Décidément, la une du Maclean's aura fait beaucoup jaser. Facile lorsqu'on titre "The Most Corrupt Province in Canada" en y ajoutant un Bonhomme Carnaval ayant l'air d'être aussi fier de sa ceinture fléchée que de sa mallette débordant de dollars illicites…
Généreux à l'extrême, les Québécois se sont même rués dans les kiosques pour acheter un magazine les traitant de corrompus finis…
De toute évidence, avec ses unes criardes à la sauce Allô police – version affaires publiques – Maclean's se soucie nettement plus d'augmenter son tirage que le quotient intellectuel de ses lecteurs.
En prime à l'intérieur du magazine: un article et une chronique truffés de références à une "culture politique" québécoise dont les "racines de corruption" seraient très, très longues. On y parle aussi d'une corruption atavique due à un Québec trop "nationaliste" et trop "étatiste". (N'y cherchez pas de logique, vous en perdrez votre latin.)
Pis encore, l'ultime problème, dixit l'ignare chroniqueur Andrew Coyne, serait que les politiciens d'ici "opèrent dans un climat général d'acceptation publique"! (Ce qui explique sûrement pourquoi 80 % des Québécois réclament une commission d'enquête sur les allégations de corruption touchant le gouvernement Charest.)
Ce n'est donc pas aux partis politiques qu'il arriverait, ici comme ailleurs, d'oublier leur sens de l'éthique au vestiaire du pouvoir. Eh non. C'est toute la "prôôôvince" et les Kweebekois qu'on dépeint comme des handicapés de l'intégrité.
Vous me direz qu'après tout, LE sujet au Québec depuis un an, c'est bien les trois "C": construction, collusion, corruption, mais en lien avec le gouvernement actuel. Or, Maclean's parle d'une "culture politique" généralisée de corruption. Méchante différence.
Le Bonhomme Carnaval peut se prendre un numéro…
Suis-je indignée? Non. Ce n'est pas mon boulot. Depuis plus de 20 ans, j'en ai trop décortiqué de ces diagnostics imbibés de préjugés pour m'en formaliser outre mesure. (Voir mes quelques tiroirs de classeur remplis d'articles et de livres dépeignant le Québec comme corrompu et/ou xénophobe.) Donc, rien de nouveau sous le soleil. Le Bonhomme Carnaval peut bien se prendre un numéro…
Si l'on quitte le registre de l'indignation, on peut observer que depuis quelques années, ces vieux préjugés toujours aussi répandus sur La Belle Province /sic/ participent aussi, hors Québec, de la montée d'une nouvelle identité canadienne. Une identité reposant en partie sur une vision nettement idéalisée du Canada. Le tout, agrémenté d'une solide dose de patriotisme bien senti.
Cette vision est celle d'un pays exceptionnellement "ouvert", non seulement envers ses minorités, mais le monde tout entier. Un pays dont l'armée "combat" dorénavant à l'étranger et un pays que le monde, à son tour, est venu célébrer aux Olympiques de Vancouver. Que le français y ait été absent fut à peine noté dans le Rest of Canada…
Même Élisabeth II, lors de son discours du 1er juillet donné à Ottawa devant une foule en pâmoison, parlait de la nouvelle "maturité" canadienne et de son "exemplarité" planétaire. Rien de moins.
Dans cette vision quelque peu fantasmée (toutes les identités nationales le sont en partie), le Québec devient irrévocablement une minorité parmi d'autres. Juste plus achalante! Il se perd peu à peu dans la mer de ce Canada nouveau au patriotisme et à l'identité standardisés.
Dans cette vision idéalisée, aux yeux du ROC, le Québec est incapable de rivaliser avec le Canada côté "ouverture". Encore soupçonné de xénophobie et/ou de corruption chroniques, il devient dans les pages du Maclean's une culture politique "malsaine" souffrant de "pathologies". Tandis que celle du Canada, elle, évidemment, est pure et saine.
Face à cette nouvelle identité canadienne, il est donc peu surprenant de voir aussi le Globe and Mail – Canada's National Newspaper – présenter son nouveau look et ses nouveaux contenus, inaugurés ce 1er octobre, comme réflétant "ce qui nous définit comme nation". D'où le titre de sa série spéciale et de son site Internet: "Canada: Our Time to Lead"! Incluant le "multiculturalisme" et l'"avenir de notre armée"…
Bien entendu, ce nouveau patriotisme n'est pas de génération spontanée. Il est le produit d'une dynamique politique en constante transformation. Il reste cependant que les référendums de 1980 et 1995, le rapatriement unilatéral de la Constitution en 1982 et le rejet en 1990 de l'accord du lac Meech par une opinion publique majoritaire au Canada anglais, ont aussi contribué à façonner une identité canadienne se pensant de plus en plus hors de la question québécoise. Hors de sa place dans la fédération. Hors même de sa langue.
Le Canada "nouveau" se définit suivant SA propre thématique multiculturaliste et patriotique. Point à la ligne.
Bref, pour cause d'incompatibilité identitaire croissante nourrie d'indifférence et de préjugés, le Canada vit peu à peu sa propre séparation soft du Québec, mais tout en voulant continuer à vivre sous le même toit… Et vice-versa…
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DERNIÈRE HEURE: Le premier ministre Charest demande des excuses au Mclean's: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201009/29/01-4327797-charest-demande-des-excuses-a-macleans.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
En après-midi, 29 sept. Macleans «réagit» aux «réactions», dont celle de M. Charest de manière pathétiquement paternaliste tout en ajoutant à son «portrait» d'une corruption présumément atavique au Québec, celui d'une corruption «systémique». Version française:
http://www2.macleans.ca/2010/09/29/le-quebecois/
(*) Petit rappel: en septembre 2006, suite à l'article de Jan Wong liant malicieusement la tuerie de Dawson aux effets de la Loi 101 et paru dans le Globe and Mail, Jean Charest avait également envoyé une lettre à ce journal pour dénoncer cet article. Allait d'ailleurs suivre une autre lettre au journal, cette fois-ci du premier ministre du Canada lui-même… http://www.ctv.ca/CTVNews/Politics/20060920/janwon_column_060920/
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Addendum: Et voilà aussi que le 30 sept, Les Éditions Rogers s'«excusent» pour la «une» du Maclean's. Ou pour le dire plus précisément, Rogers dit «regretter». http://www.newswire.ca/en/releases/archive/September2010/30/c6718.html
La Nation Québecoise est une des nations les moins corrompues au monde mais des plus colonisée et endoctrinée par propagande Canada
Mais les étrangers canadians d’Ottawa et de Toronto sont à la tête des corrompus des Commandites à Ottawa et à Québec et souvent ils contrôlent nos médias pour permettre ces crimes et laisse faire ces exactions contre la Nation Québecoise .
Finalement la Commission bidon de Charest Fava laisse voir les corrompus tels qu’ils sont et indique que c’est dans tous les secteurs qu’ils tentent de détruire le Québec francophone en s’introduisant dans tout ce qui bouge au Québec pour tout angliciser ne serais ce le moindre emploi et toutes les dimensions de notre culture .
1) Un gouvernement qui devance les élections de 2008 en cachant à la population le déficit structurel des 40 milliards de la Caisse de Dépôt.
2) Un gouvernement qui présente de faux budgets équilibrés grâce à la manipulation comptable et qu’il les fait voter sous bâillon.
3) Un gouvernement qui veut changer la carte électorale (projet de loi 78, sur la loi électorale et le financement des partis) en découpant l’électorat à son avantage.
4) Un gouvernement qui refuse que le vérificateur général enquête sur les allégations concernant l’octroi de garderies à des amis du Parti libéral.
5) Un gouvernement qui accorde à sa fonction publique de généreux régimes de prestation sachant très bien que dans le futur il n’aura pas les moyens de payer.
6) Un gouvernement qui a vendu, à des prix ridicules, des permis d’exploration et d’exploitation des gaz de schiste à de grandes entreprises, sans que la population concernée en soit informée, donc pas de moratoire possible.
7) Un gouvernement qui ne respecte même plus les recommandations du vérificateur général et du directeur général des élections.
8) Un gouvernement qui refuse une commission d’enquête demandée par les partis d’opposition et le peuple québécois (83%) face à la corruption, collusion et influence indue des syndicats et des entrepreneurs de la construction.
9) Un gouvernement qui a su cacher pendant une dizaine d’années le double salaire de son premier ministre de l’ordre de 75,000$ dollars par année. Et si c’était plus.
10) Un gouvernement qui sert mal l’intérêt public en mettant sur pied l’escouade Marteau et qui instaure la commission Bastarache pour protéger ses élus et amis libéraux.
11) Un gouvernement qui ferme les yeux sur le dépassement des coûts des travaux d’infrastructure de l’ordre des 30% à 40%, ce qui représente 12 à 16 milliards payés en trop.
12) Un gouvernement qui a consenti à des grandes sociétés des hausses de tarifs comme à Hydro-Québec, Gaz-Métro, S.A.Q., S.AA.Q., etc., au lieu d’exiger de couper dans leurs dépenses.
13) Un gouvernement qui refuse de faire appel à la clause dérogatoire en proposant le projet de loi 103, permettant à des francophones et allophones de fréquenter l’école anglaise publique après trois ans dans une école anglaise privée non subventionnée.
14) Un gouvernement qui est prêt à changer le calendrier scolaire pour répondre à des demandes d’accommodements déraisonnables de la communauté juive.
15) Un gouvernement qui exige de ses ministres de ramasser systématiquement 100,000$ par année pour la caisse du Parti libéral.
16) Un gouvernement qui tente d’imposer un ticket modérateur en matière de santé publique.
17) Un gouvernement qui permet à des bailleurs de fonds du Parti libéral d’avoir régulièrement accès aux listes des nominations de la fonction publique et au bureau du premier ministre.
18) Un gouvernement qui se cache derrière la R.I.O. pour la construction d’un quatrième toit du stade olympique de l’ordre de 400 millions de dollars.
19) Et la liste continue…
l La plu$$$ corrompue du Grand Dominion ?
Terre-Neuve, avec son ancien PM impliqué dans le scandale d’Airbus, l’un des plus gros du 20e siècle ? Non.
L’Ontario, avec ses Nortel, ses BreX, son Black ? Ses billets de loterie ? Le maire Lastman de Toronto ? Sinclair Stevens et sa courte mémoire ? Non
Les réserves indiennes, véritables paniers sans fond ? Non
La Colombie-Britannique avec ses trois PM qui ont dû démissionner en moins d’une génération ? Non.
La plus corrompue, of course, c’est la nôtre, celle des Frogs et des Peasoups, celle des séparatissss.
Pourquoi ? A cause du nationalisme et du socialisme. Allez lire la savante explication du rédacteur en chef de Maclean’s, c’est un bijou de suffisance (une face à clacs qu’on peut voir tous les jeudis soirs au Journal avec Chantal Hébert)
Le nationalisme donc ! Or quels sont les gros scandales au Québec depuis 40 ans ? Des scandales qui ont frappé l’imaginaire.
Bourassa I et la viande avariée. Viande vendue par la mafia dans ses pizzérias, la même mafia qui avait subventionné la course à la chefferie de Pierre Laporte (au point où on a longtemps pensé que c’était elle qui l’avait assassiné !)
Bourassa II et Beaver construction du Sénateur Rizzuto, finalement condamné quelques années à peine avant sa mort.
Mulroney et les enveloppes brunes, le filou et ses Airbus
Chrétien, Gagliano, Morselli et les commandites
Le maire Tremblay, Tony Acurso et ses compteurs d’eau
Charest, Tomassi et ses garderies
Charest, Fava et les juges.
Qu’est-ce qui sort de tout ça ? Deux constantes.
1) Que des politiciens fédéralistes et pas les moins moindres ! Deux premiers ministres du Canada ! Des gros canons chargés de garder le Québec dans le plus-meilleur. Aucun souverainiste. En 15 ans de péquisme, aucun gros scandale sous Lévesque, Johnson, Parizeau, Bouchard et Landry. Des guedis ici et là, comme Oxygène, des ratés comme la Gaspésia, mais rien de sérieux.
2) Une filière italienne (sauf avec Mulroney). Jamais de Chinois impliqués dans les scandales politiques au Québec. Jamais de Vietnamiens non plus, d’Haitiens, de Russes, d’Arabes ou des Grecs. Juste des Italiens et des Québécois ultra-fédéralistes
Alors, pourquoi, nous souverainistes devrions-nous nous scandaliser d’un titre punché du Maclean’s ? Qu’on laisse donc Charest, Verner, Garneau, le maire Tremblay patauger dans leur merde.
Vive le Québec libre
Merci à Josée Legault et un énorme bravo! à Mr Michel Guay. Vous avez très bien résumé l’état des lieux où s’accumulent autant les coups fourrés que les malhonnêtetés de nos gouvernements dits, libéraux.
il y a de quoi avoir honte. Honte que le peuple avale tout ça sans mot dire (maudire). Il a suffit que Charest semble sûr de lui à la commission Bastarache, pour qu’aussitôt un grand nombre de gens trouve qu’il s’en est bien tiré. C’est honteux. Tenons le peuple dans l’ignorance, ne lui enseignons pas son histoire, baissons le niveau d’apprentissage du français, ne lui apprenons pas à penser par lui-même, apprenons-lui à obéir et à respecter l’autorité, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. J’oubliais. Enseignons l’anglais dès la première année. Que le français se perde, on s’en fout, c’est déjà bien parti. Est-ce que ce peuple mérite un pays, on peut se le demander.
Non, je sais, je suis trop dur. Ce n’est pas leur faute si on ne leur a pas appris à discerner le vrai du faux, mais plutôt à s’attarder aux apparences et à ce qui brille. Comme les poissons qui mordent à un appât. C’est d’une grande tristesse, tout ça. Suis-je trop pessimiste? Je l’espère. Il y a quand même plus de 80% de la population qui réclamait une commission d’enquête sur la construction. Il y a espoir, donc. Fiou!
@Michel Guay
Allez ! Vlan, dans les dents ! ;-)
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On comprendra que le Bloc Québécois occupe une position stratégique sur l’échiquier politique … canadian.
À force de picosser le ROC, le Bloc pourrait bien induire nos ineffables voisins à organiser eux-mêmes notre départ. Est-ce souhaitable ? Peut-être. C’est à bien y penser.
«La victoire ne va pas à celui qui part le premier, mais à celui qui conclut.»
[Alfonso Caycedo]
Il serait en effet ironique, mais peu probable, que le ROC nous expulse pour cause d’incompatibilité. La géographie seule l’interdit.
La solution est plus simple : le temps. Tout vient à point à qui sait attendre, n’est-ce pas? du moins, selon La fontaine. Avec des gens comme le PLQ et les milliers de Québécois de langues françaises qui font des pieds et des mains pour envahir l’école passerelle…
Le vert est dans le fruit et il tombera de l’arbre, pourri, pour la plus grande joie du ROC qui en aura fini de ces\ses éternels geignards jamais satisfaits.
Cela dit, on ne sait jamais. Un évènement révélateur, une épiphanie, un Chemin de Damas, tout peut encore arriver. Sauf que le temps presse et joue contre nous.
Vaudrait beaucoup mieux une séparation « soft » qu’une « hard » comme celles des Palestiniens et des Tchétchènes…genre mais une séparation soft, ça n’existe pas, selon moi.
Une négociation gagnant-gagnant entre le pays et sa partie qui veut sa souveraineté, est la seule façon de faire pour ne pas risquer la guerre sauf pour ceux qui pensent que le ROC est tellement fair-play, qu’il se laisserait faire contre une éventuelle petite majorité.
D’accord avec l’article à 100%. Un point important pour la classe d’affaires du Québec majoritairement fédéraliste et masochiste qui réagit contre le Macleans parce qu’elle se sent visé. Leur stratégie consiste à faire croire que c’est seulement le Macleans qui a attaqué les Québécois dans leur intégrité génétique. Non. Le Macleans a pondu un numéro en effet de miroir de l’opinion canadienne envers le Québec franco ce dont les olympiques de Vancouver ont témoigné en ignorant le français.
Il est rare qu’un pays continent héritier de l’empire british comme le Canada soit uni ici de Vancouver à Montréal. Il y a donc deux pays au moins en omettant la question autochtone au Canada. Alors. Le refus si persistant des Québécois de se donner le pays qui leur est naturel leur sera probablement fatal. Cela n’est pas le sujet direct quoique.
