Troubles cardiaques
"Si quelqu'un n'a pas les moyens, vous le savez comme moi, il n'a pas d'autre choix, il faut envoyer leurs [sic] enfants dans les écoles françaises." Brent Tyler, avocat et ex-prés. d'Alliance Québec (1)
Avouez qu'il est difficile d'être plus clair. Cette citation, conservez-la bien précieusement. C'est une pièce de collection.
Vous ne trouverez nulle part ailleurs un résumé plus limpide de la loi 115 adoptée sous le coup du bâillon.
Impossible de mieux décrire une loi qui, dans les faits, permettra aux parents francophones, allophones et/ou immigrants d'acheter à leur enfant le "droit" à l'école anglaise subventionnée. Ce faisant, on ressuscite un message qu'on croyait pourtant mort et enterré: l'anglais vaut plus cher que le français.
Bienvenue dans la seule province où l'on "vend" un droit constitutionnel aux plus offrants!
Calquées sur le jugement de la Cour suprême invalidant la loi 104 (2), le gouvernement en dicte même les conditions d'achat.
1) Pour 30 000 $ à 40 000 $: payer un séjour de trois ans à son enfant dans une école anglaise privée non subventionnée dite "passerelle".
2) Puis, se pointer au ministère de l'Éducation. Un fonctionnaire jugera discrètement et arbitrairement si le "parcours scolaire" de l'enfant est "authentique" et donc, s'il aura accumulé les 15 points requis par une "grille d'analyse" kafkaïenne.
3) Le tout complété, bingo! L'enfant reçoit son "certificat d'admissibilité" lui permettant de faire le reste de son primaire et tout son secondaire, à VOS frais, à l'école anglaise subventionnée de son choix, privée ou publique.
4) Re-bingo! Tous ses frères, sours et leurs futurs descendants recevront aussi en cadeau le précieux certificat.
L'art de bien amortir son "investissement", quoi.
Un «très petit nombre», avez-vous dit?
Mais, vous dit-on, tout cela ne toucherait qu'un "très petit nombre" d'élèves. Avec un tel système pyramidal, le Québec risque pourtant de se retrouver d'ici 15 ans avec quelques dizaines de milliers de francophones, mais surtout d'allophones et/ou d'immigrants ayant fait, faisant ou sur le point de faire, à VOS frais, leur primaire et secondaire en anglais.
Le tout pour se diriger par la suite en majeure partie vers des cégeps et universités anglophones.
Et ce, pendant que le Québec demeure le seul État connu où, pour l'intégration de ses immigrants, la langue majoritaire doit concurrencer la langue minoritaire – soit l'anglais, ici -, laquelle est aussi massivement majoritaire au pays et sur le continent. La question n'est donc vraiment pas de s'ériger contre l'acquisition d'autres langues, mais de savoir laquelle, du français ou de l'anglais, s'impose ici comme langue d'intégration.
Or, c'était justement pour donner du tonus au français que le gouvernement Lévesque adoptait la loi 101 en 1977. Loin d'être "radicale", elle visait à faire du français la langue "normale et habituelle" de l'éducation, du commerce, de l'affichage et de l'administration publique.
Mais c'était sans compter deux gros pépins. 1) Au fil des ans, de multiples jugements viendraient en affaiblir la lettre et l'esprit. 2) Après 1996, hormis la loi 104 de 2002, la volonté politique de la protéger allait également fondre comme neige au soleil.
Bref, fragilisée par les tribunaux et de plus en plus banalisée par les gouvernements, la loi 101 n'aura jamais pu donner son plein rendement. La langue française en paie aujourd'hui le prix.
Vous savez, l'affichage commercial en français, c'était en quelque sorte le "visage" de la loi 101 et la francisation des lieux de travail, ses "bras" et "jambes".
Mais vous savez aussi que depuis 1993, alors que la loi fut affaiblie à ce chapitre, l'affichage s'anglicise lentement. Quant à la langue de travail, elle peine encore à s'imposer à Montréal dans les moyennes et petites entreprises.
Mais le cour de la loi 101, c'est vraiment, vraiment la langue d'éducation. Avant 1977, 85 % des enfants d'immigrants étaient éduqués en anglais. Donc, dans la langue et la culture de la minorité. Une situation impensable hors Québec.
Le «coeur» de la loi 101
Mais en 1977, partant du principe que nulle société n'est tenue de subventionner sa propre marginalisation, la loi 101 imposa enfin une règle simple et vitale. Les écoles anglaises sont pour la communauté anglophone historique. Et, à part quelques exceptions prévues par la loi, les enfants de francophones et d'immigrants vont à l'école française.
Objectif: faire du français une langue d'intégration, de culture, de cohésion sociale. Et donc, de rapprochement entre Québécois de diverses origines.
Or, la loi 115, en brisant cette règle, ce consensus social, s'attaque au cour même de la loi 101 en offrant d'acheter l'accès aux écoles anglaises subventionnées.
Pendant ce temps, Jean Charest accuse les opposants à la loi 115 d'être de dangereux "radicaux".
Et pourtant, en enfonçant dans le cour de la loi 101 un poignard serti de l'argent de parents bien nantis, c'est plutôt son propre gouvernement qui pose aujourd'hui un geste radicalement honteux…
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(1) Maisonneuve en direct, 19 octobre 2010.
(2) Adoptée à l'unanimité en 2002, la loi 104 permettait aux parents francophones et immigrants d'inscrire leur enfant à une école privée anglaise non subventionnée, mais leur interdisait de se servir de ce passage pour obtenir ensuite l'accès aux écoles anglaises subventionnées.
Je n’aurai qu’un mot : dégoûtant.
Nos concitoyens se réveilleront-ils avant qu’il ne soit trop tard?
J’espère encore… tel un frère André en proie au doute, âme errante dans la nuit.
Pour rétablir la Loi 101, je serais même prêt à monter les marches de l’Oratoire à genoux… si ça pouvait servir à quelque chose.
Quelquefois, je meurs d’être Québécois.
Et René Lévesque, Camille Laurin, Pierre Bourgault, Pierre Falardeau, Félix Leclerc, Pierre Vallières, Jacques Ferron, et tant d’autres qui n’en finissent plus de se retourner dans leur tombe!
Quelquefois, je pleure de n’être plus rien.
C’est très troublant tout ça, lorsqu’on sait que des générations se sont battues pour protéger notre culture. Plusieurs Anglais ont reconnu que c’était une bonne chose de protéger la diversité culturelle, dont la diversité linguistique, pour certains le débat était réglé et on se faisait un plaisir d’apprendre le français. Dans quelques générations à peine nous ne serons plus que quelques poignées de francophones, si rien n’est fait pour renverser cette Loi 115.
C’est un coup dur, bas et très pervers de la part du gouvernement Charest! Ça ressemble beaucoup au syndrome de la terre brûlée, car Charest sait très bien que son avenir politique est foutu ici au Québec. Ça ne pouvait pas être plus méprisant et pervers.
Après tous les coups vachement bas que le gouvernement Charest nous a assénés, pourra-t-on encore en trouver quelques-uns pour douter de sa vraie nature! Le gouvernement Charest n’a pas de toute évidence à cœur de protéger la culture québécoise francophone. Avec ce dernier coup bas, il révèle à tous son vrai nom : JOHN JAMES CHAREST.
C’est toute une débandade qui attend le parti libéral du Québec aux prochaines élections. Nous ne pouvions pas espérer un pire gouvernement.
Bonjour Mne Legault
@ Alain Cormier
Un ami plombier m’a dit un jours » On ne peut pas empêcher un égoût de dégoûter. »
Aujourd’hui, John James Charest est parti rejoindre Stephen Harper et Nicolas Sarkozi à un Sommet de la francophonie en Suisse, après avoir vendu son âme au diable, enfin ce qu’il en reste.
Bon débarras et trouve-toi une job là-bas au plus sacrant!
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/10/20101019-221908.html
L’article est clair et convaincant. Toutefois les Québécois majoritairement sont passifs devant la loi légitimant l’école passerelle et pas si pressés de s’opposer activement en général au gouvernement libéral qui n’a de bilan gouvernemental que pour ses donateurs.
La situation est déprimante d’ailleurs un B.Descôteaux du Devoir veut s’en faire le témoin pendant que le site Vigile toujours combatif tente de maintenir le moral des Québécois politisés souverainistes et non conservateurs de tout acabit.
Ce peuple serait t-il si faible qu’il ne peut se passer d’un
politicien-prophète pour retrouver sa vigueur?
On lit l’article au dessus et l’on le relit et tout tient debout. Achat d’un droit pour l’enseignement dans la langue anglaise, identifiée à la langue d’une race supérieure puisqu’elle est le fruit d’un négoce! Suite aux trois ans d’écoles pour plusieurs milliers de dollars, droit acquis probable accumulé, les enfants auront droit à l’école publique anglaise résultat des impôts et taxes de contribuables francophones.
Le fond de décor actuel à Montréal sera de plus en plus le *bilinguisme, la corruption des ressources dans tout le Québec. Un pourrissement en ne trouvant mieux pour l’oublier que de retrouver les Nordiques de Québec, cel ira jusqu’ou?
*bilinguisme: méga hôpital anglophone y compris construit avant le
CHUM francophone.
