Un autre ‘complot’ de la gauche
Selon un éminent éditorialiste de La Presse, la gauche dominerait au Québec le "royaume" de l'"univers virtuel des idées", dont les médias, en y imposant un biais progressiste.
Quant à la droite, sa montée existerait "uniquement sur papier". Sa conclusion: "le Québec est un amputé de guerre – de la guerre politique – auquel il manque le bras droit".
L'image frappe. Dommage qu'elle soit aussi déconnectée de la réalité objective…
Le fait est qu'au Québec comme au Canada anglais, la plupart des médias grand public, bien sûr sous diverses variantes, penchent aussi souvent à gauche qu'il neige en été…
Tenez, prenons un sujet d'actualité parmi d'autres: le système de santé. Croyez-vous vraiment que le discours progressiste "domine" présentement dans ce débat? Eh que non!
Ce sont plutôt des éditorialistes, chroniqueurs, "think tanks" et rapports gouvernementaux aux idées néoconservatrices qui, du haut de leurs nombreuses tribunes, propagent le mythe selon lequel par la faute de la "gauche", il serait devenu impossible de remettre en question la "vache sacrée" du public en santé.
Rien n'est pourtant plus trompeur.
Une petite devinette
Commençons par une devinette. Quelle est la part des coûts totaux en santé au pays qui, hormis les impôts, est payée directement par des Canadiens et des Québécois, seuls ou avec une assurance privée ou collective au travail? Est-ce 0 %? 5 %? 8,5 %?
Eh bien, non. La réponse tourne plutôt autour des 30 %.
Et la part du privé dans les dépenses totales de santé au pays? Selon une étude comparative du Commonwealth Fund citée par le Globe and Mail, elle monterait à 40,6 %. (Les États-Unis suivent à 53,5 %.)
Pas si mal, pour un sujet que certains prétendent être un "tabou"!
En fait, le privé a grugé beaucoup de terrain depuis les années 1990. Eh oui, au moment même où on amputait les budgets de santé à la tronçonneuse. Certains gouvernements, dont les nôtres, ont alors accéléré l'ouverture de nouveaux marchés à la santé "privée".
Ce n'est pas un hasard si après son passage comme ministre de la Santé, Philippe Couillard s'est parachuté dans une méga-firme de soins de santé privés. Pas fou, le monsieur…
Résultat: la nature abhorrant le vide, mais aimant les cercles vicieux, la part du privé allait augmenter proportionnellement à la détérioration du système public provoquée par ces mêmes coupures. Méchant cadeau empoisonné à laisser aux prochaines générations.
Il faut aussi dire que l'opinion publique, on la travaille beaucoup pour qu'elle voit le privé comme le grand sauveur du système. Une illusion.
Pour ce faire, on lui répète ad nauseam que c'est la "gauche – présentée comme l'incarnation de l'immobilisme -, qui empêcherait un véritable débat! Or, le fait est que le privé occupe déjà une place majeure en santé. Au point où des éléments troublants d'iniquité se glissent de plus en plus dans le système.
Ce qu'ils veulent vraiment
Mais, voyez-vous, ce que veulent vraiment ceux qui vous cassent les oreilles avec cette domination imaginaire de la gauche dans l'espace public, c'est en fait PLUS de dépenses et de soins privés. Point.
Mais cela, ils ne vous le diront jamais.
À la lumière des faits, la VRAIE question est pourtant celle-ci: doit-on continuer d'affaiblir le système public? Ou doit-on le renforcer et mieux encadrer le privé de manière à le ramener à une part moins élevée, là où il serait moins apte à produire des effets d'iniquité et d'injustice?
Pensez-y deux fois avant de répondre…
Car il est là, le choix. Il se situe quelque part entre l'individualisme exacerbé et la "marchandisation" de la santé qui s'installent insidieusement en Occident et une certaine solidarité entre les personnes et les générations par le biais d'une fiscalité plus juste et mieux partagée.
Tant que ce choix n'aura pas été posé clairement, discuter de la manière de régler certains problèmes par ailleurs bien réels de notre système de santé – dont sa bureaucratisation à outrance – risque de continuer à se faire à coups d'"opinions" (1).
Pourtant, rien ne contribue mieux à bâtir une société saine que des systèmes de santé et d'éducation de qualité accessibles à tous indépendamment de la grosseur d'un porte-monnaie ou de l'ampleur d'une marge de crédit.
Qu'on se le rappelle la prochaine fois que quelqu'un pleurera des larmes de crocodile sur cette pauvre droite supposément bâillonnée par une gauche faussement omniprésente…
(1) Pour aller au-delà des "opinions", lire "Le privé dans la santé. Les discours et les faits" (Presses de l'Université de Montréal, 2008) – un recueil de textes éclairant et accessible signé par une brochette de professeurs et de chercheurs universitaires.