Bonsoir Monsieur Bousquet,
je vous renvoie à la séparation maintenant : La République chècque et la Slovaquie GAGNANT-GANANT ????? ¨Ca existe????
Bye
M. Dallaire, ces 2 pays nés en janvier 1993 sont amis parce que la séparation ne s’est pas faite comme s’ils étaient des ennemis comme trop de Québécois et de Canadiens voient l’autre camp. En plus, ils ne sont pas demeurés séparés, ils sont unis dans l’Union européenne comme nous pourrions le faire dans une confédération canadienne d’États souverains.
Pris sur Wikipedia :
Les relations entre la Slovaquie et la République tchèque ont été établies le 1er janvier 1993, date de la dissolution de la République fédérale tchèque et slovaque, dernière forme de la Tchécoslovaquie, que les deux pays avaient constitué entre le 28 octobre 1918 et le 31 décembre 1992. Ces relations sont généralement considérées comme « cordiales », voire « très bonnes dans les médias. Les deux pays font partie de l’OTAN , de l’UE et du V4.
Dans la séparation y a t-il vraiment des gagnants???.
Faut que les québécois se prennent en main, faire le grand ménage et ensuite voir ou tout cela mènera… et surtout savoir le cout et les conséquenses. Donc blamer le voisin. Macleans et autres ne sert a rien. Faut que les québécois s’ assument a 100%.. Le ROC ne donnera pas un pays au québécois..qu on se le dise.
Ma question est la suivante…
Pourquoi donner tant de temps et d’encre a cette revue.
Pourquoi ne pas eimplement dire
Who cares what you think !! !excusez l’ anglais….
Pourquoi donner tant de temps et d’encre a cette revue
Pourquoi ne pas dire
Who cares what you think ???
Bonsoir,
Le Canada en étant fort de son immensité géographique et de sa bonne réputation planétaire a en quelque sorte comme devise : < Qui m'aime me suive ! >. Et c’est ce qui semble être son attitude de pragmatisme vis à vis les conflits internes qui sont monnaie courante dans la marche inexorable de l’évolution de cette immense étendue d’Un Océan à l’Autre. Qu’on se le dise enfin, les similitudes et les énormes disparités du Nouveau Monde sont départagées si on se donne la peine de regarder le Nouveau Monde avec un regard Est-Ouest ou un regard Nord-Sud. Il y a autant de disparités et de différences entre les gens de Terre-Neuve et de l’Ontario ou de Terre-Neuve et du Manitoba qu’entre le Québec et le ROC comme certains aiment nommer le Canada. Le Canada s’est construit dans un rapport de force pour éviter d’être des Yankees tout simplement de l’Atlantique au Pacifique en reniant la logique du Nord-Sud alors que les vrais similitudes sont dans la logique Nord-Sud tandis que les différences et les disparités sont Est-Ouest. Et nonobstant le fait de parler la langue de Molière qui est une différence simplement linguistique, demandez à n’importe quels sociologues qui se sont penchés sur ce regard et vous constaterez que dans les faits, la Province de Québec est la plus américanisée de tout le Canada, même avec le rapport de force qu’est sa différence linguistique. Et si vous en doutez, lisez simplement la préface de l’essai de Monsieur Jean Francois Lisée soit : < Dans l'Oeil de l'Aigle > en citant Monsieur René Lévesque qui affirmait sans broncher : < J'étais donc en passe de devenir un Yankee-bécois car le Sud de la Frontière m'attire si fort....>. Ainsi, la coupe est pleine. Merci, Erwan Basque.
Le pire serait évidemment que les Québécois se voient imposé une séparation qu’ils n’ont pas voulue.
Il ne faut pas souhaiter qu’ils vivent le stress des Belges francophones, en Walonnie, qui ne semble pas avoir de stratégie pour le jour ou les Belges de lanque flamande décideront de faire cavalier seul, en emportant avec eux, la capitale, Bruxelles.
Bonsoir,
Excellente chronique Mme Legault.
Si vous n’existiez pas faudrait vous inventer : pas de langue de bois…et en espérant que radio-cadenas (dont le mandat est l’unité nationale) nous fera la faveur de vous garder !
Sauront-ils reconnaître cette fleur si rare ? Vous déragez vous savez…
@F. Langlois,
….. « Faut que les québécois se prennent en main, faire le grand ménage et ensuite voir ou tout cela mènera… et surtout savoir le coût et les conséquences. » F.L.
Vous avez raison. Mais si vous avez bien lu l’excellent commentaire de M.Guay, le passage de Charest au Québec – qui a fait augmenter notre dette et perte d’actif de près de 90 G$ en 7 – aura laissé des traces indélébiles qui prendront une génération à corriger.
Si on accepte votre prémisse de voir dans 20 ans où cela nous mènera, il sera trop tard pour Montréal et donc pour le Québec.
Quant aux coûts (même si c’est pas la priorité, je suis certain que si vous le désirez vraiment vous trouverez des études bien documentées à ce sujet. Sinon faites un appel à tous.
Pour ce qui est des conséquences : il y aura turbulence… êtes-vous prêt à y faire face ? That’s the question !
***
@M.Basque,
……. « Il y a autant de disparités et de différences entre les gens de Terre-Neuve et de l’Ontario ou de Terre-Neuve et du Manitoba qu’entre le Québec et le ROC comme certains aiment nommer le Canada.» dite-vous
L’art de banaliser !
Vous semblez avoir bien retenue une partie de notre histoire ; en espérant que vous vous rappelez aussi que le 400ème de Québec n’était pas la fondation de votre canada, mais celle de la nouvelle France ; que Harper a récupéré dans le plus grand silence des québécois…
Incroyable pour quelqu’un qui écrit aussi bien le français de nous confondre (mettre sur le même pied) avec un Manitoba ou autres provinces.
JRD
Bonjour,
Correction :
« Sauront-ils reconnaître cette fleur si rare ? Vous dérangez (l’unité nationale) vous savez…
Continuez…
JRD
@Erwan Basque
Là mon petit Erwan j’ai l’impression que vous en avez fumé du bon, du très bon. Aller affirmer que la «Province de Québec est la plus américanisée de tout le Canada» est l’assertion la plus stupide qui soit sortie de votre plume. C’est très mal connaître le Québec que penser que seule la langue nous distingue des États-Uniens. En fait c’est ne pas le connaître du tout.
La société québécoise a toujours été reconnue comme étant au confluent de la culture nord-américaine et européenne. Vous aurez beau utiliser des tournures de phrases ampoulées vous venez de démontrer la vacuité de votre pensée.
Plusieurs, dans le ROC ont régulièrement affirmé que la culture québécoise est l’élément le plus signifiant qui permet au Canada de se distinguer des USA. Rien de moins ! Alors affirmer que la «Province de Québec est la plus américanisée de tout le Canada» est une insanité que peu, très peu oseraient proférer. Mais c’est peut-être votre coupe trop pleine qui vous entraîne dans une fantasmagorie qui vous caractérise si bien. Allez, mon petit Erwan, à votre bonne santé !
@Georges Paquet
Nous sommes fait imposer un pays, une constitution, une loi sur la clarté. Je n’aurais aucun problème à me faire imposer la souveraineté, aucun problème. Et vous ?
J’allais ajouter que Marissal est cité totalement hors contexte (il ridiculise l’article du Maclean’s dans son billet), démontrant la duplicité et le manque de rigueur intellectuelle du magazine. Cependant je retourne sur cyberpresse pour relire ledit billet et découvre qu’il a été tronqué (censuré) de toute partie critique?! S’il existe une autre version originale quelque part, elle est introuvable…
« Là où MacLean’s glisse, c’est lorsque le magazine fait un lien entre corruption et nationalisme », qui était au coeur de la longue critique, devient un paragraphe:
Là où MacLean’s glisse, c’est lorsque le magazine reproche au gouvernement conservateur de vouloir (et encore, ce n’est pas confirmé) participer financièrement à la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec.
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/2010/09/24/bonhomme-est-fache/
Eh bien, tout ce drama autour de quoi ?
1) du fait que le Macleans ne peut pas – et aucune autre source fiable d’ailleurs – confirmer que, oui, effectivement, le Québec est la province la plus corrompue du pays (peut-etre le mag a-t-il été tendre avec les politiciens québécois en ne présentant pas un constat a l’échelle de l’Amérique du Nord);
2) au lieu de qualifier le mag de Torontois (alors qu’il est canadien dans son contenu), on aurait dû constater deux faits – 1) Patriquin est Québécois ET il est étrange qu’un mag qui se dit aussi préoccupé par ce que les Québécois devraient espérer de leurs représentants démocratiques nous explique pourquoi ils n’ont pas de chroniqueur permanent dont l’origine est Québécoise ET francaise ;
3) au lieu d’interroger n’importe quel quidam sur la rue, on aurait mieux fait de s’adresser a un franco bilingue ce qu’il pensait des RAISONS que l’on donne pour identifier la SOURCE de la corruption plutot que de demeurer en surface avec Bonhomme en envoyant tout le monde chez le Bonhomme par la suite.
Je lis toute les semaines le mag depuis plus d’un an et, oui, j’ai remis a jour ce tres peu couteux abonnement recemment.
Et non, je ne suis pas outré par cette couverture maladroite mais légitime et nécessaire pour comprendre une logique canadienne qui exclut le Québec subtilement de sa couverture habituelle du Québec.
Comme si les journalistes qui couvraient l’actualité là-bas ne pouvaient le faire sans être eux-memes des étrangers tenant des propos paternalistes ou saugrenus sur le modèle québécois, la vie politique au Québec et la manière de vivre des gens d’ici.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’image utilisée pour représenter l’ENSEMBLE du phénomène provincial soit soutenu par une imagerie de carte postale : le magazine ne prouve qu’une chose – son correspondant étranger natif du Québec présente un topo touristique de la politique québécoise ET en prétextant l’équilibre, il n’interroge personne du PQ pour faire parler l’opposition ET en plus se contente d’un élu anglo pour représenter le gouvernement en place.
Encore pire. Il interroge QS et son chef et fait avouer a un porte-parole soi-disant souverainiste que la question nationale est un frein au développement d’un discours politique sain au sein de la province du JE ME SOUVIENS, pas de la Belle Province. Comme si Khadir ne representait pas une contradiction marginale du discours independantiste. Comme si le Qudeebec n’avait pas chanter sa devise depuis les années 1970!
Finalement, n’oublions pas le service a la clientele unilingue pour TOUS les abonnes du mag, lorsqu’on appelle pour rapporter un item non livrer alors que Tim Horton – solidement critiqué aussi par le même mag – peuvent très bien me répondre en francais et être plus au fait de la législation québécoise que leurs propres journalistes d’enquête.
Non, il n’y a aucune raison de s’indigner devant l’incompetence et le nationalisme risible de ces gens-la et devant la vision folklorique et touristique qu’ils se font de nos moeurs politiques.
Andrew Coyne dit que les Quebecers deserves better, yes we deserve a better treatment and a real national magazine that includes Quebec as a reality, not a simple problem that will only disappears when those French Bastards will stop barking like dogs, comme dirait l’homme du dix piastres canadiens a l’epoque de Riel.
Il y a d’ailleurs un article sur une bio faite sur Riel.
Et devinez quoi? Le titre demande si Riel etait fou! Fou, comme on le demandait egalement lorsqu’on voyait Lucien Bouchard defendre les interets du Quebec au PQ. Mais aussi un homme politique qui retrouvait sa lucidité lorsqu’il denigrait ou remettait aux calendes Grec le scenario d’un autre referendum possible.
Bref, on comprend la logique imperiale: il faidrait etre fou pour se passer du ROC… eh bien, chers amis, il n’y a que les fous qui ne changent pas de conviction: moi, je trouve que le Quebec est assez mature pour se dire OUI enfin sans endurer plus avant le insane or disrecpectful argument one more year. Si j’etais journaliste au Globe et que je me souvenais de ce que Laurier ecrivait dans le Canadien a la mort du pere du Manitoba, moi aussi je demissionnerais…
@Steve Boudrias
Bon, j’ai tout lu votre texte. Mais c’est quoi que vous voulez dire en fin de compte ?
Bonjour,
Le Canada avec l’assurance que lui confère la logique de ce Nouveau Monde qui est le nôtre continue sa démarche de consolidation qui se poursuit inlassablement depuis sa fondation en 1867 et s’est fortement accélérée sous la vision de ce < visionnaire > que fut Monsieur Pierre Elliot Trudeau dès 1968. Depuis sa fondation, le Canada en voulant jouer la carte européenne du socialisme s’est imposé sur le continent américain dès le début du 20ème siècle en se gratifiant des mesures sociales modernes qui étaient alors l’apanage de seulement quelques pays européens. Envers et contre tous, étant à peu près le seul pays dans les Amériques qui s’est doté d’un filet social, ayant un voisin du Sud qui le percevait comme un pays communiste dès les années 1920 et ce encore aujourd’hui, le Canada réussit avec l’aide de Monsieur Robert Bourassa dès la fin des années 1960 à imposer les mesures sociales au Québec nationaliste et fortement récalcitrant au communisme et à la gauche comme de vrais américains.
En effet, il ne sert absolument à rien de faire mentir l’Histoire. Le QUÉBEC ACTUEL que les nationalistes québécois adorent s’est construit tel quel à l’intérieur du Cadre Canadien et la plupart du temps, le Canada se vit contraint d’obliger le Québec à se moderniser car le vieux fond nationaliste ultramontain et conservateur à l’os s’opposait à toute modernité étant recroquevillé sur son passé. Que serait le Québec devenu si le Canada ne lui avait pas forcé la main et l’obliger à se moderniser.
De plus, le Canada continue sa construction implacable avec la nation des nationalistes québécois dans un Canada uni. Et ce n’est pas parce que 25% de nationalistes irréductibles ne l’acceptent pas que la démarche canadienne continue avec le facteur temps qui joue en sa faveur. Presque les ¾ de la population québécoise sont satisfaits du statut quo et vivent leur canadianité dans le confort et l’indifférence totale face aux récriminations d’un groupuscule qui ne veut pas lâcher prise et s’entête à ne voir que du négatif dans la Fédération Canadienne. L’atomisation de la société Canadienne qui a pour sa part un < lead > et celle du Québec se poursuit et ce n’est pas une tendance qui va se renverser, au contraire.
Finalement, dans ce Canada actuel. en regardant depuis des années les nationalistes québécois hurler au loup et qu’il y a péril en la demeure, le Maclean’s porte l’odieux de cet article car il ne faut pas oublier que les nationalistes québécois ont été les artisans de leur propre malheur et comme Madame Pauline Marois l’avait si bien dit à ses troupes le soir de l’élection où le Parti Québécois reprit son rôle de parti d’opposition : < On va être assez nombreux pour brasser de la mar....>. Et maintenant, on devrait condamner le Maclean’s pour ses propos incendiaires……Allez et assumez vous car < to put shit in the fan > éclabousse à coup sûr mais ça, les anglophones l’ont compris depuis des lustres en vivant de modération dans leurs transports. Ainsi va la vie du verre à moitié plein tandis que les négatifs le perçoivent à moitié vide. Merci, Erwan Basque.
Et pourtant les Partis politiques les plus corrompus au Québec, en remontant à Taschereau, ont tous été fédéralistes, le scandale des Commandites est issu du PLC et le népotisme systémique de John-James Charest (Et les 3 « C »: *Corruption-Collusion-Construction*) touche à la fois l’ancien PCC et l’actuel PLQ, fédéralistes aussi.
Et pourtant les Partis politiques les plus corrompus au Québec, en remontant à Taschereau, ont tous été fédéralistes, le scandale des Commandites est issu du PLC et le népotisme systémique de John-James Charest (Et les 3 « C »: *Corruption-Collusion-Construction*) touche à la fois l’ancien PCC et l’actuel PLQ, fédéralistes aussi.
@Erwan Basque
Mon petit Erwan,
Votre ignorance devient un peu agaçante en ce qu’elle semble cacher une indécrottable mauvaise volonté à reconnaître l’histoire.
Vous écrivez :
«le Canada se vit contraint d’obliger le Québec à se moderniser car le vieux fond nationaliste ultramontain et conservateur à l’os s’opposait à toute modernité étant recroquevillé sur son passé. Que serait le Québec devenu si le Canada ne lui avait pas forcé la main et l’obliger à se moderniser.»
Ce que vous ne dites pas mon petit Erwan, et c’est la que réside votre malhonnête ignorance, c’est que les qualificatifs que vous utilisez ne peuvent que correspondre en partie, à une certaine élite politique restreinte et également au clergé catholique. Ce dernier, de fait était le groupe le plus influent chez les Canadiens-français de l’époque et les tenait en sujétion complète.
