Le déclin de l’empire libéral?
Depuis la victoire minoritaire de Stephen Harper en 2006, le Parti libéral continue de payer cher pour ses péchés.
Il paye pour le scandale des commandites. Il paye pour ses derniers chefs – Paul Martin, Stéphane Dion et Michael Ignatieff – tous d'une inefficacité politique exceptionnelle.
Et, au Québec, le PLC paye pour l'ensemble de son ouvre…
Mais ce n'est pas tout. À leur décharge, les libéraux font aussi face à un premier ministre qui, pour rester au pouvoir le plus longtemps possible, est déterminé à détruire carrément son adversaire.
Car Stephen Harper ne se contente pas de "combattre" son principal adversaire. Il vise la quasi-annihilation du seul parti capable de lui ravir le pouvoir, soit le Parti libéral du Canada (PLC).
Du jamais vu. Du moins, au fédéral. Le seul autre exemple ici de ce genre de modus operandi étant probablement celui de Maurice Duplessis…
La machine Harper
Cette détermination de fer vise un seul et unique objectif: déloger le PLC de son statut historique de "natural governing party" du Canada… comme on dit en science politique.
Le tout pour une seule raison: enclencher un virage à droite digne de l'aile dominante du Parti conservateur. Cette aile étant celle de l'Alliance canadienne, elle-même la descendante du Reform Party, lui-même issu des cercles ultraconservateurs albertains qui ont formé l'"intellect" de Harper.
Des cercles également très proches du Parti républicain américain.
Mais pour arriver à son but, le gouvernement Harper a besoin d'une majorité. Pour ce faire, il met le paquet depuis 2006.
La machine bleue courtise donc ardemment les communautés ethniques autrefois acquises aux libéraux. Et ce, jusqu'aux plus fondamentalistes.
En échange, tout ce beau monde se montre généreux pour les coffres aujourd'hui débordants du Parti conservateur.
La machine Harper pratique aussi un clientélisme d'une précision chirurgicale. Puis, elle invente des controverses aptes à "diviser" l'électorat.
Inondant les ondes de publicités agressives (1), la machine Harper s'assure aussi de "définir" rapidement l'image du chef libéral du jour. Selon son ex-proche conseiller, Tom Flanagan, la stratégie de Harper est simple. Vieille de 2 000 ans, elle s'inspire de ces mots du frère de Cicéron: "Assure-toi que tes concurrents soient salis d'une réputation diabolique"… Difficile d'être plus clair.
La machine Harper n'hésite pas non plus à exploiter l'ignorance qu'ont les Canadiens de leur propre système parlementaire.
Pour mieux diaboliser toute "coalition" possible entre le PLC et le NPD, Harper fait croire qu'un tel arrangement serait anticonstitutionnel, voire illégitime. Faux! Même l'ancien chef conservateur et premier ministre Brian Mulroney demande que l'on cesse de dire toutes ces "absurdités" sur les coalitions!
De fait, M. Harper brandit constamment le mot "coalition" comme s'il était sale, vulgaire et dangereux. Et il le fait pour convaincre que la seule solution de rechange serait de lui donner enfin une majorité.
Le coup fatal
Pour couronner le tout, s'il venait à remporter une majorité, Harper promet de porter le coup fatal aux libéraux. Comment? En mettant fin aux subventions publiques directes aux partis politiques. Ce que je qualifiais dans ma chronique du 19 janvier de "dernière étape" pour écraser l'opposition (2).
Le 5 avril, l'ex-président d'Élections Canada, dénonçant les dommages considérables qu'infligerait un tel geste à la démocratie canadienne, reprenait d'ailleurs les grandes lignes de cette analyse (3).
De fait, pour M. Harper, la hâte d'achever son adversaire est telle que même minoritaire, il tentait le coup dès l'automne 2008. (C'est face à cette menace que Stéphane Dion et Jack Layton avaient créé leur "coalition" PLC-NPD, appuyée par le Bloc.)
Et c'est à ce moment précis que Harper a compris qu'il ne pourrait jamais couper les vivres à l'opposition sans détenir une majorité de sièges…
Face à un Stephen Harper aussi déterminé, seule une troisième minorité conservatrice éviterait le déclin final de l'empire libéral.
D'une pierre deux coups, cela sauverait aussi le Canada du plus grand virage à droite de toute son histoire moderne.
Et, soit dit en passant, si, malgré sa grosse machine bleue, Harper n'a toujours pas sa majorité, c'est essentiellement pour deux raisons.
Primo: une majorité de Canadiens ne partage pas sa vision ultraconservatrice. Les sondages montrent même qu'une proportion élevée "craint" une majorité Harper.
Secundo: le vote pour le Bloc contribue également à ce "blocage" d'une majorité conservatrice.
Quant au PLC, à moins d'une victoire miraculeuse le 2 mai prochain, même une troisième minorité pour Harper lui offrirait la possibilité d'un début de renaissance.
Car dès que le premier budget Harper serait défait, il serait étonnant que le Gouverneur général relance aussi vite les Canadiens en élections plutôt que de se tourner vers les libéraux pour gouverner…
À ce moment-là, le PLC n'aurait même pas besoin d'une vraie coalition pour réussir.
Une simple garantie du NPD et du Bloc d'être soutenu lors des votes de confiance lui suffirait alors amplement…
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(1) Pour ceux et celles qui douteraient encore de l'efficacité des publicités négatives en politique, je vous invite cordialement à lire ceci: http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ottawa-notebook/ignatieff-has-slim-chance-of-mending-battered-image-pollster-says/article1973554
(2) www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/01/19/la-derni-232-re-233-tape.aspx
Question : pourquoi les autres partis politiques, spécialement le PLC, n’utilisent-ils pas la même stratégie que Harper ?
Sous-question : est-ce l’électorat canadian qui est assez bête pour se laisser ferrer de la sorte par Harper?
Quand on dit que ce pays est ingouvernable …
Madame Legault, vous devez admettre que les conservateurs ne sont pas seuls à voir Ignatieff perdre et perdre gros. A Toronto on en a fait son deuil. Ils veulent se débarasser de Ignatieff et de Rae et prendre 4 ans pour rebatir le parti, sinon ils sont dans le merdier pour les prochaines décénies. Ils reviendront ensuite avec un chef québécois probablement Trudeau, en espérant un autre Trudeaumania et reprendre notre province.
M. Langlois, je crois que le jeune Trudeau est un peu trop jeune, proche de l’establishment du PLC et gaffeur pour devenir chef du moribond PLC, au goût des Ontariens et des Québécois.
Le prochain chef, à mon avis, sera M. Coderre « Le gros Coderre » qui a du charisme bilingue à revendre et plein d’amis sauf, pour les amis de Toronto de M. Ignatieff qui l’a rabroué pour faire de la place au haïssable et hautain, M.Cauchon, un vrai du vieux gang, la clique, Chrétien-Desmarais-Trudeau et compagnie.
M. Coderre, un nationaliste québécois en même temps que fédéraliste, combinaison gagnante future avec son personnage bien vivant chez Gérard D. Laflaque.
@Langlois & Bousquet
Êtes-vous sérieux ou c’est une farce ?
«Le flux et le reflux me font « marée »»
[Raymond Devos»
Ajoutons aux savantes analyses précédentes le fait que cette élection canadienne semble tomber du ciel pour Pauline Marois qui doit faire face à un vote de confiance la semaine prochaine lors d’un congrès national du P.Q.
La pression est beaucoup moins grande sur ses épaules maintenant que la majorité des chroniqueurs de Gesca dont André Pratte entre autre s’acharnent sur le Bloc québécois de Gilles Duceppe tandis que les pauvres canadiens du ROC constatent avec amertume la désolante qualité de leaders politiques qui s’offrent à eux en pature le 2 mai.
Ayant écouté Harper à Lotbinière au réseau CPAC, tout ce qui est dit dans l’article est conforme à la volonté de mise en contrôle et d’intimidation des ennemis des conservateurs. Harper ne souhaite pas seulement mettre au pas les libéraux, il souhaite maintenir plus qu’on ne croit sa députation de plantes vertes québécoises. Il suffit d’écouter ses discours intégraux au CPAC, examiner son facies non verbal, les inclinations de ses yeux, son sourire coincé ou narquois pour reconnaître un politicien à l’instinct prédateur.
C’est un républicain dans l’âme ce Harper qui veut faire de l’Alberta un laboratoire américain au Canada. Il n’a que faire des francophones, du Québec qu’il tente de maîtriser par ses leurres autant que se peut. Il laisse agir la cour suprême canadienne dans ses décisions sur le français au Québec, traite le Québec comme une province qu’il faut seulement domestiquer. Domestiquer est un mot violent pour qui relit sa définition dans le dictionnaire. Quant aux politiques d’Harper, elles consistent à laisser faire le démantèlement lent de la protection sociale dans tout le Canada et le Québec tout en créant les conditions d’une plus grande américanisation générale du Canada et du Québec.
Quant à l’équation Parti républicain-parti conservateur mixte du PC progressiste conservateur et reform party égale fascisme; il faut rappeler la nature profondément incorporatrice, tribale-nationalisme impérial du fascisme tributaire d’un caractère racial et complètement militaire.
Sur le modèle connu et pur du parti républicain américain, on peut noter une composante impérialiste à caractère fascisant certaine en politique internationale qui s’est avéré dans le passé par le coup d’État au Chili, la guerre au Vietnam, en Irak, l’encouragement de groupes paramilitaires en Amérique centrale et bien d’autres opérations ou coups d’États. Cela étant rappelé, le parti républicain sur la scène intérieure américaine a respecté suffisamment les règles de la démocratie à part l’épisode du maccarthysme et du Watergate pour ne pas se faire qualifier de fascisme. Les républicains n’ont pas inventé jusqu’à maintenant un parti État obligeant la conscription obligatoire de tous les mâles américains de 18 à 45 ans entraînant le pays dans une guerre impérialiste totale menant à une réplique d’une coalition internationale forçant à la capitulation totale d’un État fasciste américain. Le système américain impérial est plus subtil et ne s’embête pas avec les singeries du fascisme historique!
Quoi qu’il en soit, le modèle américain impérial et oligarchique qui a accru l’écart de revenus entre riches et pauvres aux É.U et sur le plan mondial depuis 1980 reste un anti modèle qui inspire Harper qui se doit d’être rejeté.
Excellente intervention Monsieur Bouchard!
La venue subite de Monsieur Ignatieff n’a pas été bien perçue par plusieurs, celui-ci avait passé presque 30 ans au Canada, et pour se faire accepter il utilisait le sentiment d’appartenance et le nationalisme canadien à son avantage, ce fut sa première fausse note.
