content, en bon nationaliste québécois, tu n’as qu’à retourner d’où tu viens, cela dit dans la langue de Bergeron.
Par ailleurs, le Canada sous la férule de Monsieur Pierre Elliot Trudeau et aussi de Monsieur Lester B. Pearson avant lui ont pavé la voie à ce Canada dont le multiculturalisme choque seulement le nationaliste québécois qui voit toujours la paille dans l’oeil du voisin mais qui se refuse de voir la poutre qu’il a dans le sien. Monsieur Pierre Elliot Trudeau, cet intellectuel de haut niveau, pava la voie et osa mettre les balises requises pour orienter la vision canadienne sur le multiculturalisme en sachant fort bien en visionnaire qu’il était que l’atomisation du Nouveau Monde pointait à l’horizon et que le Canada, pour survivre, se devait de s’inventer un concept, un particularisme qui le distingue par son accueil de tous les autres pays du monde avec leurs nationalismes étroits et étriqués.
Finalement, comment peut-on s’ériger en faux contre la vertu ? Ainsi, nous pouvons mieux comprendre la vision canadienne qui se veut ouverte à tous en venant partager avec nous, Canadiens, leurs différences et même leurs religions. Et entre vous et moi, avec l’honnêteté et surtout l’objectivité et l’ouverture d’esprit pour ce faire, dites moi sincèrement ce qui est le plus accueillant ? La devise canadienne avec les bras ouverts < D'un Océan à l'Autre > en guise d’accueil ou bien la devise québécoise du < Je me Souviens > qui semble dire les yeux tournés dans le cruel passé avec un doigt accusateur : < Je m'en souviens là >. Merci, Erwan Basque.
Force est d’en prendre note et de jouer notre propre partie. Que Mme Marois, au pouvoir, réclame le minimum essentiel, avec l’accord majoritaire des Québécois, ce qui sera sûrement refusé, les Canadians comptant encore ne fois que nous allons nous aplatir. Mais Pauline Marois n’est pas Robert Bourassa, ça les Canadians ne le savent pas…
Seule l’indépendance du Québec et notre représentation dans tous les pays du monde comme pays francophone pourra libérer le Québec des colonisateurs royalistes totalitaires canadians .
Vive le Québec libre et ça presse
À la place de M. Basque, avec son admiration pour les grandeurs et l’ouverture canadienne sur 3 océans, je serais en faveur de la fusion du Canada avec les États-Unis pour encore agrandir le pays et avoir une ouverture sur le golfe du Mexique et les palmiers et les plages sauf pour la mariée noire qui va bien finir par finir un jour.
On ne voit jamais assez grand aux dires de M. Basque, semeur de zizanie en chef chez les souverainistes francophones du Québec. Faut donc passer de la parole aux actes et fonder un parti annexionniste Canada-États-Unis. Nous pourrions fournir la reine en prime « cadeau de mariage » ou dote, si nous aimons mieux.
Merci à M. Paquette, un fédéraliste qui prend la parole d’un souverainiste, M. Facal, comme parole d’Évangile en le citant et en expliquant ici la chose suivante : «La gestion collective (mais viable) du risque, serait l’ensemble des décisions nécessaires au maintient des programmes sociaux et autres avantages consentis aux citoyens, sans risque de déficit excessif tout en tentant de dinimuer la dette collective.»
Cette explication financière et scientifique de langue de bois me transporte tellement de joie ça mes orteils me retroussent dans mes souliers. Comble de la joie s’il en est un.
M. Bousquet est fort en cacophonie. Il pose une question. Et, puisqu’il ne comprend pas la réponse, il s’en amuse.
Puisqu’il n’aura pas l’occasion ou qu’il ne voudra pas lire le bouquin de Joseph Facal, je poursuis un peu la lecture de cet ouvrage, et s’il ne comprend toujours pas, j’abandonne…
En deux mots, on constate à la lecture de son récent ouvrage, que M. Facal, ancien ministre des gouvernements du PQ ne met plus l’indépendance comme la solution à tous les problèmes ni même comme une priorité pour l’avenir du Québec et des Québécois. (M. Bousquet retenez ceci)
M. Facal avance que le Québec a besoin de « redressements collectif ». Je reproduis ici un paragraphe, (p.290) qui, à mon avis, résume bien sa pensée et son option pour l’avenir:
« J’ose tout de même penser que nous voudrons offrir autre chose que des exuses à ceux qui nous suivront. Il faudra donc nous décider à poser résolument la culture de la majorité francophone comme culture de référence, à protéger les valeurs et les traditions qui le méritent, à nous soucier de productivité économique, à refonder nos mécanismes intitutionnels de solidarité, à cesser d’hypothéquer notre avenir financier, à faire ce qu’il faut pour atténuer le bouleversement démographique dans le quel nous sonnes engagés et , bien sûr, à regarder lucidement notre rapide perte d’influenc politique au Canada et en tirer des conclusions. »
La question est ainsi posée. Si les Québécois décident de participer pleinement à l’économie, à la culture et à l’avenir qui se dessine dans un Canada uni, avec la langue et la culture et avec tous les moyens et toutes les qualités dont ils disposent, on verra peut-être ce que sera le Canada « nouveau ». Autrement, on en discutera encore une génération ou deux, et comme le craint Joseph Facal, il ne restera plus qu’à offrir des excuses à ceux qui nous suivront.
« Le Canada aux deux peuples fondateurs est mort »
Il n’a jamais existé en-dehors du Québec. Ce n’est qu’ici qu’on compare le Canada à un « mariage » entre deux peuples. Cela n’a jamais fait parti de l’imaginaire « canadian ». D’où les réactions viscérales hors Québec chaque fois que l’on a tenté de souligner que le Québec n’était peut-être pas totalement comme les autres provinces.
« Faudrait bien trouver une solution entre la simple séparation du Québec et le fédéralisme centralisateur et anglicisant actuel. Une entente qui pourrait être acceptable au Canada et au Québec. »
On peut rêver, mais à moins d’être acculé (et encore cela risquerait plutôt de susciter des réactions violentes et irréfléchies), le Canada n’acceptera jamais de se définir en faisant une place au Québec (un peuple conquis et minoritaire de surcroît) en tant qu’égal. Rien ne coûte cependant d’essayer.
QS propose une Assemblée Constituante qui permettrait aux Québécois de se définir (laïcité et droits individuels, abolition de la monarchie, type de régime politique, protection de la langue, etc.). Faisons l’exercice, écrivons-nous collectivement une constitution québécoise. Si après cela le Canada l’accepte, tant mieux, la souveraineté ne sera plus nécessaire. S’il la refuse et nous envoie promener, la question sera réglée dans l’autre sens: le Québec pourra librement renégocier son adhésion à l’ALENA, l’OTAN, etc.
De toute façon, de quoi nous plaignons-nous ? Grâce à Harper, le Québec a été reconnu (par une motion pas par dans la constitution, il ne faut pas rêver) comme nation « dans le Canada ». Ainsi, tremblez souverainistes, si le Québec quitte le Canada, il ne sera plus une nation !
En passant Facal n’est pas vraiment la référence que je prendrais comme modèle. Un « lucide » néo-libéral qui souhaite voir la classe moyenne payer pour les baisses d’impôts aux grosses entreprises et aux riches et préconise le démantèlement de l’État au profit des milieux financiers ne propose pas des moyens très forts pour que le peuple québécois puisse se prendre en mains.
La dernière intervention de l’ineffable M. Paquet m’a rappelé le Livre I de La République de Platon.
Le livre de M. Facal figure dans ma liste de lectures d’été, mais à lire le blogue de l’auteur et la recension de son livre, on arrive à des conclusions diamétralement opposées à celles qu’en fait notre trudeauiste de service.