J’aime votre texte.
Depuis plusieurs années, on voit nos dirigeants politiques s’évertuer, à coups de réduction de taxes et d’impôts, à étrangler, asphyxier les services publics. Le prétexte de telles opérations est d’assainir les finances publiques. (Notons que cet objectif serait mieux atteint si nous arrêtions de verser à la mafia, avec l’accord tacite de nos dirigeants politiques, des milliards de dollars dont une partie leur revient via leurs caisses électorales ou une maison, ou un voyage etc.)
Mais en réalité l’objectif recherché est d’empêcher le secteur public de donner valablement des services. Alors, montant aux barricades, les chantres de la privatisation s’ingénient à démontrer que seul le privé est en mesure d’offrir de bons services. C’est facile à démontrer étant donné qu’on vient de couper les bras du système public.
Pas satisfaits de ça, les néo-libéraux facilitent, encouragent en sous-main, l’accroissement des structures. Exemple : dans le domaine de la santé, on a allègrement créer un autre niveau de responsabilité, les CSSS. On a donc ajouter une nouvelle bureaucratie qui, à toutes fins utiles, est complètement superflue et n’améliore en rien à l’efficacité du réseau, au contraire. Les milliards qu’on y a englouti ne peuvent pas être utilisés ailleurs pour des services directs aux citoyens.Ce sont des coûts d’opportunité exorbitants. Les néo-libéraux nourrissent le monstre qu’ils vont ensuite dénoncer. Plus grosses est la cible, plus facilement elle est atteinte.
La stratégie des néo-libéraux, tous partis confondus, est hypocrite et vicieuse. Si nous voulons voir où le néolibéralisme nous conduira nous n’avons qu’à regarder comment vont les choses aux USA où cette philosophie s’est actualisée sérieusement. Cette société est en déliquescence et ceux qui en souffriront le plus, qui y perdront le plus, c’est la classe moyenne qui s’y rétrécit comme peau de chagrin. Les plus pauvres n’ayant plus rien, n’ont plus rien à perdre; les plus riches, ayant toutes les ressources, pourront facilement s’en tirer, souvent encore plus riches.
Le complot est à droite. Faut le savoir !
«Hypocrite. Celui qui, professant des vertus pour lesquelles il n’a aucun respect, en retire l’avantage d’avoir l’air d’être ce qu’il méprise.»
[Ambrose Bierce]
Merci madame Legault. Une chance que vous êtes là. Ces articles, d’une mauvaise foi extrême, m’ont fait découvrir l’autre côté de m. Roy. Bien sûr que la gauche chiale, c’est normal puisque la droite a le pouvoir. Quel culot de dire qu’il y a beaucoup d’organismes de gauche et que la pauvre droite est sous représentée. Elle fait bien pitié la droite. Elle est seulement représentée par le gouvernement Harper, le gouvernement Charest et quelques médias comme ceux de Québécor la Presse (Pratte, Roy, Dubuc, etc.). La gauche elle a le tout puissant FRAPRU et Amir Khadir.
C’est tellement imbécile que de continuer à s’entêter à affirmer que la Droite n’existe pas au Québec ou qu’elle n’existe que sur papier alors que la Gauche, elle, est omniprésente, omnisciente et omnipotente, qu’il faudrait rappeler un petit détail: le Québec est davantage fracturé dans son régionalisme qu’il ne l’est pas son axe Gauche/Droite.
Prenez Victor Lévy Beaulieu, par exemple.
Pamphlétaire de Gauche, écrivant dans l’Aut’journal ses écrits les plus virulents, il sera aussi publié par la Presse lorsque cet indépendantiste avoué décidera d’appuyer l’ADQ à une époque où Mario Dumont était encore à sa tête.
À ce que je sache, personne ne peut dire que Dumont était ou est un intellectuel de Gauche. Certains diraient qu’il n’est même pas intellectuel du tout mais ça, c’est un autre débat stérile que je ne relancerai pas ICI.
Tout cela pour dire que les souverainiste doivent se réveiller.
Soit vous comprenez que le fédéralisme est une plaie globale, au niveau de l’organisation politique, soit vous abandonnez votre projet d’indépendance politique du ROC.
Autrement dit, lorsque l’on critique le fédéralisme en y opposant la souveraineté, il faut également dire en quoi le fédéralisme ne sera pas importé dans le Québec une fois indépendant.
Et si on affirme que ce ne sera pas le cas, par pur souci de cohérence (ce qui n’est pas bon à l’échelle du Canada ne devrait pas l’être à l’échelle du Québec), en quoi les régions, les nations authochtones (ou les réserves établies sur ce territoire) pourront BÉNÉFICIER du changement de gouvernance?
