La chose est connue. En politique, les perceptions ont souvent le dessus sur la réalité.
Un exemple parmi d'autres: l'an dernier, le Bloc était vertement critiqué pour avoir fêté ses "20 ans" d'existence. Ce qui, selon certains commentateurs, aurait rappelé aux électeurs à quel point il était devenu un "vieux" parti…
Or, lors de son congrès des 17-18-19 juin, le NPD fêtait son 50e anniversaire sous des airs rajeunis de "nouveauté" et de "changement"!
C'est qu'il y a tout de même quelque chose de vraiment "nouveau" malgré tout ce Botox politique.
Le "nouveau", c'est l'élection étonnante d'une opposition officielle néo-démocrate grâce à l'écrasement du Bloc et une percée historique du NPD au Québec avec son lot spectaculaire de 59 députés sur 75.
Ce fut là tout un cadeau des Québécois pour les noces d'or du NPD – ce parti né en 1961 de l'alliance de la Cooperative Commonwealth Federation (CCF) et du Congrès du travail du Canada. N'y manquait que le champagne.
Petit rappel historique: la CCF fut fondée en 1932 en pleine Grande Dépression à Calgary – aujourd'hui le fief de la droite canadienne!
Définie comme "socialiste" à l'époque, la CCF était surtout avant-gardiste. Sa vision était celle d'une économie "mixte" de marché et d'un État-providence dont la mission serait de nationaliser certaines industries-clés tout en assurant une plus grande justice sociale par la création de régimes universels d'assurance-maladie, de pensions, d'assurance- chômage, etc.
Plusieurs partis fédéraux et provinciaux allaient d'ailleurs s'en inspirer au cours des décennies suivantes. Incluant, à divers degrés, le PLC, le PLQ et le PQ des années 60 et 70.
Comme quoi, tout est dans tout…
La quadrature du cercle
Mais comme la droite monte et que les mots perdent de plus en plus leur sens, même le mot "socialiste" fait peur. Un peu plus et on ferait croire que Tommy Douglas de la CCF, le père de l'assurance maladie canadienne et le premier chef du NPD, était un dangereux "radical"!
D'où cette résolution présentée au congrès du NPD demandant au parti de troquer son identité "socialiste" pour celle de "social-démocrate". Question de ne pas trop prêter flanc aux attaques des ultraconservateurs de Harper.
Devant des délégués divisés sur cette question en effet "identitaire", la décision fut toutefois remise à plus tard. Mais il est évident que pour consolider ses appuis, Jack Layton finira par changer d'étiquette.
L'important sera de voir jusqu'où ce changement pourrait ou non amener le NPD à diluer ses principes fondateurs…
Dans cette même quête électoraliste, Jack Layton – devenu lui-même la marque de commerce du NPD – devra aussi trouver le moyen de concilier les attentes de ses nouveaux électeurs québécois avec celles du ROC.
Grosse commande! Peut-être même impossible à livrer.
Car même si Jack Layton doit au Québec son nouveau statut de chef du "gouvernement en attente", ses promesses pour la création de "conditions gagnantes pour le Canada au Québec" frappent déjà un mur.
Le mur est celui d'un Canada anglais profondément opposé à tout traitement spécial pour le Québec. Petit, moyen ou grand.
L'avertissement fut d'ailleurs servi au NPD dès les jours suivant l'élection du 2 mai. Une brochette d'éditoriaux de grands quotidiens canadiens-anglais l'invitant à se calmer le pompon avec le Québec…
De toute façon, le NPD n'a aucun pouvoir de faire bouger un gouvernement Harper majoritaire. Que ce soit pour le Québec… ou les syndiqués de Postes Canada.
En fait, s'il ambitionne de prendre un jour le pouvoir, M. Layton sait fort bien qu'il perdrait des votes à la pochetée au Canada anglais dès qu'il se montrerait un tantinet trop gentil envers le Québec.
Bref, veut veut pas, le NPD est dorénavant pris entre l'arbre québécois et l'écorce du ROC.
Jack Layton fera sûrement de beaux yeux aux Québécois, mais la realpolitik canadienne l'empêchera de livrer une marchandise le moindrement substantielle. Qu'il soit ou non au pouvoir.
Parlant de pouvoir, le NPD, seul, ne peut même pas y rêver. Pas devant la droite unie sous Harper.
Sans coalition ou alliance du NPD avec le PLC d'ici la prochaine élection, Stephen Harper a même d'excellentes chances de rester au pouvoir, majoritaire, pendant longtemps. Très longtemps.
Or, si les délégués néo-démocrates n'ont pu trancher l'épineuse question "socialiste vs social-démocrate" à leur congrès, ils ont eu l'immense sagesse de laisser la porte ouverte à un éventuel dialogue avec un Parti libéral sorti fort amoché de la dernière élection.
Ce qui, par contre, les ramène à la quadrature du cercle.
À savoir comment satisfaire son nouvel électorat québécois pour le conserver tout en évitant d'éveiller la grogne au Canada anglais?
N'est-ce pas là ce qu'on appelle "la question qui tue"?
Mme Legault, il est même d’ores et déjà prévisible que le Rocanada fera faire un enterrement de première classe à ce qu’il est déjà convenu de nommer le marché de dupe du NPD qu’est la « Déclaration de Sherbrooke », un simulacre du contenu de la défunte entente du Lac Meech. De belles sessions d’empoignes à prévoir au sein même de ce parti orange devenu rouge lors des quatre prochaines années…À suivre.
Vous écrivez : «Le mur est celui d’un Canada anglais profondément opposé à tout traitement spécial pour le Québec. Petit, moyen ou grand.
Le ROC me semble avoir raison de ne pas accepter de traitements spéciaux pour le Québec. Pourquoi faire ? Traitements spéciaux veulent généralement dire…faveurs, passes-droits, injustices etc.
Faudrait que le Québec commence à tenter de s’entendre avec la majorité des autres provinces sur un ou plusieurs traitements spéciaux à demander au fédéral. S’il lui est impossible de s’entendre, en informer ses citoyens qui jugeront.