Ensuite, Monsieur Ignatieff à joué un jeu dangereux en n’acceptant pas la coalition et en appuyant plus tard le budget Harper.
Le problème c’est que nous n’avons pas d’opposition forte, car on n’arrive pas à se définir un programme solide : pire encore, on manque d’idées, de concepts et de rêves pour allumer le cœur et l’intelligence des gens. C’est une véritable pauvreté d’esprit.
Les concepts clés ne datent pas d’hier. La santé, l’éducation, les emplois, la recherche et le développement ont toujours été les bases saines d’une économie. Aussi, il y a tant à faire :
– sur le plan du virage vert ;
– le développement du télétravail à base de fibre optique, le Canada étant un pays riche, est au 24e rang mondial à ce niveau-ci ;
– la régulation des institutions financières ;
– une meilleure gestion des budgets militaires ;
– le retrait des militaires en Afghanistan ;
– une meilleure intégration des travailleurs étrangers venus s’installer au Canada ;
– la culture et les arts ;
– non à l’ajout de nouvelles prisons ;
– revoir les bases du rapatriement de la constitution ;
– etc.
Ça repose essentiellement sur une grille de valeurs, laquelle doit déterminer les politiques.
Où sont passés les visionnaires! Sapriti! Que font les stratèges au niveau des partis de l’opposition? Il y a beaucoup de choses pouvant être développées. Que se passe-t-il? Où est l’audace?
Les Libéraux seraient-ils comme la grenouille qui ne se rend pas compte que la température de l’eau monte dangereusement?
Si la majorité des Canadiens craint un gouvernement Conservateurs ne serait-il pas intelligent, à ce stade, de former une coalition salvatrice de la nation en faisant valoir les dangers que représentent ce gouvernement pour notre démocratie?
En jouant cartes sur table, avec des arguments intelligents et percutants, et prenant pour acquis, selon les sondages, qu’une majorité de Canadiens craint comme la peste un gouvernement Conservateur, les Libéraux auraient le haut du pavé tout en partageant avec le NPD les ministères de ce gouvernement de coalition.
Tout ça si on croit les sondages.
Mais surtout, de grâce, pas un autre chef de parti Libéral du Québec. Il n’y a rien de pire pour nous. Tous les autres chefs de partis qui n’étaient pas Québécois étaient beaucoup ouverts à nos demandes. Il n’y a rien de pire qu’un Québécois pour nous écraser. Sauf M. Mulroney qui avait le coeur à la bonne place.
Si les Libéraux demeurent sur leurs positions, croyant aux miracles, les Conservateurs vont dominer la scène, même minoritaires, et démolir encore d’avantage ce que nous avons patiemment construit.
Mme Legault,
Ces deux partis nationaux rocanadians, PC et PLC, qui se disputent depuis toujours la première place du « natural governing party » of Canada ont, dans l’alternance du pouvoir, imposé la « rocanadian national building policy » anti-Québec. Cela étant, comment peut-on ne pas comprendre la réélection depuis vingt ans d’une majorité naturelle de députés bloquistes du Québec à la House of commons du ROC chez la plupart des analystes, politologues et journalistes aux actualités politiques dans presque tous les médias québécois qui, d’élection en élection, reposent sans cesse la question sur l’utilité du Bloc québécois ? Ah mais oui…je devais deviner que tous ces illustres experts auxquqels je réfère ici sont fédérastes.
La question des éléments fascisants présents ou non dans le parti conservateur d’Harper fait partie du débat au premier ou au second degré tout dépendant de l’angle de vue.
Cela dit, si la priorité est d’empêcher l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire à teneur RÉPUBLICAINE à l’AMÉRICAINE. Il est temps que le Parti Libéral augmente sa cadence et avertisse son électorat traditionnel en Ontario et en Colombie britannique ce qu’un gouvernement conservateur représente. Dit autrement, il serait temps que l’équipe Ignatieff tienne une campagne plus négative activant les craintes d’un gouvernement conservateur qui minoritaire peut devenir majoritaire!
Il reste 26, 25 jours, la période initiale de l’élection terminée, il apparaît que le risque d’un gouvernement conservateur majoritaire se profile aujourd’hui plus que jamais. Les Québécois peuvent voter Bloc cela n’est pas vrai qu’un bloc de 45 ou 50 députés permet facilement l’élection d’un gouvernement majoritaire c’est généralement le contraire. Les libéraux devront trouver en Ignatieff un chef qui cherche moins à séduire qu’à avertir l’électorat des périls qui le menacent par une troisième élection d’un gouvernement Harper précisément majoritaire. Qu’attendent Ignatieff et son équipe puis également Duceppe et son équipe pour avertir ici du modèle américain de société que tente d’implanter les conservateurs?
Dans ses discours depuis le début de l’élection, Ignatieff a tout de même dit ceci parfois: Harper traite ses adversaires en ennemis divise le monde en ennemis et amis rappelant la théorie politique d’un Carl Schmitt, auteur conservateur autocratique soupçonné de conservatisme intégral, une pièce donc pour ce débat plus ou moins souterrain sur la nature politique réelle du Parti conservateur d’Harper.
Extrait sur la distinction ami-ennemi chez Schmitt. Harper serai t-il un disciple de ce C.Schmitt dont il adapte le raisonnement politique pour ses objectifs?
(….) Il s’agit pour Schmitt d’identifier la nature, ou la notion de territoire avec le contenu et les fins du politique. Pour Schmitt, le politique est le lieu de la distinction ami/ennemi. Cette distinction permet de donner au politique son objet spécifique, son objectif. Le politique est « ce qui est censé être atteint, combattu, contesté et réfuté ». Une collectivité s’identifie comme telle par opposition à ce qui est contraire. Une société se définit en opposition aux autres. Tout ce qui devient antagonique devient politique. La guerre est donc l’acte politique par excellence, car pour exister soi-même il faut repérer son ennemi et le combattre. De ce fait, la politique ne se confond pas avec l’État. L’État est une forme historiquement transitoire. Aujourd’hui l’État est la forme la plus complète du politique parce qu’il a seul le pouvoir d’identifier et de nommer l’ennemi intérieur et extérieur. (….)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Schmitt
Les commentaires lus dont celui de M.Bellefeuille font constat que nous ne sommes pas loin de l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire, les libéraux sont responsables de leur capacité à livrer leur message au Canada.
Ils ont défendu dans le passé un modèle canadien distinct de celui des É.U qui faisait sa marque dans une sécurité sociale progressiste, ils devraient revenir, s’inspirer du Parti Libéral de Lester B.Pearson, le plus ouvert en ce qui regarde la condition du Québec tout en étant responsable d’une politique de redistribution de la richesse qui a influencé en partie le modèle de la révolution tranquille du gouvernement libéral de Jean Lesage! Les libéraux de Pearson ayant volé le programme du NPD!
Bref, si Ignatief parle d’égalité des chances, il faudra plus que cela pour confronter le modèle américain que désirent implanter les conservateurs au Canada et au Québec. Quant à cette idée chez M.Gingras d’une confrontation directe de la part du PLC et du Bloc qui seraient favorables à une ouverture à une coalition possible contre la réalisation d’un gouvernement conservateur majoritaire, elle est crédible l’idée dans la mesure que d’après un sondage Léger, 44% des Canadiens craindraient l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire.
J’ai connu le PLC avec PE Trudeau . Trudeau était la vedette du ROC , le canadien français idéal pour mâter le peuple québécois et éteindre la montée nationaliste des années 60 au Québec . Le PLC était LE parti naturel du Canada. Avec Jean Chrétien ce fut la même stratégie, un canadien français prêt a TOUT pour se faire applaudir dans le ROC et faire la vie dure a ses semblables au Québec. Le résultat du dernier référendum nous en donne la preuve amplement. Entre les deux nous avons eu Brian Mulroney et ses conservateurs. Un gouvernement qui voulait introduire le Québec dans la constitution avec l’Accord du Lac Meech, accord dont le ROC s’arrangea pour lui faire échec …of course !
Avec Paul Martin, la stratégie de canadiens français de service n’a pas fonctionnée a cause du scandale des commandites et de la mollesse de Martin qui était aussi un anglophone ….francophile ! Beurkkkkkk !
Pour remettre de PLC sur la voie de la guérison il y’a un homme tout désigné pour remettre la stratégie du canadien français de service en action, Justin Trudeau, , le » bilingue » par excellence ! Le fils du l’îcône de l’Ontario PE Trudeau en personne !
Ignatieff sera probablement sacrifié, élu ou non, car si le PLC gagne ce sera par la peau des dents et le petit Justin aura eu le temps de se faire les dents !
Oup! J’ai dit une bourde plus haut en mentionnant qu’Ignatieff avait presque passé 30 ans au Canada, on devait lire les États-Unis à la place du Canada, les 30 dernières années. Hum! Dans ce contexte son discours nationaliste sonnait faux! En ce qui me concerne, il est très clair qu’il n’est pas la personne qu’il faut aux libéraux à Ottawa.
M. Drouin, je suis sérieux comme un Pape. Le gros Coderre, il est parfait pour devenir Premier-ministre du Canada. Il est un genre de croisement entre Camilien Houde, Jean Garon et William Lyon Mackenzie King en plus de bien connaître et d’aimer le sport, principalement, notre sport national, le hockey.
Le Gouverneur général as été nommé par Harper
M. Chrétien, devenu ontarien, voit ce déclin du PLC et doit se dire : Après moi le déluge, sont pas de ma hauteur, pas assez baveux comme Trudeau et MOI avec ces maudits séparatissssss si commodes pour gagner une élection en leur tapant dessus.
Mme Legault ne se presse pas de nous expliquer comment la présence du bloc a favorisé l’élection des conservateurs… et favorise sa réélection. Elle passe en revue tous les problèmes liés aux partis libéral et conservateur, mais n’analyse pas les problèmes lié au bloc Québécois. Elle ne nous parle pas de l’importance d’avoir un gouvernement plus social-démocrate et plus écologique au Canada. On dirait même que comme plusieurs séparatistes, elle s’en fou! L’important c’est d’arriver à la séparation et tant pis si le Canada est diriger par un parti conservateur anti-écolos, anti-culture et rétrogrades. Le combat pour un monde plus vert et plus démocratique passe évidemment après l’obsession de la souveraineté du Québec. Désolant.
Mon opinion est que le parti libéral va disparaitre.Ses électeurs sont les baby boomers et les ethniques.Ces derniers sont courtisés par Harper et changent de camp.
Denis Coderre Justin Trudeau et compagnie : des marionnettes passées dates.
Harper va entrer .On verra la suite !
Le déclin de l’empire libéral, c’est éventuellement le dernier souffle du penaud et déconfit GOLP (Great Old Liberal Party). C’est enfin la fin du 74 sur 75.