J’ai toujours été nationaliste. J’ai été un admirateur de Bourassa, un temps, mais lorsqu’on m’appelait comme ça à l’école, je rageais parce que cette ambivalence légendaire qu’il incarnait me faisait suer royalement!
Maintenant que le PLQ est aux abonnés absents, concernant l’affirmation nationale du Québec, la défense de la langue et la manière de préserver ce qui fait l’essentiel du territoire et de la culture québécoise, qu’est-ce qu’on fait?
Le plan Marois me semble être la manière la plus sereine de mettre de côté ce que les cons qui s’agitent dans le champ droit veulent préconiser, et ce que les impatients à l’intérieur du parti ne peuvent pas tolérer.
D’ailleurs, Pauline Marois, en passant, a été au sein de tous les gouvernements péquistes qui ont compté depuis René Lévesque et j’imagine mal une personne mieux placé pour gérer les priorités en attendant qu’une majorité au Québec se branche sur l’avenir de notre Nation.
Bref, la Gauche et la Droite s’énerve en disant que la question nationale les dérange ou les éclipse?
Louez-vous Bouscotte, Montréal PQ et vous comprendrez un peu mieux où vous ne vivez PAS (un Québec qui comprend l’importance de ses régions et les revitalise à tous prix) et où vous vivez (dans la p*** de corruption.
ps: vous excuserez les références culturelles québécoises, mais à ce que je sache, VOIR est un hebdo culturel présent dans toutes les régions importantes du Québec. Cela devrait être un GROS INDICE pour tous ceux qui aspirent à gouverner un jour ou pour ceux qui voudraient remiser leurs couteaux mal aiguisés.
nb: la seule raison pour laquelle l’ADQ n’a jamais eu la chance de gouverner malgér son succès inespéré (au mépris de toute l’inteligentsia de Mourial) c’est parce que cette formation n’avait PAS d’aile gauche politique, et non l’inverse… Il n’y a que les caves pour ne pas comprendre ça. Mais il est vrai qu’un con riche est riche alors qu’un con pauvre, est un pauvre au premier abord…
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En ce qui concerne la Santé, la Droite de Duplessis avait compris comment coupé dans le gras elle aussi puisque c’était la charité chrétienne de l’Église, qui ne coûtait pas une cenne, qui s’occupait de tous les malades. Et c’est probablement de cette époque bénie que les Droitistes du cerveau ou les mal-aimés de la presse à grand-tirage sans vrai journaliste jovialisent à tour de bras tous les jours.
Tant qu’à y être, on devrait revenir aux collèges classiques, pourquoi pas? On réglerait deux problèmes d’un seul coup: le coût des frais de scolarité et le manque de prêtres (n’étant pas pédophiles) au sein de l’église catholique.
Je déconne mais je me demande de quelle époque les gens de droite comme Maxime Bernier et compagnie sont les nostalgiques au juste?
De l’époque où UN MILLION de Québécois migraient vers les USA pour trouver de l’emploi dans les machines à tisser de la Nouvelle-Angleterre ou celle où Duplessis crissait des cadenas partout où il voyait (ou hallucinait) des communistes?
Aujourd’hui, les libertariens sont très forts en hallucinations également. Et tout aussi imbéciles lorsque vient le temps de faire la différence entre un individu (un citoyen, pas un criss de client) qui fait face à la bureaucratie d’une multinationale ou d’une compagnie pancanadienne ou une personne qui fait face à la même bureaucratie (à peu de chose près) dans la machine gouvernementale.
Un moment donné, la démocratie, ce n’est pas la dictature de la majorité imaginée par des hommes politiques comme Mad Max.
C’est la politique avancée et soutenue par un parti qui sait encore ce que c’est que l’intérêt commun. Pas l’opinion commune. Pas l’opinion publique mais l’intérêt public.
Lorsque vous aurez réglé ça dans votre tête de minsitre ou dans votre caucus de frustrés, vous aurez compris pas mal d’affaires, genre comment on obtient une majorité: on travaille dans l’intérêt de l’ENSEMBLE de la population d’un territoire donné, que celui-ci soit amputé ou non du Labrador, calvaire.
La théorie des ensembles, c’est à la portée de tous le monde, même des décrocheurs du secondaire III de sexe masculin, alors j’imagine que c’est encore à la portée des gérants de crise qui nous dirige par focus group ou par bureau de Relations Publiques interposés.
Un moment donné, mettre ses culottes, ça ne veut pas dire abuser de son autorité. Ça veut dire rendre celle-ci compréhensible à la masse critique qui permet un élection, une réélection ou une bonne et saine gouvernance.
Toute autre forme de considération est un déni de démocratie et une poussée directe dans le sens du fascisme, de la plutocratie ou de la dictature au sens strict. Nous n’en sommes pas encore là mais ça s’en vient, à force de plumer l’électeur une plume à la fois.
