Incroyable. Stephen Harper a trouvé le moyen de provoquer une crise politique en plein été en promettant de rendre facultatif un outil aussi essentiel que le questionnaire détaillé du recensement de 2011.
"Essentiel" parce qu'il permet de suivre l'évolution du Canada côté démographie, langues, ethnies, statuts économiques, religions, etc. Bref, vous imaginez à quel point ces données sont vitales pour les parlementaires, les chercheurs, le corps médical, les groupes minoritaires, et j'en passe.
Ex.: avec un Office de la langue française devenu politisé au point de donner de moins en moins le vrai portrait de la situation du français au Québec, on comprendra que les données détaillées de Statistique Canada sur cette question sont d'autant plus indispensables. Question de donner les vrais "chiffres", et non pas la version rose bonbon que vous servent les gouvernements québécois depuis déjà un bon quinze ans.
Un geste populiste
Il n'y a que des conservateurs pour prétendre que le questionnaire long s'attaque à la "vie privée" des citoyens en osant leur demander combien de chambres à coucher ils ont!
Résultat: la colère monte chez les chercheurs, les gouvernements provinciaux et tutti quanti. On rapporte même que le moral est à zéro chez Stat Can…
Bravo, M. Harper! Le chapelet de crises politiques que vous concoctez ne cesse de s'allonger.
Pendant ce temps, le ministre responsable, Tony Clement, multiplie les explications abracadabrantes. Même Maxime Bernier est monté au front pour qualifier de simples "groupes de pression" tous les opposants à la décision du PM. Un p'tit Jos. Louis avec ça?
Avec raison, plusieurs analystes y ont vu le énième indice de l'entêtement idéologique anti-État et anti-scientifique d'un gouvernement ultraconservateur se disant le gardien d'une "vie privée" que Stat Can protège pourtant comme la prunelle de ses yeux. Les mêmes inepties sont d'ailleurs ânonnées dans le mouvement de droite américain Tea Party sur le recensement américain. Un beau hasard.
Cette décision populiste sert aussi à rassurer la base du Parti conservateur du Canada (PCC). On a même appris que les agriculteurs, eux, devront continuer à remplir leur questionnaire long car, selon Tony Clement, cela servirait à adapter les politiques à leurs besoins. Bref, ce qui est bon pour le "minou" rural ne le serait plus vraiment pour le "pitou" urbain…
Enfin, on a noté que le tout est un autre exemple des fameuses "wedge politics" de M. Harper: l'art de gagner des votes en divisant l'électorat.
Clientélisme chirurgical
Mais il y a, je crois, deux motivations ultimes à ce branle-bas de combat estival, lesquelles habitent Stephen Harper 24/7. Primo: conserver le pouvoir. Secundo: tenter de faire du conservatisme la "philosophie politique dominante du pays", pour reprendre les mots de Tom Flanagan, ex-conseiller de M. Harper et un des maîtres à penser de la nouvelle droite canadienne.
Et le rapport avec le recensement? Il se trouve dans ce que j'appelle le "clientélisme chirurgical" développé par la machine bleue de Harper.
Le PCC dépense beaucoup, beaucoup d'argent pour identifier et sonder, avec une précision chirurgicale, toute une brochette de groupes cibles d'électeurs. En 2008, le Globe and Mail rapportait comment, à l'aide de firmes spécialisées, ce parti avait monté une banque de données personnelles sans précédent au pays portant sur des "microcibles" – de multiples petits groupes d'électeurs aux réseaux communautaires ou religieux plus ou moins élargis.
Cette banque sophistiquée lui permet deux choses: moduler ses politiques en conséquence et entretenir un contact hautement personnalisé avec ces électeurs, acquis ou potentiels.
Ce faisant, le PCC a aussi brisé le quasi-monopole des libéraux sur les communautés ethniques en courtisant ardemment leurs éléments les plus socialement conservateurs.
En rendant facultatif le questionnaire long – et donc, en risquant de diminuer sérieusement son taux de réponse -, M. Harper priverait surtout ses adversaires de données importantes que sa propre machine collecte maintenant elle-même. Du moins, en partie. Un bel avantage éventuel pour le PCC dans la préparation de ses plateformes et de ses politiques.
Car si Stephen Harper est un idéologue, c'est aussi un stratège obsédé par la rétention du pouvoir, même minoritaire – seul moyen, justement, d'imposer sa vision des choses. Comme stratège, il garde donc un oil sur le présent et un autre sur l'avenir. En ce sens, c'est un joueur d'échecs. L'homme planifie toujours quelques coups à l'avance. Parfois, il se trompe et doit reculer. Parfois, non. Mais il table toujours sur le moyen terme.
