"À la guerre, le courage vaut mieux que la multitude; mais ce qui vaut mieux encore, ce sont des postes avantageux."
– Machiavel
Depuis un an, on parle beaucoup de l'influence qu'exercerait l'"argent" sur la manière de gouverner des libéraux de Jean Charest.
L'argent collecté par le PLQ avec assiduité. Mais aussi celui des fonds publics dont on a l'impression qu'il favorise souvent les membres de la grande "famille" libérale.
Cette influence de l'argent, on la constate dans le préjugé hautement favorable du gouvernement envers le secteur privé. Dans ses généreux contrats à une industrie de la construction sachant être généreuse en retour pour le PLQ.
Dans la commercialisation des garderies et l'octroi de permis à des "amis" du PLQ. Dans les cliniques et agences privées poussant comme des champignons. Dans l'engouement pour une industrie du gaz de schiste au service de laquelle, par hasard, ouvrent de nombreux lobbyistes fraîchement "ex"-libéraux…
On la voit même possiblement dans la nomination de juges recommandés à Me Marc Bellemare en 2003 par deux collecteurs de fonds libéraux particulièrement efficaces.
Voir le "problème" autrement
Or, je vous soumettrais que l'on a compris le "problème" de manière incomplète. Que s'il est en effet question ici du "pouvoir de l'argent" sur la gouvernance, ce serait une erreur d'oublier l'"argent du pouvoir" et l'usage qu'on en fait. L'argent public. Celui des contribuables dont tout gouvernement est le garant privilégié.
Dans un monde idéal, cet argent sert surtout l'intérêt commun. Or, les gouvernements sont de plus en plus tiraillés entre divers arbitrages, influences, la montée de la droite et de l'individualisme, les lobbys, la grande entreprise, etc. Sans compter les retours d'ascenseur et amitiés de toutes sortes s'exerçant loin de la vue du public.
Résultat: l'argent du pouvoir sert de plus en plus des intérêts "particuliers" au détriment de l'intérêt commun.
Gros problème: les Québécois assistent au spectacle d'un gouvernement qui semble en faire son modus operandi.
Au sommet de ces intérêts particuliers semblent trôner l'allégeance politique et le remplissage des coffres du parti. Au point où le premier ministre commande à ses ministres d'amasser au moins 100 000 $ par année. Quitte à les placer en situation potentielle de conflit d'intérêts.
Le "nerf de la guerre"
Si l'argent est le "nerf de la guerre" pour la plupart des partis, force est de constater que le PLQ se montre plutôt zélé dans le domaine.
Au bout de sept années de pouvoir, le thème dominant de l'actualité est précisément devenu cette proximité inquiétante entre intérêts privés et politiques. Vous avez dit "problèmes d'éthique"? On se demande bien pourquoi.
Les mots "copinage", "favoritisme", "collusion" et même "corruption" ont repris du galon. La confiance des citoyens envers leurs propres institutions s'en trouve d'autant minée et l'atmosphère de la Cité, empoisonnée. Ouache.
D'où ces presque 80 % de Québécois qui, depuis plus d'un an, réclament une commission d'enquête indépendante sur la construction, l'octroi de contrats et le financement des partis. La nomination de trois juges n'est qu'une bien petite goutte dans cet océan de suspicions…
Il faut écouter les audiences de la commission Bastarache pour voir à quel point Me Marc Bellemare n'inventait rien quant à l'attitude d'un gouvernement qui, une fois retourné au pouvoir en 2003, semblait pressé de placer "son monde", lequel "refoulait aux portes après neuf ans dans l'opposition"! Le gouvernement se prendrait-il pour une agence de placement pour amis et cousins partisans?
Placer "son monde", c'est donner des contrats aux amis et membres de la "famille" partisane, mais c'est aussi leur distribuer une pléthore d'emplois prisés pour leurs excellentes conditions et payés par les fonds publics. Payés, donc, par l'argent du pouvoir.
Ceci devrait nous faire mesurer l'immense part d'arbitraire que peut exercer tout gouvernement, s'il le souhaite – nonobstant le parti au pouvoir -, dans la distribution aux amis, entre autres, de ce qu'on appelle les emplois "supérieurs".
Résultat: gaspillage de fonds publics dès que l'allégeance politique prend le dessus sur la compétence de manière répétée = mauvaise gestion.
