Ça y est. La fin de semaine du 15 avril, plus de 1700 membres "délégués" concocteront le nouveau programme du PQ lors de leur premier grand congrès en six ans.
Or, cette "pause" fut tout pour le Parti québécois sauf un long fleuve tranquille!
Car si les débats d'"idées" furent plutôt discrets, les crises internes se sont néanmoins succédé avec la démission fracassante de Bernard Landry en 2005, puis celle d'André Boisclair en 2007 après la perte humiliante pour le PQ de son statut d'opposition officielle.
Pour bien des péquistes, après autant de chocs post-traumatiques, le couronnement de Pauline Marois est venu mettre un peu de baume sur leurs plaies.
Ce qui, par contre, n'allait pas empêcher le départ de François Legault – son principal rival à la chefferie. Toujours aussi ambitieux et les yeux rivés sur les talles du PQ, il en aura surpris plusieurs en s'alliant au très fédéraliste et libéral homme d'affaires Charles Sirois pour créer une "Coalition pour l'avenir du Québec" fière d'être satisfaite de la place actuelle du Québec dans la fédération canadienne…
Le fameux vote de confiance
À moins d'un accident de parcours, Pauline Marois devrait obtenir un vote de confiance lui permettant aisément de diriger ses troupes lors de la prochaine élection.
À un an ou deux à peine d'une élection où le PQ a de bonnes chances de gagner une majorité de sièges, cela n'a rien de très surprenant.
Mais le principal ingrédient de la "recette" Marois est d'avoir été couronnée à un moment où, épuisé par des années de galère, le PQ était devenu plus "docile", diront certains. Ou plus "réaliste", selon d'autres… Tellement qu'il est en voie d'accepter jusqu'aux virages les plus majeurs qu'elle lui a demandé d'opérer.
Résultat: avec un minimum de débats internes "houleux" et une purge soft de certains éléments trop récalcitrants, Mme Marois arrivera à son congrès fin prête à les faire avaliser par ses troupes.
Le plus important de ces virages est certes l'abandon de tout échéancier référendaire. Ce que même Jacques Parizeau approuve.
Par contre, avec raison, il s'inquiète du manque de mesures concrètes pouvant en assurer une réelle "préparation", incluant une promotion active de la souveraineté.
Or, on parle maintenant de "compromis" possibles au congrès. À suivre.
Autre grand virage: "en attendant le Grand Soir", Mme Marois dit vouloir "faire avancer le Québec", mais d'une manière plus traditionnellement nationaliste. Ce qui, dans les faits, en chicotte plusieurs au PQ…
Primo: avec un retour à la filière constitutionnelle et la revendication d'une brochette de pouvoirs provinciaux auprès d'Ottawa. Secundo: avec un retour à la filière "identitaire" mise de côté par le PQ en 1996 et reprise par l'ADQ en 2007.
Et la mesure "vedette" de cette filière est sûrement l'application de la loi 101 aux cégeps.
Pourquoi? Parce que près de 40 % des allophones choisissent de ne pas faire leurs études collégiales et universitaires dans la langue de la majorité – une situation inquiétante et tout à fait unique au monde…
Au-delà du congrès…
Or, la vraie question est celle-ci: une fois au pouvoir, face à l'impopularité connue de cette proposition chez plusieurs francophones opposés à perdre ce "droit" pour leurs enfants, Mme Marois finirait-elle par reculer?
Sur les droits de scolarité à l'université, plusieurs se demandent si le PQ osera enfin sortir de son ambiguïté en refusant clairement la hausse considérable proposée par le gouvernement Charest?
Osera-t-il refuser ce retour à un système où, comme le notait si bien Victor-Lévy Beaulieu, les revenus des parents recommenceront à dicter ce que leurs enfants auront ou non comme formation universitaire?
Retournerons-nous lentement à un système universitaire dont l'objectif est de "sélectionner" ses heureux élus sur la base de la grosseur du portefeuille?
La question n'est ni fortuite, ni même "idéologique". Elle est tout simplement "sociale".
Alors que plusieurs écoles primaires et secondaires publiques deviennent déjà, quant à elles, les "parents pauvres" d'un système où les écoles privées profitent de subventions publiques généreuses et d'une clientèle en croissance, le PQ saura-t-il au moins protéger les prochaines générations d'un régime d'études universitaires à "deux vitesses"?
