Bien des politiciens se demandent pourquoi diable ils sont à peine plus crédibles que des vendeurs d'igloos en Floride.
Depuis deux ans, j'ai exploré dans mes chroniques plusieurs facteurs pouvant expliquer ce phénomène.
Mais le fait est qu'ils pointent tous dans la même direction: l'effritement du rôle le plus fondamental des élus, soit celui de "gardiens" du bien commun.
Cet effritement, il se voit aussi clairement qu'une mouffette sur le capot d'une voiture par un soir de pleine lune!
Ce faisant, l'opinion publique a rendu son verdict sur la classe politique: "coupable" de mal gouverner. "Coupable" de déconstruire le bien commun.
Alors, on se demande où sont cachés les vrais "grands bâtisseurs" – ceux capables de transformer les rêves en projets pour le bien d'une société dans son entier. Mystère et boule de gomme.
Pour le moment, le verdict parle haut et fort: coupable depuis trop longtemps de dilapider les fonds publics à coups de milliards en surfacturations et dépassements de coûts inexpliqués.
Ou encore, coulés dans des PPP, ces partenariats public-privé, dont on sait pourtant qu'ils saignent les coffres publics à blanc pour mieux renflouer ceux du privé.
Coupable de ne pas enquêter publiquement sur les racines du problème, soit la collusion et la corruption dans la construction, le copinage et le financement des partis. Coupable de brandir à sa place le hochet d'une "unité anti-corruption permanente".
Coupable de jeter l'argent des citoyens par les fenêtres d'un nouveau colisée érigé à la gloire d'un petit maire.
Coupable depuis des décennies de brader aux intérêts privés des milliards en ressources naturelles. Exception à la règle: l'hydroélectricité. Autres temps, autres moeurs.
L'encan actuel des ressources gazières et pétrolières n'est que l'illustration la plus récente de cette braderie nationale. Ce gaz de schiste profitable pour des compagnies dont l'appétit financier et les puits fuyants sur plusieurs continents sont pourtant bien connus.
Le Devoir rapporte aussi qu'Hydro-Québec a cédé au privé ses droits de prospection pétrolière à Anticosti en échange d'un montant que l'on ne daigne même pas divulguer à ces contribuables qui n'en finissent plus de se faire tirer la poignée qu'ils ont dans le dos.
Lorsque la famille politique est dysfonctionnelle
Coupable aussi de fermer les yeux devant la cupidité et la privatisation qu'on laisse s'installer dans un système public de santé longtemps considéré comme un des meilleurs au monde.
Parce que le bien commun ne se mesure pas qu'en dollars, coupable depuis 15 ans de laisser reculer le français sur tous les fronts.
Sans surprise, la "sentence" pour l'ensemble de l'oeuvre est dure: le taux de participation aux élections ne cesse de chuter et nombreux sont ceux à rêver d'un vrai renouvellement de la classe politique.
Certains s'accrochent même au moindre nom testé par des sondages commandés par nos empires médiatiques éternellement à la recherche du nouveau Moïse de la droite… François Legault, vous connaissez? Ah oui! Vous aimez? Passionnément! Pourquoi? Ne sais pas.
Alors, ce verdict envers la classe politique, il est injuste? En partie, oui, parce qu'il ignore les élus qui font leur travail avec probité et compétence.
N'empêche qu'il y a quelque chose de vrai dans ce verdict et qui transcende les individus, voire les frontières.
Ce quelque chose, le voici: la rapacité des uns, nourrie par la complicité tacite de plusieurs gouvernements, rend de plus en plus ténu le lien de confiance entre les citoyens et leurs élites politiques et d'affaires. Et donc, la méfiance s'installe.
Or, pour citer la philosophe Michela Marzano (1), "une société sans confiance est une société sans squelette".
Car la confiance "renvoie à l'idée qu'on peut se fier à quelqu'un ou à quelque chose. Le verbe confier (du latin confidere: cum, "avec" et fidere, "fier") signifie qu'on remet quelque chose de précieux à quelqu'un, en s'abandonnant à sa bienveillance".
C'est ici que le bât blesse. Dans cette impression flottante de déconstruction du bien commun faisant que les citoyens ne peuvent plus trop se "fier" à ceux qui les dirigent.
Revenons au gaz de schiste. Non seulement le gouvernement brade le tout au privé en tentant de faire croire qu'il lui laisse tous les "risques", mais ce sera même avec Lucien Bouchard – rien de moins qu'un ancien premier ministre -, que le principal lobby de cette même industrie tentera de vous convaincre de jouer dorénavant les "porteurs" de gaz!
C'est même une compagnie albertaine, Talisman Energy Inc., qui couvrira la rémunération de M. Bouchard. Ça ne se garde même pas une petite gêne…
Bref, dans le gaz de schiste, tout baigne dans l'huile et le pouvoir y est soluble. D'où l'appui d'un PM libéral et ex-chef conservateur, d'anciens attachés libéraux recyclés dans l'industrie, d'un ex-premier ministre péquiste et ex-ministre conservateur embauché comme vendeur-en-chef de gaz pour succéder à son ami André Caillé, ex-pdg d'Hydro-Québec nommé à l'époque par le même Lucien Bouchard après avoir dirigé Gaz Métro, etc. On dirait presque de la peinture à numéros. Et ce, sans compter les ramifications d'affaires à l'étranger.
