Quand ça va mal…
Au-delà des "spins" des uns et des autres, commençons par quelques faits tels que l'Histoire nous les rappelle.
Oui, oui. Notre histoire nationale. Celle-là même qu'on enseigne de moins en moins à mesure qu'on la dilue de plus en plus dans un magma aussi postmoderne et mondialisant que parfaitement incolore.
Donc, les faits.
Fait #1: Les résultats d'une élection partielle sont comme les feuilles de thé. Leur lecture est divertissante sur le coup, mais ils sont rarement un indicateur fiable de ce qui se passera à la prochaine élection générale.
Énième illustration: la victoire à l'arraché du PQ dans Kamouraska-Témiscouata. Pour tout dire, même si les libéraux l'avaient emporté par un poil, parions que cela n'aurait rien changé à l'impopularité marquée et constante de Jean Charest et du PLQ.
Car cette tendance est lourde. Très lourde. Au point où dans le dernier sondage CROP-La Presse, le gouvernement fracassait son propre record avec un taux d'insatisfaction sans précédent de 84 %!
Traduction: même des libéraux purs et durs lui tournent le dos. Ouch…
Bref, comme disent les vieux routiers de la politique: "Quand ça va mal, ça va mal…"
Quant à la victoire du PQ par 196 voix de majorité, elle est en effet très serrée. Toutefois, parions aussi que le taux de participation particulièrement élevé pour une partielle, soit près de 58 %, doit encore donner des sueurs froides à M. Charest.
D'autre part, il est probable que même une défaite du PQ n'aurait pas vraiment remis en question le leadership de Pauline Marois. Dans ce département, mieux vaut regarder du côté de François Legault.
Or, pour qu'il puisse gruger des appuis au PQ, il faudra d'abord que son "mouvement" existe et qu'il devienne un parti d'ici l'élection. Grosse commande. Mais si le tout ne demeure qu'une vue de l'esprit pour ex-péquistes défroqués, Mme Marois pourra dormir sur ses deux oreilles.
Par contre, il lui restera encore à faire la démonstration que le PQ serait pleinement à la hauteur s'il gagnait la prochaine élection. Non seulement quant au nettoyage à faire, mais aussi de l'option dont il se réclame.
Une étiquette létale
Fait #2: Jamais dans l'histoire moderne de ce pays, un gouvernement fédéral ou provincial perçu par la majorité de son électorat comme étant "corrompu" n'a réussi à se faire réélire. Avec ou sans nouveau chef.
On aura beau discourir ad nauseam sur le cynisme présumé de la population, l'étiquette de "corrompu" demeure ici aussi létale en politique qu'un scorpion sous les draps!
Cette étiquette, la population semble l'avoir tatouée sur le front du gouvernement Charest et sur celui du PLQ.
N'en doutez donc point. Les deux thèmes dominants de la prochaine campagne électorale seront l'intégrité et la confiance. Et ce, malgré les tentatives répétées du gouvernement de ne parler que d'économie et de la "menace" d'un autre référendum.
Surtout que la réalité est incontournable. Impossible dans les faits de dissocier l'économie du coût élevé pour le Trésor public de pratiques de corruption et de collusion dans certains des plus gros contrats que donnent les municipalités et le gouvernement québécois depuis des années.
En d'autres termes, la situation devient extrêmement risquée pour le Parti libéral. Pour lui, le pire des scénarios est qu'à la prochaine élection, même sans M. Charest, il perde dans la plupart des comtés majoritairement francophones.
Chercher désespérément des faux-fuyants
Le gouvernement s'entête néanmoins à chercher tous les moyens possibles pour ne pas tenir une commission d'enquête sur le financement des partis et le processus d'octroi des contrats et permis publics. Et pas seulement dans la construction…
La dernière rumeur porte sur une possible unité permanente contre la corruption. Comme à New York, qu'on nous dit.
Ça fait chic dans les salons, mais ça sent encore le faux-fuyant.
Le problème étant que la brochette d'allégations de corruption et de patronage est loin d'être limitée au domaine de la construction puisqu'elle comprend même, et certains diraient surtout, le financement des partis.