Je ne crois pas que les signataires du Refus Global se soient fait forcer la main par le Canada Anglais. Ils ont d’abord été influencé par le bouillonnement d’idées des Européens, surtout des Français, pas par le Canada anglais, loin s’en faut. Le succès et la rapidité avec laquelle s’est répandue la Révolution tranquille sont justement dus au rejet à la fois de cette ancienne élite politique et de son clergé.
Votre texte est truffé de contradictions où vous n’hésitez pas à écrire une chose et son contraire. Afin de discréditer le Québec et ses citoyens, vous n’hésiteriez pas à affirmer que les poules donnent du lait.
Votre texte est répugnant de malhonnêteté, de mensonge et de volonté destructrice. Vous vous plaisez à lancer vos grenades tous azimuts. Vous êtes, mon petit Erwan, un saboteur dans l’âme.
«Il y a deux manières d’ignorer les choses : la première, c’est de les ignorer ; la seconde, c’est de les ignorer et de croire qu’on les sait. La seconde est pire que la première.»
[Victor Hugo]
Le magazine Maclean’s a fait plusieurs grossières erreurs
dans son article.
Une erreur est toutefois restée sous le tapis.
Le Québec n’est pas une province ; Le Québec est une nation !
Et ca le ROC ne peut même pas le concevoir, certainement pas l’admettre et encore moins l’accepter.
Ceci dit Jean-Francois Lisée répond à l’article du magazine Maclean’s dans le numéro du magazine Maclean’s de ce jeudi.
Surveillez aujourd’hui le blog de JFL à ce sujet.
Qui plus est, le magazine québecois L’Actualité répondera
au Maclean’s dans son prochain numéro avec en bonus une
belle page couverture !
Guy LeVasseur
Rimouski
Nous ne sommes pas des « séparatistes » et encore moins des « séparatisses ».
Nous sommes indépendantistes !
Il y a donc, au Québec, les indépendantistes, les dépendants (économiques, affectifs, aux Rocheuses, etc. On pourrait même les appeler les dépendantistes.) et les indécis.
Les Canadians disent qu’on veut « se séparer ».
NON, on veut sortir le Canada du Québec, ce n’est vraiment pas la même chose. « Se séparer » comporte un élément négatif, ça donne l’impression qu’on veut briser quelque chose, ce n’est pas pour rien que les Canadians l’utilisent.
Sortir le Canada du Québec, ça, c’est un verbe qui évoque une action positive, on fait le ménage, on « sort le méchant » !
Voilà, c’est dit.
Comment alors, qualifier cet acte qui consiste à désannexer le Québec du Canada ?
Le mot qui me vient à l’esprit est : INVALIDATION.
Invalidation d’une annexion forcée, illégitime, irrecevable, nulle et non avenue. L’État illégitime qui en a résulté n’a jamais ensuite été démocratiquement validé ni par la démocratie indirecte électorale, ni par la démocratie directe référendaire québécoise.
Invalidation démocratique suivie d’une déclaration d’indépendance totalement démocratique, celle de la Constitution de la République démocratique du peuple du Québec.
Il y a séparation quand il est question de mariage valide, quand la mariée a librement dit OUI. Mais en cas de mariage forcé, il ne saurait être question de divorcer, de se séparer. En cas de mariage forcé, le faux mariage est invalidé, détruit, déclaré « nul et non avenu ». Un divorce détermine qu’un mariage valide, consommé, n’a plus cours, il y a donc séparation de ce qui était validement uni auparavant.
« Il faut donc s’attendre à ce que nos ennemis canadiens, ainsi que leurs collabos québécois du Parti libéral et de la médiasserie, se jettent sur cette appellation pour nous désigner. »
Ils ont toujours dit n’importe quoi et continueront de le faire. À nous de cesser de tomber dans le panneau comme on le fait depuis plus de 40 ans. Ils nous ont toujours provoqués et nous avons toujours débattu plutôt que d’agir. C’est assez !
Invalidons leurs prétentions abusives. Affirmons sur un ton péremptoire qu’il n’y a jamais eu telle chose qu’un État, qu’une fédération, qu’une confédération ayant obtenu le clair « oui » de l’Assemblée nationale qui a toujours refusé d’adhérer à la Constitution de 1982. La députation du peuple québécois n’a jamais été nommément consultée, ni le peuple lui-même.
« Il faut nous affirmer, plus, nous radicaliser, radicaliser la volonté de la nation entière, si nous voulons devenir un pays indépendant. »
Tout à fait ! Et rien n’est aussi radical que la déclaration de notre indépendance. C’est l’acte d’affirmation suprême !
Se dire séparatistes ajoute foi au déni de celui qui tente de faire croire qu’il n’y a pas eu d’abus, comme celui qui prétend avoir agi pour le bien de sa femme forcée au mariage, en la battant, en l’enfermant dans sa maison, en l’obligeant à ne transiger avec l’extérieur que par son propre et unique biais et en s’accordant unilatéralement un pouvoir inique de désaveu sur son libre arbitre.
Il faut couper court au négationnisme canadien. Il faut dire qu’il n’est pas question de séparation, de divorce, il est question d’invalider, d’annuler des Actes qui n’ont jamais été démocratiquement et librement sanctionnés par le peuple du Québec.
Vive la fin de la dépendance !
Vive l’indépendance sans condition, sans négociation avec le Canada !
Nous aviserons par la suite.
Cessons de nous définir par rapport au Canada et affirmons-nous pour ce que nous sommes !
http://bit.ly/99MMPL
Principe assez connu : « Récolter ce que l’on a semé » sauf rares exceptions.
Deux nations dans le même pays, c’est comme deux conjoints dans la même maison, quand un des deux veut se séparer en accusant l’autre de tous les maux, ça ne commence pas bien le divorce à venir qui peut résulter par l’enrichissement des avocats et l’appauvrissement des parties en cause.
Dans le même ordre d’idées, le Québec sortira gagnant en devenant souverain, qu’en s’entendant correctement avec le ROC, en bloc ou en partie, sur les étapes et les compromis nécessaires pour en arriver à une solution de gagnant-gagnant à la fin qui pourrait être une simple séparation, une vraie confédération ou une adaptation de l’actuelle constitution.
La première condition est de trouver une solution constitutionnelle acceptable à une solide majorité de Québécois qui serait présenté au ROC pour négociation et non la confrontation de l’unilatérale déclaration de souveraineté qui ne pourrait que générer une mutuelle démolition.
Fait que, commençons à semer la bonne entente et l’appréciation de nos compatriotes actuels du Québec et du ROC itou, même quand certains ne nous le rendent pas toujours.
Qui sème le vent récolte la tempête, c’est bien connu mais plusieurs l’ignorent.
Bonjour,
N’ayant aucune pitié pour la victimisation et ceux qui s’en réclament, je persiste et continue de croire que le déchirage de chemises systématique et le brassage de mar… sont la source de cet article et ce, en grande partie de la faute de certains qui en ont fait un leitmotiv sans même avoir l’ombre d’un programme électoral qui annoncerait leurs couleurs. Le Maclean’s a simplement relayé les absurdités lancées à tout vent par ceux qui cherchaient à tout prix la cueillette des < raisins de la colère > afin de justifier la Cause moribonde qui se branle dans le manche. On récolte toujours ce que l’on sème disait ce vieil adage qui a traversé les siècles. Mais coudon, je veux bien croire que victimes des anglais, l’Église Catholique a pris le relais pour continuer de frapper à bras raccourci sur les pauvres francophones que nous fûmes ! D’ailleurs, les signataires du Refus Global en 1948 n’étaient surtout pas des nationalistes québécois, des ultramontains et des républicains en étant tout le contraire . < Au diable la Tuque et le Goupillon > clamait haut et fort le Refus Global dans une de ses premières strophes. Il n’y a pas plus aveugle que celui, borné jusqu’au trognon, qui refuse de voir en mettant toujours le tort sur les autres en se comportant en victime, ce qui permet l’auto flagellation collective mais tous ne sont pas si dupes.
Finalement, le Canada continue de forger son identité qui le distingue par son multiculturalisme en étant conscient que le Canada dans son immensité a besoin de l’immigration pour parachever l’oeuvre qu’il est devenu au fil du temps et continue la construction de son < Nation Building> comme si rien pouvait l’en empêcher car la logique implacable finit toujours par triompher en l’emportant sur les émotions qui ne sont que coups d’épée dans l’eau dans le Nouveau Monde qui se construit inlassablement avec l’apport de toutes les nationalités habitant la Planète entière. Avec ou sans l’article du Maclean’s, le Canada va continuer de se définir comme bon lui semble avec l’ouverture du multiculturalisme à la face du monde. Le Nouveau Monde de par son immensité à peupler avec le besoin de main d’oeuvre approprié est condamné à l’ouverture et l’accueil et le simple fait de refuser cette logique se retourne contre ceux qui ont fait le choix d’en souffrir Ad Vitam Aeternam . Merci, Erwan Basque.
@Erwan Basque
Mon petit Erwan,
Quand vous écrivez : «la Cause moribonde qui se branle dans le manche» parlez-vous de vous-mêmes ? Sinon qu’avez-vous en tête? de quoi parlez-vous mon petit Erwan.
Vous écrivez aussi : «Le Nouveau Monde de par son immensité à peupler avec le besoin de main d’oeuvre (sic) approprié est condamné à l’ouverture et l’accueil et le simple fait de refuser cette logique se retourne contre ceux qui ont fait le choix d’en souffrir Ad Vitam Aeternam .» De qui parlez-vous ici ?
À trop vouloir entretenir l’ambiguïté, vos textes deviennent incompréhensibles mon petit Erwan. Mais comme déjà je le mentionnais est-ce là la démonstration de la vacuité de votre esprit ?
«Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.»
[Confucius]
PERLES DE ERWAN :
« le Canada dans son immensité a besoin de l’immigration pour parachever l’oeuvre qu’il est devenu au fil du temps et continue la construction de son < Nation Building> comme si rien pouvait l’en empêcher…..
Avec ou sans l’article du Maclean’s, le Canada va continuer de se définir comme bon lui semble avec l’ouverture du multiculturalisme à la face du monde »
NATION building : Quelle nation, nations??? La québécoise, l’anglaise, les autochtones…. ou……la nouvelle nation basée sur le multiculturalisme????
ET, le Canada va se définir comme bon lui semble : quoi ça? qui ça? le CANADA? , de quoi parle-t-on ici…? Le Canada…faites-moi rire….
Erwan, il vous faudrait lire MULTICULTURALISM : Some inconvenient truths.
écrit par Rumy Hasan. On ne peut pas dire que ce monsieur est séparatiste! C’est un GD Brit for s…shake…
PS : J’ai relevé qques de vos écrits précédents : vous n’êtes plus la même personne LoL
Bye
Le Canada se définit sans le Québec. Et bientôt le Québec se définira sans le Canada. Ce processus de division naturelle des cellules s’appel la mitose en biologie.
Ça prend un catalyseur: Avouons que Macleans aide un peu
@ Et voilà que les Éditions Rogers viennent tout juste de s’excuser pour la «une» du Maclean’s: http://www.newswire.ca/en/releases/archive/September2010/30/c6718.html
@ Ou pour le dire plus précisément, Rogers dit «regretter».
Madame, peut on vraiment appeller cela des excuses ???
Rogers laisse encore le droit d indépendance éditoriale aux publications.
re: les regrets de Éditions Rogers
Il existe des personnes qui ont cultivé l’art d’insulter puis de regretter. Il existe, parallèlement, des personnes assez naïves pour accepter les excuses de ces offenseurs patentés. Je ne sais pas les quelles sont les plus méprisables.
«Les marques du fouet disparaissent, la trace des injures, jamais.»
[Proverbe africain]
M. Drouin, faudrait quand même pas mépriser trop de monde. Ça donne quoi le mépris ?
Le Bonhomme strike back
Une pièce d’anthologie signé J F Lisée:
http://www.vigile.net/Bonhomme-strikes-back-La-replique
@Gilles Bousquet
Aie-je parler de vous ? Comment ? Sinon à qui faites-vous allusion ?
«Qu’il soit noir, juif ou arabe [et moi j’ajoute : fédéraliste ou souverainiste, de droite ou de gauche], un type bien est un type bien et un enfoiré sera toujours un enfoiré.» [Guy Bedos]
Triste spectacle, que celui d’un individu qui s’écoute parler. Encore plus triste, je crois, celui d’un individu qui se regarde écrire, ou qui se vénère dans sa plume.
Je croyais l’hurluberlu, mais non, nous assistons au tournoiement
de l’urubu. Ce charognard adorant les cadavres, revenant sans cesse sur le meme site, espérant un festin d’un amas répugnant de restes par tous les autres délaissés.
Je ne commente pas ses chiasses, puisque que déjà le repas me répugne.
louis fontaine
@denis Drouin
« Là mon petit Erwan j’ai l’impression que vous en avez fumé du bon, du très bon. Aller affirmer que la «Province de Québec est la plus américanisée de tout le Canada» est l’assertion la plus stupide qui soit sortie de votre plume. »
Bof! Je dirais plutôt que la qualité se maintient à un niveau constant: Erwan est tantôt manichéen, tantôt binaire, et tantôt, il manque de nuances, ce qui en fait un être parfois prévisible, parfois « predictable ».
Avec lui, pas de surprises!
M. Drouin, je ne me suis pas senti concerné par votre mépris envers les offenseurs patentés ni quand vous faites allusion aux enfoirés sauf que le mépris semble nuire plus à son auteur qu’aux personnes visées.
Le mépris comme la haine et la jalousie sont des sentiments qui mènent, ni au bien-être individuel ni au collectif qui devraient être remplacés par : faire et laisser braire.
En passant, Rodgers ne s’est pas excusé mais a dit regretter, ce qui n’est pas la même chose. Refuser des excuses n’avance pas plus que de les accepter…me semble.
VOICI UN TEXTE QUE J’AI RÉCEMMENT COMMIS:
*****Et la liberté d’expression? Qui doit s’excuser: Charest ou Maclean’s?*****
Si Machiavel revenait, il décréterait éventuellement qu’en ce qui concerne Jean Charest, il s’agit là d’un politicien-orateur redoutable et efficace capable d’emporter l’adhésion de nombreux citoyens, ce qui lui permet de parfois gagner «ses» élections. Le vieux conseiller du «Prince» ajouterait probablement que le talent et le brio du pauvre Jean (qui pleure?) s’arrêtent là. En effet, une fois le pouvoir conquis, Jean (qui sourit de moins en moins!) se révèle comme étant un meneur médiocre, dénué de vision et d’envergure. Il est fondamentalement incapable d’éviter et de dissimuler la corruption et une certaine vénalité. Et qui plus est, il refuse de déclencher les enquêtes qui s’imposeraient et qui sont souhaitées par la majorité des citoyens.
En ce qui concerne Maclean’s, il est clair que le magazine à tendance sensationnaliste n’y est pas allé de main morte en sombrant dans l’exagération outrancière et dans des explications simplettes et stéréotypées. Il n’en demeure pas moins que la société québécoise est profondément corrompue, ce qui n’est pas flatteur pour les politiciens et les citoyens. Reste à savoir si cette corruption dépasse celle qui prévaut ailleurs.
Mais la liberté d’expression existe et son existence est essentielle. Elle inclut même le droit de proférer certaines âneries. Alors, le magazine n’a pas à s’excuser!
Ma position est donc la suivante: Jean Charest doit s’excuser auprès du peuple québécois. Quant à Maclean’s, il me semble que les responsables pourraient accepter de nuancer leurs propos dévastateurs, ce qui serait tonifiant pour la liberté d’expression.
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias
Bravo pour vos propos M. Baribeau !
J’ajoute que la caisse électorale de M. Duplessis avait la même facilité à se remplir rapidement que celle de M. Charest par les heureux bénéficiaires des largesses gouvernementales.
Faudrait limiter les dépenses électorales et celles, entre les élections, d’au moins 40 %, pour réduire les besoins en argent de nos partis politiques afin de diminuer leurs tentations et les retours d’ascenseurs.