Bref, ce n'est pas d'une commission sur la nomination des juges dont le Québec a besoin. C'est plutôt d'une réforme des modes de financement des partis et de nomination aux postes "supérieurs" dans l'appareil gouvernemental et les sociétés d'État.
Lorsqu'on transforme le responsable de l'attribution de ces emplois supérieurs en vendeur de Tupperware pour la "famille" du jour au pouvoir, il est temps de se poser des questions.
Question de mieux protéger le bien commun.
Question de mieux protéger l'intégrité des institutions.
Bref, question de s'assurer que l'argent du pouvoir ne serve pas à renforcer le pouvoir de l'argent sur les affaires de l'État…
Mme Legault,
Je vous lis régulièrement des derniers temps et suis beaucoup la commission Bastarache à travers votre blogue.
Avec tout ce que je lis et entends, je trouve extrêmement désolant que chaque jour amène sa part de corruption et de magouille de la part du gouvernement.
Déjà que je m’intéresse difficilement à la politique. Je trouve que ce ne sont souvent que potinages et coups bas, où on ne fait que « caler » son voisin pour éviter de se regarder et amener de vraies politiques POUR les citoyens.
Comme ce doit être facile de dépenser l’argent des contribuables, très impersonnel. Un petit 100 000$ par ci, ce n’est rien! Mais quand on pense au nombre de familles qui doivent se serrer la ceinture pour le payer en impôts ce 100 000$, ça devrait faire défléchir un peu plus, non?
M. Charest et ses « amis », qui font déjà des salaires qui subviennent largement à leurs besoins, n’ont peut-être pas conscience de tout le mal qu’ils font aux contribuables (du moins espérons-le!). Peut-être devraient-ils côtoyer des familles ordinaires, des démunis, des travailleurs, sans grandes pompes bien sûr, pour le réaliser.
Bref, comme le dit le dicton: à chaque jour suffit sa peine, pour ce qui est de M. Charest, à chaque jour sa corruption!
Saviez-vous qu’au Moyen Âge, les titres de charges se monnayaient? On en est revenus là on dirait…
Si toute somme donnée à un parti politique autorisé devait obligatoirement être acheminée au DGE qui lui, après l’avoir comptabilisée, enregistrée le donateur et vérifiée sa légalité, la remettrait au parti politique visé, si un tel processus était mis en place, il s’en suivrait que toute autre somme alimentant la caisse électorale d’un parti politique qui ne respecterait pas ce processus, serait de facto illégale. À la fois le donateur et le parti politique qui accepte une somme non conforme seraient susceptibles d’être poursuivis. Le DGE rendrait publiques tous les dons faits aux partis politiques, le nom du donateur, de son employeur et le montant donné. Le DGE pourrait même accepter des dons d’un citoyen désirant ne pas apparaître sur la liste des donateurs. Dans ce cas, la somme donnée serait répartie équitablement à tous les partis politiques reconnus et compilée avec la mention, par exemple, «anonyme»
Il serait donc facile de régler beaucoup de problèmes liés au financement des partis politiques et des dérives qui s’en suivent. je ne vois pas de gros problèmes à mettre en place une telle règle. Y en a-t-il ?
René Lévesque considérait sa loi sur le financement des partis politiques comme l’une de ses plus belles réalisations. Le pauvre doit se retourner dans sa tombe aujourd’hui…
Comme trop souvent, notre brave PM à l’éternelle cigarette avait péché par angélisme, tablant naïvement sur la bonne foi et le « fair play » de ses adversaires politiques. Ça lui a joué un bien vilain tour en 1980 et ça lui en joue un autre aujourd’hui, à titre posthume.
En limitant sévèrement le montant des contributions pouvant être versées aux différents partis politiques, Lévesque n’avait évidemment pas prévu que des petits malins allaient trouver le moyen de contourner les règles en faisant verser des contributions par leurs employés, leur parenté ou leurs chiens. (Pas plus qu’il n’avait prévu, en 1980, que le gouvernement fédéral allait se moquer allègrement des règles édictées par le gouvernement du Québec… mais c’est une autre histoire.)