Et cela, l'électorat le sait maintenant.
Plus pathétique encore est d'entendre à répétition un premier ministre qualifier d'"attaques personnelles" toute critique le moindrement musclée venant des partis d'opposition.
Ce qui se passe au Québec n'a pourtant rien de "personnel". D'autant plus qu'à chaque période de questions, les oreilles fragiles du gouvernement profitent du lexique de mots permis sûrement le plus aseptisé de tous les parlements occidentaux!
Donc, non, il n'y a rien de "personnel". Le problème est strictement d'ordre politique.
Et cela, la vaste majorité des Québécois le sait également fort bien.
C'est pourquoi ils sont de plus en plus agacés de voir leur gouvernement placer tous ses oeufs dans le panier de la police et de ses enquêtes aussi discrètes que longues. Très longues.
Fait #3: C'est d'un premier ministre responsable et imputable dont les citoyens ont besoin.
Pas d'un shérif…
Voir le pouvoir politique céder autant le pas au pouvoir policier n'a rien de très rassurant.
« une possible unité permanente contre la corruption ».
Possiblement que cette unité coûterait autant qu’une enquête publique plusieurs fois qualifée de trop coûteuse par le gouvernement Charest! La contradiction me semble flagrante. Nous avons compris que le coût réel pour Monsieur Charest d’une enquête publique est la perte pour longtemps de l’image de crédibilité du parti libéral. Monsieur Charest cherche à gagner du temps. Pendant ce temps on peut continuer à faire disparaître des preuves dans la déchiqueteuse, et si je ne m’abuse un délai de prescription de 5 ans rendrait tout recours inopérant passé ce délai.
Je ne doute pas que plusieurs policiers aient la volonté de faire un excellent travail, mais selon ce qu’à mentionné un policier sur les ondes de la radio de Radio-Canada ce midi, on ne leur donnerait pas la latitude ou les moyens financiers nécessaires pour aboutir plus rapidement. Ça bloque quelque part! Ce n’est pas surprenant!
Pour l’instant, les médias ont fait un merveilleux travail, ça redonne de l’espoir en la démocratie.
Qu’est-ce que 50 millions pour une enquête publique par rapport à des pertes de plusieurs milliards sur plusieurs années? La logique du gouvernement Charest n’est pas très forte : on laisse sous-entendre qu’on pourrait économiser 50 millions pour mieux se faire voler par la suite plus d’un milliard dans les 40 milliards qui seront octroyés lors des prochaines années. Hum! Où sont les bons comptables? À l’aide Léo-Paul!
Suite à cette élection complémentaire, à la prochaine élection générale, la probabilité numéro 1: Le PQ prend le pouvoir pour entreprendre ses gestes de souveraineté en gouvernant au centre-gauche.
Alternative : M. Legault se joint à l’ADQ en 2011, après s’être fait offrir la chefferie par M. Deltell, en y amenant 3 ou 4 autres vedettes pour s’y présenter comme candidats, avec une solution constitutionnelle rassembleuse comme une véritable confédération canadienne d’États souverains. Ce parti prend le pouvoir pour gouverner au centre-droit, socialement responsable ou gauche efficace de M. Jean-François Lisée.
Dans un cas ou l’autre, le PLQ mange la poussière sauf dans les comtés anglophones…normalement.
« La dernière rumeur porte sur une possible unité permanente contre la corruption. Comme à New York, qu’on nous dit.
Ça fait chic dans les salons, mais ça sent encore le faux-fuyant. »
(…)
Et cela, la vaste majorité des Québécois le sait également fort bien.
C’est pourquoi ils sont de plus en plus agacés de voir leur gouvernement placer tous ses oeufs dans le panier de la police et de ses enquêtes aussi discrètes que longues. Très longues.