Parce que notre sainte Église catholique apostolique avait peur que l’anglicisation nous rendent protestants, nos écoles, sous son contrôle, ne voulaient pas enseigner l’anglais et l’enseignent encore très mal, en général.
Si nous notre réseau d’écoles francophones avaient mieux enseigné l’anglais, nous aurions attiré plus d’immigrants à se former en français, ce qui est encore vrai.
Faut commencer par demander à notre très provincial gouvernement d’améliorer, avec son ministère de l’éducation et nos nombreuses commissions scolaires, plus ou moins utiles, le français et l’anglais dans nos écoles francophones en plus d’étendre le français au travail aux entreprises de plus de 10 employés.
Avec ça, les écoles passerelles tomberaient pratiquement à l’eau.
En attendant ce jour béni, qui ne viendra pas avant de changer de gouvernement, chantons en chœur :
http://www.youtube.com/watch?v=uNnepxk-N04
De peuple de moutons d’avant la Révolution tranquille sommes-nous devenus un peuple de vers de terre dont la devise serait « Être mou et se taire » ?
J’espère de tout coeur qu’il nous reste un peu de fierté pour balayer le Quebec Liberal Party hors du pouvoir bien avant la fin de son mandat. Comment ? En le réclamant haut et fort sur toutes les tribunes à tous les jours.
Admettons que ce seront surtout les francophones qui utiliseront la passerelle à fort péage. Ces parents achèteront un droit transmissible familialement et héréditairement. Leur objectif n’est certainement pas de complémenter l’éducation linguistique de leur(s) enfant(s). S’ils disent cela, ils se leurent ou veulent nous leurer. Des personnes « parfaitement bilingues » il y en a très peu, même si plusieurs le prétendent; je peux déceler des faiblesses dans leur français et même dans leur anglais.
Quel sera donc l’effet véritable? Ce sera un transfert linguistique à plus ou moins long terme accru (il y en a déjà malgré tout). La loi nous privera d’une certaine élite (financière, à tout le moins).
Je vis à Limoilou, quartier de Québec de plus en plus ethnique, quoi qu’en pense les gens de Montréal.
L’autre jour, chez le dépanneur chinois, j’ai entendu l’employé s’adresser anglais à son boss chinois qui lui a répondu en anglais aussi, même si ce Chinois répond en français aux clients lorsqu’il est à la caisse.
Voilà, on rattrape tranquillement notre retard sur Montréal. Ça commence par des commis serviles.
Dans quelques années, les clients limoulois devront parler anglais au boss chinois eux aussi, comme c’est si souvent le cas à Montréal.
Christine St-Pierre n’est pas responsable (c’est le cas de le dire) Elle est le porte-voix de l’arriviste de Sherbrooke qui finit son oeuvre avant de se voir bouter hors du parti Libre et drab, à coups de pieds dans le cul par le grand boss Desmarais.
À l’époque Meech, Robert Bourassa s’était fait qualifier de radical par les fédéralistes canadians quand il a voulu faire modifier la Charte des droits canadienne pour y inclure le Québec en tant que société distincte.
M. Charest renie non seulement l’Histoire des québécois, mais même les orientations politiques d’un des prédécesseurs de son propre parti. Je ne comprends pas comment les libéraux, autant les militants que les électeurs, acceptent que ce débâtisseur extrême soit leur chef. Je ne comprends pas non plus pourquoi le gouverneur général du Québec, M. Pierre Duchesne, ne l’a toujours pas destitué.
Aux prochaines élections, votons majoritairement pour un des partis qui a déclaré publiquement, en début de semaine, vouloir abolir la loi 115. Soit le Parti québécois ou Québec solidaire.
Je vous envoie ce lien qui résume bien l’ensemble de l’œuvre de gouvernance de M. Charest, surtout ses paroles à la toute fin :
http://www.youtube.com/watch?v=5itRzf1QEkE&feature=player_embedded#!
Québec à 200 km d’un Montréal sous pression anglophone en dehors du quartier historique ou l’anglais s’impose par le tourisme. S’il faut que des commis parlent anglais à des immigrants patrons avec un bassin démographique français comme Québec c’est qu’il y a des larves dans ce pays.
J’encourage tous les Québécois souverainistes de Québec malgré l’adversité conservatrice de la région à garder courage et à ne pas se laisser faire par les petits notables fédéralistes de la place et leurs nombreux alliés.
Imposer un baîllon sur une loi linguistique à l’Assemblée Nationale me paraît être un geste purement machiavélique, à défaut d’être carrément stupide. Le gouvernement Libéral affaiblit honteusement l’essence même de la loi 101 en imposant à la Nation Québécoise de payer l’école anglaise publique à quiconque en fera le choix – ou le sacrifice -, financier pendant 3, ans pour un seul de ses enfants. Vous verrez d’ici quelques mois le nombre de demandes de permis d’exploitation d’école non-subventionnée monter en flèche. Y’aura une piasse à faire là!
Il est grand temps que ce gouvernement honteux se fasse sortir.
Il est surtout temps qu’on soit maîtres chez nous.
La solution que vous présentez à nouveau, Monsieur Bousquet, et cela pour la enième fois, est la solution que j’approuve moi-même pour la enième fois également.
Un meilleur enseignement dans nos bergeries francophones du français et de l’anglais, eh bien cela ramènerait tout le cheptel ovin chez nous. Resterait peut-être bien quelques rares brebis égarées par-ci par-là, mais vraiment pas de quoi s’en faire.
Et même s’il y avait malgré tout davantage de brebis égarées préférant aller brouter à l’écart, compte tenu qu’elles payeraient malgré tout pension à notre bergerie (bien qu’elles n’y logeraient pas), cela nous serait dans les faits profitable. Nous aurions de la sorte de meilleures portions de moulée pour nos pensionnaires!
Mais attendons un peu que le Bonhomme Sept Heures soit parti en inquiéter d’autres dans les villages au loin. Parce que, pour le moment, l’heure est à la panique ici… Puis, une fois cette vilaine tempête passée et le calme plus ou moins revenu, peut-être que l’idée d’une bergerie accueillante pour l’ensemble du cheptel sera enfin perçue pour ce qu’elle est: une solution – et la meilleure possible.
Pour toutes nos petites brebis et pour toutes les autres également.
@Denis Poitras
Vous oubliez que parmi les immigrants il y en a qui arrivent déjà pas mal plus riches
que vous et moi. Existe-t-il encore le programme d’immigrants-investisseurs ? En passant le terme complémenter signifie faire une complémentation dont voici la définition du Larousse :«Opération qui consiste à prendre le complément d’un nombre écrit dans une base de numération donnée.»
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J’écrivais hier sur ce même blogue au sujet des motivations des Libéraux de Charest à faire passer la loi 115 :«[…] les retours d’ascenseurs. Le PLQ compte sans doute de nombreux donateurs parmi ceux et celles à qui profitent l’adoption de cette loi 115, inique, immorale et perverse. Il est donc impérieux que ceux qui profitent de leurs largesses, le premier ministre Charest en premier qui se fait payer un salaire supplémentaire par le PLQ doivent avoir les moyens pour le faire. Charest doit donc veiller au grain et ne pas tarir la source s’il veut continuer à y boire.»
Je n’ai pas changé d’idée.
Je lis les commentaires évoquant que la région de Québec est maintenant elle aussi touchée. Et si cette région, avec les autres régions du Québec prenaient le relais, reprenaient le flambeau et entraînaient la population du Québec dans des manifestations monstres, peut-être les choses pourraient-elles changer. L’époque du FLQ est passée. Il faut donc que la population descende dans la rue pour dénoncer ce gouvernement arrogant, corrompu, fourbe et traître envers la Nation.
Il faut continuer la dénonciation de nos députés libéraux également traître, comme le mien, Vincent Auclair dans Vimont. Il faut les nommer et les interpeller à toutes les fois qu’on en aura l’occasion. Nous n’avons plus désormais qu’un seul ennemi : le gouvernement Charest. Nous devons lui déclarer la guerre. Il faut maintenant lui faire également une guerre d’escarmouches, sans relâche.
Nous avons une panoplie d’excellentes raisons à cette effet et pas seulement dans le domaine de la langue. Par exemple, aux nouvelles de cet après-midi on nous disais que depuis que les scandales dans la construction avaient été soulevés par les journalistes, les travaux de réfection et de construction des rues à Montréal avaient chuté de plus de 35 %, indiquant par là que les citoyens s’étaient fait voler, ces dernières années plusieurs millions de dollars. Mais Charest et ses sbires refusent toujours une enquête publique. Reste-t-il seulement la justice populaire pour y voir ?
«Une petite rébellion de temps en temps, c’est comme un orage qui purifie l’atmosphère.»
[Thomas Jefferson*]
* Thomas Jefferson : En 1776, il prend part au comité de rédaction de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis aux côtés notamment de Benjamin Franklin et de Robert Livingston et s’inspire des idées du philosophe John Locke.
@Claude Perrier
Votre attentisme est sans doute plein de bonne volonté. Mais il risque de nous desservir. Relisez le Rapport Durham et vous verrez que les objectifs et la stratégie des maîtres n’ont pas changé.
Je suis partisan d’un meilleur enseignement du français et de l’anglais langue seconde dans nos écoles. Mais il serait collectivement suicidaire de croire que cette seule mesure pourrait nous permettre de résister à l’attaque dont notre société, le Québec, fait l’objet. Nous devons nous mobiliser sur tous les fronts et être prêts à mener toutes les batailles en utilisant tous les outils à notre disposition, quitte à en inventer.