Que dit M. Facal au juste? Louis Cornellier nous résume la thèse de « Quelque chose comme un grand peuple » comme suit:
http://www.ledevoir.com/culture/livres/282108/essais-quebecois-un-redressement-national-a-la-facal
On est loin de l’acceptation passive d’un statut quo canadien où les québécois prendraient leur trou!
Toujours enclin à fendre les cheveux en quatre, notre commentateur nous répondra qu’on ne peut pas se fier à Cornellier, bien connu pour ses opinions « séparatisses ». Consultons maintrenant une autre source: Facal lui même.
Le 23 février dernier, il écrivait dans son blogue (et dans Le Journal de Montréal et de Québec):
http://www.josephfacal.org/la-puissance-dune-idee/
Le lecteur notera que les propos de Facal s’écartent de l’analyse tronquée du commentateur qui écrivait plus haut : «Si les Québécois décident de participer pleinement à l’économie, à la culture et à l’avenir qui se dessine dans un Canada uni ».
Encore une fois, M. Paquet fait une mauvaise lecture de la situation. Tout le monde peut se tromper. Ce qui est plus grave par contre, c’est qu’il tente d’intoxiquer le lecteur en usant de fausse représentation. Vous rugissez comme un lion, mais vous devriez rougir, tel Thrasymaque lorsque confronté par Socrate.
Fait que, M. Facal se serait trompé, selon M. Paquet, jusqu’en 2003 en préconisant la souveraineté du Québec comme député du PQ.
Il y a déjà le ministre Bachand qui a changé d’idée sur la souveraineté en virant full-fdéraliste Libéral, plus M. Lafond, qui ne veut pas l’admettre, plus M. Facal, qui ne sait plus à quels saints se vouer et, tous ceux que l’on ne connaît pas qui, après avoir réfléchi, changent leur orientation constitutionnelle du Noir au Blanc ou l’inverse.
Est-ce qu’il y a autant de fédéralistes qui changent d’idée pour devenir souverainistes, il semble que M. Richard Martineau, le chroniqueur en soit un « une vocation tardive comme les autres » mais il semble y en avoir peu.
M Facal a tout simplement changé de paradigme en matière d’accès à la souveraineté. Il fait de l’État le déterminant de la politique (Voir mon commentaire plus haut). Et ramène le projet dans le champs du réel.
…..
Revenons à Trudeau. Sa proposition politique fut de nier la réalité de l’État nation du Québec, noyée dans le multiculturalisme. Ouvert à tous mais niant la réalité géopolitique de l’État nation du Québec. Bref une ouverture fondé sur le négationnisme. Qui a parler « d’aberration géopolitique » ?
Il fut un temps ou le pouvoir coloniale avait un meilleur sens de la géopolitique. Lord Carleton a compris que la reconnaissance de l’État nation du Québec (Acte de Québec de 1774) était indispensable pour empêcher notre peuple de joindre la Révolution américaine: Le sort de la présence britannique en amérique s’y jouait a t il écris en 1768.
Son appréciation correcte des rapports de forces a permit au Canada d’exister, si non nous srions tous américains. Et à l’État du Québec de prendre forme quoique annexé avec en perspective l’assimilation.
Il semble que la game n’est pas terminé.
M. Boucher en citant M. Facal, donne un peu raison à M.Paquet : «il faut déployer, face à Ottawa, une énergie maximale dans l’occupation des champs de compétences partagées et la revendication de nouvelles responsabilités »
Ça semble du fédéralisme décentralisateur seulement comme semble le suggérer Mme Marois mais elle, elle va plus loin en disant que ce n’est qu’une étape vers la souveraineté du Québec « faire du Québec, un pays », ce qui ne semble plus être la destinée finale de M. Facal…à moins de trouver une autre de ses récentes déclarations qui le confirmerait.
M. Bousquet, je vous avais écrit une belle réponse, mais le logiciel de blogue l’a bouffée :( Alors, cent fois sur le métier…
Je ne crois pas qu’il soit exact de mettre les propositions de M. Facal et celles contenues dans la proposition principale présentée par Mme Marois le mois dernier.
Dans les deux cas, la remobilisation de l’opinion publique passe par le rapatriement de compétences supplémentaires à Québec. Vous savez comme moi que ces demandes de Québec seront reçues par des fins de non-recevoir systématiques d’Ottawa. En relisant le texte cité plus haut, on comprend que M. Facal, qui a été ministre des affaires intergouvernementales canadiennes dans les gouvernements Bouchard et Landry, s’en doute bien aussi.
Et le dernier paragraphe du texte cité confirme que l’idée qu’il ne croit certainement pas à la thèse de M. Paquet, qui prône une participation pleine «à l’avenir qui se dessine dans un Canada uni»!. Qu’on me permette de citer Facal une autre fois:
« Je suis également sûr d’une autre chose. S’il devenait un jour évident que notre seul destin est un destin acadien, s’installera alors le sentiment accablant et désespérant d’une immense défaite collective. La survivance redeviendrait notre seul horizon. Je ne veux pas voir ce jour.»
M. Boucher, cette dernière citation de M. Facal est à la chance espérée qu’il dit avoir de voir le Canada faire l’affaire sauf si le Québec est sur le point de virer en destin acadien.
Mme Marois parle du pays du Québec à venir, ce qui ne semble plus le cas de M. Facal qui espère encore au Canada, selon les dernières citations que je lis ici.
Tant mieux si je me trompe.
Est-ce qu’il est même encore mebre d’un parti souverainiste. M. Facal semble pencehr plus vers les idées de M. Bouchard que celles de Mme Marois sur le futur du Québec dans la fédération actuelle, plus ou moins remaniée.
Je continue à ne pas comprendre la fixation que certains semblent faire ici sur Facal. Qu’il soit devenu fédéraliste, « autonomiste » ou resté un souverainiste mou m’indiffère au plus haut point.
Je n’ai jamais considéré ses opinions comme mirobolantes (trop néo-libérales à mon goût) et de toute façon, on ne parle pas ici d’un des « maîtres à penser » du mouvement national québécois, simplement d’un ancien ministre et d’un prof de management (c’est vrai aussi un chroniqueur du Journal de Montréal et du journal Les affaires). Qu’il ait été conseiller de Boisclair ou payé avec nos taxes pour faire la propagande de la notion de « l’utilisateur-payeur » n’en fait pas un pilier de la « pensée nationaliste ».
Ma pensée politique (ainsi que sociale et économique) a des bases autrement plus solides et puisent à des sources un peu plus originales que ce monsieur.
D’accord avec M. Lagassé, M. Facal n’a pas la vérité infuse. Il semble plus versé sur l’économique que le politique. Pas de problème avec ça à condition de ne pas en faire un plat.
Bonsoir,
Ah ! que le temps a passé ! Depuis 30 ans que le Canada < nouveau > se construit dans ses politiques intérieures et extérieures en faisant abstraction d’un passage à vide et plutôt malhabile des gouvernements conservateurs sous la tutelle de Messieurs Brian Mulroney et ensuite de Steven Harper. Le Canada comme disait si bien Monsieur Jean Chrétien en s’adressant dans la langue de Bergeron aux nationalistes québécois pour mieux se faire comprendre dans le populisme qu’il savait fort bien exploiter en s’adressant à eux est le < plusse meilleur pays au monde >, s’exprimant dans le joual de la nation québécoise, comme le p’tit gars de Shawinigan, soit un des leurs.
