Les "en-attendantistes"
Le phénomène est fascinant. D'un côté, les sondages indiquent depuis des mois que le PQ remporterait une victoire majoritaire s'il y avait élection.
De l'autre, Pauline Marois est de plus en plus critiquée pour son incapacité à "profiter" de la déconfiture du gouvernement Charest…
Pis encore pour elle, une rumeur persiste quant à la création d'un mouvement politique ou groupe de réflexion de centre-droit par les ex-ministres péquistes Joseph Facal et François Legault. Pavant possiblement la voie à la fondation d'un parti, il serait "neutre" sur la question nationale en proposant de vaquer exclusivement aux questions de gouvernance. On dit même que l'idée aurait reçu la bénédiction urbi et orbi du Lucide-en-chef, Lucien Bouchard.
Bref, beaucoup de conditionnel dans tout ça…
Or, cette semaine, à C'est bien meilleur le matin, André Pratte de La Presse, lui-même un membre originel des Lucides, parlait du "mouvement Legault-Facal" et ajoutait ceci: "il semble de plus en plus possible que les revenants vont revenir"…
Méchante soirée d'Halloween en perspective cette année au PQ!
Car si cela s'avérait, Mme Marois se demanderait quel péché elle aurait bien pu commettre pour mériter une telle chose au moment où une majorité de Québécois rêvent éveillés au départ de Jean Charest.
Pour le PQ, ce serait un croc-en-jambe majeur parce que venu des "siens". Ce serait aussi faire une offre de service étonnante à une ADQ moribonde qui n'en demande pas tant. Pour bien des Québécois, ce serait assister à la naissance d'un parti de plus à s'inscrire dans une droite politique montante, ici et ailleurs en Occident.
Tenez. Même Michael Fortier, ex-ministre non élu de Harper et un autre agent libre de la droite, propose justement un référendum obligatoire tous les 15 ans, question de permettre aux souverainistes et fédéralistes, en attendant le prochain, de siéger dans un même gouvernement. Quelle belle coïncidence.
Le fantasme de la mythique "troisième voie"
Ce qui, par un autre hasard, rappelle également un certain Lucien Bouchard qui, en 1991, alors qu'il était chef du Bloc, avait tenté en vain d'amener un certain Claude Béland, du Mouvement Desjardins, à créer un nouveau parti au Québec. Son but: concurrencer un PQ que M. Bouchard jugeait trop "radical"… (voir le 3e tome de la biographie de Jacques Parizeau par Pierre Duchesne, pages 191-196.)
Aujourd'hui, il y a légère nuance. Chez ces ex-ministres péquistes de droite, on semble aussi y voir l'occasion de faire autre chose "en attendant" le Grand Soir…
Comme l'expression revient sans cesse et de plus en plus, je les ai donc baptisés les "en-attendantistes".
Ce qui rappelle tout autant l'"approche" du même Lucien Bouchard en 1996. Alors premier ministre, il mettait l'option du PQ en veilleuse au nom d'un "déficit zéro" qu'il disait justement vouloir réaliser "en attendant" ses "conditions gagnantes" auxquelles, tenez donc, il n'allait pourtant jamais vraiment travailler.
C'est aussi ce qu'avait fait Pierre-Marc Johnson, un autre "en-attendantiste" convaincu. C'est même pas mal ce que le PQ a continué de faire après M. Bouchard en disant attendre, cette fois-ci, l'"assurance morale de gagner" avant de tenir un référendum.
Et donc, avec le temps, ces diverses formules "en-attendantistes" auront contribué à nourrir l'idée d'une souveraineté de moins en moins "réalisable" sans une victoire gagnée d'avance. Ce qui, pourtant, est un non-sens en démocratie. Et d'autant plus si l'on considère les moyens démesurés dont dispose le Canada en campagne référendaire.
Résultat: les sondages montrent depuis quelques années qu'une majorité de Québécois voient la souveraineté comme faisable, mais pensent de moins en moins qu'elle se réalisera un jour. C'est que la philosophie "en-attendantiste" a un petit côté contagieux…
Au point où on se demande même pourquoi d'ex-ministres péquistes voudraient créer un deuxième parti "en-attendantiste" en plus du PQ? À moins que le but ne soit simplement d'affaiblir ce dernier au moment où son retour au pouvoir devient possible.
Or, il se peut aussi que ce nouveau mouvement ou groupe de réflexion, sûrement armé, lui aussi, de son petit manifeste, serve surtout à faire circuler encore plus certaines idées dites autonomistes et conservatrices "en attendant" la suite des choses au Québec.
Auquel cas, tout cela ferait plutôt penser à un exercice de positionnement d'éventuels aspirants à la succession de Mme Marois au cas où elle devait échouer à prendre le pouvoir ou encore, à le conserver par la suite. Une autre forme d'"en-attendantisme" qui risque en effet de pousser quelques ambitieux hors-PQ à commencer à se positionner, discrètement ou non.
Car si Facal & Legault le font à droite, d'autres, à l'opposé, se moussent comme des gardiens born again de la social-démocratie, de l'indépendance et de l'Identité avec un "i" majuscule…
Mais attendons la suite des choses avant de conclure. Qui sait? Elle pourrait être surprenante.
Quel panier de crabes, ce parti! Quand je pense que le RIN s’est volontairement sabordé pour en intégrer les rangs, à l’époque…
Le Parti Québécois n’a de sens que s’il continue à oeuvrer pour l’indépendance nationale; autrement, c’est une coalition ingérable de militants très, très à gauche (SPQ libre…), très, très à droite (Lulu, Facal, Legault…) ou en équilibre précaire entre les deux (Bernard Landry, Pauline Marois…)
Bien possible que notre belle droite nationaliste (CENTRE-droite? laissez-moi rire) affûte ses couteaux en coulisses, préparant un autre coup de Jarnac dont Madame Marois, dont le leadership est déjà bien amoché, risque fort de faire les frais. Mais que « les revenants reviennent » (quelle expression savoureuse!) ou qu’ils fondent leur propre parti de zombies aux doigts crochus qui salivent quand ils passent devant une banque ou un derrick, ils ne pourront que nuire gravement, non seulement à la cause de l’indépendance mais aussi à la société québécoise dans son ensemble, soit en divisant le vote souverainiste tout en siphonnant le vote de droite, soit en tirant le PQ vers le statu quo constitutionnel et le néolibéralisme à tous crins.
Dans le « Devoir » de samedi, le chroniqueur Michel David, évoquant l’éventuel grand retour de Lucien Bouchard, parlait d’un « cauchemar » pour le PQ. Pas seulement pour le PQ, en ce qui me concerne : le hideux cauchemar d’extrême droite qui se déroule actuellement à Ottawa s’étendrait aussi à Québec, pour enterrer définitivement ce qui reste de la social-démocratie… « et plus si affinités ».
Le bout de la marde. Le cauchemar qui pue.
Si ça arrive, je demande l’asile politique au Machinchouettistan.
Vous avez raison Mme Legault. Ça commence à devenir décourageant. Chacun veut son carré de sable et déclare être incapable de jouer dans un autre que le sien.
À quoi tient cette incapacité à s’unir pour une cause et travailler ensemble jusqu’à son avènement sachant qu’alors les modalités de gestion seront déterminées par «consensus» ?
Si un nouveau parti politique indépendantiste, disons plus de centre-droite, était créer, je suis certain que la division du votre et le cannibalisme reporteraient au pouvoir le PLQ, peut-être même si Charest est encore à sa tête. Ce serait, quant à moi, pure bêtise que de faire en sorte que ce scénario se réalise. Et on retomberait dans un éternel cercle vicieux. Un cercle vicieux fabriqué par des égos trop forts et par des myopes chroniques.
«Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux ! » [Eugène Ionesco]
@Alain Cormier
Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. Ça ferait trop plaisir à plusieurs.
Ce qu’il faudrait c’est un parti politique constitué de telle façon qu’il s’apparenterait à un gouvernement de type présidentiel capable d’accueillir fonctionnellement les tenants de diverses orientations couvrant le spectre complet. Mais avons-nous la maturité nécessaire et un leader assez fort pour y arriver ?
« L’absence de volonté et la lâcheté devant l’action représentent de grands défauts pour les dirigeants alors condamnés à l’impuissance.»
[Jiang Zilong]
La poule ou l’oeuf
« Et donc, avec le temps, ces diverses formules « en-attendantistes » auront contribué à nourrir l’idée d’une souveraineté de moins en moins « réalisable » sans une victoire gagnée d’avance. Ce qui, pourtant, est un non-sens en démocratie. Et d’autant plus si l’on considère les moyens démesurés dont dispose le Canada en campagne référendaire. « J. Legault
Je crois que vous inversez l’ordre Mme Legault. C’est le fait que la souveraineté n’est pas réalisable qui contribue à nourrir l’idée d’agir « en attendant« sur les nombreux défis auxquels le Québec est confronté et non le contraire, n’en déplaise aux souverainistes pressés.
Réaliser la souveraineté avec un Québec immobile dont l’ économie traîne sérieusement derrière le Canada est impensable. Les Facal et cie l’ont constaté et le disent ouvertement.
C’est justement le tollé de réactions diabolisantes ( voir celle d’Alain Cormier ci-haut) qui le prouvent hors de tout doute. Si le prisme à travers lequel le noyau de gauchistes qui contrôlent le PQ donnent une image de l’échiquier politique si difformée au point de placer Legault et Facal à l’extrême droite, c’est le prisme qui doit être changé, sinon faudrait placer QS droit au centre.
Les chiens aboient, la caravane passe.
@Yalpé Nismou
Voilà un bel exemple de myopie historique. C’est comme si vous disiez que ce qui ne peut pas se faire demain ne pourra jamais se faire. Certaines tâches de mon premier ordinateur lui prenaient deux minutes à s’exécuter. Wow ! qu’elle rapidité que je me disais. C’était un Apple II C. Je ne suis pas certain que vous ayez connu cela. Puis j’ai eu un 386. C’était une formule un. Il faisait cent fois plus rapidement des tâches cent fois plus complexes en une vingtaine de secondes, plus ou moins. Aujourd’hui si mon ordi prend plus qu’une seconde ou deux pour exécuter une commande je me dis qu’il serait peut-être temps que je m’en procure un nouveau. Il commence à être vieux je l’ai depuis 3 ans …
Notre rapport au temps a tellement évolué «rapidement» qu’on en a perdu le sens.
Je vous rapporte les paroles de Michaud. Je crois la source relativement fiable: Marianoplolis College.
«Ça a pris à ton peuple [ le peuple Juif] 2000 ans pour avoir sa patrie en Israël. J’ai dit: moi, que ça prenne 10 ans, 50 ans, 100 ans de plus ça peut attendre.» (http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/docs/michaud/03.htm)
Je suis patient …
«Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.»
[ Winston Churchill ]
Ce que je trouverai toujours fascinant dans tout ce méli-mélo, c’est le butoir d’une souveraineté à tout prix. Cette ligne directrice de discussion à savoir si celle-ci sera ou non réalisable. Et quand.
À mon avis, il pourrait être plus utile de se demander si la souveraineté serait non pas « réalisable » mais, plutôt, si elle serait « désirable ».
Plusieurs rétorqueront bien sûr qu’elle l’est, désirable. Peut-être. Ou peut-être pas.
Personnellement, j’y vois depuis très longtemps bien davantage de pertes assurées que de gains potentiels. À commencer probablement par des concessions que j’estime inévitables à l’égard de notre langue française. Il nous faudra mettre beaucoup d’eau dans notre vin de ce côté.
Ne serait-ce que pour rendre attrayante une petite nation francophone désireuse de se maintenir économiquement dans une mer très majoritairement anglophone. Sans oublier non plus le reste du monde qui carbure beaucoup à l’anglais…
Alors, me dis-je possiblement bien naïvement, ne devrions-nous pas surtout nous demander très sérieusement si une éventuelle souveraineté québécoise serait effectivement « désirable » avant de spéculer sans relâche sur cette idée de « réalisable »?
Il y a beaucoup en jeu ici. Car certains lendemains de veille peuvent – malheureusement – s’avérer fort pénibles…
Et, j’ajouterai enfin, ce questionnement plus cartésien qu’émotif ne me rend aucunement moins nationaliste que le plus convaincu des souverainistes. Comme quiconque, de quelque camp soit-il, je désire ce qui nous sera le plus intéressant et garant d’un avenir prometteur.
Donc, considérons avant tout l’aspect « désirable » avant l’aspect « réalisable ». Il n’y a pas de honte à vouloir agir de manière responsable. Et puis, si c’est la souveraineté qui l’emporte une fois tout soupesé, mais alors là vraiment TOUT bien soupesé, eh bien soit: devenons souverains dès que possible.
Mais, dans le cas contraire, soyons alors soulagés d’avoir évité un grand faux pas.
Désirable, la souveraineté? Pensons-y très sérieusement.
@Claude Perrier
Si je suis votre questionnement, nous pourrions tout aussi bien l’étendre aux Canada par rapport aux USA, à l’Italie par rapport à la France ou un autre des voisins. Non. Votre raisonnement oblitère un aspect fondamental : les différences culturelles dans la vie quotidienne des diverses sociétés qui fait que les personnes préfèrent se réunir avec les uns plutôt qu’avec les autres. N’est-ce pas ce qu’on appel des affinités, une COMMUNAUTÉ ?
Je conviens que l’Idéal avec un grand i serait une communauté planétaire, sans frontière, etc., etc. Mais là c’est l’utopie. On n’est pas rendu là.
«Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.» [Mark Twain»
Une troisième voie pour repousser la souveraineté du Québec en divisant le vote, ça ferait l’affaire de Paul Desmarais.
Une troisième voie pour annuler la promesse de Pauline Marois de tenir une enquête publique dans le domaine de la construction et du financement politique, ça ferait l’affare de qui?
Tenez,le sujet de la chronique tombe pile… SRC & TVA viennent d’en faire des reportages à leurs bulletins de18h00. (À suivre à 22h00); À 19h00 aussi, RDI, à 24heuresen60minutes.
Eh bien, allons-y de citations, Monsieur Drouin…
En voici une du philosophe grec Épicure:
« À propos de chaque désir, il faut se poser cette question: quel avantage résultera-t-il si je ne le satisfais pas? »
Parfois, il peut s’avérer utile de considérer les choses autrement. Surtout que ce qui peut être faisable n’est pas pour autant nécessairement souhaitable. Il y a ce qui peut être gagné d’un côté, et ce qui risque d’être perdu de l’autre.
Raisonnement cartésien, sans doute.
» À quoi tient cette incapacité à s’unir pour une cause et travailler ensemble jusqu’à son avènement sachant qu’alors les modalités de gestion seront déterminées par «consensus» ? » M. Drouin
Ma théorie est que nous ne souffrons pas assez. La situation n’est pas intenable, insupportable, alors on se permet le luxe d’ergoter, de tergiverser. Si le feu était pris aux bâtiments, tous nous relèvrions nos manches, et tous, sans exceptions, combattrions l’incendie qui menace la ferme.
Mais il n’y a pas péril immédiat en la demeure. Nous avons encore le temps, du temps, coyons nous. Comme la grenouille proverbiale qui se dit que, finalement, ce n’est pas si chaud que ça, et qui reste comme une dinde à se faire lentement cuire. Ça pourrait être pire, se dit-elle.