Exemple : Que le Québec ait le contrôle total de la langue sur son territoire. Peut-être que l’Alberta aimerait ça aussi, avoir le contrôle total sur la langue. Probablement la Colombie britannique aussi, vu que la minorité française dans cette province est presque nulle, etc.
Même chose sur la culture, l’assurance travail, un seul rapport d’impôt, déjà`un fait dans les 9 autres provinces.
Voici la déclaration officielle et asymétrique du NPD à Sherbrooke de 2005 :
http://www.francoiseboivin.com/fr/docs/Declaration_Sherbrooke_FR_V2.pdf
M. Bousquet vous feriez un excellent « Négociateur en chef » du Rocanada qui en 1982 a déjà négocié son entente constitionnelle sans le Québec.
Vous voulez vraiment renégocier la constitution du Rocanada en l’absence des rocanadians à la table de votre circonférence de convulsions constitutionnelles ?
La façon la plus sensée de régler le différent Québec/ROC pourrait être, dans un premier temps, que le Québec se déclare et soit reconnu pleinement souverain dans tous les domaines normalement dévolus à tout pays souverain.
Dans un deuxième temps, le Québec pourrait alors négocier, d’égal à égal, d’un à un avec ce nouveau Canada, les modalités de collaboration entre les deux États. Sans préjuger des résultats peut-être aboutirait-on à un nouveau partage des pouvoirs librement et démocratiquement consenti cette fois-ci et non imposé.
Est-ce là une utopie ?
«Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.» [Mark Twain]
Cela pourrait être vu comme une question d’opportunité pour un parti politique québécois.Il s’agirait de donner une chance, une seconde, au ROC de faire la démonstration que nous avons une place dans ce pays comme peuple fondateur.Vous me direz encore une fois et je vous répond oui car il faut quelques fois revivre une expérience pour bien la comprendre.C’est pas d’être masochiste c’est d’être stratégique.Tant qu’à rien faire aussi bien refaire l’histoire.Cela démontrera, s’il est nécessaire de le faire, toute l’importance stratégique qu’ a eu la mise en place du »beau risque ».Comment un homme a tout sacrifié pour son peuple.
Bonjour Mne Legault
Si vous vous demandez pourquoi je reviens souvent sur ce sujet, c’est qu’il démontre à quel point les canadiens, diennes gobent n’importe quoi de la part du gouvernement Harper et de l’opposition qui appuie ou ne réagit pas même pas, le bloc inclus. C’est comme la monarchie, l’emballage fait la UNE des magazines, on laisse faire.
William, ABDIQUE ou DÉGAGE ! Opération VIGILE du samedi | la PAROLE citoyenne en ACTE |
http://sn105w.snt105.mail.live.com/default.aspx?wa=wsignin1.0#fid=1&fav=1&n=1794135271&mid=38df4bcd-a1fd-11e0-8b23-00237de4a312&fv=1
Des députés et des ministres israéliens accusent l’armée d’exagérer la menace que représentent les passagers de la flottille internationale qui entend se rendre à Gaza, selon le quotidien Maariv.
Le journal israélien de droite affirme que des membres du cabinet de sécurité, qui regroupe la moitié du gouvernement, ont qualifié l’attitude de l’armée de « campagne de propagande médiatique » et d’« opération de relations publiques hystérique ».
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/06/29/007-flottille-liberte-gaza.shtml
M. Drouin, votre commentaire est brillant d’une clarté et d’une sagesse que malheureusement seuls des individus et peuples de bonne foi et de bonne volonté usent, ce dont jusqu’à maintenant le Rocanada se refuse d’user.
Une entente de partenariat négociée de nation à nation, Rocanada-Québec, qui s’apparenterait à celle de l’Union européenne serait acceptable à toutes les obédiences autonomistes/souverainistes/indépendantistes prévalant au Québec.
Il est bon de rappeler que Meech, premier cru, a obtenu l’accord de 11 premiers ministres canadiens. Un tel miracle n’est pas impossible à nouveau. Il faut un bon alignement des planètes. Cela se reproduit, du moins en astronomie.
Il n’y a pas que des imbéciles au Canada anglais. Il faut garder au réchaud le renouvellement de la Constitution et, lorsque l’heure sera venue, replacer sur le rond d’en avant la Constitution à renouveller.
Patience et longuer de temps… Tout vient à point à qui sait attendre. Etc
Pour ce qui est du NPD, les membres devront s’habituer à leur nouveau statut et méditer sur la prochaine étape : vendre son âme pour accéder au pouvoir; s’accrocher à ses principes pour ne pas perdre son âme.
Le NPD a déjà, au cours des derniers 15 ans, jetté du lest, mis de l’eau dans son vin, pour s’attirer les faveurs de l’électorat. Je crains que les hommes de la trempe de Tommy Douglas, David Lewis soient passés à l’histoire et que des aventuriers, sentant le pouvoir à portée, ne déviarge le bel édifice.
La charogne attire les mouches. Le pouvoir attire les charognards, peu importe le parti.
Le NPD ne soutient pas la flottille en faveur de Gaza. Déjà ça sent mauvais.
En Israel, il n’y a pas que des Sionistes. Il y a aussi des gens équilibrés, modérés, pacifistes.
Merci M. Goyette.
@Serge Gingras
À l’époque de Meech, j’étais contre cette entente car elle représentait un plancher trop bas par rapport aux revendications traditionnelles du Québec. Donc lors de l’échec de Meech, j’avais des sentiments ambivalents. D’un côté j’étais heureux qu’on ne doive pas vivre sous l’empire des clauses contenues dans l’entente de Meech. D’un autre côté j’étais furieux de constater que cette entente qui allait nettement en deçà de nos aspirations aie été rejetée par le ROC. Ce désaveux me montrait clairement que le ROC ne voulait vraiment rien savoir du Québec. Si Robert Bourassa, le Tricheur, avait alors eu assez de colonne vertébrale, le Québec serait aujourd’hui un État souverain.
Mais bon, ce qui est est fait.
Donc hypothétiquement, si le Québec accède à la souveraineté, il faudra nécessairement des ententes entre lui et le ROC.
