Dernière semaine de campagne. Dernier droit.
Au Québec, derniers jours de réflexion pour un électorat en apparence tenté par un NPD aux allures soudainement séduisantes de "changement".
Produit d'un dégoût certain des effluves de corruption émanant de la grisaille politique ambiante tout comme d'une certaine fatigue face à un Bloc dont on dit qu'il est "usé", cet engouement pour Jack Layton a néanmoins un petit air de déjà vu.
Cette "tentation" n'est pas sans rappeler celle de 2007. Le rejet combiné de Jean Charest et d'André Boisclair s'était alors terminé sur le couronnement de Mario Dumont comme chef de l'opposition officielle.
Bref, quand le goût du "changement" prend, qu'il se conjugue à gauche ou à droite, semble importer peu. Méchante énigme à décrypter pour les futurs historiens.
Le chat guette les souris…
Quant à l'élection fédérale, ce phénomène de "rejet" englobe au Québec autant les conservateurs que les libéraux. L'élément nouveau est que selon certains sondages, dont les méthodologies sont de plus en plus à géométrie et exactitude variables, il pourrait s'étendre jusqu'au Bloc. D'où l'inquiétude visible de Gilles Duceppe.
Car si les appuis au Bloc ont en effet reculé depuis 1997, ils demeuraient néanmoins suffisants pour en faire LA force politique québécoise à Ottawa.
La raison: après la défaite du référendum de 1995 et la mise en veilleuse de la souveraineté par Lucien Bouchard, Gilles Duceppe avait réussi à réaligner le mandat du Bloc sur la "défense des intérêts du Québec" à Ottawa.
Le Bloc demeurant un parti souverainiste et de centre gauche, il a également su jouer sur tous ces tableaux en même temps.
Mais à mesure que s'éloigne la possibilité d'un autre référendum, sa pertinence dans ce département perd des plumes. Même chose du côté "centre gauche" au moment où M. Layton lui livre une lutte féroce sur ce terrain.
La campagne terne et ronron petit patapon du Bloc n'a pas aidé non plus. Sans compter cette question nationale de plus en plus présentée dans certains médias comme une vulgaire relique du passé. Un "passé" pourtant récent, mais inconnu des plus jeunes et oublié des plus vieux…
Quant aux sondages, ils mesurent l'opinion publique immédiate autant qu'ils peuvent la nourrir.
Pendant ce temps, Harper, plus discret que jamais, tel un chat patient, attend de voir ce qu'il restera le 3 mai des trois souris de l'opposition tellement occupées maintenant à se battre entre elles qu'elles en oublient presque le chat qui les guette…
Mais dans les faits, même pour Stephen Harper, il devient difficile de prévoir ce que produiront comme résultat final les multiples duels Bloc-NPD au Québec ou NPD-PLC et PLC-PCC dans le reste du pays.
Au-delà de la "fatigue"…
Or, la question se pose: aux prises avec ce constat global, la fatigue, des sondages étourdissants et des chefs trop ou pas assez "souriants" selon ce qu'on répète ici et là de manière parfaitement superficielle, les Québécois seraient-ils en train de lâcher la proie pour l'ombre?
Ou, dit autrement: iront-ils ou non vers le NPD – un parti national qui, par définition, doit arbitrer des intérêts régionaux divergents et souvent contradictoires?
Comment pourrait-il alors se faire la voix, la vraie, des intérêts du Québec à Ottawa et face au ROC?
Cette semaine, le Bloc sonnait le rappel du vote souverainiste pour tenter d'endiguer cette montée du NPD. Pourtant, les Québécois savent d'instinct que l'horizon référendaire continue de s'éloigner. Avec ou sans gouvernement péquiste d'ici deux ans.
Mais n'est-ce pas justement parce qu'un référendum est peu probable dans les prochaines années que le Québec aura encore plus besoin d'une voix "spécifique" pour exprimer ses propres besoins à Ottawa? Qu'ils soient politiques, culturels ou économiques?
Cela étant dit, l'enjeu fondamental de cette élection demeure celui d'une minorité ou d'une majorité conservatrice sous Harper. Un enjeu qui, avec la chute des libéraux et la division exacerbée du vote non conservateur, se décidera aussi en Ontario, en Colombie-Britannique et dans les Maritimes.