Coudonc. Elle est peut-être là, la vraie "famille" politique québécoise d'aujourd'hui. Du moins, celle qui gravite autour du pouvoir. Quand l'argent du privé appelle, la famille répond d'une seule voix.
(1) Michela Marzano, Le contrat de défiance, Paris, Grasset, 2010.
QUÉBEC SOLIDAIRE :
POUR UN VÉRITABLE CHANGEMENT DE RÉGIME POLITIQUE
Vous semblez aussi découragée que nous de l’immense manque d’intégrité de notre classe politique et de son complet désintérêt pour la défense du bien commun,.
Je suis toutefois très fier d’avoir été partie prenante de la fondation de Québec solidaire depuis 10 ans que je m’y suis affairé dont justement le rôle fondamental était un profond changement de culture politique.
Et je ne vois rien d’autre à l’horizon que Québec solidaire pour enfin changer de régime et faire renaitre la confiance entre le gouvernement et nos concitoyens.
…et vous ?
– Qu’en pensez-vous ?
À partir d’un certain moment, ne faut-il pas cesser de parler de politique pour en faire…
La politique, c’est plus qu’une « game » pour alimenter les hot-lines de Radio-Canada.
La politique est l’affaire de tout le monde.
Et c’est aussi et d’autant plus « votre » affaire à mon avis.
C’est la responsabilité de chacun et chacune d’entre nous.
Je souhaiterais ardemment que vous joigniez nos rangs.
Car le Québec a besoin de tout son monde de bonne foi pour sortir de l’impasse.
Merci de considérer.
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Christian Montmarquette
Québec solidaire / Montréal
Document joint :
Énergie et ressources naturelles :
PQ ou libéral – Libéral ou PQ :
Bonnet-Rouge Rouges-Bonnets.
Intervention d’Amir sur le sujet :
http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/AudioVideo-34577.html?support=video
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La réalité étant que nous semblons toujours vivre sous le paradigme du néolibéralisme élaboré depuis 1980. Pour la dite élite politique du Québec, les conditions de la révolution tranquille n’existerait plus. Une classe d’affaire francophone serait à ce point existante qu’elle ne motiverait plus l’importance de l’État québécois actuel, héritier de la gouvernance Lesage. Pour ces gens dont le nom Legault serait l’occasion d’une nouvelle offensive, il serait temps d’amincir l’État québécois qui ne serait plus synonyme de nos jours que de bureaucratie parasitaire et non d’outil pour une nation de 6 millions et plus de francophones seulement sur le continent.
Cette offensive libérale Charest pourvue comme force d’appui du mouvement Legault, toutes deux forces de droite qui désinvestissent la capacité de l’État à la protection de nos ressources.
De Legault, nous connaissons quelques éléments suffisants pour douter de cette étiquette de -gauche efficace- que le mouvement veut utiliser pour ses fins.
S’il y a un réalignement politique qui se profile au Québec, il faudra en définir sa teneur.
< < QUÉBEC SOLIDAIRE : POUR UN VÉRITABLE CHANGEMENT DE RÉGIME POLITIQUE >> Christian Montmarquette
Je ne vois en effet que ce parti pour travailler pour nous. Tous les autres sont du côté des nantis.
Le PQ fut jadis socialiste. Maintenant, il a du mal à se démarquer du PLQ.
L’ADQ, n’en parlons pas.
Fasse le ciel que QS ait une campagne à la hauteur de nos besoins. S’il peut promettre de gouverner le Québec à la mode de la Norvège, pour ce qui est du bien commun, il faudrait être un manche pour ne pas voter pour ce parti salvateur.
Donnons lui la chance de bien faire. Ça ferait changement. On aura pas vu ça depuis l’Equipe du tonnerre et le premier cabinet de René Lévesque. On en a grand besoin. Il y a péril en la demeure, il est temps de donner un grand coup de torchon.
Du balai! Houste! Dewors!
MERCI À SERGE GINGRAS
Grand merci de votre appui Monsieur Gingras.
J’ai beaucoup de respect pour ce que vous écrivez et depuis fort longtemps.
C’est pourquoi votre commentaire me touche d’autant plus.
Sincèrement,
Christian Montmarquette
Québec solidaire / Montréal
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La démocratie attaquée par un gouvernement inqualifiable!
-La pétition internet de 247 379 signatures réclamant la démission de Jean Charest a été déposée ce matin à l’Assemblée nationale. Et à en croire Pierre Moreau, nouveau ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, c’est la dernière fois qu’une telle pétition sera hébergée sur le site de l’Assemblée nationale.
« Ça ne se reproduira pas », a-t-il lancé ce matin. Selon, lui, la pétition n’aurait « jamais dû » apparaître sur le site de l’Assemblée. (….)
http://www.vigile.net/Petition-contre-Charest-le-PLQ
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CENSURE ET BÂILLON
Ils pourront toujours censurer le site de l’Assemblée nationale…
Mais, ils ne pourrons jamais censurer l’intelligence et l’opinion publique.
Il est temps de fonder un site citoyens autonome.
Il y a longtemps que je considère ce site bien trop contrôlé.
Tout y est limité :
– Les choix de sujets.
– La longueur du texte
– La durée du mise en ligne des pétitions.
Tout ça n’a aucun sens et est très antidémocratique de la part de notre soi-disant élite politique.