Pour finir la différence entre la Gauche et la Droite au Québec? C’est simple. La Gauche parle de conspiration alors que la Droite parle de complot. Au milieu de tout ça, de tout ce niaisage rhétorique, des gens qui essaient de faire la part des choses en essayant de demeurer dans la bracket d’imposition de la Classe Moyenne, celle qui n’a plus les moyens de ne plus s’intéresser de près à sa classe politique, tant au niveau municipal, provincial que fédéral.
En réalité c’est l’équilibre au centre qui domine au Québec et ce centre oblige la droite à se centrer et la gauche à se centrer et il est bien qu’il en soit ainsi.
Car la droite individualiste exagère à droite et la gauche collectiviste exagère à gauche et l’opinion publique les oblige à centrer leurs idées .
Et médias n’y comprennent rien étant tous des médias sous commandes
Les gens inteligents se demande : Mais, diantre, pourquoi a-t-on cru bon d’instituer l’assurance maladie? Parce que cela s’imposait. La charité, comme l’a mentioné M. Drouin, ne suffisant plus à la tâche.
Hier soir, ma femme et moi avons regardé la Facture. Assez déprimant merci. On a vu un Ministère de la santé se moquer éperdument du mauvais sort réservé aux victimes de maisons de retraite privées qui font comme bon leur semble. Elles existent en fonction des profits et pertes et pas question d’aller leur bousculer la poule aux oeufs d’or. L’entreprise privée doit prospérer, c’est sa raison d’être. Alors, encadrer un foyer pour vieillards au point de l’empêcher d’exploiter éhonteusement des gens vulnérables, ce n’est pas rôle du gouvernement. Je vise aussi le PQ qui était certainement au pouvoir lorsque ces foyers ont vu le jour. Si j’ai tort, j’accepte d’être morigéné.
Oui, la droite se porte comme un charme, et elle prend du poids à chaque jour. Se plaindre le ventre plein. Quelle audace.
bonjour Josée,
Mon nom est Pierrot Rochette…
Il y a 35 ans, je fondais les boîtes à chansons les deux pierrots dans le Vieux Montréal.
Il y a 3 ans je donnais tous mes biens (maison, fonds de pension, compte de banque) pour devenir ermite des routes avec comme objectif de marcher le territoire pour allumer des reveurs équitables pour qu’après ma mort une masse critique de vies privées oeuvre d’art permette le surgissement du concept philosophique et politique du pays oeuvre d’art.
(www.demers.qc.ca, l’ile de l,éternité de l’instant présent, prologue, on m’y écrit) (www.demers.qc.ca, chansons d epierrot, paroles et musique, entrevue a la radio de radio-canada de sept-iles en deux parties dont la deuxieme parle de ma vision politique du Canada).
Il y a 2 ans et demie, deux jeunes femmes cinéastes me trouvant endormi sur une galerie déciderent de me suivre avec une camera. 6 minutes de ce documentaire sont offertes sur le site http://www.enracontantpierrot.blogspot.com
samedi soir, le 4 décembre 20 heures au café qui fait quoi (coin st-Denis Sherbrooke) sera présenté en première le documentaire dont le titre est: mon ami pierrot, le dernier homme libre (www.reveursequitables.com).
LE BUT DE MON TEXTE CE MATIN
Depuis quelques jour, sur http://www.reveursequitables.com est offert gratuitement mon 1000 pages intitulé Monsieur 2.7 K à propos de la lecture des 50 ans d ela révolution tranquille à partir d’un regard post-internet. (faut pitonner un peu pour trouver ce pdf:))))
L’hypothese argumentative de ce texte philosophico politique est la suivante:
La révolution tranquille fut l’outil conceptuel utilisé par l’élite québécoise pour réaliser le manifeste du refus global.
Dans un premier temps, de 1960 à 1995, la primauté des droits collectifs sur les droits individuels atteignant sa proposition oeuvre d’art: (le pays du quebec comme projet social)
Dans un deuxieme temps la rupture de cette primauté provoquée par la création d’Internet et la chute du mur de Berlin (1989) entraina la rupture PAR LA CHUTE DU MUR DE bERLIN DE de la langue ethnique Parizeau comme danger de getthotisation de la société verticale du Québec À l’interieur du continent nord-américain.