Eh! bien. Nous sommes, collectivement, comme cette grenouille. Pas plus intelligents. Les révolutions naissent et se réalisent dans des conditions désespérées. 40 % de notre population les perçoivent ces conditions désespérantes. 60 % n’y croit pas. Pour eux, tout baigne. De légers ajustements, de légers accomodements suffiront à tout corriger.
Je répète ce que André Dallemagne avait dit à Denise Bombardier lors d’une entrevue à la télé : » Nous sommes un avorton de peuple. » Jugement lapidaire et juste. La preuve en est donnée tous les jours. On a dit Non en 1980, alors que la logique pure dictait de dire Oui. Qu’attendre de pareils imbéciles? Une nouvelle génération plus instruite, plus audacieuse, plus courageuse? Je nous le souhaite.
Nous vivons dans la ouate. Cela conduit rarement à la révolte. Le confort et l’indifférence, voilà qui résume tout.
Mais l’Homme vit d’espoir et le Canada anglais fera peut-être la bourde salvatrice. Il en est capable. Tout vient à point à qui sait attendre? On verra.
La réflexion de M. Perrier est logique. Environ 50 % de Québécois croient que la souveraineté est désirable et 50 % pensent le contraire. Il y a des Québécois intelligents dans les 2 camps mais qui n’ont pas les mêmes priorités. Les fédéralistes me semblent, en général, plus matérialistes et prudents et les souverainistes, plus versés sur la culture et plus preneurs de risques…genre. Un a peur de perdre sa langue, l’autre son job et certains, les deux.
Pour ce qui est de la différence, autre que linguistique, entre les francophones et les anglophones canadiens et québécois, elle se fait de plus en plus mince, même dans les arts comme nos jeunes francophones qui s’expriment en chantant assez souvent en anglais.
Tant qu’il n’y aura pas une solide majorité de OUI à une solution constitutionnelle « autre », nous allons être pris à vivre avec la constitution de 1982. Cette solution pourrait être l’indépendance « la séparation » d’avec le ROC, Une véritable confédération ou la fédération actuelle avec de légères modifications, les seules qui pourraient passer l’épreuve de la majorité dans le ROC.
En attendant, un nouveau parti de droite aura à se financer difficilement contre l’ADQ qui a droit au financement de l’État québécois et s’il réunit des souverainistes et des fédéralistes, le diable prendrait dans la cabane assez rapidement.
@ Monsieur Gingras :
Si le coeur vous en dit, j’ai commis ce texte il y a un certain temps, mais il me paraît recouper tout à fait votre réflexion :
http://www.voir.ca/blogs/alco639/archive/2009/10/15/l-apathie.aspx
Un minimum de décence de la part des Bouchard, des Facal et des F.Legault serait au strict minimum de s’abstenir de leurs fantasmes sinon de s’en tenir à un seul mouvement d’influence afin d’accorder une chance légitime au Parti Québécois qui au nom de la souveraineté a lié des gens de gauche et de droite depuis 30 ans, parce que maintenant semer la division n’aura qu’un résultat, la réélection libérale.
Mais soyons sérieux quand même tout est possible surtout en politique.
La sphère d’influence autour de Lucien Bouchard témoigne d’au moins ceci. Non seulement le recentrage des É.U partiel il est vrai mais bien réel autour du président Obama est disqualifié chez les lucides mais comme aussi c’est à souligner, sur le plan interne québécois, les lucides mettent la question économique devant la question nationale, l’avenir de la nation comportant ici ET question linguistique, changement constitutionel ou souveraineté enfin obtenue. Rappel pour les fédéralistes de Voix Publique.
Une hypothèse qu’à soulevée J.Legault depuis des années se matérialise de façon totale ou totalitaire: formulé ici en d’autres mots, L.Bouchard aurait dénationalisé le PQ en profitant largement du pouvoir ubuesque du P.M dans le parlementarisme britannique entre 1996 et 2001 dont son testament sur ce plan aura été la transformation en renégat, la personne de Yves Michaud, ce dernier qui hier pourtant a été l’ami et accompagnateur de R.Lévesque lorsqu’il a été expulsé du Parti Libéral de Lesage en 1967.
Aujourd’hui alors selon la rumeur persistante, Lucien Bouchard désirerait jouer au grand manitou ou au patriarche après sept ans de mutisme sur la valeur du gouvernement Charest se permettant surtout de juger la pertinence du PQ actuel et incidemment celle de toute l’opposition par ricochet comprenant l’ADQ amputé de M.Dumont et Q.S dont la croissance de certains appuis à gauche peut déranger les adeptes de la responsabilité budgétaire et fiscale.
Surtout donc hors du PQ maintenant, L.Bouchard convaincu de posséder la vérité songerait à reconstituer un Parti qui serait à droite une sorte
-d’Union Nationale- de la décennie 2010 en osant même faire moins que l’Union Nationale des Duplessis et D.Johnson père puisque mettant aussi ce type d’autonomisme unioniste dans le frigo pas seulement la souveraineté.
De point d’exclamation nul besoin parce que nos élites nous ont habitués à la trahison du peuple comme mentionné aujourd’hui par l’écrivain Victor Lévy Beaulieu à la radio alternative de CIBL ou de l’université de Montréal.
Cela ne serait si Parti des lucides fondé que la poursuite fracassante de la roue de la collaboration de la part de la majorité des élites du Québec avec l’ordre établi depuis toujours ou presque.
Dans la revue française Philosophie magazine, Denys Arcand réalisateur québécois des Invasions barbares et du Déclin de l’empire américain explique comment en Occident et dans la mondialisation sur une (variante théorique) ici comment la démobilisation politique est largement encouragée dans notre civilisation. On est dans cette merde pour utiliser un mot fort.
A qui profite le crime de cette troisième voie, si crime il y a ?
La centre-droite, n’est pas l’espace occupée par les libéraux?
Cela voudrait-il dire la disparition du parti libéral corrompu à l’os?
On se retrouverait avec uniquement des partis à forte tendance souverainiste à Québec, mais je ne parierais pas beaucoup la-dessus.
M.Goyette. Vous savez que le PLQ dispose d’au moins 37 à 43 circonscriptions assurées du fait des anglophones et allophones. Toute division provenant d’un électorat francophone partagé entre ** Parti des lucides qui aurait fusionné avec l’ADQ, PQ allié à Q.S par réaction de défense et PLQ profiterait par effet mathématiques aux libéraux.
** Politique fiction minimale nécessaire ici qui consiste à imaginer une fusion de ces lucides avec les adéquistes et une alliance forcée entre le 25% de suffrages garantis au PQ de Marois dans l’hypothèse d’un choc politique et les 5 ou 6% de suffrages plausibles accordés à Q.S de Khadir.
Il faut oui s’interroger sur les motivations de Bouchard ici.
M.Bouchard
Suite à votre commentaire, je dois donc revenir à mon premier jugement, c’est Paul Desmarais qui l’emporte encore une fois et ça depuis plus de trente ans.
J’ai participé au blogue de M Facal depuis quelque chronique que je n’arrivait pas à déchiffrer. Puis la nouvelle sort: Force Québec, le nouveau parti. Voici le commentaire que je lui fais:
………………………
Le chat sort du sac. Un nouveau parti politique: Force Québec
Un projet de M François Legault auquel M Facal pourrait prendre part. Le moto: Écarter d’emblée le projet souverainiste.
Ce nouveau parti aura pour conséquence de diviser le vote francophone et faire passé encore les libéraux qui pourront continuer à pillé l’État.
Voilà la stratégie fédéraliste mené en sous main par Lucien Bouchard, le grand ami de Paul Desmarais.
Qui a t il de pas clair dans le Plan Marois M Facal ?
……………………………..
http://www.vigile.net/Le-vrai-visage-de-Lucien-Bouchard
Lucien Bouchard un ami de toujours de Paul Desmarais:
« Desmarais befriended Lucien Bouchard when the latter was still a federalist and serving as Canada’s ambassador in Paris, a post to which he was appointed by Desmarais’ closest political soulmate, Brian Mulroney. But Desmarais remained pals with Bouchard even after he betrayed Mulroney, founded the Bloc Québécois and almost won the 1995 referendum. Desmarais always doubted Bouchard was a true separatist, and many see his influence in Bouchard’s decision to throw in the towel in 2001. »
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/the-power-25/article917085/page10/
Les révolutions se font sur des estomacs vides.
Pas demain la veille.
Pour faire lever un nouveau parti qui pencherait légèrement vers la droite, faudrait que le PLQ et que l’ADQ se sabordent en grande partie par le départ de plusieurs de leurs députés, vers lui. Autrement, ce nouveau parti de droite ne lèvera simplement pas même avec Messieurs Facal et Legault qui s’allieraient des fédéralistes, ce qui ferait des « strange bed fellows » sans aucune option constitutionnelle, pas trop sexy l’affaire, me semble.
Autres probabilités. Des probabilités qui ne sont pas synonyme de théorie vulgaire de complot mais de stratégies d’élites qui se donnent un droit divin de déterminer ce qui doit être fait au Québec de ce qui ne doit pas être fait.
Les classes d’affaires du Québec ne s’intéressent ni à la souveraineté ni même à l’amélioration du statut constitutionnel du Québec dans le Canada. Les attitudes nouvelles des F.Legault et J.Facal, ex ministres péquistes rejoignent finalement celles de la classe économique qu’un L.Bouchard sert bien en tant qu’ex p.m et associé d’une manière ou d’une autre aux Desmarais en participant à de nombreux conseils d’administration.
Les probabilités d’actions ou motivations cachées autour de ce nouveau parti de la part d’un Lucien Bouchard qui cacherait à Facal et F.Legault ses propres visées.
-En appui des 5 projets de loi sur le financement des partis en relais de la diversion de la commission Bastarache visant à mettre dans le placard une commission d’enquête sur la construction de la part du gouvernement Charest, remettre dans le décor politique, la question du modèle québécois.
-Empêcher l’élection d’un gouvernement péquiste à tout prix en défroquant les deux anciens ministres les plus néolibéraux de l’ancien gouvernement péquiste 1994-2003.
-Pour Bouchard, poursuivre -l’oeuvre actuelle- du gouvernement Charest qui demande zéro changements constitutionnels à Ottawa, maintenir l’absence de politiques linguistiques afin de pouvoir renforcer le français à Montréal qui doit simplement faire compétition sur une sorte de marché linguistique proposé d’ailleurs par la loi 103 qui légitime les écoles passerelles par le marchandage.
-S’assurer les conditions permanentes pour que la privatisation des soins par cliniques privées se continue.
-S’assurer les conditions d’une nouvelle augmentation relativement croissante des tarifs d’Hydro Québec sans aucune force d’opposition importante au parlement suite à une élection future ou l’opposition des partis du centre ou de la gauche nationaliste: PQ et QS ne dépasserait pas 24 sièges.
-S’assurer les conditions garanties pour une période importante d’un développement économique stable permettant exploration gazière, pétrolière puis développement éventuel concernant notamment l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire québécois.
La base électorale évaluée par le Parti des lucides, la même base que celle de l’ADQ. La région de Québec, Chaudière-Appalaches et la Beauce
généralement plus conservatrices dans le Québec francophone espérant quelques percées en Montérégie et dans le Bas Saint Laurent. Les probabilités de discussions avec l’ADQ pour une fusion sont à considérer se rappelant les démarches en 2009 de l’ancien député adéquiste Éric Caire à ce sujet.
Ces calculs politiques se font aussi en tablant sur la faible popularité de Pauline Marois.
Faudra voir dans ces circonstances si Gilles Duceppe accepterait de remplacer madame Marois en tentant de limiter les dégâts pour le PQ considérant sa force personnelle dans une prise de parole vigoureuse et sa capacité plus grande de négocier une entente pour une alliance électorale avec le parti Québec Solidaire. Ne pas oublier les B.Drainville, A.Khadir, P.Curzi et St Arnaud capables de tenir le fort avec Duceppe dans les circonstances les plus difficiles.
J’extrapole certes, tout de même cela donne une idée comment les milieux politiques peuvent réagir dans les prochains mois.
Un embellie pour J.J.Charest probable.
L’espoir tout de même c’est dans le pourrissement de la réalité politique d’une nation que des nouveaux leaders à la Obama ou
Franklin D. Roosevelt peuvent apparaître faisant oublier les Facal, Charest, L.Bouchard et autres tristes sires.
Force Québec, cela fait très Berlusconi et son Forza Italia, non? Je croyais que Facal était Franquiste dans son approche nationaliste mais il préfère être Mussolinien et faire l’apologie du corporatisme?
Soit.
Mais n’est pas Berlusconi qui veut. Surtout aussi le Sicile.
Anyway, Force Québec, cela fait un peu singulier comme nom de parti, je préfère le pluriel quand il prend forme de magazine.
Cela donne des titres comme : Entre Adam Smith et Karl Marx de Bernard Landry.
Voyez-vous même:
http://www.magazineforces.com/
Alors, quand est-ce que Landry reprend du service, lui aussi? ;-)
G.Bousquet. Si l’ADQ fusionne avec ce nouveau parti cela procure une base de 12% de suffrages aux lucides et ce ne serait qu’un début. Vous considérez l’échec de l’initiative des lucides moi un succès d’importance qui leur procurerait l’opposition officielle dans une élection future. Tous les scénarios doivent être considérés c’est la nécessité de la vigilance qui le demande.
Une question commentaire sans vérification faite. Une fusion entre ADQ et le parti lucide procurerait les ressources financières obtenues par l’ADQ en décembre 2008?
Si M Francois Legault a décidé d’embraquer c’est qu’il a déjà débauché
certains députés ou ministres libéraux qui vont venir se joindre à
lui;
Ce qui veut dire qu’il peut faire tomber le gouvernement de Jean
Charest en temps opportun. Ce qui voudrait probablement dire des
élections d’ici un an.
Force Québec ou parti lucide avec F.Legault comme chef ne voudrait pas de l’ADQ, souhaiterait débaucher des députés libéraux, ne voudrait pas diviser l’électorat souverainiste nous prend t-on pour des valises?
J’ai établi les alliances naturelles d’un parti de droite dans mes messages ce soir qui met explicitement et souverainement la souveraineté ou la question Québec sur la glace!
Méchant jeu de mots qui dit qu’un mouvement parti qui sait qu’il ne fera pas conquête de l’électorat anglophone ne peut par son arrivé que diviser le vote francophone comprenant forcément le vote nationaliste précisément souverainiste.
Bousculer la géopolitique de la géographie électorale québécoise ce n’est pas neutre c’est provoquer une nouvelle dynamique et dans l’exemple actuel c’est le PQ qui sera touché directement.
Nébuleuse ou pas de la situation. Toute cette histoire pourrait être un coup de force majeur au minimum contre l’orientation au centre, centre gauche du PQ, aussi de son mouvement constitutionnel présumé par la cheffe et contre évidemment Pauline Marois directement.
J’ai suis toujours un peu réfractaire à l’idée que les notions de droite et de gauche soient établies en fonction de la position des uns et des autres à l’égard de la question de la souveraineté. À ce que je sache, hormis la courte période du préjugé favorable de René Lévesque envers les travailleurs, le Parti québécois des lois anti-ouvrières rejetées par la Cour suprême du Canada, celui du déficit zéro et du libre-échange, ne s’est pas gêné au cours de ses différents mandats pour se positionner à droite tout en flirtant à gauche. Disons que ce courant a guidé le PQ du début des années ’80 jusqu’à ses dernières défaites aux mains des Libéraux.