Et priver ses adversaires de données essentielles auxquelles il a lui-même accès, du moins partiellement, ce serait tout de même un joli coup pour lui. Reste à voir maintenant s'il tiendra en effet le coup face à l'opposition qui monte à travers le Canada…
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Coup de théâtre: Quelques heures après la mise en ligne de cette chronique, on apprenait que le grand patron de Statistique Canada venait de remettre sa démission affirmant, avec raison, qu'un questionnaire facultatif ne saurait remplacer un recensement obligatoire: http://www.ledevoir.com/politique/canada/293023/le-patron-de-statistique-canada-claque-la-porte
Cette chronique illustre donc également le «pourquoi», dans les faits, il n'avait d'autre choix que de démissionner…
Silence!: Et voilà aussi que Statistique Canada ne répond plus… http://www42.statcan.gc.ca/smr09/smr09_019-fra.htm
Ce qui nous amène à un autre dommage collatéral de cette nouvelle crise politique manufacturée par le gouvernement, soit la crédibilité d'une agence à la réputation pourtant impeccable.
On vient d'ailleurs aussi de retirer du site de StatCan la lettre de démission de son patron postée ce mercredi soir (donc hier soir, au moment d'ajouter ces lignes à la chronique). Ce faisant, le gouvernement Harper vient d'inventer un nouveau concept: le révisionnisme historique instantané!
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(*) Le titre de cette chronique est inspiré de la formule connue: "My taylor is rich"…
Cette décision de ces extrémistes d’extrème droite individualistes est surprenante car d’habitude cette racaille politique aime les sondages et les recensements pour les utiliser pour manipuler l’opinion publique et dire comme la majorité pour se faire élire.
Pourquoi ils décident de se priver d’un tel outil anti -démocratique de manipulations des foules ?
Bonjour.
C’est l’été, il fait chaud, c’est le temps des vacances…
Pour me faire une idée, il m’a suffit de voir André Arthur se joindre aux québécois de service conservateurs pour comprendre qu’il y avait anguille nauséabonde sous roche. Merci tout de même, Mne Legault, pour les précisions.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201005/05/01-4277595-quebecois-de-service-est-ce-une-insulte-.php
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100719-174256.html
Entendu au bulletin de nouvelles de 17:00h, le Statisticien en chef aurait reporté une réunion avec ses gestionnaires pour s’adonner à une période de réflexion sur son avenir à Stats Can. M. Fellagie, ancien Statisticien en chef, lui aurait-il sonné les cloches, entre quatre yeux?
Cette décision, je partage l’avis de Mme Legault, a pour but d’affaiblir l’Etat et ceux qui attendent de lui aide et secours. Au diable le filet social, qui coûte les yeux de la tête, et aux diables toutes ces minorités insassiables dans leur soif de justice et d’équité. Vivent les préjugés défavorables à leur endroit. Qu’ils crèvent, en d’autres mots.
Herr Harper et ses conseillers sont très intelligents et aussi très néfastes pour notre système des valeurs de compassion. Ces gens-là ont le coeur dur et sont insensibles à la douleur d’autrui. Bref, des sociopathes.
En 1961, Diefenbaker a essayé d’éliminer la notion de Canadien quelque chose. Tous devaient se dire Canadiens\Canadians, point final. Il a dû faire machine arrière devant le tollé de protestation. Plus tard, on a subrebticement ajouté la catégorie Canadien\Canadian à la liste des réponses acceptables. Il y a donc maintenant au Canada, pays d’immigration, des citoyens sans origine ethnique. Un miracle. La génération spontannée vit au Canada.
Ces Conservateurs sont la pire catastrophe de notre brève histoire qui est une des pas pire, comme on sait. :-)
Saurons-nous nous unire contre ce monstre qui nous aspire vers le bas, vers les abysses de l’obscurantisme idéologique? On pourra toujours faire confiance aux Libéraux du Comte Ignatieff pour faciliter la tâche des Conservateurs à devenir majoritaire. En Russe typique, Le Comte préfèrera mourir avec ses adversaires politiques : Le NPD, le Bloc, que de s’associer à eux pour vaincre la bête conservatrice, l’ennemi le plus dangereux de notre pays et son système des valeurs.
Le Québec a un Bureau de la statistique. Ce Bureau a-t-il le pouvoir d’exiger que l’on réponde à ses questionnaires sous peine de sanctions? Si oui, tout n’est pas perdu, pour nous, au Québec. Si non, on l’a dans l’os.
A suivre…
Le sondeur et les spin doctors de Stephen Harper sont peut-être « riches », n’empêche que le pays qu’il dirige s’appauvrit, démocratiquement parlant, a mesure que son économie résiste a la crise de l’emploi qui sévit aux USA.
L’autre élément intéressant de votre comparaison entre la paranoïa sondagiere du méchant gouvernement fédéral a travers leur recensement obligatoire depuis presque la fondation de la république, c’est que l’on importe pas les bons coups de Barak Obama en matière de réformes législatives.
Je pense surtout ici aux réformes* concernant les mesures légales que peut prendre l’état américain pour obtenir des comptes d’entreprises basées sur son territoire et offrant des commissions « généreuses » a certains pays en voie de développement ou beaucoup moins bien développées en matière de lutte a la corruption ou au trafic d’influence.