Je crois que la nuance de votre annexe #2 est fondamentale. Elle souligne en effet qu’on ne peut trahir la définition de cette minorité anglophone historique telle que l’a voulu Camille Laurin en 77.
En effet, l’adversaire libéral aime bien confronter le Parti Québécois sur sa définition d’une minorité «ethnique» anglophone ce qui, pour eux, n’est que l’expression d’une liberté fondamentale. Or, Camille Laurin faisait en sorte de définir la minorité anglophone – à qui on octroyait le droit à l’école PUBLIQUE anglaise dans un système d’éducation parallèle – selon le principe de filiation culturel.
Or, l’idée d’un parcours «authentique» via une école-passerelle n’est-il pas la reconnaissance forcée et prématurée d’une assimilation accélérée afin d’être reconnu comme participant fabriqué dans ce réseau scolaire parallèle.
Et j’en reviens à la question fondamentale: quelle est cette minorité anglophone de Montréal? On ne peut pas nier l’existence ou la vitalité d’une culture anglo-montréalaise ou anglo-québécoise (voir par ailleurs le reportage qui a été fait à l’émission Kilomètre Zéro sur le sujet), une culture qui se distingue du reste du milieu anglophone continental. Mais en quoi ce système d’éducation qui cherche désespérément sa préservation (par des moyens politiquement stratégiques, pensons aux dons qui ont été fait par les fondateurs de ces écoles-passerelles à la caisse électorale du PLQ, tel que rapporté par la Presse Canadienne) contribue-t-il à la vitalité de la tradition anglophone? Transmet-il les nuances culturelles de l’héritage irlandais, écossais et britannique ou est-il bêtement «canadian»? Et, plus fondamentalement encore, en quoi contribue-t-il à fonder son espace dans le Québec moderne?
Depuis quand les « riches » ne peuvent pas se payer ce qu’ils désirent?
Si des parents ont 50,000$ à dépenser pour 3 années d’études d’un de leurs enfants, ils les dépenseront au Québec, ailleurs au Canada ou à l’étranger. Je serais étonné que ces familles fassent ce choix uniquement parce qu’ils économiseraient de l’argent, dans quelques années, en envoyant ce même enfant dans un système subventionné, alors qu’ils auront sans doute d’avoir amplement les moyens de continuer à payer pour cet enfant dans le système dans lequel il aura grandi.
Je suis bien content que M. Perrier, un homme intelligent, modéré et sage, approuve certaines de mes suggestions qui corrigeraient nos problèmes d’anglicisation, à la racine.
Je souhaite que nos compatriotes dépensent leurs énergies où ça compte, à la place de déchirer leurs chemises en public, sans grands résultats utiles.
Si nous considérons que ce gouvernement Charest-PLQ est pire que celui du gouvernement Duplessis-Union-Nationale, au sujet du favoritisme « patronage », de la vente de nos richesses à bas prix et des déficits « Duplessis n’en a jamais fait », faut juste voter stratégiquement, à la prochaine élection générale, pour les candidats qui ont le plus de chances, dans chaque comté, de défaire celui du PLQ, selon les sondages locaux, juste avant la votation.
RADICAL !
http://www.tagtele.com/videos/voir/61153/
Mobilisation pour un Québec français.
@ Denis Drouin
Vous me faites fortement l’impression de voir des « maîtres » là où il n’y a, en fait, que des voisins aux vues différant des vôtres à certains égards et que, somme toute, votre situation n’intéresse pas particulièrement.
Ces voisins de quartier sont bien davantage préoccupés par ce qui se passe sur leur propre rue que sur la vôtre – tout comme vous-même, d’ailleurs.
Bien sûr, il pourrait y avoir çà et là une poignée de crétins malveillants, des fauteurs de trouble toujours prêts à vous prendre à parti pour un oui ou pour un non. C’est malheureusement « normal ». Des abrutis, on en trouve dans tous les quartiers. Chaque rue a son triste lot de pareils idiots.
Mais que ces imbéciles méprisants vous toisent du haut de leur petitesse ne saurait aucunement en faire des « maîtres » – sauf si vous avez vous-même une attitude par trop complaisante, toute disposée à considérer de grandes gueules malsaines comme étant vos « maîtres ».
En fait, nous leur sommes fort souvent de beaucoup supérieurs, à ces soi-disant « maîtres ».
Considérablement moins nombreux, nous avons – nous les francophones – pourtant brillamment réussi à tirer notre épingle du jeu dans cette Amérique du Nord très majoritairement anglophone. Un peu comme si l’adversité avait contribué à forger de solides caractères chez nombre d’entre nous. Une adversité paradoxalement bénéfique car elle nous aura incité au dépassement…
Non, Monsieur Drouin, nous n’avons pas de « maîtres ». À moins que nous acceptions d’en avoir.
Bien entendu, notre position minoritaire sur le continent pose et posera toujours certains problèmes. Et même si les solutions possibles à ces problèmes ne sont pas toujours évidentes ou garantes de succès, susceptibles de contribuer à régler un problème irritant (en ce moment l’accès aux écoles-passerelles), si ces solutions potentiellement incomplètes ou imparfaites permettaient néanmoins d’ajouter un peu plus encore à notre bagage d’avantages sur nos voisins de continent (pour la plupart étroitement unilingues anglophones), nous serions malgré tout gagnants.
Nos écoles devraient le plus tôt possible viser l’excellence. Dès le primaire. Et dispenser un enseignement de qualité supérieure relativement au français et à l’anglais.
Ce faisant, nous francophones du continent, accroîterons notre avantage concurrentiel sur la majorité largement unilingue anglophone, tout en motivant tous les autres non-francophones à venir partager nos bancs d’école étant donné la qualité du programme enseigné.
Qui voudrait dans ces conditions bêtement dépenser des dizaines de milliers de dollars inutilement?
Voici donc ce que je considère comme étant une approche constructive, de loin plus utile que de se livrer à une stérile approche obstructive, avec moult « déchirage-de-chemise-en-public ».
L’action concrète plutôt que l’indignation inquiète.
@Gilles Bousquet
Vous trouvez M. Perrier intelligent parce qu’il «approuve certaines de [vos] suggestions». Flagorneur va ! :-)
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Les mesures centrales de la loi 101 ont toujours été celles touchant à l’enseignement en français de tous les citoyens autres que ceux appartenant à la minorité historique anglophone. C’est logique puisque c’est de cette façon qu’on aura, à long terme, le plus d’impact. C’est nécessaire et essentiel.
Viser à améliorer l’enseignement du français et de l’anglais langue seconde est évidemment une mesure importante et qui s’insérer dans une panoplie d’armes pour combattre les contestations devant les tribunaux. En effet, si nous pouvons démontrer qu’un élève acquiert une connaissance d’usage de l’anglais dans une école francophone, il devient plus difficile de démontrer la nécessité d’un enseignement en anglais. Conséquemment, cette démonstration ne sera d’aucune utilité si tout un chacun moyennement fortuné a le loisir de s’acheter un droit constitutionnel à l’éducation en anglais. À ce titre, elle secondaire, stratégiquement importante mais secondaire.
Quant à étendre l’application de la loi 101 aux petites entreprises, je suis entièrement d’accord avec cette mesure. Je ne peux pas être contre la vertu.
Quant à ceux qui aiment bien déchirer leur chemise en public, le problème apparait s’il ne font que ça. Ici, sur ce blogue, ne nous leurrons pas, nous jouons les gérants d’estrades si nous nous en tenons à des coups de gueules. Mais n’est ce pas le silence des citoyens qu’on déplore trop souvent devant la corruption et la traîtrise de nos dirigeants politiques ? Prenons en considération que la force d’inertie joue sur tous les plans de notre vie, de la réalité. Ainsi pour mettre en branle un changement, il est souvent nécessaire de canaliser TOUTES les ressources et énergies disponibles. Ce qui, en soi, représente un défi, pas l’unique, mais un défi tout de même.
«Le critère d’une intelligence de premier plan est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en continuant d’être capable de fonctionner.
On devrait … pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille autrement.»
[F. Scott Fitzgerald]
Cette citation, importante pour moi, touche une caractéristique de l’intelligence humaine: notre propension naturelle à avoir plus de facilité, dans un raisonnement, une réflexion, à fonctionner avec le «ou» plutôt que le «et». Il est plus aisé de penser en terme de bien ou mal, noir ou blanc. Le manichéisme est plus confortable pour la pensée. Mais la réalité est toute autre.
@Claude Perrier
Quand je tiens mon chien en laisse je suis son maître. À quelle constitution devons-nous obéir, M. Perrier ?
Quand je nourris mon chien, je suis son maître.
Qui nous verse une partie de notre pitance collective via la péréquation, M. Perrier ?
Je pourrais sans doute apporter de nombreuses autres analogies. Mais pourquoi rechercher l’Indépendance si ce n’est pour s’affranchir de tous ces jougs ?
«Toute une constellation d’événements est nécessaire pour une réussite.»
[Rainer Maria Rilke]
M. Drouin, qui débat correctement de la bonne façon, sans insulter, vous avez raison de trouver un peu de bons côtés à la critique de nos politiciens mais, vous serez d’accord qu’il ne sert rien de critiquer notre gouvernement si nous le réélisons constamment.