(…)
Voir le pouvoir politique céder autant le pas au pouvoir policier n’a rien de très rassurant. »
……
Effectivement les policiers ne veulent pas jouer le rôle de pions politiques:
Nouvelle escouade: un risque de «police politique», craint le syndicat de la SQ
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/crise-dans-la-construction/201012/01/01-4348166–nouvelle-escouade-un-risque-de-police-politique-craint-le-syndicat-de-la-sq.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
Bonjour
JJ. Charest est malchanceux, il se fait toujours prendre. Ses frasques empirent de jours en jours. Pas certain qu’une unité permanente contre la corruption comme à New-York soit la meilleure solution
Prend l’oseille et tire-toi, JJ. Charest.
http://www.toutlecine.com/film/videos/0035/00356797/00010388-bande-annonce-1-prends-l-oseille-et-tire-toi.html
Jean Charest espèrait se rendre à Noël avec une victoire dans KT. Peut-être mise-t-il maintenant sur ce qu’il va trouver dans son bas de Noël?
Il faudrait qu’il intègre que: Les Québécois ne croient pas plus au Père Noël qu’en lui et son gouvernement.
Charest et son parti, le PLQ corrompu, me font penser à des poissons qui viennent de se faire prendre par une baisse subite du niveau de l’eau. Ils frétillent, gardent la bouche grande ouverte sans rien dire d’intelligent. Leurs soubresauts sont pathétiques. Ils sont en train de crever, tout simplement. D’ailleurs il y en a même qui ont commencé à pourrir, là comme ça au soleil, à la vue de tous.
Mais trêve de métaphores. Quand à moi ils/elles pourraient tous crever. mais ce que je trouve particulièrement dommage, ce sont nous les citoyens et tout le Québec qui devrons encore endurer pendant 2 ans ces cadavres puants dans le paysage politique. Le seul moyen de s’en débarrasser, d’assainir le climat politique serait de faire tomber ce gouvernement.
Il reste encore une mince possibilité : des backbenchers libéraux constatant les résultats dans K. T. commencent à se rendre compte que leur avenir est loin d’être rose et qu’ils pourraient avoir encore une petite chance de s’en sortir politiquement, s’ils décidaient de siéger comme indépendants permettant ainsi, soit par leur abstention ou autrement, l’adoption d’une nouvelle motion de censure.
Mais nous sommes loin de la coupe aux lèvres.
«Il y a souvent plus de stupidité que de courage dans une constance apparente.»
[Jean-Jacques Rousseau]
Ce qui me frappe de cette partielle, c’est deux choses:
1) la relation d’amour entre les Québécois en région et l’ADQ est toujours très vivante;
2) 72 candidats-poteaux et deux porte-parole vedette, ça ne fait pas un parti très pertinent au Québec.
Autrement dit, au-delà du blanc-bonnet et bonnet-blanc – lorsque le PQ met de côté son option souverainiste (ou référendaire?) – le ring sur lequel monte la troisième voie politique québécoise est partagée par un poids plume et deux amateurs d’échecs.
Alors qu’on parle (encore!) de la possibilité (stupide) de créer un AUTRE parti au Québec, les Québécois n’ont toujours pas l’air de savoir quoi faire avec les plus jeunes partis qui montent dans le ring depuis plus de cinq ans pour aller se faire tapocher par les deux grosses machines officielles.
Ainsi, le PQ vient à peine d’entrer dans la quarantaine, L’ADQ n’a pas vingt ans, Québec Solidaire en a cinq et on voudrait en ajouter un autre en plus et remporter une élection générale en moins de trois ans?!
Ridicule.
Pour en revenir à l’ADQ, cette formation vivote toujours dans le populisme, la pensée magique et semble hériter par défaut du dossier-clé des régions.
Pour sa part, Québec Solidaire joue les Don Quichotte cultivé.
Et les Verts continuent à cultiver leur marginalité par le biais de porte-paroles incapables d’évoluer hors des ONG ou des médias. Ce qui ne les aide pas non plus, c’est que, pour une raison mystérieuse, tout le monde semble être Vert au Québec… alors qu’on gaspille eau, électricité et matériaux divers comme n’importe quel autre pays de pas d’allure. Je ne sais pas si c’est le bac vert/bleu ou brun (ça ferait un beau drapeau en passant) qui fait ça, mais on est à des années-lumière d’avoir intégrer les trois R dans la Belle Province du fast-food politique.