Dans un troisieme temps, de 1995 à aujourd’hui, la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, internet créant la société horizontale ayant préséance sur la société verticale et réalisant pragmatiquement et esthétiquement le programme issu de la vision du manifeste du refus global de 1948…
Le Quebecois est devenu Monsieur 2.7 K, s’interdisant à jamais toute problématique pré-internet reliée à la préséance des droits collectifs sur les droits individuels…
Les 50 ans de révolution tranquille au sens de la lecture post-internet de l’histoire récente du Québec fut une réussite exceptionnelle, le fondement de cette approche étant pour moi la lettre de Claude-Henri Grignon au poete Alfred desrochers (1939)
Pierrot
ermite des routes
Bravo Pierrot j’ai vécu des temps merveilleux aux Deux Pierrot
On en discutait à CC ce matin et à un moment donné, un extra-terrestre aurait pu croire que La Presse est un journal de gauche ! Heureusement, Nathalie Collard, un peu mal placée quand même pour commenter, a corrigé le tir avec l’intégrité qui la caractérise très souvent pour nommer plusieurs journalistes de droite dans son journal. Et l’énumération aurait pu continuer…
Et après Il y en a pour dire que la droite n’a pas de voix…. Allô !
Ai écouté CC ce matin, moi itou. Edifiant.
La droite est au pouvoir presque partout en Occident. Mais comme la gauche remue encore, elle, la droite, tient à obtenir la rigidité cadavérique.
On ne se laissera pas faire.
Les reliquats catho et communistes ont légué aux québécois une relation très malsaine avec le commerce, l’entrepreneurship et l’argent en général.
Pour le clergé catho l’argent c’était les affaires de méchant anglo-protestant ou de juifs..pour le clergé communiste tous les commerçants qui veulent faire des profits sont de vils capitalistes exploiteurs..
Pourtant sans le privé ce serait chômage et pauvreté . C »est le privé qui crée le plus d’emplois et qui produit la richesse. L’économie d’état comme dans le communisme fut toujours un échec pour produire de la richesse. C’est en le comprenant que les chinois ont commencé à sortir de la misère, il y a 350 millions de moins de pauvres en Chine depuis 15 ans…
Et l’état ici est devenu le gouverne-maman, l’état Dieu qui serait au-dessus du sale argent..et qui ‘a qu’à s’endetter ou imprimer de l’argent..
Il faut sortir de l’idéologie « catho-communiste » sans tomber dans une religion contraire qui laisserait croire que parce que c’est privé c’est bon en soi…
Et arrêtons de faire croire que privatiser des services veut dire les rendre accessibles seulement au riches. En Suède, France etc..il y a plein de services rendus par le privé pour TOUS les citoyens.
@andré michaud
À la place de se demander si l’avenir est à gauche ou à droite, s’il est communiste ou capitaliste, nous devrions chercher ailleurs des hypothèses de fonctionnement qui pourraient satisfaire nos besoins.
Une voie que j’ai commencée à regarder de plus près est celle de la coopération. Je la trouve intéressante car elle ne semble pas appartenir aux catégories qui font habituellement objets de discussions. C’est vrai qu’à première vue on pourrait l’assimiler à la mouvance de la gauche. Mais à y regarder de plus près elle s’appuie surtout sur l’altruisme, la compassion, et évidemment la solidarité. Ces qualités peuvent-elles se rencontrer dans une approche sociale plus de droite ? Je dois dire oui. La droite favorisera des moyens différents que la ceux de la gauche pour les actualiser. Mais je n’y vois pas d’incompatibilité intrinsèque. De la même manière je pourrais affirmer qu’une politique de gauche pourrait souffrir de l’absence de ces qualités. L’Histoire nous l’a démontré à plusieurs reprise (Staline, Mao, etc.).
Au lieu de créer un antagonisme néfaste, je pense que l’approche coopérative pourrait même réconcilier des points de vues perçus comme étant en contradiction les uns avec les autres.
Donc, ne craignons pas de sortir des sentiers battus.
Je m’intéresse à la politique depuis près de 50 ans et aucun média de gauche à grande diffusion n’a duré (L’autre Journal est limité à Montréal). J’entends les même rengaines de la droite depuis le début de la « Révolution Tranquille » et la plupart des solutions simplistes et populistes qu’elle répète ad nauseam ont été tentées ailleurs et se sont révélées catastrophiques (Rappelez-vous le « retour au bon sens » de Mike Harris qui a occasionné des décès pour avoir économisé sur le traitement des eaux ou encore les PPP d’hôpitaux en Angleterre qui furent des échecs). Le programme caché de la droite vise à permettre à certains (Les plus forts et plus insatiables -*Les pauvres on leur fait la « charité » à Noël*) de s’enrichir aux dépens de la collectivité. Seule la solidarité sociale permet la redistribution de la richesse et elle ne peut s’exprimer que par un gouvernement fort.