Ça me fait penser à l’employé qui a passé sa vie à critiquer son employeur sans chercher correctement, à s’employer…ailleurs.
Sauf pour nos extrémistes, des 2 côtés, enragés à l’année, le Québécois francophone moyen est nationaliste, il voudrait un Québec plus ou moins souverain dans un Canada plus ou moins uni…genre. Ça pourrait se faire.
Mme Legault,
Aujourd’hui, notre JJ national se trouve en Suisse pour défendre la francophonie mondiale et en favoriser le développement.
Vous rendez-vous compte de l’ambigüité de sa position sinon de son hypocrisie : le côté JANUS de JJ (on aurait dû le constater bien avant vu qu’il ne porte 2 noms!) En effet, d’un côté de la bouche, il consent à augmenter la population scolaire anglophone au Québec (le représentant de Selwyn College admettait avant-hier à RDI que le système anglais avait besoin du sang neuf de l’immigration sinon il disparaîtrait par manque de clientèle!) et nie totalement la problématique de l’érosion lente et la diminution du français surtout à Mtl( selon le Conseil de la langue française) , mais de l’autre côté de la bouche, il va se gargariser de son succès à protéger le français au Québec et faire le paon devant cet autre aréopage. Pour ça, il est bon. Se chercherait-il un job? Secrétaire général de la francophonie, ça payait $250,000 par an en 1976.
Mme Legault, vous dites : « 1) Pour 30 000 $ à 40 000 $: payer un séjour de trois ans à son enfant dans une école anglaise privée non subventionnée dite « passerelle ». »
$30 à 40,000 pour acheter ce droit c’est cheap; par exemple, de 2004 à 2008, le Québec a reçu 5,940 immigrant dans la catégorie « Investisseurs »
Ces investisseurs sont plein aux as; cliquez sur le site référé plus bas pour connaître les pré-requis de leur sélection. Ce n’est pas cher payé!
Voici mes sources :
http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/recherches-statistiques/Immigration-Quebec-2004-2008.pdf VOIR PAGE 11
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/gens-affaires/demande-immigration/trois-programmes/investisseurs/index.html
Bye
@Gilles Bousquet
Qu’entendez-vous faire pour travailler à la non-réélection de certains députés ? Bon, vous irez sans doute voter. Fort bien. Mais votre effort s’arrêtera-t-il là ? J’imagine que vous tenterez aussi d’influencer vos concitoyens. Envisagez-vous autres choses ?
Quant à votre dernier paragraphe :«Sauf pour nos extrémistes, des 2 côtés, enragés à l’année, le Québécois francophone moyen est nationaliste, il voudrait un Québec plus ou moins souverain dans un Canada plus ou moins uni…genre. Ça pourrait se faire.», je le trouve quelque peu obscur. Pourriez-vous l’éclaircir SVP ?
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@ Andre Dallaire
C’est bien ce que je disais. Merci pour les références. Les 3 ans ne sont donc pas un obstacle sérieux. C’est juste une autre façon de faire faire des dollars à certains avocats ….
On dit que le mépris n’aura qu’un temps. Je nous trouve bien patients. Bonnasse?
M. Gingras, nous ne sommes pas bonasses mais…nounounes comme les Américains qui avaient réélu M. W. Bush, menteur professionnel, nous avons fait de même avec M. Charest, sachant qu’il mentait sur le déficit provincial et celui de notre Caisse de dépôts. Espérons que nous aurons enfin compris à la prochaine élection générale.
M. Drouin, pendant la prochaine campagne électorale, j’ai l’intention de souligner aux Québécois qui veulent se débarrasser du gouvernement Charest, de voter pour le candidat du comté qui a plus de chances de défaire le sien, même s’il n’est pas de son parti préféré, afin de ne pas trop diviser les votes de l’opposition pour le faire réélire. C’est le vote stratégique qui se base sur le dernier sondage local avant l’élection qui montre les intentions du vote dans chaque comté.
Pour ce qui est du Québec souverain dans le Canada uni, c’est la différence que voyait M. Lévesque avec sa souveraineté-association et de messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont avec leur souveraineté-partenariat, ce qui était différent du séparatisme de M. Marcel Chapeut dans son livre « Pourquoi je suis séparatiste » et de l’indépendance de M. Pierre Bourgault qui allait dans le même sens.
M. Lévesque voyait une union économique à négocier et Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont y avaient même ajouté une union politique même si ça répugnait un peu à M. Parizeau mais l’avait accepté pour augmenter les chances du OUI au référendum de 1995.
» $30 à 40,000 $ pour acheter ce droit, c’est cheap… » Par année. Donc de 90 000 à 120 000 $ pour trois ans. Je n’appèle pas ça bon marché. :-(
Pour ce qui est de la présence de John James en Suisse, c’est pour le moins ironique. Au Québec, il assassine, lentement mais surement, le fait français, et sur la scène internationale, il l’ensence. En plus d’être bipolaire, serait-il schiso?
Quel Homme! (ironie) je ne prends plus de risque. :-)
Dans l’Outaouais québécois, il est presque impensable de faire élire autre chose qu’un Libéral. Si je perçois la moindre de chance d’élire quelqu’un d’autre, je voterai pour lui.
Normallement, je vote pour un indépendant, tellement le PQ me désole : mi chair, mi poisson. :-(
On verra…
Si ce que vous écrivez est vrai M. Gingras, ça voudrait dire qu’il y a danger que l’Outaouais, comme l’Ouest Island de Montréal, pourrait vouloir s’attacher au ROC, si le Québec voulait s’en séparer. Ayoye !
M. Gingras, ce que vous dites est à moitié vrai. Il faut tout de même reconnaître que le Parti québécois a fait élire Jean Alfred en 1976 et qu’un élu du Bloc québécois représente présentement la circonscription de Gatineau à la Chambre des communes.
Combien y a-t-il de comtés en Outaouais québécois? Pourtant, il n’y a qu’un seul non-Libéral d’élu.
A Aylmer aussi, des commis parlent anglais entre eux, alors qu’ils parlent très bien le français avec les clients. Pourquoi? Les commis sont jeunes, fréquentent encore l’école. Les commis adultes, plus âgés, parlent français entre eux cependant. Bizare!
Profitant du sommet de la francophonie, John James Charest ferme son compte dans une banque suisse.
http://www.ledevoir.com/economie/finances-personnelles/298438/comptes-en-suisse-des-contribuables-revelent-leurs-avoirs-au-fisc
Avec cette loi inique, pour peu les citoyens québécois se croiraient revenus à cette période d’avant celle de la Confédération, d’avant celle du Canada unique, d’avant même celle du Haut et du Bas Canada, soit à celle de ce régime ayant suivi immédiatement la conquête anglaise, alors qu’il était normal de prétendre à un statut distinct et scindé de deux catégories de citoyens, les uns ayant droit à des privilèges, des passes droit, et les autres pas. Il n’y a plus de mots pour décrire l’arrogance de ceux qui prétendent ainsi se prévaloir, parce qu’ils en ont les moyens, de droits qui sont refusés aux autres. Bref, pour paraphraser Michel Brunet, on croirait que le parti anglais, celui que cet historien a baptisé de la sorte et qui comprenait une fraction de la bourgeoisie prospère et marchande francophone et toute la bourgeoisie anglophone, est ressuscité de ses cendres ou qu’il a trouvé à s’exprimer au travers de cette loi 115.
La différence est cette fois qu’il fédère des nouveaux arrivants venus pour améliorer leur sort, économique surtout et aussi politique parfois, et qu’ils n’ont le plus souvent, sauf exception, puisque cela demande une force de caractère, une culture politique et des principes au-dessus de la moyenne, aucune envie d’épouser les luttes de ceux qu’ils voient comme des minoritaires. Cela sera ainsi tant et aussi longtemps que ces minoritaires n’auront pas fait le choix arrêté et tenace de se définir comme étant majoritaires en se déclarant souverains dans leur propre pays. Cette loi est en quelque sorte un clin d’œil de la part de la minorité anglophone leur signifiant qu’ils font le bon choix en se portant du côté des anglophones qui se croient majoritaires au Québec et qui sont prêts à tout pour usurper les droits de la majorité, même en contestant une loi jésuitique qui pour eux ne va pas assez loin rapidement.
Avant mon appel pour la vigilance totale en dessous, je souhaiterais que votre message, M.Audet soit diffusé partout sur internet tant il révèle tous les aspects réels liés à ce qui s’est passé lundi lorsqu’un premier ministre du Québec ne s’est pas comporté selon sa fonction qu’il s’est comporté plutôt en gouverneur britannique tenant son pouvoir non des hommes et des femmes d’ici mais d’une minorité spécifique de ses liens avec des directeurs d’écoles qui jouent aux donateurs de fonds pour un parti Libéral du Québec sinistrement transformé en club privé!
Le gouvernement libéral doit disparaître avant décembre 2013!
Le système parlementaire britannique ne permet pas une procédure de destitution d’un gouvernement à l’intégrité détruite et dont la responsabilité d’un P.M face au bien commun est totalement ruinée. Sans en dire beaucoup plus, sommes nous conscient encore de notre condition de citoyens et de comment nous vivons dans une démocratie qui ne se caractérise que par la protection contre l’arbitraire? Et là encore, octobre 70 a prouvé comment le noyau de la démocratie (la protection de l’intégrité individuelle) pouvait être pulvérisé.