Mais, vous avouerez avec moi, que ça donne encore un point dans la colonne des plusses pour Amir et Québec solidaire.
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Christian Montmarquette
Québec solidaire / Montréal
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Madame Legault, vous et de nombreux blogueurs travaillez très fort et de manière soutenue pour nous faire comprendre la situation très grave et très périlleuse dans laquelle on nous plonge bien malgré nous, et ce, dans plusieurs secteurs d’activité ici au Québec. Je vous en serai toujours très reconnaissant.
Les mots pleuvent partout sur le web depuis plusieurs années où on dénonce les abus se multipliant à un rythme effarant, et il semble que ces mots glissent toujours plus vite sur le dos téflon de plusieurs élu, dont Monsieur Charest. Le peuple semble ne plus avoir aucune prise sur son destin politique, une véritable tare. Tout près de 80 % de la population n’est pas écoutée face à la demande d’une enquête publique.
La situation ne peut pas être plus corrompue qu’elle ne l’est actuellement.
Si la majorité de la population demande cette enquête, c’est qu’elle est bien informée des maux, mais il manque toujours la représentativité politique pour que s’actualise la volonté du peuple dans des gestes très concrets pouvant ramener le système à reconsidérer la nécessité du bien commun.
Ceux qui ont suivi l’émission Découvertes à Radio-Canada ce dimanche dernier ont eu un aperçu supplémentaire des risques associés aux gaz de schiste. Par exemple, à Trois-Rivières, on utilisera les bassins de traitement des eaux usées pour y recycler les eaux utilisées pour extraire le gaz de schiste. Les études ont démontré que cette manière de procéder aux États-Unis avait créé de graves problèmes, car les cours d’eau devenaient trop pollués en toluènes et autres produits dérivés, lesquels sont cancérigènes et très toxiques, même en très très faible concentration, à ce point qu’on recommandait aux usines de filtration de ne plus puiser l’eau de la rivière. Ah! C’est tout dire! On ne doit pas laisser le gouvernement Charest et Monsieur Bouchard s’avancer un pas de plus dans cette direction, car les dés semblent pipés d’avance.
Monsieur Bouchard est directement en conflit d’intérêts, car il ne pourra vraisemblablement pas aller à l’encontre de la main qui le nourrit, dont les intérêts sont si intimement reliés à l’exploitation des gaz de schiste.
Schiste que ça va mal !
Tout mon appui ira à Québec Solidaire. Je leur souhaite tout le succès qu’ils méritent, car ces gens sont intègres.
@ Et, pour faire suite, ceci dans Le Devoir du jeudi 17 février: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316982/petrole-et-gaz-le-plq-connaissait-le-potentiel-quebecois
À lire…
Je sens tout le plaisir de M. Montmarquette qui lui vient ici avec les commentaires favorables à Québec solidaire qui ne sont pas sans mérites.
Faudrait juste faire attention que cet élan de sympathie, ne se développe pas trop sans une stratégie pour défaire le PLQ à la prochaine élection générale.
Le PQ, l’ADQ, Québec solidaire et peut-être un nouveau parti par M. Legault, pourraient bien se diviser les votes. Si Québec solidaire augmentait à, disons, 25 %, il ne resterait qu’environ 25 % de votes de souverainistes au PQ. Les chances du PLQ seraient alors excellentes pour se faire réélire pour un quatrième mandat.
Comment faire alors ? Voter pour le candidat d’opposition qui, dans les derniers sondages locaux, a plus de chances de défaire le candidat du PLQ, même s’il n’est pas de son parti favori, pourvu qu’elle ou qu’il soit un bon candidat honnête…en apparence…au moins.
Il est ici question de solidarité et, dans les commentaires, de Québec Solidaire.
Or, vous avez sûrement déjà entendu les rumeurs selon lesquelles Québec Solidaire serait financé par le PLQ dans les circoncriptions où la lutte est chaude entre le PQ et le PLQ. Cette stratégie m’apparaît de bon aloi.
De là, on peut facilement penser que notre système électoral favorise paradoxalement le maintient d’un groupe de lobbyistes qui défendent des intérêts privés, et ce, grâce à Québec Solidaire. Il s’agit de l’application du principe diviser pour régner.
Dans cette perspective, de qui êtes-vous « solidaires » lorsque vous encouragez ce cercle vicieux à se perpétuer ? Sincèrement, je me le demande.
Oups ! Changer « de bon aloi » pour « de bonne guerre ».
PQ OU LIBÉRAL…
LIBÉRAL OU PQ ? :
BONNETS-ROUGES / ROUGES BONNETS !
Tenons-nous-le pour dit !
Le PQ n’est pas mieux, il est seulement plus hypocrite !
Autant pour Gilles Bousquet que pour le PQ lui-même, l’abus de libéraux n’est pas une occasion de changer de régime et de culture politique, mais qu’une chance et un argument pour faire réélire le PQ…
La politique ne se résume pas à faire des élections comme essaye ne nous faire croire sans cesse Gilles Bousquet.
La véritable politique, c’est le changement en profondeur des mentalités.
GB tente sans cesse de nous faire croire que le PQ serait mieux que les libéraux…
Or, le PQ est aussi pire….