Ici, la montée du NPD ajoute toutefois un nouvel enjeu à l'assiette déjà fort garnie de chaque électeur: choisir en même temps quel parti portera sa voix "distincte" à Ottawa pour les prochaines années.
Les sondages des uns et les boules de cristal des autres sont une chose. Mais le choix final, le vrai, ne sera connu que le 2 mai au soir.
Quel que soit ce choix, il sera légitime. La voix du peuple est souveraine. L'important est d'aller voter.
C'est alors que l'on saura si le Québec désire ou non – pour reprendre l'expression du stratège libéral John Duffy – "normaliser" sa participation au sein du Canada en accordant sa confiance à un parti national.
Si oui, le réalignement des planètes politiques, ici et au Canada, risque d'être spectaculaire et ses effets, proprement imprévisibles…
C’est important, des chefs souriants à la place de chefs avec l’air bête, nerveux, impatients avec des airs enragés, desquels nous ne sommes pas tentés d’acheter des souliers, même pas un pays.
Quand M. Duceppe réussit à améliorer la place du Québec dans la fédération actuelle, est-ce que ça nous rapproche de la souveraineté ? Pas certain du tout. C’est un genre de conflit d’intérêt.
Qui veut plus sortir d’une union améliorée ?
Gilles Duceppe a la personnalité d’un combattant.J »ai déjà vu Jacques Parizeau sans sourire avec un air hautain .Lucien Bouchard , Jean Charest et je pourrais en nommer à l’infini .Sarkozy est un exemple frappant et saisissant !
Jugeons-nous un chef sur son air ? Sourire à la Harper pour mieux mentir ?
Avez-vous retenu de Mario Dumont bien des sourires ?
Faire une campagne électorale avec de beaux sourires serait, Mr Bousquet facile , on a qu’à donner à chaque représentant du botox : sourire assuré jusqu’à renouvellement !
Cependant, je partage votre avis sur la souveraineté.
Que Gilles Duceppe voit aux intére^ts du Québec sans toujours invoqué le thème de la souveraineté est à notre avantage.
Mais pas en faisant venir Jacques Parizeau.
Bref souriez Mr Bousquet , on dit que sourire améliore la sérotonine, enlève l’angoisse et diminue le stress.Me voilà à chanter ( smile) avec un beau sourire.
Vous avez presque tout compris Mme Thibaudeau, c’est Charlot, lui-même, qui a composé la très belle chanson SMILE.
Si un de nos chefs politiques veut avoir l’air bête ou ne peut pas faire autrement à cause de trop de stress, c’est son affaire mais, qu’il ne se plaigne point du manque de charme que ça apporte qui peut aider à transporter un message. Mr. Jack en est une sorte de preuve mais, nous le savions déjà.
Le sourire de M. Duceppe, ce n’est pas nouveau, est plus un rictus instantané qu’un sourire dégagé…me semble. Peut-être pour sauver du temps à la place de prendre son temps au Prozac ou naturellement.
Un jour ou l’autre les dossiers qui nuisent à « »normaliser » sa participation [celle du Québec] au sein du Canada» émergeront de nouveau. On aura beau les glisser sous le boisseau, ils feront à nouveau surface.
Ils sont comme les pissenlits, ils réapparaissent. Ce jour là nous verrons bien quels loups étaient déguisés en moutons. Le premier que j’ai en tête c’est évidemment le NPD.
Le NPD, si tant est que son succès appréhendé ne soit pas trop fugace, voudra étendre le plus possible son influence d’un bout à l’autre du territoire. Il rencontrera le même obstacle que le PCC ou le PLC ont continuellement rencontré : plaire au Québec tout en plaisant au ROC, la quadrature du cercle quoi. À moins de régler une fois pour toute le contentieux historique entre Québec et Ottawa, le NPD risque de se briser sur les mêmes écueils que ses prédécesseurs. Car il faut en être conscient, la responsabilité, la nécessité de reddition de compte sera d’autant plus présente que le NPD acquerra de l’importance sur l’échiquier politique du Canada. Et croyez-moi, le bon Jack souriant deviendra de plus en plus sérieux, préoccupé. Il comprendra alors que les arbitrages finaux au Canada sont, dans bien des domaines simplement impossibles.
Mais comme la réalité a la vie dure et que la fin du monde n’est plus prévue pour 2012 nous risquons de visionner un autre «remake» de notre cinéma politique.
«Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.» [J. Dean]
Je ne crois pas que la sortie de Jacques Parizeau aidera le Bloc, ni la sortie de Jean Chrétien pour les libéraux. Le «vote ethnique» est trop associé à Monsieur Parizeau, et le scandale des commandites à Monsieur Chrétien.
Les anciens chefs qui se lèvent ainsi font paraitre les chefs actuels comme n’étant pas assez forts, donc faibles. Malheureusement!
Si au moins ça peut aider à éloigner les conservateurs le plus loin possible, alors ce sera déjà ça de fait.
http://www.ledevoir.com/images_galerie/1_75832/en-cas-d-urgence-brisez-la-vitre.jpg
J’espère que nous aurons tous la belle surprise de voir les conservateurs perdre de nombreux sièges le 2 mai 2011, ce serait là ma plus grande satisfaction.
Dans tous les cas, on risque assurément d’avoir les conservateurs dans les pattes, encore une fois minoritaires. Il faudra bien un de ces jours que les partis la fassent cette coalition, c’est encore cette dernière option qui représenterait davantage le vote d’une majorité de Canadiens, et ce, en l’absence d’une loi sur le vote proportionnel.
La coalition pourrait accepter de se créer dans le but même de la créer cette loi sur le vote proportionnel, ce serait une belle manière de neutraliser les conservateurs qui eux veulent annuler le financement public aux partis politiques, dans ce dernier cas, les conservateurs créeraient les conditions gagnantes pour eux-mêmes.
La proposition d’installer le principe de proportionnalité est toujours d’actualité. Effectivement, un parti majoritaire ne veut jamais changer une formule gagnante.
Un autre ajout très peu couteux que nous devrions réclamer c’est de retrouver sur les bulletins de vote l’option «blanc». Voter blanc, c’est à dire aucun candidat, pourrait introduire un élément d’information important dans l’évaluation de la votation. On compilerait ainsi dans quelle proportion les citoyens, soucieux d’exercer leur droit de vote, ont fait le choix de ne pas choisir. Voilà un message possiblement important qui serait envoyé à la classe politique si le nombre de votes «blancs» était aussi important que le nombre de votes pour l’un ou l’autre candidat.
La démocratie peut donc encore être améliorée.
Un gouvernement de coalition pourrait effectivement être très bien placé pour faire ces modifications.
«Si la médiocrité ne reconnaît rien qui lui soit supérieur, l’excellence, elle, reconnaît immédiatement le vrai génie.»
[Arthur Conan Doyle]
M. Bellefeuille,
Vouloir introduire la proportionnalité pour contrer les Conservateurs est une mauvaise raison pour faire une bonne chose. Visez un peu plus universel et vous aurez plus de poids. Et si le financement des partis politiques étaient inscrits dans la constitution ? Là nous nous assurerions de ne pas devenir une succursale des USA dans le domaine de la démocratie. Belle façon de la préserver.
«La médiocrité refuse toujours d’admirer et souvent d’approuver.»
[Joseph de Maistre]
23 avr. 2011 … Nous pouvons prouver aux cyniques qu’ils ont tort, a martelé Jack Layton. !
« La vague orange ressemble à celle qui a porté l’ADQ en 2007. Un amour pour le chef, une lassitude envers les «vieux partis»… et une ribambelle de candidats inconnus. Certains des candidats du NPD sont encore aux études, d’autres à la retraite. Une semaine après le déclenchement des élections, il manquait encore des dizaines de candidats au parti dans la province. «Il faudra bien les encadrer à Ottawa si certains sont élus», concède un stratège néodémoc. Ce ne sont pas tous des Thomas Mulcair! Beaucoup sont des poteaux et ils ne s’attendent pas à être élus. »
http://www.ledevoir.com/politique/elections-2011/322006/la-realite-du-terrain-rattrape-le-npd-au-quebec
Mne. Legault
Avez-vous commencé à écrire une chronique sur la prochaine élection fédérale dans 18 mois car le résultat de celle-ci semble décidé à l’avance par les sondages, semble t’il et a atteint les limites du cynisme rarement dépassé sauf peut-être par Serges Meunier dans La petite vie?
http://www.youtube.com/watch?v=p3SR65Agn7Q
(…) Mais n’est-ce pas justement parce qu’un référendum est peu probable dans les prochaines années que le Québec aura encore plus besoin d’une voix « spécifique » pour exprimer ses propres besoins à Ottawa? Qu’ils soient politiques, culturels ou économiques? (….)
