"Changement! Changement! On veut du changement! Quitte à confier au lévrier les leviers du clapier." – Extrait de Super Mario, Loco Locass
Les indices pleuvent de partout. Des sondeurs se confondent en analyses aussi confuses que superficielles. L'électorat est d'une extrême volatilité.
La scène politique québécoise ressemble de plus en plus à des sables mouvants pour les "vieux partis" que sont devenus le PLQ et le PQ.
Bref, la boussole électorale du Québec est complètement déboussolée.
Traduction: face à la fort mauvaise réputation du gouvernement Charest côté "éthique" et à une offre politique peu enlevante du côté du PQ, plus du tiers des Québécois veulent du "changement". Point.
Pour le moment, n'importe quel "changement" semble faire l'affaire. Même François Legault – cet ex-ministre péquiste, qui n'a pourtant rien "changé" pour le mieux lors de son passage à la tête des deux principaux ministères du gouvernement – la Santé et l'Éducation.
Il faut vraiment que le PLQ et le PQ peinent à inspirer pour que la création annoncée d'un énième parti plus ou moins nationaliste et de centre droit – on ne les compte pourtant plus au Québec depuis 1867 – passe pour du vrai "changement".
Même la prétention de M. Legault à l'effet que la "question nationale" est devenue un "frein" pour le Québec a des relents de chrétienneries.
Pour tout dire, tout ça sent la reprise de 2007. L'année où l'ADQ fut propulsée à l'opposition officielle avant de redescendre aussi vite qu'une étoile filante.
Mario Dumont avait certes profité du fameux dossier des "accommodements raisonnables", mais il avait surtout bénéficié de l'immense avantage de ne PAS être Jean Charest, ni André Boisclair.
Aujourd'hui, comme en 2007, face à Pauline Marois et au même Jean Charest – redevenu aussi impopulaire -, ce n'est pas tant la nature du changement qui excite les foules que ce désir de changer pour "autre chose". Quitte à troquer du très usagé contre du faux neuf.
Y a-t-il un pilote dans l'avion?
Une évidence: le leadership de Pauline Marois fut considérablement ébranlé par les démissions de quatre de ses députés les plus respectés.
Des démissions provoquées en partie par sa gestion chaotique du dossier controversé du projet de loi privé bétonnant l'entente Labeaume-Quebecor sur la gestion du futur amphithéâtre de Québec.
Mais surtout, sur le fond des choses, par l'absence d'un plan de match clair pour promouvoir l'option souverainiste et préparer concrètement un éventuel référendum.
Puis, vint cette guéguerre surréaliste menée très publiquement contre Jacques Parizeau par quelques "jeunes" [sic] députés péquistes.
C'est à se demander s'il y a encore un pilote dans cet avion. Qui sait si d'autres députés n'en viendront pas quant à eux à vouloir "changer" d'avion ou de pilote.
Or, cette guéguerre cache un conflit entre les écoles de pensée indépendantiste d'un côté, et autonomiste de l'autre – incarnée cette fois-ci par Mme Marois. C'est donc tout sauf un choc de générations.
Récapitulons: sans le moindre petit référendum à l'horizon; avec une multiplication de crises publiques et enfin, ces attaques gratuites lancées contre M. Parizeau dans le but, on dirait bien, d'en finir avec sa vision des choses, la direction péquiste, loin de "fédérer" les souverainistes, péquistes ou non, est plutôt en train de les diviser.
Le tout, au moment où le PQ est vulnérable avec Québec solidaire dans son rétroviseur et François Legault, dans son angle mort.
Et qui sait si d'ici la prochaine élection, le PLQ ne finira pas, quant à lui, par se trouver un nouveau chef dans une boîte de Cracker Jack.
Résultat: la nature abhorrant le vide, le "changement" risque fort de porter le nom de François Legault.
Bref, comme disait ma grand-mère: "Quand ça sent le grand ménage… c'est que ça sent le grand ménage"…
Les députés démissionnaires ont aussi dit souhaiter que la manière de faire de la politique "change". Qu'elle se fasse "autrement". Appelons ça l'"effet" Amir Khadir.