Et Québec solidaire justement est là pour lui rafraichir la mémoire :
Ne pensons qu’aux centaines de millions octroyés aux compagnies. A l’entreprise de démolition de nos systèmes de santé et d’éducation dont il a pavé la voie à la privatisation. Aux Boubous-Macoutes laissés en place par Louise Harel. À la désindexation de l’aide sociale et j’en passe.
– Le PQ n’est qu’un autre Parti libéral déguisé en nationaliste.
Pas étonnant que Gilles Bousquet se soit littéralement garoché sur l’article suivant qui traite de langue et ait commenté en tout dernier lieu le présent article concernant pourtant le rôle le plus fondamental d’un État :
C’est à dire » la protection du bien commun . » !
On voit bien là le sens des priorités des péquistes et que la question culturelle ne sert que de diversion aux questions les plus fondamentales de pain et de beurre.
De plus, nous n’avons pas mis 10 ans de travail pour fonder Québec solidaire dans le but de protéger une autre bande de néolibéraux péquistes à peu près identiques à Charest.
J’espère que la population aura enfin compris de quel côté son pain est beurré.
Et ce n’est certainement pas du côté de la tranche des hypocrites du Parti Québécois !
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Christian Montmarquette
Québec solidaire / Montréal
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M. Montmarquette, Québec solidaire n’a qu’à présenter plus de candidats connus et intéressants comme Mme David, le Prof Lauzon, M. Yvon Deschamps et autres.
Faire élire 3 ou 4 candidats de Québec solidaire à la prochaine élection, comme l’espèrent les chefs de Québec solidaire, pas de problème mais, je marche moins vite quand les votes à Québec solidaire permettent à M. Charest de se faire élire dans son comté ou qu’ils pourraient faire réélire son parti, à la prochaine élection.
Pour ce qui est du PQ, il n’est pas sans tache mais, seuls sont sans taches, les partis qui n’ont jamais gouverné parce que le pouvoir tend à corrompre, même les partis de gauche. Les partis tendant à se laver dans l’opposition en changeant de garde.
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TANT QU’À SE FAIRE ENCU…
Gilles Bousquet appelle : » tache » la privatisation du système de santé…et varger sur les démunis !
Tu parles d’une tache !
Ce n’est pas une » tache »..
C’est un véritable « dégât » qui sévit toujours et qu’on endure depuis 1996 !!
On voit bien-là le sens des valeurs et l’étique des péquistes !
Que des itinérants crèvent sous nos yeux dans les rues de Montréal en hiver ou dans les corridors des salles d’urgences.. Que 300,000 milles familles doivent avoir recours aux banques alimentaires chaque mois pour survivre.. Que des dizaines de milliers de personnes consacrent 50% à 75 % de leur revenus au loyer, ça ne leur fait pas un plis sur la différence !
Nous sommes à deux ans des élections et Amir est le député le plus populaire du Québec.
Nul ne peut prédire ce qui va se passer.
Et entre vous et moi…
Tant qu’à se faire enculer…
Que ce soit par le PQ ou par le Parti libéral..
..y’a franchement pas beaucoup de différence.
Gardons le cap sur un véritable changement !
Christian Montmarquette
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D’accord pour penser que Québec solidire est le seul parti près du peuple.
Dommage que Françoise Davide n’est pas plus de visibilité.
Christian, tu dis : « Tant qu’à se faire enculer…
Que ce soit par le PQ ou par le Parti libéral..
..y’a franchement pas beaucoup de différence. »
Le problème que rencontre les économies sociales partout à travers le monde, orientées bien évidemment sur le bien commun, c’est le chantage des maisons privées américaines de notations de crédit telles que Moody’s et Standard and Poors. Ces institutions menacent sur une base constante depuis plusieurs décennies tous les systèmes où une économie sociale est dominante, et ils se servent chaque fois du prétexte d’une crise économique pour le faire, sachant que certaines crises sont provoquées de toutes pièces. En menaçant de décote, ils font fuir les investisseurs, c’est un signal très clair appuyant des politiques ultralibérales ou néolibérales, soit : réduction des dépenses publiques, privatisation et dérégulation des marchés. Ces institutions travaillent pour le bien privé, les grandes banques dont la Banque mondiale et le FMI. Lorsqu’une décote sauvage est appliquée, on tue l’économie du pays visé, et le FMI impose ses ajustements structurels accompagnés de généreux prêts, ouvrant la porte toute grande aux ogres des entreprises privées. L’exemple de la Grèce est d’actualité et violent. Alors que l’Union européenne avait refusé de prêter à la Grèce pour insolvabilité, la grande Banque américaine Goldman Sachs avait prêté 80 milliards d’actifs toxiques, une stratégie efficace pour nuire à la Grèce et forcer l’acceptation de mesures sauvages d’austérité.
Au Québec et au Canada, les Bouchard, les Chrétiens, ainsi que tous les ministres des provinces sont passés dans le tordeur du chantage économique des institutions sus-mentionnées.
La solution, pour ne plus nous faire « enculer », serait de trouver une personne capable de dénoncer les abus répétés des maisons de notation, et surtout ne pas obéir aveuglément à leur chantage. Dans tous les cas, le risque sera toujours réel de faire fuir massivement les grands investisseurs et leurs capitaux privés synchronisés sur les maisons de notations à leur solde. Le pouvoir des grandes entreprises privées est très tentaculaire et vicieux, car il engendre la collusion, la corruption et le déchiquetage de la gouvernance au sens où Joseph Stiglitz l’entend : s’assurer de l’efficacité de l’économie et s’assurer que les plus pauvres aient l’essentiel pour vivre.