Comment supporter pendant 3 ans ce gouvernement qui complètement corrompu et cynique ose faire reculer la langue française à Montréal!!
Excusez le manque d accents..un krash ce matin et je ne recupere pas !!!!
3 ans a gros frais regle le probleme pour la plupart des parents. Est ce un moyen de masquer les vrais problemes ???
Un pont a Montreal ou les gens traversent les fesses serrees,… un viaduc et plus qui risquent de tomber..des jeunes qui ne savent pas ecrire leur francais, les hopitaux en panne et un deficit juste derriere celui de la Grece.
Notre economie est dans la cave meme si on se vente d etre meilleur que les autres. Si j’avais 30 ans je serais desespere. Hier j entendais a la radio un monsieur dire que son frere.part en decembre vers l’Alberta, elle medecin lui ingenieur deux francophones, des jobs a gros salaires et les enfants iront dans les ecoles francaises.. Ils payeront leur impot de 2010 en Alberta, et si tous les gros payeurs de taxe partent , ils ne restera que le petit peuple qui ne paye pas.
Grosse reflection a faire.
Pour que notre réseau d’écoles attire plus, faudrait qu’il soit plus…attirant, une vérité de La Palice, mais comment ?
À la place du genre obligatoire, ce qui n’est pas attirant du tout, faudrait qu’il soit plus efficace et plus utile que le réseau anglophone, pour mieux préparer ses élèves à se faire une bonne vie intellectuelle, culturelle, financière etc. Avec ça, les écoles passerelles deviendraient inutiles et assez vides.
Mais avant tout, pousser pour le français, langue de travail pour toutes nos entreprises québécoises de plus de 10 employés…genre.
D’autres suggestions ?
Autre solution : Nous nous construisons un petit ghetto francophone au Québec et nous échangeons nos anglophones de Westmount pour des Acadiens qui sont encore francophones mais pas trop fédéralistes, s’il en reste encore.
Profitant du sommet de la francophonie, John James Charest ferme son compte dans une banque suisse. – Mario Goyette
Juste une rectification en passant: C’est Pauline Marois qui a fermé son compte a Zurich…
Quoi? On peut bien rêver?
avant que le Quebec se prenne en main c a va faire mal, meme tres mal et ce n est pas en pensant sauver 1500 enfants du goulag anglo que
nous sauvons la langue. Ces jeunes partiront ailleurs, nous n aurons pas a faire eduquer leur progeniture. Les portes sont grandes ouvertes en Ontario et autres provinces ou on acceuille tres bien les bacheliers quebecois..Un MD ou ING apres un nom v aut plus ailleurs qu ici et pourtant ils se sont faient instruire a ptits frais ici.
Je fréquente le quartier Montcalm à Québec depuis 6 ans et y habite depuis 2 ans. Quand je marche dans les rues de mon quartier, j’entends de plus en plus parler anglais.
Un de mes collègues de travail, Québécois francophone de souche, marié à une Québécoise francophone de souche et habitant Ste-Foy qui est une banlieue Québécoise francophone de souche, envoie sa fille de 4 ans à la garderie anglaise. Sa femme a insisté pour l’inscrire à l’école française. En entendant leur fille jouer en anglais avec ses poupées, le père et la mère ont presque regretté d’avoir inscrit leur fille à l’école française plutôt que de lui avoir fait continuer son parcours scolaire en anglais. Ce même collègue de travail peste contre le fait qu’il n’a pas les moyens d’envoyer sa fille à l’école anglaise pendant un an (c’était avant la loi 115). Il affirme que s’il en avait les moyens, il enverrait sa fille à l’école anglaise non subventionnée afin de lui garantir à elle de même qu’à toute sa descendance le droit à l’école publique anglaise.
Je répète qu’il s’agit d’un Québécois francophone de souche qui vit dans une ville francophone. Pas d’un franco-ontarien qui vient de quitter sa petite ville du nord de l’Ontario pour faire sa vie à Ottawa, Kingston ou Toronto et qui recherche le meilleur moyen d’assurer à ses enfants leur intégration socio-économique dans une province majoritairement anglaise.
Voilà où on en est rendu dans la capitale de l’Amérique française: une bande de complexés parce qu’ils ont un accent et manquent de vocabulaire quand ils parlent en anglais. Pourtant, je n’ai pas encore rencontré d’anglophone qui se fait des complexes parce qu’il manque de vocabulaire en français et a un accent quand il parle français.
Florent Marquis
Québec
Carnet de voyage.
De passage dans une contrée encore inconnue pour moi, c’est au détour d’une route sinueuse, tout juste à l’entrée d’un faubourg, que j’aperçus la grande roue. « Une fête foraine », me dis-je. Quelle meilleure occasion de m’enquérir des us et coutumes locales!
Ayant déboursé la somme demandée par le guichetier, c’est avec un ravissement un peu mêlé de cette petite appréhension accompagnant toujours l’imminente découverte d’un monde nouveau que je m’aventurai d’un pas tranquille vers les manèges. Ceux-ci tournoyaient un peu plus loin, passé les comptoirs de barbe-à-papa et de rafraîchissements servis dans quelques kiosques surmontés d’enseignes publicitaires tapageuses.
Et puis, quel vacarme en provenance d’une bonne dizaine de haut-parleurs fixés au sommet d’un chapelet de poteaux métalliques, accusant ici et là un peu de rouille, ceinturant le site! « Peut-être des rigodons », opinai-je, sans grande certitude toutefois.
Mais, m’étant doucement frayé un chemin à travers une foule bigarrée et d’humeur joyeuse par cette magnifique journée estivale, j’arrivai à la fin au pied d’un de ces gros manèges comme on en voit de moins en moins. Des chevaux de bois, aux couleurs ayant jadis été vives mais aujourd’hui affadies par le temps, tournaient sans répit sur une plateforme dont la peinture s’écaillait par endroit.
« Ça alors, un carrousel! » m’étonnai-je quelque peu.
Puis, alors que je me demandais si j’allais monter en selle et faire quelques tours un peu pépères, un manège un peu plus loin attira mon regard. C’était une de ces structures rutilantes, aux contours aérodynamiques, agitée de mouvements gyroscopiques variés et imprévisibles.
« Qu’est-ce donc que ce machin? » me demandai-je tout en avançant d’un pas alerte vers la curiosité en proie à ce qui avait quasiment des allures de déhanchements sauvages, avec une quinzaine de passagers hurlant d’excitation à son bord. « Hummm… je fais quoi, moi… les chevaux de bois ou ce gyro? ». J’optai pour la nouveauté.
Mais, avant même que je ne puisse franchir le tourniquet donnant accès au manège futuriste, le préposé de service réclama mon billet. Je lui montrai aussitôt le laisser-passer pour les manèges que m’avait remis le guichetier à l’entrée du site.
« Ici, c’est extra, m’sieur! » me lança le préposé.
Je lui demandai si le carrousel aux chevaux de bois requérait aussi cet « extra », parce que là, je comptais bien aller porter plainte au guichet d’entrée si… « Non, m’sieur! Pas les vieux chevaux… Mais ici, c’est extra, m’sieur! » En maugréant, j’ai acheté le billet. Je n’allais tout de même pas faire un tour pépère alors que j’avais l’occasion de faire un tour futuriste, tout de même!
En quittant, un peu plus tard cet après-midi, je me disais que c’était plutôt dommage pour les gens de l’endroit, de braves faubouriens pour la plupart à ce que j’avais pu constater, qu’ils ne puissent se permettre – le plus souvent – que de tourner en rond sur des chevaux de bois fatigués…
Pourtant, je n’ai pas encore rencontré d’anglophone qui se fait des complexes parce qu’il manque de vocabulaire en français et a un accent quand il parle français. – Florent Marquis
Permettez-moi de vous dire que moi, j’en connais…
La généralisation est toujours mauvaise conseillère.
Je ne citerai pas mes sources. Je ne voudrais pas mettre certain de mes amis dans l’embarras…
Comme l’écrivait Gaston Miron dans l’homme rapaillé:
Quand un peuple peut choisir d’être autre, il se nie en tant que peuple(…)
Je vous invite tous à écouter le premier de deux reportages de de Daniel Raunet de Radio-Canada sur la situation du francais à Montréal ici :
http://www.radio-canada.ca/emissions/desautels/2010-2011/chronique.asp?idChronique=122525
C’est carrément inquiétant pour ne pas dire angoissant.
Imaginez maintenant le tout avec la loi 115 en application !!!
Le second reportage de Daniel Raunet en fin de journée ce vendredi 22 octobre.
Guy LeVasseur
Rimouski
Monsieur Perrier, je ne suis pas sûr de comprendre où vous voulez en venir, mais bravo et merci pour cette jolie tranche de vie. Pour un instant, vous m’avez redonné mon enfance. :-)
Très beau texte Monsieur Perrier !
Par contre votre métaphore me laisse suggérer que les pauvres faubouriens seraient des québécois unilingues et que le futur appartient aux très progressistes anglophiles !
L’assimilation fut aussi un grand projet futuriste pour le devin Lord Durham et le dit projet continue son petit bonshomme de chemin lentement et en toute quiétude avec l’aide des futurs assimilés que nous serons !