Ce qui nous amène aux électeurs sociaux-démocrates – souverainistes ou non -, Québec solidaire pourrait fort bien leur offrir une option tentante.
Le 2 mai, plus de 40% des électeurs québécois s'exerçaient d'ailleurs déjà au "changement" en balayant le Bloc de la carte politique.
Si la tendance se maintient – et que Mme Marois ne trouve pas moyen de rebâtir les ponts dynamités au sein de ses propres troupes -, combien d'électeurs risquent, à la prochaine élection québécoise, d'oublier le balai pour sortir carrément l'aspirateur?
Si cela devait s'avérer, l'establishment politique, autant au PLQ qu'au PQ, n'aurait que lui-même à blâmer pour sa propre turpitude.
Une turpitude apte à produire un "changement" qui, côté Legault, a de bonnes chances de se révéler passablement illusoire.
On a beaucoup parlé de l'"obsession du pouvoir pour le pouvoir" au PQ. Il faudrait peut-être aussi remarquer celle qui monte chez M. Legault.
Bref, comme le chante Richard Desjardins: "Le pire, c'est quand le pire se met à rempirer"…
Car à la loterie du "changement" politique, rares sont les vrais gagnants dans ce monde. Du moins, par les temps qui courent.
Je reprends intégralement mon commentaire lié au billet précédent de Mme Legault car il examine le changement mais selon le point de vue de Harper.
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Supputer de l’avenir de l’hypothèse souverainiste au Québec est une activité risquée.
Mais une autre question devrait peut-être retenir notre attention. Doit-on s’attendre qu’à Ottawa on regarde, les bras croisés, tout ce psychodrame souverainiste qui inclut nécessairement, vu d’Ottawa, la quasi disparition du Bloc Québécois.
En toute logique, on devrait s’attendre qu’un Harper majoritaire ne se privera pas d’agir pour définitivement réduire au silence le mouvement souverainiste québécois. Mais comment pourrait-il s’y prendre ?
Si je joue le gérant d’estrade je commencerai pas dire ce qu’il ne devrait pas faire. Harper doit absolument éviter de raviver la flamme souverainiste, de souffler sur les braises. Pas de confrontation, pas de règlement de compte, pas de triomphalisme, pas de coup fourré. S’y adonner serait pure bêtise et risquerait certainement de faire renaître le Phénix de ses cendres.
Par contre, je m’attendrais à ce que Harper présente au Québec des mesures d’apaisement significatives visant à démontrer que le Canada peut très bien satisfaire de nombreuses aspirations des Québécois. Si j’étais Harper je demanderais à mes principaux conseillers politiques de faire une liste des revendications historiques du Québec et j’identifierais les moyens de les satisfaire dans le cadre constitutionnel actuel.
Un tel exercice s’il se faisait avec succès pourrait très bien avoir un impact négatif sur la vigueur souverainiste qui verrait le tapis lui glisser sous les pieds.
Un autre effet d’une telle stratégie, serait de démontrer au Québec que le PCC n’est pas le démon dépeint antérieurement. L’opinion publique au Québec pourrait bien se transformer face aux conservateurs.
En plus, Harper pourrait montrer au ROC que c’est lui qui, après l’élimination du Bloc, est aussi responsable de l’amélioration des relations avec le Québec. Il assurerait ainsi sa prochaine réélection et sans doute d’autres après.
N’oublions pas qu’une des valeurs fondamentales du PCC est la réduction de la taille de l’État fédéral et la décentralisation des pouvoirs. Si Harper décidait de remettre aux provinces les responsabilités qu’il ne veut plus qu’Ottawa exerce, le tableau politique canadien pourrait fort bien être très modifié.
Alors, selon cette hypothèse qui m’apparait plausible, qu’arriverait-il du Parti Québécois ou de ce qui en restera, disons dans un an ou deux ?
La prochaine citation pourrait inspirer Harper.
«Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami.»
