Pour Jean Charest, le témoignage de Marc Bellemare est un problème politique majeur. On entend presque les libéraux prier le ciel pour que la création de la Commission Bastarache ne se transforme pas pour eux en un cadeau empoisonné.
Gros problème: LA question posée par les allégations de Me Bellemare vise la personne même du premier ministre. À savoir: a-t-il ou non avalisé l'influence exercée par des collecteurs de fonds libéraux dans la nomination de trois juges en 2003 et 2004?
Car si on s'attend à ce que des bailleurs de fonds d'un parti tentent parfois de faire nommer "leur monde" à des postes grassement rémunérés et influents, on ne s'attend pas à ce qu'un premier ministre les approuve, du moins, selon les dires de Me Bellemare. (Ce dernier avance que cela se serait surtout fait par le biais de Franco Fava et de Charles Rondeau, d'importants organisateurs du PLQ.)
Voici d'ailleurs en quels termes Me Bellemare raconte ce que lui aurait dit M. Charest lors d'une rencontre privée tenue le 2 septembre 2003: "Franco Fava est un ami personnel. C'est un collecteur influent du parti. On a besoin de ces gars-là. Il faut les écouter. C'est un professionnel du financement. S'il te dit de nommer Bisson et Simard, nomme-les." (Marc Bisson et Michel Simard sont deux des juges que Me Bellemare aurait nommés "sous influence".)
Même si ce n'est pas "illégal" et que dans notre système parlementaire, le premier ministre est tout-puissant, la population ne pardonnerait pas, si tel était le cas, que le "pouvoir de l'argent" ou "l'argent du pouvoir", puisse décider de qui devient juge.
C'est sous cet aspect très précis que les allégations de Me Bellemare sont les plus graves. Surtout à une époque où les questions d'éthique hantent de plus en plus de gouvernements de par ce vaste monde…
Pour M. Charest, que les affirmations de son ancien ministre s'avèrent ou non fondées, sa faiblesse continue dans les sondages de même que le bris de confiance qu'il vit avec une majorité de Québécois le handicapent aussi sérieusement. Pour le moment, l'opinion publique dominante est que M. Charest est le méchant et Me Bellemare, le bon. M. Charest a beaucoup de pain sur la planche s'il veut renverser le générique de ce film!
Reste bien sûr à voir si des zones grises finiront par apparaître à mesure que les audiences se poursuivront.
Or, le refus obstiné de M. Charest de créer la VRAIE commission d'enquête que la population réclame depuis des lunes sur les histoires de corruption et de collusion dans la construction et le financement des partis lui fait aussi un tort considérable en créant l'impression qu'il cherche à "cacher des choses" aux contribuables. Pis encore, à tort ou à raison, ce refus aura semé de sérieux doutes quant à sa propre intégrité et celle du gouvernement.
Résultat: la "marque de commerce" du PLQ risque d'en être entachée au point où même une démission de M. Charest l'aiderait à peine.
C'est pourquoi, dans ce troisième mandat où à peine 20 % des francophones disent appuyer le PLQ, ce qu'avance Me Bellemare est un problème politique majeur pour Jean Charest et son parti. Car même si on ne sait pas encore "qui dit vrai" dans cet ultime combat où la parole de l'un s'oppose radicalement à celle de l'autre, pour le moment, la majorité de la population, elle, semble avoir rendu son verdict.
Rien n'est joué, bien entendu. Les audiences de la Commission débutent et d'autres coups de théâtre sont fort possibles. Pourtant, comme l'ont noté plusieurs citoyens, M. Charest a une "sérieuse pente à remonter".
Même sa sortie étonnante dès la fin de la première journée de témoignage de Me Bellemare pour tout nier risque d'être vue comme un signe de grande inquiétude chez les libéraux. Et non comme le geste d'un premier ministre serein et confiant.
Le "pape" et le "roi"
Cette crise braque aussi les projecteurs sur le rôle du financement des partis dans le processus de nomination pour des postes influents, et non seulement dans l'attribution de gros contrats gouvernementaux sous forme de "retours d'ascenseur".
Ce qui nous amène à ces créatures de l'ombre peu connues des électeurs: les bailleurs de fonds des grands partis, dont l'influence est parfois proportionnelle aux montants qu'ils ramènent.
N'est-ce pas là ce que dit Me Bellemare lorsqu'il qualifie de "pape" tout premier ministre et décrit M. Fava comme un "roi" dans le département de l'influence?
Si ces créatures que sont les collecteurs de fonds sont vitales pour les partis, le problème est que dans notre mode de financement devenu, de toute évidence, trop facile à contourner, dès que l'éthique devient plus élastique dans un parti, ils se mettent à en mener nettement plus large. D'où, entre autres raisons, cette idée à l'effet que l'État devrait peut-être couvrir lui-même le financement des partis.
Quant à M. Charest, l'importan pour lui est évidemment que le fin mot de cette histoire est loin d'être écrit. Mais avouez que ça commence tout de même à ressembler à une fin de régime pas très agréable…
Qui dit vrai.
Cette question peut être trancher en cour:
Me Bellemare fait l’objet d’une poursuite au civil par Jean Charest. Il a là l’occasion de faire une prépondérance de preuve au sujet de sa crédibilité.
En effet il peut produire une test de polygraphe (détecteur de mensonge) en appuis è ses affirmations. Ce test est recevable en preuve selon un jugement de la Cour Suprême (surtout quand le noued du litige porte sur la crédibilité):
http://csc.lexum.umontreal.ca/fr/1987/1987rcs2-398/1987rcs2-398.html
Le test du polygraphe n’est pas une preuve absolue mais elle créer une prépondérance de preuve telle que de crédibilité de Me Bellemare serait définitive dans l’opinion publique, si ce n’est déjà fait. Une fatalité pour Charest !
Est-ce que M. Charest est seul à avoir majoritairement, les deux mains sur le volant québécois ? Est-ce que M. Fava aurait un pied sur l’accélérateur ?