Comme quoi, la coopération Conservatrice/US se fait avec les ennemis du gouvernement Démocrate… Jusqu’à quel point est-ce une stratégie gagnante a long terme pour le Canada ? Je vous le demande humblement…
* « Si la « réforme de Wall Street » voulue par le président Obama pour réguler le système financier a largement été saluée, une mesure destinée à enrayer les financements occultes versés aux pays du Sud par le secteur des industries extractives est passée plus inaperçue. C’est pourtant la première loi qui demande aux entreprises de publier les commissions qu’elles versent aux pays dans lequel elles opèrent. »
D’abord, un grand bravo pour le geste d’une grande intégrité du statisticien en chef, Munir Shiekh, qui a remis sa démission cet après-midi dans des circonstances qui rappellent la démission de James Coyne (le père du chroniqueur conservateur) comme gouverneur de la Banque du Canada en 1961 pour protester contre l’ingérence du gouvernement Diefenbaker dans la gestion de la politique monétaire.
@Serge Gingras
Oui, la loi constitutive de l’Institut de la statistique du Québec lui permet de mener des enquêtes à caractère obligatoire. Le problème, c’est que nous sommes à 10 mois de la date d’administration du recensement et que l’organisation d’une opération comme celle-là risque de prendre du temps ne serait-ce que pour mobiliser le personnel requis. À moins que l’ISQ ouvre un bureau à Gatineau et recrute des statisticiens et des économétristes qui pourraient être insatisfaits de leur emploi actuel… Sans compter que le recensement est une opération qui coûte 500 millions $, donc autour de 125 M$ pour le Québec. En 2008-2009, l’ISQ avait un budget de 28 M$…
Bravo au Statisticien en chef qui a fait la chose honorable. Une chance que l’on ne vit pas au Japon… :-)
Merci M. Boucher d’éclairer ma lanterne. J’ajouterai que Rome ne s’est pas fait en un jour. Si les Conservateurs persistent à nous mépriser en maintenant cette décision ignoble, nous aurons le temps, avec le temps, de mettre en place un questionnaire fait sur mesure pour répondre à nos besoins.
A ma connaissance, Québec est la seule province avec un Bureau de la statistique. Les autres provinces laissent Ottawa occuper ce champ.
Que nous vivons une période captivante de l’histoire. On s’en passerait. :-(
M. Gingras, je ne voulais pas vous décourager de l’idée. Au contraire.
Je pense moi-même que le gouvernement du Québec devrait lancer une telle initiative, que je surnommerais le « Projet Jean-Talon » et rapatrier la tâche du dénombrement de la population.
Je reconnais cependant que la tâche serait difficile, mais pas impossible, de le faire dans les délais impartis.
En plus des questions méthodologiques (qu’on pourrait emprunter aux travaux déjà réalisés par StatCan avant l’abolition du questionnaire long obligatoire) de budget et de ressources humaines, il gérer les questions de protection de la vie privée des citoyens et mettre en place une infrastructure.
Par contre, nous démarrons avec des séries d’information comme l’état civil, qui sont déjà sous notre contrôle et qui possèdent des mécanismes de plusieurs mécanismes essentiels au bon déroulement de l’opération.
Dommage qu’il n’y ait pas de bouton « modifier » pour les commentaires… Voici mon message, sans les petites anicroches :)
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M. Gingras, je ne voulais pas vous décourager de l’idée. Au contraire.
Je pense moi-même que le gouvernement du Québec devrait lancer une telle initiative, que je surnommerais le « Projet Jean-Talon », qui consisterait à rapatrier à Québec la tâche du dénombrement de la population.
Je reconnais cependant qu’il serait difficile, mais pas impossible, de le faire dans les délais impartis.
En plus des questions méthodologiques (on pourrait emprunter aux travaux déjà réalisés par StatCan avant l’abolition du questionnaire long obligatoire), de budget et de ressources humaines, il faudra aussi gérer les questions de protection de la vie privée des citoyens et mettre en place une infrastructure à cet effet.
Par contre, nous démarrons avec des séries d’information comme l’état civil, qui sont déjà sous notre contrôle et qui possèdent déjà plusieurs mécanismes essentiels au bon déroulement de l’opération.
Il y a une vieille blague, en anglais, qui me semble de circonstance ici.
Un patron, plein de lui-même, lance d’un ton très outrecuidant à son employé: « I’m the Boss! You’re nothing. »
La belle affaire… Boss over nothing…
Stephen Harper en cherchant à affaiblir par tous les moyens, même les plus discutables, ses opposants d’une part et en gardant bien en laisse ses propres troupes, depuis les ministres jusqu’au personnel à tous les niveaux d’autre part, se positionne de plus en plus comme étant ce « Boss over nothing ».
Sauf que le « nothing » en question n’aurait jamais dû tolérer être traité de la sorte. Mais à moins qu’il y ait un resaisissement sans délai face à ce nouvel affront relatif aux statistiques, il faudra bien reconnaître que le « Boss » aura eu raison.
Il se fait très tard et il y a vraiment péril en la demeure.