[Georges Brassens]
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Récapitulons : Il y a, au Québec, environ, selon les divers sondages, 56 % de fédéralistes dont plusieurs votaient pour le PLQ ou l’ADQ. Ceux d’entre eux qui sont fatigués du gouvernement fédéraliste du PLQ ne sont pas portés à aller vers un parti séparatiste comme celui de Mme Marois, même si c’est séparatiste « soft » ou temporairement autonomiste, si nous aimons mieux. C’est la raison pour laquelle les intentions de votes en faveur du PQ, ne lèvent pas plus que ça. L’autre raison c,est les votes souverainistes qui vont à Québec solidaire avec M. Khadir qui a fait flèche de tout bois.
La grande majorité des commentaires demande la tête de Mme Marois, pas souvent d’une façon polie. Certains la voient remplacée à la tête du PQ par M. Pierre Curzi ou M. Aussant ou M. Duceppe ou M. Landry ou n’importe qui, semblerait faire l’affaire du genre : N’importe qui sauf Mme Marois.
Tous les souverainistes tendent à admirer M. Parizeau et, en même temps, ils en ont un peu peur. Peu d’entre eux ont le courage de lui faire face ou de contrer ses désirs.
Il est clair que c’est maintenant la guerre entre les souverainistes durs, à la Parizeau et les moyennement mous, à la Marois. Guerre qui devrait normalement bénéficier aux autres partis fédéralistes et un peu à Québec solidaire qui a une chance de ramasser quelques souverainistes de la gauche de la gauche, qui sont encore au PQ.
Chaque camp devrait faire attention de ne pas trop insulter l’autre qui, sauf preuve du contraire, cherche le même objectif…le pays du Québec, plus ou moins rapidement.
Dans un livre humoristique intitulé S COMME SOTTISE, l’humoriste Jean-Paul Lacroix rapporte les propos d’un quidam qui, dans une profonde conversation, aurait dit:
***«Moi, Monsieur, je suis à fond pour le progrès. La seule chose que je ne peux pas supporter, c’est le changement.»***
Si je me réfère à l’analyse de Josée Legault et à certaines de mes perceptions récentes, de nombreux Québécois pourraient inverser les termes et dire qu’ils ne sont pas pour le progrès mais pour le changement. Quoi qu’il en soit il est certain que, dans certains contextes, les deux mots (changement et progrès) peuvent être à peu près vides de toute signification précise. Ils indiquent éventuellement un malaise mais rien de très précis.
Dans le texte de Josée Legault, deux courts paragraphes m’ont spécialement concerné et touché:
***«Pour tout dire, tout ça sent la reprise de 2007. L’année où l’ADQ fut propulsée à l’opposition officielle avant de redescendre aussi vite qu’une étoile filante. (…)
Aujourd’hui, comme en 2007, face à Pauline Marois et au même Jean Charest – redevenu aussi impopulaire -, ce n’est pas tant la nature du changement qui excite les foules que ce désir de changer pour « autre chose ». Quitte à troquer du très usagé contre du faux neuf.»***
«… troquer du très usagé contre du faux neuf», telle est ma perception des «visées mutantes» de François Legault! Comme il n’est ni à gauche ni au centre ni à droite, il représente à mes yeux l’extrême néant, l’extrême nulle part ( l’extrême «nowhere»), l’extrême vide qui caractérise des sociétés de plus en plus fondées sur LE TROP-PLEIN DE VIDE.
Et l’actuelle situation provinciale diffère quelque peu du récent redéploiement de la donne fédérale. Même si tous et toutes ne connaissaient pas nécessairement très bien le NPD, ce parti fait quand même partie de l’horizon politique et électoral du Canada et du Québec depuis un demi-siècle. Voter NPD (pour une foultitude de raisons), c’était quand même voter pour une formation politique ayant pignon sur rue et ayant souvent présenté ses visions et perspectives.
Voter pour la «coalition» de François Legault, c’est voter pour une chimère et pour de la boursouflure électoraliste. Voter pour la bande à Charest, c’est voter pour le triomphe du MÊME, contre un rafraîchissement essentiel de la politique québécoise. Et, sauf erreur grossière, l’ADQ ne représente plus grand-chose.
Alors, de manière théorique (et éventuellement pratique), il ne reste que Québec solidaire qui propose certains «changements» allant dans un sens visible et identifiable. De plus, ce parti risque d’être le seul qui va continuer à aborder la question nationale d’une manière relativement limpide.