On dit que mourir, c’est PASSER L’ARME À GAUCHE. Le drame actuel, c’est que le déclin, un tantinet jouissif, d’un parti moribond qui a déjà eu (il y a longtemps) une certaine grandeur va probablement faire en sorte que l’arme de la mort et de la haine de la vie éclatante et multiforme va passer à droite, pour ne pas dire dans les mains de la droite extrémiste et obscurantiste.
Après LE DÉCLIN DE L’EMPIRE AMÉRICAIN, le «prophète» Arcand a réalisé LES INVASIONS BARBARES et L’ÂGE DES TÉNÈBRES. Le harpeurisme, le palinisme, le sarkozisme et le berlusconisme (entre autres) annoncent l’âge des lumières éteintes et le retour d’une «grande noirceur». Ce sera l’ère de la barbarie à la sauce contemporaine, du galimatias et de l’embrouillamini total. Ce sera l’ère de la castration culturelle et artistique. Ce sera l’ère de la fin du darwinisme et du triomphe du créationnisme. Et je pourrais en ajouter. Je pense notamment à l’ère des INCENDIES.
Alors, comme le disait Arcand il y a quelques décennies, nous pourrons nous aussi dire «ON EST AU COTON». Et Godard, quant à lui, ajouterait que nous sommes À BOUT DE SOUFFLE. Et PIERROT LE FOU deviendra éventuellement STEPHEN LE FOU.
Tout cela pour dire que le GOLP, en phase presquement terminale, pourrait et devrait renouer avec certaines des valeurs libérales les plus nobles et tendre la main aux partis qui représentent la démangeaison de la démocratie, le respect de l’autorité parlementaire (dans l’actuel système) et un certain «progressisme» basé sur le refus des ténèbres.
Pierre Dac a déjà affirmé: «LA MORT EST UN MANQUE DE SAVOIR-VIVRE». Pour le moment les libéraux et le guide suprême Ignatieff pratiquent l’art du «savoir-décliner», l’art du «savoir-mourir».
En terminant je dirai aux bloquistes, aux néo-démocrates et aux verts: MERCI POUR LE CHOCOLAT!
JSB
Sur le coup, j’ai cru avoir mal lu le passage du billet…
Le passage où les raisons évoquées pour lesquelles Stephen Harper n’aurait toujours pas obtenu sa majorité seraient parce que l’électorat canadien craint pareille éventualité et, aussi, parce que «le vote pour le Bloc contribue à ce « blocage » d’une majorité conservatrice».
Pardon? Le vote pour le Bloc?
S’il y a un facteur qui, au contraire, favorise grandement Stephen Harper, c’est bien l’appui massif au Bloc ici au Québec!
Le chef libéral Michael Ignatieff, même s’il n’est pas une « merveille », serait certainement de loin préférable à une nouvelle reconduction de Stephen Harper au pouvoir. Une reconduction qui serait encore pire advenant une majorité conservatrice.
Mais il faudra apparemment compter sur nos voisins ontariens pour, peut-être, nous prémunir du dommage additionnel qui résulterait d’un autre gouvernement conservateur – même minoritaire.
Parce qu’ici, c’est le Bloc…
Je donne raison à Claude Perrier lorsqu’il affirme:
*****«Le chef libéral Michael Ignatieff, même s’il n’est pas une « merveille », serait certainement de loin préférable à une nouvelle reconduction de Stephen Harper au pouvoir. Une reconduction qui serait encore pire advenant une majorité conservatrice.
Mais il faudra apparemment compter sur nos voisins ontariens pour, peut-être, nous prémunir du dommage additionnel qui résulterait d’un autre gouvernement conservateur – même minoritaire.»*****
Eh oui! l’Ontario va jouer un rôle éventuellement déterminant. Et comme le dit si bien Josée Legault, peut-être allons-nous, un jour, assister à «un début de renaissance» du GOLP (?).
Une phrase fondamentale dans le texte de Mme Legault:
*****«La machine Harper n’hésite pas non plus à exploiter l’ignorance qu’ont les Canadiens de leur propre système parlementaire.»*****
Cela signifie que «bizarroïde» et fragile est la démocratie des pays occidentaux! Les ignares et les ignorants pullulent et sont légion, ce qui ne veut absolument pas dire que tous sont des cons. Mais de nos jours il est plus facile d’être un consommateur (et parfois un «con» tout court) que d’être un citoyen ou un humain préoccupé par l’avenir de cette drôle d’engeance appelée L’ESPÈCE HUMAINE.
Une gigantesque question: se peut-il qu’il arrive que des «homos dits sapiens» votent démocratiquement dans le but de mettre au pouvoir un gouvernement qui s’empresserait de supprimer la démocratie? Moi je dis que oui! Mais cela me rend triste et un tantinet désabusé.
Enfin, nous verrons bien! Quoi de plus fascinant que de nous observer nous-mêmes, «les bêtes dites humaines»!
JSB
En plus des fous de Dieu si bon qui collent au parti Conservateur, il y a les fous de Harper, les fous des guerres d’agression, les fous de la pollution, les fous de la religion et de, tout le monde en prison.
Mon commentaire sera en aparté. Je suis probablement trop influencé par ma lecture en cours du roman de Jean-Jacques Pelletier, « L’argent du monde », mais bon. Alors, comme un peu influencé par ce roman de réalité fiction, j’ai comme une propension à faire un inspecteur Théberge de moi-même, mais bon.
Premier constat. Le chef actuel des libéraux, apparu comme poussé par un vent venu du Sud, y a passé une bonne partie de sa vie.
Deuxième. Il s’est lancé dans cette aventure électorale tout en sachant le peu de chances de réussir.
Troisième. Il arrive au moment où la première «normalisation » Nord américaine faite par Mulroney pour une bouchée de pain, puis par Harper pour rien de plus, a eu lieu.
Quatrième. Il ne reste qu’un parti capable de modifier à court terme quelques-uns des termes de cette «normalisation », mais qui représente une certaine menace pour celle-ci, dans la mesure où des éléments perturbateurs pourraient se croire autoriser à le faire.
Conclusion. Le chef libéral serait en mission commandée pour orchestrer la défaite du parti libéral qu’il ne ferait pas mieux, des exemples de cette coïncidence perçant ici et là, comme celui des militants libéraux de Charlesbourg en banlieue de Québec qui se font virer d’un meeting de leur parti ou cet autre du choix d’un drôle de zigg pour les représenter sur la Côte Nord.
Corollaire de cette conclusion. Les Trudeau et les Coderre n’ont qu’à aller se rhabiller, ils sont perçus par les financiers majeurs de leur parti comme des éléments à éliminer.
Je retourne à ma lecture. C’est passionnant.
Qu’est ce que signifie cette persistance à rendre responsable le Bloc Québécois de tout ce qui se passe dans le reste du Canada ?
Selon cette vision, si le Bloc n’était pas dans le paysage électoral, le PC de Harper ne serait pas réélu. Cette théorie prend pour acquis les votes iraient vers le PLC. Je suis loin d’être certain que cela serait la réalité.
À ce compte-là nous pourrions faire le même raisonnement avec n’importe quels autres partis politiques. Si le NPD était absent, ses votes iraient à quels partis ?
Tout ça ne tient pas la route. Si le PLC est en déclin, la responsabilité entière revient au PLC, pas au Bloc. Si le PC occupe la place actuelle sur l’échiquier politique ça dépend du PC, pas du Bloc.
Et il y a les citoyens, les électeurs qui font leur propre choix d’un bout à l’autre du Canada. Les Québécois font le leur comme le ROC fait le sien. Voilà tout. Deux solitudes …
«La vieillesse est un décès par petits morceaux.» [Albert Cohen]
La “RoCanadian nation building policy” a toujours, avec les impôts et taxes des Québécois, favorisé le développement économique du ROC au détriment du Québec. L’aide au développement économique de l’État fédéral a contribué à la création, de façon exponentielle, de la richesse partout dans le ROC en négligeant sciemment de tout temps l’économie du Québec. Alors qui est le dindon de la triste farce “CANADA”? Poser la question est y répondre.Vive la majorité toute naturelle de députés bloquistes à la House of commons du ROC !!! Que les geignards pro-colonialistes rocanadian complices d’extorsion de nos taxes et impôts québécois par le RoCanada aillent se faire…réconforter par leur Fürer Harper ou leur dernier Tsar Ignatieff.
@ N.B. Tout comme je le fais à la fin de la chronique ci-haut, le professeur de science politique Ned Franks, de l’Université Queen’s, soulève également l’hypothèse qu’un gouvernement minoritaire libéral pourrait fort bien prendre le pouvoir sans coalition formelle s’il obtenait la «confiance» d’une majorité de députés de la Chambre des communes. Et ce, très spécifiquement, dans l’éventualité où le Parti conservateur remportait une 3e minorité le 2 mai et que son budget serait ensuite défait en Chambre. Donc, comme je l’écrivais, dans la mesure où le gouvernement tomberait aussi tôt après une élection, le GG pourrait fort bien se tourner vers le Parti libéral pour former le gouvernement si ce dernier peut garantir au GG qu’il aura l’appui du NPD et du Bloc pour les votes de confiance….
C’est là, en effet, de la science po 101 & du système parlementaire de type britannique 101….
http://www.canada.com/news/decision-canada/Liberal%20minority%20looming%20larger%20election%20horizon/4571175/story.html
< < un sondage Léger, 44% des Canadiens craindraient l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire. >> M. Bouchard
Ce qui manque au Canada anglais, c’est un René Lévesque avec tableau noir et craie blanche pour leur expliquer les dangers que le Canada coure avec les Conservateurs. Comme dirait Mme Legault : un cours de politique 101.
J’entend bien ce qu’écrit Mme Legault au sujet du GG et du droit qu’il a d’aller sonder les reins et les coeurs des Libéraux advenant une défaite de la proposition sur le budget des Conservateurs. Je me méfie énormément de ce GG. Un préjugé défavorable, j’en conviens. On dit que la fonction fait l’homme. Serait-il assez homme pour se soulever contre son ami en faveur du bien commun?
Autre scénario. Les Conservateurs seraient assez ratoureux pour parsemer leur nouveau budget à saveur électorale de bonbons en nombre suffisant pour provoque un soutient de l’opposition, sachant très bien que les Libéraux et le NPD prendraient prétexte de ces bonbon pour soutenir ce budget. Ils l’ont déjà fait, même le Bloc. Quand les coffres sont vides on a des pricipes à géométrie variable. On l’a vu.