C’est bien dit, la chose étant par rapport aux nouvelles générations qu’ils ne pourront faire l’impasse du caractère minoritaire du Québec dans le Canada. Le Québec d’aujourd’hui qui se définit Québécois et non Canadien ou Canadien français depuis 1970 ne pourra faire ou agir comme si nous étions à l’époque de la condition politique passive de 1959-1962 devant les gouvernements Diefenbaker ou Pearson.
Le passé ne s’efface pas, la mode n’est jamais qu’un effet de mode. Que des souverainistes soient prêts à voter pour le NPD en dit long sur leur démission. Le problème se trouve probablement dans l’ignorance de sa propre histoire chez ce peuple toujours prêt à s’immoler pour les plus offrants.
Jack Lawton et la télé réalité c’est probablement synonyme!
Rappel d’histoire!
En fait, 40 députés NPD du Québec ce dont les médias nous chantent la
(nouveauté) ne feront que suivre la ligne de parti décidé à Toronto déterminant le Québec comme une simple région parmi d’autres du Canada. Selon le scénario d’une députation fédéraliste dominante québécoise, il en sera de même pour 16 députés conservateurs et 17 députés libéraux tous du Québec et tous impuissants.
Pendant une centaine d’années, les Québécois lorsqu’ils se définissaient Canadiens français ont élus régulièrement majoritairement des députés libéraux à Ottawa. Le Québec de cette époque n’a su qu’ouvrir l’Abitibi à l’exploitation de nos ressources naturelles après l’échec de la colonisation agricole pendant que le centre du Québec allait s’installer à Montréal pour servir de main d’oeuvre à bon marché. Ville de Montréal anglophone faisant travailler en anglais ses travailleurs francophones pendant que les curés ont tenté longtemps de nous prêcher la soumission.
La société québécoise sous le centenaire de la députation libérale fédérale inauguré par Laurier et couronné par Trudeau n’a connu qu’un état colonial évidemment masqué mais bien réel. Il a fallu accroître difficilement les ressources et les moyens de l’État provincial en 1960 dans le Canada afin d’améliorer la situation des Québécois sans pouvoir aller jusqu’au bout.
Le BQ prend acte de ce qu’est une députation fédéraliste au Québec. Il est dans l’opposition mais de cette façon, il défend les positions du Québec mieux qu’aucun ministre fédéral québécois n’arrive à le faire. Si la tentation de prendre une chance avec le NPD est prise, cette tentation ne fera qu’accumuler les constats amers.
Bref, la nature ayant horreur du vide, la politique de la chaise vide au fédéral en attendant la souveraineté ne fera qu’assurer l’élection de députés fédéraux prétendant être aussi représentatifs que les députés de l’Assemblée nationale comme en 1982 pour la constitution comme depuis presque 150 ans à chaque jour que les deux parlements siègent.
Le sondage d’Angus Reid d’aujourd’hui dans un logiciel de simulation de résultats
procure un résultat relativement stable.
139 conservateurs
67 libéraux
66 NPD
35 BQ
Ces logiciels sont surfaits?
Reste qu’au Québec, ces résultats procureraient
en dehors de ceux connus du BQ, 20 libéraux, 14 conservateurs et seulement 5 NPD. Cette élection risque d’être une boîte de pandore. 35 députés libéraux et conservateurs au menu ou 30 à 37 sièges NPD dont certains candidats sont des poteaux.
Excellente matière à réflexion Monsieur Bouchard!
Ce n’est pas le Bloc à Ottawa qui nous donnera cette souveraineté, car le conflit d’intérêts entre Ottawa et le Québec sera toujours trop accentué. Cette souveraineté ne pourra se faire que de l’intérieur, par et pour des Québécois. Le Bloc a contribué à minimiser les dommages à nos droits et privilèges, il a fait un excellent travail à Ottawa.
En attendant, nous serons toujours placés en position de quémandeur à Ottawa, ce qui est malsain pour notre développement. Malgré la présence forte du Bloc à Ottawa depuis plusieurs années, on observe un recul des acquis des Québécois réalisés au cours des années 1970 et 1980, dont la langue, ce n’est pas peu dire!