Jean Charest a eu raison d’intervenir après cette première journée d’audience. Comme d’habitude il abuse de son pouvoir et il est très agréable de le voir se débattre comme un diable paniqué dans l’eau bénite. Plus on le voit, plus il parle, plus il se démène, plus il se cale. Il devrait intervenir encore davantage pour accélérer son inévitable chute et faire en sorte qu’on soit débarassé de lui le plus rapidement possible. J’en ai marre de ce beau parleur qui a réussi à faire disparaître tous les ministres les plus apparemment honnêtes autour de lui. Il ne reste dans son entourage que les fidèles suiveux aveugles, ses disciples démesurément admiratifs de la première heure, envoutés par ses belles paroles d’avocat manipulateur.
Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. Que nous a-t-il dit hier? Il fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que celui-ci n’a jamais dit, pour pouvoir ensuite les nier fermement.
« Je ne suis pas un ami ou un proche de Franco Fava ». Marc Bellemare n’a jamais dit que Jean Charest était un ami ou un proche de Franco Fava. Il a dit simplement que Franco Fava se vantait d’être un ami et un proche de Jean Charest. Ce n’est pas du tout la même chose. Jean Charest n’a pas d’ami. Il n’a que sa cour admirative d’inconditionnels aveugles, des collaborateurs-manipulateurs, des collègues de travail et de magouille, des colleux opportunistes qui disparaîtront lorsqu’il ne sera plus au pouvoir et des gens avec qui il fait affaire, des gens qui l’arrosent et qu’il arrose en retour. Jean Charest a également dit qu’il n’avait jamais reçu Franco Fava dans son bureau. Je ne me souviens pas avoir déjà entendu Marc Bellemare affirmer que Jean Charest avait déjà reçu Franco Fava dans son bureau. Jean Charest dit aussi que Franco Fava n’a pas d’accès privilégié au premier ministre. Encore là Marc Bellemare n’a jamais affirmé, à ce que je sache, que Franco Fava avait cet accès privilégié. Il a peut-être, tout au plus, laisser entendre que Franco Fava affirmait avoir cet accès privilégié. Même chose quand Jean Charest nie que Marc Bellemare lui ait déjà parlé de « pressions indûes ». Peut-être que Marc Bellemare n’a jamais utilisé l’expression « pressions indûes » en présence de son premier ministre mais il semble bien lui avoir parlé de demandes insistantes, répétitives ou dérangeantes de la part de certains collecteurs de fonds pour le PLQ. Jean Charest fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que Marc Bellemare n’a jamais dit, il déforme ses propos pour mieux pouvoir les nier par la suite et pouvoir dire que Marc Bellemare ment. C’est là un travers agaçant chez un avocat manipulateur et un politicien de la pire espèce comme Jean Charest.
Je n’ai aucune confiance en Jean Charest alors que je ne vois pas pourquoi Marc Bellemare inventerait ces histoires et tous ces détails. Pourquoi se mettre dans un tel trouble quand ce n’est pas nécessaire. Il serait temps que les électeurs québécois qui sont encore un tant soit peu intelligents apprennent à faire la différence entre un politicien opportuniste et carriériste et un politicien qui s’investit dans le but d’aider la population, comme a tenté de le faire Marc Bellemare. Ceux qui affirment que Marc Bellemare veut simplement se venger parce qu’il n’a pas réussi à faire abandonner le « No Fault » devrait se rappeler que cet engagement en était un du PLQ au grand complet lors des élections de 2003. Tout le monde devrait en vouloir à un gouvernement qui ne respectent pas ses engagements, même si on n’est pas d’accord avec ces engagements. Ceux qui ne comprennent pas pourquoi Marc Bellemare a attendu tout ce temps pour parler devraient comprendre que Marc Bellemare n’avait pas intérêt à parler plus tôt. Ceux qui se demandent pourquoi il n’a pas parlé à son entourage immédiat pour avoir des témoins éventuels devraient penser au sacro-saint secret ministériel. S’il avait parlé à son entourage on lui rerocherait maintenant d’avoir briser ce secret.
Jean Charest n’avait pas à répondre aux allégations de Marc Bellemare comme il l’a fait hier. Il n’a qu’à attendre son tour et répondre devant la commission qu’il a créé et dont il a définit tous les contours. Est-ce que Monsieur Bellemare a convoqué une conférence de presse pour répondre à son tour aux propos tenus hier par Jean Charest? Quand on dit la vérité on n’a pas à faire des sorties publiques en panique comme l’a fait Jean Charest hier. Ce dernier ne reproduira peut-être pas la même erreur deux fois. Eh non! Il va plutôt envoyer un de ses acolytes à chaque jour pour faire cette sale job de tentative de récupération. Aujourd’hui ce sera Denis Roy.
Comment croire un premier ministre qui nous ment sur son nom depuis le début, un premier ministre qui nous cache une partie de ses revenus, des revenus provenant de son parti et donc probablement de quelques gros donateurs intéressés, un premier ministre qui nous avait promis de solutionner les problèmes dans le système de santé en quelques mois et un premier ministre qui a les deux mains sur le volant d’une voiture dont il ne nous a pas dit que les quatre pneus étaient « à terre » et que le réservoir d’essence était à sec?
Qu’il sacre son camp au plus sacrant, avec sa bande de suiveux inconditionnels. Envoyons le PLQ au purgatoire pour au moins une génération…
Ce qu’il y a de plus remarquable, dans cette histoire, est que les deux disent la vérité. M. Bellemare dit, à sa façon, la vérité, et M. Charest joue sur les mots.
M. Charest affirme qu’il n’y a pas eu d’influence indue. Ce qui porte à penser qu’il y a eu influence, mais que pour M. Charest cette influence n’était pas indue. Elle était normale, selon les règles. C’est ainsi que j’ai compris le message de M. Charest. Rien à signaler. Situation normale. On nous demande de nommer des amis et on nomme des amis, comme d’habitude.
M. Charest dit la vérité, et M. Bellemare dit la vérité. Pour M. Charest, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Pour M. Bellemare, c’est l’occasion de se venger pour des raisons qui sont siennes et inavouables.
Si sa conscience avait été exagérément solicitée, M. Bellemare aurait démissioné. Il n’a démissioné qu’après avoir compris que ces rêves, deux, ne se réaliseraient jamais. Sa mission ayant échouée, il lança l’éponge, dépité.