Le Canada nouveau, par la finesse et l’intelligence, se construit avec l’appui manifeste de tous les Canadiens dans le multiculturalisme et l’ouverture sur les Autres. Et pendant que le Canada se construit inlassablement jours après jours depuis 30 ans, le Québec se déconstruit avec ses guerres intestines entre ceux qui ont le regard tourné sur le passé et les autres qui regardent vers l’avenir canadien avec le Québec à l’intérieur du Canada. Mais peu importe pour les les nationalistes québécois, quitte à devenir la Louisiane du Nord ou bien une grosse Acadie tranquille qui carbure encore sur les grandes misères de son Évangéline, comme les vaches dans le pré qui regardent passer le train pourvu qu’elles broutent car le bonheur est dans le pré.
Soyons réalistes ! Le leader inconditionnel des nationalistes québécois est sans contredit Monsieur Gilles Duceppe qui en collaborant dans l’amélioration du Canada à tous les jours est une police d’assurance pour les nationalistes qui ne s’aperçoivent guère que le Bloc Québécois tire dans le pied du Parti Québécois qui avant Madame Pauline Marois, ne voulait pas que le Canada fonctionne pour arriver à leur but. Madame Pauline Marois a vite compris que le Québec se doit de fonctionner dans la fédération canadienne en jouant sur l’autonomisme de Monsieur Maurice Duplessis et sur celui de Monsieur Mario Dumont.Un peu de saupoudrage ici et là, un discours enflammé de temps en temps pour calmer le pur et le dur en lui faisant miroiter un référendum dans la semaine des 4 Jeudis . Quelle jolie berceuse pour le pur et le dur qui n’en demande pas plus ! Oui, le Canada fonctionne si bien que Monsieur Gilles Duceppe et Madame Pauline Marois seront les éteignoirs de la Cause en améliorant le Canada en obtenant quelques pouvoirs pour le Québec dans un Canada ouvert et plus uni que jamais. Merci à Monsieur Gilles Duceppe et à Madame Pauline Marois pour cette redéfinition du Québec à l’intérieur du cadre canadien pour passer en douceur < tranquille > à la fédération canadienne. Merci, Erwan Basque.
« Coudonc » y-a-tu une limite à l’insulte et au mépris que peut afficher un intervenant sur ce blogue?!?
Mes Ancètres acadiens et mes cousins vivant toujours dans la péninsule, croyez-vous vraiment qu’ils apprécieraient êtres comparés à des ruminants ou apprendre qu’ils « carburent » toujours à la déportation?
La tempérance, le respect, il se trouve où au juste?
« Et pendant que le Canada se construit inlassablement jours après jours depuis 30 ans, le Québec se déconstruit avec ses guerres intestines entre ceux qui ont le regard tourné sur le passé et les autres qui regardent vers l’avenir canadien avec le Québec à l’intérieur du Canada. »
Allo! Ici la Terre! Descendez un peu des images d’Épinal propagandistes. Vous auriez peut-être profit à lire les journaux et écouter les nouvelles du Canada pour voir si vraiment « le Canada se construit inlassablement ».
« peu importe pour les les nationalistes québécois, quitte à devenir la Louisiane du Nord » (je préfère passer sous silence les propos méprisants sur les Acadiens)
Je rappelle que si la Louisiane est devenue un ghetto pour une minorité de Cajuns victimes de mépris et de préjugés de la part de leurs voisins, le processus s’est fait pendant que l’état de la Louisiane se « construisait inlassablement ». Tandis que la Louisiane se développait économiquement, les leviers du pouvoir (politique, économique et même sociaux) étaient entre les mains des « Anglos » qui ont donné implicitement le choix aux Cajuns: devenir de « vrais États-Uniens (donc anglo-saxons) » en abandonnant toute trace de leur culture ou être relégués dans les bayous, sans emploi, sans argent et sans avenir.
Demandez l’opinion de Zachary Richard, il en connaît sûrement plus sur le sujet que n’importe lequel d’entre nous.
Des colonisés , des collabos des angliciseurs et des racistes anti -Nation Québecoise il y en aurar toujours et il nieront toujours notre droit de vivre en français et de travailler en français au Québec pour garder le Québec comme colonie rentable canadian en nous fermant le monde .
Seule solution VOTER POUR L’INDÉPENDANCE
Michel Guay, Claude Boucher, Pierrre Lagassé et quelques autres nous invitent ` »Voter pou l’indépendance… », mais quand?
Je crains, comme Joseph Facal et bien d’autres, que nous n’aurons que des excuses à offir à nos descendants si, comme tout projet, on continue de soutenir qu’il faut voter pour l’indépendance, alors que la majorité des Québécois ne veulent pas en entendre parler et qu’aucun parti politique ne retient cette option dans son programme.
M. Paquet, faudrait juste bien faire la différence entre séparation, souveraineté-association, souveraineté-partenariat, indépendance du Québec, fédéralisme actuel et confédération.
Dire qu’aucun parti politique a dans son programme, l’indépendance, ne me semble pas exact. Le PQ, Québec solidaire et le PI semblent préconise l’idée avec des formules et des moyens et différents.
« Michel Guay, Claude Boucher, Pierrre Lagassé et quelques autres nous invitent ` »Voter pou l’indépendance… », mais quand? »
Je propose plutôt de voter pour la solution de Québec Solidaire: une Assemblée Constituante. Rédigeons-nous collectivement une constitution québécoise à notre goût (abolition de la monarchie, place du français, accueil des immigrants, laïcité et droits individuels, etc.). Après quoi, si le Canada accepte de négocier notre vision des choses, tant mieux pour les fédéralistes: la souveraineté deviendra caduque. Dans le cas contraire, nous entrerons dans le concert des nations souveraines et pourrons renégocier notre adhésion à l’OTAN, l’ALÉNA, etc.
Personnellement, je suis indépendantiste simplement parce que je crois que c’est la seule manière d’être vraiment reconnu comme peuple, avec ce qui s’en suit. D’autres restent fédéralistes en espérant qu’un jour « le fruit sera mûr » et « le terrain fertile » pour négocier le retour du Québec « dans l’honneur et l’enthousiasme ».
D’une manière comme d’une autre, je crois que, quelque soit l’option politique qu’on privilégie, une assemblée constituante reste la meilleure manière de dénouer le problème.
Messieurs,
Dans le meilleur des scénarios, hyper-optimiste, un prochain référendum ne peut avoir lieu avant 8 ou 10 ans. Dans le deuxième nandat d’un PQ qui prendrait le pouvoir en 2013.
Et si le PQ n’est pas particulièrement chanceux, le prochain référendum, dans un scénario quand même réaliste, pourrait bien devoir attendre en 2025. C’est à dire dans le deuxième nandat d’un PQ qui prendrait le pouvoir en 2017.
D’ici là, vous faites quoi?
Et si, comme il faudait ne pas exclure toutes les possibilité, le référendum n’était pas gagnant. Vous faites quoi?
Comme toujours, n’acceptant pas le verdict des québécois, vous diriez, sans doute « À la prochaine fois…
Et on recommence…
M. Lagassé: C’est vous qui prenez l’exemple du mariage entre deux personnes. La situation actuelle c’est que l’autre « Parti » considère son « épouse » comme intrinsèquement lui-même, vous le dites vous-mêmes; plus loin (C’est Harper qui a reconnu la nation québécoise..) en ajoutant en plus (Les Québécois forment une Nation, à l’intérieur du Canada et une fois séparée, ils n’existent plus). On croirait lire la notion d’époux d’avant 1960… Le jour où les Québécois décideront de devenir Indépendants, vous vous ridiculiseriez sur la scène internationale en niant notre existence sur ces bases….
Eh bien… Après une assez longue absence de ma part, me revoici le temps d’un petit commentaire.
J’ai tout lu ce qui précède, le billet comme les nombreux échanges entre les membres. Et le plus pertinent dans tout ce qui a été écrit est – à mon avis – résumé dans le « Bof ! » lancé par notre valeureux camarade Paolo Mitriou.