—
Cela dit, Pauline Marois et/ou le PQ (il y a des jours où on se demande si l’un et l’autre sont sur la même longueur d’ondes) doivent comprendre une chose simple: les régions.
En effet, rassembler les Québécois ne passera ni par la nouvelle vague Gauche/Droite (dans laquelle la confusion règne, de sondage en sondage)ou par le biais du fameux crédo séparatiste/fédéraliste.
L’unité du Québec derrière un parti de coalition ne peut se réaliser qu’au sein d’un parti qui représente une opposition crédible, efficace et pertinente en insistant sur le rôle et l’importance relative de toutes les RÉGIONS.
D’ailleurs, on se plaint du manque de connaissance historique des jeunes du Québec; allez donc poser des questions géographiques à ces jeunes ET à nos politiciens juste pour le fun…
Bref, à l’heure où les médias et les nouvelles technos permettent à la fois de briser l’isolement des communautés éloignées des grands centres tout en leur permettant d’avoir une voix plus forte; force est de constater que le Québec, dans toutes ses particularités régionales, est en train de s’éveiller et cherche à s’incarner dans un projet politique d’intégration et de revalorisation du territoire.
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Le PLQ avec son Plan Nord s’en va skier dans le désert avec son exploration des zones désertes du Québec. Nous ne sommes plus à l’heure de la décolonisation ou du Klondyke/Baie James.
Il faudra plutôt que le Plan Marois prenne forme ou s’articule autour d’un plan régional sinon l’ADQ reviendra en force brouiller les cartes et nous aurons un beau deadlock, un autre beau parlement minoritaire, en guise de changement aux prochaines élections provinciales.
De plus, si « matante Pauline » (la soeur de ma mère, en fin de compte, si je comprends bien ceux qui cherchent à l’insulter stupidement) doit également cogner sur un autre clou à répétition pour les prochaines annnées et c’est l’équipe qu’elle a réussi à former pour l’accompagner dans sa prochaine bataille. Ce faisant, elle occupera ses meilleurs espoirs (enlevant à certains de ses opposants internes l’occasion ou les motifs de contester son leadership) et donnera du fil à retordre au gouvernement sur une base permanente tout en diminuant l’impression qu’elle est dissociée de son parti.
Finalement, l’avantage de la stratégie d’équipe combinée à l’unité régionale, pour un leader qui détient une si belle position sans pouvoir en profiter pleinement, c’est de montrer à quel point son principal argument c’est l’expérience. Et une personne d’expérience en politique n’essaie pas de tout faire bien, elle essaie de bien faire avec tout le monde dans son parti. Conquérir un pays, c’est avant tout conquérir le coeur de ses troupes.
En résumé, on n’aime pas nécessairement le guide, en politique, en temps de crise; on aime surtout où ce guide nous amène… et comment il nous fait vivre et voyager en même temps.
@ Dernière heure: le premier ministre sera à Tout le monde en parle ce dimanche soir.
A tout le monde en parle, vous dites. Il sera reçu à titre de quoi? Comédien, chanteur, parrain… mais certainement pas comme homme politique.
JJ Charest est un habitué du coupage style bâillon.
Le Québec n’a même pas les moyens de se payer 200 procureurs de la Couronne et tout ce que cela comprend.
Les policiers et la Couronne disent qu’ils n’ont pas les moyens de poursuivre tous les crimrinels, surtout les gros noms… :-(
Et M. Charest parle de créer une brigade spéciale… Laissez-moi rire. Une autre coquille vide.
Le PM à TLMEP! Je le croirai quand je le verrai. Margareth Trudeau était sensée y être. L’avez-vous vu?
Personnellement, je préfère ne pas gâcher ma soirée de dimanche en appercevant ce drôle à mon écran. S’il est là, j’irai voir ailleurs. S’il s’inscruste, je ne regarderai pas TLMEP, tant qu’il sera à l’écrant. Je ne suis pas maso. Epargnez-nous ce Calvaire, SVP.
Une autre grosse tuile qui tombe sur la tête des libéraux. L’Hydro Québec est le plus gros donneur d’ouvrages au Québec.