Il se venge de M. Charest peut-être parce que ce dernier ne l’a pas assez appuyé dans ses démarches de changements de la Loi qui lui tenaient à coeur. On sent le fiel dans l’air. Beaucoup de sparages, de moulinets, de déplacements d’air. Rien de concret, tel est Marc Bellemare. L’homme qui crie au loup, sans raison et qui a perdu toute crédibilité, il y a longtemps. Déjà, aujourd’hui, son ballon se dégonfle. Lentement et surement. Un pétard mouillé, la spécialité de Marc Bellemare.
Affaire suivante!
Ce que je trouve particulièrement désolant ici, c’est que, en commentant devant les médias un témoignage sous serment entendu lors des audiences de la Commission Bastarache, Jean Charest, le premier ministre du Québec, a violé délibérément les règles claires énoncées par Me Bastarache, le président qu’il a nommé d’une commission qu’il a créée. Et ce très mauvais exemple venant de si haut a été suivi aussitôt par un autre. Mon petit doigt me dit que ce dédoublement assez gênant ne va pas s’arrêter là non plus. Pathétique!
» Une fin de régime pas très agréable. » Mne.Legault
Ben non! La nouvelle ministre de l’éducation Line Beauchand vient de reporter d’un an le nouveau bulletin unique et chiffré. Pourquoi elle a fait ça sinon pour gagner les prochaines élections avec l’an prochain?
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201008/20/01-4308278-le-bulletin-unique-et-chiffre-est-reporte.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_education_563_section_POS1
En passant, le polygraphe n’a droit de cité qu’en Amérique du Nord. Ailleurs, on s’en méfie, avec raison.
L’analyse des vibrations de la voix est plus fiable. Lors de l’enquête sur le Watergate, cet instrument a été le seul à indiquer que M. Dean était le seul à dire la vérité. Ce que la suite des choses a prouvée.
Mais comme nous avons devant nous deux menteurs invertébrés… ce serait un exercice futile.
Quel spectacle!
Gâcher la fin de ses vacances pour un pareil cirque… :-(
Mes condoléances!
Identification des SPINS:
1) Marc Bellemare est un grand naif, c’est comme ça la politique. Tout ce qui n’est pas interdit est permis.
Faux. Même au hockey, tout ce qui ne mérite pas une pénalité n’est pas permis. Il y a des rèlges non-écrites, comme on dit. Ici, le problème en est un de bonne conduite, de conde d’honneur. Honorable premier ministre ou membre de l’assemblée, dit-on, d’ailleurs. Mais ce n’est pas parce que le titre est gagné lors d’une élection qu’il ne doit pas continuer à être mérité par la suite à travers une conduite exemplaire. Pouvant servir au reste de la population, genre.
2) Marc Bellemare n’a pas de preuves objectives et réelles de ces allégations.
Oui. C’est vrai. Sauf que ce bonhomme-là s’en va au front avec pas de casque, comme dirait l’Autre, et on voudrait en plus qu’il revienne avec l’intégrale de Réjeanne Padovani ou le Temps des Bouffons dans ses shorts afin de démontrer hors de tout doute que Charest ment et que ce que maître Bellemare dénonce est vrai.
De plus, personne ne semble se rappeler que Bellemare a été recruté pour faire le ménage dans un domaine d’activité qu’il connaissait bien: l’administration de la Justice.
Ça ne vous rappelle pas un certain docteur Bolduc, vous ? On a lui aussi été le cherché pour qu’il s’occupe d’un domaine dont il a une bonne connaissance… pourquoi il n’arrive pas à faire le « ménage » lui non plus ? Est-ce la même logique d’interventions plus ou moins bienvenues qui s’appliquent dans ce cas névralgique également ?
Autrement dit, à quoi bon alllez chercher l’élite d’une profession pour ensuite les transformer en pantin d’une forme de pouvoir qui fonctionne au piston ou au marteau pneumatique ?
3) Si Bastarache, l’homme de six millions de dollars, n’arrive pas à faire la lumière sur cette affaire ou à élargir le spectre de vision afin qu’on puisse se faire une tête concernant le mécanisme de nomination des juges, alors Jean Charest sera blanc comme neige.
Minute moumoute!
Il ne suffit pas de dire que le PM n’a pas été reconnu coupable hors de tout doute raisonnable pour blanchir un chef de gouvernement. Ça ne marche pas de même.
La Justice fonctionne à l’envers lorsqu’on fait face au tribunal public. Raison pour laquelle Jean Charest se bat sur deux fronts.
1) celui sur lequel il est convoqué à la commission pour faire le beau et montrer patte blanche à un sympatisan indirect qui a juste hâte de déposer son mémoire inutile et coûteux sur une tablette.
2) celui des relations publiques.
Sur ce dernier terrain, le parcours du guerrier est miné. Et Jean Charest le sait bien.
C’est pourquoi il sort de l’ombre et cherche à mettre en lumière une image.
Concours d’images entre kid kodak ou Facebook partner ?
Pas du tout. C’est à qui aura le plus à perdre. Qui a misé le plus sur la table ? Si Bellemare a gain de cause (devant la population), que gagne-t-il ? Si Charest s’en tire sain et sauf, que restera-t-il de son capital politique ?
Ce n’est pas facile d’avoir les deux mains sur le volant si la majeure partie des gens croient qu’elles sont sales, maladroites et très baladeuses.
En justice, vous êtes innocent jusqu’à preuve du contraire.
En politique, l’apparence de conflit d’intérêt peu coûter très cher.
L’apparence. Tout y est. L’image. Tout est là.
Bâtissez votre parti sur l’image, le branding, on vous traitera et on vous jugera de la même manière.
Regardez Sarkozy en France. C’est tellement humoristique que s’en est presque « moralement » séduisant de VOIR cet homme politique se faire couler pour la première fois solidement par une femme reliée à un empire du cosmétique.
Quelle ironie, n’est-ce pas ?
Combien de temps est-ce qu’on répète que les débats de fonds, les enjeux réels et la real politik est mise de côté au profit des faiseurs d’image et des fabricants d’opinion.
Moi qui croyait que la politique reposait sur la force de la conviction.
Moi qui croyait qu’on arrivait à vaincre parce qu’on possédait le pouvoir de convaincre les gens ?
Bien mal acquis à nul ne profite. Même chose pour le pouvoir.