Osera-t-il aussi s'engager à ordonner un ménage en règle dans la cour royale de certaines universités dont la dilapidation de fonds publics est proprement légendaire? L'éléphant blanc à 300 millions de dollars de l'îlot Voyageur n'étant qu'un exemple parmi d'autres…
Bien des Québécois s'ennuient de l'époque où le PQ "osait" sortir clairement des consensus artificiels pour défendre une plus grande équité sociale.
Ce premier congrès en six ans leur donnera une meilleure idée s'ils devront ou non continuer de s'en ennuyer…
Des frais scolaires bas, subventionnent aussi les riches. Ça prendrait des frais comme la moyenne canadienne et des bourses en faveur des moins argentés, pour le surplus chargé.
Ce n’est pas nécessairement le français dans tous les CEGEP mais le français nécessaire pour gagner sa vie au Québec « Le français langue de travail étendu à toutes les entreprises québécoises ».
Le PQ semble s’être déplacé de la gauche au centre-gauche, presque au centre.
Mme Marois tire très bien son épingle du jeu. Si les Péquistes ne s’en contentent pas, tant pis pour eux.
Les Québécois, comme les autres Canadiens, principalement les jeunes, sont pas mal plus préoccupés par un gagne-pain que par la langue ou la ceinture fléchée ou la messe le dimanche matin ou la visite régulière chez la belle-mère, ou l’histoire du Canada ou culture, en général. Ils sont centrés sur Internet, la musique américaine, la pollution et la mondialisation. Le nationalisme, ils connaissent peu ou pas du tout.
Ça va être très difficile, dans les circonstances, pour le PQ, d’aller cherche un OUI à la simple souveraineté du Québec. Ce parti devra, à mon avis, trouver une autre solution constitutionnelle pour le Québec que la simple séparation qui devrait faire encore peur pour un bon bout de temps à, environ 60 % de la population.
Il est probable que la question de l’adoption d’un hymne national officiel québécois sera présentée à ce congrès.
Le fleurdelisé, notre drapeau national, se sentirait moins orphelin avec un hymne national officiel bien de chez-nous, vu que le O Canada appartient maintenant à l’unifolié.
Mme Legault
J’ose vous répondre que le PQ est devenu un parti qu’électoraliste dont toutes les actions sont orientées à seule l’aune des sondages. Le parti progressiste et pro-actif qu’il était avant le venue de Lucien Bouchard n’est plus que le fantôme de feue Union nationale. Le congrès de ce week-end de ce parti ne corrigera rien de cette très grave erreur, une dérive qui perdure depuis maintenant 15 ans. Le parti politique québécois menant à la réalisation du pays normal du Québec reste toujours à venir, est-ce la renaissance du RIN (parti saboté en 1968 en faveur du PQ) que je souhaite ardemment ? À suivre…
M. Gascon, vous rêvez de renaissance du RIN ? N’attendez plus, c’est fait, il existe aux adresses Internet suivantes :
http://www.rassemblement-independance-nationale.org/
http://www.vigile.net/Nouvelles-du-RIN
Bonjour
Le temps qu’il me reste après une journée de travail pour m’occuper de nos chers politiciens est tres unsuffisant pour pouvoir jouer à l’expert dans ce domaine.
Sauf que je peux dire que la sortie cette semaine de François Legault qui semble avoir fait l’unaminité contre lui et l’élection fédérale en ce moment jouent en faveur de Pauline Marois. Les projecteurs malvaillants habituels sont tournés ailleurs présentement malgré que chez Gesca et Québécor. Les éditoriaux de la fin de semaine sont déjà écrits en défaveur de madame Marois, il ne reste qu’à ajouter le score exact qui devrait tourné autour de 85% selon moi, malgré ce qu’en pense le député libéral Moreau.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/politique/provinciale/archives/2011/04/20110411-191200.html
» projecteurs malveillants » + toutes les autres erreurs de mon commentaire à me faire excuser.
Les projecteurs malveillants s’acharnent présentement sur Gilles Duceppe pour ceux qui l’avaient pas remarqué encore. Après l’élection, les choses reviendront à la normale pour le P.Q.
M. Parizeau obtiendra-til des réponses à ses questions? Vous vous souvenez de sa lettre au Devoir du 28 mars dernier et des questions qu’il y soulevait.