On dirait parfois une hémorragie! Le clan Charest, conservateur sous étiquette libérale, n’aide à rien la situation du Québec francophone!
@ En effet. Comme je l’écris ci-haut, il est impossible pour le moment de voir comment cette campagne se terminera. Lundi soir, ce sera une véritable boîte à surprises…
Mme Legaut, vous connaissez Projet démocratie? Les résultats de sondages sont simulés sur une carte qui représente les 308 circonscriptions.
Selon ces sondages canadiens, pas québécois je précise, le BQ serait en danger dans l’Est de Montréal. C’est à voir.
http://www.projetdemocratie.org/
Dans le site, on voit une différence importante entre le sondage Ekos et Nanos parmi les plus récents. Le genre de site interactif qu’il faut explorer.
Le sondage Angus Reid s’il n’est pas actualisé sur le site, celui qui en est le plus proche: l’ekos qui procure 30% et plus au Québec au NPD.
À voir les résultats c’est dur à croire. Le BQ doit se retrouver et confronter Lawton et son (ouverture) sur le Québec comme il doit être confronté sur ses candidats.
Quand on a des problèmes et qu’on est adultes, on ne demande pas à notre papa de nous aider.
C’est ce qui se passe avec papa Parizeau et papa Jean Chrérien.
Papa saura que j’ai eu des problèmes mais il ne sera pas informé car il en a assez fait et a besoin de repos.
Donc papa Jacques boit ton vin et papa Jean même si tu es responsable du scandale des commandites , reste avec Aline et regarde -moi couler…
AMEN .
Vous trouverez ici tout le nécessaire pour inciter les gens à ne pas voter pour Harper.
http://www.compellingcomics.justsomeguy.com/CanadaVotes2011/Canada.html
http://www.shitharperdid.ca/
http://www.contreharperpourleprogres.blogspot.com/
http://www.dehorsharper.wordpress.com/
Bien que l’excellent site web toutsaufharper.ca, une initiative citoyenne, soit disparu d’internet vers 2008, je constate que les gens ont fait un excellent travail en 2011 et on retrouve à nouveau toute l’information utile pour justifier de neutraliser Harper.
CHANGER..?
On voit des sondages, on voit les partis s’énerver, presser le bouton panique, et se demander qu’est-ce qui se passe? Ou plutôt qu’est-ce qui ne passe pas? Et on ne trouve pas les réponses. Qu’est-ce qui fait que les gens se tournent vers un parti qui n’a jamais été autre chose que figurant? Comment peut-on croire à quelque chose d’aussi diamétralement opposé à nos choix du passé? Croit-on vraiment que ces promesses ont de l’allure? Comment trouveront-ils l’argent nécessaire à leurs projets? Des utopies?
Et pourtant, ils choisissent ce changement…
Le chef, Jack Layton, le bon gars, l’homme fragile qui se relève d’un combat avec le cancer et autres maladies. L’homme de compromis, qui a cherché à obtenir plus pour les canadiens avant de se braquer contre l’inacceptable. L’homme qui a pris le temps de retrouver le français qu’il avait acquis il y a longtemps. Celui qui semble vouloir faire bouger son parti vers quelque chose de plus conciliant à notre égard. Il respire ou plutôt dégage l’honnêteté.
Son parti, le NPD, un parti centralisateur. Aura-t-il assez de poigne pour l’emmener à plus d’ouverture aux demandes québécoises? Est-ce que le parti a évolué? Mais des volontés de régir plus étroitement les compagnies de cartes de crédit, les banques, les pétrolières, sont porteuses d’espoir. Un parti plus vert, moins porté sur le militaire offensif, voulant aider les plus pauvres, les ainés, les jeunes, les travailleurs… Un NPD qui choisit d’aider une province qui est devant un blocage dans les négociations pour exporter son énergie hydro-électrique.
Mais ce parti c’est aussi des candidats qui sont de la base de la population. Je regarde le candidat de ma circonscription, un travailleur social, quelqu’un qui oeuvre auprès des gens. On voit aussi des gens issus de l’immigration, des autochtones, des mères de familles, des jeunes et des aînés… Une candidate qui n’est pas là? Elle ne croyait pas à son élection possible? Nous non plus, on n’y croyait pas il y a 10 jours… Maintenant les choses ont changés.