Aujourd’hui, on voudrait que je verse une larme sur le sort d’un pauvre homme qui subit une exécution sommaire en public sur la base d’allégations vagues…
Ou était tous ces gens-là quand des politiciens péquistes, adéquistes et aujourd’hui des solidaires se font faire le même traitement dans les médias ?
À ce que je sache, quand on essaie de salir le nom d’Amir en se servant de l’activisme de son père. Qui bronche ? Qui se plaint quand on met Françoise David en échec en lui reprochant que son fils va à l’école privé ? Qui se scandalise quand des photos privés de Pauline Marois placées sur Facebook se retrouve au journal télévisée de CTV ? Qui s’amuse à gazouiller que c’est un scandale qu’on fouille le « château de Moulinsart » à la UNE du journal The Gazette ? Qui se souvient la job de bras de Lysianne Gagnon au sujet de Pierre Bourgault ?
Richard Martineau citait la guitare de Félix Leclerc pour planter le chef du Bloc Québécois l’autre jour dans le JdeM, qui s’en formalise ICI ?
Et pourtant, attends-moé, Ti-gars, tu vas tomber si je suis pas là, le plaisir de l’un, c’est de VOIR l’autre se casser le cou.
…
Enfin, si Jean Charest voit sa carrière politique se terminer sur une note aussi moralisatrice, qui voudra vraiment crier à l’injustice en pensant à tous les combats que ce « guerrier » à remporter en se servant, par exemple, de Jacques Parizeau lors d’un combat des chefs pour faire chuter Bernard Landry ?
C’est peut-être ça, une démonstration de l’éthique. Tout ce qui n’est pas interdit par la loi n’est pas permis, mon ami. Avant, pendant et après la campagne électorale, mon Johnny.
Un jour, tu montes dans un autobus. Et ce n’est pas l’autobus du showbusiness. Tu conduits ta machine avec les deux mains sur le volant. La machine rouge roule bien. Puis tu prends un tournant. Un virage fatal. Et tu te retrouve aux nouvelles du soir. Un drame s’est déroulé aux Éboulements. Le chauffeur avait les deux mains sur le volant mais les freins ont lâché ou le conducteur était trop confiant. N’empêche, ceux qui chantaient des chansons à boire ou qui profitait simplement du paysage n’ont jamais vu leur fin arriver.
« J’ai confiance en mon chef, il dit toujours la Vérité! », disait la pauvre femme en courant dans les couloirs du parlement, poursuivi par la horde de journalistes traquant la bête blessée laissant traîner un filet de son sang au passage.
Au début, c’est drôle. Mais un moment donné, quand on pense à la valeur personnelle de cette équipe parlementaire, on se dit: quel dommage. Ce Québécois au regard bleu irlandais aurait tellement pu faire mieux que d’essayer d’offrir le Canada à ses enfants. Il aurait pu être un grand PM du Québec.
Trop tard. Fin du chapitre. Début de l’Histoire du Québec.
….
« Laisse tomber Ignatieff, revient au gouvernement! On va avoir du fun! »,lui disait-il probablement au téléphone.
Devant mon écran, au TVA de 18h00, je voyais quelqu’un de mal à l’aise et fatigué. Et pourtant, c’est Jacques Dupuis qui a annoncé sa retraite, qui était pourtant en pleine forme… c’est drôle, des fois, les perceptions… l’imaage qu’on peut laisser de soi en face d’une caméra et d’une population qui n’aime pas se faire taxer, imposer et négliger constamment.
à suivre… dans le comté de Saint-Laurent, endroit dans lequel notre bon Fournier est allez se garocher sans réfléchir. Après tout, les chums, c’est fait pour ça, non ? Vous êtes trop forts, les Boys !
Bonsoir,
Les évidences sont implacables. Le Québec est un gros village et quoi de mieux que la Charte Canadienne des Droits et Libertés pour protéger les droits individuels contre la tyrannie de la majorité, surtout dans des levées de bouclier ou certains dimanches soirs, cinq millions de pure laine sont rivés devant la télévision et certains aimeraient bien en faire un pays avec le consensus qui s’en dégagerait le lundi matin. Sur les allégations d’un arriviste, le coupable est déjà coupable sans même avoir entendu l’interrogatoire des autres tiers impliqués. Fanatisme, quand tu nous tiens ! Merci, Erwan Basque.
Pauvre Josée! Je savais bien que vous reviendrez plus tôt, mais je suis quand même triste pour vous qui avez perdu encore quel que jours de soleil… Courage! :O)
@ Jean-Claude Pomerleau
vous écrivez: » En effet il peut produire une test de polygraphe (détecteur de mensonge) en appuis è ses affirmations. Ce test est recevable en preuve selon un jugement de la Cour Suprême (surtout quand le noued du litige porte sur la crédibilité):
csc.lexum.umontreal.ca/…/1987rcs2-398.html »
= = =
Vous citez une décision en droit criminel. Or l’action de Charest contre Bellemare relève du droit civil.
En droit civil, la situation est tout autre, comme en fait foi cet extrait d’une décision rendue le 23 mars 2004 par la Cour d’appel du Québec:
JEAN BRÈS et LOUISE DUMONT et SUCCESSION DE FEU JEAN BRÈS
c. COMPAGNIE D’ASSURANCE GÉNÉRALE CUMIS
28] Règle générale, les tribunaux se sont montrés réticents à l’utilisation du détecteur de mensonges en raison : (1) d’un degré de fiabilité douteux; (2) des règles de preuve applicables; (3) du fait qu’un tel procédé ne peut se substituer à la fonction du juge pour l’évaluation de la preuve en général et l’appréciation de la crédibilité des témoins en particulier[3].
http://recherche.caij.qc.ca/DelphesSearch/HighlightFrames.aspx?docid=doc:1:4:794&mimetype=text/html&searchid=1636124&profile=caijfr&searchpagename=/DelphesSearch/Search.aspx%3fprofile%3dcaijfr&pagenum=0&searchpagestate=Results
je vous invite à lire les paragraphes 27 et suivants du jugement. :
= = =
Et de un, le procès n’est pas près d’avoir lieu. Il y aura des élections bien avant!
Et de deux, quelle que soit la décision que rendra la Cour (si elle rend jugement!) , il n’est pas dit que le bon peuple se ralliera à cette décision.
Politiquement, Bellemare n’a rien à perdre, lui qui ne fait pas (officiellement) de politique. Cela dit, il a sans doute une idée derrière la tête!