« Le Québec a-t-il les moyens d’être un pays indépendant? Comment compense-t-on la suppression de la péréquation? Que deviendra le mode de vie des Québécois? Quelle sera la monnaie d’un Québec souverain? Une fois débarrassé de la tutelle de la Cour suprême d’Ottawa, comment va-t-on assurer l’avenir du français et le développement de la culture québécoise? Y aura-t-il des forces armées québécoises? Quel rôle joueront-elles? Quand le Québec récupérera tous ses impôts, quelle part sera réservée aux régions et aux municipalités? Quelles nouvelles tâches leur seront confiées à l’égard par exemple du développement économique ou de la protection de l’environnement?
On verra bien.
Va-t-elle claquer la porte si la note n’est pas bonne? Le suspense, le suspense!!!!
À un moment ou le Musée des Beaux Arts de Montréal pour l’exposition du mausolée de l’Empereur de Chine accueille ses visiteurs par un retentissant BONJOUR-HI absolument bilingue, témoignage de l’anglicisation de Montréal encouragé par ses commanditaires fédéralistes tels The Gazette, Air Canada, La Presse. Il va de soi que la crédibilité patriotique, souverainiste du PQ (qui ne peut créer un grand soir de toute pièce) consiste d’appliquer la loi 101 aux cégeps selon cette logique que le français est la langue commune, d’intégration des immigrants.
Le Québec étant encore une province du Canada pourvu d’un statut national distinct, la langue d’intégration des immigrants lorsque non francophones ces derniers ne provenant pas si souvent d’Afrique du Nord, d’Haiti, d’Afrique noire ou de France, Belgique c’est oui le français! 9 provinces anglophones existent pour angliciser des immigrants c’est de ne pas respecter le français en tant que langue commune au Québec qui est un non droit.
Le congrès du PQ, la chefferie Marois? Que dire sinon que dans une future élection québécoise tout comme pour les libéraux fédéraux actuellement avec Ignatieff, c’est la marque du PQ qui va probablement tirer la direction de Pauline Marois, il ya une part de risque dans le leadership Marois si une alliance ADQ-Legault se forme.
Mme Marois toutefois selon un autre angle dans une époque de conformisme affectant même l’entreprise de la souveraineté peut rassurer tous ceux qui ont peur d’avoir peur tout en éloignant les plus audacieux vers d’autres rivages. Quoi qu’il en soit, Mme Marois est tout de même pourvue d’une conscience politique québécoise contrairement à J.J.Charest, elle devrait agir si elle forme un gouvernement pour bloquer le statu quo non pas modéré mais total que nous connaissons avec Charest qui provoque davantage le statu quo, le marasme.
Bref, Mme Marois devrait gagner son vote de confiance entre 82 et 86%, c’est un pourcentage réaliste qui est le résultat d’une maintenance de cohérence d’ensemble du parti aucunement d’un charisme inexistant de sa part.
Ps: Sur le bilinguisme verbal de réception au MBAM, certes plusieurs sont en accord avec un affichage bilingue voire trilingue pour les expositions et les visites touristiques cela va de soi. Par contre, en ce qui regarde, l’image francophone de Montréal, je m’oppose à cet accueil du Bonjour-Hi. C’est bon que les blogues servent à protester contre ce type d’évolution vers le bilinguisme anglicisant à Montréal.
Dans un avenir prévisible, le paysage politique au Québec risque bien d’être, dans 2 ans, Harper majoritaire à Ottawa et Marois à Québec.
Je crois que c’est à moment-là que ça deviendra le plus intéressant surtout si le PQ ose enfin proposer des projets avant-gardistes et visionnaires au plan économique et social. Les citoyens québécois n’attendent que ça pour se défaire d’une vieille peau crasseuse et répugnante mise en place par Charest et son parti corrompu. Ce pourrait être comme une douche purifiante et stimulante : une renaissance pour dire vrai.
Le PQ fut à une époque d’une extraordinaire créativité sur le plan économique et social. Avec un Harper au pouvoir depuis 2 ans et un ROC qui ne veut plus rien savoir du Québec, le Parti Québecois pourrait facilement encore une fois stimuler la société québécoise rendue tellement cynique par les continuelles manigances du PLQ de Charest.
J’espère juste que les délégués péquistes reconnaîtront cet alignement des astres qui s’annoncent et qui sauront s’y préparer dans l’union et non les vaines divisions qui leur ont trop souvent nuit.
«Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.» [Friedrich Nietzsche»
JOUER À LA SOUVERAINETÉ
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Alors que le PQ va s’agiter en congrès, une majorité de Québécois iront voter pour le Bloc parce que le projet souverainiste est dans une impasse. En votant pour le Bloc ils pourront exprimer leur attachement émotif à cette option sans prendre d’engagement et sans qu’il soit nécessaire de faire un référendum.