Ça m’inspire, ça nous inspire, la confiance…
Peut-être hors sujet, mais je voudrais que vous regardiez une réaction à l’éditorial du Globe and Mail d’hier. Vraiment intéressant de voir une telle réaction…
Gary Wilson
10:56 PM on April 27, 2011
So with your endorsement you are saying that you’re okay with this dysfunctional approach to politics. Personal smear attacks? The Globe is okay with that. Lying to Parliament? No problem. Lying to Canadians? The Globe finds that just fine. Obstructing justice? Bulling government workers? The Globe sees no serious issue there. Weaer a Harper t-shirt to a Prime Minister’s event and you can stay. Wear an opposition t-shirt and be physically removed. Or simply have an opposition photo on your Facebook and get kicked out. Or a bumpersticker. It’s all fun, the Glove says. Unimaginable and unaccoutned for billions on jets with no engines? The Globe’s okay with that. Billions more on prisons with no convicts. Keep spending, says the Globe. Get in trouble, shutdown Parliament, the Glove thinks that’s a good idea.
The Globe’s message to Harper? We’re okay with yuor approach to politics.
Mme Legault, je crois que le manque de rigueur scientifique sans précédent dans la fabrication d’innombrables sondages « intéressés » ou « commandés » met au défi quiconque de se prononcer sur les résultats du vote de lundi soir prochain. Aussi je suis surpris de la « naïveté » affichée par presque la totalité des journalistes de nos médias écrits et télévisuels qui jamais informent leur auditoire ou lecteur de la méthodologie et supports techniques employés dans la fabrication de ces sondages, en plus ils les commentent souvent leur accordant ainsi une crédibilité absolue. Quelle farce !!!! La profession de journaliste dans nos démocraties occidentales serait supposément libre de toute pression ou influence indue de pouvoirs politiques et autres…serais-je naïf ???
Mieux comprendre le NPD :
http://boulericenpd.blogspot.com/2011/04/verites-et-faussetes-propos-du-npd.html
Aucun premier ministre du Canada ne voudra réouvrir le dossier constitutionnel tant que le Bloc existera et sera appuyé par un nombre significatif de québécois.
Le but du Bloc c’est empêcher que le Québec signe avec Ottawa tout accord autre que la souveraineté à la PQ. Donc tout accord plus rationnel et réaliste devient impossible, tout compromis aussi, au grand bonheur des séparatistes purs et durs..et leur stratégie de la cage à homard de M.Parizeau.
Si les québécois qui ont rejeté deux fois la séparation, veulent être québécois et canadiens , ils doivent laisser tomber le Bloc et voter pour un parti fédéral pour TOUS les canadiens , y compris le Québec. Tant que l’on tire la couverte toujours de notre côté, aucun accord est possible, et les chicanes demeureront éternelles…au détriment des québécois.
mais peut-être que les québécois sont tannés du chiâlage et recherchent la bonne entente avec nos concitoyens canadiens qui ne sont pas de méchants ennemis, mais des citoyens travaillant plusieurs semaines par année pour nous remettre plusieurs milliards en péréquation ? Nous le verrons le 2 mai…
Un vote fort pour le NPD autant au Québec qu’ailleurs au Canada, pourrait apporter des conditions gagnantes pour une réconciliation constitutionnelle dans les prochaines années , c’est pourquoi les séparatistes du Bloc ont peur du NPD , eux qui veulent perpétuer la chicane avec nos concitoyens canadiens et leur vieux nationalisme à la Duplessis.
qui
@ André Michaud
Votre cage à homard ? Non merci !
Vous avez plusieurs bons points ici M. Michaud, le Bloc tente, à Ottawa, depuis 20 ans, d’améliorer la place du Québec dans la fédération canadienne. Quand il réussit, il enfonce le Québec plus confortablement dans le fauteuil canadien. Il se trouve en conflit d’intérêt avec son objectif de séparation…minimum.
Hum… Lâcher la proie pour l’ombre?
Voilà qui serait – et apparemment même « sera » – un grand pas dans une direction enfin porteuse d’espoir lorsque le Bloc lâchera sa proie électorale habituelle et ira un peu réfléchir à sa propre pertinence à l’ombre…
À ne pouvoir rien faire davantage que d’y aller d’un « Parlons Qc », qu’il y ait une grosse délégation de bloquistes ou une toute petite poignée siègant au parlement canadien, c’est du pareil au même.