Politiquement, Charest, lui, a tout à perdre. Même si le juge Bastarache devait clouer Bellemare au pilori, Charest aura été écorché dans l’opinion publique.
S’en remettra-t-il? This is another story!
Qu’un avocat comme M.Bellemare se détermine comme un mélange de candide et d’opportuniste idéaliste de droite voulant réformer de façon suspecte l’assurance automobile péquiste préparée sous la gouverne de Lise Payette n’en fait pas pour autant un individu dénué de crédibilité. On peut être de droite et idéaliste le résultat donne rarement de bons fruits quoique les idéalistes de gauche les plus radicaux n’ont guère fait mieux.
Que l’ancien ministre soit idéaliste et un peu filou qu’il ait préparé sa campagne à la mairie de Québec avec des moyens financiers troubles ce n’est jamais si avéré par les soldats libéraux de la commission bidon Bastarache qu’à l’image du système qu’il finit tout de même par dénoncer ce Bellemare peu important ses motivations profondes.
Bellemare n’est pas le Frère André ni non plus R.Lévesque ce qui ne devrait pas faire oublier que ce sont souvent les anciens politiques impurs et serviles intentionnés dans la maladresse qui finissent par dégager des éléments de vérité parce qu’ils ne sont pas suffisamment solidaires de leurs camarades grégaires qui confondent complètement la politique avec les dîners bénéfices et le glamour.
Radio Canada questionne la crédibilité de M.Bellemare avec assiduité dont M.C.Auger participe avec la collaboration
d’ analystes avocats comme Roy et Lussier qui peuvent être associés à travers la commission Gomery à Paul Martin, l’ancien pm libéral fédéral. La Presse banalise avec les Marissal et Boisvert le bon vieux système de pots de vins qui ferait souffrir leur protégé Charest. Il faut bien alors que les internautes commentateurs rétablissent les conditions des faits à travers nos médias indépendants parce que…
Le plus triste c’est toujours de lire des blogueurs qui tombent dans le piège des médias dominants et de la machinerie lourde libérale. Heureusement ce n’est pas le cas de la majorité.
Un rappel en publiant partiellement la copie d’un de mes commentaires.
-La Commission des avocats rouges!
André Ryan, l’avocat de M. Charest, André Dugas, du Parti libéral, Suzanne Côté, pour le gouvernement du Québec et sans oublier Battista en tant que procureur de la commission cela fait beaucoup d’individus pour contre interroger M.Bellemare et plus tard pour très peu contre interroger les futurs témoins proches du PLQ ou du gouvernement Charest.
Quand la balance de cette commission penche autant du côté libéral c’est qu’elle est conçue pour réduire les dommages collatéraux de la crise et pour pouvoir peut être réussir à miner la crédibilité de Bellemare contre toute attente. Contre cette armada juridique, nous retrouvons essentiellement l’ancien ministre le temps de 3 jours appuyé par son avocat pendant que cette même commission tentera de plonger l’ancien gouvernement péquiste dans la crise en faisant témoigner B.Landry sur la nomination de sa femme.
La stratégie libérale coule de source renforcée par un phénomène vulgaire toutefois vrai qui identifie profondément les membres des professions libérales dites du droit à une structure de système comme celle des partis libéraux partagés entre Ottawa et Québec depuis la naissance de la confédération. Il est reconnu que la magistrature fédérale et québécoise est formée très majoritairement de gens identifiés comme libéraux à Québec comme à Ottawa-.
@ Erwan Basque
Qui a commencé le jeu?
Qui a rapatrier la Constitution avec Pierre Elliott Trudeau pour mieux ensuite denigrer celle-ci pendant 13 ans ?
Si les québécois sont trop solidaires, on les traite de fanatiques.
Si ils sont sceptiques ou critiques, on les accuse d’être cyniques.
Si ils sont en colère face au PLQ, on dit que toute la classe politique est en crise.
Si on blame certains politiciens d’abuser de leur pouvoir, vous êtes un pauvre naif ou un dangereux anarchiste qui remet en question la démocratie au grand complet.
Super.
Un pot de vin avec ça ?
Paolo Mitriou a dit :
« Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. »
Ainsi, Monsieur Charest a dit qu’il reçoit 75 000 $ par année de son parti.
Est-ce qu’il a dit que c’est tout ce qu’il reçoit?
Par exemple, s’il recevait en réalité 100 000 $, il ne mentirait pas en disant, en bon jésuite, qu’il reçoit 75 000 $.
Est-il vrai que M. Charest a reçu des sommes colossales pour quitter les conservateurs à Ottawa pour venir diriger les libéraux au Québec? Si oui, est-ce que ces sommes ont été déclarées au fisc?
On aimerait savoir.
Monsieur Charest aura-t-il le courage de dévoiler ses rapports d’impôt?
Marc Bellemare dit vrai, en partie. Ce n’est qu’un secret de polichinelle que les gouvernements «placent leur monde». Jean charest dit vrai, il n’a pas été sous une influence «indue».
Marc Bellemare ment: il n’est pas venu en politique pour quelques dossiers, et il est loin d’être blanc comme neige. Il a activement participé à la nomination argentière de certains juges. Et il l’a fait comme tous les ministres qui ne connaissent pas la poutine: en étant placé devant le fait accompli.
Jen Charest ment, aussi. Abondamment, sur tout plein de sujets. Mais c’est un homme loyal, serviable et un bon soldat. Il est la tête publique de quelque chose de bien plus gros que lui. Il connaît la poutine. Il sait ce qu’elle goûte. Et il le rôle ingrat d’appliquer les directive du parti.
Un parti politique est une organisation délirante, nuisible pour la démocratie: car dans un parti, comme partout ailleurs, tout s’achète. Et tout a un prix. Carrières, titres, prestige, contrats… tout s’achète. Marc Belleamare est un type malheureux et suicidaire qui n’a pas reçu le bon montant. Jean Charest est une marionnette qui a reçu déjà trop d’argent (et bien trop de titres) pour ses faits d’armes passés lors du référendum de 1995. Le premier joue avec les médias pour mettre ses menaces à exécution; le second se fiche de son image puisque ses objectifs financiers sont déjà remplis (payback time, dit-on en anglais).