Elles pourront alors être négociées d’égal à égal avec le ROC. Mais comment faire comprendre à un nombre suffisant Québécois que c’est à partir du moment que nous serons souverains que nos relations avec le ROC s’amélioreront significativement. J’en veux comme preuve que c’est à l’époque où le PQ prit le pouvoir qu’une sérénité linguistique surprenante vit jour au Québec. C’était le résultat d’une volonté calme et affirmée de faire respecter le français.
Je suis persuadé que nous pourrions vivre le même genre de phénomène le jour où nous accéderons à notre entière souveraineté.
«Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. »
[Pierre de Ronsard]
Merci M.Gingras
Voyez-vous, La population québécoise rejette la monarchie dans un très grand pourcentage selon les sondages. Harper et son ministère de la propagande l’ignore ou tente de nous faire croire le contraire. Le couple princier me laisse indifférent, mais de là à laisser sous-entendre à un voyage de noce en venant renforcé les symboles de notre provincialité canadienne comme la visite de la Citadelle, c’est le comble!
Radio-Canada- RDI ne reculeront devant rien pour nous emberlificoter sur la nouvelle monarchie rajeunie ect… avec une remise des clés de la Ville de Québec des mains du Maire Napoléon Labeaume en personne.
Si on avait les mêmes budgets de propagande que l’état canadien, on n’en serait pas à se chicaner sur la popularité de nos chefs…
M. Drouin écrit : « dans un premier temps, que le Québec se déclare et soit reconnu pleinement souverain dans tous les domaines normalement dévolus à tout pays souverain. »
Pour ça, faudrait qu’il y ait une solide majorité de séparatistes au Québec qui pourraient dire OUI à la séparation sans connaître le résultat d’une hypothétique et subséquente association avec le ROC.
Dernière heure.
Du haut du balcon de l’hotel de Ville de Québec, le couple princier Kate et William viennent de prononcer un discours en présence du Maire Régis Labeaume abasourdi:
Vive le Qouébec.
Vibe le Qouébec libre!
Je préfère quand même être dans mes modestes souliers que dans ceux, assurément très lourds et éventellement inconfortables, de ce bon vieux Jack Layton. Je suis un très piètre funambule. Qu’en est-il de GOOD OLD JACK?
Je vais assurément en reparler!
JSB
Bien sûr l’odeur du pouvoir comporte des risques, entre-autre celui de ravaler ses convictions les plus profondes en échange du prestige, de son nom dans l’histoire (avoir son nom dans l’histoire est une façon de vivre éternellement) et de pouvoir !
Michaëlle Jean en connaît un brin sur cette » transformation » immédiate !
Je me demande si Pauline et Jack n’ont pas attrapé le même virus de la célébrité. Ce matin Lisette Lapointe en entrevue avec Isabelle Maréchale, très bonne entrevue d’ ailleurs, nous a donné un aperçut de la façon dont Pauline Marois s’est comportée face a l’inquiétude des gens du PQ qui trouvaient que l’article numéro 1 du parti était trop faible. Tout comme le bon Jack qui semble soudainement avoir un peu honte du mot » socialisme » dans l’idéologie même du parti.
Le NPD est en effet très coincé entre l’arbre et l’écorce et ce n’est que le résultat d’une campagne électorale artificielle et complètement centré sur un seul individu, Jack le bon gars a la canne ! Etant donné qu’un bonne partie de l’électorat francophone du Québec fonctionne a l’émotion en période électorale et semble obsédé par le CHANGEMENT coute que coute il se peut fort bien que la prochaine élection provinciale se déroule de la même façon !
M..Bousquet je me demande si votre grande » ouverture « » au ROC est de la même nature que l’ouverture de nos autonomistes du PQ et de Pauline ?
Ils sont mort de rire nos canadiens anglais c’est temps –ci !
@M.Goyette
Je ne crois pas que son Excellence Labeaume laisserait personne d’autre que LUI utiliser SON balcon Royale !
Quand même !
M. Asselin écrit : « Ils sont mort de rire nos canadiens anglais c’est temps –ci ! »
Vaut mieux en rire qu’en pleurer. Il y a trop d’enragés dans les rangs séparatistes qui tentent de faire peur et/ou d’insulter ceux qui diffèrent d’opinion avec eux. Vous vous enragez pour rien parce que LA séparation ne se fera pas. M. Lévesque n’a même pas réussi à obtenir l’autorisation de négocier une souveraineté-association et M. Parizeau s’en allait sur le 40 % de OUI avant de se faire sauver le référendum de 1995, par messieurs Bouchard et Dumont et le partenariat qui conservait un parlement à Ottawa mais, il l’a perdu quand même.
Ni M. Lévesque ni M. Parizeau n’ont pris le risque de poser une question sans l’idée d’une forme d’association ou de partenariat avec le ROC, Imaginez sans association, comme proposé par le PQ et Québec solidaire, suicidaire.
J’ai déjà tout expliqué ça mais, à la place de chercher une autre solution que la simple séparation « la souveraineté sans association ni partenariat » ou l’indépendance pure, les séparatistes, à la Parizeau, Landry et compagnie avec les autres démissionnaires du PQ, continuent l’idée fixe que nos fédéralistes vont rapidement virer séparatistes en grand nombre, dès qu’ils leur auront expliqué clairement ce que serait un Québec séparé du Canada. Allô ! L’avantage économique va être très difficile à prouver parce que les craintes, c’est dur à calmer en plus de tenter de convaincre les Québécois qui se considèrent encore des Canadiens de sortir le Canada du Québec.
Mme Marois semble avoir compris que le Québec doit avancer, sécuriser le français, adopter une constitution québécoise et récupérer ses pouvoirs d’Ottawa, à la place de précipiter, tête baissée, le Québec dans un troisième référendum perdu à l’avance.
Pas mauvaise, votre idée, M. Goyette, de ce jeune couple royal qui déclarerait : «Vive le Qouébec.Vibe le Qouébec libre! »
Ça devrait déstabiliser complètement le RRQ et les autres manifestants. Des jeux pour que M. Bourgeois entre en catalepsie pendant un bout de temps.