Le paysage politique et électoral de la «rebelle» société québécoise risque de n’être pas très glorieux à moins que des événements imprévus ne surgissent.
Je clos cet effort de réflexion, pas très original, en citant, à la blague, Jean Rostand:
***«Je me sens très optimiste quant à l’avenir du pessimisme.»***
Quoi qu’il en soit, qui vivra verra bien!
JSB
Et si QS accueillait tous les orphelins souverainistes ayant un penchant pour la gauche ? Je pense entre autres à tous les candidats bloquistes défaits, dont évidemment Gilles Duceppe.
Là on parlerait de rebrasser les cartes.
«Les élections n’effacent pas les problèmes.»
[Jean-Pierre Raffarin]
Coalition souverainiste arc-en-ciel
Comme l’a écrit J. Facal l’an passé, le PQ : « … doit absolument redevenir une large coalition rassemblant des gens de gauche et de droite. Cela implique forcément qu’il fasse de l’intérêt national du Québec, et non de l’axe gauche-droite, sa grille d’analyse primordiale (1)»
Il faut d’abord que les souverainistes arrêtent de parler les uns contre les autres. Les attaques du PQ contre le QS n’ont pas lieu d’être. On a besoin de TOUS pour réaliser l’indépendance.
Un vieux jeune .
1. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/281303/l-entrevue-joseph-facal-au-dela-des-lucides?utm_source=liste-complete&utm_medium=email&utm_content=infolettre-du%282010-01-18%29&utm_campaign=infolettre%2Bquotidienne
Harper ne devrait pas être une option même à la loterie!
Regarder le dont demander un nom pour son chat :
«Born in a Tree» dit «Scientifiquement Prouvé»
Si ma proposition est pigée l’un des deux sera confiant en voyant grimper ses certitudes et l’autre aura peur de redescendre sur terre!
Harper, n’est pas Parizeau. (Parizeau beaucoup plus la classe des convictions des bâtisseurs, Harper a beaucoup plus le style des incertitudes des opportunistes).
Bâtir cela ne se fait pas au hasard – saisir c’est possible.
En fait, je ne pense même pas qu’il viendra ce soir à Vancouver (Harper).
D’une part, une victoire des Canucks c’est du domaine de la spéculation; et se montrer la face là où la victoire n’est pas acquise, ce n’est pas son style.
D’autre part, cela aurait été assez indélicat de se payer un voyage en avion, au frais de la Défense Nationale – (C’est DND qui opère les avions du Gouvernement – le contrôle aérien leur est offert, mais cela ne compense pas pour le prix des billets. C’est assez ironique qu’en Montérégie DND ne doit pas faire concurrence au privé, mais qu’à Ottawa ce fut demandé et accordé – d’où la perception erronée de l’inéluctabilité de la malchance, et de la reproductibilité de la chance – malgré que cela fait longtemps que cela perdure – là les dès doivent être pipés).
Le problème du PQ, c’est que l’espoir d’une identité propre au Québec, il était porté que par une conscience de plus en plus étroite. Donc le schisme est déjà consommé. La conscience cela ne se joue pas à la loterie – ou alors on appellerait cela le coma!
Vue d’une perspective trop étroite, un concept d’architecture va converger vers une infrastructure séduisante, mais la mauvaise infrastructure pour le problème à résoudre!
Beaucoup au PQ ne verraient les intérêts du Québec qu’au travers de perspectives trop étroites. Pour Maltais ce fut d’offrir des passe-droits à travers une loi établie selon la perspective de flou artistique telle que brandie par Régis & co.
Le flou artistique régit déjà certains pans de l’économie du Québec – c’est clair comme de l’eau de Roche! – Mais là, c’est davantage du domaine de l’ingénierie – L’ingénierie ce n’est pas ce que tout le monde aimerait comprendre, c’est ce dont beaucoup de monde aimerait pouvoir bénéficier. Et si parfois il y a des problèmes, il y a souvent urgence à les résoudre.