Bonjour,
Depuis sa fondation en 1867, le Canada se définit dès le début de sa création comme un rempart contre l’hégémonie de nos voisins du Sud. En martelant encore les mêmes arguments, comme nous savons tous excepté pour ceux qui se refusent de voir les évidences, le Canada a voulu dès le début du 20ème siècle se donner un filet social qui n’était pas dans l’air ambiant de cette époque surtout dans le Nouveau Monde qui est le nôtre. Déjà, en 1918, en permettant aux femmes Canadiennes de voter, le Canada assoyait ses assises et montrait une ouverture que beaucoup d’autres n’avait surtout pas et montrait pour l’époque une facettes révolutionnaire qui sortait du vieux conservatisme ambiant, de l’ultramontanisme qui affligeait la plupart des contemporains de cette époque du Temps d’une Paix et surtout de la vision mysogine et patriarcale de nos voisins du Sud avec leur républicanisme.
Effectivement, le Canada se construit inlassablement depuis sa fondation en essayant contre vents et marées de se marginaliser et de prendre ses distances de l’unique voisin que nous avons au Sud. Le Canada a choisi la manière positive d’être progressiste et avant gardiste, priorisant le filet social en voulant un pays plus équitable pour ses citoyens même si la route parsemée d’embûches fut longue car des tiraillements à l’intérieur de la Fédération dont le Québec était le leader incontesté ne voulait aucuns changements et pas de couverture sociale ni filet étant plus corporatiste comme nos voisins du Sud, soit Corporate America.
De plus, et ne voulant pas exacerber la frilosité de certains à l’épiderme mince, le Canada dans sa construction identitaire fût obligé de tasser le Québec dans le mur en l’obligeant à des mesures sociales au début des années 1960 malgré le souffle encore présent du vieux fond conservateur et profita du passage des libéraux de Monsieur Jean Lesage et de Monsieur Robert Bourassa pour ce faire.
Par ailleurs, si le Canada continue sa marche irréversible en se voulant progressiste et innovateur, depuis plus de 30 ans qu’il fait souvent cavalier seul car très souvent le Québec préfère ne pas monter dans le train de la Fédération qui continue malgré tout la construction manifeste d’un pays avec un filet social, ce qui semble évident sur le Vieux Continent mais ici, dans les Amériques, le Canada est une figure de proue.
Finalement, comme le Québec à l’intérieur de la Fédération Canadienne qui n’est pas le Goulag, parait-il après tout, le Canada forge sa propre identité et comme une locomotive entraîne les wagons qui veulent bien le suivre. Qui m’aime me suive ! Et le Québec a choisi de forger son identité quelque fois sans le Canada, et pourquoi pas le Canada ne forgerait pas la sienne en laissant aller le Québec si bien sûr les Québécois le veulent avec une question claire et un résultat clair. N’est ce pas ce que voulait Monsieur Jacques Parizeau, lui aussi ? La porte est ouverte dans ce pays qui est un des pays les plus démocratiques dans le monde entier. A vous de choisir, OUI ou NON.
« La langue, les lois et le caractère du continent nord-américain sont anglais; et toute autre race que la race britannique […] y apparaît dans un état d’infériorité. C’est pour les tirer de cette infériorité que je désire donner aux Canadiens notre caractère britannique. On ne peut guère concevoir nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple que les descendants des Français dans le Bas-Canada, du fait qu’ils ont conservé leur langue et leurs coutumes particulières. Ils sont un peuple sans histoire et sans littérature. […] Si la population du Haut-Canada est exactement estimée à 400 000, les habitants britanniques du Bas-Canada à 150 000 et les Français à 450 000, l’union des deux provinces ne donnerait pas seulement une majorité absolue, mais une majorité qui s’accroîtrait chaque année sous l’influence de l’émigration britannique; et je ne doute guère que les Français, une fois placés en minorité par le cours légitime des événements et par le fonctionnement des causes naturelles, abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité. » Lord Durham, Report on the Affairs of British North America, 1839
@Erwan Basque
Vous continuez à orienter l’histoire selon vos propres vues mon petit Erwan. Mais je dois dire que votre texte dans son ensemble parait plus sobre, mieux écrit mais surtout moins provocateur. Remarquez, mon petit Erwan que je n’ai rien contre une certaine provocation qui stimule en autant qu’elle ne fait pas injure à la vérité, ce qui est peut-être un de vos défaut.
Par contre j’apporterais quelques précisions à votre texte.
Premièrement, le Canada a été un instrument de l’Empire britannique, le Dominion pour contrer l’hégémonie américaine. Les quelques Canadiens impliqués remplissaient le commande explicite de la couronne britannique.
Vous écrivez ;«le Canada dans sa construction identitaire fût obligé de tasser le Québec dans le mur en l’obligeant à des mesures sociales au début des années 1960»
Votre exagération ici est manifeste. Pourriez-vous expliquer comment le fédéral a tassé le Québec ? Je crois que ce sont les vues de T.Douglas en Saskatchewan qui entraîna le Canada vers la Commission Hall dont le rapport en 1964 inspira le Québec à adopté des mesures pour les soins de santé pour les assistés sociaux et amena après la Commission d’enquête Castonguay-Nepveu en 1966 qui amènera la création de ce qui est aujourd’hui connu comme étant la RAMQ.
Votre manque d’objectivité, votre parti-pris évident vous amène, mon petit Erwan à tordre la réalité pour la faire entrer dans le moule que votre intellect construit en fonction de vos humeurs.
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
-Guy BEDOS
@Denis Drouin,
Vous semblez, mon petit Denis, (puisque vous vous permettez, je vais me permettre) avoir décidé de remplacer Papi Warren pour ce qui est de faire opposition systématique aux propos colorés d’Erwan B…
Je l’aime bien moi, Erwan… Il apporte une opinion fraîche dans ce triste blogue de Go-gauche séparatiste…
Seriez-vous à ce point frustré, mon petit Denis, que vous êtes incapable de tolérer la présence d’une opinion fédéraliste? Vous vous imaginez peut-être que chasser les fédéralistes d’ici va vous donner raison? C’est votre illusion, mon petit Denis. Si ça vous enchante…
Pour finir, je me permets de faire un copié-collé d’un de vos paragraphes, histoire de vous renvoyer la balle, en me permettant seulement d’y modifier les noms. C’est curieux, vous me tirez les mots de la bouche…
« Votre manque d’objectivité, votre parti-pris évident vous amène, mon petit Denis, à tordre la réalité pour la faire entrer dans le moule que votre intellect construit en fonction de vos humeurs. »
Vous n’êtes pas détenteur de la Vérité, mon petit Denis, vous êtes juste arrogant.
Je ne vous salue pas.
Ai lu la réplique de J.-F. Lisée. Bravo! Bravo! Trois fois bravo! Bien envoyé.
Fait divers :
A Ottawa, un bras droit d’origine italienne du ministre Paradis a dû démissioner pour cause d’ingérence dans le processus de l’accès à l’information.
Alors, non seulement les Québécois salissent-ils leurs nids, chez eux, mais en plus, ils viennent faire du dégats à Ottawa. Que ne restent-ils chez-eux, ces corrompus. Vivement un Canada sans Québec où un régime fasciste poura s’installer en paix. Car sans le Québec, les Conservateurs auront plus de chances de prendre le pouvoir avec une majorité confortable, rassurante.
Ah! Ces maudit Québécois. Toujours là pour gâter la sauce. Puissent-ils voter Oui à 95 % au prochain référendum, qu’on s’en débarasse une fois pour toute. Dewors! les crotés.
@Michel Bertrand
Qui s’assemble se ressemble. Grand bien vous en fasse. Pourquoi parlez-vous d’opinions fédéralistes ? J’ai trop de respect pour mes amis fédéralistes pour seulement penser les amalgamer à la vacuité de sa pensée et à sa logique tortueuse.
Notre ami a l’art d’affirmer sans jamais démontrer. Ses sophismes sont dignes des meilleurs hâbleurs.
Vous m’honorez en reprenant mes paroles. Mais vous comprendrez que personnellement les pastiches et les contre-façons ne m’impressionnent pas.
«L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.»
[Gandhi]
@Serge Gingras
Bien envoyé !
«Il y a certains chefs qu’on suit d’autant plus aveuglément qu’il faut être aveugle pour les suivre.»
[Gérard de Rohan Chabot]
Bonjour,
La séparation < soft > du Canada se vit par une infime minorité qui prennent leurs lubies pour la réalité et essaient d’imposer à la très grande majorité des québécois qui n’en veulent pas leurs visions délétères et fantasmagoriques de la situation. N’étant pas du tout rêveur, je me plais certains jours d’imaginer une séparation < hard > du Québec comme dans tous les pays ayant conquis leur indépendance. Le désir de l’indépendance venant de la base, je m’imagine trois millions et demi à quatre millions de Québécois qui descendent dans la rue et se bousculent au portillon afin d’acheter leur carte de membre du Parti Québécois qui est la voie pour faire un référendum enfin gagnant. Et non pas des meneurs de claque qui depuis 40 ans tirent sur la fleur afin que celle ci pousse en en faisant leur pain et leur beurre tout en voulant et l’argent et le beurre Canadien.
En effet, qu’il serait bon que la démocratie soit enfin respectée dans cette province ou feu Monsieur Maurice Duplessis malgré son célibat a encore des fils spirituels qui comme lui admonestent ceux qui sont d’une opinion différente avec un retentissant : < Toué, tais toué ! >. Serait-ce la société au totalitarisme de la pensée que Monsieur Pierre Elliot Trudeau craignait plus que tout d’un Québec indépendant et ce que Monsieur René Daniel Dubois nomme : < le totalitarisme soft > ?
Par ailleurs, dans sa sortie médiatique du printemps, Madame Lise Bissonnette parlait de l’incessant gazouillis des blogues ou, il faut bien se rendre à l’évidence que seulement l’incessant et lancinant gazouillis des alouettes en colère est toléré par les autres sur le même blogue, ne pouvant supporter le simple fait de pouvoir confronter des idées sur le fond afin que d’autres plus futés s’étonnent du fait qu’il n’y a pas de débats au Québec car, hors de la pensée totalitaire en ne gazouillant pas comme une alouette en colère, tu n’as aucune légitimité. De toute évidence, ce ne sont que des minus car jamais personne avec mon gabarit d’un mètre 83 et mes 240 livres n’oserait en tant que nationaliste m’apostropher en face à face en me disant: Toué, tais toué. Couardise est l’épithète approprié !
Finalement, un immense merci pour Monsieur Michel Bertrand dont je m’ennuie des interventions toujours appropriées et que jamais, je n’ai perçu de remâché dans ses propos car toujours de son cru. Je comprends fort bien que ses interventions se font de plus en plus rarement car comme tous les autres sur ce blogue qui s’affichaient Canadiens, ils furent ostracisés tour à tour par la vindicte populaire de ceux qui refusent la liberté d’expression à ceux qui ne pensent pas du bon bord et qui se targuent d’être ouverts à l’autre. Merci, Erwan Basque.
M. Basque, depuis un certain nombre de semaines, vous ne donnez pas votre place pour distribuer les insultes comme ceux qui le font à votre sujet.
Si vous faites votre point plus doucement, vous allez recevoir moins de briques souverainistes. Même dans votre dernière intervention, vous qualifiez de lubies, certaines idées qui sont toujours dans le camp souverainiste. La vérité est multiple dans la vie et celle de l’autre n’est pas automatiquement une…lubie parce qu’elle n’est pas partagée.
WOW je viens de voir le maire Labeaume chez Mme Dussault..
Condition gagnantes pas pour demain. Le Bonhomme vient de perdre sa place au Québec. Si les canadiens apprennent que lui C est pas moi qui paye, va pas faire de grandes traces le maire de Québec.
Encore faire rire.
Vous pourriez nous dire comment selon vous la démocratie pourrait être respectée. Vous pourriez aussi expliquer en quoi la vision d’un pays souverain est asphyxiant et dangereux pour la santé. Êtes vous à ce point faiblard pour ne pas être en mesure de vivre avec des citoyens qui n’ont pas la même vision de la société que vous ?
Votre pitoyable mesquinerie, sans doute encouragée par des éléments aussi despotiques que vous l’êtes vous pousse dans les mêmes turpitudes que les illustres auteurs du Maclean’s se sont plus à répandre sur le compte de toute la société québécoise.
Même tout colosse ou molosse que vous êtes, à mes yeux vous n’êtes toujours que le petit Erwan car comme quelqu’un disait la grandeur d’un homme se mesure par ce qu’il a au dessus des épaules. Voila bien d’où vient votre petitesse mon petit Erwan. Mais dites moi mon petit Erwan est-ce parce que vous avez mal grandit que vous pensez que ce sont vos mensurations qui empêcheront des honnêtes citoyens de vous dire leur façon de penser. Vous me décevez mon petit Erwan. J’aurais cru votre âme plus noble. Mais je constate que vous la traînez dans l’ignominieuse fange de vos pensées tordues.
Quand vous cesserez d’insulter et de ridiculiser ceux qui professent des idées différentes des vôtres, peut-être les échanges deviendront-ils possibles.
Enfin, mon petit Erwan, peut-être êtes-vous un être plus faible qu’il n’y parait. Car enfin c’est bien à votre défense qu’est venu votre protecteur. Se serait-il rendu compte que vos 183 et mes 240 livres ne peuvent faire le poids devant une joute où l’esprit et sa finesse dominent. Si c’est le cas, et je crois que ce l’est, je m’en veux de vous avoir mal évalué. Désormais je cesserai donc toute confrontation avec vous, ne voulant rien avoir de triste sur la conscience.
«Les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps.»
[Jean AMADOU]
@Michel Bertrand 13h14
« Vous semblez, mon petit Denis, (puisque vous vous permettez, je vais me permettre) avoir décidé de remplacer Papi Warren pour ce qui est de faire opposition systématique aux propos colorés d’Erwan B…
Je l’aime bien moi, Erwan… Il apporte une opinion fraîche dans ce triste blogue de Go-gauche séparatiste… »
= = =
Papitibi, qui s’occupe sagement de son excellent blogue, semonce parfois John Bull. Warren Peace, de son côté, semonce parfois Erwan Basque. Et nous savons tous que derrière ces 4 identités se cachent deux commentateurs. Deux. Juste deux.
Je ne m’en suis jamais pris à « Erwan Basque » pour ses opinions fédéralistes, mais plutôt pour son incapacité à les défendre sans tomber dans un délire parano empreint de mépris à l’égard de ceux qui ne partagent pas sa foi aveugle.
Il se dit de gauche, le Erwan. So do I. Mais il ne m’en reconnaît pas le droit, à moi, puisque par définition, ma qualité de nationaliste fait de moi un dretteux. Et voilà que vous parlez, vous, de go-gauche!
= = =
Je ne suis qu’un vieux juriste né dans les années 40, capable de voter OUI au référendum et de dire NON à l’obligation qu’auraient les juges de la Cour Suprême d’être fluentement bilingouales. Ce en quoi je m’oppose à l’opinion d’un ami à moi, Docteur en droit constitutionnel, sans doute plus fédéraliste que vous ne le serez jamais vous-même!
Cé bin pour dire, hein?
= = =
Go-gauche séparatiste? Lucien Bouchard, Joseph Facal, à la fois du côté du OUI et des « lucides », sont-ce des go-gauches séparatistes? Pierre E. Trudeau n’était pas moins de gauche que René Lévesque; pourtant, vous vénérez le premier et crachez sur la tombe du second, non?
Je me suis fait vilipender, ici, pour m’être porté à la défense de Trudeau, dont l’ensemble de l’oeuvre m’est tout à fait acceptable, si je fais exception des Fuddle-Duddle aux gars de Lapalme, des mesures de guerre, de l’arrogance, du rapatriement de la Constitution et de cette propension qu’il avait à associer nationalisme et extrême droite… Un peu comme Erwan, d’ailleurs.
De mes « adversaires », je m’attends à ce qu’ils soient capables de débattre autrement qu’en me crachant au visage. Or Erwan n’argumente pas. Il pontifie et injurie tous les nationalistes sans distinction. À ses yeux, le nationalisme est une tare intellectuelle.
Aussi longtemps qu’il demeurera sur CES (avec un C) positions, et aussi longtemps qu’il sera incapable de me respecter, moi, nonobstant mon penchant souverainiste, je le considèrerai tout petit, tout petit, au sens où Denis Drouin l’entend.
Does that answer the question?
@Warren Peace
Consolons-nous, il existe encore un espace d’échange qu’il faut entretenir et conserver. Toutefois, cette préservation semble bien exiger de nous la capacité de reconnaître et de discriminer parmi le lot des vecteurs d’opinion ceux, des saboteurs, qui n’ont comme objectif que de semer dans leurs sillons des mines qui ne demandent qu’à exploser. Résistons à la tentation de la naïveté heureuse de croire en l’ouverture d’esprit de certains.
«Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.»[Voltaire]
WOW !
Mister Basque doit se torde de plaisir a lire les commentaires ( très bons d’ailleurs ) de ses opposants lui qui ne se sert de ce blogue que pour exprimer son mépris du nationalisme québécois et des québécois francophones en général .
En plus il s’est trouvé un ami , francophone , qui le défend corp et âme !
Sans les souverainistes ces gens trouverainet la vie moche et sans saveur !
@E. Basque et M. Bertrand,
Sachez que vous n’êtes pas seuls à trouver que Mme Legault et ses groupies présent ici en grand nombre aiment prêcher aux convertis et rabrouer les non croyants.
Le niveau d’idées reçues et de dogmatisme pour tout ce qui est soit de gauche ou pour la souveraineté, et mieux encore qui combine les deux, dépasse les limites tolérables nécessaire au débat d’idées. Je vous trouve courageux de les contester ouvertement , personnellement je n’en peux plus, préférant la douche froide.
M. Asselin, En ne lui retournant pas son fiel, nous allons peut-être finir par convertir M. Basque aux bons côtés du nationalisme, lui qui est à côté des siennes depuis longtemps. Faut jamais perdre espoir même dans les cas les plus désespérant,
M. Nismou commence à comprendre les difficultés d’être minoritaire dans un grand ensemble, la raison première de virer souverainiste québécois.
Bienvenue dans l’autre camp…éventuellement, après votre douche d’eau froide quotidienne.
Gilles Bousquet (08:48)
M.Basque, qui est à côté des siennes… Ah,ah,ah.
Bonjour,
Qu’il fait bon de voir enfin quelques péquistes se gargariser et rire à gorge déployée, eux qui ne rient plus depuis des lustres et avec raison. Mais revenons à nos moutons ! Le Canada qui se définit dans la superbe à la face du monde par son ouverture aux autres et son multiculturalisme est un exemple planétaire et tous les Canadiens en sont fiers.
En effet, si le Canada se définit comme tel à la face du monde, encore une fois, que serait le Québec devenu si le Canada ne l’avait pas tassé tranquillement et pas vite à gauche pour qu’il devienne ce qu’il est avec des mesures sociales et plus de droits individuels. Sûrement, qu’encore malgré lui, le Québec devra sans aucuns doutes s’ouvrir à son tour autant que le Canada et ainsi accueillir les nouveaux venus dont il a tant besoin s’il ne veut pas se retrouver Gros Jean comme devant face au reste du Canada qui prends ses distances du Québec au niveau de sa population qui augmente à vue d’oeil tandis que la population de la société distincte stagne plus ou moins.
De plus, l’immigration internationale devient un immense marché où beaucoup de pays se disputent la palme sur les différents campus universitaires planétaires. L’accueil Canadien se définit du fait que le Canada sûr de lui-même n’exige pas que les nouveaux venus s’assimilent et viennent partager avec nous la différence qu’ils apportent dans une construction exemplaire d’un pays en constante évolution qui refuse carrément de se couler dans le béton comme une oeuvre achevée et le Québec dans ce scénario a encore beaucoup à apprendre du Canada. Encore une fois, le Québec que les nationalistes aiment s’est construit dans l’encadrement de la Fédération Canadienne et nous leur devons beaucoup dans l’évolution actuelle.
Finalement, comme il faut voir du positif dans toute chose, je veux mentionner que ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est la CONNERIE, pas leurs DIFFÉRENCES ! Et enfin, si je peux avoir servi de catalyseur au petit Denis afin qu’il sorte tout son < méchant > de l’intérieur, ce sera un must pour tout le monde afin qu’il cesse d’importuner même les siens. Merci, Erwan Basque.
Bon, M. Basque avec le bon ton…Félicitations pour votre récente compréhension !
Dommage que M.Basque ne puisse envoyer ses commentaires dans des envelloppes brunes, ça ferait plus pittoresque et libéral.
@Mario Goyette
M. Goyette,
Une des tactiques pour contrôler les feux de forêts est de laisser brûler les vieux arbres et ceux qui sont malades. La place ainsi faite permet à la forêt de se régénérer, de devenir plus saine.
J’ai donc résolu de laisser s’épuiser les pyromanes.
«Les chiens aboient, la caravane passe.»
On ne saurait nier que le Québec, dans certains dossiers, c’est fait forcer la main. Par exemple, dans le dossier des allocations familialles où l’Eglise catholique s’opposait à ce que le chèque soit addressé à la mère et non au père de famille, chef » naturel » du foyer. Le dossier du divorce, dans les années 60. Et d’autres dont je n’ai plus la mémoire, pour le moment… :-(
Il faut comprendre que 100 % de la population du Québec n’était pas contre ce progrès. Seuls les réactionnaires menaient un combat d’arrière- garde contre le progrès offert par Ottawa. D’ailleurs, on a qu’à analyser la vague de divorces qui a déferlée sur le Québec après l’adoption de cette loi fédérale.
Il ne faut pas confondre une élite rétrograde avec la masse des gens qui n’aspire qu’à vivre des conditions meilleures. Notre langue, notre culture nous a isolée jusqu’à un certain point de certains courants de l’évolution sociale. L’Abbé Groulx a bien écrit que les Québécois avaient été trahits par leur élite. Et il n’a pas écrit ça en 1960. Au contraire, bien avant. Il y a des élites que l’on élie : l’Équipe du tonnerre, le PQ en 1976; et il y a les élites autoproclamées : l’Eglise catholique, étouffante, émasculante, favorisant l’ignorance. Les Québécois ont dit basta! C’est tout à notre honneur.
Pour ce qui est de l’admiration que l’on peut vouer à PET… Tout n’est pas noir pour ce personnage incontournable de notre histoire, mais ses crimes majeurs contre notre société le place dans la mauvaise colonne, à mon avis. Il y a des crimes que l’on ne pardonne pas.
Le révisionnisme historique s’en donne à cœur joie dans ce blogue, semble-t-il!
Ainsi, selon Monsieur Basque, le Québec devrait aux seules pressions du Canada anglais le fait de s’être « modernisé » et doté d’un filet de sécurité sociale digne de ce nom… Rien à voir avec « l’équipe du tonnerre » de Jean Lesage, aucun rapport non plus avec la détermination des Georges-Émile Lapalme, Paul Gérin-Lajoie, René Lévesque, Claire Kirkland-Casgrain, Robert Bourassa, Daniel Johnson père, Jacques Parizeau…
Quant aux signataires du « Refus global » de 1948, ils étaient tous, bien entendu, de fervents fédéralistes – admirateurs par anticipation, sans doute, de Pierre Elliot Trudeau.
La Révolution tranquille, créature du Canada anglais?
Le Québec, société archaïque qui s’est peinturée dans un coin jusqu’à ce que le beau grand Canada multiculturel, magnanime, lui ait charitablement tendu la main?
Ce grand Canada tout, tout, tout à gauche, pendant que le nationalisme québécois, lui, pataugerait allègrement dans l’extrême droite la plus abjecte?
« Come on! »
Bien sûr, nous en avons eu, chez nous, des abrutis d’extrême droite – et nous en comptons encore quelques-uns. Le plus célèbre d’entre eux vient justement de faire l’objet d’une biographie de Jean-François Nadeau, publiée chez Lux. Adrien Arcand, qu’il s’appelait, ce Mussolini d’opérette. Né à Montréal en 1899, mort en 1967. « Un journaliste et homme politique canadien de tendance nazie et antisémite, fédéraliste centralisateur et anglophile. » (Wikipédia)
Vous avez bien lu : nazi, antisémite, fédéraliste centralisateur et anglophile. Pas du tout nationaliste. Pas le moins du monde partisan d’un Québec « blanc, catholique et francophone ». Il aspirait à un Québec blanc, assurément; catholique, un peu moins; francophone, pas du tout. Il croyait en un Canada fort encore plus que vous-même, si faire se peut… Vous voilà en belle compagnie, pour quelqu’un qui se prétend anarchiste!
Il y a une chose qui vous échappe, Monsieur Basque, comme elle échappe – hélas! – à trop de nos concitoyens d’origine européenne, encore traumatisés par le souvenir des deux Guerres mondiales : le nationalisme, chez nous, n’a pas du tout le même sens que celui qu’il a pu revêtir en Europe tout au long du vingtième siècle. Ici, le nationalisme est d’abord et avant tout un courant de résistance anticolonialiste. Il émane du peuple et non des élites. Se situe beaucoup plus à gauche qu’à droite. Est inextricablement lié à la volonté farouche de survivre manifestée par une petite société francophone enclavée dans un continent très majoritairement anglophone. A des racines historiques profondes, entretenant des rapports d’amour/haine très ambigus avec l’Église catholique qui lui a servi tantôt de catalyseur, tantôt de repoussoir.
Bref, le nationalisme québécois est à des années-lumière de la caricature que vous en faites dans vos interventions. Il est loin de se cantonner au PQ ni même aux indépendantistes : de nombreux fédéralistes convaincus se définissent avant tout comme Québécois, et demeurent attachés à un Québec français et largement autonome au sein de la Confédération canadienne. Les différends qui nous séparent sont loin d’être aussi irréconciliables que vous semblez le croire – pour peu qu’on y mette, de part et d’autre, un minimum de bonne volonté. Ce qui n’est malheureusement pas votre cas…
En 1990, au lendemain de l’échec de l’Accord du lac Meech, l’appui à l’indépendance – non à la souveraineté-association, mais à l’indépendance pure et simple – a grimpé autour de 70 p. 100 dans les sondages, et même une grande partie de la députation libérale au pouvoir à Québec, y compris plusieurs ministres, se sont mis à parler ouvertement de rompre le lien fédéral une fois pour toutes… Bourassa lui-même est venu à un cheveu de tenir, à son corps défendant il est vrai, un référendum sur la question – et c’est pour le tirer de ce mauvais pas que le reste du Canada s’est empressé de concocter l’Accord bancal de Charlottetown et le référendum bidon, évidemment perdu d’avance, qui l’a accompagné.
Où étiez-vous, pendant cette période troublée et relativement récente de notre histoire? Dans le coma, sans doute?…
Il se trouve que j’ai été amené, par mon travail, à lire plusieurs mémoires remis à la Commission Spicer sur l’avenir du Canada, en provenance de toutes les régions du pays. Je peux vous dire que j’en ai lu de toutes les couleurs; je n’oublierai pas de sitôt cette surdose de « Québec bashing » d’un océan à l’autre! Ça allait de « why those f…ing Frenchies don’t learn to speak White once and for all? » à « why don’t we bomb this damn province until we turn it into a parking lot? »
Beau grand Canada multiculturel, si ouvert, si accueillant…
Heureusement, il y avait aussi des francophiles et des québécophiles, en majeure partie des artistes, intellectuels et écrivains qui, de Vancouver à St. John’s en passant par Edmonton et Toronto, suppliaient le Québec de continuer à exercer sur le reste du Canada son influence bénéfique et « modernisatrice »… Je me souviens, entre autres, de ce professeur d’université de Terre-Neuve qui se disait grand admirateur de la Révolution tranquille, et qui rêvait du jour où sa province prendrait exemple sur le Québec pour se moderniser et s’émanciper à son tour…
Autrement dit, la bêtise et l’ouverture d’esprit, les idées de droite et de gauche, l’humanisme et la xénophobie ne sont ni plus ni moins répandus au Canada anglais qu’au Québec ou ailleurs dans le monde. Et les perceptions diffèrent considérablement selon qu’on est un « red neck » ou un poète du ROC, un conseiller municipal d’Hérouxville ou un journaliste du « Devoir ».
Voilà qui ne cadre pas tellement avec vos thèses, Monsieur Basque.
Sous Duplessis, ce « cheuf » très à droite dont vous aimez tant brandir le spectre comme exemple du crypto-fascisme des nationalistes québécois, la résistance ne s’est pas limitée à celle des courageux artistes qui ont signé le manifeste du « Refus global ». Elle s’est aussi incarnée dans des revues comme « Cité Libre », dont deux des principaux animateurs étaient Pierre Elliot Trudeau, alors jeune et brillant journaliste ouvertement socialiste (il allait virer sa cuti plus tard), et… Pierre Vallière, écrivain martyr et future tête pensante du FLQ!
Dans la réalité, les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires, et l’histoire du nationalisme québécois est infiniment plus complexe que vous ne semblez le croire. J’ignore de quoi demain sera fait, mais je sais que cette cause soi-disant « moribonde » que vous vous acharnez à railler méchamment n’est pas à la veille d’être enterrée.
Au reste, je vous soupçonne de vous attirer volontairement, par vos commentaires, ces volées de bois vert « nationalistes » qui vous permettent de poser, fort commodément, en victime de la « censure » (sic!) et de l’intransigeance des méchants péquistes qui, selon vous et vos amis, contrôleraient ce blogue.
Ce qui est faire injure à l’intelligence de Madame Legault et à celle des nombreuses personnes raisonnables et de bonne foi qui, heureusement, dans un camp comme dans l’autre, poursuivent ici un débat éclairant et constructif, dans le respect d’autrui.
Bonjour,
Avec respect Monsieur Cormier, il ne faut pas faire mentir l’Histoire. La revue Cité Libre fût fondée par Monsieur Pierre Elliot Trudeau aidé de Monsieur Gérard Pelletier. Et comme cette revue se voulait libérale, elle permettait à des collaborateurs d’y signer des textes d’opinion pour permettre à un éventail plus large dans l’Agora de participer à la future émancipation du Québec. Et comme dit l’expression consacrée adaptée pour le besoin de la pédagogie : Pourquoi avoir cette fermeture de ne pas rendre à Monsieur Pierre Elliot Trudeau ce qui appartient à celui-ci et à Dieu ce qui appartient à Dieu ? Monsieur Pierre Elliot Trudeau a fait autant pour le Québec que la plupart des chefs nationalistes en les émancipant dès la fin des années 1940 et apporta sa contribution par la suite. Monsieur Pierre Elliot Trudeau adorait le Québec et les québécois mais méprisait le nationalisme rétrograde des québécois. Une énorme nuance que la majorité des nationalistes ne veulent pas faire en généralisant jusqu’à l’outrance. Et comme le fait de critiquer le nationalisme québécois ne fait pas de toi un anti québécois car beaucoup de nationalistes font des amalgames sulfureux qui sentent le soufre à plein nez ! Comme si critiquer le nationalisme québécois était une attaque en règle contre le Québec. Et comme beaucoup en sont conscients, les nationalistes dans leur manichéisme ne font jamais dans la dentelle et grimpent dans les rideaux en n’acceptant jamais de faire la part des choses. Et comme disait Frontenac, il faut y répondre avec souvent le même langage, soit par la bouche de son canon car c’est de cette façon par l’absurde que beaucoup d’entre eux finissent par y voir clair ! Merci, Erwan Basque.
@ Monsieur Basque :
Il y a décidément un problème de vocabulaire entre nous! Sachez qu’au Québec, le terme « nationalisme » revêt plus ou moins le sens que l’on donne au mot « patriotisme » en France et ailleurs dans la francophonie. Être un « nationaliste » québécois, ce n’est pas être xénophobe ni de droite, ni même séparatiste ou indépendantiste. C’est être Québécois, tout simplement; c’est manifester un profond attachement pour sa langue et pour sa culture, bien au-delà de la politique partisane.
Voilà pourquoi vos charges virulentes contre le « nationalisme » et les « nationalistes » sont souvent perçues, par moi comme par beaucoup d’autres, indépendantistes comme fédéralistes, comme des attaques méprisantes et haineuses contre le Québec et les Québécois.
Je veux bien présumer de votre bonne foi, mais j’aimerais lire de temps à autre, sous votre plume, un petit mot gentil pour cette société française d’Amérique qui vous a accueilli en 1964 et à laquelle vous appartenez donc depuis presque aussi longtemps que moi, qui y suis né.