Personnellement, je ne vois qu’un moyen de régler le problème une fois pour toutes : créer un fonds auquel devra contribuer toute entreprise désireuse d’obtenir des marchés publics, proportionnellement à la valeur pécuniaire desdits marchés — les sommes ainsi recueillies étant ensuite distribuées équitablement entre tous les partis, selon une formule qui reste à définir mais qui devrait tenir compte du pourcentage des votes obtenus au suffrage universel. Ainsi, l’argent versé par les entreprises serait « neutre », puisqu’il contribuerait au financement de TOUS les partis politiques de façon équitable, et aucune société privée ne pourrait s’en servir pour exercer une pression indue sur le parti au pouvoir. Quant aux particuliers, la seule contribution qui leur serait encore permise est l’achat d’une carte de membre du parti de leur choix, dont le montant ne pourrait excéder une centaine de dollars.
Les critères auxquels devraient satisfaire les entreprises pour pouvoir contribuer à ce fonds seraient sensiblement les mêmes que ceux qui régissent déjà l’attribution des marchés publics.
Bien entendu, un tel régime devrait s’accompagner d’une absolue transparence des partis politiques, soumis à des vérifications comptables serrées et tenus de déclarer la provenance exacte de chaque dollar encaissé. Chose qui serait d’autant plus facile à contrôler que la majeure partie de leur encaisse proviendrait du fonds des marchés publics.
Cela n’éliminerait sans doute pas totalement la corruption, mais au moins, les choses seraient claires : toute somme versée à un parti ou à un personnage politique en dehors des étroites balises fixées par le régime ne pourrait être qu’un pot-de-vin.
On n’enrayera probablement jamais l’hommerie, mais il faut s’efforcer de la contrer par tous les moyens… La survie de la démocratie, déjà fort mal en point, est à ce prix.
De toutes façons il faut être très mal informé pour confier 100% de nos impôts et de nos fonds consolidés à des fédéralistes canadians royalistes pro Orangistes qui détruisent le Québec ouvertement , détruisent nos droits linguistiques , diminuent tous les pouvoirs de Notre Assemblée Nationale et qui nous ferment le monde entier et pas seulement le monde des Olympiques et tout cela en détruisant nos institutions financières en vidant nos caisses et en volant les matières premières
Sommes nous bête à force d’être mal informé et entièrement désinformés.
Vive le Québec libre et ça presse
Charest a ouvert la porte à de puissant réseaux d’intérêts squattent notre État à leurs profits et au détriment du bien publique.. Dans le cas de la Caisse de dépôt et de l’Hydro Québec (et j’en passe) , les libéraux ont passé la ligne rouge de la corruption à la trahison de l’intérêt nationale.
Voici une suggestion pour ceux qui désespèrent de voir les médias, les élites intellectuels, l’opposition, réagir vraiment:
http://www.vigile.net/Faire-tomber-le-gouvernement
Je pourrais très bien additionner la solution de M. Cormier à la mienne. Ainsi tout l’espace serait couvert.
L’important c’est de facilement pouvoir identifier ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Toutes les sommes qui ne passeraient pas entre les mains du DGE seraient ILLÉGALES.
Toutefois, actuellement le principe de financement des partis politiques rend illégales les dons faits par des personnes morales. Il faudrait donc, en raison de la proposition de M. Cormier, revoir un des fondements-même de l’actuelle législation. Il faudrait revoir ce principe. Personnellement, je ne suis pas très enclin à ouvrir la porte aux personnes morales dans le financement des partis politiques. Les dérives américaines à cet effet me semble trop éloquentes.
Effectivement la Commission Bastarache semble démontrer que plusieurs politiciens du PLQ semblent trouver normal que les amis du partis soient favorisés, et que des retours d’ascenseurs existent.
Dans une fonction publique de qualité, rien d’autre que la compétence devrait présider à des nominations aux postes à pourvoir. En fait les listes de candidatures devraient tout simplement se référer à des numéros, sans noms ni photos.
Vous trouvez pas ça drôle que les trois noms de juges que Bellemarre a mentionnés. Seuls ces trois juges sur des centaines ont été pistonnés par de solliciteurs ou des politiciens.
Simard par McMalland et Rondeau,
Després par Després
Gagnon par Fava
Ils ont tous dit (Fava va venir dire la même chose) que c’était la seul fois dans toutes leur carrière où ils sont intervenus.
En d’autres mots, ils ne sont intervenus une fois seulement et bizarrement sur les mêmes nominations que Bellemarre dénonce.
Le courage et la rigueur ne sont pas où l’on pense.