Je vais quand même offrir un espoir aux séparatistes sincères qui espèrent sortir le Canada du Québec complètement comme suit : Si Ottawa commence à discriminer lourdement le Québec, déclare que l’anglais est la seule langue officielle du Canada, au complet, que les Québécois francophones sont des êtres inférieurs qui doivent s’enrôler de force dans l’armée canadienne dont la langue officielle est l’anglais, là, il y a une chance pour la simple séparation.
M. Bousquet
Je vous suggère d’écouter l’entrevue de Lisette Lapointe ce matin a l’émission d’ Isabelle Maréchale au 98.5 FM. Madame Lapointe n’a absolument rien d’une enragée et ses propos sont tout ce qu’il y’a de plus sobres . Même chose pour Louise Beaudoin et Pierre Curzi .
Il y’a une différence entre être enragé et avoir des convictions et pour réellement changer les choses il faut GARDER ses convictions . Layton en jouant a la girouette ne fera que régresser et Pauline Marois subira le même sort dans son rôle d’autonomiste car celui qui représente le plus cette alternative récolte déjà plus de 35% de l’électorat sans avoir mis un nom sur sa formation politique !
Au moins Layton est aimé de la population québécoise contrairement a la chef du PQ qui ne cesse de trainer derrière le parti depuis sa nomination !
J’ai oublié une autre raison importante qui pourrait favoriser la séparation : Le fédéral, sous les pressions de l’Alberta, coupe d’un coup sec, la péréquation payée au Québec qui est de plus de 8 milliards de dollars « huit mille millions » par année.
Messieurs Goyette et Bousquet,
Une chance que les citoyens québécois n’ont pas tous votre cynisme. Tout ce que vous semblez pouvoir faire c’est de prendre le contre-pied de tout ce qui s’écrit ici. Êtes-vous capables d’avancer une idée positive qui pourrait être porteuse ? Tout ce que je lis de vous c’est avant tout du négativisme qui n’a d’autre objectif que faire dans la provocation, d’une façon ou d’une autre.
Malgré vos opinions qui n’apportent rien aux débats, l’opinion des citoyens, vue dans son ensemble, a sûrement plus d’intelligence que tout ce qu’on pourra lire ici.
Il y aura d’autres élections au Canada et au Québec et il y a de fortes chances que les résultats continueront à nous surprendre malgré que que nous aurons joué les gérants d’estrade à qui mieux mieux.
Je suis vraiment fatigué d’avoir des échanges stériles.
«Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.»[Voltaire]
M. Asselin, je l’ai écoutée au grand complet. Mme Lapointe avait insulté très doucement Mme Marois quand elle a démissionné du PQ.
Je suis d’accord que Mesdames Lapointe et Beaudoin et M. Curzi sont très loin d’être enragés, ils me semblent doux comme des agneaux, ce qui peuvent être aussi dans le privé. Je ne parle pas d’eux quand je fais référence aux enragés Ils sont, quand même, dans le camp des pressés de la souveraineté « ils trouvent que Mme Marois ne va pas assez vite » et ces pressés sont souvent enragés pour la même raison : Ça ne va pas à leur façon.
Votre sujet, Mme Legaault est très intéressant.
Personne ici n’a le don de la divination. Toutefois, je serais enclin à penser que l’avenir peut nous réserver beaucoup de surprises.
Qui a prévu les résultats du 2 novembre ? Je n’ai pas lu beaucoup de commentaires avouant que la surprise avait été totale. Sauf quelques esprits lucides comme messieurs Drouin et Baribeau qui ont semblé le reconnaître, la plupart des commentaires lus depuis quelques semaines sont ceux de personnes tentant de jouer vainement les prophètes.
L’étude de l’Histoire nous apprend l’humilité en nous forçant à reconnaître que la trame des évènements ne se distingue valablement que longtemps après leur déroulement. Toute tentative d’explication prématurée ne peut être que vouée à l’échec. Penser pouvoir imaginer ce que sera l’avenir revient à croire pouvoir changer l’eau en vin.
Presque toutes ces discussions, comme je l’ai lu ailleurs, ne sont que des discussions de gérants d’estrades devant leurs téléviseurs avec leurs bières et leurs croustilles.
Mais vous posez de bonnes questions Mme Legault. Ça aide à réfléchir et à soupeser les hypothèses et les alternatives mais tout en se gardant une petite gène tout de même …
Salutations,
AL
Monsieur Labelle nous attendons » positivement » un commentaire sur le sujet de ce blogue plutôt qu’une leçon d’humilité de votre part .
Nous dire que l’avenir nous réserve parfois une surprise ce n’est pas très » surprenant » et encore moins intéressant voyez-vous .
» Toute tentative d’explication prématurée ne peut être que vouée a l’échec » ????
Mais un blogue c’est fait pour discuter du présent , du passé et du futur . Et je peux même vous assurer qu’un autre mandat de John James Charest ne serait pas très » positiffffff » pour le Québec sans réellement me tromper et jouer au devin !
Des discussions de gérants d’estrades ? Ben oui et puis après ???
Alors profitez-en pour vous tremper l’orteil dans le bain de la discussion plutôt que blâmer ceux et celles qui osent se baigner !
On censurait encore dans ce temps-là; maintenant on ne censure plus; mais je n’en serai que plus réservé; je craindrais trop de profaner la liberté par la licence.
C’est de la réflexion que nait la force. Je n’en serais que plus réservé à ne pas sous-estimer les forces du Québec, qui lui a su si résolument résister à sa désintégration pendant plus de quatre siècles. Que resterait-il de nos certitudes, de notre confiance en nous même si nous voyions s’effondrer ce roc qu’est le Québec. Bien sur un Québec trop solide, c’est comme une invitation à faire n’importe quoi! On les voit d’ici, les gens qui veulent apprendre le Français. Ils pensent qu’il y aurait là, as a few tricks and some kind of magic!
Ce n’est pas that facile! On crie tar sands, et l’on a de l’oil, des sands et beaucoup de problems! De là on crie forests, shale gas, mad cows, whatever, et l’on a beaucoup de problems! Si cela continue comme ça, il n’y aura même plus besoin de crier, et l’on aura les problems! That w’ll be magic, finally!