Nos compatriotes canadiens peuvent bien considérer les choses comme ils l’entendent, cela ne les rend ni meilleurs ni pires. Et nous, du Québec, pouvons bien nous plaindre d’un tas de facteurs contrariants, y compris d’un manque perçu d’autonomie et d’une absence de franche reconnaissance de qui nous sommes, cela ne fait pas pour autant de nous une population, voire même une « nation » sous-développée…
En fait, nous nous portons même plutôt bien. Avec beaucoup de leviers économiques et culturels propres. Et qu’une petite minorité francophone dans un entourage si majoritairement anglophone parvienne de la sorte à tirer si bien son épingle du jeu dans pareille situation, c’est un signe évident que, sans être rose, notre condition est loin d’être noire.
Donc, nos compatriotes canadiens sont contents d’eux-mêmes? Grand bien leur fasse. Et prenons exemple nous aussi, car nous pouvons également être contents de nos succès dans un contexte géo-politique ne nous étant pas vraiment favorable.
Alors, à nouveau, le mot de Paolo… Bof !
M. Perrier, qui a dit que la situation, au Québec, était noire? Il est souhaitable, possible et hautement probable que le Québec, dans le contexte actuel, avec tous ses atouts et ses talents, continuera de bien tirer son épingle du jeu…
Nos voisins anglophones du continent ont un petit dicton qui mérite possiblement que nous, au Québec, le considérions avec attention. Voici:
» Leave well enough alone. »
Ainsi, et même lorsque cela s’avère presque contre toute attente, si les choses vont assez bien merci alors qu’elles pourraient aisément aller beaucoup moins favorablement, pourquoi insister pour se lever dans la barque et risquer de perdre pied, de se retrouver subitement à la merci de son gilet de sauvetage?
Vaut mieux, il me semble, activement participer à déterminer le cap de l’embarcation avec les autres rameurs, et cela même si ces autres rameurs ne nous aiment pas plus qu’il ne faut… Probablement qu’ils ne s’aiment pas plus qu’il ne faut entre eux non plus.
Et puis, ces autres rameurs sont nos alliés, après tout. Alors que plein de barques concurrentes venues d’un peu partout nous faire la course sont là à faire des vagues tout autour.
Un sain réalisme me semble de loin préférable à une naïve utopie.
Enfin, j’ajouterai que nous avons un très gros avantage sur nos compatriotes rameurs: nous baignons depuis longtemps dans deux cultures, sommes généralement bilingues (donc plus facilement aptes à pouvoir communiquer avec les rameurs des barques concurrentes).
Plutôt que de chercher à continuellement vouloir nous jeter à l’eau, dans l’espoir que cela serait préférable à souquer de concert avec nos voisins canadiens, pourquoi ne pas plutôt viser la direction de la barque? D’autant plus que nous sommes possiblement davantage qualifiés que nos compatriotes trop souvent limités à une culture et à une langue.
Cessons de vouloir quitter la barque et affairons-nous au contraire à en prendre le contrôle. C’est beaucoup plus simple de la sorte – et bien plus garant pour nous de lendemains prometteurs.
M. Perrier, welcome back dans ce Québec qui va probablement devenir, de plus en plus bilingue, selon les forces en présence.
D’accord avec une grand partie de votre dernier commentaire parce qu’il devient assez fatigant et forçant de toujours ramer à contre-courant, tout le temps.
La souveraineté du Québec est principalement reliée au fait que nous sommes des francophones dans une mer d’anglophones. Si nous étions anglicisés, il n’y aurait pas de mouvement pour la souveraineté du Québec, c’est bien clair sauf si le Québec possédait plein de pétrole et que qu’il ne voulait pas séparer les profits avec le ROC, ce qui serait une autre histoire économique à la place de « nationale ».
Il est clair que l’anglicisation est galopante sur terre, s’agit de voir les chanteurs français de France et québécois qui préfèrent chanter en anglais, comme indicateurs, pour nous en convaincre.
Vous avez raison d’écrire que nous sommes bien placés « les bilingues » pour bien tirer notre épingle du jeu dans cette affaire si les Québécois continuent d’opter majoritairement pour le fédéralisme pendant que nos jeunes se désintéressent, presque totalement de la constitution…la canadienne.
Faut pas se contenter de la situation actuelle et faire comme Astérix le gaulois, le pays, envahi par les Romains mais résistant au village, continuer à vivre et à prospérer sans trop se laisser marcher sur les pieds comme en 1982 quand le fédéral a ignoré le Québec pour rapatrier et changer la constitution canadienne.
Nous allons finir par trouver une solution, LA solution constitutionnelle mutuellement acceptable…probablement.
Seule un vote massif pour l’indépendance pourra permettre à la nation Québecoise de vivre en français et d’être présent dans tous les pays du monde . Toutes les autres solutions sont des pertes de temps des arnaques de fédéralistes pour colonisés
M. Guay, vous avez peut-être raison mais, dans la vie sur terre, rien n’est totalement blanc ou noir sauf quand on nous les rapporte pour nous pomper mais, si les Québécois ne veulent pas voter assez majoritairement OUI à la souveraineté, vous aller faire quoi ? Est-ce que vous considérez le suicide collectif dans le fleuve St-Laurent, du pont de Québec ? L’empoisonnement communautaire ? Le retour en France ? Le maquis sur l’Île d’Anticosti ? Engueuler et/ou insulter les fédéralistes ? Quoi exactement ?
Pendant que des chiens aboient, la caravane se met en branle et leur passera sous le nez. Que l’on soit d’accord ou non, il est plus que probable que des référendums sectoriels verront le jour et qu’il sera impossible pour la plupart des francophones de s’y opposer. Il leur semblera au contraire que leur accord va de soi. Jusqu’où ira ce processus souverainiste. Qui vivra verra !
M. Audet, le processus, si le PQ arrive au pouvoir, ira aussi loin que les Québécois le voudront et, dès qu’ils sentiront que ça va trop loin, vous pouvez leur faire confiance, ils y en aura assez pour voter NON et arrêter la caravane. Ils l’ont déjà fait en 1980 et 1995.
Mais, il est plus probable que c’est le fédéral qui va tenter de stopper la caravane du Québec avant qu’elle ne s’arrête d’elle-même. Est-ce que les passagers québécois vont accepter de bon cœur de se faire arrêter ainsi au bas de la côte ou s’ils vont se virer de bord et changer de chemin ? Qui vivra verra ! Vous l’avez dit et écrit.
Merci de comprendre ce que j’écris, M. Bousquet.
Nous sommes, ici au Québec, privilégiés de par nos deux cultures et langues. À nous de savoir en tirer le meilleur parti. Prendre le contrôle du pays, le Canada, serait beaucoup plus profitable, facile, et possible pour nous Québécois que de tenter une séparation aux conséquences si incertaines.
Soyons pragmatiques. Allons chercher tout simplement ce qui est avantageusement à notre portée – et oublions toutes ces chicanes futiles avec nos compatriotes canadiens. Le monde est sur nos talons en ce XXIe siècle. Pas de temps à perdre à nous envoyer de part et d’autre des blâmes par la tête…
Alors, plutôt que de scander « Le Québec aux Québécois », optons dorénavant pour « Le Canada aux Québécois ». C’est très faisable – et beaucoup plus intéressant pour nous.
Dans mon message précédent, j’ai écrit : «ils y en aura assez » Il fallait écrire : «il y en aura assez »
S’cusez.
M. Perrier, la véritable séparation ne se fera juste pas parce que, les Québécois ne sont pas plus de 25 % à dire, dans les sondages, qu’ils voteraient OUI à la question claire et directe du genre : Est-ce que vous voulez que le Québec se sépare du Canada OUI ou NON ?