Avez-vous compté le nombre d’insinuations et d’a-peu-près dans le texte de notre bonne chroniqueuse? Au minimum six… et on continue à compter…
1- … l’argent public, dont on a l’impression…
2- … On la voit même possiblement, dans la nomination…
3- …Un gouvernement qui semble en faire son modus vivendi…
4- …une petite goutte dans cet océan de suspicions…
5- …semblait pressé de nommer son monde…
6- …l’immense part d’arbitraire que peut exercer tout gouvernement, s’il le souhaite – nonobstant le parti au pouvoir -,…
M. Charest et le PLQ favorisent la politique à la Maurice Duplessis. La corruption a bien meilleur goût.
Au lieu de chercher à améliorer la loi de René Lévesque sur l’alimentation des partis, on s’efforce, au contraire, de créer des échappatoires facilitant les rentrées d’argent corrupteur.
Les solutions honnêtes abondent, on en a vu quelques unes sur ce forum. Pour le moment, on étudie a question, dit-on.
La transparence des dons et l’anonymité des donneurs. Exemple : Le PLQ a reçu 500 000 $ d’un généreux donneur anonyme. Un seul bureau connaîtrait, temporairement, le nom du généreux donnateur. Une fois le chèque encaissé, le nom serait effacé des dossiers et seul le montant resterait inscrit dans les livres. De plus, il n’y aurait pas de déduction d’impôt. Cela devrait refroidir certains donateurs.
Mais il y a tant d’autres moyen de financer la démocratie. On a l’embaras du choix.
Pour combattre le contournement des règles, des peines sévères devraient être attachées à toute atteinte à la démocratie : amendes éreintantes et peines de prisons refroidissantes. Il n’est pas nécessaire que cela soit les travaux forcés. Etre privé de liberté et de tous les droits et privilèges accordés à un honnête citoyen devraient suffire. On peut toujours ajouter, par pure méchanceté, la perte de l’entreprise du fautif.
« À la guerre, le courage vaut mieux que la multitude; mais ce qui vaut mieux encore, ce sont des postes avantageux. »
– Machiavel
En voulez-vous une autre..?
« En politique tout est affaire de direction » – Léon Trotsky
A la période des questions Jean Charest a répondu à Mne. Marois à propos de l’exploitation du gaz de schiste: » Un moratoire, ça profite à qui? »
Vaut mieux que ça profite aux amis libéraux…
Il y a un autre courant dans cette histoire qu’on ne mentionne pas beaucoup. Depuis 1980, nous sommes passés d’une gouvernance IDÉALISTE à une gouvernance RÉALISTE. Une petite nuance avec des conséquences remarquables;
Si au temps de René Lévesque on regardait grand et on voyait le monde sur le long terme, aujourd’hui les politiciens regardent à court terme SEULEMENT. Construire une société? Pénible et long et ça fait pas voter. Percer des trous partout et polluer le Québec pour les amis du pouvoir et vendre ça comme « du progrès » ou « un geste économiquement brave »? Comme si c’était déjà fait.
D’autre part le pouvoir citoyen est pratiquement mort. 95% des québécois veulent des OGM étiquetés. Les vendus qui forment le 5% l’emportent sans débat.
Mélangez tout ça avec un gouvernement sans légitimité aucune et on a ce qu’on a; autant au fédéral qu’au provincial le politique est pollué et toxique.
Et c’est à nous de voter comme il faut et tout faire pour rendre le reste du séjour de Patapouf 1er aussi insupportable que possible, dans l’espoir qu’il aille se faire voir ailleurs. Sur la lune peut-être? Trop proche encore. Je vote pour Pluton ou une sonde vers Andromède. Des plans pour se faire des ennemis dans quelques millions de générations.
Bonsoir,
Si je comprends bien avec l’argent du pouvoir, de toute évidence, il semble bien que dans ce qui arrive présentement au Québec, l’enfer est Rouge et qu’il ne reste qu’à attendre des jours meilleurs où le Ciel sera enfin Bleu. Enfin, il me semble qu’il serait bon d’entendre l’opinion de Monsieur Joseph Facal sur l’argent et le pouvoir car ce monsieur depuis qu’il s’est retiré du politique a repris du poil de la bête au niveau de l’objectivité et nous en avons encore eu la preuve ce matin avec son énoncé sur le réalisme. Merci, Erwan Basque.