Tous ou presque auront été à même de se rendre compte de ce que le mot gauche veut dire dans la bouche de certains. Ainsi, pour les thuriféraires de la droite qui s’étaient pointés à la dernière émission de TLMP, seraient de gauche selon eux toutes les grandes corporations capitalistes. Leurs dénégations, soulignées par des mouvements de la tête de gauche à droite, (il va sans dire), des assertions de ceux qui les disaient de droite ces corporations montrent à quel point la gauche pour eux se situe très à droite de ce qu’il est coutume et normal de considérer comme des institutions relevant d’une logique de droite, soit celle qui sont organisées en vue de la poursuite du profit comme le sont les grandes corporations capitalistes cotées en bourse.
Partant de là, il est facile de comprendre que pour eux, le moindre signe de sociale démocratie, comme par exemple le fait de négocier de bonne foi des salaires avec des organismes organisés elles aussi pour représenter les intérêts de leurs membres, soit catalogué comme étant socialiste, même si cette situation politique et sociale telle que structurée par ces organisations, pour des ententes de conditions salariales, n’a strictement rien à voir avec un quelconque socialisme. Au mieux, cette vision réductrice de ces thuriféraires de cette drôle de droite est une façon d’empoisonner le puits des adversaires de leur idéologie. Au pire, ils sont à ranger dans le camp de ce qu’un Certain appelait le parti des antisémitiques.
Supplique. N’allez pas vous laisser fourguer la camelote engendrant derechef un de ces monstres hybrides à bien vous pomper votre oseille
http://ysengrimus.wordpress.com/2008/08/01/partenariat-public-prive-gaver-d%E2%80%99argent-public-l%E2%80%99accapareur-prive/
Danger, arnaque, achats inutiles, engraissage de parasites, danger.
Paul Laurendeau
C’est quand même remarquable de constater que la plupart des commentaires se résument à ceci : maudite gauche ou maudite droite. On ne fait que diaboliser l’une ou l’autre position.
M. Drouin écrit : «À la place de se demander si l’avenir est à gauche ou à droite, s’il est communiste ou capitaliste, nous devrions chercher ailleurs des hypothèses de fonctionnement qui pourraient satisfaire nos besoins.» Et là il parle de l’approche coopérative.
Écoutez, Desjardins c’est des milliards de dollars d’actifs. Ça commence à devenir de l’économie, je trouve. En plus il existe des centaines de coopératives de tous genres au Québec.
Je pense que Drouin a raison de proposer une réflexion sur l’approche coopérative qui peut devenir une alternative valable aux querelles GAUCHE/DROITE.
Benoit Carré
«Qu’on se le rappelle la prochaine fois que quelqu’un pleurera des larmes de crocodile sur cette pauvre droite supposément bâillonnée par une gauche faussement omniprésente…»
Éric Duhaime? :)
Puisque cet article concerne les hypothétiques complots de la gauche, il en est un qui lui semble bien réel et qui concerne non pas la gauche, mais la droite, si nous suivons les raisonnements des auteurs de cet ouvrage proposé par notre chroniqueuse. J’ai pour ma part lu cet ouvrage et ne puis résister à reproduire ici le résumé de lecture que j’en ai alors fait sous la rubrique société. Les manœuvres pour installer au Québec un système de santé à deux vitesses avec un secteur privé qui utilise les ressources du public pour le concurrencer relèvent bien de cette hypothèse :
« Il faut choisir entre un système construit sur les exigences de pratiques professionnelles qui visent à répondre aux besoins de la population et un montage d’organisations à but lucratif, financées de sources multiples, qui trouvent dans les services privés une occasion d’affaire ». C’est sur cette alternative que se concluent les études des experts qui se sont penchés sur l’analyse des systèmes de santé de bon nombre de pays, dont celui du Canada et du Québec, afin de le situer dans cet univers, ainsi que par rapport aux principaux enjeux des débats qui président régulièrement à son évaluation, quand ce n’est pas à sa remise en cause.
Or, de toutes ces analyses, il ressort sans l’ombre d’un doute que les plus récentes restructurations de notre système de santé ont été inspirées par le second volet de cette alternative, soit celui qui vise à procurer des occasions d’affaires aux fournisseurs de soins et aux assureurs, vendeurs de couverture de risques en matière de santé. Pourtant, les implications du privé ont abouti, dans tous les pays qui ont tenté cette aventure, à faire croître globalement les coûts reliés à la santé, à accroître les inégalités en regard de la maladie, ainsi qu’à augmenter les écarts socio-économiques entre les plus riches et les plus démunis.