M. Lévesque n’a jamais été séparatiste, il souhaitait la souveraineté du Québec avec une association économique. Les termes et conditions restaient à négocier mais les Québécois ont refusé en 1980, à tort ou à raison, de donner un mandat à M. Lévesque de négocier cette option constitutionnelle. Même chose en 1995 à M. Parizeau.
La peur économique a joué pour certains, d’autres ne voulaient pas cesser d’être des Canadiens et une partie avait peur des représailles du ROC tout en ne voyant pas les avantages à sortir le Québec de la fédération canadienne même si nous y étions et encore, depuis ce temps, de plus en plus minoritaires.
Faudrait tout repenser notre solution constitutionnelle, à la lumière des développements économiques et culturels des dernières années du genre de nos chanteurs francophones qui s’expriment en anglais dans leurs chansons ainsi qu’en France.
Vous avez bien raison de préconiser le bilinguisme individuel des Québécois. Je suggère que ça arrive avec un meilleur enseignement des langues françaises et anglaises dans notre système francophone d’écoles, à partir du primaire en légiférant, en même temps, pour que le français devienne langue de travail au Québec à partir de, disons, 10 employés et plus à la place de 50 employés et plus pour assurer la pérennité du français au Québec, ce qui aiderait la survivance du français dans le ROC aussi. Faudrait alors connaître le français pour travailler au Québec sauf pour les institutions fédérales qui n’y seraient pas tenus mais qui pourraient bien alors, suivre le mouvement.
Ouain,
C’est bien beau toutes ces paroles (en l’air ?). C’est bien émouvant, peuple !…
Mais là, là, il commence à être plus que temps de passer à l’action.
Pis la grosse pâte molle à Chastret qui prétend vouloir passer un autre mandat (un 4ième, mes tinamis) à castrer le Québec.
Ya deux Pierre qui me manquent : Falardeau puis Bourgault
Ya une criss de belle chanson qu’on devrait rééditer au plus sacrant :
Ça dit quelque chose comme ça :
« T’as un gouvernement
Qui te vole à tour de bras
Blâme pas le gouvernement
Mais débarrasse-toi z’en
Couche-toi pas comme un chien
Pi sens-toi pas coupable
Moi je te dis que t’es capable
Ce pays là t’appartient
Entre deux joints
Tu pourrais faire quelque chose
Entre deux joints
Tu pourrais te grouiller cul »…
M. Auger, ça veut dire quoi exactement : «Mais là, là, il commence à être plus que temps de passer à l’action. » ?
J’ai bien aimé les 2 Pierre, que j’ai rencontré et entendu aussi dans leurs discours mais, concrètement, à part de brasser de…l’air, leurs compatriotes, les Québécois francophones ne les ont jamais élus parce qu’ils étaient perçus comme révolutionnaires…too bad mais, c’est la vérité toute crachée. Intéressants comme conférenciers mais seulement pour amuser.
Vous ne ferez pas faire facilement la révolution à des Québécois qui sont relativement prospères, avec ^peu de chômage, qui ont accès à l’éducation, aux soins « avec un léger délai » au chauffage l’hiver, aux ordinateurs, aux autos, qui ont le choix entre le BS et les professions, etc.
Le bilinguisme… Bien sûr M. Bousquet. Mais il y a aussi la culture anglo-saxonne elle-même que de nombreux Québécois francophones comprennent à force de s’y frotter quotidiennement. L’inverse ne se réplique toutefois pas chez nos compatriotes anglophones canadiens – ou si peu.
La culture francophone québécoise, et bien souvent la langue française, tout ça demeure un gros point d’interrogation pour eux. Et cet avantage que nous avons sur les autres Canadiens, il n’en tient qu’à nous de nous en servir. Le Canada est un pays immense, plein de ressources variées et en grosses quantités, de surcroît. Pourquoi voudrions-nous nous contenter du Québec alors que nous pourrions prendre le contrôle politique du Canada entier?
De par notre condition privilégiée de pouvoir facilement nous mouvoir dans deux des langues et cultures majeures à l’échelle mondiale, et cela précisément au moment où les marchés internationaux se rapprochent jusqu’à se fondre en un seul gros mammouth-o-pole commercial, nous tenons – et de loin – la meilleure main. Bien meilleure que celle de nos compatriotes anglophones canadiens limités à une langue et n’étant vraiment familier qu’avec une culture, la leur.
Évidemment, je me doute que certains de ces compatriotes ont compris les atouts déténus par les Québécois, et surtout par les plus instruits et cultivés. Et s’ils ne veulent pas nous voir quitter la fédération, ce n’est pas parce qu’ils nous aiment… Non mais! Faudrait pas charrier, tout de même…
C’est d’ailleurs justement parce qu’ils ne comprennent pas particulièrement bien nos us et coutumes qu’ils ont commis l’épouvantable bourde de venir nous crier WE LOVE YOU à la veille du dernier référendum. Et ce faisant, ils ont probablement indisposé bon nombre de Québécois, les poussant de la sorte à voter OUI. Cette grosse manifestation a été un terrible fiasco qui a bien failli coûter la victoire au camp du NON.
Donc, cessons enfin de tourner en rond comme si nous étions enfermés dans une cage. La cage n’existe pas. Elle existe, la cage, me crie-t-on du fond de la salle! Elle existe! Eh bien, si c’est effectivement le cas, pas de problème puisqu’avec nos incomparables atouts, nous en avons la clé.
Tout cela me rappelle d’ailleurs le comportement de l’éléphant auquel on attache à une patte une petite corde reliée à un piquet dès son plus jeune âge. Encore faible, l’animal se trouve retenu par cette petite corde. Mais plus tard, devenu massif et puissant, la même petite corde suffit encore à le retenir… dans sa tête.
Ne soyons plus ces colonisés dans nos têtes. Ça, c’était à une autre époque. Aujourd’hui, nous pouvons aller de l’avant, redevenir des conquérants comme le furent nos ancêtres alors qu’ils venaient des vieux pays s’établir sur ce territoire que nous occupons à présent. Il est grand temps de nous secouer, de cesser de nous lamenter, de chercher à claquer la porte alors que tout le vaste et riche domaine canadien est plus que jamais à notre portée.
Regardez un peu comme nous sommes dynamiques et remarquablement doués et forts pour peu que nous nous y mettions: le Cirque du Soleil, Bombardier, Jean Coutu, et poursuivez la liste comme bon vous plaira. Les Québécois sont des gagnants. Suffit qu’ils se réveillent, ceux et celles d’entre nous qui ne s’en sont pas encore rendu compte, et qui sont là en tourner en rond autour d’un petit piquet en rouspétant et en marmonant des choses pas très aimables à l’égard de l’oppresseur, ce compatriote anglophone canadien qui les empêche de vraiment goûter pleinement la joie de vivre…
Ce billet traite d’un Canada « nouveau ».
Or, les crétineries du Globe and Mail sont dans la même veine que le petit piquet et l’éléphant devenu gigantesque. Ne soyons pas dupes, même un tout petit peu, de pareille manoeuvre. Et mettons rapidement de l’ordre dans notre demeure. Cette division interne entre souverainistes et fédéralistes québécois ne sert vraiment que les intérêts de nos compatriotes anglophones canadiens hors Québec. Que Gilles Duceppe rentre donc à la maison avec tous ses députés. Rebâtissons un Parti Libéral fédéral fort, avec des personnes dynamiques et visionnaires, et non pas avec des endormis maladroits tels que Michael Ignatieff et sa bande d’incapables.
Ensuite, allons foutre à la porte ce saboteur de notre héritage canadien et de son avenir qu’est Stephen Harper et toute sa clique ultra-conservatrice. Ne perdons plus de temps.