Faire un ménage du côté du financement des partis politiques, pas un pseudo-ménage mais un vrai ménage, voilà certes un « gros contrat ».
À se demander même si pareil « gros contrat » serait dans les faits réalisable.
Et puis, même si cela l’était, cela règlerait-il tout pour autant?
La sympathie à l’égard des « alliés naturels » d’une formation politique (le milieu des affaires pour les uns et le milieu syndical pour les autres, par exemple), ou les petites recommandations favorablement accueillies pour divers postes, et mille et un autres comportements bienveillants (même si l’on ne s’en rend pas toujours effectivement compte), cela cesserait-il?
Pourquoi? Pour être remplacé par quoi?
La démocratie est un concept qui se transpose parfois difficilement dans la réalité – possiblement en raison de son lien de parenté avec cet autre concept d’idéalisation ultime, soit le concept d’utopie…
Pendant que l’on parle d’autres prennent des initiatives:
http://www.vigile.net/Faire-tomber-le-gouvernement
@jean-claude pommerleau Comme dit l’Ecclésiaste que je cite de mémoire: « Il y a un temps pour penser et un temps pour agir. » À suivre le vaudeville de la Commission Bastarache, je crois que c’est de plus en plus le temps des initiatives. Merci pour votre commentaire aussi bref que pertinent.
Cher monsieur Basque,
Il n’y a pas que Joseph Facal qui a pris une douche d’objectivite (je n’ose appeller cela du bon sens tellement le terme est galvaude), il y a André Pratte qui a eu l’honnêtete d’avouer que le CHUM serait déjà construit si
« Le premier gouvernement qui semble comprendre l’importance pour l’UdeM de se doter d’un véritable hôpital universitaire est celui de Lucien Bouchard. Alors ministre de la Santé, Pauline Marois s’entend rapidement avec l’Université sur la nécessité de construire un nouvel hôpital sur un site unique. Le 6000 Saint-Denis est choisi et rallie l’Université et le CHUM. »
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/andre-pratte/201009/20/01-4317445-une-tragedie-quebecoise.php
Ce que j’aime de ce passage, c’est qu’il rappelle clairement ce que le PLQ voudrait oublier: il n’y a pas que le PQ qui peut faire des erreurs dans le domaine de la santé.
@ Louis Horvath
Je partage une bonne partie de votre point de vue mais j’ai une crainte en ce moment : a force de se concentrer sur la manière libérale fédérale ou provinciale de gouverner, on risque de faire une grave erreur selon moi.
Car ce que je deteste des scandales, surtout, c’est qu’il ne fait pas naître chez les gens le goût de faire mieux politiquement afin de faire un monde meilleur, non, on préfère organiser des putchs de cuisine en reprochant presque aux autres de parler.
Comme si la démocratie était autre chose qu’une affaire de mots et de patience.
Les militants les plus chiants et les plus nuisibles a une cause sont ceux qui se précipitent sur le moindre bout d’os a ronger pour ensuite vous inviter a souper.
On se calme.
L’opposition fait son travail en ce moment et le PM du Québec poursuit sa réflexion de son côté de la chambre.
Bref, soit on croit a la démocratie représentative et tous ses tracas, soit on continue a donner l’image d’un militantisme indiscipline et incapable de modérer ces transports.
Enfin, ce que l’on reproche aux puissance d’argent, on doit aussi le reprocher a tous ses personnages influents qui se croient encore au collège ou a l’université dans le comité étudiant.
Pas que l’action démocratique soit indesirable en soi mais, un moment donné, respiré un coup et sortez parlé a des électeurs dans la réalité.
Ces gens là, en majorité, on besoin de réfléchir, pas de se faire entraîner dans un mouvement de « prise de pouvoir » milicienne qui donne l’impression au pur et dur d’avoir la science infuse et aux vrais politiciens, aux vrais représentants élus la desagreable sensation de ne servir a rien de bon.
Re-bref, si certains mettaient autant de zele a fomenter des révolutions virtuelles et un peu plus a souligner la qualité du CV de madame Marois et la place qu’elle accorde a certains nouveaux éléments de son parti, on obtiendrait de bien meilleurs résultats.
Mr Paquet,êtes vous un collecteur de fond pour le parti libéral?