Et le bon Jack?
Sait-on jamais. Au pire, il ne saurait faire moins bien que le Bloc.
Et puis, contrairement au Bloc à l’égard duquel chaque vote équivaut en pratique à un vote pour Stephen Harper (du fait qu’il enlève aux autres des chances de faire élire des députés et les oblige à compter sur l’électorat ontarien pour empêcher une majorité conservatrice), un vote pour le bon Jack nous accorde ici-même cette possibilité de pouvoir contribuer concrètement à stopper le PCC.
Sans abdiquer nos responsabilités et, en conséquence, contraints de remettre notre sort entre les mains de nos voisins ontariens.
Le bon Jack n’est peut-être pas aussi bon qu’il en a l’air. Mais il mérite qu’on lui donne enfin sa chance de nous montrer ce dont il est capable. Alors, tournons résolument le dos au concept du « parle-parle jase-jase », lequel a plus que fait son temps. Et essayons plutôt celui du « fait-fait agit-agit ».
On pourra toujours s’en « parler » plus tard, que l’on ait apprécié le changement ou que l’on en ait été déçu.
Très bien M. Perrier, nos jeunes, à tort ou à raison, ne s’occupent pas du tout de constitution et n’ont rien à cirer de la séparation. Si nous ajoutons à ça, 50 000 nouveaux immigrants par année, la majorité fédéralistes, oublions la simple séparation du Québec, ça ne passera pas, à moins que le fédéral commence à martyriser le Québec mais il ne le fera pas. Ça lui donnerait quoi ?
Si le PQ et le Bloc ne changent pas leur orientation constitutionnelle de simple séparatisme « ils ont même enlevé l’association et le partenariat à la souveraineté de M. Lévesque », ils se dirigent directement dans le mur de béton de l’incompréhension de leur population. C’est déjà fait avec les sondages qui placent les intentions de votes du Bloc, entre 25 et 30 %.
Ayoye à la séparation
Il y a des bonnes raisons de vouloir la souveraineté du Québec comme la langue française et la culture québécoise « de moins en moins spécifique » mais la peur des conséquences économique, la mondialisation, l’Internet et l’indifférence causée par le confort, freine l’idée. Pas difficile à voir.
S’il doit y avoir une solution, ça va être entre le fédéralisme centralisateur actuel et la séparation. Le PQ possède assez d’experts constitutionnels pour chercher et trouver LA solution à notre situation, achetable par 60 % et plus de Québécois, à la place de garder la tête de cochon, toujours dans la même direction.
Le populisme protestataire à son rôle à jouer dans cette élection.
La volonté populaire de lyncher dans une élection parfois peut prendre une forme sans objet. On ne peut frapper, renverser Charest, on frappe Duceppe et c’est un contre sens. Ce que Jean Marc Léger et J.Legault tout comme moi ont avancés comme point.
La chronique de Léger vous savez ou la trouver, celle de Mme Legault est juste au dessus de vos têtes. Relire des articles c’est parfois bon pour la fraîcheur des idées.
Certains se répètent sans arrêt sur un modèle confédéral rejeté par le Canada autant que la souveraineté. D’autres font la promotion du statu quo parce qu’ils croient qu’en dehors de celui ci, on ne peut respirer.
La médiocrité de l’opinion contient son prix, la déchéance politique puis sociale.
Très bien M. Bouchard, avec une minorité de Québécois qui désirent la souveraineté du Québec et nos jeunes qui s’en désintéressent complètement, vous feriez quoi nous sortir le Canada du Québec ?
Avant de savoir si le ROC voudrait ou non d’une confédération, faudrait commencer par savoir si le Québec en voudrait aussi. Si le Québec ne veut pas du tout, majoritairement, sortir du Canada, comme c’est le cas depuis 40 ans et que rien d’indique que ça va s’améliorer, la fédération actuelle va continuer ou une autre forme d’arrangement entre le ROC et le Québec…simple à comprendre.
Le dernier sondage indique moins de 30 % qui désirent voter pour le Bloc. Ça indique que les souverainistes qui, selon les sondages, sont autour de 40 % sont faibles de la constitution et sont prêts à accepter un « beau risque » fédéral comme celui du NPD….genre.