Un véritable Canada « nouveau » est tout à fait possible. Et ce Canada-là pourrait aisément être sous contrôle politique québécois, pourvu que nous unissions enfin nos forces.
Bonjour,
Puisque la devise québécoise demeure < Je me Souviens >, souvenons-nous bien que le Québec actuel dans toutes ses fibres s’est construit tel quel à l’intérieur du cadre Canadien. Ne vous en déplaise, le Québec actuel que les nationalistes québécois vénèrent s’est conçu comme un enfant dans un couple. Quelques fois, par ingratitude où égoïsme, l’enfant renie un de ses deux concepteurs qui l’a mis au monde . Serait-ce que certains veulent car allez savoir pourquoi……. Merci, Erwan Basque.
Je suis assezd’accord avec plusieurs de vos idées M. Perrier sauf pour votre confiance au PLC qui devrait commencer par placer dans son programme de décentraliser le Canada vers SES provinces, limiter son pouvoir de dépenser pour se retirer, avec compensations, des domaines de responsabilités de SES provinces en officialisant le tout dans la constitution de 1982. Constitution, que le Québec, même celui de M. Charest, refuse encore de signer prétextant que le fruit n’est pas mûr.
M. Ignatieff a commis une grave une erreur quand il a contré la décision de M. Coderre de fermer la porte d’Outremont à M. Cauchon. Si M. Coderre, homme populiste, populaire et nationaliste, venait à succéder à M. Ignatieff, le Bloc en prendrait tout un coup dans sa députation et M. Cauchon pourrait bien devenir à M. Coderre ce que M. Paradis est à M. Charest…sur les bancs d’en arrière à rien faire, sauf s’il se faisait battre mais, probablement que M. Coderre ne signerait même pas sa candidature.
En attendant, le PLC de M. Ignatieff est en train de se décomposer, selon les sondages. Le fils Trudeau, Justin, est destiné à quoi ? Faire enrager, comme son père, les nationalistes du Québec, les séparatisssss nationalistes ou à tenter de trouver des solutions mutuellement acceptables ?
Et le nationalistes canadian est du genre impérialistes , militaire, colonialiste , royaliste , un nationaliste anglos orangiste esclavagiste du 19 ième siècle complètement dépassé, tandis que le nationalisme Québecois est un nationalisme normal de libération
Un seul commentaire: considérant que le roc ne se soucie guère du Québec et que les Québécois sont trop craintifs pour se prendre en main, je ne me considère pas plus canadienne que catholique même si j’ai besoin d’un passeport canadien et que j’ai été baptisée. Québécoise? De coeur oui mais encore une fois, ce peuple n’est, en fait, que la moitié d’un peuple. J’espère que mes petits enfants connaitront mieux, sinon un Québec souverain, au moins une vraie confédération. Cette derhière hypothèse est tout a fait impossible puisque le roc n’en a que faire d’ouvrir à nouveau la constitution. Les Canadians deviennent aussi morons que les états-uniens … à moins que le balancier ne finisse par …. bla bla bla
Bonjour
L’armée canadienne a eu un moment de gloire en fin de semaine; à la Citadelle de Québec, 80 nouveaux soldats québécois ont prêté serment à la Reine Élisabeth 2 et à la Couronne britannique.
Unbelievable!
Patrimoine-Canada fait parti du service militaire…
Madame Lafleur, merci et bravo pour votre analyse on ne peut plus juste et précise de la situation.
Vos petits-enfants pourront à tout le moins compter sur une grand-mère allumée…
M. C. Perrier: Le Canada aux Québécois? Mais vous voulez rire. Le ROC ignore tout à fait nos revendications légitimes et il compte sur notre crainte, justement, de devenir entièrement responsable de nous-mêmes, ce qui implique une part d’incertitude, j’en conviens. Mais il n’y a aucune raison que nous soyons incapables de réussir, comme tous les autres peuples qui ont choisi l’Indépendance. Je vous rappelle que nous sommes le seul peuple des 3 Amériques à ne pas avoir encore pris son Indépendance. Certains sont plus opulents, certains sont plus pauvres, mais aucun ne veut redevenir Dépendant…
Eh oui, M. Verreault: « Le Canada aux Québécois »…
Que voulez-vous, je n’aime pas beaucoup que les choses ne soient faites que partiellement. Moi, si la chose était possible, je voudrais la Lune. Pas juste un croissant de Lune.
Mais il y a de ces politiciens au Québec qui préféreraient être de gros poissons dans une petite mare. Une façon de considérer les choses qui ne me rejoint aucunement. Voir « petit » n’a jamais été une approche capable de me séduire.
D’autant plus que les Québécois instruits et cultivés sont généralement (à mon avis) beaucoup mieux qualifiés – de par leur grande familiarité avec les deux langues officielles canadiennes, y compris avec les cultures sous-jacentes respectives à celles-ci – que ne le sont nos compatriotes canadiens anglophones, sauf très rares exceptions, mieux qualifiés donc pour prendre le contrôle politique du Canada.
Depuis longtemps confrontés à des situations exigeant d’eux un instinct de survie hautement développé, et les obligeant ainsi à faire preuve de beaucoup de créativité, les Québécois sont à la fois tenaces et ingénieux. Déjà que le climat représente tout un défi une bonne partie de l’année ici, le fait que nous soyons une toute petite minorité francophone dans un gros bassin anglophone, et que nous soyons toujours là à aller de l’avant, démontre sans le moindre doute possible notre grande et réelle valeur.
Et puis, je suis davantage porté vers ce qui promet d’offrir le moins de résistance… En unissant nos forces, plutôt que ce que nous faisons bêtement en ce moment en étant divisés entre souverainistes et fédéralistes québécois, nous pourrions sans trop de peine aller reprendre le pouvoir à Ottawa. Et, de ce poste de pilotage, implémenter des politiques correspondant mieux à nos aspirations que celles de Stephen Harper et de sa clique ultra-conservatrice.
Parvenir à reprendre le pouvoir à Ottawa en unissant nos forces est un chemin offrant beaucoup moins de résistance que de tenter de sortir de la confédération. Et beaucoup plus profitable pour nous.
Enfin, comme je ne pense pouvoir obtenir un jour la Lune, j’opte de manière plus réaliste pour « Le Canada aux Québécois ».
M. Perrier, vous avez la bonne attitude et la façon de vendre le fédéralisme qui est le contraire de la peur et le mépris, qu’ont voulu répandre Messieurs Trudeau et Chrétien pour contrer les « séparatissss ».
Je suis, depuis très longtemps, en faveur de la création du pays du Québec mais, je commence à amollir sérieusement de l’option, à cause de l’évolution de la situation « notre situation de nègres-blancs francophones d’Amérique » n’est plus une réalité comme avant 1976. L’amélioration de notre situation servile avait commencé un peu avec Duplessis, un peu plus avec M. Lesage et la nationalisation de l’électricité sur tout le territoire ou, presque et principalement avec le PQ de M. Lévesque qui voulait la souveraineté-association pour le Québec mais qui, après avoir perdu le référendum de 1980, se serait contenté du beau risque canadien qui n’a pas marché.
Comme le Québec est pris avec une assez forte minorité anglophone qui ne voudra jamais, devenir minoritaire, en votant OUI à la souveraineté du Québec et que 40 % de nos francophones sont fédéralistes, il est très improbable de finir par avoir une solide majorité en faveur du OUI qui serait nécessaire pour bien négocier la sortie du Québec de la fédération actuelle pour autre chose comme une véritable confédération, souveraineté-partenariat ou association.