En réalité, la droite c’est avant tout les représentants du grand capital et tous ceux qui associent les intérêts nationaux du Québec aux intérêts de la grande entreprise, des banques et du monde de la finance, en commençant par le Conseil du patronat, la chambre de commerce et leurs nombreuses affiliations tantaculaires.
Avez-vous lu ‘le gouvernement du Québec’ ? Alors vous avez vu juste et c’est pourquoi entre autres, la droite se cherche aujourd’hui une nouvelle alternative. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre l’apparition d’une ‘nouvelle droite’ qui s’inquiète des positions plutôt mièvres de Pauline Marois qui se comporte exactement comme tous les politiciens traditionnels, convaincue que Jean Charest est en train de lui préparer le transfert du pouvoir sur un plateau d’argent. D’où sa prudence de politicienne et ses silences par trop éloquents.
La droite se cherche une relève politique capable de parler haut et fort. Capable de faire passer ses ‘gas de schiste’ mieux qu’un André Cayer avec ses arguments infantiles ; capable d’amorcer la privatisation des services de santé mieux qu’un Yves Dubuc coincé derrière les positions officielles du gouvernement Charest ; capable de dégeler les frais de scolarité tout azymut etc, Tout ce que le gouvernement de Jean Charest n’est plus capable de mener à terme, la droite est sans doute convaincue qu’un gouvernement péquiste sous la direction de Pauline Marois ne puisse la lui rendre non plus, pas plus d’ailleurs que l’ADQ qui ne semble pas encore remise de sa dernière crise politique interne.
Pire, la crise financière et les ralentissements économiques ont éveillé les consciences. Les tendances écologiques et les tenants de solutions économiques alternatives se manifestent de plus en plus. Québec solidaire a bonne presse et surprend avec des solutions et des dénonciations qui frappent l’imagination populaire. La droite se cherche donc, aussi, une relève politique capable de faire fasse à la pression populaire.
Or cette droite est présente autant au gouvernement libéral qu’à l’extérieure, autant dans l’opposition péquiste qu’adéquiste.
Amener le débat droite-gauche sur l’enjeu de la souveraineté du Québec en ce moment serait peut-être une issue de secours pour Pauline Marois. Mais ce serait aussi faire dévier l’effort des forces démocratiques qui réclament plus d’engagement de l’État sur le plan social et économique et la fin des politiques néo-libérales qui ont mené à la crise financière et économique.
Que de spéculations !
La spéculation est un sport captivant mais faudra voir si les devins ont vu juste. M. Charest possède encore beaucoup d’ascendant sur sa troupe de députés. Ça va être difficile de les convertir à un parti dirigé par Messieurs Legault et Facal, 3 souverainistes qui seraient débauchés par M. Bouchard qui serait débauché par M. Desmarais. Un scénario qui me semble aller trop loin : Des souverainistes au secours des fédéralistes.
Pour ce qui est du PQ qui plafonne à 40 % plus Québec solidaire à 10 %, il est normal que les fédéralistes déçus par leur chef M. Charest, ne consentent pas à virer souverainistes pour tout ça mais ils devraient voter pour un autre parti fédéraliste comme l’ADQ ou Force Québec ou demeurer assis sagement à la maison.
Vous avez le mot juste, Monsieur Bousquet: « spéculations »…
Mais, à travers tout ce dédale de « peut-être » et de « possible », une chose me semble ressortir plus sûrement que tout le reste. Quoi donc? Tout simplement qu’il paraît de plus en plus vraisemblable de considérer qu’en ce qui concerne Pauline Marois, les carottes sont cuites… ou presque.
Sa cuisine n’en fait pas beaucoup saliver depuis qu’elle est responsable des chaudrons de son établissement. Et cela malgré que l’on rouspète à qui mieux mieux depuis un bon moment contre le menu servi par le chef de l’établissement situé de l’autre côté de la rue.
Ainsi, de tout ce que l’on suppute dans les interventions précédentes, la fin du régime peu goûteux de Mme Marois est dans la suite la plus probable des choses.
Et, en attendant de voir à quoi ressemblerait le spécial du jour ou encore la table d’hôte de ce nouvel établissement à cuisine tricéphale dont on nous annonce l’ouverture prochaine, que des spéculations…
Cela semble évident que l’arrivé d’un nouveau parti de droite modelé par nos grands Lucides et leurs amis du Conseil du Patronat , de l’ Institut Économique de Montréal , du lobby du privé , des banques et du parrain Desmarais , diviserait le vote francophone et aurait pour effet de favoriser le PLQ et le vote fédéraliste .
Mais qui faut-il blâmer ?
Personne obligera de force les citoyens à voter d’un bord ou de l’autre et même de se rendre voter tout simplement ! Bien sûr la manipulation médiatique et la peur engendrée par nos bonhommes sept heures face a la non-responsabilité des citoyens et de leurs » paresses » congénitale, paresse responsable de TOUT les problèmes économiques du Québec. Bien sûr un tel parti ne s’occuperait aucunement de la culture, de la langue et de l’identitaire du peuple québécois. Ces » niaiseries » ne peuvent que ralentir la course aux profits de l’ entreprise privé !
Mais encore qui pourrait on blâmer quand le bon peuple se déplace en grand nombre pour une marche « bleue « , une marche dont l’objectif est de manipuler les gouvernements pour se faire payer un amphithéâtre de 400 millions a même l’argent des contribuables et de laisser le privé s’emparer du dit amphithéâtre et de faire la passe avec une équipe de hockey dont le joueur le moins talentueux gagne le salaire d’un médecin spécialiste . Est-ce que ces citoyens marcheraient pour le maintient et même le renforcement de la loi 101 ? Ou pour demander la démission d’un PM qui a perdu toute crédibilité face a la population ?
Et finalement , faut arrêter de se mettre la tête dans le sable ( ici je parle des gens qui votent pour le PQ dont j’en suis ) et réaliser que Pauline Marois ne fait pas le poids et qu’un changement de chef au PQ s’impose avant que le parti implose !
M. Perrier, pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous écrivez : «en ce qui concerne Pauline Marois, les carottes sont cuites… ou presque.»
Mme Marois, avec son profile bas, le recentrage du parti qu’elle a entrepris pour intéresser plus d’entrepreneurs au PQ, les solides jeunes députés qu’elle a recrutés, sa flexibilité et son style rassurant et assez agressif envers le PLQ, devrait bloquer le nouveau mouvement Force Québec à se transformer en parti politique ou à le défaire, si la chose arrivait.
Fait que, les souverainistes peuvent dormir sur leurs 2 oreilles, Mme Marois est bien en selle…selon moi.
Un autre mouvement fédéralistes pour empècher l’indépendance en récupérant les deux partis moribonds fédéralistes le PLQ et l’ADQ
À chaque fois que nous approchons de l’indépendance les fédéralistes sortent leurs anciennes taupes pour diviser les votes .
Ce mouvement ne dit pas qu’il veut rapatrier ce qui serait rentable pour le Québec donc nos impôt fédéraux et nos pouvoirs internationaux , donc ce sera une perte de temps provincialiste et colonialiste comme le Beau Risque le fut
Je comprends, suite à la lecture de l’éditorial de M. Jacques Samson de Québec, dans le Journal de Montréal de ce matin, que Force Québec de M. Legault, se donnerait 5 ans au pouvoir, pour replacer le Québec sur la bonne « track ». Comment ? En coupant dans les dépenses provinciales inutiles, ce que M. Charest n’a pas eu le courage de faire vu qu’il aime mieux se concentrer sur ce qui le fait réélire. Une sorte de job de gros bras…économique pour boucher le trou des finances québécoises.
J’ai hâte de voir où ils ont l’intention de couper. Dans les commissions scolaires et le ministère de la santé à multiples niveaux ? Où, qui et comment ? Des exemples clairs s.v.p. Je crois qu’ils n’oseront pas spécifier, par peur de ne pas être élus comme l’a pensé M. Charest, dans le passé.
Force Québec, traduit en anglais cela donne Power Quebec. Comme Power Corp, son son commanditaire. La mission diviser pour saigner:
http://www.vigile.net/Diviser-pour-saigner
Lorsque René Lévesque a fondé le PQ, suite au MSA, il réunissait bien plus que 20 « lucides ». De plus, le RIN gauchiste et le RN droitiste se sont sabordés pour rejoindre le PQ. Je ne vois vraiment pas comment François Legault et Joseph Facal (même le soi-disant « Lucide Lucien ») vont réunir l’ADQ, le PQ et QS sans le projet ultime de la Souveraineté. La droite des « lucides » ne pourra pas éviter la question nationale en Immigration, Affaires extérieures, Culture, etc., de même que le fait d’envoyer 55 milliards$ de nos taxes et impôts chez un autre peuple nous paralysent…
@TOUS
Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait, si aux prochaines élections:
1) Le PLQ était balayé, le PQ au pouvoir et Legault et son parti dans l’opposition, ou
2)Le PLQ majoritaire, le PQ opposition officielle, Legault et son parti deuxième opposition ou
3)Le PLQ majoritaire, Legault et son parti opposition officielle, le PQ deuxième opposition.
N.B. Je ne crois pas que Legault et son parti puissent être majoritaire à leur première élection; je pense que le PLQ profitera de la venue de Legault et son parti à cause du cannibalisme avec le PQ.
Aux Québécois nationalistes, énervés par tous ces scénarios, je vous suggère, pour vous monter le moral « requinquer le québécois », d’écouter, à quelques reprises, ces 2 suggestions d’hymne national québécois, que certains organismes et, au moins un de nos partis politiques, devraient adopter et de déterminer celui qui vous semble le plus approprié comme futur hymne national québécois pour remplacer le O Canada dans nos manifestations, même avant la souveraineté du Québec :
http://www.youtube.com/watch?v=uNnepxk-N04
http://www.youtube.com/watch?v=kdO5HzuxI0o
Si vous ne pouvez cliquer sur ces 2 adresses Internet, aller à You tube à Hymne national Richard Verreau et à Demain de Marc Gélinas.
Concernant le projet d’un nouveau mouvement politique québécois, ma perception est la suivante: lorsque dans une société on voit un ras-le-bol de nombreux citoyens, lorsque dans une société de nombreuses personnes ont l’impression, exagérée ou non, que plus rien ne bouge et que règnent l’immobilisme et l’impuissance, il est logique et normal que de nouvelles forces politiques cognent à la porte et «nous» annoncent qu’enfin un relève dynamique, clairvoyante et lucide est prête à combler les nombreux vides, sources de bien des frustrations.
De plus, il souffle un plus ou moins vague vent de droite (nous verrons bien!) et il est clair que certains «droitistes» cherchent une nouvelle niche. En ce qui me concerne, la droite, je veux la voir clairement avec ses contradictions inévitables et je veux voir ce que ces «lucien-bouchardiens lucides» ont à proposer comme menu intellectuel, pratique et politique. J’en ai assez de voir une certaine droite dissimulée, sournoisement parfois, dans toutes les formations politiques, surtout au PQ.
Aussi, il est inévitable que les débats se fassent dans une large mesure en correspondant au débat gauche-droite plutôt que de toujours se dérouler selon la logique souverainisme-fédéralisme. Je suis un libertaire de gauche, potentiellement souverainiste, qui veut en découdre avec les «lucien-lucides»!
Eh bien, merde alors! Je suis prêt!
JSB, sociologue des médias
Force Québec n’a pas vu encore le jour « il est en gestation », qu’il désire déjà changer son nom pour faire moins…forces armées.
Fait que, Force Québec s’efforce de trouver un autre nom. Vous avez une suggestion moins…forçante ?
Les membres du parti à naître, Force Québec, si le nom reste, pourraient s’appeler : Les Forçats ou les Forcenés.
@ Monsieur Bousquet :
Moi, j’en ai une : Fourre-Québec.
Avec un ramassis pareil d’anciens libéraux (Monique Jérôme Forget, Phillippe Couillard et j’en passe) j’appellerais ça
Friday the 13th.part 2.
Le motif invoqué pour la création de ce mouvement est celui de mettre le projet souverainiste de coté pour s’occupé des vraies affaires. Autrement dit se mettre au service de l’intérêt supérieur du Québec.
Si c’est le cas les lucides auraient gagné en crédibilité en sortant en force sur le désastre de la Caisse de dépôt. Au contraire ils sont demeuré étonnamment silencieux; sauf Lucien Bouchard, le pape des lucides, qui lui est venu dire, suite à la prestation de H P Rouseau à la Chambre de commerce, qu’il avait été transparent ! Il venait de dire que le papier commercial c »était un mystère que la Caisse en ait eu autant ! Un mystère transparent.
Dans le cas du scandale du gaz: le plus gros vol de notre histoire:
http://www.vigile.net/Un-vol-de-centaines-de-milliards
Je vous invite à lire ce texte qui fait la chronique de ce pillage de nos ressource qui a commencé sous le règne de … Lucien Bouchard:
http://www.vigile.net/Gaz-de-schiste-Qui-tire-les
Quelques questions qui tuent aux lucides grands défenseurs de l’intérêt supérieur du Québec. Allez vous faire une enquête sur les pertes de la Caisse, sur le vol de nos ressources par le PLQ, etc…..
En considérant la conclusion de Réjean Asselin. Copie de ma lettre grinçante envoyé au site web du PQ. Panique non, constat en soi que Pauline Marois ne peut faire mieux plus tard qu’avec efforts ce qu’elle a réussi à mieux faire depuis 1 an. Car on peut douter que le mouvement restera longtemps un mouvement, les liens Bouchard-Desmarais, 3 ans et 2 mois avant la fin du mandat légal de décembre 2008. Du temps pour la formation d’un parti, il y en à.
-Électeur généralement péquiste anonyme présent sur internet sans être militant. Je suis néanmoins citoyen de fait.
J’envoie ceci à la direction sans illusions par réalisme à travers le désarroi politique.
À court terme, cette volonté maintenant connue d’anciens péquistes comme Facal et Legault avant même fondation d’un nouveau parti d’abandonner le PQ heurte le leadership de Pauline Marois moins populaire que son parti.
Je le déplore mais le mal est déjà fait et d’ici quelques mois, madame Marois devra réfléchir à toutes les possibilités en ce qui la concerne sans trop d’amertume.
Parce que le PQ pour les Québécois souverainistes est un parti qui prime sur le chef. La politique est cruelle, elle caricature rapidement les politiciens qui ne dégagent pas une forte autorité qui ne créent pas de séduction autour d’eux. C’est la situation de madame Marois.
Ce mouvement-parti en construction va jouer psychologiquement sur la figure du père, du bon père qui s’occupe de son peuple. Lucien Bouchard levant la main en signe d’encouragement sur son protégé François Legault. On imagine facilement le pattern d’autant que la parole de Legault porte plus dans les têtes que celle d’une P.Marois. Au printemps 2009, au moment de la crise des 40 milliards perdus à la Caisse de dépôt c’est F.Legault alors avec le PQ qui a été le meilleur chez les péquistes.
Profitant d’une part de sexisme dans l’électorat masculin, le Parti Lucide pourra capitaliser sur un chef paternaliste traditionnel, F.Legault.
Bémol tout de même sur F.Legault tout comme à l’égard de J.Facal. Leur retournement relève de la pratique du transfuge, du vire capot.