Seul l’Alberta à part le Québec pourrait aspirer au modèle confédéral qui comme vous le savez n’a pas été celui de 1867 et encore moins celui de 1982.
75% des Québécois ont une préférence pour un modèle confédéral canadien directement, par défaut, faute de mieux (J’en suis) à l’inverse, 70% et plus des Canadiens ne veulent pas d’une confédération des provinces. On pense la gouvernance souverainiste, une éventuelle souveraineté, on essai d’agir car autrement c’est rien. On sait tous ça mais en politique, il faut un rapport de force et ce n’est pas en crachant sur le BQ qu’on le trouvera.
Les jeunes québécois, ils dorment, ils ne votent pas, ils sont mondialistes, d’autres sont souverainistes, d’autres conservateurs comme à Québec, d’autres sont libéraux. Les jeunes sont divisés de nos jours, ils ne ressemblent pas à la tribu des jeunes baby boomers des années 70 tous souverainistes, de gauche ou presque. Il faut en tenir compte sans mettre les jeunes tous dans le même sac. Il y a des jeunes politisés, d’autres indifférents point.
M. Bouchard, une véritable confédération est formée d’États souverains, jamais de provinces, selon nos dictionnaires.
Nos jeunes peuvent être divisés au sujet de leurs priorités, elles sont peu constitutionnelles. Si cette chose vous encourage quand même pour la souveraineté du Québec, tant mieux pour vous ! Ce n’est plus mon cas.
Les jeunes politisés qui souhaitent que le Québec se sépare du Canada, vous en connaissez beaucoup dans votre famille ou ailleurs ?
Vous semblez courir après des chimères, votre réveil va être difficile.
Vous courez vous même après des chimères monsieur. Puisque vous ne vous définissez pas fédéraliste à ce que je sache.
Vous semblez tourner comme le vent, la direction du vent, je ne dirais pas le mot.
Comment peut-on croire faciliter la réalisation d’un projet de pays normal pour le peuple québécois ou même assurer plus d’autonome politique à la colonie Kwibek dans un Rocanada uni en affaiblissant le rapport de force politique d’un parti voué à ces objectfs ?
Affaiblir le Bloc à Ottawa en appuyant un parti national rocanadian est impensable chez de véritables nationalistes, autonomistes et souverainistes.
Renier ses propres convictions pour obtenir je ne sais quoi de réconfortant à court ou moyen terme pour ensuite reprendre le bâton du pèlerin et continuer le combat pour la même cause est pour le moins de la bouillie pour les chats.
Tenter de leurrer les gens avec un argument aussi stupide ne peut être suggéré que par « un imposteur d’autant plus crapuleux quand il se drape d’un drapeau social et un « cr…… professionnel… ».
M. Bouchard, à défaut d’être un simple souverainiste, je suis assez proche de ce que préconisait M. René Lévesque : La souveraineté-association…pas la simple séparation qui n’a pas assez d’adeptes pour réussir.
Je préconise un genre de véritable confédération canadienne, formée de 2, 3 ou 4États souverains. Au PQ ou à un autre parti d’en déterminer les paramètres qui pourraient être soumis et achetés par plus que 60 % de Québécois et, ensuite, être négociés avec le ROC globalement ou avec certaines provinces…à déterminer.
Faute de pain, on mange de la galette si nous ne voulons pas mourir de faim.
Comment peut-on croire faciliter la réalisation d’un projet de pays normal pour le peuple québécois ou même assurer plus d’autonomie politique à la colonie Kwibek dans un Rocanada uni en affaiblissant le rapport de force politique d’un parti voué à ces objectfs ?
Affaiblir le Bloc à Ottawa en appuyant un parti national rocanadian est impensable chez de véritables nationalistes, autonomistes et souverainistes.
Renier ses propres convictions pour obtenir je ne sais quoi de réconfortant à court ou moyen terme pour ensuite reprendre le bâton du pèlerin et continuer le combat pour la même cause est pour le moins de la bouillie pour les chats.
Tenter de leurrer les gens avec un argument aussi stupide ne peut être que l’action « d’un imposteur d’autant plus crapuleux quand il se drape d’un drapeau social et un « cr…… professionnel… ».
Sur l’importance d’aller voter lundi prochain, j’ai commis ce billet dans mon blogue :
http://lachaine.eklablog.com/voter-a3578054
Si le coeur vous en dit…