L’ingénierie ce n’est pas un jeu. Le pont Champlain par exemple – chance à saisir dans un enjeu électoral ou droit à la nécessité de vivre?
http://www.oiq.qc.ca/fr/sallePresse/communiquesDePresse/Pages/default.aspx?communiqueID=92
«Non ! Il n’est absolument pas normal que le remplacement de cet ouvrage essentiel soit devenu un enjeu électoral …
Dix années, c’est un délai un peu court, que nous ferions bien de prendre très au sérieux. L’interminable saga du CHUM nous montre bien qu’un processus de décision public peut sérieusement s’enliser. Un autre écueil que nous devons absolument éviter. »
Les marchands de vents. Ils vous vendraient même de l’herbe de votre gazon.
Mais une telle approche est significative des incertitudes du Québec.
Celle de piger sa pensée comme à la loterie. Est-ce que cela en fait pour autant une idée forte; si elle est aussi gagnante – c’est le dilemme entre la raison de l’être et la résonnance de l’avoir!
C’est là le danger de la loterie. Ce sont les mêmes maximes qui nous reviennent; et certaines ne sont même plus valide, d’autres déphasée.
Les messages en devient absurdes, et Il est trop facile d’ironiser sur son décalage entre la facilité du flou des couleurs qui ne savent pas peindre, et la difficulté du fou de douleur qui ne peut plus reproduire la chance dans sa vie.
Gazon maudit! Fallait-il vraiment tout essayer pour être sûr d’avoir vraiment fait n’importe quoi?
Les 36 cordes sensibles des québécois.
J’ai le même désagrable sentiment que vous Mne. Legault lorsque j’entend les politiciens tenté de nous vendre leurs programmes électorals comme une marque de savon.
Qui étions-nous ?
Qui sommes-nous ?
Nous étions envieux, étroits d’esprit, moutons et chauvins.
Mais auss italentueux en arts, débordants de joie de vivre
et de sensualité, amoureux de la nature et des enfants.
Voilà ce qu’affirmait le publicitaire Jacques Bouchard
dans son best-seller Les 36 cordes sensibles des Québécois.
Près de 30 ans plus tard, que sommes-nous devenus ?
Avons-nous tellement changé?
http://www.scribd.com/doc/33332/Que-sont-devenues-les-36-cordes-sensibles-des-quebecois
Mme Legault,
Avec tout les respect que j’ai pour vous et M. Parizeau, qu’est-ce que le PQ devrait faire pour arrêter cette chicane entre souverainistes? Dans l’article 1 du programme, c’est bel et bien mentionné que le PQ a comme objectif de réaliser l’indépendance avec un référendum quand le moment sera jugé approprié..
Donnez-nous des exemples concrets? J’aimerais avoir des idées positives et non des attaques contre le clan Marois. En passant, qu’on le veuille ou non, elle a eu un vote de confiance des membres dont je fais partie. Peu importe si on pense qu’un autre chef pourrait attirer plus de partisans, il faut respecter cette démocratie. Il faut rétablir les ponts avant la prochaine élection qui sera sûrement dans 1 ou 2 ans.
Oui, Mme Marois devrait changer de conseiller car elle a besoin d’un gars comme Jean-François Lisée pour la guider, ça fait aucun doute. Présentementy, ses conseillers sont médiocres et si elle fait le ménage, ça va paraître cet automne.
Extrait de l’article 1 du programme du PQ
Aspirant à la liberté politique, le Parti québécois a pour objectif premier de réaliser la souveraineté du Québec, à la suite d’une consultation de la population par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement.
D’un souverainiste découragé des chicanes internes sur la place publique. Mme Marois a fait des erreurs mais je n’aime pas plus les attaques du clan Marois et Parixeau.
Pourquoi pas un quatuor autour du PQ.
Pierre Curzi entre Parizeau et Marois.
Gilles Duceppe du Bloc, un sage et politicien expérimenté ayant connu la victoire, la défaite.
J.M.Aussant: le jeune souverainiste du groupe Parizeau.
B.Drainville, figure dominante du PQ sous Marois et espoir.
L’un de ces 4 pourrait remplacer P.Marois après sa démission et un chef intérimaire.