Viens, Stanley; tu vois, il y a quelqu’un qui a prétendu que j’ai eu du génie, une fois. Pour sûr il veut ma perte. Au moins toi j’ai été capable de te retrouver; avant que tu n’ailles le dire à tout le monde! Tu vois, papa à mis des panneaux de toi sur tout Sussex drive! Et cela veut dire que si te sauve encore, tout le monde voudra t’attraper, avant que tu n’ailles faire la noce au Québec! Dort, ferme les yeux pour que personne nous voie; nous arrivons devant le poste de garde, NO, No, no, il ne faut plus faire de bruit, si tu veux qu’ils nous laissent rentrer à la maison!
M. Drouin, vous me demandez : « Êtes-vous capables d’avancer une idée positive qui pourrait être porteuse ? »
Oui, » le Québec ne sortira pas du Canada » Idée très positive pour les fédéralistes.
Une autre : « Si le fédéral commence à discriminer et/ou à martyriser les Québécois francophones, il y a de bonnes chances qu’ils votent pour le PQ et OUI à un prochain référendum rapide sur la séparation d’ici 2015 » Idée très positive pour les séparatistes.
La solution « une idée porteuse » Une solution constitutionnelle plus rassembleuse du genre : Souveraineté-association, vraie confédération, modèle de l’Union européenne fédéralisme plus décentralisé sur la culture et peut-être, la langue, fédéralisme asymétrique à définir ou autre chose dont les experts constitutionnels péquistes pourraient pondre pour aller cherche un solide OUI à un prochain référendum sur la constitution.
C’est quoi la différence entre un échange stérile et un qui ne l’est pas ?
Il y a bien des indices que les Fédéralistes du Québec du P.L.Q. ( Médias de Desmarais-Péladeau), on fait une alliance avec le N.P.D., qui était le 2è choix des Québécois, deux semaines avant les dernières élections Canadian. Un sondage bidon a lancé le mouvement, les électeurs aiment voter « gagnant » (Et les sondages suivants l’ont confirmé), des bécos hypocrites (Layton sait très bien que le R.O.C. rejettera le N.P.D. s’il répond aux aspirations « Meech-même-Charlottetown » du Québec) et le tour était joué (Certaines personnes ont même demandé à Duceppe de leur pardonné leurs votes au N.P.D.).
M. Verreault croit que la droite du Québec, les fédéralistes ont choisi de faire gagner le NPD, parti des syndicats et de la gauche. Allô !
Faut en fumer du bon pour acheter cette idée d’alliance contre-nature et placer, dans la même poche Messieurs Péladeau et Desmarais, 2 camps ennemis, de solides compétiteurs.
Le fait est que M. Duceppe, pendant la campagne, incluant les débats des chefs à la télé, avait l’air enragé pendant que M. Layton, souriant avec l’air dégagé, a sorti des idées faciles à acheter par les Québécois, tellement que ses candidats inconnus se sont fait élire sans avoir à lever le petit doigt, ce qui est encore plus choquant pour M. Duceppe.
Pour répondre un peu à M. Asselin, Prenons un exemple. Quand je regarde avec des amis un match de Hockey, on s’amuse souvent à faire des paris amicaux avant le début du match. Puis on prépare la bière et les chips. Après la première période tous y vont de leurs commentaires plus ou moins sérieux et là on suppute sur le déroulement des 2 autres périodes. Et ainsi de suite pour le reste du match.
Si on est en série pour la coupe, alors on extrapole les chances de victoires des uns et des autres, qui sera le joueur dominant, qui sera la surprise, etc., etc.
Mais on est dans le sport, ce qui implique très peu de chose dans la vie quotidienne, à part pour les journalistes sportifs qui en font leur gagne-pain. On peut donc s’amuser à faire des prédictions, à évaluer, à blâmer sachant qu’on parle de sport.
Mais quand on commente la politique, il me semble qu’on se doit d’être un peu plus sérieux. Les commentaires apparaissant sur un blogue peuvent avoir une influence sur des personnes, les amener à regarder les choses autrement. J’ose espérer qu’il y a une certaine différence d’avec commenter la série de la coupe Stanley.
Il est facile d’écrire par exemple : «le Québec ne sortira pas du Canada». Mais il serait sans doute intéressant d’également lire le raisonnement qu’il y a derrière cette affirmation. Ce n’est tout de même pas comme affirmer « C’est Maxime Lapierre qui va faire la différence ». Or, je lis très souvent de ces commentaires présentés à l’emporte-pièce, appuyés par aucun autre raisonnement que des phrases ridiculisant la proposition contraire.
La dernière phrase de M. Asselin : «Alors profitez-en pour vous tremper l’orteil dans le bain de la discussion plutôt que blâmer ceux et celles qui osent se baigner !» est un exemple patent de cette tendance à déformer les propos des uns et des autres justes pour faire un effet. En effet je n’ai jamais, dans mon commentaire antérieur, blâmé qui que ce soit, surtout pas TOUT CEUX qui interviennent ce blogue. Voilà un genre de phrase qui dénature fondamentalement les propos ou les commentaires d’un autre participant. La lecture de certains commentaires me rappellent souvent le film « Ridicule » de Patrice Leconte.
M. Verreault,
Quand vous évoquez un «sondage bidon», pouvez-vous apporter un peu plus d’explication pour appuyer votre assertion ? Autrement, je serai amené à considérer votre déclaration comme étant elle-même bidon.
M. Labelle, la politique est un genre de sport dangereux.
Vous écrivez : «Il est facile d’écrire par exemple : «le Québec ne sortira pas du Canada». Mais il serait sans doute intéressant d’également lire le raisonnement qu’il y a derrière cette affirmation. »
J’ai déjà raisonné la chose mais, je vais répéter seulement un indice solide : L’élection du 2 mai prouve qu’il y a 25 % de séparatistes assez convaincus pour sortir le Canada du Québec, les autres 75 % ont voté pour des partis fédéralistes. Ce n’est pas du tout suffisant.
Les autres 17 % qui se disent souverainistes ne sont pas entièrement fiables pour cette option constitutionnelle. Ils sont prêts à acheter une amélioration à la présente constitution, si le temps le permet.
Vous avez le droit de penser que l’élection du 2 mai ne veut pas dire grand chose.au point de vue séparation du Québec, ce n,est pas mon cas..