À une époque ou plusieurs accusent le PQ d’être un parti de centre droit, c’est franchement étrange de voir Legault et Facal remuer dans les brancards en prétendant qu’eux seuls peuvent gérer l’État québécois avec rigueur et sans trop tenir compte des réalités sociales. Comme en politique, on arrive à manipuler des électeurs. Le duo Legault-Facal risque malgré tout de fonctionner relativement.
Ainsi.
Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Bernard Drainville doivent se tenir prêts au PQ et au BQ afin de pouvoir prendre la relève à P.Marois.
La politique est très cruelle c’est un champ de mines à sa façon, il faut précisément des chefs capables de performance et qui portent le verbe haut. Madame Marois c’est amélioré mais cela ne suffit pas. Un changement à la chefferie doit être considéré chez le PQ et cela devra se faire avec réalisme, maturité et élégance sinon bien sûr ça n’en vaudra pas la peine. Le PQ a besoin de maturité tranquille pas de chicane ou de conflits.
Au moins, et peu importe le nom d’un éventuel nouveau parti politique ici au Québec, sa venue pourrait avoir pour effet de nous sortir enfin de cette éternelle chicane improductive entre parti fédéraliste et parti souverainiste.
Une troisième voie, peut-être.
Ce sera vraiment intéressant de voir le « menu social » qui nous sera proposé, le cas échéant. Qui sait, peut-être que ce « menu social » sera un peu plus goûteux que celui de Mme Marois ou celui de M. Charest.
Mais ne soyons pas trop optimistes. Les vieilles chicanes ont la couenne dure…
Si Lucien Bouchard, François Legault, Joseph Facal, tous d’anciens ministre, et quelques autres personnalités ex-péquistes ne réussissent pas à convaincre les électeurs péquistes de joindre leurs rangs, je ne crois pas qu’ils arriveront à faire une percée sur la scène électorale. Je vois assez mal les électeurs libéraux faire immédiatement confiance à ces ex-péquistes, qui ont semblés être sincèrement convaincus de la nécessité de l’indépendance, et qui, de leur propres aveux, n’yont pas renoncé pour toujours.
Je ne crois pas qu’il serait sage, pour les fondateurs de ce nouveau parti, dont les initiales seraient FQ, de se laisser appeler des féquistes. C’est trop proche de felquistes et de féééqueux. Ils trouveront un autre nom.
De plus, il n’attireront l’attntion qu’ils espèrent, à moins de présenter un programme super excitant, genre: moins de taxes-plus de services, moins de fonctionnaires-meilleurs résultats en éducation et en santé, moins d’argent en voirie-plus d’autoroutes, etc.
Je suis également convaincu que ce nouveau parti ne pourra pas promettre de lancer une Commission d’enquête sur l’industrie de la construction et les contributions de ses dirigeants aux partis politiques. Il indisposerait trop de monde et de supporteurs éventuels, et il accaparerait une trop grande attention des medias sur une seule question, qui pourrait être:comment ce nouveau parti se finance-t-il lui-même? Et il ferait oublier une bonne partie de son programme.
Enfi, mais ce n’est certainement pas la dernière interrogation que suscitera ce nouveau parti, il devra répondre de façon répétée à des questions portant sur ses éventuelles relations avec Ottawa et sur les convictions politiques à long terme de ses principaux dirigeants. Exemple: Quel choix faites-vous entre le fédéralisme et l’indépendance? Quelles relations aurez-vous avec le Bloc québécois? Et qui défendra les intérêts du Québec à Ottawa? Aurez-vous une aile fédérale? Et il y en aura mille autres de ce genre.
Il faut quand même leurs souhaiter bonne chance, et surtout, bonne chance également à Pauline Marois, car je ne crois pas qu’il y ait, dans la culture et la tradition politique québécoise, une place durable pour trois grands partis politiques. Et je ne crois pas que le parti libéral soit sur le point de disparaître.
Alors, si ce parti voit le jour avant le Congrès du PQ en juin 2011, il faudra s’attendre à de belles bagarres durant les prochains mois, entre souverainistes, indépendantistes, pro-référendum et anti-référendum, référendums sectoriels ou pas de référendum du tout. À moins qu’on exige un vote de confiance à l’égard du leadership de Pauline Marois.
La vie politique s’animera donc. Jean Charest ne doit pas être très fâché de cette tournure des évènements. Les projecteurs seront moins braqués sur lui, et davantage sur les questions économiques et commerciales qui reviendront inévitablement sur le devant de la scène. Rien pour lui déplaire, donc.
François Legault, dont j’ai gardé le plus grand respect suite à sa démission n’aura pas le choix de s’expliquer pour clarifier ceci:
Continue t’il à désaprouver la gestion de l’état par John James Charest comme auparavant?
ou
Qui se tait consent.
Si le PQ veut éviter l’implosion d’ici 4 ans au plus tard.
Esquisses..
-Il devra se retrouver un souffle, un nouveau leader, un tableau d’intentions et d’actions précises. Si le parti veut maintenir l’identité québécoise. Il doit défendre l’idée d’une constitution québécoise ce n’est pas que du symbolisme sot c’est sans déclencher une mécanique référendaire devenue jusqu’à preuve du contraire invalide, le moyen de réaffirmer la condition nationale québécoise, ce qui est la clé d’un futur pays. À travers cette constitution québécoise c’est aussi se donner la légitimité pour appliquer la clause dérogatoire à la question des écoles passerelles. J’appui J.C.Pomerleau sur ces positions.
– 1- Le PQ doit s’afficher plus que jamais comme un parti de centre capable à la fois de s’engager contre la bureaucratisation qui fait perdre des ressources à l’État et en même temps de trouver le moyen de protéger les acquis sociaux.
– 2- Le Parti Québécois devra stratégiquement se positionner au centre d’une part d’un parti de droite tel le parti Lucide et d’autre part contre un parti de gauche comme Québec Solidaire (si aucune entente ne s’avère possible avec celui ci). Tout en maintenant sa lutte traditionnelle contre un PLQ usé et corruptible.
-Précisément si le PQ veut éviter sa ruine (dans ce monde de l’image). Il doit contre toutes les normes de la patience envers un chef de formation se procurer un nouveau chef dénué de passé ministériel. Le PQ a en outre besoin d’un chef intelligent, ferme, articulé et dénué de fantaisies à la Boisclair.
Le PQ peut éventuellement disparaître et laisser la porte ouverte aux lucides et aux solidaires avec comme premier parti gouvernemental arbitre: le parti libéral.
C’est pourquoi à travers ces exercices de politique fiction qui en exaspèrent plusieurs, je sais. Il s’agit de déterminer ce qui peut se passer afin de prévoir l’avenir et cela c’est important.
Le PQ en 1970-1976 a changé la dynamique politique au Québec, il y a des précédents c’est pourquoi il faut réfléchir et établir l’état des partis.
En lisant certans ici on voit que la peur s’installe, on blame les autres et bientot on pourra jouer ‘a la victime..
Ceci est ttrès mauvais pour la santé de la province.
Plus ça change plus c`est pareil. C`est déprimant..
F.Langlois. S’interroger c’est plus que de la peur primaire.
Au bout du compte, les Québécois décideront de leur avenir par la voie électorale, le temps venu. En attendant c’est pas de l’attendantisme cela. Les gens peuvent s’informer ou pas. On c’est compris en toute courtoisie?
Certains évoquent que l’apparition de Force Québec est un désaveu du leadership et du Plan Marois. Et si c’était le contraire: Une validation du plan qui propose une gouvernance souverainiste et qui fait freaké les puissants réseaux d’intérêts fédéralistes ?
Personnellement je m’en confesse j’ai longtemps été très sceptique sur Madame, mais un vieux de la veille m’a convaincu de l’observer et m’a donner les clé pour la décoder, elle cache bien ses cartes et elle ira jusqu’au bout m’a t il dit.
Pour le moment il faut lui reconnaître qu’elle a réussit à imposer un changement de paradigme sur le « référendisme » qui ramène le projet souverainiste dans le champs du réel, sans faire faire de schisme dans le parti. Et qu’elle a su regroupé une équipe de jeunes députés qui portent une vison d’un Québec qui est loin d’être sclérosé; la relève politique au Québec elle est là et pas ailleurs. C’est cette équipe qui portera la deuxième Révolution tranquille: Le projet d’indépendance énergétique et une Constitution d’État..
On souhaiterait la voir plus mordant contre le pire gouvernement de notre histoire. Pour le moment elle laisse Bellemare démolir le PLQ. auquel s’ajoute maintenant l’offensive dévastatrice des groupes éco-énergie sur les gaz de schistes. Pendant ce temps le travail de l’opposition est en train de laminé le PLQ, lentement morceau par morceau.
Les puissants réseaux fédéraliste ont compris le danger, c’est pourquoi ils veulent faire cette manœuvre de division du vote francophone.
Il est ou le problème de leadership.
M. Legault a fait lancer son ballon et, selon les réactions, va décider ce qu’il fera de l’idée incluant le nom « Force Québec » dont les membres pourraient bien devenir des Forquistes ou des Forcistes, ce qui serait plus fort, si ce parti venait à voir le jour, un de ces jours.
Est-ce que ce nouveau parti se contenterait comme l’ADQ, après 1995, de refuser de parler de constitution ou s’il tenterait d’y aller d’un compromis entre la séparation simple et la fédération centralisatrice et anglicisante actuelle ? Qui vivra verra mais, il semble qu’il ne s’occupera que du matériel, des finances du Québec, de la santé, de l’éducation et des affaires courantes. Pas de mention de l’anglicisation du Québec. M. Legault doit savoir que le diable est dans les petits et gros détails ou, espérons qu’il le sait déjà.
Après deux référendums perdus les souverainistes se sont divisés. Avant le PQ était LE parti souverainiste du Québec. Un parti de coalition qui regroupait tout les québécois francophones nationalistes de gauche ou de droite. Maintenant avec QS, l’ADQ et peut-être ce nouveau parti de droite, le vote francophone se divisera encore plus. Le PLQ lui conservera toujours le vote anglophone et le vote allophone car ces gens votent pour le Canada avant tout peut-importe qui en est le chef.
Ce qui m’amène a penser qu’aux prochaines élections provinciale il sera très difficile de prévoir de quoi aura l’air le Québec au lendemain du scrutin. Ce n’est certainement pas la peur qui me fait réagir de cette façon mais bien le portrait de notre réalité politique actuelle. Déjà que l’avance du PQ n’est pas très important face a un PLQ qui connaît les pires moments de son histoire avec le pire PM de notre histoire.
Monsieur Pormerleau , je trouve vos interventions toujours très pertinentes et intéressantes mais au PQ il faut rajeunir l’image. La vieille garde (que je respecte beaucoup) n’a plus la cote parmis les gens des génération X et Y et ils ne » trippent » pas tellement fort sur les Marois , Landry , Parizeau ou autres vétérans du partis. Des gens qui ont réalisés de grandes choses mais qui ne font pas vibrer tellement les plus jeunes. Par contre je crois qu’un Duceppe même étant de la génération des boomers ferait belle figure car il a fait ses classes au niveau fédéral et ont se souviens de ses bonnes performances dans les débats électoraux à la télé. Ou peut-être un Drainville qui semble avoir l’étoffe d’un chef ! Les boomers souverainistes qui votent PQ depuis 1976 commencent a se faire faire vieux ( j’en suis ) et l’idée d’indépendance doit commencer à être portée par des plus jeunes sinon elle risque de disparaître avec nous !
L’avance du PQ pourrait diminuer si un troisième parti voit le jour et encore une fois le Canada risque de sortir gagnant face à la division des francophones. Une histoire qui semble récurrente depuis 1860.
Je suis peut être dans l’erreur, J.C.Pomerleau. Quoique j’en doute, j’ai regardé les blogues variés dans l’expression populaire de la concurrence ou le français écrit est bâclé contrairement à Voir et j’affirme qu’il y a en a des personnes hostiles au chef du PQ et enthousiastes envers le parti des lucides. Toujours autour de 30% des gens ne suivent pas l’actualité s’en tiennent aux impressions, au look et style des politiciens. Le site de Voir ici plus -cultivé- pourrait connaître 130 réactions. Or, il y a en a à cette heure, 51 seulement.
Relisez ce passage qui tient compte du jeu de l’inconscient collectif en politique.
(…) Ce mouvement-parti en construction va jouer psychologiquement sur la figure du père, du bon père qui s’occupe de son peuple. Lucien Bouchard levant la main en signe d’encouragement sur son protégé François Legault. On imagine facilement le pattern d’autant que la parole de Legault porte plus dans les têtes que celle d’une P.Marois. Au printemps 2009, au moment de la crise des 40 milliards perdus à la Caisse de dépôt c’est F.Legault alors avec le PQ qui a été le meilleur chez les péquistes. (….)
R.Asselin, intégralement d’accord. Le PQ doit considérer les noms de Bernard Drainville, de Gilles Duceppe qui dans leur cheminement respectif ont en commun de ne pas avoir participé à des gouvernements péquistes. On ne peut rien leur rapprocher à Québec contrairement à Pauline Marois qui se fait rapprocher le départ des infirmières, la réforme de l’éducation, la laïcisation des commissions scolaires. C’est le ressentiment politique typique contre les ex ministres c’est comme ça. Comme l’objectif de L.Bouchard est de recréer les conditions politiques de l’élection de 2007, il va de soi que la stratégie consiste d’abattre la crédibilité de P.Marois en activant quelques astuces.
À ce titre, si on se sert chez les lucides de la personnes politique de Marois comme d’une fusible brûlée. Péquistes et bloquistes auront l’obligation de réagir et en maintenant la métaphore de la remplacer cette fusible brûlée. C’est la cruauté de la vie tout court et de la vie politique.
Lorsque des forces occultes déclarent la guerre à des forces politiques légitimes, celles ci se doivent à leur tour de créer les conditions d’une contre offensive contre ces individus qui tirent les ficelles en arrière de la scène civique des citoyens.
Il faut parler d’une guerre politique ici et très sale. Une sorte de coup de la Brink’s de la décennie 2010. Pour Bouchard et compagnie, il s’agit de revenir au Québec politique des années 50 et 60 ou si l’on préfère au bipartisme U.N et Lib. J’ai lu sur cette époque et nous savons que c’est un contre modèle.
J’ai occupé beaucoup d’espace, je m’en excuse à Voir. Je crois que j’avais des choses à dire..
Pour donner suite aux hypothèses proposées, je crois que l’arrivée de cette nouvelle donne créant un parti de droite sur l’échiquier politique permet d’envisager de nouveaux scénarios. En partant du fait que ce nouveau parti ratissera essentiellement sa clientèle dans des comptés majoritairement francophones, cette division du vote de droite qu’il créera fera naître une nouvelle distribution des victoires par comtés. Le vote de droite francophone se divisera en grande partie entre les libéraux et les nouveaux lucides, ne laissant que des miettes aux adéquistes. Les péquistes, même délestés de leurs votes de droite, pourraient en profiter et passer au beau milieu de tout ça, favorisés qu’ils seront par l’image de modération de leur leader d’à présent. Il pourrait en résulter un gouvernement majoritaire du parti québécois, la division du vote à gauche entre Québec solidaire et le PQ étant beaucoup moins opérante que celle du vote à droite entre libéraux, lucides et adéquistes.