Un point précis. Refus de recensement entres autres afin d’évacuer la question de l’avenir du français parlé à la maison au Canada comme au Québec façon de faire passer la sous représentation future du Québec à la chambre des communes, d’ignorer plus facilement le français dans sa représentativité canadienne manière d’en finir éventuellement avec les langues officielles sur les boîtes de céréales précisément les produits alimentaires, les médicaments en vente libre dans les pharmacies.
Harper dans le sens de la métaphore utile est ce qu’on pourrait appeler un anti francophone dans le sens populaire québécois, un bloke, une tête carré d’ignorance et de déni envers le sort des Québécois, des Acadiens.
Harper est un idéologue conservateur sécuritaire et xénophobe, l’un ne va pas sans l’autre.
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/292957/nouveau-brunswick-le-francais-s-affiche-et-seme-la-discorde
Salutations Madame , les amis Gingras, Bouchard, Guay, Goyette, Boudrias que je retrouve avec bonheur et ce cher Perrier avec qui je combats ce Harper incroyable – le mot est faible,…. Faut-il que le PLC soit si minable que nous en soyons à avoir un tel minus à la tête du pays qu’est le canadéa…. En attendant d’être libre – je suis du Rêve – faut voir l’importance du port de Montréal pour savoir pourquoi on nous « aime tant » ou tant aimés…………….. c’est que nous avons l’entrée la plus importante en Amérique pour tout ce qui entre en ce pays merdique et pour son gros voisin….. Ceci étant dit, combien d’entre vous ou quelques Québécois savez l’importance de notre FLEUVE pour la bonne marche des choses en Amérique du Nord ? Pas que de la dope qui y entre….
Bon allez,,je suis l’heureuse Lauréate d’un grand Prix de Poésie en France et j’y GO bientôt…. Nul n’étant prophète en son pays du Québec…. N’est-ce pas Claude ?
Bye bises les amis et les amis seuulement….
Bon retour, Madame Gauthier!
En effet, ce fleuve St-Laurent qui traverse nos terres québécoises, tout comme nous le Canada en a grand besoin. Par celui-ci nous arrive beaucoup de prospérité.
Et puis ce Stephen Harper qui malmène nos terres québécoises, tout comme nous le Canada n’en a aucun besoin. Par celui-ci nous arrive beaucoup de nullité.
Bon départ, Madame Gauthier!
N’allez surtout pas croire que ce Harper est un nul… C’est un individu extrêmement brillant et rusé, c’est bien pour cela qu’il est si dangereux. Déjà, les masques tombent et l’on voit bien que nous avons affaire à un fasciste. Maintenant, imaginez si ce parti fasciste, dissimulé sous la bannière conservatrice, devenait majoritaire… L’horrible cauchemar ne ferait que commencer.
Aux prochaines élections fédérales, il faudra être prêts à voter pour n’importe qui — même Ignatieff — fût-ce en se bouchant le nez. Fédéralistes, souverainistes, tous unis contre le plus grave danger qui ait jamais menacé le Québec et le Canada.
Qui aurait dit qu’un jour, en en viendrait presque à s’ennuyer de Jean Chrétien? :-(
N’allez surtout pas croire que ce Harper est un nul… C’est un individu extrêmement brillant et rusé, c’est bien pour cela qu’il est si dangereux. Déjà, les masques tombent et l’on voit bien que nous avons affaire à un fasciste. Maintenant, imaginez si ce parti fasciste, dissimulé sous la bannière conservatrice, devenait majoritaire… L’horrible cauchemar ne ferait que commencer.
Aux prochaines élections fédérales, il faudra être prêts à voter pour n’importe qui — même Ignatieff — fût-ce en se bouchant le nez. Fédéralistes, souverainistes, tous unis contre le plus grave danger qui ait jamais menacé le Québec et le Canada.
Qui aurait dit qu’un jour, on en viendrait presque à s’ennuyer de Jean Chrétien? :-(
Les choses ne disparaissent pas si on les ignorent.
Seul le silence. R.J. Ellory
Oui, le St-Laurent est sur le territoire du Québec, oui…
C’est tellement clair que le Québec est entouré d’ennemis qui ne veulent que nous assimiler pour vampiriser nos ressources, nos ressources à nous! Les nôtres! (Merci, Amériquebec)
Il faudra mettre des barrières tarifaires sur le dudit fleuve pour compenser la disparition de la péréquation…
Nos copains Canada-US vont adorer ça…
Bof, nous avons le gros bout… Si ils ne sont pas contents, ils se frapperont à la puissante marine Québécoise!
Ce que j’aime des souverainistes, c’est leur pragmatisme. Il est presque poétique…
Vous avez bien raison, Madame Legault; comment faire confiance en un PM qui a nommé comme Ministre « des Sciences » un Créationniste qui croit que les humains ont cotoyé les dinosaures (comme eux)? Réflexion faite, nous les confrontons toujours encore, les dinosaures …. Heureusement qu’ils ont un pouvoir minoritaire, grâce au Bloc!