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Encore une fois, plusieurs verront ce vote comme un « référendum soft ». Mais ce sera aussi un prétexte pour rejeter cette option au provincial, là où se décide la souveraineté. Au mieux ils voteront pour le PQ mais diront toujours non au référendum : « J’ai voté pour le Bloc, j’ai fait mon devoir, voyez comme je suis un vrai Québécois. Alors inutile de voter pour la souveraineté au provincial. ».
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En somme c’est le fun de voter pour le Bloc. On peut « jouer à la souveraineté » sans prendre de risque….
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… voilà pourquoi certains souverainistes croient que le Bloc est une abomination astucieuse, inventée pour détourner une majorité de Québécois de la vraie affaire…
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Alors « jouons à la souveraineté » ?
Je crois que c’est à moment-là que ça deviendra le plus intéressant surtout si le PQ ose enfin proposer des projets avant-gardistes et visionnaires au plan économique et social. – D Drouin
C’est ça le problème, M. Drouin… Le PQ est incapable de proposer quoi que ce soit d’autre que la séparation.
Vous espérez une semaine des quatres jeudis…
M. St-Onge, M. St-Onge, il y a environ 35 % de Québécois qui votent pour le Bloc et il y a environ 40 % de souverainistes au Québec qui se proposent de voter OUI à la souveraineté du Québec. Où est-ce que vous voyez que ces Québécois, qui votent pour le Bloc, ne sont pas de solides souverainistes ?
M. Bertrand devrait aller jeter un coup d’œil au site Internet du PQ pour y voir pas mal de propositions intéressantes.
Voici l’adresse : http://pq.org/
Leçon de courage 101 par QS et Amir Khadir donnée au PQ.
VOIR
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/321094/khadir-propose-sa-solution-contre-l-attentisme-du-parti-quebecois?utm_source=infolettre-2011-04-14&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne
PQ .
A mon avis Pauline Marois aura un vote de confiance mais à quel % .
Si Bernard Dranville avait plus d’expérience en milieu politique , je le verrais chef du PQ.
Pauline Marois !
La souveraineté du Québec je n’y crois plus .
Et je commence aussi à m’interroger à savoir si Québec solidaire ne serait pas mon premier choix.
On n’est pas rendu là , un arrêt dans le temps fera le plus grand bien à bien des électeurs.
Québec solidaire, lors de sa fondation, ne savait pas s’il devait être fédéraliste ou souverainiste et maintenant, il serait prêt à lancer un référendum sur la souveraineté du Québec, pendant qu’il ne va chercher qu’environ 8 % des intentions de votes dans les sondages et que la souveraineté n’est qu’à 40 % de OUI.
Ce n’est pas difficile de promettre n’importe quoi quand le pouvoir n’est pas à la porté avant de nombreuses années.
M. Khadir est irresponsable envers la souveraineté de promettre un référendum rapide pendant que les sondages ne sont pas plus élevés que 40 % en faveur de cette option. Une troisième perte de référendum sur la souveraineté est le meilleur moyen de river le dernier clou à cette option constitutionnelle.
Khadir proposera aux militants de QS la proposition d’appliquer la loi 101 aux cégeps ou non suite à son refus comme cochef d’adhérer à la position du PQ défendue par Pierre Curzi.
QS n’est pas à l’abri de la dissidence et des problèmes d’identité politique. QS est socialiste plutôt que souverainiste c’est ce qu’il faut faire oublier.
Quant au PQ, il devra trouver une voie d’unité dans un contexte électoral comme actuellement traversé par un scepticisme envers la politique.
D’accord avec l’idée de dissension possible au sein de QS…
Voici la prédiction de Madame Minou: Françoise David, insatisfaite de plus en plus de jouer un second rôle face à Khadir, va claquer la porte pour fonder son propre parti, un parti encore plus à gauche , plus féministe et plus souverainiste…
L’opposition lave toujours plus blanc…
Landry, si je me rappelle bien, n’avait pas voulu appliquer la loi 101 aux cégeps car il avait dit juger les méthodes pour protéger le français suffisantes… Il a rajouté plus tard, bien après avoir quitté les rennes du PQ, que ce n’était pas suffisant.
Je pense qu’il camouflait la vérité, celle que d’appliquer la 101 aux cégeps à son époque était tout simplement du suicide politique.
Marois, ramène cette idée pour plaire à la branche plus ‘hard’ du parti. Mais elle hésite encore, pour les mêmes raisons que Landry.