Ceci est évidemment une théorie. Dire que je «sais des choses» m’exposerait à des poursuites. Je déclare donc mon billet comme une fiction. Mais sachez séparer le blé de l’ivraie.
Le grand gagnant dans cette rixe de hauts placés? Le peuple. Le prochain gouvernement se tiendra les fesses serrées. C’est une bonne chose, vu sous cet angle. Mais n’oubliez pas ceci: il y a deux types de partis politiques. Les partis d’intérêt (qui se nourrissent de titres et d’argent), et les partis d’idées (qui se nourrissent d’idéaux et de progrès). Et qu’il y a deux profils de politiciens: les opportunistes qui n’ont rien à perdre et leur mère à vendre, et ceux qui gagneraient le double au privé et qui sont souvent très qualifiés.
Le nom des partis n’a rien à voir. Dans l’histoire, parfois c’est le parti libéral qui forme les idéologues indépendants de fortune, parfois c’est le parti québécois qui est l’opportuniste. L’histoire change rapidement. Heureusement, l’alterance des partis nous évite les maux de dents prolongés.
Drôle de société, drôle de culture politique, drôle de culture des droits de la personne…
Tout le monde se moque des directives du Commissaire Bastarache. Les journalistes et chroniqueurs traitent Marc Bellemare et le Premier ministre comme deux pugilistes et donnent des bons points à celui qui frappe en premier. Pour les uns, Marc Bellemare place le Premier ministre sur la défensive. Pour d’autres, Marc Bellemare crée au Premier ministre un problème majeur.
On se rend compte que l’on peut accuser sans preuve, et on demande à l’accusé de fournir les preuves de son innocence.
On lance des sondages, que l’on s’empresse de publier, sans nuances, comme on fait avec des « pool de hockey » pour deviner qui serait éventuellement le gagnant de ce match.
L’Opposition qui n’a pas de programme politique depuis on ne sait trop quand, et qui se donne comme ambition de donner de la M… au gouvernement, et qui,comme de raison, nous montre que le jeu consiste principalement à taper sur le gouvernmenet avec tous ce qui tombe sous la main. Les idées nouvelles et les proposition pour améliorer le système de santé, pour définir l’avenir de l’industrie minière, pour structurer une politique énergétique, pour réussir les dernières étapes de la réforme de l’éducation, pour une bonne stratégie des transports… etc… ça viendra peut-être… l’an prochain ou après…
En attendant…, on demande des enquêtes, on demande la démission de tout un chacun et on rempli les premières pages de journaux et les meilleures heures des bulletins de nouvelles. Des preuves, on n’en a pas besoin, c’est aux accusés d’en trouver…
Les réflexions sur l’avenir économique et culturel ce sera pour une autre fois.
Comme dirait l’autre, « I won’t share so many tears » over this PM.
Ou l’autre: « all those bleedy hearts » makes me laugh all the way to the bank.
So sad, your bad. Not ours.
Vous vous souvenez surement de ces declarations chocs des Levesque et Trudeau?
A l’epoque, on s’en souciait des droits de la personne?
A l’epoque, on s’en moquait de la Constitution chez les federalistes…
Et aujourd’hui, le fossoyeur du PPC se fait pincer dans une histoire qui lui fait payer toutes les crosses de tous ceux qui l’ont précédé.
Just to bad. Just for laugh festival.
On aurait du un peu moins jouer la tete du monde avec les « je mets mon siege en jeu », « un non, c’est un OUI au changement », etc.
Mon NON est Quebecois encore aujourd’hui… mais cette fois il s’adresse a tous ces federalistes qui vivent dans le deni, dans la brume de leur propre confusion, dans les reveries d’un crosseur solitaire.
Un cheuf se meurt. Vive le cheuf.
La malediction de Duplessis vient de frapper. A force de jouer les nationaliste sans etre independantiste, Jean Charest passe au cash sans trouver la petite monnaie necessaire pour lancer une lotterie qui le sauvera de la decheace totale.
Un grand batisseur involontaire du Quebec, ce gros Jean comme devant.
Il aura mis la table comme personne pour le PQ. Il aura bien cuisiner comme un chef le menu politique de Pauline Marois. Elle aura du pain sur la planche, la bonne dame.
Quiconque veut se lancer en politique dans ce contexte est aussi que Bellemare et tous ces liberaux qui se sont offert un conservateur pour reprendre le pouvoir…
Disons le clairement avec Bellemarre et Charest nous avons affaire à deux personnages exécrables et pas crédibles du tout mais dans cette histoire ou Charest à piègé de multiples façons Bellemarre , Charest perd complètement la demi face qu’il lui restait .
Plus les 40 témoins de Charest vont questionner Bellemarre plus les commandités de Charest vont perdre la face .
Le Piégeur s’est Piégé
Un chasseur sachant chasser s’attrape. En trappant, le trappeur attrape celui qui trompait tranquillement avant de s’ouvrir la trappe.
C’est le triste sort des tristes sires de construire l’echafaud sur lequel ils passeront eux-memes a la trappe.
Et virevolte l’adipeuse dans le fond du buffet Louis XVI, comme dirait Bazzo.
Journee d’Amerique, journee de silence, journee de patience
Journee Bastarache, le PM en arrache…
Mais c’est le propre des arracheurs de dents de mentir, disent-ils en choeurs comme une confrerie de Belle-Soeur qui decoupent les coupons de Mark Ten pour fabriquer leur bonheur.
Comme dirait les Sans Chemises, j’ai jamais sacrifier mon vote pour assister ce cirque mediatico-politique.
Et le pire dans tout cela, c’est que Charest n’a que lui-meme a blamer si Stephen Harper ne veut pas lui venir en aide avec un beau photo OP. Quand Steve voulait son gouvernement majoritaire en passant par le Quebec, qui a hausser le ton? Pauline Marois? Non. Un federaliste, le seul partisan du statu quo: Jean Charest.
Avec des amis comme cela…. pas besoin d’ennemis, comme on dit. Comme on fait son lit on se couche. Mais on ne dort pas longtemps les deux mains sur le volant, un bandeau sur les yeux et des bouchons dans les oreilles.
Nos amis federalistes me font rire. Toujours les premiers a dire que le Quebec est faible sans soldat dans un regiment british a Ottawa. Mais lorsqu’un coup de force se produit, la, on y va soudain trop fort.