Jean-Jacques Pelletier. J’ai lu et fort apprécié. Tordu à souhait. Quiconque suit l’actualité sait l’apprécier. :-)
Ottawa et Toronto ont toujours favorisé le développement de l’Ontario au détriment des autres provinces. Il suffit d’avoir fréquenté d’autres Canadiens pour apprendre qu’eux aussi haïssent Ottawa et Toronto, au moins autant que nous, sinon plus. Québec n’est pas une exception. Il fait parti du lot des insatisfaits, des aigris, des mécontents.
La différence avec les autres provinces, c’est le ciment de la langue, de la culture, de l’histoire qui nous unie. Ce facteur est déterminant. Ce que M. Trudeau a compris trop tard dans sa vie. Malheureusement, malgré ce ciment, nous sommes divisés par des failles profondes qui affaiblissent notre position.
L’union fait la force et nous sommes divisés. C’est comme ça qu’on se fait avoir.
@ Évidemment, tout est encore possible… et il est vrai que le GG est un proche des cercles conservateurs.
Il reste néanmoins que si l’opposition décidait de battre le budget – et il devra en effet être adopté rapidement si le PCC gagne le 2 mai -, si c’est alors un gouv. min. conservateur, le seul choix réaliste du GG aussi tôt après une élection, serait de se tourner vers le PLC… et tant qu’à faire dans les hypothèses, il s’agirait aussi de savoir alors si M. Ignatieff en serait encore le chef…
Les Nazis ont été élus démocratiquement, selon le système allemand. Ils l’ont bien regretté après, mais ils l’ont tout de même fait. On leur avait dit et répété que les Nazis n’étaient pas des gens fréquentables. Qu’à cela ne tienne. On verra. Et ils virent.
Oui, des ignorants satisfaient peuvent se tirer dans le pied. J’ai bien peur.
Je souhaite que l’on ne viendra pas me chercher avant que jai réussi à faire de grands progrès au golf, ma soupape de sureté.
Si jamais les Conservateurs sont élus à nouveau, je devrai me résoudre à me sortir des boules-à-mites et à reprendre du colier. J’irai faire du bénévolat chez le Bloc et le NPD, si on veut de moi dans les deux camps. Dans un parti je travaillerai pour le Québec, dans l’autre pour le Canada. Ce n’est pas incompatible, n’est-ce pas.
Le déclin du PLC, la cause ou le symptôme de la métamorphose du Canada ?
Mathieu Bock-Coté y va d’une analyse intéressante:
(…)
» Mais alors, comment expliquer ce dérèglement du régime politique canadien, d’autant plus que le système parlementaire britannique était historiquement reconnu pour la stabilité gouvernementale qu’il parvenait à assurer ? Faut-il y voir une simple conjonction de circonstances hasardeuses qui auraient malencontreusement concourues à la déstabilisation de la politique fédérale ?
Bien sur que non. Il faut plutôt voir là le symptôme d’une crise politique profonde qui traverse un pays fortement divisé en blocs régionaux de plus en plus étrangers les uns aux autres et ne parvenant plus à refaire sa cohérence politique. Un pays fracturé intimement, et qui peine à retrouver les éléments d’une coalition majoritaire. L’éclatement de la polarisation politique en est le symbole le plus visible. »
(…)
Il se pourrait bien que la stratégie des conservateurs soit gagnante. Ils pourraient alors appliquer un programme qui consacrerait le basculement du centre de gravité du pays du Canada central vers l’Ouest, dont la vitalité économique s’accompagnerait désormais d’une pesanteur politique correspondante.(Note: C’est déjà fait)
C’est une tendance lourde qui se dégage : le Canada est un pays qui n’a plus vraiment de raison d’être. (Note: C’est l’État fédéral qui perd de sa pertinence. Pourquoi, parce qu’il s’agit d’un État de convenance alors en rapport de force avec les États naturels que sont les provinces, lesquelles montent puissances; conséquence de la géopolitique de l’énergie)
http://bock-cote.net/Realignement-canadien
….
Il s’agira certainement d’un sérieux avertissement pour l’establisment libéral de Toronto.Encore un autre chef libéral qui ne perce pas et qui n’arrive pas à se débarasser de cette image de corruption.Ils n’ont pas le courage de lui dire de plier ses bagages et de retouner à Harvard.Ils veulent qu’il se fasse battre aux élections et qu’il démisionne.On dirait qu’ils font exprès..
Enfin, reste qu’il faut éviter un gouvernement majoritaire conservateur à tout prix car le prix sera exhorbitant..
Je suggère à M.Ignacief de démoniser à son tour et de RIDICULISER le moralisme conservateur.Il pourrait trouver un candidate libéral qui a une allergie et encourager, par la prière, sa guérison..
Malgré le déclin de l’empire canadien, aux infos, on continue malgré tout à nous alimenter des deux grands partis nationaux. Et même si au Quévec le Bloc est en tête suivi du NPD, on daigne en parler en dernier.
Aujourd’hui, nous sommes tous les numéros 6. Nous nous battons pour être en CDI (Contrat de dépendance infinie). et si on se montre récalcitrant, on risque de VOIR rebondir une grosse boule blanche sur la plage, chargée de nous ramener dans le droit chemin.
http://www.youtube.com/watch?v=p566UPWE4mE&feature=related
En 1867, le Canada était en devenir. Un pays à construire. Nous sommes en 2011. Il est temps de refaire la Constitution en fonction de la nouvelle donne. Comme aux cartes. Lorsqu’une partie est terminée, on ramasse les cartes, on bat les cartes et on donne les cartes. Comme dans la chanson d’Aznavour. :-)
Il est évident que pour ceux qui jouissent du statut quo, changer les règles du jeu n’est pas séduisant. A nous de jouer et de secouer la cage. Après tout, c’est notre pays itou.
Ottawa, dehors! Les provinces, territoires, autour de la table de négociations. Ottawa pourait présider sans avoir droit de parole. Comme un arbitre qui s’assure que les règles du jeu sont respectées et appliquées. Question de bonne volonté.
On espérerait de certains moins d’incantation moins de politique d’appel au moins pire. Faire du BQ, un bouc émissaire de l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire faisant l’impasse sur un ensemble de problèmes sociaux, politiques en allant jusqu’à souhaiter le retrait de tous les candidats néodémocrates et bloquistes au profit des libéraux est une absurdité.
Les libéraux ont choisis Ignatieff comme chef et s’il n’est pas capable de briser l’apathie politique sur cette élection de renverser la vapeur en Ontario c’est la faute aux libéraux. Si les libéraux sont brûlés avec B.Rea ou avec Ignatieff en Ontario c’est la faute de qui et ce n’est pas Cauchon, Trudeau ou Coderre qui vont convaincre davantage. Le fils est associé à son père et tentera de faire du patriotisme québécois une manifestation de xénophobie, Cauchon et Coderre au Québec font aussi partie au Québec de la marque de commerce libérale.
M.Goyette.
J’ai envoyé cette lettre au BQ en guise de rappel du jeu des médias d’ignorer volontairement la campagne de G.Duceppe concédant là une apparition de Duceppe à TLMEP dimanche après le négligé Lawton. L’exercice de la démocrassie ou démocratie selon Radio Canada ou Radio cadenas.
La série Le Prisonnier, très bon rappel de télésérie!
Un rappel utile pour dire ici que les libéraux fédéraux connaissent une très bonne campagne à Radio Canada qui fait tout pour soutenir le PLC.
Regardez les téléjournaux ça manque de gants blancs par moments.
Le Téléjournal d’hier soir ressemblait à un Télélibéral!
Lettre BQ
Les médias dont TVA et Radio Canada ont tendance à ignorer les visites de M.Duceppe à chaque jour dans les régions québécoises.
Lorsqu’il y a clip, il dure 12 secondes et souvent sans extrait sonore.
On peut imaginer que justement parce qu’ils envoient de moins en moins de journalistes dans l’autocar c’est nécessaire pour vous de faire griefs sur griefs contre SRC-TVA.
Tout le Monde en Parle et les débats cela ne suffit pas pour le chef du Bloc.
On évoque une éventuelle coalition. Peu importe qu’elle soit formelle ou informelle, elle ferait réagir drastiquement l’Ouest; et dans la mesure ou elle aurait pour conséquences de remettre en cause les intérêts énergétiques des provinces pétrolières, elle mettrait en jeu l’unité du pays |
Ce n’est pas moi qui le dis. Ce sont les premier ministre de l’Alberta et la Saskatchewan qui ont fait une déclaration commune lors de la dernière élection au moment ou Dion proposait son Tournant vert:
« Alberta Premier Ed Stelmach even warned that national unity could become an issue if any federal political parties try to make electoral gains at the “expense” of certain regions. (…) Both Mr. Stelmach and Saskatchewan Premier Brad Wall are worried that the Liberals’ proposed environmental policies, including a carbon tax, would kill off foreign investment in the energy sector and raise production costs”.
(http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20080909.welxnwest0909/BNStory/politics/home
….
On comprends par cette déclaration que nous sommes à la fin du Canada de Trudeau. D’ou la difficulté actuelle du PLC.
Manquait plus que ça. Et dire qu’on arrive pas à s’entendre au Sénat pour éliminer la cenne noire après des années d’étude et de consultation.
LA MONNAIE ROYALE CANADIENNE LANCE DES PIÈCES DE COLLECTION EN L’HONNEUR DU MARIAGE DE SAR LE PRINCE WILLIAM ET DE MLLE CATHERINE MIDDLETON
On peut se procurer dès maintenant, auprès de la Monnaie royale canadienne,
la pièce en argent pur ornée d’un cristal bleu saphir et
la pièce de 25 cents en couleur plaquée nickel.
@ Pierre Bouchard
C’est tellement flagrant qu’on n’y fait plus attention
Pour une Josée Legault, il y a dix André Pratte dans les médias.
M.Goyette. C’est flagrant pas pour tous. Certains suivent l’élection ou l’information en général sans suivi particulier un peu comme moi qui ignore la saison du Canadien, je n’en pourrais rien dire. Tous ceux qui ne suivent l’actualité, l’élection que par les téléjournaux qui ne lisent pas de journaux, l’actualité sur le web sont manipulables en 2011 comme si on était en 1980.
C’est comme ça.
L’objectivité médiatique n’existe pas.
On choisit ses journaux, ses bulletins de nouvelles en fonction de l’opinion, souvent cachée, qu’ils présentent. Certains choisissent Fox News, d’autre Radio-Canada. D’autres ne jurent que par Vigile dot nette et par Le Devoir…
A chacun sa vérité.