Cette logique individualiste, qui consiste à faire payer l’utilisateur sans égard à sa fortune, tend en effet à empêcher la redistribution des soins vers les plus fragiles du point de vue de leur santé, lesquels ne peuvent plus se les payer, ainsi qu’à ralentir, via les impôts progressifs autrement nécessaires, la redistribution des revenus des plus riches vers les plus démunis parce qu’ils sont alors privés des revenus fiscaux qui auraient été autrement injectés dans le système de santé publique. Et comme si cela ne suffisait pas, il s’avère que l’introduction de la logique du profit dans le système de santé a des effets pervers sur la qualité des soins de ceux-là même qui croient se mettre à l’abri de la maladie, grâce aux assurances qu’ils ont les moyens de se payer, du fait que des soins non pertinents ou non nécessaires peuvent leur être fournis parce qu’ils sont payants pour leurs fournisseurs.
Par ailleurs, loin d’être un stimulant pour le public dans la santé, le privé interfère souvent avec lui pour drainer vers ses besoins des fonds tirés à même le financement du public, laissant les prestataires du régime public retrouver des conditions moins bonnes que celles qu’ils auraient connues sans cela. Le procès du privé dans ces analyses n’est pas limité à ses effets délétères sur la santé des populations en général ou sur le système public, il est aussi mené à travers plusieurs indicateurs qui vont de l’efficience à l’accessibilité en passant par toute une gamme de facteurs d’analyse.
Le privé s’avère en définitive surtout apte à procurer des profits. Ce discours, qui soutient toutes ces analyses, est donc en contradiction flagrante avec celui des think tanks conservateurs qui tentent de faire pression sur l’opinion publique et les législateurs par médias interposés. Ce manège fonctionne d’autant mieux quand, comme c’est le cas au Québec, les propriétaires de médias possèdent aussi des intérêts dans le secteur des assureurs privés. En somme, quiconque voudra trouver un antidote pour les visions spécieuses qui trop souvent nous sont servies en ce qui concerne le système de santé publique et les possibilités de garantir son avenir trouvera dans ce livre ce qu’il lui faut.
J’ai connu une nouvelle personne dernièrement, Éric Duhaime du Réseau Liberté Québec, porte parole de la fraîcheur qui nous démontre pourquoi son modèle est Margaret Thatcher….j’étais sûre qu’elle était dépassée….
Pour mieux connaître et comprendre son univers de «réflexion», j’ai tapé Éric Duhaime sur You Tube. Il apparait dans plusieurs vidéos, entre autre dans une série de 6 vidéos où M. Duhaime s’est présenté à une Commission parlementaire sur le régime des rentes du Québec et a entretenu cette Commission de ses inquiétudes à titre de «citoyen, un simple cotisant excessivement inquiet, faisant partie de la jeune génération qui va devoir payé pour plusieurs des choses qui sont proposées ici et je veux le faire pour plusieurs personnes, j’en suis convaincu, qui aimeraient beaucoup exprimer cette opinion, mais qui n’ont même pas encore l’âge de pouvoir assister à une commission parlementaire ou qui ne sont pas encore au monde pour pouvoir venir dire ce qu’ils pensent, soit qu’on est entrain de leur détourner une charge supplémentaire sur les épaules.»
Un «simple citoyen» qui a été conseiller politique de Mario Dumont pendant 5 ans et qui est chercheur à l’IEDM, Institution Économique de Montréal….donc, simple citoyen, non partisan, on repassera….
Dans une de ces nombreuses vidéos, quand on lui pose la question au sujet des évasions fiscales de quelques 50 milliards de dollars faites par les entreprises et les riches individus, il répond que c’est un mythe syndical. Autrement dit, il n’y en a pas de paradis fiscaux, c’est une illusion économique et plus loin, il ajoute que les syndicats ont le monopole du micro depuis 50 ans et ont créé la crise financière. Alors voilà pourquoi nous sommes endettés, c’est parce que nous vivons dans un monde de gauche : trop d’impôts, trop de bureaucratie, trop de syndicats, trop de cotisations syndicales, trop de taxes, trop souverainiste, pas assez de libertés individuelles.
Enfin, ce simple citoyen répète les mêmes «arguments» d’une tribune à l’autre. Il énonce des prémisses sans ne jamais nous les expliquer et démontrer dans une analyse approfondie et objective que sa qualité de chercheur devrait pourtant exiger. Ses «analyses» ressemblent plus à de la propagation de slogans qui frappent l’imaginaire des gens pour mieux les manipuler. On peut dire qu’il converge avec lui-même et ses commettants.
En tout cas, à date, je n’ai rien entendu de nouveau émanant du RLQ et je vois mal comment l’orientation politique que M. Duhaime a choisi va sauver de la dette cette belle jeunesse dans la trentaine dont il se soucie tant ainsi que ceux qui vont les suivre. Il leur ment finalement. Il sert la droite qui a pignon sur rue depuis plusieurs siècles avec les conséquences que l’on connait.