Sinon c’est la fin dans la zizanie.
P.Marois est associée à 30 ans de vie politique et à un contexte politique insurrectionnel contre les politiciens.
Mme Marois doit partir.
Le PQ a besoin d’un groupe dirigeant temporaire réalisant une sorte d’unité dans le parti.
Groupe Duceppe-Curzi-Aussant-Drainville.
C’est une IDÉE lue pour vous, Josée Legault qui devrait vous intéresser.
À méditer. Vous connaissez des péquistes, souverainistes influents…
Laissez donc faire Mme Marois et son entourage, elle est parfaitement capable de diriger de bien s’entourer et, par la suite, de gouverner. Ce qui arrive n’est peut-être pas si mal, après tout. C’est dans l’adversité que l’on peut reconnaître les vrais solides personnes qui savent naviguer par vents contraires, entre les rochers et contrôler les mutineries de ceux qui veulent prendre la place du capitaine par des tactiques autres que ce qui est prévu.
Les gros égos peuvent nuire plus qu’aider. Attention les couteaux !
Dans l’entrevue qu’elle a accordée, elle m’a impressionnée par ses réponses. Ce n’est pas la chef que tous les gens aimeraient avoir. Mais une choses est sûr, elle a besoin d’une nouvelle équipe pour la conseiller.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI2/TelejournalSurRdi201106151130_1.asx&epr=true
À la place de Mme Marois, je ferais un ménage dans sa garde rapproché. Ensuite, j’irais chercher Gilles Duceppe et de grand tenors pour faire une grosse équipe pour les prochaines élections. Donc, ce serait positif pour le PQ, c’est ça que les gens ont besoin et démontrer qu’ils peuvent prendre le pouvoir et gagner des appuis pour la souveraineté.
Ensuite, je ferais une campagne(TV et radio), même s’il n’y pas d’élection cet automne pour faire connaître les idées du PQ .Et dans la suite des choses, je ferais une tournée du Québec pour parler d’indépendance et toujours en parler.
Et si Mme Marois ne réussit pas à monter à 25% dans les sondages à la fin de l’automne, ce serait la démission.
Personnellement je crois que les membres du PQ se sont lourdement trompés quand ils ont choisis Pauline Marois pour remplacer Boisclair. A ce moment là Gilles Duceppe aurait été selon moi un bien meilleur choix mais une majorité de militants péquistes ne semblent pas aimer les gens qui viennent de » l’extérieur » de la famille immédiate et ils sont maintenant pris avec une chef que la population n’aime pas, donc un handicap majeur et qui était présent bien avant les dernières chicanes internes.
Je ne suis pas membre du PQ mais je vote pour ce parti depuis sa création. Quand Pauline Marois fut choisie je n’étais pas très convaincu n’étant pas son plus grand fan mais étant démocrate je me suis rallié comme supporteur du parti et de l’option Numéro 1 du programme qui est la réalisation de la souveraineté. Lors de la dernière campagne électorale Pauline Marois a performée de façon correct sans plus mais le résultat de cette élection m’a sidéré au plus haut point. John James Charest avec deux mandats EXÉCRABLES a réussi à se faire élire lui et son parti de façon MAJORITAIRE et le PQ est devenu l’opposition officielle a cause de la débandade de l’ADQ tout simplement ! J’ai finalement compris ce que la majorité des membres du PQ semblent ne pas comprendre ou ne pas vouloir comprendre, Pauline Marois n’a pas et n’aura JAMAIS la cote dans la population et en cela le parti part perdant avec elle !
Les derniers événements me confirment que le PQ s’en va directement à l’abattoir avec Pauline Marois comme chef.
Lors des prochaines élections l’électorat se comportera comme a la dernière élection fédérale soit voter pour du » changement » peut-importe les conséquences et le seul qui représente un changement dans le décor politique actuel est évidemment Legault et son parti de droite.