Le PQ ne joue jamais cartes ouvertes sur table, année après année, mandat après mandat. C’est du pareil au même: Dans l’opposition, c’est ‘la souveraineté ou rien’ et en période électorale, ils deviennent, comme par magie, un ‘bon gouvernement’…
Et le mot ‘souveraineté’ n’est plus qu’un murmure…
Parions qu’il n’y aura pas de grand bouleversements ce week enk au congrès.Un peu d’esclandre et de grimaces et oui Lisette Lapointe exprimera sa solidarité avec l’option Marois.Juste éviter que M.Charest en profite lundi matin.
Au sujet de l’approche Marois quant à la promotion de la souveraineté, nous ne sommes si loin de celle exprimer par le mouvement de M.Legault. Un peu beaucoup de revendications nationalistes et la souveraineté au calandre grec.
Juste que l’approche de M.Legault affronte les vrais problèmes afin qu’un jour,l’option soit envisageable..
M. Laurin, le parti souverainiste c’est le PQ, pas le CAQ de Messieurs Legault et Sirois qui ne veut pas toucher aux affaires constitutionnelles, vu que M. Legault ne croit plus tellement à la souveraineté du Québec et que M. Sirois est full-fédéraliste « plus fédéraliste que ça, tu meurs ».
Peut-être va-t-on réaliser un jour que les questions de pays, ici au Québec, sont avant tout question de stratégie et,comme aurait dit M.Lévesque, d’évolution.On propose et on voit si le l’idée chemine.On s’adapte et on s’arrange pour garder le momentum.Même si on n’a les meilleurs intentions du monde,on ne fonctionne pas en vase clos.Un peu de distance par rapport à ce que l’on veut,nous fait voir qu’il est bon d’écouter,juste pour ne pas radoter.Pas d’ être à la mode,juste s’assurer de ne pas être dépassé.
@Richard Laurin
Peut-être qu’avec le temps constaterons-nous que les positions défendues respectivement par Legault et Sirrois, et celles du PQ, sous beaucoup d’aspects ne sont pas tant en contradictions les unes avec les autres.
Évidemment les opposants au PQ vont tenter de les mettre en opposition. C’est de bonne guerre.
Une chose est certaine c’est que Charest et son PLC corrompu à l’os risque fort d’être largué dans de telles discussions. Son terrible bilan où il aura été plus souvent en marche arrière, pèsera trop lourd et l’enverra par le fond aussi sûrement qu’un cadavre attaché à un boulet.
Mais je crois bien que la fin de semaine sera bonne pour le PQ et sans doute pour Mme Marois également.
«Les chefs doivent tout rapporter à ce principe : ceux qu’ils gouvernent doivent être aussi heureux que possible.»
[Cicéron]
C’est le monde à l’envers. Le Parti libéral du Québec invite la population à « écouter attentivement » le congrès du Parti Québécois qui se tient jusqu’à dimanche à Montréal.
Fait rare, deux ministres du gouvernement Charest ont tenu une conférence de presse juste avant le début du 16e congrès national du Parti québécois dans un hôtel situé juste de l’autre côté de la rue du Palais des congrès, où se tient le rassemblement péquiste.
Merci aux ministres libéraux et Courchesne, votre manque de classe et votre arrogance ont servi de stimulant aux délégués du P.Q. dans ce vote historique.
« ministres libéraux Moreau et Courchesne »
Je me demande si Jean Charest aurait le courage de demander un vote de confiance.
Évidemment que ces amis élus voteraient hypocritement pour lui mais les membres du parti libéral , pas certaine du tout…
De toute façon , il n’oŝera pas s’avancer à demander ce vote de confiance.
Anne -Marie dussault a dit à tout le monde en parle:Mr Charest ne répond jamais ….
Claire
Même si Jean Charest avait un vote de confiance à .05%, y resterait quand même. Il écoute seulement Desmarais de Power-Corporation, ce sont eux ses vrais boss.
Mario,
Présente-toi tu seras notre bon boss…..
Présente-toi à Windsor ça va te faire du bien.
J’passe mon tour Claire. Par-contre, j’ai très bien connu la député aujourd’hui défunte péquiste Carmen Juneau ayant joué au hockey avec ses gars à l’époque. Trouve le moyen de voter contre Jean Charest à Sherbrooke… la prochaine fois.
MARIO.
Je ne voterais jamais pour JEAN non non .
Je préfèrerais voter pour le chat de la voisine.