Je suis allée cette semaine à une levée de fonds pour le journal Unité ouvrière, un journal de gauche, qui parle d’un concept infiniment abstrait, accessible qu’aux initiés: les travailleurs. Le journal roule avec un faramineux budget de quelques milliers de dollars pour 6 parutions par année … de quoi trembler à 7 sur l’échelle de Richter, n’est-ce-pas? Des pinottes comparer à La presse, le Journal de Montréal, l’IEDM et tous les médias, instituts et centres de recherche nationaux et internationaux qui s’affairent avec leurs milliers de millions à nous former l’opinion pour qu’elle penche, pense et vote toujours du même bord….et ce n’est pas du bord des médias syndicaux, travailleurs ou actualités sociales et politiques comme l’Unité ouvrière et l’Aut’ journal.
Je n’ai qu’une chose à dire au sujet du gouvernement de Jean Charest…
Il est vrai que des cours d’anglais dans le Québec d’aujourd’hui, ce n’est pas un luxe… C’est pourquoi, je n’ai rien contre les cours de langue anglaise dès la maternelle ou même à la garderie pour les « canadiens-français »…
Mais quand les libéraux se déclarent favorables à un projet de cégep bilingue, c’est n’importe quoi… Quand « Mme St-Pierre rétorque qu’il faut cesser de dramatiser », c’est vraiment n’importe quoi!!!
Quand Mme St-Pierre dit souhaiter donner le plus d’outils possible aux étudiants québécois qui veulent s’ouvrir sur le monde… J’ai « comme le goût de souhaiter » que le gouvernement Libéral de Jean Charest soit forcé à l’exil immédiatement… par le peuple canadien-français.
Un cégep bilingue favoriserait encore une minorité de jeunes contre une majorité de jeunes…
Je considère que le gouvernement de Jean Charest est un gouvernement corrompu et je ne vais pas m’excuser de le dire haut et fort. Les preuves sont de plus en plus nombreuses.
Mais où est donc l’opposition???
Juste un dernier mot…
Mon commentaire précédent ne vise en rien l’homme qu’est Jean Charest, ni la femme qu’est Mme St-Pierre… De façon générale, je respecte les hommes et les femmes qui sont élus par le vote de la majorité des citoyens (la majorité de ceux et celles qui vont voter)…
La corruption est subjective par définition… Je maintiens mon opinion, Jean Charest devrait quitter…
@ Denis Drouin
Je suis aussi pour les coops, et la caisse dont je fais partie au lieu de me donner des dividendes fait du micro crédit pour aider des gens dynamiques et travaillants à créer leur propre emploi, et même en créer d’autres.
Le micro crédit c’est infiniment mieux que la charité, comme l’a démontré M.Yunus le prix Nobel d’économie et un grand humaniste. Et le micro crédit n’encourage pas la dépendance à vie à l’état, mais au contraire la fierté de se prendre en main et même devenir un bâtisseur (entrepreneurship).
Cependant la coopération et les petites entreprises ne sont nettement pas suffisantes pour répondre aux besoins économiques d’aujourd’hui.
Pour une économie forte nous permettant des services de qualité il faut une culture qui encourage et l’entrepreneurship (bâtisseurs) et les sciences et techniques . Il faut arrêter de considérer ceux qui réussisent et créent des emplois et de la richesse comme étant sûrement des bandits et des salauds capitalistes..
On ne doit pas se sentir coupable de faire des profits et d’être prospère, tout comme on ne se sent pas coupable de retirer son salaire après une semaine de labeurs. S’occuper d’une entreprise peut facilement occuper 15 heures par jour, sans assurance de profit…et 80% des entreprises font faillite dans les 2 premières années. Il y a un peu d’ héroisme à tenter de devenir un bâtisseur à travers toute la concurence, et de créer des emplois et de la richesse pour son pays. Ces gens majoritairement méritent le respect
Il faut aussi réapprendre le sens de l’épargne comme individu , car comment blâmer l’état de s’endetter quand on fait de même?
Vu la tournure des événements (la désormais célèbre pétition et la très récente sortie d’Amir Khadir, sans parler de Gérard Deltell et de son refus de s’excuser pour ses récents propos), je tiens à faire une petite précision (une autre!!!)…
Dans mon texte du 15 novembre, que vous pouvez lire ci-haut, j’affirme que «Je considère que le gouvernement de Jean Charest est un gouvernement corrompu»…
Eh bien, le croiriez-vous si je vous disais que je ne suis pas membre d’un parti politique en ce moment et que j’ai en quelque sorte devancé sans le savoir les événements des derniers jours? Le croiriez-vous si je vous disais que je m’intéresse très peu à la politique et à l’actualité depuis quelques mois???
Ça ne prend pas un grand devin, vous me direz!!! Et je vous l’accorde, mais avouez que j’étais en plein dans le mille!!!
Je souhaite que le Québec soit un endroit où il fait bon vivre et comme c’est là, j’aime pas ce que je vois…