L’opposition soupçonne des collusions qui font grimper les coûts. Suite à une demande d’ accès à l’information qui est demeuré lettre morte (H Q a reçu le Prix noirceur); elle a obtenu une ordonnance du Parlement pour que la société obtempère à la demande d’information concernant des dépassements de coût. La société n’a pas donné satisfaction à cette demande des élus jusqu’à maintenant; elle a jusqu’à demain pour échapper à une condamnation pour outrage au Parlement.
Aujourd’hui on apprends que les soupçons de l’opposition sont fondé:
L’opposition péquiste dénonce un contrat qu’elle qualifie de collusion concernant Hydro-Québec.
Quatre sociétés de génie-conseil ont obtenu en consortium un contrat de 300 millions $, sans aucun appel d’offres, selon le Parti québécois.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201012/01/01-4348199-collusion-le-pq-denonce-un-contrat-dhydro-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Les chats commencent à sortir du sac. Après les contrats à Fava, dont plus de 100 millions sans appel d’offre, en voici un autre de 300 millions sans appel d’offre.
Les libéraux ont instrumentalisé l’Hydro Québec et en ont fait leur chose. À mesure que l’opposition aura accès à l’information sur des milliards de $ de contrats, d’autres tuiles tomberont sur la tête des libéraux, et certaines risquent de leur êtres fatal.
On approche de la fin d’un régime et d’une époque.
M.Gingras
D’autant plus que M.Charest occupe l’écran de Radio-Canada tous les dimanche une demi-heure plus tôt.
Ça commence à bien faire.
http://laflaque.radio-canada.ca/personnages/charest/
John James est partout depuis une semaine…
– Rencontre en France
– Funérailles de Pat Burns (voulez-vous bien me dire ce qu’il faisait là, mis à part tenter de se faire du capital de sympathie, ce dont il manque de plus en plus…)
– Élection dans Kamouraska-Témiscouata
– Tout le monde en parle
N’est-il pas payé pour gouverner?
Encore là, pour son apparition à Tout le monde en parle, mis à part tenter de faire de beau discours creux avec un sourire forcé, qu’est-ce qui mérite sa présence à l’émission? Une annonce surprise de démission? (Oui, je sais… nous sommes plusieurs à en rêver…)
Il est à souhaiter qu’un invité puisse l’interpeller et poser des questions plus pertinentes et difficiles que celles de l’animateur (qui souvent manque de hargne envers des invités controversé… c’est pourtant un RBO… un adoucissement avec l’âge?).
Dommage que vous n’ayez pas de « carte chouchou » Mme Legault. C’eût été un plaisir de vous voir le questionner de façon serrée…
M. Goyette, il devrait être reçu en parrain patineur pourri.
M. Bousquet
Vous venez enfin de trouver la vraie définition des PPP de JJ.Charest
Le principal véhicule politique des fédéralistes au Québec est au bord de prendre l’eau et de couler irrémédiablement. La lame de fond va tout emporter si les capitaines ne donnent pas un sérieux coup de barre.
Je suis certain que le temps des fêtes sera l’occasion pour ceux qui tirent les ficelles de la famille libérale de «conseiller» au premier ministre de prendre une retraite bien «méritée» pour «passer plus de temps avec sa famille», selon la formule consacrée.
Le PQ a gagné l’élection. Madame Marois prouve qu’elle peut gagner une élection générale tout en étant moins populaire que son parti. Victoire qui ne serait pas balayage. Ce qui créé cette victoire avec 196 voix de majorité ou une probable maintenance nuisible adéquiste dans la région de Québec qui d’après Crop: évalue l’ADQ comme le premier parti dans le Québec métropolitain? Seul Léger Léger pourrait confirmer si l’ADQ actuellement est premier à Québec devant le PQ.
Les 500 voix de QS dans Kamou-Témis normalement attribuables au PQ donnent un aperçu encore comment QS nuit au PQ réduisant sa majorité ou le faisant perdre comme dans Sherbrooke au profit du P.M pourtant si attaqué par A.Khadir.