Si nous ne voulons pas passer notre vie et celle de nos descendants à courir des chimères, vaudrait mieux la passer à s’organiser pour profiter, le mieux possible, de la situation actuelle, tout en tentant de l’améliorer. Si le pouvoir central vient à ambitionner sur nous, il sera toujours temps, éventuellement, de remettre à jour un plan pour tenir un référendum sur la sortie du Québec de la fédération actuelle.
Prendre le pouvoir à Ottawa avec moins de 25% des votes et à une province sur dix .
La propagande canadian n’a aucune limite dans son mépris envers les colonisé.s du Québec
Pourrions-nous êtres réalistes?
Et adopter une approche qui, au moins, tient compte de nos nombreuses et vaines tentatives de conciliation avec l’autre solitude? Selon l’approche sociologique, consistant à identifier des tendances, on peut objectivement reconnaître une tendance lourde dans nos rapports avec Ottawa et ses institutions et cette dernière tendance n’augure rien de bon en ce qui a trait à la place faite au Québec — et elle n’est, en passant, nullement l’apanage des seuls conservateurs –, ce simple état de fait commande de regarder la réalité en face et d’agir en conséquence… ou de subir en conséquence…
Soit que on continuons de vivre dans un rêve qui ne se réalisera peut être jamais, c-à-d l’indépendance, ou bien nous nous prenons en mains et travaillons sur les nombreux leviers que nous possédons déjà.
Continuer ce grand dialogue de sourds entre fédéralistes et souverainistes c’est continuer dans l’immobilisme et la stagnation démographique et économique qui mènera justement là où l’article du G & M prédit, devenir la province la plus pauvre et la moins influente du Canada. Pas très intéressant comme destination.
À ceux qui réclament toute sortes de statuts politiques entre le statu quo et l’indépendance, je crois que cette voie est une perte de temps et surtout d’énergie monumentale. Consacrons plutôt cette énergie sur l’amélioration de nos finances, l’efficacité de notre gouvernance, la création d’infrastructures solides et durables et tranquillement le Québec peut et doit devenir la province la plus riche du Canada.
Une fois cet objectif atteint, si la Canada freine notre élan, il sera beaucoup plus facile de convaincre le bon peuple de l’utilité de l’indépendance.
Actuellement nous ne nous servons même pas des leviers existants pour améliorer, pour les souverainistes il semble manquer d’outils dans le coffre. Mais la fondation de notre maison tombe en ruines et nous avons les pépines et les coffrages pour y remédier, pourquoi réclamer les outils d’ébéniste avant même de commencer les travaux d’urgence ?
M. Nismou, bonnes suggestions mais, est-ce que vous iriez jusqu’à suggérer que le Québec signe la constitution de 1982 comme elle est là, sans changements ?
Oui, on signe la constitution et on règle les problèmes après. Mais j’ai des craintes que nos copains séparatistes n’aiment pas cette idée, puisque ce sera renforcer les liens avec le fédéral…
non, d’après moi il ne faut pas signer la constitution par question de principe. Il faut que le Canada sache qu’il y a un minimum requis pour cette signature.
Si j’étais PM toutes les lois québécoises auraient l’avenant nonobstant la charte même s’il faille renouveler le nonobstant à tous les 5 ans.
M. Bertrand croit franchement qu’il faut signer un contrat avant de régler les problèmes qui s’y trouvent et M. Nismou n’écrit pas ce que serait un minimum pour pourvoir le signer.
« non, d’après moi il ne faut pas signer la constitution par question de principe. Il faut que le Canada sache qu’il y a un minimum requis pour cette signature.
Si j’étais PM toutes les lois québécoises auraient l’avenant nonobstant la charte même s’il faille renouveler le nonobstant à tous les 5 ans. »
M. Yalpé Nismou
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Je suis souverainiste parce que c’est selon moi la seule option viable pour le Québec de préserver sa culture et son modèle distinct: je suis souverainiste parce que je ne me reconnais pas dans ce pays — le Canada — qui ne me reconnaît pas et avec lequel une relation cordiale n’est pas réalistement envisageable, trop ancrés, semble-t-il que nous sommes dans nos antagonismes… Je suis souverainiste MAIS je reste ouvert aux idées d’autrui, pour peu qu’elles servent les intérêts du Québec, chose à laquelle le Canada est impuissant.
Face à cette impuissance nationale à créer le consensus surgit, j’ai envie d’écrire se dresse, la suggestion de M. Nismou qui, étrangement, surprends par sa vigueur… et à laquelle je ne peux que me rallier. Y voyant un compromis en quelque sorte, mais aussi une manière de se prendre en main et d’apparaître moins docile aux yeux du berger canadien, tout en s’occupant de ce qui est urgent chez nous…
Une douzaine d’huîtres pour monsieur Nismou!!!
M. Conscient,
Vous baissez les bras un peu vite, je dirais… Le fédéralisme est imparfait, c’est clair. Mais il fonctionne. Cela va prendre plus de volonté.
C’est à nous de sortir du Québec et d’aller chercher le reste du Canada. Plus nous y serons présent, plus on s’y reconnaîtra.
Je crois en un Québec fort, pas seulement culturellement mais économiquement et démographiquement .
Je ne crois pas qu’en ce moment la souveraineté saura renforcer le Québec, au contraire elle risque de l’affaiblir pour longtemps. Je fais cette constatation, non pas par amour du Canada ou des Rocheuses, non plus par sentiment d’appartenance canadienne, mais par une analyse froide de la realpolitik dans laquelle nous vivons.
Il n’existe pas en ce moment un consensus assez fort au Québec nécessaire à la réussite d’un nouveau pays; ceux qui clament au référendum volé de 1995 sont complètement à côté de la plaque et n’ont visiblement pas réfléchi aux conséquences d’un OUI flou passé par la peau des dents. Comment fonder un nouveau pays avec à peu près la moitié de la population qui y est hostile et dont un bon pourcentage militerait pour son échec ? Voilà la vraie question. Le danger ne vient pas du ROC mais de l’intérieur même.
Clamer que l’indépendance est la seule voie de secours à notre culture est faire preuve d’un sérieux manque de perspective historique. Nous sommes ici depuis 400 ans, et jamais, je répète, jamais nous n’avons été souverains ne serait-ce que pour un seul mois.
D’une colonie française nous sommes passés à une colonie anglaise qui a évolué en dominion semi-indépendant pour ensuite devenir le Canada moderne où nous sommes toujours minoritaires. Pourtant, pendant ces 400 ans remplis de difficultés, de privations, d’injustices et j’en passe, nous sommes toujours une société à majorité française, faisons partie du club sélect des pays développés et contrôlons notre propre destinée. Tout cela sans devise, sans armée, sans siège à l’ONU et tous les autres symboles souvent plus trompe-l’oeil que significatifs. Tout cela alors que nous avons été subjugués à l’intérieur du plus puissant empire sur terre de 1763 à 1914.
Quand je lis qu’il faut faire la souveraineté le plus tôt possible, sinon ce serait la perdition culturelle, je n’y vois qu’un argument émotif qui ne rallie pas une majorité de citoyens. Après avoir traversé cette noirceur nous serions menacés par la ROC, un pays de 25 M d’habitants qui commence à peine à se reconnaître lui-même ?
J’aimerais que le ROC reconnaisse plus concrètement notre spécificité, mais je constate que la volonté de nous reconnaître augmentera proportionnellement avec notre force économique et démographique et diminuera au fur et à mesure que nous diminuerons. C’est pourquoi un projet de souveraineté mal ficelé avec un appui au strict minimum risque d’échouer et de nous affaiblir encore beaucoup plus que de vivre avec le statu quo le temps de refaire nos forces.