Nul besoin d’être souverainiste pour trouver à redire à Stephen Harper, comme on semble le laisser entendre ci-dessus…
Nul besoin d’être souverainiste pour écrire que le fleuve Saint-Laurent est la porte d’entrée maritime au Canada.
Nul besoin d’être souverainiste pour constater qu’il y a des tas de choses à revoir avec nos partenaires canadiens.
Nul besoin d’être souverainiste – puisque je ne le suis pas, ne l’ai jamais été, et ne le serai probablement jamais.
(Mais cela, c’est généralement très connu ici…)
Harper et sa gang m’horripile, c’est un fait. Leur idéologie me donne mal au cœur et pourrait entraîner notre société dans un chemin que jamais je ne voudrais la voir emprunter.
Mais rendons à César ce qui revient à César. Le « »clientélisme chirurgical » » que vous évoquez Mme Legault, mériterait peut-être qu’on s’y intéresse et qu’on s’en inspire. Si ça marche pour la droite de Harper, ce peut-il que les autres tendances sociales, les autres approches sociales qui pourraient inspirer d’autres partis politiques puissent s’en inspirer ? Où serait le crime d’utiliser le principe des « wedge politics » ? Si ça permet d’atteindre des objectifs sans leurrer qui que se soit … Évidemment, tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Mais pour ma part je vois cette approche comme une façon efficace d’intéresser des segments particuliers de la population à des questions spécifiques et précises qui sont de nature à susciter chez ceux-ci un intérêt réel.
Pour quoi s’en priver ?
@Claude Perrier
La souveraineté vous fait peur ?
Nous sommes dans une impasse incroyable, chacun tire la (couverte) à sa façon..
Les électeurs en ont marre de touts ses manigances et ses surpercheries.
La démisssion du directeur de Statistique Canada prouve que nous
ne sommes pas sorties du bois et prouve aussi que nous devrions faire
le grand ménage de nos tiroirs malgré les vacances.
Réveillons-nous au lieu de dormir au gaz…Si nous sommes dans une impasse présentement avec le gouvernement Harper, à qui la faute?
Pierrette Grégoire
Magog
Heureux de vous lire à nouveau Mme Gauthier. Merci pour vos bons mots.
Félicitations pour votre prix, en France. Un pays de plus de 60 millions qui vous rend hommage… :-)
Bon voyage et revenez-nous après avoir fait le plein de culture française. N’oubliez pas la bouffe. :-)
Faut-il avoir peur de quelque chose pour ne pas en vouloir, Monsieur Drouin?
Il y a beaucoup de choses dont je n’ai jamais voulu – sans pour autant en avoir eu peur en aucun moment. Tout simplement parce que j’estimais qu’il y avait des options préférables. Pas parfaites. Rien n’est parfait. Mais simplement plus garantes de répondre aux véritables besoins perçus.
Et puis, pour l’avoir si souvent et si longuement expliqué ici même, je suis d’avis que la souveraineté – si désirable puisse-t-elle être selon ce qu’on s’en imagine – eh bien la souveraineté risque de générer des effets tout à fait contraires à ce que ses adeptes en espèrent.
À commencer par entraîner le déclin de la langue française au Québec.
Étonnant? Pas vraiment quand on songe qu’un Québec devenu souverain devrait prioritairement se concentrer sur les questions économiques. Assurer sa survie, dans un premier temps. Ce qui renverrait les questions linguistiques loin derrière ce qui importerait.
Mais cet espace n’est pas l’endroit pour tout réécrire ce que j’ai à plusieurs reprises écrit sur la question.
J’abrège donc en disant qu’un certain réaménagement de notre fédération canadienne* s’avère un bien meilleure gage de la survie de notre langue française, teriblement minoritaire en terre d’Amérique. Pas commode comme projet, j’en conviens. Mais tout de même plus susceptible de servir nos intérêts que la souveraineté.
Bon, là-dessus je termine en vous signalant que j’ai de très bon(ne)s ami(e)s à 100% souverainistes. Et que nous nous entendons à merveille.
* (D’autres ici partagent ce point de vue relatif à un certain réaménagement de notre fédération canadienne, notamment Monsieur Bousquet.)
Le fleuve St-Laurent est une artère vitale à l’économie du Canada. Il est naïf de croire qu’on laisserait de salles petits francophones avoir la main haute sur cette voie fluviale. Pour nous circonvenir, on mettra en place un gouvernement à la botte d’Ottawa, un peu comme ce que l’on a en ce moment.
La Loi du plus fort est toujours la meilleure et nous ne sommes pas les plus forts. Nous occupons une position stratégique, il est vrai, mais nos mains seront liées par Ottawa et les traitres à leur solde en notre sein. Il y en a toujours eu.
Le confort et l’indifférence ça marche…
Bravo a Mr Harper pour protéger ainsi la vie des citoyens
Bien sûr tous nos journalistes gauchistes profitent de l’occasion pour essayer une fois de plus de nuire à Mr Harper.