L’internaute citoyen après la célébration émotive et irréfléchie de cette victoire regarde plus tard les chiffres froidement et s’interroge. Nul doute dans l’élection future que c’est la force de l’équipe Marois qui devrait être le slogan mobilisateur avec la demande d’une enquête dont le symbole pourrait être un balai comme en 76. Parce que sans son équipe, P.Marois n’est pas le PQ et ne représente pas la figure de marque d’un futur gouvernement PQ.
Les libéraux en obtenant 36% des voix (tout en reconnaissant qu’ils en ont perdus 17% depuis 2008) malgré la réalité politique glauque démontrent une résilience comme dirait madame Legault qui est affligeante.
6 mois en politique, une éternité. Le leadership Marois pourrait dise bien être encore contesté.
Rappelons nous qu’il faut que le PLQ soit coincé à 20% des suffrages francophones pour que la division du vote francophone n’empêche pas l’élection d’un gouvernement péquiste. La marge de sécurité est redevable d’une totale impopularité d’un gouvernement libéral.
Autre son de cloche pessimiste.
http://www.vigile.net/L-enigme-de-Kamouraska-Temiscouata
M. Gingras écrit : «S’il s’inscruste, je ne regarderai pas TLMEP, tant qu’il sera à l’écrant. Je ne suis pas maso. Epargnez-nous ce Calvaire, SVP. »
Généralement, les invités ne sont pas ménagés par Guy A et/ou les autres invités à TLMEP, fait que, prenez la chance de regarder, vous serez peut-être comblé.
@ Et sur le même thème de ma chronique…: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201012/01/01-4348328-charest-le-moins-aime-des-premiers-ministres.php
Mme Legault, comment peut-on céder le pouvoir aux policiers alors que ces derniers, de l’aveu même du directeur de l’escouade de l’Opération marteau, ne peuvent, de leur propre chef, décider des moyens (écoute électronique et autres) pour bétonner les preuves à leurs dossiers et ainsi pouvoir porter des accusations contre de gros noms (poissons). L’autorisation du ministre de la sécurité publique et celle du ministre de la justice nécessaires aux mises en accusations et poursuites judiciaires contre des personnages publics (gros poissons) ne reflète-il pas plutôt le pouvoir politique s’ingérant dans le travail des policiers ? D’où la manipulation de l’opinion publique par les grosses astuces de JJ Charest qui hier lançait une grosse balloune d’une escouade permanente marteau-newyorkaise, en suppliant Maître Ottawa d’amender le code criminel du ROC. Quelle farce énorme ! À quand la démission de ce gouvernement corrompu qui se fourre mes taxes et impôts dans leurs poches et dans elles de p’tits amis ?
Charest à Tout le monde en parle ! Nous annoncera-t-il qu’il quitte la politique ? Ça serait trop beau pour être vrai.
Je crois plutôt que Charest se croit invincible et qu’intérieurement il doit être en train de se dire : « Y vont voir les sacr* que je ne suis pas le tr* de * qu’ils pensent. Je vais tous les mettre dans ma petite poche …».
À moins que nous assistions en direct à un suicide politique, savez, les fameux actes manqués de Freud par lesquels on pourrait être amenés à poser des gestes irréparables qui nous poussent automatiquement vers la sortie. Une forme d’«opting-out» inconscient mais bien réel. Mais ça c’est encore mon fantasme de citoyen écœuré. :-(
J’espère que quelqu’un aura la verve nécessaire et le chien requis pour le tenir en laisse.
Benoit Carré
Je ne me fierais pas à Guy A. pour clouer le premier ministre au pilori. A chaque personnalité politique qui est passée à TLMEP, Guy A. a été accusé d’avoir été trop indulgent et aussi d’avoir été trop impertinent ou agressif. Pourtant, c’étaient les mêmes questions pour tous les auditeurs\spectateurs.
Guy A. a mainte fois répété que son émision n’en était pas une d’affaires publiques. Il ne fera pas exception à la règle. C’est sans doute pourquoi le PM se risquera à y mettre les pieds. Il pourra réclamer d’être le premier invité afin de pouvoir s’esquiver avant l’arrivée d’autres invités qui auraient des comptes à régler avec le PLQ. A sa place, c’est ce que je ferrais.