On utilise un bazooka pour pulveriser une mouche.
Les « faux surpris de McGill », de Queen, de Waterloo ou de Calgary peuvent bien tomber des nues ou hausser les epaules en se disant « c’est pas drole les chicanes de famille » dans la Belle Province. N’en demeure pas moins qu’on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu impunement.
Jean Charest va avoir un peu plus de cheveux blancs a la fin du processus, mais ce ne sera jamais aussi etonnant que Stephen Harper. Le pauvre, il est en train de prendre la couleur de l’Arctic Power.
Quand on compare on se console….
Je ne sais pas ce qui se passe avec la modération ce blogue mais ça fait deux fois en 24 heures que des commentaires à la fois pertinents au billet, documentés, informatifs, respectueux et écrits dans un excellent français ne passent pas.
J’ai répondu au commentaire de M. Pomerleau, qui affirmait, à tort, que le test du polygraphe est recevable en droit.
Le jugement qu’il cite à l’appui de ses prétentions dit EXACTEMENT le contraire de ce qu’il lui fait dire.
Je ne blâme pas Pomerleau; il s’est attaché à l’opinion des juges minoritaires, à la fin, et cette erreur est courante. Mais je blâme les modérateurs de ce blogue pour avoir empêché que des corrections soient apportées à des erreurs aussi flagrantes.
Peut-être aussi mon commentaire s’est-il ramassé dans les « spams » ou je ne sais trop. Peu importent les raisons, je déplore. Deux des 3 commentaires que j’ai essayé de publier ici depuis 36 heures ont subi le même sort. Consternant. Et je le répète, ça ne donne vraiment pas le goût de revenir. Pas même pour lire les billets de Josée!
J’ai publié un commentaire beaucoup plus élaboré sur mon blogue à moi; Sous le nom de « papitibi ». ici, je m’étais contenté de l’essentiel, si je puis dire.
Encore une fois, désolé, mais je vais pas passer mon temps à rééditer mon propre texte pour en publier ici un résumé. .
Je suis consterné par la réaction de plusieurs face à ce que je considère être aussi une crise politique majeure au Québec. Plusieurs personnes à qui je parle me disent : « Ben voyons donc, la corruption, ça a toujours existé… On va le remplacer par qui Charest, par Marois; pis tu penses qu’y’en a pas de corruption au PQ? Woyons donc… sont toute pareil… ».
Ce cynisme de la population, ce « baissage de bras », cet aplat-ventrisme, cette désillusion totale… eh bien, ça me donne franchement la frousse!!!
Pourquoi? Eh bien, parce que je suis de la génération X, coincée entre des Y ouverts sur le reste du monde sauf le Québec et des vieux Babyboomers désillusionnés qui ne pensent qu’à leur retraite…
Aux prochaines élections, j’ai bien l’intention de voter voter pour la meilleure personne pouvant défaire Jean Charest. Ce sera ma modeste contribution pour un Québec meilleur… si ça intéresse encore quelqu’un… un Québec meilleur…
Oui, oui, on le sait.
C’etait ben mieux quand on pouvait croiser le fer sur le blogue de Chantal Hebert, pas vrai?
La-bas, la moderation dans le transport de l’information se fait en catimini.
Derriere des portes closes, on gere bien mieux les debordements de l’Actualite, pas vrai?
A chacun son systeme et ses regles.
On dit aussi que les absents ont toujours tort.
Eh bien, en choisissant les tribunes traditionnelles au detriment de la tribune populaire du web, elle a fait son choix.
Pas de blogues si pas d’elections, bwana.
Ok, mais ce n’est pas elle qui disait que les regles de financement actuelle encourageait la campagne electorale perpetuelle?
Non, c’est Tom Flanagan… qui recommandait que cela continue a condition de reformer le systeme.
Encore la, chacun son systeme, chacun sa loi.
C’est comme cela dans le federalisme post-Trudeau.
Pas moyen de reformer le systeme sans que cela plaise a tout le monde et a son pere.
Parlant de Trudeau, je lui laisse la parole:
« Dans le monde de demain (nous y sommes), l’expression « republiques de bananes » ne s’appliquera plus aux nations independantes ou l’on cultive les arbres fruitiers, mais au pays ou une independance toute formelle aura ete jugee plus importante que la revolution cybernetique. »
Trudeau etait reconnu pour sa crainte maladive des nationalismes… et pourtant il a construit celui du Canada comme personne avant lui.
No need to be humble. No more mr nICE guy.
Tous ces gros titres olympiques en direct de Vancouver, c’est l’oeuvre fondatrice de notre bon Pierre. Pierre d’assise sur laquelle le pays que l’on a peine a reconnaitre s’etablit sous la gouverne minoritaire, policiere et militaire de Stephen Harper.
Ce que j’aime du citelibriste de Brebeuf, de Harvard et de la Sorbonne, c’etait son courage, son irreverence spectaculaire et son elgance singuliere.
Mais qui se rappelle ses plus belles contradictions et sa plus cuisante defaite?
Nul n’est prophete en son pays.
Ses propheties reviennent a l’avant-scene lorsque son pays, son reve, son utopie se meurt sous les coups memes du heros d’une elite dechue.
Capitaine Canada.
Le souverain mepris de Trudeau aurait aneanti la carriere de Charest d’un seul coup de clavier, avec une seule police de caractere. Sans accent.
Mais le grand maitre n’est plus.
Le vrai canadien. Pas son imitation importee de russie. Pas son fils si doux et si candide. Pas sa caricature vivante en la personne de Chretien.
Le Canada a besoin d’un heros. Le Quebec attend le messie.
Entre deux nationalisme, il faut choisir le moindre mal. Entre Harper et Marois, je choisis la deuxieme. Entre Michael et Pauline? Mon coeur de Quebecois ambivalent balance… mais mes yeux de femmes me disent: une femme chef d’etat, c’est une option plus enivrante qu’un homme du Upper-Canada college qui va venir peter plus haut que son Q dans les deux langues en nous parlant de politique internationale et de troupes en Afghanistan.
Il est la le probleme des federalists. Ils ne font plus rever personne.
Le Tournant Vert? Dans les poubelles de l’histoire avec une grande hache.
La coalition? Peut-etre que non, maybe not. The liberals are the real coalition, selon eux.