Je pense qu’à la fin, on finit par choisir les médias qui nous irritent le moins, car commencer sa journée en se pompant devient mauvais pour la santé à la longue…
M. Bouchard,
Les libéraux sont évidemment les artisans de leur malheur. Je dis tout simplement que pour plusieurs années nous ferons encore partie du Canada et nous serons énormément influencés par les décisions du parti au pouvoir. Le Canada a besoin d’une « gauche » unie pour être représenté équitablement face à une droite totalement unie. Idéalement le Québec ne devrait pas voter libéral, mais plutôt pour une nouvelle coalition de la gauche au niveau canadien qui mettrait les intérêts sociaux, écologiques et démocratiques AVANT les intérêts de chaque province. Ceci n’empêcherait en rien la poursuite de la souveraineté et aurait l’énorme avantage d’être plus constructifs au lieu de rester des gérants d’estrade chialeux. Les libéraux, les néo-démocrates et le les bloquistes refusent de s’unir et sont ensemble responsable du résultat. Mais en tant que Québécois qui votons majoritairement pour le bloc, nous devrions à mon avis nous interroger sur les conséquences à court terme de ce choix et assumer la résultante: un gouvernement Canadien conservateur totalement à l’opposé de nos valeurs.
Les libéraux se sont opposés à la coalition à la fin car ils ont réalisé qu’en bout de ligne cette coalition serait mauvaise pour le fédéralisme.
Je pense qu’ils avaient raison. Les nationalistes ont comme pire ennemi un fédéral harmonieux. Une coalition, créatrice d’acrimonie et de discorde, aurait été une balle de plus.
Rien de plus à dire.
Oui, oui… je sais. Et je l’ai d’ailleurs écrit à plusieurs reprises, ici-même: Michael Ignatieff n’est pas le chef libéral qu’il aurait fallu. En le choisissant, le PLC ne s’est pas du tout aidé…
Mais que Michael Ignatieff – malgré toutes les qualités qu’il a certainement par ailleurs – ne passe pas la rampe « Ad mare usque ad mari », c’est une chose. Beaucoup plus préoccupant, par contre, c’est le fait que malgré qu’une majorité de Canadiens redoutent que son adversaire conservateur Stephen Harper obtienne une majorité, c’est ce qui risque pourtant de se produire.
Et il semble bien que le seul rempart qui nous reste pour éviter ce que la plupart craignent, c’est le vote de l’électorat ontarien.
Ici, au Québec, on s’en lave les mains.
Massivement, on s’apprête donc à voter pour le Bloc.
Pourtant, un peu moins de Bloc et un peu plus ici et là de PLC et de NPD au Québec nous donnerait, collectivement, ce qu’on appelle en anglais « a fighting chance ». Et qui sait, peut-être qu’avec un petit coup de main des Ontariens, cela nous permettrait d’éviter le pire, soit un gouvernement majoritaire conservateur-allianciste-réformiste d’extrême-droite…
Mais, je doute que cela se produise. Au Québec, du moins.
Et puis, au bout du compte, il me semble que certains souverainistes, pas tous, mais certains espèrent même que Stephen Harper l’obtienne cette majorité. Et qu’il se mette par la suite rapidement à piétiner nos « valeurs » et à servir rebuffade par-dessus rebuffade à nos « demandes ».
De la sorte, ces souverainistes pourraient voir là l’occasion de peut-être parvenir à faire monter la cote en faveur de la souveraineté, étant donné le mécontentement généralisé au sein de la population en raison de l’attitude irritante d’un gouvernement fédéral conservateur d’extrême-droite.
Et peut-être finalement arracher une mince majorité de « Oui » lors d’un référendum tenu alors que le fer serait chaud… En somme, par ces « conditions gagnantes », obtenir de la population québécoise ce qu’autrement celle-ci refuse majoritairement.
Machiavélique? You bet…
(Évidemment, je spécule. Et j’en beurre épais. Parce qu’il est sûr et certain que personne du Québec ne fomenterait pareil projet pour malicieusement mener par la ruse, là où elle ne voudrait pas en temps normal aller, une population. De la politique-fiction, tout simplement. Que des propos pour passer le temps, à défaut de pouvoir détendre un peu l’atmosphère…)
Encore une fois j’opine dans le même sens que Claude Perrier lorsqu’il «commet» ces phrases marquées au sceau d’une grande lucidité, me semble-t-il:
*****«Et puis, au bout du compte, il me semble que certains souverainistes, pas tous, mais certains espèrent même que Stephen Harper l’obtienne cette majorité. Et qu’il se mette par la suite rapidement à piétiner nos « valeurs » et à servir rebuffade par-dessus rebuffade à nos « demandes ».
De la sorte, ces souverainistes pourraient voir là l’occasion de peut-être parvenir à faire monter la cote en faveur de la souveraineté, étant donné le mécontentement généralisé au sein de la population en raison de l’attitude irritante d’un gouvernement fédéral conservateur d’extrême-droite.
Et peut-être finalement arracher une mince majorité de « Oui » lors d’un référendum tenu alors que le fer serait chaud… En somme, par ces « conditions gagnantes », obtenir de la population québécoise ce qu’autrement celle-ci refuse majoritairement.»*****
Il se pourrait qu’un Canada démesurément «harper-rien», gouvernant avec peu de représentants québécois, suscite chez de nombreux Québécois le désir irrépressible de quitter ce pays qui aurait choisi les forces de la mort , de la putréfaction et de la gangrène intellectuelle.
Je ne dis pas que les conservateurs sont, au sens strict, des fascistes. Mais j’aime bien cette phrase de Roland Barthes:
*****«Le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire.»*****
Cela étant dit je continue à combattre tous les Harper et toutes les Palin de cette planète qu’ils espèrent gangrener.
JSB
M. Perrier, je cois que nous devions être plus zens devant la perspective de l’élection, de façon majoritaire, du parti Conservateur de M. Harper.
S’il gagne son pari, so be it, il va faire quoi ? Le pire ? Des fois, faut descendre au fond du baril avant d’avoir l’idée de remonter.
Si le Québec devient plus écœuré du ROC, à cause de M. Harper, son désir de changement de constitution va augmenter mais je ne crois pas qu’il va aller jusqu’à la simple séparation, redoutée par une majorité solide de Québécois, à moins que M. Harper se force beaucoup, ce qui serait surprenant. Faut aussi évaluer la force et la personalité des candidats.
Si nous élisons, au Québec, une cinquantaine de députés du Bloc, une dizaine de Libéraux et une dizaine de Conservateurs, avec 2 ou 3 NPD, ça pourrait « faire le job » en assurant une représentation québécoise dans le gouvernement à élire, suffisant pour, de l’intérieur, surveiller le futur gouvernement…canadien.
« Le coup fatal
Pour couronner le tout, s’il venait à remporter une majorité, Harper promet de porter le coup fatal aux libéraux. »
Josée,
Le parti Libéral du Canada aura bientôt perdu sa raison d’être, même sans l’aide de Harper!
Le Parti Libéral du Canada est le parti des minoritaires. Parce que c’est normal pour tout être humain de faire parti d’une majorité, ils ont perdu leurs quatre bases électorales. Je m’explique.
1. Ils avaient le vote des Canadiens-Français du Québec, mais depuis la révolution tranquille, ceux-ci se sentent majoritaires et sont devenus Québécois. Ils votent donc Bloc Québécois maintenant.
2. Les Francophones hors-Québec s’assimilent à la majorité Anglaise, pour devenir Canadian. Ils votent donc NPD ou Conservative dépendant s’ils sont de gauche ou de droite. (ex. St-Boniface au Manitoba et Chéticamp, N-É qui sont allés Conservateur. Bathurst au N-B et le nord de l’Ontario qui sont allés NDP).
3. Les immigrants aussi, après deux générations, s’assimilent aux Anglais et deviennent Canadian. Ils sont donc une clientèle d’électeurs éphémères, à renouveler constamment.
4. Et la dernière minorité, les Anglais du Québec, c’est tout ce qui reste, mais c’est très limité, quelques contés dans le West-Island.
5. Ah oui, j’avais oublié les porteurs de valises et les traducteurs de l’Outaouais, qui font dans leurs culottes.
Comme vous voyez, ce n’est pas une question de chef, même si ceux-ci ne sont pas forts. Les deux derniers Dion-Ignatieff se sont rendus là par défauts, parce que personne ne veut être chef d’une gang de loosers systémiques et chroniques.
Le parti libéral a toujours été un regroupement de minoritaires et aujourd’hui ils récoltent ce qu’ils ont semé… leur clientèle historique est devenu adulte et s’est affranchie.
Prochainement, il ne restera que deux nations souveraines le Québec et le Canada…. Le parti Libéral aura bientôt perdu sa raison d’être. Nous seront tous majoritaires et celui-ci disparaîtra paisiblement. Ce sera la fin du beau rêve à Trudeau et on en parlera dans les livres d’histoire comme un exemple à ne pas suivre.
Harper ne fait que profiter du vrai Canada !!!!
PS « Primo: une majorité de Canadiens ne partage pas sa vision ultraconservatrice. »
< < un sondage Léger, 44% des Canadiens craindraient l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire. >>
Au Québec oui! Mais dans le Canada Anglais???? Ils sont très près de la philosophie USA!!!!
Les Canadians élisent leur Gouvernement. Jean Chrétien a eu une majorité malgré les « Séparatisssses » élus en majorité pour le Québec à Ottawa. Il y a deux pays (Et deux peuples) dans ce Gouvernement. Le peuple majoritaire élit le Parti le plus « prometteur » pour écraser l’autre peuple minoritaire. Ils (Les Canadians) se sont servis des Canadians, Québécois de service, comme Jean Chrétien (Ils ont aussi envoyé John-James au Québec) et ils (Les Canadians) voient en Harper celui qui peut plus sournoisement (Reconnaissance vide du peuple québécois, « Banc de corridor » à l’UNESCO, utilisation de pions comme Arthur, Blaney, Blackburn, Lebel etc…) « mettre le Québec à sa place », une province comme les autres. Ils (Les Canadians) craignent aussi, une majorité à Harper, bien leur en fasse. Nous au Québec, devons rester unis pour le Bloc.
M. Desbois, les porteurs de valises et les traducteurs de l’Outaouais, font dans leurs culottes parce qu’ils craignent de perdre leurs jobs ainsi que quelques fonctionnaires de la région de la Ville de Québec, qui craignent d’être envahis, en cas de souveraineté, par des fonctionnaires de l’Outaouais.
Il est maintenant pensable que, même l’Ouest de Montréal, pourrait élire un député Conservateur et le conservateur comté de St-Hyacinthe, avec une vedette de la loi et de l’ordre, comme candidat Conservateur.
En attendant, faut se calmer le pompon et devenir zen en pensant qu’un Québécois ne peut pas passer sa vie sur les nerfs constitutionnels, à moins d’être un petit peu…maso..
M. Verreault, le ROC aimerait bien nous angliciser afin de nous arrêter de revendiquer et de se sentir obligé d’être plus ou moins bilingue from coast to coast.