Jolie et bien écrite histoire de M. Perrier, qui a un talent d’écrivain, mais, s’il elle comporte un message ou une parabole au sujet de la situation constitutionnelle du Québec, comme vous, je n’en ai pas saisi le sens.
Merci bien à tous.
Un peu obscure, que cette allégorie, en effet. En fait, c’est un peu un récit hybride entre « Le grand Meaulnes » d’Alain-Fournier, et Jean de la Fontaine, dont je relisais quelques fables en soirée hier.
Pour ce qui du sens, il s’agit du programme scolaire de nos écoles publiques (le manège aux vieux chevaux de bois) qui est en retard sur les connaissances qui devraient être urgemment transmises à nos enfants. Les langues, évidemment, mais aussi tout le reste.
Tandis que l’autre manège rutilant et futuriste, dans lequel on ne peut faire un tour sans verser un supplément, c’est le réseau privé tant décrié. Un manège futuriste plutôt que passéiste.
Je ne dis toutefois pas qu’il faut aller à l’école privée. J’indique néanmoins pourquoi des parents voudraient préférablement y envoyer leurs enfants, malgré le supplément requis. Surtout, je déplore le fait qu’il faille presque obligatoirement choisir le privé si l’on recherche une formation axée sur ce qui sera nécessaire de connaître demain.
Il est grand temps que notre réseau public fasse des efforts colossaux pour enfin offrir aux étudiants des programmes de loin supérieurs au menu actuel. Plutôt que d’abaisser les normes de passage – comme dans le cas du français – afin de pouvoir continuer à distribuer des diplômes.
Des diplômes presque bidons, que des cancres pourront ensuite faire laminer…
Les Canadians du Québec comme Tyler et John-James Charest, n’arrêteront pas d’anémier la Loi 101 jusqu’au jour où ils pourront adopter une loi semblable à l’ignoble « Bill 63 » qui décrétait le choix de la langue d’enseignement au Québec. Ils continueront entre temps à se dire hypocritement en faveur de la Loi 101, comme ils l’ont fait après 50, 100,150, 200 trous dans ladite Loi, réalisés grâce à la Cour Suprême d’un autre peuple, leur peuple, le peuple Canadian (sic). Seule l’Indépendance du Québec, avec sa Constitution, sa Chartre (Laïque j’espère) décrétant le français comme langue du Québec et sa propre « Cour Suprême » pourra stabiliser, espérons même augmenter la francisation dans ce pays à venir.
Merci M. Perrier pour l’éclairage qui rend la chose lumineuse et aide à mieux illustrer les enjeux en question. D’accord avec vous.
Ce n’est pas en obligeant nos immigrants et nos Québécois francophones à l’école française « ce qui pourrait bien paraître comme une punition » que nous allons gagner la partie de l’amour pour français. Faut juste rendre le réseau d’écoles francophones plus…attrayant pour tous les Québécois.
Vaut mieux la carotte que le bâton en cette manière comme en amour ou en affaire pour ne pas inciter à sauter la clôture ou à franchir la passerelle …genre.
Mentalité de singe = pour éviter l’anglicisation du Québec dans les écoles anglaises anglicisons nos enfants dans nos écoles françaises .
Il faut tu être bête pour tenir de tels raisonnements aberrants et nous fermer le monde qui est 90% non anglophones à nos enfants et nous priver des 60 pays de la francophonie et des 600 universités ayant une faculté d’études francophones
Solution une seule langue au Québec le français pour tous et un apprentissage au choix d’une des dix principales langues internationales pour usage internationale
Pour les trois Amériques c’est l’Espagnol pour s’ouvrir au monde 95% des pays sont espagnols donc latinos et pas anglophones
M. Guay, nous vendons 90 % de nos exportations aux anglos qui nous entourent en plus de former une minorité au Québec, pas aux espagnols qui sont à l’autre bout du continent. Nos postes de télé et de radios, en plus des français sont anglais etc.
Vous ne faites pas la différence entre être bilingue et être anglicisé. Est-ce que vous pensez que Monsieur Parizeau et Mme Legault ici, de parfaits bilingues « français-anglais », sont des anglicisés ?
Vos raisons ne sont pas solides et vos insultes, n’y changeront rien.
Si vous voulez demeurer unilingues, libre à vous, personne ne va vous obliger et si des élèves voulaient être exemptés de cours d’anglais, ils devraient l’être.
Je viens d’entendre la ministre St-Pierre à Radio-Canada ce matin. Cette femme a vraiment une mentalité de colonisée qui ne peut admettre pouvoir vivre autrement qu’en s’agenouillant devant le maître.
Dans son raisonnement elle reconnait ne pas être capable d’affronter les remontrances des autres. Quelle défenseure elle fait. L’ONU, qu’elle craint comme la peste, a adressé de nombreux blâmes notamment à Israël à l’encontre de ses relations avec les Palestiniens. Mais Israël n’en n’est pas moins un ami du Canada. Le Québec cessera-t-il d’entretenir de bonnes relations avec les Israéliens ?
Je pense que St-Pierre et son parti corrompu ont trouvé-là un prétexte pour ne pas avoir recours à la clause nonobstant pourtant prévue dans la Charte car ils n’ont pas le courage de défendre la société québécoise. Ce sont des pleutres et ce ne sont pas les logorrhées de la ministre qui y changeront quelque chose.
«Les ruses et les machinations ténébreuses ont été imaginées par les hommes pour venir en aide à leur lâcheté.» [Euripide]
J’ai travaillé pendant 36 ans entouré d’anglophones » gênés » comme on dit au Québec, de parler français parce qu’ils faisaient des fautes. Le beau prétexte pour ne pas parler français, jamais.
Encore une fois, apprendre l’anglais, et plus tard le maîtriser, est relativement facile. On peut en faire l’apprentissage en une année scolaire au secondaire. Après, avec l’enseignement, on améliore graduellement, d’année en année. Et si on veut réellement devenir expert, on lit. Avec un dictionnaire bilingue, pour commencer, et après, un dictionnaire anglais et de fréquents et nombreux voyages à la bibliothèque municipale si on ne veut pas acheter de livres.
Il n’est pas nécessaire de payer 40 000 $ par année pour apprendre l’anglais. Une bonne bibliothèque et la volonté d’apprendre. Je n’ai même pas mentioné la radio, la télé, les films, le théatre, des amis anglophones, des collègues anglophones, etc
Ces gens qui tiennent mordicus à envoyer leur progéniture à l’école anglaise, affichent, volontairement ou involontairement, leur mépris de notre culture. C’est là le fond du problème : le mépris de l’indigène, nous.
Ai entendu Mme St-Pierre, ce matin, chez Mme Charette. Elle était très certaine de défendre la bonne cause. Comme je l’ai attrapée en cours de route, manqué les 20 premières minutes, je ne sais pas si on l’a interrogée sur ces deux articles qui traitent de la contribution du gouvernement aux fonds de pensions du personnel de ces écoles. J’aurais bien aimé entendre sa défense là-dessus. Quel geste répugnant et de mépris envers le contribuable. On coupe dans l’essentiel : les hôpitaux, les écoles, les infrastructures, la fonction publique, et on trouve de l’argent pour les fonds de pensions d’employés d’institutions qui chargent jusqu’à 40 000 $ par année pour s’y instruire. Trouvez l’erreur.
Pouah!
M. Gingras, ce n’est pas tellement le mépris qui nous est porté que le mépris pour nos écoles, syndiqués jusqu’aux yeux, qui sont incapables d’enseigner le français et l’anglais correctement.
À tous les Québécois, pour nous requinquer le nationalisme francophone, voici un karaoke sur l’Hymne au Québec, qui pourrait bien finir par devenir « l’hymne national » du Québec.
Cliquer sue l’adresse Internet en dessous, le minimiser et suivre les paroles en chantant sur le texte suivant, ce qui devrait bien fonctionner :
Paroles de Guy Dupuis
Musique de Oscar O’Brien
Interprété par le ténor québécois
Richard Verreau
Refrain
Terre française d’Amérique
Salut à toi ô ma patrie !
De ce Québec si magnifique
Chantons l’amour, chantons la vie!
Par ton courage et ta vaillance
Tu sus forger ta survivance
Fière nation fidèle à ton passé
Bénie soit ta postérité
Couplet 1
De nos aieux acclamons la vaillance
Qui de la France lointaine sont venus
Fonder en ces terres de Nouvelle-France
Notre chère patrie, Québec devenue
Couplet 11
Que l’éclat de notre mouvante histoire
De la flamme en nos cœurs soit le soutien
À l’unisson proclamons à sa gloire
Notre fière devise « Je me souviens ».
http://www.youtube.com/watch?v=uNnepxk-N04
Ai écouté et regardé Bazzo hier soir. Il y avait cette magnifique journaliste Québécoise qui vit, vivait en Affrique du Sud, Mme Lucie Pagé qui nous informait que ses enfants fréquentaient l’école française (de France) et parlaient un excellent français. Ils parlaient aussi l’anglais, qu’ils apprenaient à l’école française. Je ne me souviens plus si c’est 40 % du temps ou 40 minutes par jour. :-(
Pourquoi, au Québec, est-il impossible de former, éduquer des élèves de cette qualité?