*****«On te donnera un merle blanc si tu en viens à bout»*****
Cette expression mettant en scène un merle blanc, elle date du 17e siècle et le merle blanc est destinée à nul autre que le célèbre JL (Jack Layton). La condition pour gagner son merle ou son ciel: trouver, comme le dit si bien Josée Legault, la quadrature du cercle.
En fait, Jack (JL) est, comme Barack (BO), un fildefériste qui, pour «vaincre» et «revaincre», va devoir manifester du doigté, de l’habileté, de la pugnacité et un gros char de perspicacité. Ils devront, en somme, «en avoir dans le ventre».
Pourquoi comparer Layton et Obama? La raison est simple: tous les deux doivent leurs votes et leurs appuis à des forces sociales, économiques (ethniques, linguistiques) et financières qui, à de multiples égards, se situent aux antipodes.
En ce qui concerne Obama, il est clair que ce dernier a astucieusement «léché le c…» de certains puissants de ce monde états-unien. Si la vieille maffia démocrate de Chicago l’a soutenu (pour ne prendre que cet exemple), ce n’est assurément pas pour qu’il devienne un socialo ou un communo.
Obama a aussi appâté et cajolé diverses couches populaires ou «moyennes» de la société étatsunienne. Comment ces «partisans» vont-ils évaluer sa performance?
Si nous revenons «chez nous» (où cela, exactement?), il est clair que Layton, Mulcair et leurs troupes bien encadrées ont tout fait pour jouer, au Québec, un sagace jeu de «séduction-drague», pour faire aux Québécois francophones (et anglophones) du «rentre-dedans» électoral.
Mais Layton et ses adjoints et partisans ont aussi déployé des efforts titanesques pour éviter de se couper totalement de leur vieille base, laquelle se situe surtout dans certaines provinces de l’Ouest et un peu dans des provinces dites atlantiques.
Pour avoir été membre et candidat NPD dans les années 80, je sais pertinemment que de nombreux francophones et anglophones peuvent travailler ensemble dans une relative harmonie puisqu’ils partagent une vision «sociale» potentiellement très mobilisatrice. Je sais aussi, ô rage, ô désespoir, que de nombreux néodémocrates anglophones sont éminemment «narrow-minded» dès lors qu’il est question d’apprendre le français ou de fonctionner en français.
Je sais aussi que les leaders du NPD sont souvent ligotés et limités par des pressions émanant de la puissante (et souvent dégueulasse) centrale syndicale, le CTC (le Congrès du travail du Canada).
Mon analyse, un peu courte, n’est pas d’une grande originalité. L’idée en est, qu’il s’agisse de Jack ou de Barack, qu’il n’est jamais facile de servir plusieurs maîtres à la fois. La lutte des «maîtres» peut dissimuler plus ou moins la lutte des classes, la lutte des langues et la lutte des «ethnies» ou nations.
Cela étant dit, cette élection du 2 mai est électrisante et fascinante. Elle nous force toutes et tous à peaufiner nos capacités analytiques et à espérer que du neuf, du vrai neuf puisse éventuellement émerger de ce tas de fumier.
Personnellement je reste ravi de constater que les Québécois ont administré une gifle magistrale aux libéraux et ont rejeté le harperisme. Malheureusement c’est largement le Bloc qui en a payé le prix.
Mais je reste enthousiaste et enchanté. On verra bien!
JSB
M. Bousquet,
Dois-je comprendre que selon vous, compte tenu des résultats du 2 mai dernier, la souveraineté du Québec ne se fera jamais plus, que le dossier est fermé ? Pourquoi ?
D’autre part je n’ai jamais dit «que l’élection du 2 mai ne veut pas dire grand chose. (sic) au point de vue séparation du Québec […]». Pourquoi, M. Bousquet, m’attribuez-vous des propos que je n’ai jamais écrits ? Quel objectif poursuivez-vous ?
Voyez-vous M. Bousquet votre manque de rigueur à rapporter mes propos qui sont par ailleurs écrits et pas très anciens au demeurant, fait en sorte qu’un lecteur attentif pourra difficilement prendre au sérieux votre raisonnement qui pourrait fort bien s’appuyer sur des données douteuses mais que vous utilisez tout de même.
Voilà ce que j’appelle un comportement de gérant d’estrade.
M. Labelle, vous m’écrivez que j’ai voulu dire que : «la souveraineté du Québec ne se fera jamais plus »
Non. La souveraineté ne s’étant jamais faite, nous ne pouvons pas dire qu’elle ne se fera jamais plus.
Ça veut dire que la souveraineté seule sans association, ce qui veut dire « la séparation », est encore un objectif de 25 % des Québécois.
Au sujet du 2 mai, j’ai écris que vous avez le droit de penser, je n’ai pas affirmé que c’était le cas. Ce que vous pensez, vous avez le droit de l’exprimer et si je me trompe, de rectifier, comme je viens de le faire clairement…je crois.
En passant, M. Labelle, gérant d’estrade, vous-même.
M. Baribeau,
Je viens de lire votre commentaire de 11:57. Personnellement j’hésiterais beaucoup à faire la comparaison que vous faites entre Obama et Layton surtout à cause des très grandes différences politiques et culturelles entre eux et nous.
Toutefois, j’endosse facilement le reste de votre commentaire. Mais je serais porté, pour expliquer la vague npédiste au Québec, à mettre un plus d’emphase sur des causes circonstancielles et un peu moins sur les efforts de Layton et Mulcair. Par exemple, pour ce qui est de Layton, durant les mois précédant le déclenchement des élections, la maladie de sa prostate ainsi que son opération à la hanche lui ont apporté un capital de sympathie chez les Québécois, appuyé en cela par nos journaux et des médias comme Radio-Canada particulièrement l’impact de l’émission TLP. Layton, avec sa personnalité chaleureuse (rendons à César …) a donc amorcé, au Québec, la campagne électorale avec une longueur d’avance. Lui et son parti ont eu l’intelligence de ne pas gaspiller cet avantage.