Quant à Trudeau, le personnage ne manquait pas d’envergure, j’en conviens, et il fut dans sa jeunesse un intellectuel de gauche engagé et courageux. Mais pour l’ensemble de son oeuvre politique, ce premier ministre machiavélique est à ranger dans le même panier que les Georges Étienne Cartier et autres Wilfrid Laurier, pères fouettards d’une nation dont ils étaient issus mais qu’ils reniaient et méprisaient ouvertement. Je n’ignore pas qu’il a fondé « Cité Libre » avec Gérard Pelletier, mais ils n’étaient pas seuls à y écrire — et vous minimisez, à votre tour, le rôle qu’y a joué un indépendantiste de gauche comme Pierre Vallière. La loi des mesures de guerre, le rapatriement unilatéral de la Constitution et même ce multiculturalisme que vous admirez tant, vaine tentative de noyer les deux « peuples fondateurs » dans une bouillie mondialisante indigeste, et qui nous vaut l’impasse constitutionnelle dans laquelle ce pays s’est enlisé, resteront à jamais des taches ineffaçables au dossier de Pierre Elliot Trudeau — lequel ne compte pas que des admirateurs parmi les fédéralistes non plus, quoi que vous en pensiez.
« Il ne faut pas faire mentir l’Histoire », écrivez-vous. Je ne vous le fais pas dire.
Bonjour,
Encore avec un profond respect, Monsieur Cormier, que diriez vous si un Canadien hurlait sur tous les toits que Monsieur René Lévesque et Monsieur Jacques Parizeau ainsi que Monsieur Gilles Duceppe détestent les Canadiens ainsi que le Canada ? C’est pourtant le langage que vos amis les péquistes dans la très grande majorité tiennent au sujet de Monsieur Pierre Elliot Trudeau ainsi que pour Monsieur Jean Chrétien que l’on a roulé dans la boue plus souvent qu’à son tour. Après, on s’indigne d’avoir des ripostes que l’on considère cinglantes quand tout simplement le fait de se faire remettre la monnaie de sa pièce. A bon entendeur, salut ! Merci, Erwan Basque.
Comme les commentaires de M.Basque sont redondants et deviennent ennuyants à la longue, permettez-moi de me répéter moi-aussi.
PET, pas l’aéroport mais le personnage avec ses traits indien était un enfant de cheyenne.
@Alain Cormier
J’admire votre capacité à apporter des arguments intelligents basés sur l’Histoire, le tout avec un calme remarquable. Vos remarques concernant les sens différents qu’on donne au nationalisme ici au Québec et ailleurs sont tout à fait appropriées et pertinentes. Voici la citation que ma vieille édition du petit Robert propose à l’entrée PATRIOTISME : «Le patriotisme véritable ne peut se trouver que dans les pays où les citoyens libres, et gouvernés par des lois équitables, se trouvent heureux, sont bien unis […]» (D’Holbach)
Cette citation rappelle que le patriotisme s’appuie sur la présence d’un pays. Or c’est là tout le problème des Canadiens-français de l’époque et des Québécois d’aujourd’hui qui sont incapables d’établir leur appartenance au Canada, donc qui n’ont pas de pays. Mais la Nation existe elle. Il a donc été facile, sinon naturelle, d’effectué un glissement de sens et donc d’usage. Voilà comment j’explique l’usage du terme «nationalisme» ici qui, comme vous le mentionnez fort justement, a avant tout le sens de PATRIOTISME.
Mais, nous le voyons dans les commentaires de quelques uns, certains semblent prendre prétexte de ce phénomène pour démoniser ce qu’autrement on admirerait. J’irais jusqu’à dire que certains en use même vicieusement. Mais là je m’emporte et glisse encore dans des ornières que je souhaiterais éviter.
Pour ce qui est de PET, j’ai toujours considéré que cet homme était un des hommes politiques les plus intelligents avec un esprit acéré et incisif. Toutefois je n’ai jamais été capable d’adhérer à sa vision politique canadienne et à l’idée justement qu’il se faisait du Canada. Mais plus, j’ai toujours considéré comme étant une certaine forme de mesquinerie arrogante sa volonté de nier aux Québécois ce qu’il éprouvait lui-même: l’amour de son pays.
Enfin voici ce que j’ai trouvé sur le site Encarta de Microsoft:
«à bon entendeur, salut; locution proverbiale
Definition :
1. que ceux qui ont bien entendu et bien compris tirent les conséquences de cet avertissement
(ça ira mal pour vous si jamais ça se reproduit, à bon entendeur, salut!) »
Qu’on se le tienne pour dit. ;-)
@Erwan Basque 15h30
« Monsieur Pierre Elliot Trudeau adorait le Québec et les québécois mais méprisait le nationalisme rétrograde des québécois. Une énorme nuance que la majorité des nationalistes ne veulent pas faire en généralisant jusqu’à l’outrance. »
= = =
Trudeau ne méprisait pas le nationalisme rétrograde des Québécois, comme vous le prétendez. Il méprisait, comme d’autres à Cité Libre (René Lévesque, Pierre Vallière, Pierre Vadeboncoeur notamment) le nationalisme rétrograde à la Duplessis.
Le père Henri Lévesque (père des sciences sociales au Québec), les signataires du Refus Global, André Laurendeau, Gérard Filion, Georges-Émile Lapalme, et une vaste majorité de ce que le Québec comptait d’intellectuels, tous ont combattu Duplessis et ce nationalisme rétrograde.
Votre critique répétitive et redondante fait abstraction de ce mouvement, qui regroupait des athées et des religieux (le père Lévesque), de futurs fédéralistes et de futurs indépendantistes.
Mais Erwan Basque a décrété, lui, qu’il a la science infuse. EW a décrété que lui SAIT alors que les nationalistes (patriotes, si vous préférez) ne savent pas.
Et surtout, Erwan Basque croit mieux connaître l’opinion des nationalistes que les nationalistes ne la connaissent eux-mêmes; vous leur imputez des opinions qu’ils n’ont pas, vous leur attribuez des affinités (nazisme ou duplessisme) qu’ils n’ont pas, etc.
= = =
« Et comme beaucoup en sont conscients, les nationalistes dans leur manichéisme ne font jamais dans la dentelle et grimpent dans les rideaux en n’acceptant jamais de faire la part des choses. » – Basque, 15h30
Et vous accusez les nationalistes de manichéisme, vous qui associez invariablement nationalisme et obscurantisme, ou nationalisme et irrationalité (sinon même tare intellectuelle), ou nationalisme et extrême droite?
Il existe des nationalistes d’extrême gauche et des nationalistes d’extrême droite. Idem pour les fédéralistes, d’ailleurs.
Il existe des nationalistes rationnels et des nationalistes obtus. Même chose pour les fédéralistes, d’ailleurs.
Certains nationalistes – et j’en suis – pratiquent un nationalisme ouvert à l’autre; d’autres nationalistes sont xénophobes, ethno-centristes ou carrément racistes. Same for federalists, though.
Il existe des nationalistes mâles et femelles, riches ou pauvres, détenteurs d’un PhD ou peu instruits, travailleurs ou au chômage, chauves ou à la toison forte, barbus ou imberbes, blonds, châtains, noirs, poivre et sel ou blancs, aux yeux bruns comme aux yeux bleus, gays ou hétéros, croyants, agnostiques ou athées, frèles ou de forte taille, honnêtes ou malhonnêtes… Same for federalists, though.
Aussi longtemps que vous serez incapable de tous les « mécréants » ne sont pas du même côté, vous aurez ici la réputation d’un agent provocateur, empreint d’un mépris réel ou feint.
La discussion pourrait être tellement constructive, si seulement vous vouliez faire preuve d’un minimum de bonne foi.
Bonsoir,
Mais coudon, qui sé qui pouvait ben voter pour Duplessis et lui donner des majorités écrasantes ? Les nationalistes, je suppose ben évidemment ! Merci, Erwan Basque.
»Aussi longtemps que vous serez incapable de tous les « mécréants » ne sont pas du même côté, vous aurez ici la réputation d’un agent provocateur, empreint d’un mépris réel ou feint. [sic]
La discussion pourrait être tellement constructive, si seulement vous vouliez faire preuve d’un minimum de bonne foi. » – WarrenPeace
Jolis discours, M.Peace…
Ce principe devrait s’appliquer à tous. J’espère que vous allez le rappeler à Michel Duguay et Réjean Asselin, ça serait partisan de votre part, sinon…
A moins que, pour une raison mystérieuse, cette règle ne s’applique pour de telles personnes…
Vous accusez vos adversaires d’avoir mauvaise foi? Permettez-moi de rigoler, mon vieux…
Vous n’avez pas le monopole de la vertu.
Enough time wasted here. And no, you didn’t answer my question: You only lost yourself in your own frustrated rant.
Le Canada aux deux peuples fondateurs est mort, grâce à l’intransigeance du Canada anglais envers les francophones depuis l’Acte d’Union, le million de Métis anglicisés de force, le règlement 17 en Ontario, et l’hypocrisie actuelle du bilinguisme de façade.
Le Canada sclérosé dans sa Constitution-camisole-de-force, qui réunit deux peuples ( le ROC et le Québec) aux aspirations différentes sinon divergentes; et le Québec enserré et étouffé dans les griffes de ce Canada qui nous aime tant …
Le Canada n’est pas UN vrai pays, il y a en réalité DEUX pays au nord du 45e parallèle. Deux langues, deux mentalités, deux pays.
Vive le Québec francophone et souverain!
» Nous étions en guerre » Jean Pelletier
La différence entre les deux bélligérants, c’est qu’il y en a un qui a recours continuellement à l’argent détourné pour vaincre avec des mercenaires alors que l’autre est démocratique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_scandale_des_commandites
Monsieur Goyette…16.26.
un peu de classe svp…on peut ne pas aimer ou admirer quelqu’un mais votre language ne vous fait pas honneur.
M.Langlois
La citation n’est pas de moi mais du sculpteur et caricaturiste québécois Raoul Hunter employé au journal Le soleil à l’époque.
Arrêt sur parole
» Ce n’est pas dans ma nature d’être méchant. D’ailleurs, il est plus facile d’être bête que drôle.
Je ne suis pas toujours drôle, mais jamais bête. » Raoul Hunter
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/expositions/201005/19/01-4282122-raoul-hunter-lartiste-du-quotidien-de-quebec.php
Trêve de distractions, si on revenait au thème de la chronique.
Madame Legault s’interroge sur un sujet que peu d’observateurs soulèvent et qui est pourtant d’une grande importance: La séparation est elle en train de s’effectué en douce, de manière inexorable sans que personne ne puisse freiner le phénomène.
En dehors de toute rhétoriques souverainistes c. fédéraliste, y a t il des forces sous jacentes qui éloignent inexorablement le ROC du Québec, indépendamment de la volonté des acteurs en présence.
Maclean’s en est un bon exemple. Voici un journaliste ultra fédéraliste qui utilise un magazine canadian pour tirer sur le nationalisme québécois responsable selon lui du fait que le Québec est un champion de la corruption. Il précisera par la suite que ce n’est pas le Québec mais les politiciens du Québec qu’il visait. Comme ils sont tous fédéralistes: Visa le noir tua le blanc: C’était Charest sous le costume du Bonhomme.
La charge contre le Bonhomme Carnaval aura eu le résultat d’en réveiller quelques un et une qui ronronnent habituellement dans leurs cubicules. Entre autre J F Lisée et Chantal Hébert. Laquelle demande au journaliste en question, puisque la corruptions est le fait de fédéralistes, si vous étiez au Québec, voteriez vous PQ ? Shocking, réplique un autre chroniqueur du ROC. Le match est commencé.
Pour la division ça prends des catalyseurs, Cette article de Maclean’s en est un. Il marque le fait que le ROC a acquis la certitude que le Québec a pris son trou définitivement et qu’il n’y a plus rien à craindre de lui affiché un mépris largement partagé par les canadians. On est loin de la Love parade ! Mais, surprise: The Bonhomme strike back
Cette évènement est un simple épisode, il y en aura bien d’autres; sans que les souverainistes n’y soit pour rien le ROC se tire dans le pied.
La Grande marche bleu met une pression énorme sur Harper pour qu’il s’engage à financé le nouveau Colisée, mais le ROC ne lui pardonnerait pas.Une position perdant perdant. Là aussi les conditions sont réuni pour un autre clash.
Plus fondamentalement les intérêts entre le ROC et le Québec seront de plus en plus divergents (entre autre la géopolitique de l’énergie):
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Pendant que le Canada se définit sans nous, le jour ou le PQ va prendre le pouvoir et va rapailler notre État, le Québec se définira lui aussi de plus en plus sans le Canada.
Les forces sous jacentes sont déjà à l’oeuvre qui mèneront à cette division naturelle des cellules qu’on appel la mitose en biologie.
Madame Legault vous avez un bon filon lâchez le pas.
Qui élisait Duplessis?
Les électeurs victimes de la carte électorale que Duplessis manipulait effrontément. Il refusait systématiquement que l’on ajuste honnêtement la carte électorale car son soutient était dans les régions. En augmentant le nombre de comtés dans les villes et en diminuant celui des régions il aurait perdu le pouvoir.
Duplessis n’était pas idiot, il était malhonnête. Blamer les Québécois dans ce dossier n’est pas juste. On ne doit pas critiquer les victimes impuissantes, ce qu’étaient les Québécois sous son régime. Dailleurs, les Libéraux n’ont réussi à prendre le pouvoir le 22 juin 1960 qu’en étant assez habiles et organisés pour mieux tricher et prévenir la tricherie de l’autre camp. Très édifiant notre histoire.
» Ton histoire est une des pas pire » Ô Canada!
Nous avons déjà eu une longue discussion avec M. Basque, nous les blogueurs, sur ce qu’est le nationalisme et ce fut un match nul. Il est inutile de remettre ça. :-) M. Basque tient mordicu à sa définition. Laissons-là lui. Nous savons qu’elle ne correspond pas ni à la nôtre ni à la réalité.
Bonne nuit!
Depuis plusieurs années, 1980, mon espoir réside dans le camp du Canada anglais. J’attends, patiemment, que le ROC jette de l’huile sur le feu, comme au temps de Meech, où M. Bourassa, qui n’était pas séparatiste, s’est bien gardé de réaliser un référendum avec les conditions gagnantes que nous offrait le ROC. S’il y avair eu un gouvernement PQ, il n’y aurait même pas eu besoin de campagne référendaire. Les carottes étaient cuites. Il suffisait de poser la question dans les trois semaines et l’affaire était ketchup. Mais M. Bourassa n’était pas séparatiste, et il s’est empressé de noyer le poisson, avec succès. Une belle occasion de ratée.
Cela dit, le ROC nous méprise tellement, pas tous mais une minorité vociférante, qu’une nouvelle bourde, immense celle-là, pourrait mettre le feu aux poudres et nous catapulter vers l’indépendance si les astres sont bien allignées.
Tout n’est pas perdu, mais il faut être prêt. Il faut pouvoir saisir l’occasion et l’exploiter au maximum. Ce jour viendra. :-)
Désolé! J’ai oublié un point important. Sous Duplessis, en campagne électoral, les morts reprennaient vie. Ça bat l’assurance-maladie.
@Michel Bertrand
Très impressionnant votre phrase en anglais. Avec un tel argument démontrant votre capacité de communiquer avec les … maîtres vous devez donc avoir raison.
Chapeau !
« Mais coudon, qui sé qui pouvait ben voter pour Duplessis et lui donner des majorités écrasantes ? Les nationalistes, je suppose ben évidemment ! Merci, Erwan Basque. »
= = =
Certaines cruches ont deux anses, d’autres ont deux oreilles.
C’est en 1956 que Duplessis a été élu pour la dernière fois. Pour voter en 1956, il fallait être né au plus tard en 1935 et être âgé de 75 ans en 2010. Pour avoir participé à l’élection de Duplessis en 1936, il faudrait être aujourd’hui âgé de 95 ans.
Vous connaissez beaucoup de nationalistes d’aujourd’hui qui ont donné des majorités écrasantes à Duplessis? Pas moi…Use your brain!
En 36, les Québécois n’ont pas élu Duplessis parce qu’il était nationaliste, mais parce que le gouvernement libéral de Taschereau était corrompu à l’os. Et pour le cas où ce détail vous aurait échappé, de 44 à 56, les Québécois n’ont pas élu un Duplessis nationaliste, mais un Duplessis BLEU, alors qu’ils élisaient des ROUGES à Ottawa.
Vous voulez tellement haïr les nationalistes que vous dites n’importe quoi, sans égard à la vérité historique. Être obtus, dogmatique et de mauvaise foi, c’est ça.
= = =
98% des nationalistes qui vivent au Qc en 2010 n’ont jamais participé à l’élection de Duplessis.