Intéressant, tout ça…
Je suis content de voir qu’un nouveau parti pourrait naître pour faire contrepoids au PQ…
Et pour ce qui est de Pauline, ma prédiction est la suivante: Elle ne deviendra jamais Première-Ministre.
Les Péquistes n’ont pas encore trouvé leur nouveau Messie.
:-)
À ceux qui se réjouissent que ce nouveau parti, le FQ « à renommer » avant sa naissance, nuirait au PQ,
N’y allez pas trop vite, ce n’est qu’un ballon d’essaie de M. Legault pour voir si, peut-être, un mouvement va se créer pour créer un mouvement qui va, peut-être, déboucher sur un parti politique…peut-être bien qu’oui, peut-être bien qu’non.
Dans mon entourage il n’est pas difficile de constater que Pauline Marois traine derrière son parti. Chez les 35-45 ans le PQ avec Pauline Marois ne semble pas être attirant et chez les plus jeunes Madame Marois fait figure d’une madame d’une autre époque même si elle n’est pas si âgée. Question d’image j’imagine. Par contre ces mêmes personnes sont incapables de blairer de près ou de loin le PLQ et John James Charest…..of course.
Ce qui me fait croire qu’avec un chef un peu plus ferme et ayant l’instinct du bagarreur le PQ serait d’avantage en avance que maintenant. Madame Marois semble fragile à chacune de ses interventions et semble trainer continuellement derrière Khadir et Deltell !
Concernant Monsieur Bertrand et son commentaire sur le nouveau messie je lui suggère de se concentrer sur son messie libéral John James qui est sur le point de se faire crucifier !
Au fond, la grande question qui se pose ici, la seule qui soit vraiment importante malgré toutes les spéculations et analyses, ou simplement des impressions et des réactions, la question fondamentale est celle-ci:
À qui profiterait l’arrivée d’une éventuelle troisième voie?
Certains estiment que cela favoriserait le PQ. D’autres pensent que cela diviserait plutôt le vote francophone, avantageant du coup le PLQ – ce qui me paraît le plus vraisemblable.
Bien sûr, reste encore à voir ce que cette éventuelle nouvelle formation politique aurait au menu… Si c’est indigeste, ou présenté avec maladresse, cela pourrait demeurer très marginal et ne rien modifier sur l’échiquier politique.
La suite des choses sera certainement intéressante. Depuis le temps que ça stagne ici, un peu de renouveau politique pourrait bien contribuer à mettre de côté de vieilles chicanes stériles et nous mener enfin vers des horizons plus inspirants.
M. Asselin, faudrait chercher longtemps avant de trouver un remplaçant mieux qualifié que Mme Marois. Arrêtez de chercher, si le PQ ne réussit pas à gagner la prochaine élection avec elle, personne, actuellement, ne pourrait faire mieux, à sa place, selon moi.
Quand on voit Mme Marois à notre Assemblée nationale, on constate que l’instinct de bagarreur, elle l’a juste ce qu’il faut. Si Mme Marois vous semble fragile, ce n’est pas l’impression qu’elle me donne. Si elle est élue, les fédéralistes vont trouver le temps long…longtemps et les Québécois francophones devraient être contents pendant le même temps.
M. Perrier, pour que ce nouveau parti inspire notre futur, faudrait qu’il trouve une solution constitutionnelle qui satisfasse les fédéralistes et les souverainistes flexibles en plus de chercher et, si ^possible, trouver une façon d’éliminer notre déficit énorme qui va finir par nous obliger de vendre notre Hydro-Québec ou a doubler nos tarifs d’électricité…minimum.
Force Québec comme Alliance Québec deux noms menteurs pour affaiblir a mort la Nation Québecoise dans le fédéralisme.
et si cette division commandée par Ottawa et toronto encore une fois se tournait cette fois pas contre le PQ mais contre le PLQ ?
« L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain » Victor Hugo
« Si elle est élue, les fédéralistes vont trouver le temps long…longtemps et les Québécois francophones devraient être contents pendant le même temps. » – G. Bousquet
Je pense que même si les Péquistes sont élus majoritairement, ils n’auront pas nécessairement le champ aussi libre que vous le souhaiteriez…
Il aura toujours une opposition substantielle, un noyau qui ne disparaîtra pas. Peu importe le nom du parti… Un des avantages des fédéralistes est qu’ils possèdent beaucoup d’alliés hors QC qui prêteront main forte au moment opportun…
Votre commentaire est intéressant, M. Bousquet car il présente les fédéralistes comme étant un groupe différent des Québécois francophones. Malheureusement, ce n’est pas nécessairement le cas, car je suis fédéraliste, mais aussi Québécois francophone, voyez-vous… Et c’est incontournable…
En mathématique, on pourrait appeler ça une preuve par contradiction…
Et M. Asselin, vous jouez encore a « chassons le fédéraliste » on dirait… Si ça vous donne l’illusion d’avoir raison, ne vous gênez pas…
M. Bertrand, je suis en faveur d’une vraie confédération canadienne d’États souverains comme le décrit mon dictionnaire et le vôtre aussi…probablement.
Si vous êtes satisfait de notre fédération centralisatrice et anglicisante actuelle où les francophones vont finir par s’éteindre, tant mieux pour vous mais je crois qu’il pourrait y avoir une alternative pour les fédéralistes et les souverainistes flexibles québécois : La confédération.
Les fédéralistes sont de vrais Québécois, pas de problème avec ça mais c’est aussi un groupe différent des Québécois souverainistes. Ça forme 2 camps de Québécois.
Une explication pour M. Bertrand : Quand les fédéralistes sont au pouvoir à Québec, les souverainistes trouvent le temps long et quand les souverainistes sont au pouvoir, les fédéralistes font de même. Facile à comprendre. Chacun son tour jusqu’à ce qu’une solution, constitutionnelle mutuellement acceptable, soit trouvée, genre gagnant-gagnant, ce qui prend de la flexibilité sur tous les côtés.
@ M. Cormier
Merci M. Cormier de cette référence.
Ce qui me désole le plus, dans cet échec du référendum de 1980, est que les Québécois n’avaient rien à perdre et tout à gagner en votant oui. La ceinture et les bretelles. Même M. Trudeau affirmait que voter non c’était comme voter oui. Alors, pourquoi les électeurs, 60 % ont ils fait confiance à M. Trudeau plutôt qu’à M. Lévesque? Comme je l’ai déjà expliqué, il y a de cela plusieurs mois, sur ce forum, c’est une question de panache. M. Trudeau en jetait, comme disent les Français. Il était plus imposant, personnellement, et en plus, il était le premier ministre du pays, pas un simple premier ministre de province. Raisons toutes émotives et nullement intellectuelles, intelligentes. Il est juste de dire qu’en la circonstance les Québécois avaient des émotions et non des idées ou des opinions. L’insulte était bien méritée.
Mais M. Arcand a très bien cerné la question et je m’arrête. :-)
Désolé du retard, mais hier, le site de Voir était inaccessible. :-(
Merci M. Pommerleau pour ces références atterantes.
On prétend que les gens que nous élisons ont pour mandat de nous représenter et protéger nos intérêts… Laissez-moi rire. C’est tout le contraire qui se produit. Ils sont là pour nous flouer et rendre la vie plus facile aux parasites qui nous sucent le sang.
Il n’est pas surprenant qu’un si grand nombre d’électeurs ait lançé l’éponge. Peut importe le parti au pouvoir, il n’est pas là pour nous mais pour l’oligarchie.
Avec le contrôle des média ces oligarques ont la vie belle.
Ce qui manque au Québec est un parti politique franchement socialiste qui a au programme la nationalisation de toutes nos richesses naturelles et le retour des profits dans les coffres de l’Etat, comme pour Hydro-Québec. Joli programme.
Je ne crois pas que le nom Force Québec sera le gagnant. Il y a une trop grande connotation avec …violence, FQ ne sonne pas bien non plus, trop comme felquiste. Et qui dit que tout se beau monde vont vraiment en faire un parti? ou est-ce simplement un ballon pou voir les réactions.
Une explication pour M. Bertrand : Quand les fédéralistes sont au pouvoir à Québec, les souverainistes trouvent le temps long et quand les souverainistes sont au pouvoir, les fédéralistes font de même. Facile à comprendre. -G. Bousquet
Je suis parfaitement d’accord avec vous, mais plus haut, vous avez utilisé les termes ‘fédéralistes’ et ‘Québécois francophones’… Ce n’est pas tout à fait pareil à ce que vous venez de dire…
Juste une question de précision…
M. Langlois, M. Legault a confié au journaliste du Journal de Montréal qu’il avait déjà trouvé un autre nom pour son organisation mais il ne veut pas le divulguer pour l’instant. Fait que, le bébé n’est pas encore né et il n’est pas non plus nommé publiquement.
Plusieurs personnes ont réagis sur les blogues avec l’infime pouvoir qu’ils disposent chacun d’entre eux pour justement faire savoir le scepticisme ou l’hostilité ressentie envers ce projet de parti de centre droit
( peut être un quatrième !) qui refoulerait artificiellement pas la souveraineté seulement mais la question nationale au complet.
De là, cette référence de ma part à une nouvelle Union Nationale de la décennie 2010 d’autant que l’instigateur L.Bouchard aurait très bien pu être une version actualisée d’un premier ministre unioniste. Ce qu’il a été relativement comme premier ministre péquiste entre 1996 et 2001. Son excommunication d’ailleurs d’Yves Michaud n’avait rien de péquiste plutôt la marque d’un esprit conservateur.
Les instigateurs du mouvement-parti auraient lancés un -ballon d’essai-.
Comment cela se passe.
Ceux qui s’intéressent à l’actualité sur le net
(un groupe précis de citoyens) ont réagis sans enthousiasme débordant même si par contre le premier sondage test sur le mouvement-parti devrait être extatique parce que La Presse précisément on s’en doute trouvera chaussure à son pied avec ce sondage. La famille Desmarais en se procurant éventuellement deux chevaux de course dans son écurie ne pensera qu’à sortir gagnante d’une futur consultation électorale tout en se débarrassant de toutes percées ou veilletés souverainistes.
Le PQ visé justement par les Desmarais considéré par plusieurs comme une antiquité politique dérangerait tout de même encore la classe économique. Mystère? C’est que justement, le PQ devrait rester le parti à Québec qui balance entre la centre et le centre gauche tout en soutenant la cause nationale des francophones d’Amérique. Parce que ce ne sera pas QS davantage marqué à gauche ni non plus l’ADQ et son successeur possible des Lucides à droite toute pendant que le PLQ n’est qu’un parti de droite centriste multiculturel qui offriront la bonne perspective aux Québécois. C’est pourquoi certains comme moi s’interrogent sur les facultés de Pauline Marois.
Voilà si Pauline Marois en tant que politicienne souverainiste, social démocrate possédait le caractère d’une Margaret Thatcher, personne ne s’interrogerait à son égard et on ne discuterait que très peu sur son passé de ministre. Or, 7 ans plus tard, certains bavardent sur son bilan de ministre, sur ses facultés. Une caricature comme celle de la Castafiore lui colle toujours sur la peau, ce qui est une aberration pour un chef de parti. Si les Bouchard, Facal, Legault et j’ajouterais Denise Bombardier ont testés son leadership depuis samedi dernier c’est bien parce que les fissures du leadership Marois sont visibles.
Après réflexion et aussi l’effet d’une intuition accélérée, P.Marois devrait quitter son poste.
Un chef de parti qui pendant le plus gros de la commission Bastarache laisse toute la place à ses députés c’est qu’elle même, consciente de son problème d’image se fait discrète. Ne soyons pas candides alors envers la valeur du leadership de madame Marois.
Kamouraska Témiscouta sera un examen d’ailleurs pour P.Marois.
Imaginez FQ en anglais ???
Pendant que des discussions se font sur des points et des virgules, quel nom pourrait porter une éventuel nouveau parti etc., etc., il me semble que nous laissons un peu de côté un aspect essentiel : pour quelles raisons serait-il souhaitable que le Québec acquiert son indépendance ou sa souveraineté ?
À la place de se disperser dans l’évocation de différentes hypothèses souvent assez théoriques, il serait peut-être approprié de revenir à la base.
Personnellement je souhaite la souveraineté du Québec pour pouvoir mettre en place les politiques, les lois, les budgets, etc., qui correspondent le plus à nos besoins. Si ceci est impossible à faire dans le système politique canadien actuel, la logique veut que nous sortions de ce système politique qui nous régit actuellement.
Tout comme la volonté populaire québécoise d’accéder à l’indépendance varie significativement dans le temps, se pourrait-il que l’opinion du ROC face à nos demandes soient susceptibles, elle aussi, de varier ?
Si mon raisonnement est logique, comment en tenir compte dans la poursuite de l’atteinte de nos objectifs ?
Ne vous méprenez pas, je ne suis fédéraliste. Je crois que Canada est un pays ingouvernable et je ne souhaite pas vivre dans un pays ingouvernable. Mais cette réflexion m’est venue un jour en lisant ces mots de Georges Brassens:
«Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami.»
M. Bouchard, quand on veut se débarrasser de son chien…
Une seule question, qui est-ce que vous voyez capable d’être plus efficace que Mme Marois dont les sondages disent qu’elle gagnerait facilement les prochaines élections avec le PQ ?
Gilles Duceppe ou autrement Bernard Drainville, G.Bousquet.
J’ai changé d’avis depuis quelques jours sur madame Marois. Lorsqu’un leader s’exprime devant les caméras, il le fait avec autorité pas autoritarisme mais autorité. Or, c’est le cas ici de Duceppe.
Pauline Marois elle de son côté est artificielle pas naturelle, lorsqu’elle s’exprime devant la caméra , elle cherche trop à plaire, à ne pas vouloir déplaire. Elle n’est pas pourvue d’une capacité innée d’autorité. La plus grande force de P.Marois c’est le besoin de stabilité à la chefferie du PQ, sa capacité apparente de tenir une équipe autour d’elle. Ses carences toutefois risquent d’affecter malgré tout la stabilité du PQ déjà plutôt ébranlé par l’action des défroqués, Facal et Legault.
Tant mieux si je me trompe comme un sot mais j’en doute.
M. Drouin, quand je vous lis, je suis incapable de bien saisir si vous êtes ou pas fédéraliste quand vous écrivez : « Ne vous méprenez pas, je ne suis fédéraliste. Je crois que Canada est un pays ingouvernable et je ne souhaite pas vivre dans un pays ingouvernable. Mais cette réflexion m’est venue un jour en lisant ces mots de Georges Brassens:
Vous ajoutez : ««Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami.»
Je suis d’accord avec Georges Brassens.
M. Bouchard, je crois que vous vous trompez, pas en sot mais en souverainiste intelligent qui aime bien changer le chef du PQ. Pourquoi ?
M. Duceppe est très vigoureux et sec avec des sourires rares et furtifs, pas facile d’approche. Il a toujours été très à gauche dans ses idées « même communiste ». Ce n’est pas lui qui ferait adhérer des entrepreneurs du centre. Il faisait peur aux députés du PQ qui ne voulaient pas le voir comme chef quand l’occasion s’est présentée quand M. Boisclair a démissionné. M. Duceppe y a pensé mais a viré ses talons après avoir annoncé sa candidature pour laisser passer Mme Marois sans opposition. Pas fort malgré de meilleurs sondages.