Étant souverainiste mais aussi social-démocrate je vais probablement voter pour Québec Solidaire si les sondages démontre un intérêt grandissant envers Legault et ses amis très lucides dont Lulu Bouchard, PKP, l’Institut Economique de Montréal, le Conseil du Patronat et tout les autres mentors du privé qui rêvent de mettre la main sur nos richesses naturelles, la santé et l, éducation. Les petits amis du pouvoir s’en pourlèchent déjà les babines ! Autrement dit voter a gauche face a ces petits affairistes aura comme effet de mettre une couple de cailloux dans leur souliers question qu’ils se rappellent que nous sommes là !
Bien d’accord avec vous m.Asselin, j’usqu’ici nous avions au KébeK ,
en tant que JJCharest, UN » Serpent Charmeur, à la langue fourchue de Vipère hypnotisante de Peuple » mais maintenant avec Legault nous en avons DEUX,,puisse le peuple s’éveiller et voir les supercheries serpentaires.
Si jamais Mme Marois et le PQ sortent gagnants de la loterie des prochaines élections en ayant fait le grand ménage d’ici deux ans ils auront acquis toute une expérience de l’adversité au sein même de leurs troupes. Aguerris, ils n’auront aucune difficulté, formant le prochain gouvernement, à faire face à quel qu’autre adversité qu’elle soit pour réaliser leur programme. On ne peut que souhaiter que tout rentre dans l’ordre mais quoiqu’il advienne ils auront sans relâche le mouvement souverainiste leur soufflant dans le cou.
Pour vous remonter le moral et le patriotisme, suite à la sortie d’une suggestion d’un hymne national québécois de Raoul Duguay par la SSJB de Montréal, voici 2 suggestions d’hymnes déjà existants, composés et chantés par des Québécois de renom, Messieurs Verreau et Gélinas :
http://www.youtube.com/watch?v=VxxtkLMGqIc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=kdO5HzuxI0o
Rien comme la musique pour adoucir les moeurs, en même tenps.
@Mr Carré c’est vrai que c’est très in teressant l’entrevue avec Mme Marois.
M. Nismou,
Si j’étais un Néobrunswickois, pensez-vous que je serais heureux de la comparaison stupide et malheureuse que vous venez de faire ? Qu’avez-vous contre cette province ?
Voilà le genre d’arrogance des fédéralistes que je ne peux pas supporter. Vous devriez vous excuser auprès des citoyens de cette province pour l’avoir associée à une situation qui selon vous ne peut qu’être négative.
Permettez-moi cette citation de Jack London: «Dites-moi si j’ai raison. Vous êtes forcé de former un nouveau parti parce que les vieux partis sont entre les mains des trusts.»
Jack London, Le talon de fer, France, 10/18, Avril 1973, 439 p., p.180
N’oublions jamais que le PQ est le parti qui a mis à la porte son fondateur, René Lévesque, jugé pas assez pur et dur!!! C’est un parti sans tête , sans vrai chef, manipulé par les groupuscules plus intégristes et les ex boss syndicaux.
Qui veut veut faire confiance en ce parti pour fonder un pays? Qui croit encore au mythe du référendum magique qui rendrait tout le monde plus riches, plus verts, qui donnerait le goût de faire l’effort d’apprendre à écrire et parler correctement le français, qui rendrait les travailleurs plus productifs et les entrepreneurs plus efficaces etc…???
Et si ce référendum était gagné par une majorité infime ce serait une catastrophe politique et économique. Croyez-vous que le PQ finirait de se chicaner ? Les chicanes seraient encore plus grandes sur le type d’état à mettre en place..
Les citoyens ont besoin d’un parti non englué dans l’idéologie séparatiste. Un parti qui utilisera des politiques de gauche ou droite selon les besoins concrets et non par idéologie. Un parti dont la priorité sera de débureaucratiser les services publiques et les rendre plus efficace. On est tanné de travailler presque 6 mois par année pour l’état qui ne nous en donne pas pour notre argent.
Je voterais pour M.Legault, mais je suis septique. Saura t’il faire face aux bureaucraties étatiques des bureaucrates des ministères et des bureaucrates syndicaux pour rendre les services plus efficaces? Les bureaucrates étatiques et syndicaux feront tout pour garder le statu quo et leurs privilèges..et leur force d’inertie est ÉNORME!