Why not, coconut?
Give me a french kiss, shake my tree, make my day.
Thank u and have a nice day.
Fool me once, shame on u
Fool me twice, shame on ME
Fool me another t… non merci!
« Si les independantistes avaient un homme comme Trudeau a leur tete, le Quebec serait deja independant. »
– Denise Bombardier
@ Warren Peace : S’il vous plaît, cher monsieur, ne vous découragez pas et n’allez pas nous priver de vos interventions toujours intéressantes, pertinentes et éclairantes! Je ne crois pas qu’il y ait censure, en l’occurrence; seulement des difficultés techniques que les administrateurs de ce blogue s’affairent sûrement à corriger. Il m’arrive régulièrement de devoir m’y reprendre plusieurs fois avant de voir mon commentaire s’afficher. Si ça ne fonctionne pas, attendez une petite demi-heure et réessayez. Je pense sincèrement que le débat public s’enrichit de votre présence, et votre départ ne pourrait que l’appauvrir.
@ Émanuel Champagne : Nous sommes de la même génération et je compatis de tout coeur avec les frustrations que vous exprimez. Rassurez-vous, vous n »êtes pas seul à souhaiter un Québec meilleur. Même si c’est parfois décourageant, ça vaut encore la peine de chercher à convaincre nos concitoyens. Un par un, nous finirons bien par former une armée (au sens métaphorique, bien sûr)… Bon courage!
Une opportunité politique majeure plutôt.
En cette période «d’éveil politique mondial», le geste de Marc Bellemare nous fournit une belle occasion de prendre collectivement conscience de notre situation.
[Pour une idée du contexte, lire : L’éveil politique et le nouvel ordre mondial, La Révolution technologique et l’avenir de la Liberté; par Andrew Gavin Marshall – http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20649%5D
Quel rapport avec Marc Bellemare ?
Il ne faut pas tirer sur le messager, il faut se concentrer sur le message en se souvenant que «The medium is the message». Il y a plusieurs niveaux de réalité, la pensée unique ne suffit plus pour comprendre.
Quelles que soient les motivations personnelles profondes de Marc Bellemare, ce qui se passe à travers lui est plus grand que lui : à travers lui, c’est toute la population qui demande des comptes à son élite.
Malgré les attaques incessantes de la part des défenseurs de l’ordre établi, je n’ai pas vu Monsieur Bellemare jouer les vierges offensées ou se prétendre blanc comme neige. Tout simplement, il a décidé de se lever debout et de dire ce qu’il avait à dire. Au lieu de le critiquer, on devrait le remercier et suivre son exemple.
Ça ne veut pas dire que nous devrions tous faire la même chose que Marc, ça veut dire qui que l’on soit, où que l’on soit, en haut, en bas, en avant, en arrière, à droite ou à gauche, on devrait AGIR selon nos convictions MAINTENANT. C’est cela qu’il a fait, c’est ce que je pense que nous devrions tous faire aussi.
Différents, mais ensemble, les X, les Y et les Z !
Serge Grenier
M. Charest, en bon Conservateur-Réformiste qu’il est, se moque, comme de sa première chemise, des lois, règlements et consignes qui l’embêtent. Le juge Bastarache, un ami pourtant, recommande, demande, implore? de ne pas commenter sur la place publique les déclarations de M. Bellemare, surtout si on est appelé à témoigner éventuellement.
Qu’à cela ne tienne. Fidèle à son ADN, M. Charest, comme il l’a fait alors qu’il était Ministre des sports, franchit la ligne et agit à sa convenance, pas selon les convenances. M. Charest est au dessus de tout cela. M. Charest est au-dessus des lois. Sa Majesté règne, elle ne subit pas. Pourtant, même le roi d’Angleterre a comparu, comme témoin, à un tribunal britannique. C’est ce qu’on appèle respecter les lois du pays, respecter les citoyens du pays. Mais M. Chares n’est pas de sang royal. M. Charest n’a pas de noblesse, ni d’âme, ni de sang. C’est un roturier mal dégrossi. Un malotru, un malpoli, une bien petite personne quoi. Et on a voté pour ça…
Pendant ce temps, les affaires autrements plus sérieuses : l’économie, la propriété légitime de l’argent, la mondialisation, etc passent à l’arrière plan et s’en donnent à coeur joie.
Que ne parle-t-on de géothermie plutôt que gaz de chiste? Une question, comme ça…
Et vogue la galère.
Au-delà de la crédibilité de l’un ou l’autre des deux protagonistes principaux de ce débat, Jean Charest et Marc Bellemare, telle qu’elle sera jugée par un simili tribunal à partir d’une structure de débats piégée pour l’accusé et déguisée en commission d’enquête soi disant indépendante, c’est non seulement le parti libéral du Québec qui sera jugé à cet aulne, mais l’ensemble des mécanismes administrato-judiciaires qui sont impliqués dans ce triste scénario. Ce quasi-tribunal aura beau se raidir dans une attitude parodiant la respectabilité, les procureurs de la Commission multiplier les interrogatoires où perse l’envie de mettre KO l’accusé, il y a fort à parier que ce sera au final l’opinion publique qui rendra le dernier verdict et que celui-ci sera terrible pour ceux qui espéraient s’en tirer avec cette apparence de justice.
Certes, ceux qui ont été accusés ont le droit de se défendre, mais encore faut-il qu’ils le fassent en respectant les règles de base de ces jeux dangereux. Or, elles ont déjà été violées à au moins deux reprises, d’abord en refusant la présence formelle de l’opposition aux audiences, ensuite par la présence sur les ondes des médias de l’un des deux protagonistes, Jean Charest, pour donner sa version de ce que devraient être selon lui les conclusions de cette Commission qui n’en est pourtant qu’à ses débuts.
Pour un peu, on se croirait revenu à la belle époque où un Premier Ministre se permettait d’intervenir dans le cours d’un procès, celui du célèbre Coffin au temps de Maurice Duplessis. Mais cette fois, cette Omerta a contrario est encore pire, car c’est un silence entretenu qui ne vise pas à protéger l’industrie touristique, mais un secteur clef de l’industrie du Québec et dont on refuse avec cet écran de fumée de la regarder pour ce qu’elle est avec ses implications politiques et sociales.