Ceci étant écrit, il serait préférable de considérer les Canadiens du roc comme nos futurs partenaires économiques et, peut-être même politiques comme dans le projet de souveraineté-partenariat du référendum de 1995, à la place de nos actuels adversaires qui veulent nous écraser, pour mieux chercher et trouver une solution constitutionnelle mutuellement bénéfique. Un « win-win » pour eux, « gagnant-gagnant » pour nous.
Nous respectons notre « conjoint » mais nous désirons faire chambre à part.
< < Nous respectons notre « conjoint » mais nous désirons faire chambre à part. >> M. Bousquet
Pour des raisons de santé, nous avons été contraints de faire chambre à part. C’est merveilleux. Nous dormons maintenant d’un sommeil réparateur. Je ne saurais trop le recommander.
Une constitution assymétrique serait bon pour tous. Nous en particulier. Où est Joe Clark quand on en a besoin?
Si vous croyez que quelques députés Conservateurs au cabinet ou au caucus pouraient influencer la politique du ROC vous avez oublié 1981. Ces 74 députés Libéraux ont craché sur le Québec : la ligne du Parti avant tout.
Le ministre Ernest Lapointe a démissioné en signe de protestation contre la politique de conscription. Combien de députés Libéraux ont démissioné en 1981?
Cordialement
M. Gingras, comme un moindre mal, vaut mieux avoir quelques députés « du bon bord » qui peuvent s’écraser mais risquer, de temps en temps, au conseil des ministres, de s’objecter à certaines politiques défavorables au Québec, en attendant de trouver une meilleure solution constitutionnelle pour le Québec et le Canada aussi.
Et la « meilleure solution constitutionnelle », Monsieur Bousquet, nous l’avons à maintes reprises, vous et moi, suggérée.
Mais cela viendra.
Du simple fait que les autres régions du Canada veulent également avoir enfin les coudées franches sur leur territoire.
Patience…
L’Homme vit d’espoir. :-)
La seule chose qui restait au fond de la Boîte de Pandore. La version gréco-latine du Paradis terrestre.
Benoit Bouchard, ancien ministre conservateur du gouvernement Mulroney, est d’accord avec vous. Il croit beaucoup à la présence de Québécois au cabinet et au caucus. Vous n’êtes pas seul. :-)
Toujours cordialement.
Sauf en prison et en enfer, la présence c’est mieux que l’absence.
*****Un Parti libéral moribond et un NPD en pleine croissance?*****
Le GOLP (Great Old Liberal Party) est moribond. Et il se peut qu’il faille attendre quelques lustres avant qu’il se reconstruise, si jamais il réussit à vraiment se replâtrer. Règle générale (il y a évidemment des exceptions) les électeurs qui ont voté pour le PLC le faisaient parce qu’ils adhéraient plus ou moins à une vision de centre ou de gauche très modérée.
De plus il est politicologiquement connu et reconnu que le NPD, un peu plus à gauche, a offert au Parti libéral un réservoir d’idées progressistes et parfois audacieuses. Le PLQ a profusément et pléthoriquement «emprunté» à partir du programme néo-démocrate de nombreuses idées électoralement «rentables». D’ailleurs Trudeau était proche du NPD avant de plonger dans la sphère politique, avant d’adhérer à un parti susceptible de prendre le pouvoir.
La débandade du Parti libéral fait en sorte que les nombreuses personnes qui voient clair dans le jeu «obscurantiste» du Parti Harpérien et qui ne veulent plus voter libéral n’ont, au Québec, que deux ou trois choix: le NPD, le Bloc ou les Verts. Et dans les autres provinces, il n’y a que les néo-démocrates ou les Verts.
N’étant pas prophète je ne saurais dire quel est l’avenir électoral et politique de la société canadienne. Mais si je spécule de manière théorique, il se pourrait que le NPD, peu à peu, se mette à grignoter le vote libéral et à devenir un parti plus important, un parti de substitution.
L’avenir, qui est toujours plus proche qu’on ne le pense, va nous livrer ses secrets au cours des années ou décennies qui, rapidement, se présentent devant nous, pauvres humains éphémères.
JSB
@Gilles Bousquet
Vous écrivez :«[…]en attendant de trouver une meilleure solution constitutionnelle pour le Québec et le Canada aussi.»
Vous n’êtes fatigués, tannés, exaspérés, découragés d’essayer de trouver une solution pour le Québec et pour la Canada en même temps. Vous n’avez pas encore compris que ce pays est un pays artificiel qui devient vite ingouvernable quand ses grandes régions décident de réclamer des politiques qui répondent à leurs besoins.
Je crois sincèrement que le mieux qui peut arriver à tout le monde c’est d’aller chacun de son côté. Un tanguy à la fin fout le bordel partout. Un jour c’est normal de vivre émancipé.
«On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.»
Ainsi parlait Zarathoustra
[Nietzsche]
Monsieur Bousquet: Je suis bien d’accord avec vous et je l’exprime en écrivant « Qu’ils (Les Canadians) veulent faire du Québec une province comme les autres », c.-à-d., anglophone et dont le Gouvernement national est à Ottawa, non à Québec. À ce titre, John-James (Envoyé par les Canadians du Québec et du R.O.C.) est chargé de gouverner une simple province du Canada (Anglophone comme les provinces du R.O.C.), point. Nous ne pourrons être des partenaires économiques égaux que dans la mesure où nous serons Souverains (= Percevoir toutes ses taxes et ses impôts «Ne pas envoyer au Gouvernement du R.O.C 60 milliards$ comme ces 3 dernières années», voter ses propres lois «Sans interférence de la Cour Suprême du R.O.C.» et établir nos relations internationales «sans interférence du Gouvernement du R.O.C.».
En s’inspirant du dernier commentaire de M.Drouin. Si l’on veut constater ce qu’est le Québec pour le Canada, il suffit d’écouter sur le câble, le réseau électoral CPAC en anglais directement ou avec traduction française, il y a 2 chaînes pour le réseau. En écoutant plusieurs jours, 3 ou 4 heures durant cette chaîne nous relevons l’absence du Québec comme réalité distincte canadienne c’est clair et net.
Le Canada est un pays artificiel vrai mais juste pour les Québécois. Pour le reste du Canada c’est un pays naturel et pour les carriéristes fédéralistes québécois aussi il est naturel ce pays puisque leurs intérêts sont conformes aux visées d’Ottawa.
Sur la question du déclin du PLC, le résultat de l’élection le 3 mai indiquera ce qu’il en est. Tant que le NPD s’avère incapable de devenir le premier ou le second parti fédéral en Ontario, il est prématuré de prétendre que c’est la fin possible du PLC. D.Bombardier a bien prédit la fin du PQ en 2007.
Et lorsqu’un parti décline cela peut être long, long.
M.Bousquet, commentaire de 12.59.
Vous écrivez des maximes! Elle pourrait figurer dans un dictionnaire des citations!
-Sauf en prison et en enfer, la présence c’est mieux que l’absence.-
Mais, M. Drouin, si la séparation est la meilleure solution pour le Canada et le Québec, let’t do it ! Faut juste convaincre le ROC que son bonheur est dans cette solution là.
Ne pas déclencher de guerres ou de boycott ou d’inimitié entre le Québec et le Canada serait l’idéal, n’est-ce pas ? Il ne faudrait pas que notre affaire constitutionnelle finisse comme en Palestine ou en Tchétchénie.
Merci beaucoup M. Bouchard de souligner la chose, cette maxime nouvelle, dont la justesse devrait, probablement, me faire passer dans l’histoire, comme son auteur, pour les 2 ou 3 cents prochaines années, minimum…espérons. Avec quelques centaines de plus, je pourrais publier un recueil : Nouvelles maximes réfléchies…genre.
@Gilles Bousquet
Encore demander la permission ! He ! M. Bousquet, l’indépendance ça ne se demande pas, ça se prend ! Une fois décidée, effectivement la négociation style gagnant-gagnant est souhaitable. Si le ROC, à ce moment-là ne veut rien savoir tant pis. Nous mettrons des droits de passages entre l’Ouest et l’Est. Nous serons loin, très loin d’être démuni de bons arguments que des personnes intelligentes vont rapidement reconnaître comme tels. Nous assimiler à la Palestine ou à la Tchétchénie, c’est pas mal insultant pour nous ne croyez-vous pas ? En tout cas, moi je trouve que vous avez une piètre image du Québec et je comprends que ayez si peur de vous en séparer.
«Il y a les esprits forts et les victimes : on mène ou on est mené.»
[Paul Auster]
Y’a pas de quoi, M.Bousquet!
Une campagne de 35 jours dans le climat politique tiède actuel, trop long?
Le débat nécessaire pour le PLC afin de rappeler qu’il est l’alternative au contrôle autoritaire d’un gouvernement majoritaire conservateur nécessaire pour rappeler que le BQ empêche des députés conservateurs québécois d’appuyer des décisions qui favorisent l’Ontario et l’Alberta plutôt que le Québec. Le Québec pour le Canada c’est l’équivalent de l’Abitibi pour tout le Québec et là encore la langue de l’Abitibi majoritairement c’est celle du français comme pour tout le Québec.
Le débat devrait réactiver cette campagne à demi ennuyeuse.
La politique d’agression contre la Tchétchénie est le produit d’une sorte de dictature élue: la Russie. Israel ici c’est le résultat d’une politique raciale également mais moins brutale tout en étant brutale aussi.
Le Canada pourrait-il se permettre en tant que membre de l’Otan…
Ce n’est pas le sujet… Spéculer dans le cadre actuel.
En essayant de faire abstraction de la campagne électorale en cours, les divergences partisanes me semblent s’atténuer un peu. En tout cas, rien de semblable à ce que colportent les messages télévisés entendus ici et là. En faisant abstraction des idéologies affirmées ou supputées, celles qui se traduisent par des références réactionnaires à la religion et qui elles départagent assez clairement le parti conservateur des autres partis, du moins quand la ligne de parti est imposée sur le vote, car autrement, la frontière est beaucoup plus floue, ceux qui sont les plus à droite veulent baisser les impôts des entreprises à 15% et ceux qui sont le plus à gauche veulent les hausser à 19,5%, les libéraux au milieu les voulant à 18%. À ce chapitre de la politique fiscale des entreprises, je ne crois pas vraiment que ces différences soient gargantuesques entre les libéraux et les conservateurs.
Par ailleurs, ces deux partis n’ont de considération véritable pour les Québécois que durant leurs campagnes électorales. Aussitôt terminées, le naturel revient au galop et la promotion de quelques québécois ambitieux dans le caucus a tôt fait de réduire leur rôle à celui de représentants d’un parti national qui n’est pas un parti des régions, malgré la démagogie affichée de l’un des chefs de partis à ce sujet.