La vérité c’est que le questionaire de 50 pages est une intrusion innaceptable par des adeptes du Big Brother dans la vie privée des canadiens. Bien sûr tous nos sociologues et aurtres fonctionnaires inutiles qui vivent grâce aux subventions sont outrés parcequ’ils auront plus de difficulté leurs études bidons subventionnées pour justifier leur postes.
Ce qui me fait rire avec les gauchistes, c’est qu’ils ont outrés à la moindre modification du code criminel de l’honnorable Pierre Hugues Boisvenu trouvent parfaitement normal de forcer les citoyens à répondre à des questions sur les aspects les plus intimes de leur vie sous peine de prison si ils refusent d’y répondre !
@Claude Perrier 22 juil. 2010, 12:17
Je n’ai pas tout lu ce que vous avez écrit. Je m’ excuse de ce crime lèse majesté. Aujourd’hui je le fait, demain qui sait ? Quant à il y a quelques mois seulement, je ne connaissait même pas votre nom.
Vous dites que la souveraineté ne vous fait pas peur, c’est du moins l’interprétation que je fait de vos paroles. Fort bien !
Quant à moi, je prends acte que depuis 1867 et même avant la nation québécoise, ou le nom qu’elle portant à cette époque, n’a jamais obtenu ce qu’elle revendiquait et même a été très souvent flouée et spoliée de ses droits. J’en conclu que le fédéralisme n’a pas tenu ses promesses ( si tant est qu’il en a fait), qu’il a eu ses chances et qu’on ne peut plus rien en attendre de plus que ce qu’il a produit.
Mais peut-être en avez-vous une autre opinion. C’est votre droit le plus strict. Je n’avais que le désir de mieux la comprendre. Alors si vous daignez la partager, je serais heureux d’en débattre les points de vue que vous pourriez présenter.
Questions : si Ottawa doit s’occuper lui aussi d’économie, comment pourrait-il aussi s’occuper de la culture et de la langue ? Ottawa peut-il faire ce que Québec, selon vous ne peut pas faire : s’occuper d’économie et des questions linguistiques en même temps ? Personnellement, je suis convaincu qu’au Québec nous sommes tout à fait capable et compétent pour marcher tout en mâchant de la «gomme».
Votre raisonnement me rappelle qu’à l’époque de la nationalisation de l’électricité, les objecteurs prétendaient que les Québécois n’avaient pas les compétences nécessaires pour en faire la gestion et qu’il ne fallait pas en sortir les grands gestionnaires anglophones sans courir à la faillite. L’histoire nous prouve le contraire.
Bien qu’elle soit quelque peut sectaire, n’adressant les bises qu’à ses amis et seulement ses amis, je me permets de la saluer et de la féliciter pour sa poésie reconnue ailleurs … J’espère ainsi avoir le droit, voire le privilège [ ;-) ] de faire parti du club sans doute sélect de ceux qu’elle reconnait.
Merci beaucoup, Monsieur Drouin, de vous intéresser à ce que j’écris.
Vous n’avez pas tout lu? Ce n’est pas un crime de lèse-majesté… Et puis, je n’en sais que très peu moi-même en ce qui vous concerne. Nous sommes donc quitte à cet égard.
Peut-être cela vous intéresserait-il d’aller lire un de mes billets relatif à la question de la souveraineté du Québec. Ce billet est dans ce site et est du 7 mars 2008, à 11:27. Le billet s’intitule « Finissons-en! ».
Je regrette de ne savoir comment vous procurer le lien – mais vous saurez sûrement le trouver en allant voir dans mes billets.
Enfin, je vous reviendrai plus tard, possiblement demain. Parce que le billet auquel je vous réfère n’explique que très peu mes raisons pour mes positions apparemment peu compatibles avec les vôtres. N’empêche que cela sera toujours un début…
Je termine en redisant que la souveraineté, si chère à de bon(ne)s ami(e)s à moi, pour des raisons leur semblant très appropriées, ne rejoint pas mes appréciations. Nous voyons tout simplement les choses différemment – et nous avons malgré tout beaucoup de considération les uns envers les autres.
« Quant à moi, je prends acte que depuis 1867 et même avant la nation québécoise, ou le nom qu’elle portant à cette époque, n’a jamais obtenu ce qu’elle revendiquait et même a été très souvent flouée et spoliée de ses droits.« Denis Drouin
Pouvez me nommer 10 nations qui ont toujours obtenu tout ce qu’elles revendiquaient , mis à part le empires tels la Russie des Tsars, la France de Louis XIV et de Napoléon, l’Angleterre de Wellington ?
Votre prémisse semble être que nous Québécois sommes vers le haut de la liste des nations souffrantes alors qu’un examen objectif de l’histoire démontre tout le contraire. Sans dénier nos souffrances passées, il est permis de les mettre en perspective.
@Yalpé Nismou
Je n’ai jamais évoqué avoir tout ce qui est revendiqué. Toutefois, la souveraineté d’une Nation, d’un État est un principe reconnu universellement. Il me semble qu’à l’ONU siègent des États qui jouissent de leur pleine souveraineté et qui ne sont pas des dictatures. Je vois mal la raison qui vous incite à aller dans cette direction.