Monsieur Stiglitz mentionne que les institutions financières et les grandes banques complètement déréglementées ont trop de pouvoir, il précise qu’elles nuisent à l’économie en général. Ce qui est vrai pour ces grandes banques est aussi vrai pour plusieurs très grandes entreprises privées, lesquelles ont aussi des parts importantes dans les grandes banques. L’économie devrait pouvoir se renouveler sur la base de la redistribution de la richesse, mais dans les faits 300 secteurs d’activité économique sur 500 sont en situation d’oligopole, où ces presque monopoles composés de 2 ou 3 joueurs favorisent une concentration sans précédent de pouvoir économique dans les mains de quelques élites, lesquelles ont aussi créé l’économie spéculative basée sur le crédit.
En 2002, le PIB mondial était d’environ 28 000 milliards de dollars, et l’économie spéculative était de 1 100 000 milliards. En 2008, Le PIB mondial était de 56 000 milliards et l’économie spéculative passait à 2 100 000 milliards. Le débalancement entre l’économie réelle et l’économie spéculative est évident. Seulement une régulation pourrait ramener une forme d’équilibre, et en 2011 après la crise, les efforts dans ce sens ont été très faibles. Qui contrôle quoi maintenant? On doit se poser cette question.
En 2009, 300 familles contrôlaient la moitié du PIB mondial, soit 28 000 milliards de dollars. C’est une concentration sans précédent dans les mains d’un petit groupe de gens très puissants.
Ce n’est pas pour rien qu’on retrouve le plus haut taux de milliardaires sur le territoire des États-Unis, plus de 400, car avec leurs mécanismes et institutions douteuses, ils savent faire chanter n’importe quel pays, pour assoir leur souveraineté économique et politique sur l’ensemble du monde. C’est véritablement au cœur du problème que nous dénonçons ici.
Le problème dépasse de loin et très malheureusement nos frontières. Une des seules manières d’amener un premier ministre tel que Charest à accepter les règles du jeu néolibéral, c’est de la bonifier avec un supplément de 75 000 $ annuellement dont il a profité pendant 10 ans. C’est l’autonomie et l’indépendance décisionnelles qui sont ainsi achetées.
Comme d’autres le font remarquer ici, on peut parler d’une véritable traitrise!
Dans un contexte de bien commun, le gouvernement devrait pouvoir nationaliser les différentes sources d’énergie, faire tout le contraire de ce que le gouvernement Charest fait actuellement. Mais dans les faits Charest joue la « game » du chantage, car lorsqu’il a déposé son dernier budget, il avait été sous-entendu la possibilité d’une décote pour le Québec. Voilà, la boucle est bouclée! Monsieur Charest ne sert pas de toute évidence nos intérêts nationaux, piégé à son propre jeu entre la collusion et le chantage externe à notre territoire. Je m’attendrais d’un premier ministre qu’il puisse se tenir debout face à ces abus, quitte à risquer temporairement la santé économique de notre province, le temps de nous réaligner sur d’autres partenaires économiques.
Le chantage économique et les procédés imposés sont d’autant plus efficaces que l’élite possède aussi les médias de masse aptes à altérer la conscience de populations. À ce sujet, je recommande de mettre la main sur l’ouvrage « La manufacture du consentement » écrit par Noam Chomsky.
Matière à réflexion pour faire cesser le chantage : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23166
On pourrait terminer de manière bien dérisoire en mentionnant que nous assistons, à travers la collusion érigée en système, à une forme de dominos d’enculés. Pour que cesse cet assemblage, il faut que un ou plusieurs puissent dire non fermement aux procédés malhonnêtes. Bien malheureusement, tout ne part pas du seul bureau du premier ministre, et ce, sans aucunement vouloir l’excuser.
Quelques nuances!
Lorsqu’on considère la nécessité qu’un gouvernement doit s’assurer du bien commun, dans cette orientation précise de nature essentiellement socialiste, on se heurte brutalement au mode de fonctionnement même du gouvernement Charest, lequel maintien l’opacité dans les contrats d’Hydro-Québec, dans le scandale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, dans la corruption et la collusion dans l’industrie de la construction et j’en passe.
Le problème n’est pas tant qu’il y ait des entreprises privées au niveau des PME et des grandes entreprises, lesquelles jouent un rôle vital dans notre économie. On ne doit pas le perdre de vue. Le problème se situe dans la définition des rôles et la fonction même de la gouvernance du Québec. Nous avons tous la mauvaise impression que c’est un Québec inc. qui nous dirige. La gouvernance ressemble beaucoup trop à une entreprise privée dans son mode de fonctionnement! Par définition, le privé dans un contexte d’hypercompétitivité néolibérale ne peut s’intéresser au bien commun et à une redistribution juste. C’est le travail du gouvernement de s’assurer de cette redistribution de la richesse dans la collectivité, en s’assurant de préserver son autonomie économique et énergétique, entre autres. On doit éviter de laisser dicter nos politiques par le privé.