Duplessis se faisait élire dans le Québec rural, surtout. Or le réveil nationaliste a été essentiellement urbain. Les premiers députés du PQ, ils ont été élus à St-Germain de Grantham ou à Montréal? Voilà, votre thèse (les nationalistes élisaient Duplessis) vient de s’effriter.
Le cabinet de Jean Lesage était lui-même plutôt nationaliste, vous pensez pas? Lesage et son « maître chez nous », c’est pas nationaliste, ça? Paul Gérin-Lajoie? René Lévesque? Avant de fonder le MSA puis le PQ, Lévesque avait-il été Union Nationale ou Libéral, vous croyez? Alors les « nationalistes », tous des « bleus » (comme vous le sous-entendez)?
= = =
Mon papa à moi (né par ailleurs aux USA, fin 19e siècle, et de langue maternelle anglaise) était nationaliste. Mais il haïssait Duplessis à s’en confesser, comme sa douzaine de frères et soeurs à l’exception de deux). René Lévesque était nationaliste. Vadeboncoeur, Laurendeau, Vallière aussi. Et pourtant, tous, ils ont combattu Duplessis. Vous expliquez ça comment? Une seule réponse possible, pourtant: le nationalisme est polymorphe et multi-dimensionnel.
Et cela, vous êtes incapable de le comprendre.
Je suis nationaliste et pourtant le nationalisme à la Lionel Groulx me fait vomir. Ça s’explique comment? Je suis nécessairement de droite et xénophobe, puisque je suis nationaliste, n’est-ce pas?
Expliquez-moi donc, vous qui êtes quadruple PhD en nationalisme, comment cet ignoble nationaliste que je suis a pu avoir pour conjointe une Est-Européenne à moitié Rom (gypsy) convertie au judaïsme il y a 25 ans, et comment j’ai pu accepter de fréquenter la synagogue avec elle pendant toutes ces années (du moins quand nous séjournions à… Toronto?
Y a des cruches qu’on peut remplir d’eau; y en a d’autres qui ne peuvent contenir que des préjugés.
@michel Bertrand
« Vous accusez vos adversaires d’avoir mauvaise foi? Permettez-moi de rigoler, mon vieux…
Vous n’avez pas le monopole de la vertu. »
= = =
Je ne prétends pas avoir le monopole de la vertu, mais après avoir plaidé pendant plus de 30 ans et siégé pendant quelques années de plus au sein d’un tribunal, je pense être qualifié pour donner mon évaluation, en matière de bonne foi.
Basque n’argumente pas. Il ne cherche pas à le faire, d’ailleurs. Il accuse et il injurie collectivement tout ce qu’il estime de droite (un nationaliste est toujours de droite, dit-il, et toujours incapable de raisonner).
Qu’il cesse de résonner et qu’il apprenne à raisonner avant de pontifier avec condescendance et mépris.
@Warren Peace
Moi qui aie jeté la serviette je ne peux que vous dire : YESSSS !
;-)
M. Warren Peace vient de démolir les arguments de M. Basque. Il va avoir de la difficulté à s’en relever à cause de la perte de sa perte de crédibilité sur ses affirmations non fondées.
Pendant que le Canada se définit sans nous, dès la prise du pouvoir par le PQ, le Québec va se définir sans lui. Voici le changement de paradigme proposé par l’aile jeunesse du PQ; fini la fixation sur le Grand soir.
«Le Parti Québécois doit prendre le pouvoir et gouverner en souverainiste» (M. Thériault-Marois)
Samedi, à l’occasion de son dernier discours en tant que président de l’aile jeunesse du PQ, M. Thériault-Marois est revenu sur le sujet. « Au CNJPQ, nous croyons plutôt qu’il faut dès maintenant rendre les Québécois plus libres, confiants et déterminés, et prendre notre agenda en main plutôt que nous le faire dicter. »
Jusqu’à la fin de leur rassemblement, dimanche, en fin d’après-midi, les jeunes péquistes doivent notamment se pencher sur « un plan n’excluant aucun geste et aucun échéancier afin de faire avancer la cause des Québécois », et adopter les propositions des jeunes en vue du XVIe Congrès national du Parti Québécois, qui aura lieu en avril 2011, à Montréal.
……..
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/10/20101002-201526.html
Gilles Duceppe:
« Encore une fois, on a l’impression que rien ne se passe parce que nous avons le nez collé sur les événements. Mais le Québec a radicalement changé depuis 1960. Et vingt ans après Meech, le Canada a changé?; il est passé à autre chose et beaucoup de Québécoises et de Québécois vont bien finir par le réaliser et renoncer à leur illusion canadienne »
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201009/30/01-4328334-les-risques-du-statu-quo.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4328951_article_POS1
Bonjour,
Malgré des vents contraires qui soufflent de rage mal contenue et de mépris exprimant la faiblesse de l’argumentaire, pourquoi ne pas débattre sur le fond concernant les propos du billet ? Oui, le Canada se définit suivant sa propre thématique multiculturaliste et vit sa < vinaigrette > comme bon lui semble, quoi que l’on en dise et ce, à la vitesse Grand V. Ayant fait le choix de la logique dès la fin des années 1960, sachant d’avance que d’Un Océan à l’Autre, l’immigration deviendrait un palliatif à la dénatalité croissante de tous les pays industrialisés, le Canada fit le choix objectif de l’ouverture tout azimut à cet Autre afin d’assumer les besoins requis de main d’oeuvre et de capitaux requis pour assurer sa pérennité en tant que pays vivant dans une prospérité manifeste. Et quoi de plus évident que cette décision de s’ouvrir à l’autre en lui tendant les bras que de passer sa vie en rogne, furieux et rébarbatif à cet Autre dont on a besoin afin de parachever le travail, le Building Up du Canada qui n’est pas parfait, je l’avoue mais quand nous nous comparons aux meilleurs pays tels les pays scandinaves et européens, on ne peut que s’avouer avoir fait le bon choix.
En effet, le Canada se définit aussi par sa politique constitutionnelle en laissant le passé des années 1960 à 1990 derrière en voulant vivre le présent. Les éternels débats oiseux sur la Constitution ont été relégués aux oubliettes malgré que certains aimeraient poursuivre ce débat qui ne veut plus rien dire ayant entamé le 21ème siècle. La Constitution, afin que de déchirants débats internes secouent encore le pays, et bien, cette boîte de Pandore, on l’a carrément foutue dans un coffre-fort fermé à double tour en oubliant la combinaison. Faisant fi ou faisant foin des demandes des nationalistes québécois de l’ouvrir, le Canada a décidé de faire cavalier seul à sa façon en misant sur la marche inexorable du temps avec l’usure aidant et la fatigue qui va de pair.
Par ailleurs, fort de ses ouvertures sur le monde par trois océans qui le gratifient et lui donne le pouvoir démesuré de sa géographie, le Canada sous la férule du très perspicace Monsieur Jean Chrétien a ouvert < at large > le libre échange avec la Planète entière afin de se sortir du carcan de l’Alena qui fût signé par les Conservateurs de Monsieur Brian Mulroney ainsi que les Républicains de droite de Monsieur Ronald Reegan qui firent le tout avec l’appui de 43% des Canadiens seulement car les libéraux fédéraux avec 37% du suffrage exprimé et le Nouveau Parti Démocratique avec 20% étaient férocement contre cette entente qui limitait le Canada et le rendait à la merci des Américains, selon leur bon vouloir. En ouvrant le marché Canadien par le Pacifique, avec des ententes avec le Mercosur et le Vieux Continent, le Canada s’affranchissait de la botte américaine et surtout de son hégémonie en faisant à sa façon le < Fuddle Duddle > de Monsieur Pierre Elliot Trudeau et de son Agence de Tamisage des Investissements Étrangers, soit FIRA qui empêchait les Yankees de venir investir ici à moins d’une participation Canadienne majoritaire à 51 %.
Finalement, le Canada au niveau de son unité nationale fait le pari sans trop risquer du < Qui m'aime me suive ! > en étant conscient que les deux défaites référendaires ont sonné le Glas de la Cause Nationale du Québec et que les Québécois dans l’immense majorité acceptent le Statut Quo et le préfèrent de très loin à la < référendite aiguë > qui soulevait et exacerbait les passions nationalistes depuis plus de trente ans. Une sortie comme celle de Monsieur Michael Fortier qui propose un référendum au 15 ans est la preuve évidente que certains fédéralistes s’en moquent et en rient à gorge déployée. En sortant cette idée saugrenue de sa boîte à surprise comme une immense gifle, Monsieur Michael Fortier ne devra pas s’étonner que dans la perception populaire et c’est ce qui compte, certains fédéralistes semblent prendre le taureau par les cornes. En proposant un référendum au 15 ans que maintenant, les nationalistes refusent étant acculés dans un mur, la meilleure défense est l’attaque pour certains Conservateurs qui se moquent de l’arroseur arrosé en faisant la démonstration de < Qui est pris celui qui croyait prendre > . Autrement dit, une façon manifeste de dire aux nationalistes québécois, si vous êtes trop < pissous > pour en faire un , nous on va le faire pour vous et ce, au 15 ans. Et comment, si les rôles s’inversaient et que maintenant serait venu le Grand Jour où ce sont les Canadiens qui menaceraient les Québécois de faire un référendum afin de les foutre dehors, tout ça bien sûr dans l’évidente perspective d’un NON des québécois qui serait retentissant. Quelle gifle serait-ce pour le Québec ? Merci, Erwan Basque.
En toute candeur et sans malice je me demande pourquoi tant de personnes, souvent brillantes et aux propos pertinents et argumentés, ne cessent d’attaquer les propos de BASQUE (Et baste! Basque!), lesquels propos manquent souvent de rigueur et de puissance.
Le sociologue, en moi, s’amuse à prendre bonne note de cette polémique, souvent riche et parfois dérisoire.
Excusez-la!
JSB
A l’époque de Georges W. Bush, le Canada s’est placé en orbite autour des USA, maintenant le Canada est devenu le satellite d’Israël sur la scène mondiale. Nos boys vont aller mourir en Iran prochainement, mais ne vous en faites pas, l’armée canadienne recrute dans les écoles en fonction de l’avenir.
»S’il y avair eu un gouvernement PQ, il n’y aurait même pas eu besoin de campagne référendaire. Les carottes étaient cuites. Il suffisait de poser la question dans les trois semaines et l’affaire était ketchup. Mais M. Bourassa n’était pas séparatiste, et il s’est empressé de noyer le poisson, avec succès. Une belle occasion de ratée. » S. Gingras
Bel exemple de révisionnisme s’il en était un. D’abord, si le PQ avait été au pouvoir il n’y aurait jamais eu de projet constitutionnel ni de réunion au Lac Meech. Comme si le PQ prônait une nouvelle constitution canadienne, alors qu’il ne prône que l’indépendance. Donc le fameux ressac suite à la déconfiture de Meech n’aurait pas eu lieu et la faveur populaire pour la souveraineté, si temporaire fut elle, n’aurait pas eu lieu non plus.
Occasion ratée ou fabulation souverainiste ? Les faits sont les faits, les rêves les rêves.
Yalpé Nismou.
Juste un petit rajout.
Ce qui a mené au Lac Meech; c’est l’engagement de Mulroney et des Conservateurs de réintégré le Québec « avec honneur et enthousiasme ». C’était le beau risque auquel avait adhéré René Lévesque, qui a mis la machine péquiste au service de l’élection de Mulroney. (ajoutons le libre échange)
Cela a mené à un schisme dans le PQ mais avec le temps on voit que ce parti a participer à l’effort d’une entente qui n’a pas marché parce qu’invendable dans le ROC.
Un jour nous pourrons dire que c’est Trudeau qui a signé avec les Canadians voraces coloniaux l’indépendance du Quénec en 1982 en violant ses promesses de 1980
Le multiculturalisme, si cher à certains, va provoquer des maux de ventres aux chers Canadians qui se voulaient généreux, ouverts à l’autre, mais qui, en réalité, ouvraient la porte aux pires calamités sociales, comme sont en train de les vivre tous les pays qui ont emprunté cette route minée.
L’Angleterre, la France, l’Allemagne, la Hollande regrettent tous, amèrement, cet aveuglement et cette méconnaisance de la biologie des masses humaines. Comme je l’ai déjà écrit, ici, sur ce forum, les sociétés humaines sont des organismes vivants et complexes. Et comme pour tout organisme complexe, l’ajout massif de corps étranger provoque des réactions négatives. Dans le cas qui nous occupe, ce sera l’intollérance, le racisme et la xénophobie. Ces réactions mènent inévitablement à la violence, ce dont on préfèrerait se passer.
Le multicultiralisme, ou tout autre sinonyme risible, est un cancer qui va endomager sérieusement le tissu sociale. Lisez ou écoutez les média européens et vous verrez ce qui nous attend. Ils ont déjà donné et le regrettent. Ne commettons pas les mêmes erreurs.
Oui à l’immigration et oui à l’assimilation\intégration. Une petite bouchée se digère plus facilement qu’une grosse. Un peu de bon sens, que diable.
Bonjour,
Bon enfin ! Petit Papi avait bien raison ! La cuvée des nationalistes nouvelle mouture des années 2000 est tellement meilleure que celle, rétrograde de l’époque de feu Monsieur Maurice Duplessis. Attendez que petit Papi se réveille, lui qui fait la vigile sur le shift de nuitte afin de fermer les clapets dont les propos sont désobligeants s’ils ne sont pas du bon bord. Petit Papi à sa mémé, allez ouste ! Merci, Erwan Basque
M.Basque (1 oct 2010, 18:33)
Avec votre gabarit de 1m.83 métrique et votre poids de 240 livres anglaises, vous vous levez à midi ect…
Y a t’Il autre chose que vous souhaiteriez nous apprendre sur votre cas?
@Serge Gingras
Êtes-vous en train de trouver une justification au racisme et à la xénophobie ? J’espère que non
«Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l’aiguillon caché.»
[Jacques Delille]
@Jean-Serge Baribeau
« En toute candeur et sans malice je me demande pourquoi tant de personnes, souvent brillantes et aux propos pertinents et argumentés, ne cessent d’attaquer les propos de BASQUE…
Le sociologue, en moi, s’amuse à prendre bonne note de cette polémique, souvent riche et parfois dérisoire. »
= = =
Vous possédez une expertise en sociologie des médias; et moi, dont la conjointe était PhD en socio, je suis davantage plaideur… et, accessoirement, spécialiste de la responsabilité des médias.
Vous réagissez comme un sociologue; je réagis comme un plaideur. Devant des arguments mal construits ou dérisoires comme le sont ceux du personnage, j’ai le réflexe d’y répondre et de les démolir…
Mais il y a plus; ma conjointe et moi avions formulé le projet de publier un ouvrage sur le noyautage des blogues par des mercenaires idéologues, et leur rôle dans la dérive ‘une partie du lectorat. Projet abandonné, mais le constat demeure.
Cela dit, vous croyez vraiment que c’est à « Erwan Basque » que je réponds? Lui, il ne changera jamais d’idée; il est en mission.
Et quand il est sans argument, il s’en prend au messager (voir son commentaire de 12h50)…
.
Warren Peace
Très approprié votre analyse à propos de M.Basque..
Ayant déjà utilisé le terme « Troll » intempestivement dans le cas de Georges Paquet auquel je dois reconnaître l’attachement fidel à ses convictions fédéralistes et en profite sur le tard pour lui faire mes plates excuses.
Quand à M.Basque, ce terme semble lui aller comme un gant.
Troll:définition
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Usenet_et_Internet)
À WARREN PEACE!
Je prends bonne note de vos réflexions et explications. Le tout me sied et j’accepte sans réticences votre attitude.
Respectueusement!
JSB
Bon, l’adresse Internet conduit au monstre vivant dans l’imaginaire de Tolkien, c’est le troll qui agit dans les réseaux informatiques dont je voulais parler quoique la bête a des ressemblances…
@Warren Peace &
Jean-Serge Baribeau
Nous sommes au moins trois. Pour ma part j,ai décidé de laisser tarir la source. Ça sera peut-être long, mais bon je m’essaie …
Salutations
J’ai l’impression d’être retourné au primaire à lire les commentaires…
« Non, le méchant, c’est vous! Unissons-nous et chassons-le! »
Mais où-sont donc les modérateurs?
Ils doivent dormir au gaz… (De schiste, bien entendu…)
Non M. Drouin, je ne justifie pas la violence. Je démonte le mécanisme dans le but de prévenir la violence innévitable qui accompagne l’indigestion chronique de corps étrangers inassimilables par l’organisme social vivant : une société.