C’est donc à peine cynique de prétendre qu’entre libéraux et conservateurs, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ces partis se distinguent maintenant à peine l’un de l’autre en ce qui concerne leur position face aux États-Unis. Leurs positions concernant les travailleurs ne sont pas non plus tellement éloignées, car c’est à peine si les libéraux consentent quelques miettes de plus en cas de chômage. En somme, ces deux partis se distinguent à présent moins par le contenu que par la rhétorique partisane. Bref, dans les faits et non plus sur le seul terrain de l’idéologie, bien que l’idéologie ne soit pas un facteur à dédaigner dans la mesure où elle tire les politiques soit toujours plus à droite ou encore plus à gauche, je considère que ces deux partis forment un horizon violet pour l’électeur, le bleu de l’un s’amalgamant au rouge de l’autre.
M. Drouin, avant de se prendre l’indépendance, faut se le demander si on la veut en assez grand nombre, ce qui n’est pas encore le cas. Quand ç le sera, on ira à la prochaine étape de la négocier en brandissant légèrement l’idée que s’ils ne veulent pas la négocier, on va la prendre, mais seulement comme dernier recours.
M. Trudeau a bien demandé l’indépendance à l’Angleterre. Il l’a demandé, malgré le fait que le Québec ne voulait pas, et il l’a obtenue.
M. Drouin, vous écrivez : «Nous mettrons des droits de passages entre l’Ouest et l’Est » Pour les chars d’assaut canadiens aussi ?
M. Bouchard, c’est justement pour éviter le sort de certaines nations qu’il est préférable de négocier ses affaires. Il ne faut pas oublier que le Canada approuve tout ce qu’Israël fait aux Palestiniens et ne proteste pas beaucoup au sujet du sort des Tchétchènes par les Russes.
M.Bousquet, prolonger un sujet qui n’est pas celui de la page, je ne vois pas.
Bref sur le sujet hors la loi! La volonté de négocier des Lévesque, Bouchard, Duceppe et même de Parizeau est tout à fait avéré par l’histoire. Seuls les Bourgeault et Falardeau se sont avérés plus durs sur la souveraineté mais ils n’ont jamais eu accès au pouvoir et pourtant ces derniers dans l’ombre du pouvoir n’ont jamais cessé de rappeler qu’on ne vit pas couchés.
CHAMPAGNE AU FRAIS!
À boire le soir de l’élection lorsque Thomas Mulcair aura bloqué la route au «coming back» de MISTER PIG.
JSB
@ TOUS
Très révélateur ce qui suit:
« Entre vous et moi, Stephen, vous êtes la meilleure chose qui soit arrivée en politique canadienne depuis longtemps. Et je vous souhaite de former un gouvernement majoritaire le 2 mai prochain. Je n’ai pas fait science po mais vous allez enfin être le messie politique que les indépendantistes attendaient.
Le scénario envisagé est le suivant : vous gagnez avec une majorité, Duceppe revient à Québec et se présente pour mener la Belle Province vers l’indépendance (sorry, Pauline, you’ll never be my man, even if you’ve got balls).
Et n’allez pas croire, j’ai toujours été une indépendantiste aussi molle que la crème glacée de chez Dairy Queen. Mais je ne serai pas la seule à virer ma cuti et à voter pour un pays dans le pays. » Josée Blanchette Le Devoir 8 avril 2011
Les sondages avec échantillon égal pour toutes les provinces sont rares.
Sondages locaux aujourd’hui point! Outremont ne sera pas libéral et puis après?
Que nous réservent les médias qui formatent l’opinion?
Il n’est pas imposible que le PLC disparaisse de la carte après cette élection, comme le Parti Progressiste Conservateur après le règne dévastateur de M. Mulroney. Cette disparition pourrait alimenter le NPD, mais ce n’est pas certain.
Le NPD est un parti officiellement socialiste, mais moins qu’à sa fondation. Ce parti est beaucoup plus centre-gauche que gauchiste désormais. Donc, certains membres du PLC pourraient se sentir à l’aise en ses rangs. Mais je ne me berce pas d’ilusions. Trop de Canadiens craignent le NPD au fédéral.
Entre temps, des Canadiens vont voter pour un parti qui accorde volontier 300$ à des contribuables financièrement à l’aise qui prennent soin de leurs proches, mais qui ne donne rien aux contribuables trop pauvres pour payer de l’impôt sur des revenus qu’ils n’ont pas et qui auraient bien besoin de ce coup de pouce accessible uniquement aux nantis.
C’est bien connu, on ne prête qu’aux riches. Les pauvres ne peuvent pas rembourser. Les affaires sont les affaires. Pas de sentiments. Les Conservateurs ne sont pas des chrétiens : trop exigeant. L’Ancien testament… Alors-là! tu parles.
Au tout début des années 80 les négociations avec le Canada pour une liberté-association avec le Canada aurait été posible. Des gens comme Joe Clark et compagnie auraient négocié de bonne foi et n’auraient pas cherché à nous étrangler à tout prix. J’ai la faiblesse de le croire.
Mais depuis, le reste du Canada a développé des anticorps qui nous feront la vie dure en cas de sécession. La donne a changée. Nos adversaires ne sont plus les mêmes. Ils ne se chauffent plus du même bois. Il n’y en aura pas de faciles. Avant on ne nous comprenait pas. Maintenant on nous méprise. Certains même nous haïssent.
Impossible? Non. Civilisé? Pas certain. Les temps ont changés.
Le Canada n’est pas un cube Rubic. Le Québec sera toujours enclavé : point fort et point faible simultanément.
Au lieu de servir du réchauffé, les conservateurs innovent en faisant des promesses qui se concrétiseront en 2015 à condition que le déficit soit équilibré. Avant, on nous promettait du réchauffé, maintenant on connait déjà les promesses de la prochaine élection.
http://m.ledevoir.com/politique/elections-2011/320293/sport-pour-adultes-harper-promet-un-credit-d-impot-plus-tard
Mes chers amis,
à la lumière des derniers commentaires, le message est clair: Si vous craignez à ce point une majorité conservatrice, votez pour autre chose que le Bloc! Empêchez activement les conservateurs de l’avoir, cette majorité!
Levez vos gros steaks de vos chaises! Magnez-vous et participez!!
Mais, vous avez le droit de voter Bloc, bien sûr…
Nous sommes une démocratie.
Mais n’allez pas vous plaindre alors que le parti élu au fédéral ne vous représente pas…
A moins que cela ne fasse votre affaire…
Ca, je pense que c’est un non-dit beaucoup plus répandu qu’on ne le laisserait croire…
Beaucoup de Québécois ne veulent pas que le fédéralisme marche… Une majorité conservatrice est, et je le répète, un argument de plus pour eux. Et peu importe le parti au pouvoir dans le fond! Si les libéraux étaient au pouvoir maintenant, cela serait du pareil au mëme!
Certains sondages d’aujourd’hui samedi donnent une majorité aux conservateurs.
Le Québec se rapproche de son erreur historique.
Un peu gênant d’écrire après vous avoir lu, mais je me lance quand même.
Je ne suis pas certaine que Harper soit élu avec majorité. Je sais que l’ouest canadien est assez bleu. Mais je crois que c’est sous estimer ces électeurs qui lisent et qui entendent comme vous et moi les frasques de Harper. Pourquoi seraient-ils plus satisfaits que nous de le voir dépenser des milliards pour des avions ? Et cela, ce n’est qu’un exemple.
Pour le moment, je suis la campagne de très près. Je ne suis pas comme beaucoup d’entre vous parce que je considère Ignatieff de plus en plus intéressant. Les sondages ne reflètent pas à tout coup l’opinion générale. Le mieux est de voter en son âme et conscience, non pas en réaction ou par peur de voir le Parti conservateur prendre le pouvoir complètement et encore moins en fonction des sondages. En ce qui me concerne, j’apprécie davantage les valeurs que Ignatieff véhiculent. Si dans le passé, ce Parti s’est mal conduit, il peut s’être amélioré à cause d’un chef qui pense de façon plus éthique. J’ai voté pour le Bloc dans le passé, mais il me semble que je ne pourrai apposer mon X cette fois-ci.
Par ailleurs, si tant de gens appréciaient la philosophie de Harper, et que cela se concrétise en votes massifs pour son Parti, nous saurons quoi faire au Québec aux prochaines élections.
Aborder la question des difficultés rencontrées par les troupes de Michael Ignatieff par le biais d’une accointance avec le déclin de l’empire romain, cela me renvoie à César.
Or, comme il faut rendre à César ce qui est à César, cet autocrate du passé, de fil en aiguille j’aboutis à Stephen Harper, cet autocrate du présent… Et, comme pour César, il faut bien rendre à Harper ce qui est à Harper.
Et quoi donc?
Tout simplement que Stephen Harper joue cartes sur table. Ses priorités sont clairement exprimées. Détestables, à l’encontre de nos meilleurs intérêts, beaucoup trop à droite, certes. Mais pleinement assumées. Stephen Harper ne prétend aucunement vouloir défendre les intérêts de qui que ce soit. C’est un autocrate qui gouverne pour lui-même.
Par contre, du côté du Bloc, on clame haut et fort – à l’opposé de Stephen Harper – être là pour défendre les intérêts de quelqu’un, soit ceux des Québécois. Avec une bien curieuse façon de s’y prendre, toutefois…
Avec le Bloc raflant une pluralité de sièges au Québec, cela ne laisse aux deux formations pouvant peut-être stopper une majorité de Stephen Harper que l’Ontario comme champ de bataille. Le chant de sirène du Bloc subjugue trop ici. Il nous faut dès lors compter sur un secours extérieur.
Et que nous devions ainsi compter sur d’autres pour nous éviter le pire, et que ces autres soient principalement des Ontariens, cela implique, pour éviter eux-mêmes de couler, que tant Michael Ignatieff que Jack Layton devront mettre les bouchées doubles (et même triples…) pour tenter de séduire autant d’électeurs que possible chez nos voisins immédiats.
Ce qui en pratique signifie que les « bonbons » promis seront des « bonbons » spécialement confits aux goûts ontariens. Avec vraisemblablement investissements et aide aux confiseries locales.
Quant au Québec, trois fois rien.
Au mieux quelques miettes. L’heure étant à la survie de leurs formations respectives, les chefs libéral et néo-démocrate ont fort peu de temps à consacrer à la cause québécoise, perdue d’avance.
Espérons donc que Libéraux et Néo-démocrates parviendront à gagner la bataille de l’Ontario. Parce qu’autrement, nous sommes cuits.
En plus au Canada anglais il y a de grosses vagues sur certains blogs du fait que Mamada Ignatieff ne soit pas canadienne, elle n’ a jamais pris la citoyenneté. Un autre clou….