Pour ce qui est de l’avenir, je serais enclin à penser que les supporters du NPD dans le ROC, ne permettront pas à leur parti de répondre très positivement aux demandes des Québécois. Il faudra donc observer, si cette hypothèse s’avère, comment réagiront Layton d’abord et Mulcair aussi. S’écraseront-ils face au ROC ou iront-ils jusqu’à démissionner si les ouvertures faites au Québec ne sont pas respectées ?
Seul le temps nous le dira.
AL
M. Bousquet
Votre commentaire est éloquent : «En passant, M. Labelle, gérant d’estrade, vous-même.»
Quand j’étais gamin, rendu à court d’arguments on lançait : «Celui qui le dit, celui qui l’est !» avec un gros « gnan-gnan-gnan » bien sonore.
Maintenant c’est clair et nous voyons à quelle enseigne vous logez.
M. Labelle, les ouvertures du fédéral envers le Québec devront aussi être faites envers toutes les autres provinces canadiennes afin de ne pas créer de provinces jalouses en faisant passer le Québec pour chiâleux.
Exemple : Le Québec veut tous les pouvoirs sur la langue. Ce pouvoir devrait être offert aussi aux autres provinces qui seraient libres de l’accepter ou de le refuser. Dans un tel cas, il est probable que la Colombie britannique deviendra bilingue « anglais-chinois » à la place d’anglais-français. Les autres provinces pourraient choisir de devenir strictement anglophones pendant que le Québec choisirait d’être strictement francophone.
Même chose pour la culture, droit de retrait des programmes fédéraux et autres demandes à déterminer.
@André Labelle
Merci de votre commentaire, clair et intéressant.
En comparant Layton et Obama, mon seul but était de rappeler ce que nous savons tous: le jeu électoraliste, en démocratie, oblige les politiciens à s’assurer de l’appui de plusieurs «maîtres». Et il y a souvent de grandes divergences de vue et d’attentes entre les divers partisans d’un politicien. Promettre des mesures sociales aux pauvres tout en sollicitant l’appui des richissimes, c’est souvent se placer dans une position difficile et éminemment «contradictoire». Et c’est pas mal cela qu’a fait Obama. Et Obama, comme Layton, de manière pragmatique, a joué ses cartes de manière telle qu’il puisse s’assurer la victoire tout en se faisant élire par des catégories sociales dont les intérêts et attentes ne sont pas les mêmes, sont passablement disparates.
Layton et Obama sont tous les deux forcés de miser sur plusieurs «électorats» qui ne partagent pas forcément les mêmes rêves. Le PQ, qui est un parti de coalition depuis ses débuts, a souvent eu beaucoup de difficulté lorsqu’il s’est agi de concilier les diverses attentes et perspectives.
En fait, la politique est un jeu permanent qui oblige les leaders des partis et des gouvernements à vivre sur la corde raide et à faire face à de nombreuses contradictions. Cela est encore plus vrai lorsque le mode de scrutin est basé sur le système uninominal à un tour.
AU PLAISIR!
JSB
@ Jean-Serge Baribeau
Votre commentaire est des plus intéressants, il lève partiellement le voile sur les jeux de coulisses et la nature bigarrée du membership du NPD.
Que dire de la complicité de la plupart des analystes, politologues et journalistes lors de la dernière campagne électorale au Québec dans le jeu « tripoteur de viscères » des réseaux médiatiques au Québec qui ont édifié « la sagacité du jeu séduction-drague » des Layton-Mulcair en politique de libération du terrible calamiteux Bloc québécois ?
Hors contexte du débat d’idées, la politique est largement influencée par les médias. Le choix du chien de la fille de l’un; le nom du chat pour les enfants de l’autre. Il y a comme une tendance forte à l’acquisition d’un capital de sympathie en mobilisant les parties neurologique du cerveau les moins bien pensantes avec des images génératrice de pensées bienveillantes.
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Lors de la campagne électorale de 1979, l’attentat contre un député conservateur (Airey Neave), dans le parc de stationnement du Parlement de Londres (30 Mars), propulsa Magaret Thatcher à la tête d’un gouvernement majoritaire puissant, donc la politique fortement soutenue par l’opinion publique, marquera profondément l’Angleterre et aussi l’Amérique du Nord (Durant sa campagne Ronald Régan eu lui aussi une sorte d’atteinte à sa personne).
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Le capital politique peut aussi s’engranger de manière plus humaine lors d’accidents impromptu: lors du référendum de 1995 la maladie de Lucien Bouchard et sa guérison a fortement mobilisé l’opinion publiques et stimuler la conscience de leur identité Québécoise, au travers la perception du courage d’un homme. Dans un moindre effort à stimuler, effectivement que Jack à profiter d’un élan de sympathie : ce sentiment de force qui émane de celui qui se tient encore debout – ce n’est pas dans le style Irlandais d’en faire trop étalage.
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Des drames à caractère humains; à la manipulation des évènements à caractère violents ou de la création d’images débilitantes, il y a comme des limites à ne pas franchir dans nos effort à vouloir canaliser les idées des autres en notre faveurs – aussi bienveillantes ou malintentionnées les intentions pussent-elles être.
Je suis maintenant informé que des Québécois attribuent la victoire du NPD à la prostate et de la hanche de M. Layton et à Guy A.
Avis à nos politiciens, pour gagner vos prochaines élections, faut tomber malade et passer à TLMEP.
J’adhère sans hésiter aux idées émises par Serge Gingras. J’aime beaucoup cela lorsqu’il écrit:
***«Il n’y a pas que des imbéciles au Canada anglais. Il faut garder au réchaud le renouvellement de la Constitution et, lorsque l’heure sera venue, replacer sur le rond d’en avant la Constitution à renouveller.
(…)
Pour ce qui est du NPD, les membres devront s’habituer à leur nouveau statut et méditer sur la prochaine étape : vendre son âme pour accéder au pouvoir; s’accrocher à ses principes pour ne pas perdre son âme.»***
Il est vrai qu’il n’y a pas que des imbéciles au Canada anglais et il importe de le rappeler. Il y a beaucoup d’imbéciles au Québec et il faut s’y faire, l’imbécillité étant pas mal répandue un peu partout sur terre.
Je pense que le problème du NPD va être de ne pas perdre son âme tout en assumant diverses contradictions que j’ai évoquées dans mon texte de 11:57.