En Europe, on est rendu à la violence interethenique. Je ne souhaite pas en arriver là. J’attache donc le grelot dans le but de prévenir. La prévention est moins coûteuse que la guérison. Eviter un mal est plus intelligent, constructif, que le soigner.
Je ne suis pas allergique aux étrangers, j’en ai épousée une. Elle parle plus de trois langues. L’anglais sera sa quatrième. On y travaille. :-)
Analyser un problème n’est pas s’en faire l’avocat.
Cordialement.
Réclamer l’intervention des modérateurs est une arme à double tranchants. Moi, je m’en garderais bien. On peut très bien se défendre seuls. Ce ne sont pas les arguments qui manquent. Et comme le disent d’autres intervenants, on a qu’à l’ignorer. Le silence est aussi une arme, et elle est très efficace contre qui souhaite la réaction qui ne vient pas.
Bien faire et laisser braire. C’est à nous de jouer.
@Michel Bertrand
« J’ai l’impression d’être retourné au primaire à lire les commentaires… »
Quoi? Vous avez relu les vôtres?
= = =
Et puisque le sujet de la « modération » semble vous chatouiller, vous serez sans doute intéressé par la lecture de certains billets, rédigés par un spécialiste du droit des médias, portant sur le sujet. La connaissance du droit n’est pas nécessaire à la compréhension; les exemples fournis sont « self-explanatory ». Enjoy!
http://papitibi.wordpress.com/tag/moderation/
@Serge Gingras
C’est bien beau de démonter et démontrer le mécanisme. Mais ceci étant fait que proposez-vous pour éviter ce que vous identifier ?
«Ton christ est juif, ta pizza est italienne, ton café est brésilien, ta voiture est japonaise, ton écriture est latine, tes vacances sont turques, tes chiffres sont arabes et… tu reproches à ton voisin d’être étranger !»
[Julos Beaucarne]
Cet article rend relatif ce débat, il concrétise cette rumeur d’un troisième parti fondé par des lucides, les Facal et Legault en complicité avec Lucien Bouchard se mettant au service du pouvoir en place tentant de diviser le vote d’une élection future.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/297328/le-cauchemar
M. Gingras,
Vous écrivez :«Le multicultiralisme (sic), ou tout autre sinonyme (sic) risible, est un cancer qui va endomager (sic) sérieusement le tissu sociale.»
Pouvez-vous nous expliquer un peu plus le sens de cette affirmation ? De quels synonymes parlez-vous ? Quand vous évoquez les dommages au tissu social, de quels sortes de dommages parlez-vous ? Mais avant de pouvoir évoquer les dommages n’est-il pas logique de pouvoir définir et décrire le tissu social non endommagé ? Comment le voyez-vous ?
Plutôt que prescrire uniquement des petites bouchées il serait tout aussi important de s’assurer de la qualité, de la vigueur du système digestif et même de tout le corps; la préoccupation des éléments dans une approche holistique.
Les fédéralistes canadians dominent en divisant alors ce ne serait pas surprenant qu’ils multiplient les partis bidons .
Ils savent que l’heure de l’indépendance et de notre ouverture au monde arrive comme une véritable tempête électrique
Je me sens un peu mal à l’aise… J’ai l’impression d’avoir contribué, bien involontairement, à déclencher une véritable curée!
Bien que je sois d’accord avec la plupart des propos tenus ci-dessus, je ne tiens pas à m’y associer. Je n’ai jamais aimé les lynchages publics.
Cela dit, Monsieur Basque, vous récoltez ce que vous avez semé : sourd à tout argument, intransigeant, vous avez l’entêtement des vieillards dont l’idée est faite une fois pour toutes, et qui n’en dévieront d’un iota pour tout l’or du monde, même si on leur démontre leur erreur par A + B.
Néanmoins, vous avez une belle plume, même si vous ne savez pas ponctuer. C’est une raison suffisante, à mes yeux, pour vous garder un certain respect — même si, en toute franchise, tenter de débattre avec vous est une expérience à se taper la tête contre les murs!
Aussi, j’éviterai désormais de croiser le fer avec vous, à moins que vous n’apportiez des arguments qui ne se bornent pas à des insultes et des préjugés grossiers.
Monsieur Peace vous traite d’agent provocateur et je ne peux que lui donner raison. Je connais bien cette méthode, que vous n’êtes d’ailleurs pas le seul à utiliser : on invective, on jette de la boue, on ridiculise l’adversaire, et quand celui-ci réagit enfin, on se braque et on joue les martyrs, on crie à la « censure » (alors que rien ni personne ne vous empêche de faire étalage de votre ignorance) et l’on cherche ainsi à discréditer toute opinion qui diffère un tant soit peu des siennes. Procédé inélégant qui trahit un manque flagrant d’arguments convaincants et constructifs.
Pendant longtemps, écrivant sous divers pseudonymes, j’ai sauté à pieds joints dans ce genre de pièges : plus était flagrante la mauvaise foi de mes interlocuteurs, plus je m’échauffais, je m’énervais, je m’emportais et, pour finir, je me roulais dans la bouette avec eux. Après coup, je n’étais jamais très fier de moi; je sentais que je m’étais irrémédiablement discrédité en faisant preuve, à mon tour, de grossièreté, de bêtise et d’intransigeance. C’est ainsi que j’ai été amené à claquer la porte de plusieurs forums sur le Web au fil du temps.
J’en ai tiré les leçons qui s’imposaient. Je crois qu’il y a moyen de débattre et de défendre son point de vue avec passion tout en respectant ceux et celles qui ne pensent pas comme nous. Répliquer aux attaques les plus vitrioliques sans se fâcher, en utilisant des arguments solides et mûrement réfléchis. Même si l’on s’adresse à un mur, d’autres pourront être amenés, en les lisant, peut-être pas à changer d’idée, mais au moins à approfondir leur propre réflexion : c’est ainsi que l’on fait oeuvre utile, non en s’invectivant de part et d’autre de la barricade.
Le Québec n’est pas une société violente dominée par la haine, et c’est très bien ainsi. Nous avons nos différends, et d’énormes problèmes à régler dans les mois et les années à venir. Je veux croire que nos efforts iront dans le sens d’un règlement pacifique de nos conflits et de solutions négociées à nos problèmes, plutôt que vers l’affrontement et la guerre civile. Et pour cela, le dialogue m’apparaît infiniment préférable aux confrontations de cour d’école que favorisent, malheureusement, l’anonymat et l’instantanéité de l’Internet. (Raison pour laquelle j’ai choisi de me présenter, pour la première fois dans le blogue de « Voir », à visage découvert.)
@ Monsieur Drouin : Merci pour votre commentaire; vous m’avez fait rougir! À mon tour de vous féliciter pour l’explication remarquable que vous avez donnée des origines du nationalisme québécois. Je n’aurais pu mieux dire!
@ Monsieur Gingras : Je ne crois pas que le problème soit l’afflux d’immigrants, mais plutôt que nous ne faisons rien pour les intégrer. Il est aberrant que nos concitoyens venus d’ailleurs puissent vivre et travailler en anglais chez nous, alors que la Loi 101 est censée garantir le caractère unilingue français du Québec. Qu’on les éduque, qu’on leur fasse comprendre, qu’on leur donne des outils pour qu’ils puissent s’intégrer à leur société d’accueil, et pour qu’ils cessent de percevoir le fait français comme une menace! Quand on immigre en Italie, on parle l’italien; quand on immigre en France, on parle français; quand on immigre en Angleterre ou aux États-Unis, on parle l’anglais; etc. Me semble que ça ne devrait pas être si difficile à comprendre, bout d’ciarge : quand on immigre au Québec, on doit parler français! Si tant d’immigrants ne comprennent pas cette réalité toute simple, c’est qu’ils ont été mal renseignés au départ. C’est pourquoi il ne sert à rien de les agonir d’injures et de reproches : ce qu’il faut, c’est les prendre par la main, un à un, et leur dire : « bienvenue chez nous ». En français. Jusqu’à ce qu’ils comprennent.
En attendant que le Québec ait sa place à l’ONU et contrôle enfin son immigration… ça viendra bien un jour! Mais souveraineté ou pas, fermer nos frontières ne sera jamais une solution viable : nous vivons au 21e siècle, et les flux migratoires sont une réalité avec laquelle nous devrons composer de plus en plus, que ça nous plaise ou non.
@Michel Bertrand
« J’ai l’impression d’être retourné au primaire à lire les commentaires… »
Quoi? Vous avez relu les vôtres?
= = = -Warren Peace
M.Peace, je n’ai plus qu’une chose a vous dire et c’est ‘pffft’…
Vous allez me relancer en anglais encore?
Vous êtes pédant et mesquin mon vieux, allez au diable.
@ Mario Goyette :
Voici le lien que vous cherchiez :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Usenet_et_Internet)
C’est une lecture instructive; j’ai beaucoup appris. Gardons-nous, néanmoins, de nous accoler mutuellement des étiquettes infamantes : je trouve que le ton de ce blogue s’est déjà bien assez détérioré, ces derniers temps…
Et puis, on est toujours un peu l’emmerdeur d’un autre, n’est-ce pas?
« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
@ Monsieur Goyette :
…Oups! Mon erreur. Le lien renvoie effectivement à l’article sur ces charmantes créatures des contes scandinaves. Il faut cliquer sur « Troll (homonymie) » dans le haut de la page, puis sur « Troll de l’anglais trolling… »
Mille excuses; j’avais mal vu, vous aviez proposé exactement le même lien.
Mettons ça, si vous le voulez bien, sur le compte de ma vue qui faiblit avec le passages des ans…
Après plus d’une centaine de commentaires, de qualité fort inégale selon moi, certaines s’élevant haut et faisant appel è l’intelligence et d’autres rampant dans une fange putride; après une quantité importante d’invectives qui n’amènent rien au débat sinon de prouver la bêtise humaine, la pensée suivant s’impose à moi : pourquoi refuser à l’autre ce qu’on exige pour soi ?
L’ensemble des pays représentés au concert des Nations de l’ONU sont, à bon droit jaloux de leur souveraineté que d’ailleurs ils acceptent de partager dans des domaines comme l’économie ou sur des points plus spécifiques en se dotant d’ententes réciproques plus ou moins étendues.
Alors je pose simplement cette éternelle question : Pourquoi le Canada refuse-t-il au Québec l’autonomie et la souveraineté que lui-même exige face aux USA, à la Grande Bretagne, etc.
Le jour où le ROC acceptera que le Québec devienne un État souverain sur la simple base de la volonté de sa population, au lieu de devoir combattre un ennemi intérieur, le Canada pourra alors compter sur un ami extérieur.
Il est impossible aux parents de retenir de force l’enfant qui, rendu adulte, désire quitter le foyer. C’est une loi de la nature.
Toute rhétorique visant à contrer l’émancipation est annonciatrice de troubles et de difficultés.
«Les hommes élèvent trop de murs et construisent pas assez de ponts.» [Newton]
D’accord avec M. Drouin mais le problème n’est pas encore rendu là puisqu’il n’y a pas encore, selon les sondages, une solide majorité fiable de Québécois à souhaiter la souveraineté du Québec. Faut commencer par cette volonté avant de tester celle du ROC…me semble.
@Gilles Bousquet
Pourquoi les deux ne se feraient pas concurremment, chacun à son rythme et dans le respect de l’opinion de l’autre ? Mais admettons que les sondages ne deviendront pas l’aune pour porter un jugement.
Mais qu’entendez-vous par :« […] avant de tester celle du ROC […]» ?
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MESSAGE D’INTÉRÊT PUBLIC
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Bonjour à tous,
Nous comprenons que les chroniques et articles qui touchent de près ou de loin à la question nationale ainsi qu’à la politique en général engendreront inévitablement des débats.
Cela dit, nous vous prions de toujours avoir en tête le sujet initial de la chronique. Toute discussion comporte sa part d’imprévus et c’est très bien ainsi. Cela dit, si vous jugez qu’un internaute dérape complètement ou se prête à des envolées dans le seul but de faire déraper la conversation, la meilleure solution est toujours de l’ignorer et de signaler son commentaire si vous le jugez abusif.
Mousser une discussion avec un internaute sous prétexte que vous trouvez ses commentaires saugrenus, au final, ça ne peut que donner une conversation qui dérape. Sachez reconnaître un bon argument d’un leurre pour susciter les dérapages.
Cela dit, l’équipe web du Voir n’a pas l’intention d’user à outrance de la fonction « siège éjectable » et encore moins d’intervenir à toutes les discussions lorsqu’elles s’enflamment. Cependant, il arrive que nous n’avons pas le choix et s’il faut le faire pour préserver la tranquillité de la vaste majorité des internautes qui commentent de manière civilisée, nous le ferons.
Au plaisir et bonne discussion!
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M. Drouin, l’étape numéro 1 est, après une éventuelle confirmation d’une solide majorité de Québécois à souhaiter une solution constitutionnelle pour le Québec « jusqu’où ils sont prêts à aller de ce côté », nos négociateurs québécois s’adresseraient au ROC en leur disant : Voici ce que les Québécois veulent. C’est l’étape numéro 2. Leur réponse serait le test en question « tester leur réceptivité ». Oui nous négocions ou…pas question. Il est inutile de présumer les résultats de l’étape 2 quand nous ne sommes même pas rendus à l’étape, ce qui équivaut à mettre la charrue devant les bœufs.
M. Drouin, ne comptez pas sur le ROC pour décréter qu’il accorderait éventuellement la souveraineté au Québec, avant même qu’une majorité de OUI se manifeste au Québec.
@Gilles Bousquet
Ici votre pensée est linéaire. En réalité l’évolution des opinions est le plus souvent concomitante. C’est d’ailleurs dans ce contexte que nous pouvons être amenés à parler de synchronicité.
Mais admettons qu’une quelconque étape 1 soit franchie. Je dirais que l’étape 2 serait d’informer le ROC de la situation. Leur réceptivité m’importe peu et je n’ai donc aucun besoin de la tester. Toutefois, je m’attendrais, étant un peu idéaliste, que le ROC prenne acte de notre choix et le respecte comme nous l’avons fait pendant quelques générations, à savoir que nous sommes restés dans le Canada sans tomber la rébellion ( sauf 1837, mais là ce n’était pas encore le Canada. Enfin c’est une autre histoire n’est-ce pas ? Quoi que … ;-)) ou la violence (sauf le FLQ. Mais c’est encore une autre histoire).
Enfin admettons que ce qui serait négociable ce serait les modalités de la souveraineté. Pas la souveraineté.
Mais était-ce bien là le thème de ce blogue ? Peut-être s’en éloigne-t-on un peu …
M. Drouin, je crois que nous sommes en plein sur le nez du sujet « right on the nose ». Il ne faut présumer de rien pour un pays, le Canada qui donne entièrement raison à Israël pour toutes ses actions contre la Palestine et le Liban. Faudra jouer correctement.
M. Drouin, Le multiculturalisme, ou tout autre synonyme édulcoré tel qu’adopté au Québec, est suicidaire pour toute société. Les preuves abondes déjà en Europe.
Avant 1960, année où le Canada a accepté d’ouvrir ses portes à tout venant, par humanité, seuls les immigrants en possession d’un document prouvant qu’un emploi les attendait au Canada avait le droit d’entrer. Cette politique évitait d’augmenter le nombre de chômeurs et d’indigents bénificiaires du bien-être social.
Je n’ai jamais fait le lien entre l’immigration et l’appentissage du Français au Québec. Nos pires ennemis à ce sujet sont de l’intérieur. Ceux qui exigent que l’on parle anglais pour obtenir un emploi au Québec. Ça, ça sabote une politique d’intégration à la société francophone.
Un exemple de non-insertion dans notre société est le niveau élevé de chômage chez les immigrants. Leurs enfants, révoltés avec raison, se retrouvent dans les gagnes de rues, la rage au coeur de voir leur parents méprisés, bafoués par la société d’accueil. Si ces parents n’avaient pu quitter leur pays d’origines, leurs enfants révoltés avec raison, ne seraient pas criminalisés, ici, chez-nous.
Il est ridicule et criminel d’accueillir chez-nous des gens que l’on ne peut faire travailler dignement. Mon propos était purement économique, humain, pas linguistique.
Merci d’avoir souligné mes fautes d’orthographes. C’est ma spécialité. C’est une forme de maladie neurologique dont j’ai appris l’existence et le nom dernièrement. Typiquement, je l’ai oublié. :-)
Je vous retrouverai à un autre sujet. Il y en a des frais.
Cordialement.