M. Drainville n’a pas d’expérience de gouvernement. Un néophyte de l’opposition qui n’était pas là quand le PQ était au pouvoir. Il était un bon un journaliste et il est un bon député, bon porte-parole de l’opposition et futur espoir mais le député M. Aussant de Nicolet-Yamaska, un autre jeune dans l’équipe Marois depuis 2008 seulement, a un meilleur bagage dans son CV pour succéder à Mme Marois dans quelques années mais pas avant la prochaine élection.
Mme Marois est une femme rassurante, facile d’approche. Elle a pris les bonnes décisions pour centrer le PQ qui penchait un peu trop à gauche avec le SPQ libre, qui ne représente pas la moyenne des Québécois qui aiment mieux le centre.
On peut rire jaune du fait qu’une classe politique comme celle du Québec qui penche à droite comme la Tour de Pise diffuse cette idée: -la révolution tranquille par l’État a créé une classe d’entrepreneurs francophones maintenant que c’est fait nous pouvons réduire le poids de l’État à Québec-. C’est pourquoi alors Québécor a pu renforcer son empire grâce à la Caisse de dépôt en achetant Vidéotron et que l’entreprise procéderait de même pour l’achat d’un club de hockey de la LNH! Tout comme la minceur des redevances pour nos matières premières prouverait notre indépendance économique sur le plan de l’entreprise privée?
Voilà deux points qui confrontent nos transfuges péquistes en mal de rigueur et de réduction de l’État.
Par ailleurs. Méfions nous des médias, de leurs commentateurs comme Jean Lapierre
( ce dernier aurait dîné avec messieurs Charest et Bibeau, ce dernier entrepreneur de la construction) qui prétendent qu’il y a un vide politique. Non, on ne confond pas vide politique et carences du leadership Marois.
Quant au leadership de madame Marois. Quoi qu’il arrive, j’appui le PQ avec ou sans P.Marois.
Je suis inquiet, c’est pourquoi je me suis exprimé même si c’est pas sympathique.
Brièvement, M.Bousquet. Je dis ceci sur B.Drainville, il a un potentiel charismatique et la virginité dans l’expérience de gouvernement dans une période de cynisme c’est un gage de succès. Idem pour G.Duceppe qui de facto en plus a gagné 3 élections comme chef bloquiste depuis 2004.
Ah! Duceppe n’est plus communiste depuis longtemps.
M. Bouchard, M. Duceppe n’attire pas plus de votes que les PQ ne le fait. Il réussit à faire élire plus de députés parce qu’il y a trois partis fédéralistes en face de lui qui se séparent les votes fédéralistes pendant qu’il récolte son 40 % au Bloc, ce qui est le score du PQ actuellement avec Mme Marois même si elle a Québec solidaire qui lui soutire 10 % de votes souverainistes. Un autre chef du Bloc ferait tout aussi bien vu que les Québécois n’aiment pas tellement Messieurs Harper et Ignatieff, en plus.
Je vais peut-être vous suivre sur l’idée d’un remplacement du chef du PQ quand un sondage des Québécois va confirmer qu’une autre personne, bien identifiée, serait plus populaire que le Mme Marois comme chef du PQ…pas avant.
Si Mme Marois s’écrase avec le PQ à la prochaine élection générale, elle va partir rapidement, de gré ou de force. Tous les Péquistes vont vous le dire, ils savent comment faire depuis longtemps.
À lire la page de Laporte, trouvez un nom de parti pour les lucides.
Quelqu’un a suggéré: Parti Québécois de l’Action Libérale!!
http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/2010/10/07/trouver-un-nom-de-parti/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS8
M. Bouchard, à partir de 1973, Gilles Duceppe se laisse tenter par l’extrême gauche. D’abord au sein du journal En lutte !, puis à la Ligue communiste marxiste-léniniste et au Parti communiste ouvrier (PCO).
M. Gilles Duceppe regrette amèrement d’avoir respecté le mot d’ordre du PCO en s’abstenant de voter au référendum de 1980 sur la souveraineté du Québec.
Nous lui pardonnons mais faut pas pousser trop fort le bouchon.
N’oubliez pas, G.Bousquet qu’une campagne électorale est moment de vérité pour un chef de parti. G.Duceppe en a vécu trois. Ce dernier a du bagout, du chien dans le débat.
Une autre suggestion pour le nom du nouveau mouvement qui pourrait se transformer en parti provincial, éventuellement : Vas-y mon Legault !
C’est l’encouragement des personnes consultées par LUI sur son mouvement appréhendé, quand elles ont répondu : Je n’ai pas le temps mais, VAS-Y MON LEGAULT !
Les personnes nommées, qui auraient été contactés dans ce projet, dans les nouvelles ne semblent pas inclure femmes ou jeunes sauf la fille Desmarais.
Si M. Legault veut faire triompher ses idées, il serait plus utile au PQ.
M. Bouchard, M. Gilles Duceppe vient de se placer les 2 pieds dans les plats féminins en tentant de faire la leçon à la Fédération des femmes du Québec au sujet de l’armée qu’il défend, mais les femmes lui ont répondu qu’elles sont contre le changement de la mission de notre armée qui est passée de paix à intervention armée pour tuer.
M. Duceppe semble s’être trompé ici comme un bon fédéraliste en faveur de la guerre en Afghanistan.
Pour l’instant, M.G.B, trop intervenu sur la page, faut me taire. Chacun pense personnellement.
M. André Pratte écrit aujourd’hui, dans Cyberpresse : «La rumeur veut qu’un des obstacles à l’accouchement du mouvement soit l’absence de têtes d’affiche fédéralistes prêtes à endosser publiquement la démarche.
Il ne peut évidemment pas y avoir de coalition si des représentants d’un des camps refusent d’embarquer. Il serait très dommage que ce projet original ne puisse se concrétiser parce qu’aucune personnalité fédéraliste n’aura eu l’audace de saisir la main que tendent certains souverainistes.»
M. Pratte qui souhaite la naissance du mouvement et de l’éventuel parti politique de M. Legault, déplore qu’il n’y ait pas de fédéralistes qui veulent s’y impliquer mais il ne dit pas pourquoi il n’en est pas un qui pourrait le faire. Il est l’un de ceux qui lui disent : FAS-Y MON LEGAULT !
@Gilles Bousquet
Le PQ sortirait gagnant si nous aurions des élections maintenant et pour une seule et unique raison, l’odeur de corruption qui se dégage du PLQ. Et encore une fois je ne suis pas certain que le PQ serait majoritaire. Faut pas oublier qu’actuellement c’est le parti qui traine Pauline Marois et non l’inverse.
Et si Charest ne déclenche pas de élections bientôt je ne suis pas sûr que l’appui au PQ sera aussi important dans deux ans et voila l’importance d’avoir un chef du PQ solide et aussi populaire que son parti sinon ! Vous savez, quelques petits cadeaux de Charest comme le financement d’un amphithéâtre à Québec et les emplois qui seront créent pour construire le nouveau métro de Montréal dans une région électoralement payante et le vent risque de tourner. Le PLQ n’a pas besoin d’une majorité du vote francophone pour rester au pouvoir ayant déjà celui des anglophones et allophones de Montréal.
Ajoutons la possibilité d’un nouveau parti de droite avec des anciens du PQ et le vote risque d’aller dans tout les sens !
Moi et Monsieur Bouchard nous ne sommes pas les seul souverainistes à espérer un nouveau chef !
Concernant le nom d’un éventuel nouveau parti de droite je crois que le PPBQ serait bien !
Parti des Petits Bourgeois du Québec !
Ou peut-être QI, pour Québec Inc …..
PS: Gilles Duceppe ne s’est pas mis les pieds dans les plats avec la Fédération des femmes du Québec car cette Fédération semble parfois chercher des causes qui ne sont pas toujours pertinentes .
Position prévisible d’A.Pratte confirmé le 8 octobre, de La Presse et de la famille Desmarais.
http://www.vigile.net/Un-veritable-parti-national
Extraits. (…)
Les Québécois le sentent, eux qui sont désabusés non seulement à l’égard du gouvernement en place, mais aussi de la solution de rechange. Lorsque CROP leur a demandé, le mois dernier, lequel des chefs de parti ferait le meilleur premier ministre, un tiers des personnes interrogées ont refusé de se prononcer. Un tiers ! (…)
Tandis que libéraux et péquistes se couvrent de boue à l’Assemblée nationale, les Québécois constatent chaque jour que les réseaux d’éducation et de santé sont de moins en moins capables d’accomplir leur mission, malgré les sommes colossales qui y sont investies. Les citoyens savent aussi que leur gouvernement se trouve dans une impasse financière et que la situation ne fera que s’aggraver.
D’où l’idée d’un nouveau parti, coalition de souverainistes et de fédéralistes prêts à mettre la question nationale et leurs différends au congélateur pour prendre à bras-le-corps les problèmes qui freinent le développement du Québec. C’est ce à quoi travaille depuis plusieurs mois, discrètement, l’ancien ministre François Legault : un véritable parti national. (…)
M.Pratte, L’union Nationale donc et ce en plein 2010! Politique de l’arnaque.
(…)
La création d’un tel mouvement est-elle souhaitable ? Absolument. L’événement aurait le potentiel de débloquer notre système politique et d’offrir aux Québécois la troisième option à laquelle rêvent un grand nombre d’entre eux. (…)
La troisième option ça c’est le citoyen qui parle c’est évidemment le paradis trouvé. M.Pratte ainsi prouve que la famille Desmarais est plus qu’associé aux tractations des Legault et Facal. Si les Québécois mordent à ce qui ressemble à un plan dument préparé en haut lieu, nous serons des zéros.
À M. Asselin qui écrit : «Faut pas oublier qu’actuellement c’est le parti qui traine Pauline Marois et non l’inverse. »
Vous avez raison mais, c,est Mme marois qui a pris le PQ à 28 %, qui l’a recentré pour qu’il arrive à 40 % où il se trouve actuellement et, ce n’est pas parce que M. Charest nage dans les scandales que ça incite vraiment un fédéraliste à voter pour un parti souverainiste..
Messieurs. Tout semble cousu de fil blanc. Cette histoire de parti ne colle pas, on nous propose une refonte de l’ADQ lorsque un parti de centre droit, le PLQ qui a foutu le bordel gouverne le Québec depuis 7 ans. Quant à madame Marois, elle sera confronté à l’élection de Kamouraska, à des sondages virtuels virulents avec le nom de Legault.
Elle désire aujourd’hui augmenter les redevances pour les ressources naturelles, oui c’est une bonne personne, je n’en doute pas mais cela n’est pas tout en politique. Nous verrons le résultat péquiste dans Kamouraska Témiscouta.
Noms de parti pour les lucides: Parti de la Bourgeoisie Classe d’affaires du Québec PBCAQ
Parti des Tenants hypocrites de l’Évasion fiscale au nom de la rigueur budgétaire PTHÉFRB
Parti de la Réduction de l’État dans la Société la plus Précaire d’Amérique
PRÉSPA
Parti du Triomphe des Capitalistes Francophones (POST RÉVOLUTION TRANQUILLE) qui Trahissent leur Peuple du Québec PTCFTPQ
Parti des Adeptes du Déficit Zéro Éternel du Québec PADZÉQ
Parti du Droit Divin Lucien Bouchard et de la Vérité au Québec PDDLBVQ
Dans un autre pays, je pourrais être enfermé pour avoir écrit cela. Ce ne sera pas le cas. C’est quand même un peu la démocratie ici!
»c,est Mme marois qui a pris le PQ à 28 %, qui l’a recentré pour qu’il arrive à 40 % où il se trouve actuellement et, ce n’est pas parce que M. Charest nage dans les scandales que ça incite vraiment un fédéraliste à voter pour un parti souverainiste.. » G » Bousquet
Mme Maraois a peut-être pris le PQ à 28, elle est toujours à 26 %. N’eut été du désastre nommé Charest, le PQ ne serait jamais à 40 % . Peu importe , ni Charest ni Marois ne sera le prochain PM du Québec.
@ M. Bouchrad, vous avez droit d’être déçu de la déconfiture du PQ, mais quand vous vous moquez ouvertement de vos concitoyens qui au fond ne cherche autre chose qu’une bonne gouvernance, vous dénigrez inutilement ceux qui ne partage pas votre passion d’un Québec »indépendant ».
Si un pays répond à mes attentes je pourrai vivre dans ce pays. Le Canada n’est pas ce pays et je ne veux pas y vivre. J’estime que le Québec pourrait être ce pays. Mais il faut y travailler.
Si le Québec a la maîtrise de toutes les compétences nécessaires pour exercer les pouvoirs revendiqués, alors qu’il soit à l’intérieur du Canada ou séparé du Canada, alors je serai satisfait.
Se peut-il qu’à un moment donné ce qui importe le plus est la capacité effective d’exercer tous les pouvoirs nécessaires à nos attentes et à notre épanouissement en tant que société.
Si on se met dans la peau de ceux qui votent libéral, pour qui peuvent-ils raisonnablement voter aux prochaines élections? Moi non plus, être à leur place, «Charest» plus pour qui voter.
Ces électeurs voient bien que Charest et son gouvernement sont corrompus. Alors en attendant que les libéraux se refassent une réputation, la création de ce parti, même par d’ex-souverainistes deviendrait une option intéressante pour eux puisque ce nouveau parti serait neutre sur la question nationale. Ils gouverneraient au final, comme les libéraux.
Pour les souverainistes, c’est une xième manière de se faire saboter le projet. Les fédéralistes doivent jubiler d’avoir d’ex souverainistes de leur bord. Je ne sais pas comment qualifier ça, mais c’est pire que québécois de service.
Comment peut-on dissocier souveraineté et gouvernance de l’État?
Dans son livre Écueils de la mondialisation, Ricardo Petrella écrivait ceci :
«Le résultat de la mise en pratique des principes de la Sainte Trinité de la libéralisation des marchés, de la dérèglementation et de la privatisation de l’économie est très clair : partout on démantèle ou on réduit significativement lepouvoir d’orientation et de contrôle des acteurs publics, à commencer par les parlements, expression centrale de la représentation politique des citoyens en régime démocratique. Les parlements ne fixent plus l’ordre du jour et les priorités de leur pays. L’ordre du jour est fixé par les acteurs privés et en particulier par les marchés financiers. (…) c’est non seulement l’État que l’on jette aux orties mais, avec lui, le citoyen lui-même que l’on relègue à un rôle secondaire, subordonné au marché et aux entreprises privées.»
D’autre part, Jacques Parizeau dit ceci de l’État dans son livre La souveraineté du Québec :
«Il faut que quelqu’un organise l’éducation, la formation professionnelle, la recherche, l’innovation, la protection des plus fragiles, empêche les abus, règlemente les entreprises. Il n’y a que l’État pour faire cela. À travers l’histoire, on n’a jamais trouvé autre chose pour protéger le citoyen. Autrefois l’État était le seigneur, puis le roi, puis le Parlement, mais le rôle lui est resté. La première responsabilité de l’État, c’est toujours de protéger le citoyen.
(…)
Le pays a plein contrôle sur ses lois, ses impôts et les traités qu’il signe à l’étranger.