Faisons confiance à la sagesse inhérente de notre propre peuple, quand le moment propice de l’indépendance arrivera, ce sera le peuple qui le réclamera. Croire au contraire est méconnaître l’histoire humaine.
Comparer de 1534 à 1763 ou nous étions les maîtres en Noubelle France Incluant tout le Canada et un tiers des USA avec la colonisation anti francophone violentes des anglosaxons de 1763 à 2010 relève de l,ignorance ou de la malhonnêteté. historique style Propagande Canada , En plus les Québecois ont été majoritaires dans tout le Canada de 1534 à 1867 .
M. Perrier: Demander la lune, c’est demander la lune (tant qu’à y être travaillez à gouverner la Planète qui est beaucoup plus grande que le Canada)… Depuis quand moins de 25% d’un « Parlement » peut contrôler, en démocratie, les plus de 75%, qui possèdent 9 des 10 Provinces et tous les Territoires? À mon avis, il vaut mieux être roi de sa demeure (qui est assez grande, convenons-en) que valet dans le palais de quelqu’un d’autre. Petite précision, plus les gens sont instruits (et polyglottes), plus ils favorisent l’Indépendance du Québec.
Votre opinion vaut bien la mienne, M. Verreault…
À chacun le droit inaliénable de voir aussi grand, moyen, ou petit que cela lui convient et lui plaît.
N’est-ce pas?
Moi, j’aime bien voir grand.
(Possiblement parce que je suis un artiste, musicien auteur-compositeur depuis les années soixante… Issu d’une époque de tous les possibles.)
M. Nismou, c’est la sagesse qui vous fait écrire : «Faisons confiance à la sagesse inhérente de notre propre peuple, quand le moment propice de l’indépendance arrivera, ce sera le peuple qui le réclamera. Croire au contraire est méconnaître l’histoire humaine.»
Ça ne peut être plus exact M. Nismou. La souveraineté du Québec, par la peau des dents, genre 50 % plus 1 vote OUI n’est pas du tout souhaitable. Ça prendrait un OUI solide qui ne change pas de bord à tous les sondages.
En attendant, notre gouvernement provincial devrait passer une loi pour que le français devienne la langue de travail des petites entreprises de moins de 50 employés et devenons donc tous bilingues avec un solide enseignement des 2 langues à compter du primaire, de telle façon que nos immigrés soient attirés par notre système francophone d’écoles qui formerait de vrais bilingues pour que les Québécois puissent obtenir les meilleurs emplois au Québec et aussi, où ils le désireraient, de par le vaste monde.
M. Bousquet,
Il y a au delà de 500 000 entreprises au Québec avec moins de 50 employés, on aura beau passer n’importe quelle loi, ça prendrait une armée de fonctionnaires pour quelle soit appliquée. C’est pourquoi même les gouvernements péquistes y ont renoncé. Une perte d’énergie que d’enquiquiner le dépanneur coréen où lui et les 6 membres de sa famille travaillent. C’est déjà très lourd de bureaucratie que de se lancer en affaires au Québec sans se perdre dans la francisation des blanchisseurs du plateau.
Par contre totalement d’accord avec votre commentaire sur l’enseignement de l’anglais dans le réseau français.
@M. Verreault
Dans une entreprise, un actionnaire qui détient 25% du capital actions est un incontournable et a beaucoup d’influence sans avoir le contrôle ultime. Il peut utiliser son poids et créer des alliances avec d’autres groupes d’actionnaires pour arriver à ses fins.
Où prenez-vous votre information pour conclure que les polyglottes favorisent plus la souveraineté ?
M. Nismou, il s’agirait de mettre des dents à la loi et, donner, disons, 5 ans aux entreprises pour s’y conformer avec des cours de français aux adultes, si nécessaire.
Nous avons déjà l’expérience de la francisation des grandes entreprises. Si 5 employés et plus c’est trop bas, choisissons 10 employés et plus ou 15.
Des dents avec amendes et révocations des permis d’opération. Un commerce qui ne pourrait pas opérer en français au Québec devrait fermer…point. Il n’y a pas d’autres moyens.
Autrement, c’est l’anglicisation du Québec, plus ou moins rapidement, si le français n’est pas nécessaire pour pouvoir y gagner sa vie.
Le Journal de Montréal montrait encore hier UNE FORTE CROISSANCE D’ÉCOLES ANGLAISES 100 % PRIVÉES, une augmentation de 75 % depuis 5 ans.
Le fait que mes descendants s’anglicisent dans le Québec avec le reste de la planète ne me fait pas faire de cauchemars mais le laisser-faire ne va pas protéger le français au Québec ni en France ni ailleurs, la langue anglaise tire trop fort, principalement en Amérique, pas mal en Europe et ailleurs aussi.
Je crois que le gouvernement provincial est tenu de rendre des services en anglais au Québec pour les individus et les entreprises mais il semble que l’obligation d’opérer en français peut se faire puisque le Québec l’a fait pour les grandes entreprises de 50 employés et plus sur l’initiative du PQ.
Il aurait été préférable d’y aller avec la carotte à la place d’avec le bâton mais il semble que la carotte n’intéresse pas nos immigrés qui se rangent du côté anglophone incluant le réseau scolaire.
Écoutez M. Bousquet je crois que nous visons la même chose. Là où je diffère d’opinion avec vous c’est sur la façon d’y arriver et les moyens utilisés.
Je vous trouve un peu sévère quand vous dites que tout commerce qui n’opère pas en français devrait fermer. Si on accepte l’existence d’une minorité historique anglophone au sein de notre société, comment par exemple forcer The Gazette d’opérer en français. Comment forcer la famille coréenne qui opère un dépanneur de fonctionner en français ? On peut lui exiger de donner des services en français, mais de là à exiger qu’ils opèrent entre-eux en français il y a tout un pas à franchir et toute une bureaucratie à installer.
Je suis pour les mesures de francisation mais je suis aussi conscient que l’effort et le coût doivent donner des résultats.Franciser les toutes petites entreprises est comme tuer une mouche avec un canon.
Les immigrants se rangent du côté francophone à 75 % , c’est pas parfait mais c’est tout un changement du maigre 5 % des années soixante.
Je vais faire un pas de votre côté, M. Nismou, disons que le Québec accorderait des exemptions à ceux qui auraient de bonnes raisons.
Il ne faudrait plus que la langue française devienne trop folklorique au Québec même.
Exemple de cas : M. Richard Martineau rapporte dans sa chronique du Journal de Montréal de ce matin, intitulée » What’s the problem ? » Que son épouse ne pouvait pas se faire servir un verre de jus d’orange en le demandant à une hôtesse anglophone sur un vol d’Air Transat entre Montréal et l’europe ? SUR AIR TRANSAT québécois !
Ne parlons pas d’Air Canada qui fait lever les cheveux sur la tête de notre commissaire aux langues canadiennes..
L’,exemple que vous citez est inexcusable. Un point c’est tout. Mais la meilleur façon de remédier à une telle situation c’est d,envoyer une plainte écrite directement à la compagnie. Des clients insatisfaits, aucun commerce n’aime ça- « very bad for business« .
Je crois que comme société nous avons trop tendance à pelleter nos problèmes dans la cour du gouvernement en minimisant toute responsabilité individuelle.
Une simple loi empèchant les étrangers et les collaborateurs fédéralistes Québecois pro-canadians d’exiger de parler anglais pour pouvoir obtenir un emploi au Québec réglerait le problème linguistique et l’anglicisation crétinisation cesserait .
Nous sommes incapables d’aller jusqu’à la suggestion de M. Guay parce qu’il nous faut communiquer avec nos clients anglophones qui constituent 90 % de nos exportations.
Nous pouvons exiger le français partout mais pas barrer l’anglais ni le russe ni l’espagnol ni le chinois etc.