De plus vous m’attribuez faussement une prémisse qui pourrait ne relever que de votre propre imaginaire. Je ne pense aucunement que «nous Québécois sommes vers le haut de la liste des nations souffrantes[…]». SVP ne m’attribuez pas des pensées qui ne sont aucunement les miennes. Si vous souhaitez vous servir de l’histoire pour démontrer vos thèses, ce qui est fort légitime au demeurant, prenez garde de ne pas tomber dans le piège où se sont écorchés beaucoup d’historiens amateurs : faire de l’interprétation des faits à partir de leur propre grille d’évaluation aboutissant ainsi à une subjectivité qui risque de la tordre et de justement la fausser l’Histoire.
Pour ce qui est de mettre l’Histoire en perspective, je vous soumets que depuis la conquête britannique, il y a 250 ans de perspective très bien documentée pour nous instruire.
@Claude Perrier 22 juil. 2010, 19:13
Je viens de lire votre billet. Je ne veux pas être de ceux qu’on vainc à l’usure. Cela serait trop facile que de baisser les bras.
Permettez-moi de présenter une citation :
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald in The Crack-Up]
Et comme Paris ne s’est pas construit en un jour je ne désespère pas et je ne baisse pas les bras.
M. Drouin,
J’ai dit que votre prémisse semblait et non était, donc je ne veux surtout pas vous attribuer des idées inventées, si je vous ai donné cette impression, je m’en excuse.
Malheureusement le discours nationaliste québécois, que je ne vous attribue pas en entier, est souvent rempli d’un sentiment de martyre dont le remède magique serait un siège à l’assemblée générale de l’ONU.
Comme si la plupart des 192 membres de cette institution n’échangerait pas leur siège pour celui d’un simple province canadienne afin de jouir du niveau de vie et de liberté que nous avons déjà au Québec.
Mais vous avez tout à fait raison de ne jamais perdre espoir malgré les circonstances souvent difficiles pour votre cause. Malheureusement trop peu de nos concitoyens pensent encore comme vous pour que votre option soit encore prise au sérieux. Honorable oui , réalisable de notre vivant, très improbable.
Bravo a Mr Harper pour protéger ainsi la vie des citoyens
Bien sûr tous nos journalistes gauchistes profitent de l’occasion pour essayer une fois de plus de nuire à Mr Harper.
La vérité c’est que le questionaire de 50 pages est une intrusion innaceptable par des adeptes du Big Brother dans la vie privée des canadiens. Bien sûr tous nos sociologues et aurtres fonctionnaires inutiles qui vivent grâce aux subventions sont outrés parcequ’ils auront plus de difficulté leurs études bidons subventionnées pour justifier leur postes.
Ce qui me fait rire avec les gauchistes, c’est qu’ils ont outrés à la moindre modification du code criminel de l’honnorable Pierre Hugues Boisvenu trouvent parfaitement normal de forcer les citoyens à répondre à des questions sur les aspects les plus intimes de leur vie sous peine de prison si ils refusent d’y répondre !
Dans la Bible les sondages et les recensements sont dénoncés car il est dit que ceux ci servent les totalitaires impérialistes et leur donnent un pouvoir exagéré sur les nations à dominer . Les recensements lors de la naissance de Moïse et le récensement lors de la naissance à Bethléem de Jésus servaient justement les colonisateurs à manipuler les nations pour les dominer et les déplacer au besoin
Il doit y avoir un Preacher protestant évangélique royaliste de la secte à Harper qui a expliqué cela à Harper lui qui aime manipuler les moyens d’informations .
Mais comme Josée l’explique il faut croire qu’il veut faire des sondanges en catimini sans le dire à sa secte protestante ni à la pape des protestants Elisabeth Two
La bataille des recensements et des statistiques: une belle illustration de ce pays bancal où le Québec est enserré, enferré et enfermé dans la camisole DE FORCE de la Constitution, et où il n’a même pas les moyens de connaître les caractéristiques de sa propre population.
Quoi qu’en dise la Constitution, le Québec a le droit et même le devoir de connaître les caractéristiques de sa population.
Le Fédéral a tellement empiété sur les droits des provinces qu’il ne faut pas se gêner et être plus catholique que le pape.
Que le Québec recueille ses propres données.
Une cage dorée n’en demeure pas moins une cage.
Cela dit, tous les sondages indiquent que ce que désire ardemment la majorité des Québécois c’est une constitution assymétrique où le Québec aurait un maximum de pouvoirs, de responsabilités pour gérer sa spécificité. Ce n’est pas sorcier. Mais le ROC ne veut ni de spécificité, ni de constitution assymétrique. Ça le défrise.