(…)
Vouloir réaliser l’indépendance de son pays ne s’appuie pas que sur des arguments rationnels, des calculs de coûts et bénéfices et des espoirs d’amélioration des niveaux de vie. D’abord et avant tout, il y a le désir pour un peuple, une nation, d’être responsable de lui-même, de vouloir vivre ensemble, de se dessiner un avenir commun, d’appuyer tout cela sur une histoire commune. »
Alors quand Messieurs Legault et Facal disent qu’ils se contenteraient de gouverner, gouverner quoi? laisser faire l’intrusion de la mondialisation? C’est déjà commencé avec Harper et Charest. Legault et Facal pensent le faire mieux qu’eux?… c’est pas impossible.
J’ai une question pour les fédéralistes : avez-vous l’impression que le Canada est un pays souverain?
M.Nismou, je me moque des lucides. Bouchard est mon nom, svp.
Exact, D.Bourassa. Si des ex péquistes néolibéraux comme Facal, Legault veulent gouverner le Québec en tant que province sans même d’option constitutionnelle d’augmentation des pouvoirs du Québec. Ils privilégient donc a priori leur idéologie de droite contre le bien commun des Québécois.
Le plus absurde dans tout cela c’est que la quête des profits chez les idéologues libéraux leur font trahir la caractère sacré de leur philosophie économique libérale pourquoi? Parce que pour Facal&Legault précisément, il est toujours logique aujourd’hui de réduire le champ d’intervention du pouvoir fédéral dans l’État québécois parce que cela permet de passer de deux ordres de gouvernement à un seul progressivement ou bien sûr la réalisation de la souveraineté automatiquement libérerait les Québécois d’un deuxième palier de gouvernement: le gouvernement fédéral canadien.
Or, les lucides se débarrassent de la question nationale en ne croyant plus à la nécessité de se débarrasser d’un palier de gouvernement? Un vrai libéral sur le plan, philosophique, politique et économique qui croit que l’État doit être le plus petit possible devrait favoriser la souveraineté du Québec d’un seul coup ou par gains successifs. Au Québec, il n’en n’est pas ainsi chez les libéraux économistes ou politiciens.
C’est que les libéraux dans le sens large en devenant matérialistes à ce moment là sont devenus des néolibéraux prêts à brûler ce qu’ils ont adoré.
Facal&Legault semblent appartenir à cette race de libéraux qui se trahissent eux mêmes.
Par ailleurs. Le PQ n’est pas mort et si il devait disparaître ce ne serait pas la fin. Des Québécois sauront créer des mouvements, des partis pour maintenir l’intégrité nationale des francophones. Procéder autrement serait un suicide collectif.
Danièle Bourassa,
Vos citation sont très pertinentes (Je les retiens) et ajoute à l’intelligence du débat. Vous faites de l’État le point d’ancrage de la réflexion et en effet l’État est le déterminant de la politique. Le seule levier que les citoyens ont pour contrer les visées de l’ordre marchand qui veut le laminer (la mondialisation de l’économie c’est d’abord cela):
Voici la déclaration de guerre du Pape de cette élite marchande:
» …, M David Rockefeller, a communiqué sa vision de la philosophie de l’ordre marchand lors d’une réunion du fameux groupe Bidelberg à Baden-Baden (Allemagne) en Juin 1991 : « (…). The supranational sovereignty of an intellectual elite and world bankers is surely preferable to the national auto-determination practiced in the past centuries. »
http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
…………
Quand le politique se dilue dans l’économique et que le citoyen devient un client, on peut dire que la démocratie fout le camp. Et on peut le mesurer par la distance que le citoyen prend vis à vis son État.
Ce qui nous manque le plus pour comprendre la game c’est une doctrine d’État.
Qu’on se le dise, l’ex- ministre libéral des Affaires gouvernementales du gouvernement Charest, Benoît Pelletier, n’est pas qu’un expert constitutionaliste, c’est un monarchiste pur et dur. Que François Legault et Joseph Facal puissent songer à former un parti politique avec un tel ramassis de fédéralistes fossilisés, me scie en deux.
N’eut été de Stephen Harper à Ottawa pour stopper Benoît Pelletier, la Reine Élisabeth 2 aurait défilé sur la Grande Allée lors du 400 e anniversaire de la Ville de Québec.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/12/09/002-400e-Elisabeth-visite_n.shtml
Certains ici voudraient tester Mme Marois avec l’élection complémentaire de Kamouraska-Témiscouata, même s’ils savent que M. Béchard l’avait emporté en 2008 avec 53,7 % des votes et que le candidat du PQ comme celui de l’ADQ n’avaient obtenu chacun que 21 % des votes.
En plus, M. Charest vient de leur annoncer le contrat des wagons du Métro de Montréal pour gagner cette élection encore plus solidement. Mme Marois part avec 2 prises contre elle et l’on voudrait la tester sur ce seul comté ? Quand on veut tuer son chien…
Gouverner le Québec en faisant abstraction de la question nationale est peut-être envisageable en théorie, mais dans la pratique…
Quand le fédéral pourfend la culture, quand la loi 101 s’étiole de toute part, quand la marginalisation du Québec est de plus en plus notable au sein de la confédération, nous avons d’avantage besoin de prises de position fortes en faveur du Québec, d’une défense acharnée de sa culture que d’être à ‘hold’ sur la question nationale ! À tout le moins, à défaut d’être souverainiste, il me semble qu’un nouveau parti devrait s’affirmer nationaliste…
Mais bon, nous verrons bien ce que nous proposeront cette nouvelle mouture des lucides. Toutefois, je ne pense pas que le PQ soit menacé. C’est plutôt la mort annoncée de l’ADQ qui se concrétisera si Legault et al. se lancent dans l’arène. Les libéraux, déjà moribonds, ils seront mûrs pour l’opposition.
Certes, le PQ perdrait quelques votes, mais le non-positionnement sur la question nationale fera en sorte que celui-ci conservera la majorité de son électorat.
N’en déplaise à Johnny Charest, c’est sa bande de quêteux d’enveloppes brunes qui a le plus à perdre dans cette histoire. Tant mieux !
Par ailleurs, au niveau pûrement théorique, la droite peut sembler une avenue, mais les ratées du libre marché ne sont-elles pas la preuve que la doctrine moins d’état = une économie plus efficace ne fonctionne pas ?
Obama n’est-il pas aux-prises avec le fiasco engendré par le très à droite M. Bush ?
Si cette éventuelle nouvelle formation politique de MM. Legault et Facal n’est pas à tout le moins « nationaliste », à défaut d’être souverainiste ou fédéraliste, on peut alors se demander sur quel socle celle-ci pourrait bien faire reposer son édifice…
Parce que si c’est principalement sur une tendance de « droite », la faveur populaire risque de ne pas être au rendez-vous. Au Québec, la plupart sont politiquement au centre, tantôt un peu plus à gauche, tantôt un peu plus à droite.
Alors un mouvement trop prononcé vers la droite, sans autre contrepartie « compensatoire » (si j’ose dire), cela plafonnerait assez bas…
Donc, un enrobage résolument nationaliste sera un incontournable. Permettant de rejoindre une majorité de Québécois, souverainistes bien sûr, mais aussi fédéralistes car la vaste majorité de ceux-ci sont tout aussi nationalistes que les souverainistes, quoi qu’on en pense ou en dise. Ce qui distingue les fédéralistes des souverainistes, ce n’est pas leur nationalisme mais, plutôt, leur vision de ce qui est préférable pour notre présent et notre avenir. En Amérique du Nord. Au XXIe siècle.
Enfin, si MM. Legault et Facal jouent bien leurs cartes, et misent fortement sur le nationalisme de leur éventuelle nouvelle formation, ils auront en main l’atout nécessaire pour rallier beaucoup de Québécois. Et, probablement, plusieurs de ces nationalistes qui appuient actuellement le PQ (que ces électeurs péquistes estiment, à tort ou à raison, plus nationaliste que le PLQ).
Ces souverainistes « mous » constitueront donc vraisemblablement une bonne part de la clientèle d’un nouveau parti de couleur franchement nationaliste.
Alors, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sera vraiment intéressant de voir la suite des choses…
La Hongrie sur le qui vive, on craint une deuxième inondation de boue rouge toxique.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/10/09/001-Hongrie-coulee.shtml
» Catastrophes écologiques et politiques. »,
devait être le titre de mon commentaire précédant.
Les « en-attendandistes » attendent vraisemblablement la prochaine crise Canada-Québec à moins qu’ils n’attendent la prochaine crise interne au sein du PQ.
L’ex-député du BQ Suzanne Tremblay mentionnait récemment avec justesse :
Le PQ a été créé suite à une crise ;
L’ADQ a été créé suite à une crise ;
et
Le BQ a été créé suite à une crise ;
Ceci dit il y a 100 fois pire que les « en-attendantistes » :
Les « pas-de-mon-vivantistes »
Il s’agit de souverainistes agés et désengagés parce que décus que la souveraineté ne se fera de leur vivant.
Égocentrisme égoïste des « pas-de-mon-vivantistes ».
Vive le Québec libre
Ce que je retiens des commentaires plus haut?
C’est qu’ils ont un ton un peu plus agressif que d’habitude… Cette montée cacherait-elle une inquiétude chez nos Séparatistes?
Je crois que oui.
Michel Guay: On est déjà libre…
Oui au fédéralisme.
Ce qui est dommage c’est que plusieurs voient l’évolution politique du Québec comme un jeu d’échec. On est en face de l’adversaire et on déplace les pièces. on évalue les positions des pièces sur l’échiquier et on met en place des stratégies élaborées avec plus ou moins de compétence. On gagne ou on perd. Quoiqu’il en soit, une fois la partie terminée on va prendre un café, une petite marche ou une collation.
Mais quand on parle de partis politiques, de votes, d’élections et de gouvernements, on est dans la réalité car de tout ça sortiront des lois, des règlements, de la création d’emplois des pots de vin et tutti quanti. On parle de la réalité. On parle de répercussions dans la vie de tous les jours.
Alors sommes-nous certains, quand nous élaborons des scénarios de toutes sortes, que nous gardons les deux pieds sur terre et que nous travaillons pour nos enfants?
«La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. » [Albert Camus]
Dans son livre Écueils de la mondialisation, Ricardo Petrella écrivait ceci :
«Le résultat de la mise en pratique des principes de la Sainte Trinité de la libéralisation des marchés, de la dérèglementation et de la privatisation de l’économie est très clair : partout on démantèle ou on réduit significativement lepouvoir d’orientation et de contrôle des acteurs publics, à commencer par les parlements, expression centrale de la représentation politique des citoyens en régime démocratique. Les parlements ne fixent plus l’ordre du jour et les priorités de leur pays. L’ordre du jour est fixé par les acteurs privés et en particulier par les marchés financiers. (…) c’est non seulement l’État que l’on jette aux orties mais, avec lui, le citoyen lui-même que l’on relègue à un rôle secondaire, subordonné au marché et aux entreprises privées.» Mme Bourassa
et
» …, M David Rockefeller, a communiqué sa vision de la philosophie de l’ordre marchand lors d’une réunion du fameux groupe Bidelberg à Baden-Baden (Allemagne) en Juin 1991 : « (…). The supranational sovereignty of an intellectual elite and world bankers is surely preferable to the national auto-determination practiced in the past centuries. » M. Pomerleau
Ceci expliquant cela.
Une fois que l’on connaît le programme, l’asservissement des masses, reste la solution préconisée par M. Parizeau. Quel est le parti politique qui aura cette solution au programme? Je voterai pour lui, même si c’est un parti communiste. Cela étant dit, il n’est pas nécessaire d’être communiste pour avoir le coeur à la bonne place.
Comme dirait John Lennon: all your life you are only waiting for this moment to be free….
bonne fête à John
S’il faut en croire toutes les prévisions, le lit de la droite serait déjà défait par plusieurs devanciers et celui qui tenterait de s’y coucher à son tour risquerait fort de s’y retrouver cocu. Alors, les espoirs des membres de ce nouveau groupement, espérant sans doute devenir parti, seraient mal partis. Quant à leur désir de miser sur une autre forme de provincialisme, cette cour elle aussi est pleine et s’y jeter comme un nouveau bouquet ne changerait rien à ce fait. Même en supposant que des éléments au label fédéraliste se joindraient à cet aréopage, il leur faudrait se jeter dans ce même lit. Alors, il ne resterait plus qu’à miser sur la personnalité de l’un ce ces meneurs dont le plus connu a déjà largement épuisé le capital de sympathie que son parcours personnel lui a déjà valu par le passé.
Autant dire que les carottes sont cuites pour qui rêverait de faire de la politique droitière avec des recours systématiques aux tarifs, malgré la dérive de prolétarisation accrue que cette option entraîne. Même s’il est possible de constater, au travers des éditoriaux des journaux à la solde de celui qui se cache derrière ces menées, comme un appui tacite à ce nouveau regroupement, il est clair que devant les risques indubitables qui se soulèvent, qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.
Le PLQ a obtenu 39 % dans Kamouraska en 2007 et a gagné le compté par la peau des dents, 45% au mieux en 2003. Dans un contexte ou le PQ mène par 30 points dans les régions contre le PLQ selon les sondages et de la disparition de son populaire député comme de l’effondrement du vote adéquiste. L’idée que Kamouraska soit un nouveau test pour P.Marois tient la route d’autant que le compté à déjà été péquiste et qu’il est fortement francophone. Nous verrons aussi si les gens de Kamouraska sont prêts à se faire acheter et dans quelle proportion si c’est le cas d’après monsieur Bousquet.
P.Marois, chef du PQ, sur le plan interne du parti ça fonctionne dans le cadre organisationnel, sur le plan de l’appréciation populaire, la capacité de rassembler les citoyens, les empêcher de pratiquer l’abstention électorale, P.Marois connaît semble t-il des difficultés importantes. Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable c’est tout. Le PQ ne doit pas se fier qu’aux difficultés libérales pour se rendre crédible sur tous les plans.
En décembre 2008, voilà ce que dit le site du Directeur général des élections:
-Aux élections générales de décembre 2008, le taux de participation global s’est
établi à 57,43 %. Il s’agit du plus bas taux de participation à des élections générales
québécoises depuis 1927.- Avec J.J.Charest, M.Dumont, P.Marois a aussi sa part de responsabilités pour ce résultat. Souvenons- nous!
Le groupe formé autour de L.Bouchard qui nie toute implication (on en doute) cherche à capitaliser sur le peu d’engouement pour les chefs de parti actuels.
Ceci dit, les citoyens intéressés particulièrement à suivre l’actualité sont libres de penser, d’indiquer des préférences et des doutes.
M.Audet. Certains blogueurs ont pu apparaître comme des excités, des agités dont moi face à un parti des lucides. C’est que le but en faisant un débat émotif est de pouvoir travailler modestement chacun d’entre nous à -tuer dans l’oeuf-, à la source, un mouvement-parti qui veut reprendre le train faillible adéquiste mais avec une meilleure rigueur organisationnelle de parti.
Mais qu’apporterait au Québec un parti qui congèle la question nationale comme si nous étions sur ce continent au moins 40 milions de francophones? Et qui voudrait prendre le pouvoir éventuellement pour faire de l’Hydro Québec, une machine à cash en éliminant la base patrimoniale et de redistribution de notre Société d’État nationale!!
@Michel Bertrand
C’est drôle mais moi aussi je note une montée d’agressivité chez les commentateurs souverainistes face aux rumeurs de nouveau parti. Leur confiance inébranlable en Mme Marois comme prochain PM du Québec vient de prendre un grand coup d »incertitude.