@Michel Bertrand
Vous écrivez :«Beaucoup de Québécois ne veulent pas que le fédéralisme marche…» Que voici, selon moi, une erreur d’interprétation fondamentale. En réalité, beaucoup de Québécois ne veulent pas d’un fédéralisme qui ne fonctionne pas.
L’épisode Meech n’a pas été inventé. C’est la réalité historique. Et rien n’a changé depuis lors au Canada. Le ROC est-il disposé à faire une proposition qui satisferait le Québec ?
Et effectivement tant et aussi longtemps que nous vivrons dans le sillage de Meech et de ce rejet, pour plusieurs Québécois, dont moi, que ce soit le PLC, le PCC ou le NPD, c’est blancs bonnets, bonnets blancs. Tout le reste n’est que rhétorique stérile.
«Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.» [J. Dean]
@Claude Perrier
À une autre époque pas très reculée, le traité de Versailles qui sanctionnait la victoire des Alliés en 1918, est reconnu comme étant la cause directe de la montée d’Hitler et de la destruction de l’Allemagne.
Si Harper remporte une majorité de sièges, il sera complètement responsable des mesures qu’il fera adopter. Ce sera à lui et à son parti de faire en sorte que le Québec se reconnaisse ou ne se reconnaisse pas dans «son» Canada.
Et ce sera au Québec de prendre acte de la réalité politique qui se sera alors présente. Difficile d’en dire plus.
À trop vouloir traverser la rivière avant d’être rendu au pont on risque la noyade. (celle-là est de moi. ;-) )
Le Bloc ne veut pas d’un gouvernement Conservateur et il ne veut pas plus d’un gouvernement Libéral. Est-ce que le Bloc voudrait d’un gouvernement NPD, vu qu,Il n’y a pas d’autres alternatives ? Il est bone se savoir ce qu’on ne veut pas mais c’est mieux de savoir ce que l’on veut.
M. Drouin cite plus haut M. J. Dean «Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.»
C’est vrai si l’on veut aller à un autre endroit mais environ 60 % de Québécois veulent, à tort ou à raison, rester là. Pas besoin de voile pour ça.
M. Bousquet
Faux ! Archi faux. Au Canada et même ailleurs, la société québécois est parmi les moins conservatrices. Toutefois on voit bien, en suivant votre pensée, que vous êtes vous-même accroché à une ancre tellement lourde qu’on se demande si vous parviendrez un jour à seulement la lever. On comprend donc que c’est vous pour qui une voile serait superflue.
«On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.»
Ainsi parlait Zarathoustra
[Nietzsche]
On prétend que Stephen Harper, tient ses promesses, qu’il fait ce qu’il avait annoncé. Vraiment?
Il a promit un gouvernement transparent, on en a jamais connu de plus opaque.
Il a promit de respecter les juridictions, de combattre la centralisation, il veut s’immiscer dans les domaines provinciaux, comme les Libéraux.
Il a parle d’ouverture vers les citoyens, il interdit toute communication qui ne passe pas par son bureau.
Il a parlé de démocratie, il paralyse systématiquement le bon fonctionnement des comités parlementaires.
M. Harper ne fait pas ce qu’il avait promis. Il fait ce qu’il avait caché aux électeurs.
Ce matin, chez Lebigot sans Le bigot, André Champagne nous a parlé des élections de 1911. Et, au surprise, un des sujets des élections était la mainmise, le contrôle des banques et autres institutions finacières sur le gouvernement. On a rien inventé de nouveau.
Il faut reprendre le contrôle de la Banque centrale et mettre ces parasites, les hommes d’affaires, au pas, à l’aide de règlementations sévères et radicales. Il faut montrer à ces drôles que c’est l’élu du peuple qui a le dernier mot, et non les adorateurs du veau d’or. Mais ça…
Compte tenu:
– de la formidable force d’inertie faisant en sorte que le Québec s’écrase encore une fois sur lui-même, se mire dans l’onde au son d’un chant de sirène (que lui repasse « en boucle » le Bloc) l’enjoignant d’aller au dodo et de faire de beaux rêves car on veille sur ses intérèts;
– de la détermination de l’autocrate conservateur-allianciste-réformiste Stephen Harper de vider à renfort de grosses poignées son énorme sac à malices afin de discréditer ses opposants et de finalement arracher une majorité de sièges à l’électorat;
Alors:
– le moment est possiblement venu pour Michael Ignatieff et Jack Layton de balancer par la fenêtre leurs « gentilles stratégies » de campagne et de sortir l’artillerie lourde.
Que les Libéraux et les Néo-démocrates annoncent officiellement qu’ils vont s’allier et former une coalition bipartite advenant le cas où Stephen Harper n’obtiendrait pas la majorité. Que chacun aille même jusqu’à retirer son candidat des comtés là où l’autre aurait de meilleure chance de l’emporter.
L’heure n’est plus aux tergiversations ni aux atermoiements.
C’est le moment du tout pour le tout. Très bientôt, ce sera « Game Over » si on ne s’empresse pas de retirer sans autre délai le gardien, d’envoyer les défenseurs au banc, pour foncer en quatrième vitesse du côté de l’attaque.
De cette manière, plusieurs pourraient décider de voter NPD ou PLC, avec le sentiment que cela pourrait avoir un véritable impact sur le résultat du scrutin. L’heure est grave et aucune demi-mesure ne pourrait convenir.
Du cran, MM. Ignatieff et Layton. Du cran!
Nous espérons que votre appel sera entendu par messieurs Ignatieff et Layton, il y va aussi de leur intérêt commun.
@Denis Drouin
Vous écrivez » Que voici, selon moi, une erreur d’interprétation fondamentale. En réalité, beaucoup de Québécois ne veulent pas d’un fédéralisme qui ne fonctionne pas. Et effectivement tant et aussi longtemps que nous vivrons dans le sillage de Meech et de ce rejet, pour plusieurs Québécois, dont moi, que ce soit le PLC, le PCC ou le NPD, c’est blancs bonnets, bonnets blancs. Tout le reste n’est que rhétorique stérile ».
Je ne peux être d’accord avec votre point de vue, je n’ai pas fait d’erreur d’interprétation.
Vous baissez les bras devant un seul échec du Lac Meech, mais après deux référendums perdus, vous êtes prêts à fournir tous les efforts nécessaires pour en faire un troisième, et un quatrième peut-être…
Je tiens à mon point: beaucoup de Québécois ne veulent pas que le fédéralisme marche, mais avancer ouvertement cette position ne les avantage pas. Je ne pas surpris qu’on essaye de me contredire à ce sujet.
Le fédéralisme est imparfait, c’est clair, et il faudra faire des efforts. Mais il faut commencer par le vouloir.
Sait-on jamais, Monsieur Bousquet. Sait-on jamais…
Quoique pour que Messieurs Ignatieff et Layton entendent mon « appel », comme vous l’écrivez, encore faudrait-il qu’ils en prennent connaissance.
Mais cela est loin d’être impossible, à bien y penser.
En fait, cela devrait même être probable. Parce que si moi j’étais un stratège politique le moindrement à son affaire, constamment là à tâter le pouls de l’opinion publique, cette chronique que signe Josée Legault serait pour moi un « incontournable ».
Non seulement les billets, mais aussi les commentaires.
Or, comme il est raisonnable de penser qu’autant M. Ignatieff que M. Layton ont chacun dans leur proche entourage des stratèges aux aguets de tout ce qui bouge ou même ne bouge pas, les opinions exprimées ici ont par conséquent de bonnes chances de se rendre jusqu’aux chefs – pour peu que les stratèges leur trouvent un certain mérite.
Ne dételons donc pas. Persévérons à dire et à redire ce qui doit être dit. Quelque part, certains sont très vraisemblablement à l’écoute.
@ Michel Bertrand
Le fédéralisme fonctionne pour le RoCanada sans l’adhésion du Québec; comment le fédéralisme peut-il bien fonctionner pour le Québec alors que le ROC en fait constitutionnellement sa colonie ? Expliquez-nous votre truc de magie faisant du Canada le pays des Québécois ?
J’admire votre optimisme, M.Perrier…
J’aimerais bien l’être auant que vous.
Gascon,
On n’est pas une colonie du ROC. Je ne partage pas votre vision d’opprimé qui vocifère. Que vous le vouliez ou non le fédéralisme est réel, et le Québec, malgré certains aspects, demeure mieux servi que d’être tout seul dans son coin. Aussi simple que ça.
Pour vous, sommes-nous une colonie parcqu’on a pas tout ce qu’on veut sur un plateau d’argent? On ne peut pas tout avoir.
La constitution est un bout de papier que Lévesque n’a pas voulu signer.
Mais ça reste un document modifiable, si la volonté est là, bien sûr. On commence par ça, c’est tout.
Fini pour aujourd’hui.
@ Michel Bertrand
Je vous cite: »La constitution est un bout de papier que Lévesque n’a pas voulu signer. »
Je comprends maintenant votre truc non pas de magie mais plutôt du déni de la réalité historique ou tout simplement de la complaisance politique dans l’ignorance de l’Histoire, le laisser-aller irresponsable ou la procrastination be-bête…En régime démocratique vous avez tous ces droits sans contrepartie en devoirs de citoyens. Félicitations pour votre beau programme !
Gascon,
Je n’ai rien à faire de vos clichés. Sortez votre tête du sable.
@ Michel Bertrand
M. Gascon a bien raison. Vous n’avez que faire de l’histoire. Mais les faits ont la vie dure. Vous aurez beau vouloir les oublier, les oblitérer ils ne s’évanouiront pas comme par magie.
«Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.»
(Proverbe)
On pourrait expliquer le déclin des libéraux ici, lorsque Paul Desmarais de Power Corporation dit : « Je suis conservateur. »
Il répondait à la question : vous vous situez où politiquement au Canada ?
Source : http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais_domaineSagard.jpg&imgrefurl=http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais.html&h=514&w=770&sz=191&tbnid=demAIMn-9t7L6M:&tbnh=95&tbnw=142&prev=/search%3Fq%3DDomaine%2Bde%2BSagard%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=Domaine+de+Sagard&usg=__AdWMZAJYGM8KusIkLZf4Ue7hhZQ=&sa=X&ei=HIGjTemNC-O90QH3jpCNBQ&ved=0CCkQ9QEwBg
http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais.html
Je crois que j’ai tout compris la relation entre : les Desmarais, les Bush, Sarcosy, Harper et Charest à Québec. Entre autres, il est clair qu’en cherchant à nuire au système public en santé, les Desmarais chercheront à nous vendre leurs assurances privées.
Mais il y a bien plus encore! L’argent achète tout!
Quelle merde tout ça!