La Constitution canadienne avait pour but de nous assimiler, graduellement, à l’usure. Nous nous sommes montrés plus résistants que prévu. Comme des imbéciles, on se cramponne. Et ça, ça les irrite. :-)
Nous avons les meilleurs raisons du monde de vouloir une nouvelle constitution, faute d’un pays à nous. Oui, il y a pire que nous, ce n’est une raison pour s’en satisfaire, voir s’en réjouir.
Continuons le combat!
Bravo a Mr Harper pour protéger ainsi la vie des citoyens
Bien sûr tous nos journalistes gauchistes profitent de l’occasion pour essayer une fois de plus de nuire à Mr Harper.
La vérité c’est que le questionaire de 50 pages est une intrusion innaceptable par des adeptes du Big Brother dans la vie privée des canadiens. Bien sûr tous nos sociologues et aurtres fonctionnaires inutiles qui vivent grâce aux subventions sont outrés parcequ’ils auront plus de difficulté leurs études bidons subventionnées pour justifier leur postes.
Ce qui me fait rire avec les gauchistes, c’est qu’ils ont outrés à la moindre modification du code criminel de l’honnorable Pierre Hugues Boisvenu trouvent parfaitement normal de forcer les citoyens à répondre à des questions sur les aspects les plus intimes de leur vie sous peine de prison si ils refusent d’y répondre !
Michael Ignatieff : «C’est la démission honorable d’un homme qui a su
faire, malgré l’ingérence inacceptable d’un gouvernement conservateur,
dit-il.»
Ce qui est une ingérence inacceptable, c’est un gouvernement qui se permet d’imposer, par la force, a un citoyen un déni de sa liberté individuelle.
Munir Sheikh est autant idéologue que les autres.
Son idéologie est celle du totalitarisme.
Merci monsieur Sheikh, je n’ai aucune inquiétude pour votre avenir.
Après avoir été le fonctionnaire en chef de notre compagnie de télémarketing d’état, le privé vous ouvrira certainement ses portes.
Une chance, je suis sur la liste d’exclusion.
@ Marc Saintenoy
Félicitation mon cher Mr.
Ça fait plaisir de savoir qu’il reste quelque personnes sur ce Blog ne sont pas aveuglé par leur haine des conservateurs et qui sont prêt à se tenir debout devant des bureaucrates comme Mr Sheikh qui se foutent complètement de la vie privée des citoyens canadiens.
Bonjour,
Mais quelle mouche a su piquer collectivement les nationalistes québécois ? Et probablement que Monsieur Bernard Landry va en perdre son latin en voyant ses ouailles s’émoustiller de la sorte en frétillant du patriote intérieur ! Cette levée de bouclier collective est d’un ridicule consommé mais avec les nationalistes québécois qui peuvent virevolter d’une stratégie à une autre sans même sans apercevoir donne le vertige à tous ceux qui réfléchissent et agissent avec discernement en étant conséquents. Risible à souhait est ce déchirage de chemises sur cette nouvelle initiative de Recensement Canada car lors de tous les recensements précédents, les nationalistes québécois étaient à l’unanimité contre le questionnaire élaboré en affirmant que c’était une atteinte à la vie privée. Coudon, savez vous exactement ce que vous voulez ? Après coup, les nationalistes québécois s’indignent de la réaction du reste du Canada soit : < What does the Québec wants ? >. Et le plus risible de la situation face à ce questionnement du Canada Anglais, les nationalistes québécois ne se demandent même pas pourquoi……..Ça va faire ! Merci, Erwan Basque.
Monsieur Erwan Basque, vous êtes un poète à votre façon.
Dommage que vous n’ayez pas appris à lire…
Il devrait y avoir des élections aux quatre ans à une date fixe comme aux États-Unis même si c’est un gouvernement minoritaire. Pourquoi? Parce que ceux qui sont aux pouvoirs ne s’empêcheraient pas de prendre des décisions même si l’opinion publique ou l’opposition est contre eux. C’est tellement ridicule ce qui se passe avec les partis à Ottawa que je ne vois pas comment la crédibilité des politiciens peut augmenter dans les années à venir. Au seul sondage réellement utile on en abolit l’obligation de le remplir. Tout simplement ridicule.
Je suis convaincu que les séparatistes intelligents sont satisfaits que Stats Can se charge de faire la collecte de données québécoises et les restituent au gouvermenemt québécois pour l’éclairer dans ses décisions de bonne gouvernance. :-)
Quand à M. Lévesque à Ottawa en 1981, il y était à titre de Premier ministre de tous les Québécois. Noblesse oblige… Il ne faisait que son devoir.
M. Perrier, vous avez écrit plus haut : «* (D’autres ici partagent ce point de vue relatif à un certain réaménagement de notre fédération canadienne, notamment Monsieur Bousquet.) »
Je vous souligne que ma préférence n’est pas un « réaménagement » de notre fédération actuelle mais, pour un changement négocié de notre fédération en confédération, ce qui me semble toute une différence mais, si la chose souhaitée devient impossible…Allons-y pour le réaménagement de notre fédération.. Si c’est impossible, il ne restera qu’à accepter la fédération canadienne comme elle est là, parce que, à l’impossible, nul n’est tenu.