Il me faudrait retrouver les études où on mentionne que partout où le privé a tenté de se substituer à la politique en éducation et en santé, on a observé une hausse dramatique des coûts d’accès contribuant à une diminution marquée de la qualité de vie d’une portion importante de gens chez les plus démunis. Je crois me rappeler que Joseph Stigliz aborde aussi cet aspect dans son livre « Le triomphe de la cupidité ».
Pour que le bien commun puisse exister, je crois que tout gouvernement orienté sur cette dimension devrait se garder des distances par rapport au privé, et dans le cas contraire tout comme ça semble se démontrer au Québec, on assiste à une dissolution de la gouvernance politique dans le sens définie par Stiglitz. Les effets sont directs et pervers, car on assiste à des portions de plus en plus larges de gens laissés à eux-mêmes, dans un système de libre marché ou seuls les plus forts survivent, une approche dont la violence structurelle se situe dans le prolongement du darwinisme social ou du déterminisme biologique. Ce système poussé à son extrême limite produit ce que nous pourrions définir comme une forme d’eugénisme économique, si on considère l’ensemble des systèmes interreliés.
On sait que des centaines de millions de tonnes de céréales sont stockés pour la spéculation et pour fournir le biocarburant, créant la famine dans plusieurs dizaines de pays. En 2007, on avait des grèves de la faim et des manifestations violentes dans plus de 30 pays sous-développés. Ces ravages sociaux sont créés par des marchés laissés entièrement libres, sans régulation, produisant des millions de morts. Nous sommes ici à la frontière de la morale où l’argent sans odeur ne distingue plus le bien du mal, là où au 80e étage d’un gratte-ciel, quelque part, quelques-uns observent des courbes de profits, courbant par le fait même l’échine de la dignité de millions d’êtres humains affamés et humiliés. La réalité décrite par les auteurs tels que Jean Ziegler et Naomi Klein dépasse de loin tout ce que je n’aurais jamais pu imaginer de pire. C’est très réel et très laid!
Nous devrons faire très attention ici au Québec, si nous voulons préserver ce qu’il reste de notre tissu social au sens des politiques. Il y a véritablement péril en la demeure. Plusieurs sonnent actuellement l’alarme. On aurait tors de ne pas les écouter. Bien sûr cette alarme se construit sur les bases d’une économie sociale malmenée. Il n’y a pas d’alarme pour les riches banques ayant encaissé des profits records de tout près de 20 milliards de dollars en 2010. Tout dépend du côté de la frontière où on se situe.
Dans le passé, on a souvent démonisé, déstabilisé et même assassiné les gens représentant le bien commun et qui s’opposaient trop farouchement aux pressions des entreprises privées. Le problème se posera de tout temps : comme équilibrer les différents rapports de force sans devoir se faire laver le cerveau dans un sens comme dans l’autre, car on a besoin d’un peu de tout pour qu’une société fonctionne, et ce n’est certainement pas en tirant toujours du même bord, trop à droite actuellement, que les choses iront nécessairement mieux, car on voit l’aboutissement de telles approches à Égypte, en Grèce, en Tunisie et dans plusieurs autres pays. Les exemples ne manquent pas.
Ça nous prendra des gens très imaginatifs pour nous sortir de ce bourbier, tout en préservant les rapports délicats et importants nous entretenons à de multiples niveaux avec le privé. Si on prend l’exemple des États-Unis, Monsieur Obama n’a pas pu aller aussi loin qu’il l’aurait espéré, il a les mains liées par les mêmes rapports de pouvoir ayant existé sous l’administration Bush. Une équipe très similaire de gens ayant été autour de l’administration Bush se retrouve aussi derrière l’administration Obama.
Une culture du privé, lorsqu’elle est implantée aussi profondément dans le cœur des politiques américaines ne se change pas facilement, car il faudrait pratiquement déconstruire toute une structure de bonification et de promotion ou la collusion est tissée de manière serrée et continue dans tous les secteurs d’activité. Le Québec, dans une moindre mesure, n’échappe pas à ce piège.
Le changement de mentalité collective ne peut se faire que lentement, c’est ce qui prend le plus de temps, parfois plusieurs générations. Ça passe par le dialogue, une conscientisation lente et graduelle. Pour que nous puissions passer d’une structure de collusion au bien commun, on doit trouver une manière de démontrer que tous peuvent y retrouver un avantage, sans cet avantage clairement défini au niveau des politiques, le chaos apparent persistera au profit des mieux nantis. La cupidité, c’est quelque chose de bien vilain.
Aux États-Unis, plusieurs mentionnent que l’État à été réduit à sa plus simple expression par le privé qui contrôle presque tout, ce qui est à la base de plusieurs grandes difficultés économiques actuelles que rencontre le gouvernement américain, est-ce bien d’un modèle similaire dont nous voulons hériter. Si la réponse est non, il me semble évident que nous devons tout faire pour chasser le gouvernement Charest. Nous devons lui opposer un NON solide et sans ambiguïté.
Bien résumé, M. Bellefeuille. Vous avez comme références respectables de grands intellectuels de l’économie de renomée internationale : Noam Chomsky, Joseph Stiglitz. J’y ajouterais J. K. Galbraitth, Canadien d’origine, M. Ziegler, un Suisse qui n’a pas hésité à déconcer son propre pays par quelques écrits.
Tous ce gens sont des Cassandre qui, pour le moment, sont incapables d’empêcher quoique ce soit. C’est pourquoi on les laisse s’exprimer. Ainsi, on peut affirmer que l’on vit en démocratie, la preuve étant qu’ils ont droit de parole. Le système est tellement bien en place que l’édifice peut tolérer ces coups de boutoirs insignifiants, même s’il sont justes.