Parce qu’au Québec, on a l’illusion de parler français, ce qui est relativement vrai, alors qu’il faudrait enseigner cette langue comme si elle nous était étrangère. Ça, ce serait révolutionnaire. Mais il faut du courage pour faire table rase de cette façon.
Le parti libéral corrompu n’a pas le courage de se prévaloir de la clause nonobstant, parce qu’il sait qu’une grande partie de la clientèle qui lui reste fidèle, une peau de chagrin au regard des résultats d’un dernier sondage d’opinions qui place les intentions de vote pour ce parti à 19 % dans les comtés francophones, est celle des anglophones et de la fraction nouveaux arrivants déjà anglophones ou qui aspirent à le devenir.
Malgré l’arrogance des ténors de cette minorité de la minorité anglophone qui annoncent déjà qu’ils se battront contre cet avatar de la loi 22 qu’est la loi 115, ce parti corrompu mise quand même sur cette clientèle qu’il espère captive. Peu importe que ces mêmes ténors crachent ouvertement leur mépris pour la majorité de ce peuple quand ils disent «si quelqu’un n’a pas les moyens, il faut envoyer leurs enfants (sic) dans les écoles françaises», ce parti a fait ce choix d’aller à l’encontre des intérêts linguistiques de la majorité. Et comme pour ajouter l’insulte au mépris, il se trouve des «penseurs » francophones pour les relayer sur le fond. Ce parti persiste et signe, avec ce décret adopté avec la force du bâillon, son arrêt de mort diront certains.
C est quoi le probleme avec le francais…
Sur un blog de France
Clément Guers
Faut il réformer l’apprentissage des langues à l’école ?
C’est une question qu’il serait nécessaire de se poser alors que nous sommes concernés de près ou de loin par la mondialisation et les échanges commerciaux. Je fais notamment allusion à la pratique de l’anglais qui n’est guère maitrisée par une grande majorité d’étudiants qui sortent du lycée.
Comment est il possible que dans un pays comme la France, la langue la plus parlée au monde n’est pas ou mal maitrisée, alors que dans le même temps la Suède et les autres pays Scandinaves ont un bien meilleur niveau dans cette langue ?
A mes yeux il me parait être une nécessité de rattrapper notre retard, d’autant que cela nous permettrait de devenir plus compétitif sur la scène internationale dans tous les domaines.
J’en appelle à vous et à tous les jeunes populaires engagés pour Imaginer et faire Gagner la France de demain, pour discuter de ce problème qui je suis sur ne vous est pas indifférent.
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« Si ce que vous écrivez est vrai M. Gingras, ça voudrait dire qu’il y a danger que l’Outaouais, comme l’Ouest Island de Montréal, pourrait vouloir s’attacher au ROC, si le Québec voulait s’en séparer. Ayoye ! » – Gilles Bousquet, 21 oct, 12h08
= = =
Pas vraiment. Le Canada est constitué d’entités « souveraines » dans leurs champs de juridiction, lesquelles ont adhéré « volontairement » (hum…) à la fédération. Qui a le pouvoir de s’attacher a le pouvoir de se détacher.
Le Québec n’est pas constitué d’entités souveraines: les comtés, villes, municipalités ou MRC, appelons-les comme on voudra, doivent leur existence au gouvernement du Qc, et leurs pouvoirs sont définis par l’Assemblée Nationale.
En droit international, leur droit de se détacher du Qc n’est pas reconnu. Une des raisons à cela, c’est justement le flou de leurs frontières. On détache un comté? OK… mais le comté anglophone ou fédéraliste compte un village francophone et souverainiste. Pourra-il se détacher du comté et demeurer avec le Qc? Bon… mais il y a le Rang VI Nord de cette municipalité qui lui, est majoritairement habité par des fédéralistes… On le détache du village pour le rattacher au comté et au « Canada »? Ce n’est pas fini, là. Ursule Binette, qui habite au fond du Rang VI Nord, est souverainiste; on va rattacher son champ au Québec?
= = =
L’Abitibi (où j’habite) et le Nunavik peuvent poser problème car ils n’appartenaient pas au Qc en 1867. Le droit qui s’applique n’est donc pas tout à fait le même que celui qui s’applique à Gatineau ou à Baie St-Paul.
Mais… encore en droit international, il y a cet autre principe qui veut que l’occupation du territoire doit être prise en compte. Le Qc occupe le territoire de l’Abitibi et son Nord (notamment par les conventions de la Baie James et les services qu’il y rend en matière de justice, de santé, d’éducation, etc… La question me paraît donc réglée: au cas de séparation, ça reste au Qc.
M. Peace, je vous crois mais, ces Québécois de l’Ouest de Montréal et de l’Outaouais sont aussi des Canadiens qui vivent dans un pays qui s’appelle le Canada d’Halifax à Vancouver.
Est-ce que le désir majoritaire d’un comté « pas d’un rang » ou d’une vaste région, même si ce n’est pas exactement dans les habitudes internationales, pourrait se détacher quand même ? Qui pourrait l’empêcher vraiment si le ROC disait OUI à la demande de le joindre, principalement si l’affaire est frontalière comme en Outaouais ?
S’agirait simplement de changer la frontière de place comme il a été fait à maintes reprises au Labrador….me semble.
Je suis de moins en moins optimiste.
Et je crois qu’un jour, les Canadiens eux-mêmes, dans un très lointain avenir, se demanderont comment il se fait que le Canada n’aura pas su préserver le français. Il sera évidemment trop tard, ils le regretteront amèrement et le reprocheront à leurs politiciens.
Quant aux Québécois, on pourra en voir quelques spécimens dans les musées!
Messieurs en revenant proprement au sujet.
Commentaire sur les conditions de la précarité du français au Québec en 2010 en prenant acte du passé. Tenter d’observer d’autres aspects.
Le passé Canadien Français n’est plus, le Québec devient géopolitique ou meurt
Pourquoi le pessimisme?
D’abord à cause de l’attraction de l’anglais sur le continent. Plus que cette évidence, il faut rappeler que la fécondité des familles québécoises ne permet plus d’espérer une compensation démographique par la reproduction. Les Charest, Normandeau, manipulateurs et aveugles croient que si hier l’Estrie, Montréal et même Québec anglicisés au 19ème siècle se sont de nouveau francisés au 20ème tout sera parfait toujours pour le français. La fécondité canadienne française était puissante en 1860 plus maintenant en 2010. Si Sherbrooke est devenu francophone, Montréal redevenu francophone progressivement à partir de 1905-1915 et que Québec soit revenu pleinement francophone avant même 1875 c’est parce qu’il y avait la fécondité C.F et autrement, l’ouverture au peuplement de l’Ouest canadien qui s’est faite en faveur d’une immigration britannique et d’Europe orientale assimilée à l’anglais. Les C.F se trouvant confinés en ghettos au Manitoba, résultat du gouvernement fédéral de 1867!
Ce qui a pu permettre et au Québec et aux Acadiens du N.B d’éviter d’être noyé par l’immigration britannique. De nos jours, le français québécois ne bénéficie plus ni d’une frontière continentale ni de la reproduction pour se passer d’une action législative pour se protéger.
J’ajouterais l’immigration algérienne et marocaine ne sera jamais non plus suffisante pour le français à Montréal. L’urgence est là.
Mme Lachance, pourvu qu’ils puissent en empailler quelques spécimens, avant qu’ils soient complètement anglicisés, pour faire plus véridique dans ces musées.
Sans plaisanteries, parait que l’Afrique vire française. Si nous devenons trop menacés au Canada, préparons notre émigration en Afrique française. Nous irions leur blanchir le continent en abandonnant nos hivers canadiens aux anglophones fédéralistes. Nos parents sont venus de France, nous pourrions continuer en Afrique…non ?,
@Serge Gingras
Vous posez cette question: «Pourquoi, au Québec, est-il impossible de former, éduquer des élèves de cette qualité?»
Je répondrais d’abord qu’il est possible de former les élèves. Alors, vous me demanderez sans doute la raison qui fait qu’on ne le fait pas.
Admettons d’abord qu’au Québec on peut retrouver un excellent enseignement. Mais trop souvent on cherche l’excellence sans la trouver. Pourquoi ?
Premièrement, les budgets en éducation obligent à avoir des classes de 35 élèves et plus. Donc il est nécessaire de trouver des fonds pour ramener les classes à une vingtaine d’élèves. Il faudrait donc embaucher plus de profs ce qui revient à augmenter les budgets. Or depuis plusieurs années, au Québec on réduit les budgets afin de pouvoir réduire les impôts pour des raisons strictement électoralistes. Par exemple quand Charest a décidé de réduire les impôts suite à la diminution par le fédéral de sa taxe de vente : quelques milliards de dollars de revenus disponibles en moins.
Voici une autre raison qui n’aide pas : la gestion des effectifs. Vous avez sans doute entendu parler du «bumpage», du processus de supplantation du personnel où l’ancienneté donne le pouvoir à un syndiqué à prendre le poste d’un autre sans que la direction d’une école aie quoique ce soit à dire. Vers la fin de l’année scolaire, les enseignants on le loisir de participer à des séances d’affectations où ils choisissent à qui mieux mieux les postes que tout un chacun veut bien occuper dans les écoles de la commission scolaire. Et les directions d’écoles n’ont strictement aucun mot à y dire. On comprend bien que la qualité, la compétence de l’«équipe-école» devient très fragile et souvent même impossible à construire et maintenir.