Evidemment, comme le PM méprise les Québécois et leurs opinions, il est parfaitement équipé pour faire face à la musique et s’en retourner chez-lui sans avoir été perturbé le moins du monde par toutes ces attaques, si attaques il y a eu.
D’une façon ou d’une autre, il gagne. Qu’il s’y rende, qu’il reste jusqu’à la lie, qu’il n’y aille pas, c’est kif kif. Il s’en fout. Il est dans sa bulle et est inateignable, politiquement parlant. Jean Charest maintiendra le cap tant et aussi longtemps que ses maîtres le lui demanderont. Son avenir est assuré. Sa mission est de démolir Québec Inc et il s’y applique. Son successeur aura le même mandat tant que Québec inc sera encore debout, même s’il est déjà passablement amoché et sérieusement ébranlé.
Si Jean Charest est à TLMEP, je serai ailleurs. Je ne lui ferai pas l’honneur d’une seconde d’attention.
M. Gingras, nous allons quand même regarder M. Charest à TLMEP dimanche pour vous faire rapport lundi, en espérant que Guy A. ou un autre invité va le planter solide, ce qu’il mérite, LUI qui a passé son temps à en planter d’autres de façon mesquine.
Quand on est en guerre le coeur doit être endurci
» M. Gingras, nous allons quand même regarder M. Charest à TLMEP dimanche pour vous faire rapport lundi, en espérant que Guy A. ou un autre invité va le planter solide, ce qu’il mérite, LUI qui a passé son temps à en planter d’autres de façon mesquine. » M. Bousquet
:-)
Notre télé a rendu l’âme après 25 ans de bons et loyaux services. Le technicien ne sera pas disponible avant mercredi… :-)
Il nous reste la radio pour voir avec nos oreilles.
Vamos a ver, comme disait l’autre.
Sa dernière tentative, la Commission Bastarache fut qualifiée de « moyen de faire diversion »; il ne s’agit ici de rien d’autre qu’un autre moyen de faire diversion. Heureusement les Québécois ne sont pas dupes et la popularité de John-James est à 14% (-9% d’après Paolo Mitriou dans « 84%, 1er déc. 2010 ») et c’est une tendance lourde qui ne disparaîtra pas.
Charest lui pense vraiment que son gouvernement est le meilleur gouvernement Québecois de tous les temps
L’idée d’une escouade anti-corruption permanente avec des dents me semble infiniment plus pertinente que les show de boucane a la Bastarache qui sont du gaspilllage de fonds public et ou on ne peut poursuivre que ceux qui se parjurent..
Evidemment, les média qui font de l’argent avec ces commissions veulent des commissions..
Attendons de voir le forme concrète de cette escouade pour juger si c,est de la poudre aux yeux..
Une commission Bastarache pour confirmer ce que les deux protagonistes affirmaient : Oui, il y a de l’influence; non elle n’est pas indue.
Si M. Charest avait eu le moindre respect pour l’électeur, il en serait resté là. Des millions pour confirmer une vérité de Lapalice.
M. Gingras, vous avez une connection web, puisque vous etes ici… TLMEP est disponible sur le web.
Essayez ceci
http://www.radio-canada.ca/emissions/tout_le_monde_en_parle/saison7/
Rapporte à M. Gingras sur notre « Premier » J.J. Charest à TLMEP, comme promis.
M. Charest a passé un mauvais quart d’heure sous les questions et commentaires bien placés de Messieurs Dany Turcotte et Louis Morissette. S’il voulait corriger la mauvaise impression des Québécois à son égard, il ne me semble pas y avoir réussi en répétant ce qu’il avait dit dans les dernières semaines.
M. Charest s’est encore enfargé dans ses souliers, en parlant, pour la deuxième fois, de l’industrie de la corruption à la place de l’industrie de la construction. Paru parrain pathétique aussi sur le gaz de schiste.
La police pour incarcérer les criminel
La Commission d’enquête pour démanteler le système des commandites que Charest à mis en place avec Chrétien à Ottawa et à Québec