Pour eux, nous ne sommes que les chiens proverbiaux de la caravane. On peut aboyer autant que l’on veut, ils n’en ont cure. Pour le moment, nous en sommes là. On sait comment ça marche, que l’on se fait avoir, mais on y peut rien. Cela dit, ce n’est pas une raison pour se taire. Aucun système n’est éternel, et un jour, ce bel édifice s’écroulera. Nous devons continuer à le dénoncer. Nous ne prêchons pas dans le désert mais bien dans le monde réel.
Cent fois sur le métier…
La première étape dans la reprise du contrôle de l’économie est la reprise de la Banque centrale par le gouvernement. Ce premier pas s’impose. Après, il faut mettre le licou aux banques et aux institutions financières. Il faut réglementer les bourses et interdire toute spéculation.
On ne peut gagner sans ce contrôle. Tant qu’aucun parti politique ne mettra pas ces mesures à son programme, on parle pour rien dire. C’est là ou se situe le noeud du problème.
Evidemment, à l’échelle d’une province, ces objectifs sont impossibles à ateindre. Il faut jouer dans la cours des grands. A l’échelle provinciale nous n’y sommes pas.
Qu’attend le NPD?
Monsieur Gingras,
J’aime bien vous lire aussi, car vos propos sont souvent très éclairants.
Je ne suis qu’à la moitié de la lecture du livre « Le triomphe de la cupidité » écrit par Monsieur Stiglitz. C’est un bel ouvrage de vulgarisation économique dont j’avais grandement besoin pour mieux comprendre les différents systèmes, les problèmes et les solutions. Monsieur Stiglitz s’exprime sans ambiguïté, dans un langage très clair et accessible. Il nous aide vraiment à comprendre comment on peut réorganiser les systèmes financiers incluant bien sûr les banques pour favoriser le bien commun. C’est un ouvrage à lire, dont plusieurs gouvernements devraient s’inspirer.
Je n’aurais aucun problème à ce qu’un premier ministre du Québec engage 10 ou 15 millions de dollars avec un Monsieur Stiglitz pour orienter un nouveau projet économique pour le Québec, se serait infiniment plus constructif que des Clotaire Rapaille, genre!. Hum!
Afin de compléter la très grande pertinence de cet éditorial et des commentaires auxquels j’adhère, je vous propose deux films français: « Le Président » avec Jean Gabin qui évoque sans ambages les dangers de l’arrivisme en politique et de l’influence des entreprises envers les élus face à la défense du bien public commun, et « Mille Milliards de Dollars » avec Patrick Dewaere qui critique déjà l’économie néolibéralisme et la mondialisation des marchés bien avant que les médias n’en aient parlé.
Lien pour mon article sur « Le Président »: http://www.coteblogue.ca/articles/le-president-la-politique-de-vocation-face-a-la-politique-sans-convictions-1961/
Et félicitations Mme. Legault pour votre article.
Deux extraits vidéos pertinents du film « Le Président » qui en disent long sur la différence d’éloquence entre Jean Gabin et Jean Charest. Ils sont également une belle démonstration de ce que devrait être la politique tout en montrant ce qu’elle est hélas devenu:
http://www.youtube.com/watch?v=4pHEZdOuOeM
http://www.youtube.com/watch?v=Ah1-S1psakg&feature=related
M.Lemée et lecteurs de ces trois précédents billets, si vous voulez voir un film sur le pouvoir d’un dirigeant qui soit relativement l’envers du président idéal joué par Jean Gabin dans le Président. Regardez le Promeneur du Champ de Mars avec Michel Bouquet qui joue un président malade (Mitterrand) dont le profil narcissique et ambivalent envers le bien commun de son peuple ressort.
Rien de troublant profondément encore dans ce -Promeneur- en comparaison d’un film politique en préparation en France sur l’accession à la présidence de Sarkozy réalisé pendant que Sarkozy soit président! Une première en France.
Le Président avec Jean Gabin qui met en scène un président et ex politicien réaliste mais de fiction témoigne des meilleurs aspects de la présidence de Charles De Gaulle qui reste relativement le meilleur président que la France ait connu malgré mai 68. Le pire étant Sarkozy évidemment.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52702.html
http://www.melty.fr/nicolas-sarkozy-la-conquete-les-premieres-actu47181.html
À propos de Cassandre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cassandre
Je m’excuse sincèrement de prendre autant de place ici, mais je crois que le contexte ne laisse plus beaucoup de place aux erreurs trop couteuses du gouvernement Charest, il est temps de passer à l’action et de donner une force vitale à nos convictions politiques pour que celles-ci s’actualisent à travers des politiciens vraiment brillants.
Il faut profiter du temps fort qui se présente en faveur de Québec Solidaire pour lancer une campagne de financement. Je pense que si une masse critique de gens faisait un don à Québec Solidaire, je pense que le clan Charest aurait très très peur, ce qui augmenterait considérablement les chances que son propre parti le désavoue avant les prochaines élections.