@Erwan Basque
Ce n’est pas l’enfer qui est rouge. Ce sont les égouts, les latrines de ce temps-ci qui sont rouges. Et vous connaissez les rats d’égouts ? Nous en avons vus quelques uns à la TV dernièrement. Mais leur mâle alpha viendra faire son petit tour aujourd’hui.
Le principal collecteur de fond du gouvernement Fava Rond dos Charest c’est Champagne et la commission l’a oublié disent les médias
Lorsqu’on s’implique en politique, peu importe à quel niveau, c’est pour au moins une raison spécifique; par conviction idéologique, pour essayer de changer des choses, pour une job, pour placer des amis, pour obtenir des faveurs du gouvernement ou autres. Marc Bellemare l’a fait pour essayer de changer des choses qui lui semblaient importantes. On n’a pas la moindre idée pourquoi Franco Fava a donné tant d’années de sa vie pour récolter de l’argent pour le PLQ. Il essaie de donner l’impression de faire tout cela juste pour faire du « social ». Il n’a pas d’attente, pas d’intérêt personnel, il n’attend rien en retour. Mon oeil!
Ou bien il nous prend pour des imbéciles ou bien il l’est lui-même un peu. Il ne donne surtout pas l’impression d’aimer perdre son temps sans exiger de quoi en retour.
Marc Bellemare demeure de loin le plus crédible à ce moment-ci.
Ce n’est pas étonnant que les gens se désintéressent de plus en plus de la politique. Le pouvoir est devenu une marchandise comme les autres. Plus tu as de l’argent, plus tu peux t’en offrir. Je ne crois plus qu’il y ait d’autre solution que de voir enfin les partis politiques être financés par et seulement par des fonds publics. La démocratie a un prix et c’est collectivement qu’il faut le payer.
L’argent et les dindons de la farce
On peut penser que les salaires de 75 000 $ par année versés par le PLQ à John James Charest provient des dons des contributeurs à la caisse électorale ramassés par les collecteurs de fonds du PLQ. Il n’en est rien!
En réalité, M. Charest n’est pas un salarié du Parti libéral du Québec!!! Le 75 000 $ qu’il reçoit chaque année via le PLQ provient EN RÉALITÉ des poches de tous les contribuables québécois. En voici la preuve:
Le 75 000 $ provient de plusieurs dons au PLQ. Les contributeurs au PLQ en récupèrent les trois quarts en crédits d’impôt du Québec, soit 56 250 $ qui leur est versé par le Gouvernement du Québec. Les contributeurs ne déboursent en réalité que 18 750 $.
Quand le parti politique donne un salaire de 75 000 $ au chef de parti, ce dernier empoche un salaire net de 37 500 $, après avoir payé 18 750 $ d’impôt au Fédéral et 18 750 $ d’impôt au Provincial (en supposant un taux marginal d’imposition de 25 % à chaque palier de gouvernement).
Le gouvernement du Québec aura donc déboursé un montant net de 37 500 $ (soit le 56 250 $ de crédits d’impôt accordés moins l’impôt provincial de 18 750 $ payé par le chef de parti) qui se retrouve dans les poches du chef de parti.
Ce sont donc tous les payeurs de taxes québécois qui auront payé le salaire du chef de parti. C.Q.F.D.
Quant aux contributeurs, leur déboursé net de 18 750 $ sera allé au Fédéral ! (Il faut bien financer la guerre en Afghanistan et payer le salaire du Gouverneur général)
Le ridicule de cette situation explique amplement le fait que le parti a longtemps caché ce salaire versé au chef de parti.
M . Charest devrait retourner au Gouvernement du Québec tous les « salaires » qu’il a reçu du parti libéral du Québec.
Hugette Daigle a tout un courage. Lancer des accusations sous forme de question.
« A la nomination d’une petite minorité corrompue, la démocratie substitue l’élection par une masse incompétente. » George Bernard Shaw
Mais…. il y a un mais… Si cette masse, qui est incompétente de part le fait qu’elle est divisée, irrésolue ou encore éparpillée, se décidait à Affichez son écoeurement, à sortir dehors?
Affichez votre écoeurement ici:
http://www.facebook.com/group.php?gid=148591528511227&v=wall#!/group.php?gid=148591528511227&v=wall
Bonsoir,
Est-ce que les libéraux de Monsieur Jean Charest ont commis un impair en nommant Monsieur André Boisclair dans une poste stratégique à sa mesure ainsi que d’autres péquistes avoués ? Merci, Erwan Basque.