En passant, la sempiternelle question reste de savoir si le NPD est socialiste, social-démocrate (socio-démocrate) ou encore si le NPD n’est que l’aile avancée du moribond PLC.
Je me permets ici de présenter la définition du mot SOCIALISME, proposée par le philosophe français Vincent Cespedes. Je pense, en gros, la même chose:
*****«Doctrine d’après laquelle les choix économique ne doivent pas nuire à la politique sociale, voire, au contraire, la favoriser. (…) Au sens démocratique (« social-démocratie »): politique progressiste, essayant de rendre le capitalisme plus social et moins inégalitaire grâce à l’action de l’État-providence.»*****
Le socialisme démocratique est une doctrine qui a fini, au fil du temps, par se faufiler entre, d’une part, le communisme autoritaire et non-démocratique et, d’autre part, un capitalisme pur et dur. Avec l’ultralibéralisme (ou néolibéralisme) la tendance est de retourner au capitalisme intransigeant, obsédé par le profit maximal et méfiant vis-à-vis des diverses mesures sociales ou des diverses interventions étatiques «progressistes».
En fait, le défi du socialisme, c’est de «civiliser» et d’«apprivoiser» le capitalisme. Est-ce réalisable ou bien est-ce de la pure utopie? À chacun et chacune sa réponse!
Le problème du communisme, c’est qu’on croyait que l’État omniprésent et omnipuissant allait finir par mettre en place une société sans classes et paradisiaque. On a bien vu!
Le problème du capitalisme, c’est de sacraliser la propriété privée et de tasser les citoyens et l’État démocratique.
En fait, ce qui m’énerve dans QUÉBEC SOLIDAIRE, c’est que des groupuscules communistes font partie de la coalition sur laquelle est fondée le parti. Je ne veux pas sombrer dans un anticommunisme primaire et niais. Mais je pense qu’on a bien vu ce que donnent les régimes communistes. On peut me dire que tout cela, c’était du faux communisme. Mais grand est mon scepticisme. Cela ne m’a pas empêché de voter deux fois pour ce parti.
Je ne veux pas vivre dans une société dans laquelle l’État contrôle tout. Je ne veux pas vivre dans une société dans laquelle les intérêts privés contrôlent tout et indiquent la marche à suivre.
À la manière de Serge Gingras, si j’ai bien interprété sa pensée, je veux vivre dans un pays socialiste et démocratique. Et le rôle du NPD, même dans l’opposition, c’est de ne jamais perdre de vue cet objectif.
Je termine en disant que je favorise un socialisme démocratique, LIBERTAIRE et «individualiste». Il y a du bon dans la perspective individualiste lorsqu’elle n’est pas confondue avec le narcissisme et l’égocentrisme.
JSB
Je parie ma chemise que le pouvoir médiatique rocanadian, comme il a réussi à le faire au Québec contre le Bloc québécois à la dernière élection générale du maître, aura aussi fait d’ici quatre ans le jeu de « tripotage des viscères » pour annihiler toute possibilité d’accès au pouvoir impérialiste par le NPD à Ottawa. À suivre…
M. Labelle, souvenez-vous du sondage publié 2 semaines avant les élections et qui montrait une montée fulgurante et inexplicable du N.P.D. qui dépassait le Bloc au Québec. Ce sondage était fait par internet et quiconque pouvait y répondre tant de X qu’il le voulait. Les auteurs de ce sondage n’ont jamais communiqué les données scientifiques propres à tout sondage sérieux, comme le fait « Léger » entre autres.
A grand reportage de RDI ce soir on présente:
Récit d’une histoire d’amour digne d’un conte de fées moderne du prince William et Kate Middleton.
S’il suffisait d’être handicapé pour réussir une campagne électorale, le dernier référendum aurait dû être gagné haut la main, à 75 %.
Pour ce qui est du socialisme je suis tout à fait d’accord avec M. Jean Serge Baribeau. Le capitalisme bridé pour créer de la richesse, et des mesures sociales pour partager équitablement la richesse.
Je crois que l’argent est propriété collective, de l’huile dans le mécanisme social, économique.
L’argent appartient à la société. On en confie d’avantage à ceux qui savent en user, pour le bien publique, pas pour leur fin personnelle. L’argent n’appartient pas à celui qui sait < < en faire >>. Il faut s’enlever cette idée primaire de la tête. L’argent est un bien social, point à la ligne.
Je ne serai pas populaire, encore une fois, mais que voulez-vous, je suis comme ça. :-)
Appelons un chat un chat, je suis révolutionaire. Et j’aime ça.
Bonne fête du Canada à tous ceux qui aiment faire la fête. Comme dans Alice aux pays des merveilles : un party de non-anniversaire.
Lors du referendum de 1995, les premiers sondages indiquaient une avance du “No”: 67%
Quelques jours avant le scrutin, la victoire du “Oui” semblait acquise par 5% d’avance sur le “No”.
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Ce renversement de tendance fut attribué à l’appointement de Lucien Bouchard comme “Négociateur en Chef “ avec le Canada en cas de séparation du Québec. Il est certain que la lutte de Lucien Bouchard pour sa vie a catalysé l’élan des Québécois pour la survie du Québec; et que pour neutraliser ce grand élan d’amour, le camps du “No” n’avait pas d’autres choix que d’envoyer les touristes dirent “We love you”. Et puis quoi encore! Qu’est-ce que nous avions à voir la dedans nous autres. Nous ne faisions pas de politique, nous étions seulement contents de nous promener!
Que les libéraux est cru bon de contrer un sentiment de sympathie sincère et motivé par cette esbroufe qu’était la notre, personne d’autre que Jean Chrétien n’avait demandé d’y croire. Si la poutine, le smoke-meat et les bagels sont encore bons, nous aimons le Québec!
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Des drames à caractère humain – il ne faut pas trop jouer avec – on ne tire par sur une ambulance, quelque soit la direction où elle va, ou d’où elle vient!
En quelque sorte, la stupidité n’étant pas une arme dissuasive, ce serait comme l’équivalent d’un acte terrorisme qui se retourne contre son auteur!
«Les chiens aboient, la caravane passe ! »