Par exemple, nous pourrions solliciter celui ayant lancé la pétition pour demander la démission de Charest. Il a réuni plus de 250 000 signatures, ce n’est pas rien. Si on pouvait récupérer une partie de ces signataires pour financer Québec Solidaire, nous obtiendrions un formidable levier pour mettre une pression énorme sur le parti libéral du Québec et aussi sur le PQ.
Je veux des changements et pas n’importe quels!
J’ai bien aimé vos interventions Pierre Bellefeuille et Serge Gingras, vos commentaire sont construit sur une recherche de solution et aussi sur un réel désir de comprendre ce qui ce passe en ce moment.
Ça fait déjà bien longtemps, que je sais que notre monde est en guerre, une beaucoup plus subtile, la guerre économique.
Ce n’est pas de l’eugénisme sociale, c’est le retour des monarchies cachées.
La cupidité est bien vilaine…si bien dit :)
Probablement, une des pires facettes de l’humanité.
Si il y a un avenir, j’ai bien si…Il passera par l’éducation, la sensibilisation de nos enfants.
Faut de pouvoir lui donner richesse, je vais donner un coeur à ma fille!
En fait, je vais juste tout faire pour empêcher notre monde de pourrir celui qu’elle a déjà.
L’éducation, la philosophie, la pensée critique: 3 points extrêmement importants saboté pour notre société actuelle et finalement le pouvoir de rester sensible envers les autres.
Trop d’hommes l’on oublié en enfilant veston et cravate…
Finalement, j’ai beaucoup de respect pour QS et cela m’attriste de voir les gens que je croise, nier un parti qui a du coeur pour des raisons racistes et croyez moi, plus d’une fois.
Amir khadir a mon respect, mais dans ce monde de préjugés pourra t’il devenir un chef, même si il le mérite?
Finalement, Christian Monmarquette, si tu veux défendre une cause que tu as à coeur, ce parti que tu aimes, évite l’agressivité et les attaques dans ton argumentation, même si les raisons peuvent être fondés. Les deux vieux partis sont déjà dans ce genre de discour, l’attaque et la violence, nous on veut la raison, la passion.
Cordialement Monsieur Petit.
Pourquoi vous plaindre? Vous récoltez ce que vous avez semé: le système socialo-démocrate et Charest en est le digne successeur. Vous n’avez pas confiance aux politiciens, mais demandez que le gouvernement se mêle plus de vos vies et de l’économie. Ne soyez pas surpris d’être pogné avec un système politico-affairiste, syndicalo-corporatiste et bureaucratico-étatique.
Sans liberté individuelle le bien commun s’écroule.
Vous avez raison de le souligner, Monsieur Petit, nous devons faire attention de ne pas tomber dans le même piège d’une agressivité gratuite où on risque de perdre la qualité de l’analyse et de la réflexion.
« Parti unique, népotisme, régime politique… Les systèmes politique et économique en Algérie peuvent-ils être des obstacles à un changement dans le pays ?
L’Algérie est caractérisée par ce qu’on peut appeler un capitalisme autoritaire, tourné vers une économie favorisant les droits de l’élite. C’est un capitalisme de rentes. C’est-à-dire que les systèmes politique et économique algériens ne visent pas du tout à développer le tissu économique et à développer le pays, mais à accumuler des richesses pour les plus privilégiés. » Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23291
Ça fait penser un peu au Québec!
« Amy Goodman, sur Democracy Now, interroge Frederick Kaufman, rédacteur du Harper’s Magazine, qui vient de publier une enquête intitulée : « La bulle alimentaire : comment Wall Street a affamé des millions de personnes dans le monde sans être inquiété. »
Des millions, dans la séquence vidéo de 14 minutes vous découvrirez comment les grandes banques telles que la Goldman Sachs ont affamé entre 250 millions et un milliard de personnes entre 2005 et 2008. Rien de moins! À faire dresser les cheveux sur la tête.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23271
À la frontière de la morale, je vous l’avais bien dit.
Merci M. Bellefeuille. Trop aimable.
Ce matin. chez Le Bigot, après neuf heures, on interviouait un journaliste qui avait écrit un livre démontant, démontrant le mécanisme de contrôle de nos sociétés. Qui contrôle l’argent contrôle les élus, en résumé.
Il préconisait la reprise de l’économie, de l’argent : les banques et autres institutions finacières, par les élus.
Je n’ai pas lu ce livre, mais il va dans le sens de ce que je conçois depuis déjà un certain temps. J’ai eu la chance de regarder à TVO une série très instructive sur l’histoire de l’argent, ses origines et l’apparitions des banques. Au départ petites, faibles. Mais avec un des Médicis, son prénom m’échappe, la création d’une banque, disproportionnée pour l’époque, lui permit de contrôler le Prince et sa politique. Il avait compris qu’en étant plus gros il aurait d’avantage d’influence sur les politiques. Les choses sont allées de mal en pis pour le bien commun depuis.
Vous dites : < < à la frontière de la morale >>. Vous êtes bien bon. Quant à moi, c’est franchement immoral. La ligne a été franchie il y a longtemps. Nous sommes gouvernés par des amoraux à l’appétit insassiable.
Il faut se révolter pacifiquement, à l’aide d’un parti politique qui aura au programme de redonner le pouvoir aux élus qui travailleront pour le bien commun. Suis-je un doux rêveur? Oui. Mais je crois en la justesse de notre cause, et, pour le moment, je ne vois que Québec Solidaire dans notre camp.
Vinceremos? Porque no?