Quant à Michel Guay, son vocabulaire est tiré directement de la bible felquiste: Les nègres blancs d’Amérique. Il doit encore magasiner chez Eaton avec ses maudites grosses Anglaises tellement son discours est passé date.
Bonjour Mme Legault,
Vous voyez ce qui arrive lorsqu’une coterie s’accapare de presque tout un secteur d’activité. Les avocats, de tout acabit, monopolisent la politique en ce moment; manipulateurs à l’extrême si ce n’est menteurs, ils ont fait de la politique un domaine « ADVERSARIEL » ET NON COLLABORATIF. De plus, ils sont spécialistes dans l’utilisation de manœuvres plus ou moins légales, je dirais illégales, incluant le parjure pour dissimuler leurs basses œuvres.
Maintenant, ça serait le tour de la coterie des « businessmen » ??? PLEASE SPARE ME!
Nous allons assister au dépouillement systématique non seulement de notre richesse, notre patrimoine mais de notre identité, jusqu’à notre culture. Sachez que le « businessman » ne connaît ni pays, ni patrie dans sa recherche du profit.
Dans le fond, la majorité de ceux-ci sont des hyènes.
Alors, bonne chance à nous tous.
Bye
@Andre Dallaire
Faux. Il y a des businessman qui n’ont pas le profile que vous dénoncez. J’en étais.
Mais si vous parlez de la haute finance genre Wall Street alors là je suis entièrement d’accord avec vous. Ceux-là sont cupides, malhonnêtes et complètement amoraux.
@Yalpé
Bien dit!
@Danielle Bourassa: C’était Paul McCartney qui l’avait écrite celle-là… (Blackbird)
:-)
Effectivement, Monsieur Bertrand…
John Lennon, c’est:
« Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see. »
« It’s getting hard to be someone, but it all works out. »
« It doesn’t matter much to me. »
(Strawberry Fiels Forever)
Hummm…
Avec le temps qui passe, on en vient à en perdre des bouts, à l’occasion… Comme ce « d » malencontreusement tombé tel une triste feuille d’automne… Le titre de la chanson des Beatles, écrite par John Lennon, est – et j’espère un vent calme, cette fois – le suivant:
« Strawberry Fields Forever »
L’Indépendance avant de mourir!
ou une Thérapie du Réel
On pourrait craquer d’admiration devant ces anciens qui ne lâchent pas. Eux qui ont accompagné la révolution tranquille, donnent l’impression de vouloir réaliser à tout prix leur rêve avant de mourir. Peut-on leur demander de faire confiance aux générations qui vont leur succéder? Les Patriotes de 1837 ne l’ont pas vu non plus, d’autres ont repris le combat.
Comment peut-on préparer cette autonomie en refusant de regarder les problèmes du Québec actuel! Il me semble qu’un Québec fort, en pleine santé économique serait mieux placé pour se faire confiance. On semble oublier que le Québec des années 60-80 a été possible grâce aux Trente Glorieuses, de 1945-1975 ; le taux de croissance décennal dépassait 50%. Avant la crise de 1982 nous étions alors convaincus que la croissance continue était assurée :
-que les acquis récents (salaires, programmes sociaux ne pourraient être perdus);
-que nous serions capables de mettre les règles économiques au service du monde, les domestiquer;
-que c’était un rêve réaliste pour tous de posséder sa maison;
– de la venue d’une société des loisirs…vu que la production serait automatisée, robotisée, production accrue.
Suite à la crise de 1982, de la révolution informatique et de la mondialisation, certains leaders ont compris que rien ne serait plus pareil :
Jamais depuis les lendemains de la Deuxième guerre mondiale, il n’a été aussi évident qu’il n’existe pas – ou en tout cas qu’il n’existe plus- de recette magique pour assurer le progrès et le développement d’aucune société.(René Lévesque cité par Martine Tremblay, Derrière les portes closes, 2006).
Au lieu de cela, depuis trente ans, on a continué la surenchère de promesses. Moi qui avait toujours voté pour le Parti Québécois, j’ai annulé mon vote aux dernières élections : j’avais l’impression d’entendre Camil Samson disant que nous sommes au bord du précipice, et nous invitant à faire un pas en avant avec lui.
À force de creuser le trou de la dette, de nier les problèmes, de les déclarer temporaires…nous devenons encore plus dépendants…à moins qu’en étant au fond du trou nous ayons l’impression d’être séparés! Pendant ce temps le gouvernement réussit à donner l’impression de gouverner… et la planète court toujours à sa perte.
Alors, oui, j’encourage le projet de M.Legault; j’espère qu’il nous aidera à sortir de ce cercle bien fermé, qu’on brise cette conviction qu’après nous c’est le déluge
Gérald Guimond, Montréal, 64 ans
Fort intéressante analyse de la part de Monsieur Guimond, ci-dessus.
Mais ce ne sera pas aisé de « sortir du trou » tant que l’idée de « lucidité » aura si mauvaise presse chez nous.
Par conséquent, même si l’élément central du projet de MM. Legault et Facal est une approche lucide à la situation, vaut beaucoup mieux enrober d’un généreux glaçage de nationalisme ce noyau dérangeant. Ce qui permettra alors d’aller chercher tant des souverainistes « mous » que des fédéralistes « fatigués ».
Et ce beau glaçage de nationalisme fera en sorte de faire avaler, sans que plusieurs ne s’en rendent vraiment compte, la pilule de lucidité sans laquelle notre état de santé général risque de se détériorer davantage encore, et cela très prochainement.
Et puis, lorsque nous serons en meilleure forme, il sera toujours temps de décider de quel côté nous voudrons aller.
(Mais je raconte ici des choses épouvantablement détestables, et pas du tout au goût du jour. Pffttt!! … laisser entendre qu’une pilule de lucidité serait une bonne chose! Je sais, je sais… Je dis parfois des bêtises énormes. Mais c’est apparemment dans ma nature de sortir régulièrement des énormités…)
M. Perrier, comment est-ce que le FQ pourrait se dire nationaliste sans montrer des exemples de ce qu’il voudrait faire pour promouvoir la chose ?
Adopter un hymne national québécois pour remplacer le O Canada dans nos manifestations ? Quoi d’autre pour attirer souverainistes « mous » que fédéralistes « fatigués ? Pas facile à trouver quand on n’a pas d’option constitutionnelle.
M. Guimond, pour un Québécois fédéraliste, il y a deux empêchements à la souveraineté du Québec :
Quand les finances du Québec vont mal, ce n’est pas le temps de se séparer pour ne pas nous couper de la péréquation.
Quand les finances du Québec vont bien, ce n’est pas le temps de se séparer vu que nous avons réalisé à y arriver, à l’intérieur du Canada.
La réponse à votre question est pourtant bien simple, Monsieur Bousquet!
Il s’agit même d’une vieille blague… Cette « option constitutionnelle » est tout simplement: « Un Québec fort dans un Canada uni ». Il s’agit du premier et incontournable pas, celui qu’il faut faire avant de songer à quoi que ce soit d’autre.
Et comment s’y prend-on, vous vous demandez peut-être?
Possiblement en visant à instaurer une mentalité collective qui valorise l’effort, qui pousse au dépassement de soi, qui réfute cette navrante idée de minorité « persécutée » par une méprisante – et même méprisable, ajouteront certains quelque peu « aigris » – majorité canadienne.
En restaurant un légitime sentiment de fierté nationale (au Québec), en mettant l’accent sur ce dont nous sommes capables lorsqu’on s’attelle à la tâche (Bombardier et plusieurs autres). Et en rehaussant sans tarder les normes « mesurant » la compétence, en stoppant notamment ce désolant nivelage par le bas auquel s’adonne notre ministère de l’Éducation en abaissant le niveau de réelles connaissances et compétences requises pour l’obtention de diplômes. Des diplômes devenus presque bidons, dans certains cas.
En somme, il s’agit de faire le ménage. Un gros ménage. Et de marteler sans répit le message qu’en mettant de l’ordre dans nos affaires, en refusant de bêtement nous appitoyer sur nous-mêmes, en mettant la barre haute là où elle rase à présent le sol, eh bien que tout cela fera du Québec une nation enviable et enviée.
Une fois cette mentalité d’accomplissement bien en place, cette fierté nationale ressentie par nous tous, il sera toujours temps de nous intéresser à savoir de quel côté nous pourrions vouloir aller.
(Et nul besoin de remplacer le « Ô Canada » ou de claquer la porte au pays pour accomplir ce que depuis longtemps nous aurions dû avoir accompli. Il faut d’abord rattrapper notre retard. Et même prendre de l’avance. Par la suite, nous déciderons comment notre route devrait se poursuivre dans le temps. Pour le moment, toutefois, l’heure est à faire de solides réserves de biscuits…)
M. Perrier, complètement d’accord avec le gros ménage mais, comment en convaincre les Québécois, pour se faire élire avec un tel programme quand le Québécois moyen cherche son bonbon dans les programmes des partis politiques ? Tout un défi !
C’est le programme des Lucides mais, les Québécois qui viennent de constater toutes ces « irrégularités » dispendieuses sur leurs impôts, sans enquête sur la construction, vont probablement dire : Que notre gouvernement arrête toutes ces dépenses folles « primes de séparation et autres bonbons aux p’tits zamis » comme les PPP et permis de garderies, avant de sabrer les emplois en bas de l’échelle gouvernementale…genre.
Nos gouvernements se sont discrédités et ne peuvent plus faire la morale. Si des ex députés comme Mme PPP Forget ou M. CHUM Couillard font partie du groupe de Force Québec, ça ne lèvera pas haut vu qu’ils ont fait partie du problème.
M.Perrier,
Vous voulez dire que les québécois ne peuvent mâcher de la gomme et marcher en même temps???!
M.Perrier, le diagnostique que vous posez sur le nivèlement par le bas est malheureusement et tragiquement bien réel et l’effort que vous souhaitez est tout à fait légitime et doit se faire. Il y a urgence en la demeure!
Cependant la réussite de cet effort est inatteignable à court terme comme à long terme à l’intérieur de la constitution (non-signée par Qc) actuelle. Les enjeux modernes sont maintenant universels et le carcan que nous impose cette constitution ne nous permet point d’évoluer en contrôle de nos décisions nationales. D’autres provinces au Cda commencent à en avoir ras le bol également.
Vous dites :< Par la suite, nous déciderons comment notre route devrait se poursuivre dans le temps. >
À mon avis, c’est maintenant qu’il faut agir, et ce, sur tous les fronts; ce ne sont pas les réserves de biscuits de nos amis les « en-attendantistes » qui stopperont, MAINTENANT et « drette là » l’érosion de notre nation vers l’insignifiance!
Ce sont les nouvelles générations qui feront l’indépendance car finalement les « en-attendantistes » mourront ainsi : en attente! Le temps…… du courage et de l’engagement, leur ayant manqué!
Bye
Libérons le Québec des anglos Teutons et de leurs tapis fédéralistes
Michel Guay:
Vous dites: « Remplaçons le tapis fédéraliste »…
Bon, Ok…
Avec quoi? Une moquette bleue poudre avec un motif fleurdelisé? En vente chez ‘Canadian Tire’, pourquoi pas?
Oups! Soyons orthodoxes… On devrait plutot dire: ‘Québec Pneu’. Faudra mettre la SSBJ sur ce cas.
Oui au fédéralisme.
Mme Legault,
Personnellement je ne suis pas loin de penser que l’on commence à avoir pas mal de conditions gagnantes dans la colonne des + en faveur de l’indépendance. ET, je ne suis pas loin de penser également que les « FEDS » ont déjà poussé le bouton de panique. Si jamais il y avait une enquête publique sur la construction et le financement des partis politiques, verrait-on surgir l’ultime condition gagnante?
Allons voir pour qui travaille la fameuse bande de nos « lucides » : quasiment tous pour des firmes anglos de Mtl ou des compagnies reliées à notre voleur national (et international) Desmarais/Pratte et Power. Mais il y en a d’autres, les charognards qui s’alimentent des restes de ce que veut bien lui servir le ROC! Et qui n’hésitent pas à piller notre nation pour mieux s’enrichir.
Et M.Drouin sachez que si je m’exprime ainsi c’est précisément que moi aussi j’étais, il n’y a pas si longtemps, homme d’affaires au niveau international.
Bye
M. Bertrand, un vrai fédéraliste qui devrait être prêt à signer la fédération canadienne actuelle, comme le disait le notaire le Potiron dans les Belles histoires : «Je dirais plus, je dirais même», tant qu’à y être, allons-y pour une véritable confédération d’États souverains et, signons le tout pour demeurer des Québécois-Canadiens, moins menacés par la disparition de notre langue française à Montréal et à Brossard et. Éventuellement, au Lac St-Jean.
Pourquoi pas inciter Canadian Tire à changer pour Pneus Québécois ou même Pnerus Canadiens mais pas Québec Pneus, s.v.p.
Monsieur Bertarnd,
Votre dernier commentaire « ara-nesque » illustre bien tout le dédain, en copié/collé. que les « FEDS »nous démontrent. En effet, vous vous exprimez exactement comme vos compatriotes « National Post » du ROC. Si vous lisiez le G&M, vous verriez que même beaucoup de vos compatriotes s’insurgent contre le genre de commentaires Ad Hominem que vous portez.
Monsieur Bertrand, vous, oui vous, vous faites partie des conditions gagnantes! Faudra-t-il vous remercier?
Bye
Dernières nouvelles sur le sujet de cette page.
(…)Le mouvement politique lancé par l’ex-ministre François Legault a dans sa mire deux fédéralistes de renom: l’ancien ministre libéral Benoit Pelletier et l’ancien recteur de l’Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard, a appris Rue Frontenac. (…)
Que Facal&Legault jouent franc jeu et cessent de jouer au Tartuffe. Celui ci chez Molière se trouvait à être un faux dévot. Signifiant ne croyant pas vraiment à la philosophie ou croyance qu’il professe par intérêt. J.Facal, F.Legault ne sont plus souverainistes voire patriotes s’ils l’ont déjà été.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiqueprovinciale/28694-legault-federalistes-exclusif
M. Dallaire, vous trouvez mes propos méprisants quand les vôtres le sont autant…
Je n’ai que faire de vos commentaires.
Oui au fédéralisme.
M. Bertrand, Blackbirds était joué par les Beattles. John Lennon, à ma mémoire, vous me corrigerez si je me trompe, en faisait partie.
M. Perrier…..some day you’ll join us ;)))
M. Drouin, j’ai bien aimé votre commentaire du 9 octobre à 11h22. Malheureusement, ces game se jouent partout où il y a de la hiérarchie, du pouvoir ou du prestige.
Peuple de colonisés BAS DE GAMME
Mme Bourassa:
La toune s’appelait « Blakbird » sans ‘s’. Elle était sur l’album Blanc des Beatles, mais elle a été composée et interprétée par McCartney. Il la joue seul. Ce n’est pas une toune attribuée à Lennon.
Oups! « Blackbird »… Manquait un ‘c’…
Eh! bien, voilà! Fédéralistes ou indépendantistes, de droite comme de gauche, heureusement, il reste toujours ces bons vieux Beatles pour nous rassembler!
« You say you want a revolution
Well, you know
We all want to change the world… » ;-)
Très bon petit commentaire, Monsieur Cormier!