Troisièmement, la direction d’une école peut très difficilement demander le renvoi d’un prof. Il faut que l’enseignant ait violé ou assassiné un élève pour y parvenir. Les incompétents sont donc toujours là. Qui plus est, aucune mesure d’évaluation de la performance des profs n’existent, les syndicats s’y opposant férocement.
Quatrièmement : étant donné tout ce qui précède, le climat général d’une école peut facilement se détériorer. À quoi bon faire des efforts si, ni la compétence ni l’incompétence ne sont reconnus et si nécessaire sanctionné. On voit alors la loi du moindre effort s’installer.
Conclusion : si nous voulons améliorer l’enseignement au Québec il faut nécessairement revoir la gestion de l’enseignement pas uniquement les programmes. En passant, quand le nouveau programme d’enseignement est apparu, une remarque généralisée est apparue au sein des enseignants, avant même que les détails dudit programme ne soient connus : « Nous sommes contre et ça ne passera pas!» Et effectivement les enseignants l’ont boycotté.
J’arrête ici bien qu’il y aurait encore beaucoup à dire. Mais comme disait un capitaine célèbre : «Ça mes petits amis c’est une autre histoire …»
«La médiocrité refuse toujours d’admirer et souvent d’approuver.»
[Joseph de Maistre]
Je n’ai pu résister à également offrir cette deuxième citation:
«Si la médiocrité ne reconnaît rien qui lui soit supérieur, l’excellence, elle, reconnaît immédiatement le vrai génie.»
[Arthur Conan Doyle]
Et si au lieu de brailler, on commencait a reflechir et a trouver des solutions.. A PEUT PRET TEMP…
Un concept nouveau entre quebecois ?
À F. Langlois, oui, une véritable confédération d’États souverains à la place d’une province dominée par les lois fédérales qui se nomme faussement confédération depuis 1867. Voir votre dictionnaire pou en en connaître la différence.
Les Québécois n’iront pas jusqu’à la séparation complète en assez grand nombre.
Merci M. Drouin!
Je ne dois pas être le seul à avoir appris des choses grâce à vos explications limpides.
Au prochain sujet, qui est déjà annoncé à l’heure où j’écris.
« Si quelqu’un n’a pas les moyens, vous le savez comme moi, il n’a pas d’autre choix, il faut envoyer leurs [sic] enfants dans les écoles françaises. »
En une phrase, Me Brent Tyler démontre tout ce que je m’évertue a dire a tout le monde depuis des années.
Ne serait-ce qu’en disant: ‘ (…) il faut envoyer leurs enfants a l’école française (…) ‘, il démontre par l’absurde tout le mépris crypto-suprémaciste WASP qu’il voue au peuple du Québec par ce seul petit bout de phrase, réservant au citoyenNes de deuxième classe au Canada dans la Province Of Qwebec l’école publique aux pauvres et aux incapables, un élitisme mâtiné du mépris raciste hautain et abject sur le mode colonel british regardant de haut les combattants zoulous en 1865.
En cela il est cohérent avec ce mépris envers ce sous-peuple parasite et nuisible que ses ancêtres Amherst, Durham et Colborne ont manifesté et mis en oeuvre le quasi-génocide envers nos ancêtres Acadiens et Canadiens hier, et dans l’apartheid de facto que les MontréalaisEs vivent depuis 250 ans passés avec les vraiEs maîtres néo-esclavagistes du Waste-Island.
Est-ce une bénédiction que Me Brent Tyler soit sur le chemin du Bon Samaritain nationaliste pour lui rappeler l’utilité et l’urgence de l’affirmation nationale en tout temps ?
Il devrait y avoir moyen avec un patient travail d’enquête de déconstruire l’image, le discours et la personne de cet anachronisme malsain sur deux pattes hérité du colonialisme impérialiste british triomphant.
Dans tout autre pays sensé, la patience n’aurait pas été aussi longue et de mise devant un sapeur infatigable des fondements sociaux et institutionnels du peuple, et il serait disparu depuis longtemps sans laisser de traces…
Bousquet est un vulgaire colonisé et avec des tata fédéraliste de la sorte pas besoin d’anglophones pour angliciser le Québec .
@ Monsieur Guay :
C’est très dommage : vous apportez parfois des arguments valables, mais vous ne pouvez vous empêcher de lancer des insultes et de délirantes hyperboles qui ôtent toute crédibilité à vos propos. En principe, nous sommes du même camp, mais je ne peux que me désolidariser de votre attitude par trop exaltée et volontiers méprisante envers vos semblables.
Ainsi, vous vous trompez encore une fois de cible en fustigeant Monsieur Bousquet comme vous le faites. J’ai croisé le fer plusieurs fois avec lui sur divers sujets, et j’ai pu constater qu’il n’est pas homme à changer aisément d’avis mais qu’en revanche, il apporte toujours de solides arguments et, surtout, se montre respectueux des autres et débat généralement de façon très civilisée. De plus, si vous l’aviez lu un peu plus attentivement, vous sauriez que ce monsieur n’est pas de ces fédéralistes « purs et durs » qui ne perdent pas une occasion de cracher leur venin sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Monsieur Bousquet est en fait, pour autant que je puisse en juger, un nationaliste québécois dont la sincérité ne fait aucun doute, qui souhaite voir le Québec accéder à une certaine forme de souveraineté à l’intérieur d’une véritable confédération. On peut formuler d’autres voeux pour le Québec — c’est mon cas — mais je trouve que son point de vue est tout à fait défendable et, à l’évidence, mûrement réfléchi.
Une chose dont je suis sûr, c’est que ce pays n’a aucun avenir si nous passons notre temps à nous entredéchirer sur toutes les tribunes en repoussant systématiquement les bonnes volontés et les mains tendues.
Je suis indépendantiste et ne m’en cache pas, mais il y a aussi des fédéralistes dans mon entourage et je ne vois pas en quoi ça devrait faire d’eux des « tatas », comme vous dites. Tâchez d’être moins injurieux, vous n’en serez que plus crédible.
Je suis en parfait accord avec l’intervention de Monsieur Cormier.
Et puis, rien ne peut davantage nuire à une cause, peu importe laquelle, qu’un comportement grossier. Cela jette sur ladite cause le discrédit, et n’a vraiment pour effet que de faire fuir plein de personnes refusant de se joindre à un groupe avec des adhérents sans coutoisie aucune.
Quand on ne sait se comporter avec un mimimum de civilité, il serait hautement préférable de ne pas intervenir dans un débat.
Si je suis bien le raisonnement de M. Guay, vu qu’il n’est pas anglicisé, je devrais conclure qu’il est un unilingue francophone et que Messieurs Parizeau est un anglicisé vu qu’il est bilingue et qu’il a étudié plusieurs années en Angleterre.
Merci à Messieurs Cormier et Perrier pour avoir pris ma défense, c’est apprécié.
M. Guay me prend pour un tata et un fédéraliste. Je ne suis pas fédéraliste mais pour une véritable confédération d’États souverains canadiens, mais, tata, dans mon dictionnaire, ça veut dire tante, ce que je ne crois pas être. Si nous voulons préserver le français, vaut mieux comprendre la vraie signification des mots même si je comprends bien ce que veut dire tata, en québécois, un cave qui est un dupe.
Bravo M. Guay,
Continuez avec vos diatribes retentissants. Vous démontrez sans l’ombre d’un doute qu’il existe une sous-espèce de souverainiste enragé, revanchard, hargneux et intégriste.
Ce sera impossible de faire l’indépendance du Québec avec vos idées et tout le monde le sait. Merci de nous le démontrer si clairement.
Bousquet colporte à journée longue les arguments menteurs des fédéralistes.
Étudier son cas c’est étudier un véritable colonisé qui parle avec les arguments menteurs de ses maîtres colonisateurs angliciseurs
Il ne lui reste aucune intelligence à ce spuverainiste qui parle comme un fédéraliste
Il ne semble même pas s’en rendre compte
Vive le Québec uniilingue français et ouvert sur le monde
Comment se tirer dans le pied, à répétition.
(Soupir)
Bah! Je me doutais bien que je prêchais dans le désert… Avec certains, il n’y a rien à faire; ils sont sourds à tout argument et aveugles à leurs propres turpitudes…
Après tout, ça met de la couleur dans nos débats parfois un peu arides.
Notre énergumène me rappelle un personnage de RBO, joué par Yves .P. Pelletier si je me souviens bien. Alors, quand les propos du sieur en question m’agacent trop, je l’imagine avec les tics et la tête d’ahuri de Pelletier, et ça me fait rigoler…
Vous l’avouerai-je? Il m’arrive même de m’ennuyer d’Erwan Basque… À chaque camp ses énergumènes, pas vrai? Celui-là, allez savoir pourquoi, je l’imaginais avec la tête de feu Claude Ryan… et je rigolais tout autant!
L’histoire du gars qui se cognait sur la tête avec un marteau. Quelqu’un lui demanda pourquoi, il répondit parce que cela me fait tellement de bien quand j’arrête !
Tiens, je vous propose un ‘deal’: Le jour où Michel Guay se mettra à utiliser cette petite chose qu’on appelle la ponctuation, je me ferai souverainiste.
-Ciao!